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DEVOIR PM

PRATIQUES DE MANAGEMENT

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EXERCICE N°1
1. Visionner la vidéo suivante : « Voué au chaos »
La vidéo dispo sur le site page exercice PM
a) Quelles sont les émotions mises en scène ? Et quel message véhicule chacune de ces
émotions ? (2pts)
b) Mettez en œuvre le modèle PI-EI-CE, et qu’en tirez-vous comme enseignements ? (2pts)
(Application cours 1) noté sur 4 points Très bien 3,75/4

a) Les émotions mises en scène sont la tristesse, le dégoû t, le mépris, la surprise, l’étonnement,
l'énervement, l'incompréhension, la peur et de la colère à différents degrés. Précisez pour
chaque émotion, le personnage qui l’éprouve et les éléments qui vous amènent à cette
identification.

Les messages que véhicule chacune de ces émotions sont surtout liés à l'impatience d’un des
protagonistes et ses difficultés pour se faire comprendre. L’énervement puis la colère en
découlant, bloque chez l'autre tout processus de compréhension.

Ainsi, dans un premier temps, Josy est surprise par la sonnerie de son cellulaire ; cette émotion
retranscrit en réalité une situation nouvelle et inattendue pour elle.

L’énervement de Bruno vient de la frustration qu’il éprouve à ne pas se faire comprendre.

La peur ou l’inquiétude de Josy indique qu’elle craint de continuer à ne pas comprendre ce que
lui explique Bruno, et de finir par être rejetée. Puis de la tristesse, message, elle perd quelque
chose d’important, le soutien et la responsabilité qu’elle attendait de Bruno. Puis elle réagit par
de la colère (irresponsabilité de son mari, alors qu’elle attend de lui des comportements
responsables) et du dégoût (il est toxique notamment pour ses enfants).

Au final, Bruno puis Josy sont en colère, car malgré leurs efforts respectifs, ils ne réussissent pas
à se comprendre. La colère de l’un comme de l’autre n’est pas liée qu’ils se sentent incompris ;
pour lui il trouve que ce qu’il a vécu est injuste ; pour elle qu’il n’est pas fiable : la colère est
l’émotion qui se déclenche quand un besoin, ou une attente importante n’est pas satisfaite.
1,75/2

b) Je note que plus Josy reste dans sa logique (PI), plus la colère de Bruno augmente, ce qui
accroit l’incompréhension de Josy (bouclage) ; mais aussi la colère de Bruno finit par provoquer
la colère de Josy. Je remarque aussi que lorsqu’il y a un témoin la situation empire (l’enjeu
augmente) L’incompréhension active l’émotion qui est déjà présente et si il y avait à la place
écoute active, cela apaiserait l’émotion présente.

En effet, alors qu’elle débute dans un état de forte colère, et qu’elle expose à son mari toute ses
déceptions, on constate bien que son Processus Interne entraine un changement de son É tat

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Interne, puis de son Comportement Externe : elle passe de la colère à la tristesse en pensant à
toute la peine qu’elle a subit, et son comportement change : elle ne soutient plus le regard, baisse
la tête, et balaye le sol du regard.

Puis elle fait le cheminement inverse, à l’évocation de ses enfants : d’abord triste, la pensée de ce
qu’il a fait subir à leurs enfants, entraine son EI à passer à la colère et au dégoût qui se traduit
par une hausse du ton et des expressions du visage devenant agressives.

Chacun de ces changements influence également fortement son mari, et est illustré par des
modifications de son comportement.

Enfin, lorsque son mari demande s’il pourra embrasser leurs enfants, sa réponse (un « NON »
très sec) me paraît forcée : comme si, étant déjà en colère, elle cherchait à influencer
consciemment son état afin d’avoir le courage d’annoncer qu’elle partait pour toujours avec leurs
enfants. Décision qui parait être prise sur le moment et sous le coup d’une forte colère.

Diagramme de la dynamique des interactions

Influences
mutuelles
LUI ELLE

Tableau de mise en évidence de l’influence de l’un sur l’autre et réciproque

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LUI Elle

PI : EI : CE : PI : EI : CE :

C’est à cause de L’avocat est Ton de la voix et


Colère Ton de la voix Colère
l’avocat passé à l’école grimace

C’est de la
Ça n’arrive Geste de la main (de la
faute de Colère Ton de la voix Colère
qu’à toi tête vers le bas)
l’avocat

je vais perdre Tristesse j’ai droit au moins de il nous met en Colère


« NON » limite du cri
mes enfants les embrasser, ton de danger, il
… tu es rayé de nos
la voix doux  n’assume pas
vies…
son rôle de père
Et part 

c’est fini Peur, baisse la tête


tristesse

Enseignements :

Ce que j’en tire comme enseignement c’est que les émotions que nous ressentons s’harmonisent
avec notre pensée. Nos comportements, gestes… se coordonnent, se synchronisent avec ce que
nous pensons et ressentons.

Cet exemple permet aussi de constater à quel point nos émotions sont variables : passer d’un
extrême à l’autre peut-être extrêmement rapide et impacter tout aussi vite l’état émotionnel de
l’autre.

La vidéo illustre également très bien l’influence particulière de nos pensées sur notre état
interne, autant dans une situation de conscience (maîtrise de ses émotions), que dans du lâ ché
prise.

Il est donc évident que l’utilisation consciente de ses états internes, de ses pensées et de son
comportement est un outil incroyablement puissant : il permet d’avoir une influence sur l’état
émotionnel de l’autre, pour, par exemple, le préparer psychologiquement à recevoir un message.
Il montre aussi notre propre responsabilité sur nos états émotionnels, nous pouvons les
maitrisez pour s’influencez positivement, ce qui permet aussi d’influencer positivement l’autre.
Ok 2/2

EXERCICE N°2

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2. Décrivez une situation récente, précise et ponctuelle dans laquelle vous avez été proactif,
quelles étaient les options.
Quel aurait été votre comportement réactif dans ce type de situation ?
Expliquez en quoi dans cette situation vous avez été proactif et ce que vous avez ressenti
après coup. (Application cours 2) noté sur 4pts
Bien pour la partie conceptuelle, la partie pragmatique est peu développée 3/4
Préambule :
Au cours de ces 12 dernières années, j’ai eu l’opportunité d’occuper différents fonctions en lien
directe avec la gestion de projets chez FRAMATOME. Je fais partie du département I&C (Contrô le
Commande), et plus précisément du service des ‘’Chef de Projet’’, France et Export RIC
(Instrumentation du cœur).

Les diverses activités exercées (technicien supérieur en centrales, responsable plateforme,


coordination Eudes et chef de projet) m’ont permis de bâ tir un socle solide de compétence
technique et projet.

J’occupe un poste de Chef de Projet avec une spécialité sur le système de mesure de flux
neutronique ainsi que la mesure de température interne du cœur des réacteurs.
 Mener à bien mes projets en effectuant un management transverse des services Etudes,
Méthodes, Fabrication, Achats, Planification, Inspection, Transport, Logistique et
Maintenance,
 Coordonner et gérer les interfaces,
 Responsable des coû ts, des délais et de la qualité

Framatome m'a confié un projet de « Rénovation du contrô le commande du système de mesure


de flux neutronique du cœur du réacteur sur les tranches 1&2 de Qinshan PHASE II », ces
centrales nucléaires sont situées en Chine.

Le scope de chaque projet est l’Etude, la Conception, la Fourniture des équipements puis la
Formation des clients et l’Assistance Technique site.

L’organisation est nouvelle, il y a trois parties, Framatome France I&C FNS (filiale I&C 100%
Chinoise, client interne) QS (exploitant, client finale) et donc complexe.
Je n’ai pas accès au client finale et donc à ces exigences précises. Les délais de réponses sont plus
longs dus au circuit d’échanges. De plus, il s'agit là de faire monter en compétence notre récente
entité Chinoise, celle-ci est novice en termes de compétence de gestion de projet, ainsi que sur la
technique de notre système.
Pour l’entreprise, ce projet a une grande importance stratégique car c’est l’occasion de se
développer sur le territoire Chinois, d’être au plus proche de nos clients. C’est d’ailleurs pour
cela qu’il a été décidé que ce serait ACNS qui prendrait le lead pour renforcer notre image.

Contexte :
L’étape technique primordiale avant l’envoi d’une offre engageante, est l’état des lieux du
système à rénover qui se fait via une enquête site. Je reçois donc un mail de mon responsable
directe qui me transfère une demande urgente venant du patron de notre filiale en Chine, c’est
une demande d’un expert pour partir dans 1 semaine.

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C’est alors que je propose donc d’accepter la mission sachant qu’aucun expert n’était disponible.
De plus j’en profite pour organiser une réunion tripartite dans les locaux de FNS situé à
Shanghai.
Ma 1ère mission était de participer en tant que chef de projet à une réunion d’avancement avec
mes clients, mon client interne Framatome Nuclear Service qui est la filiale chinoise de notre
Business Unit Instrumentation et Contrô le commande et notre client final l’exploitant des
centrales. Ma tâ che était de donner un état des lieux des livrables documentaires, des
fabrications et de répondre à des questions techniques que l’on m’avait transmis par e-mail. Ce
que je fis avec une mise jour de la liste des livrables et un réengagement de la part de la cellule
Etude sur les délais de sortie des livrables documentaires à venir en insistant sur les plus
importants, ceux liés à des termes de payement.

Etat de la situation :
C’est sû r ma 2nd mission plus proche du terrain, sur site nucléaire Chinois à quelques heure de
route de Shanghai.
Voici les 3 principales étapes de cette mission : Préparation (documentaire avec critères et
réunion avant intervention), Recueil des données d’entrées (dimensionnel, visuel, technique …),
Restitution des résultats capitalisées sur papier. Pas de risques identifiées sû r ces étapes.
Mais c’est lors d’une réunion d’information lors de laquelle il n’était pas prévu que j’intervienne
que le Directeur des Achats de la centrale me demande de faire une présentation des différents
système RIC existant et de faire des propositions technique.
Il est vrai que je ne devais pas être le seul présent, le client attendait entre autre un de nos
commerciaux Allemand dont le secteur d’activité est l’Asie et aussi le responsable de FNS absents
tous deux. Le client final s’attendait donc à une présentation technique et commerciale.
J’ai donc accepté d’animer une réunion le lendemain et me suit proposer pour faire plusieurs
proposition technique suite à l’enquête et cela avant mon départ mais que le tous serrais à
valider par notre service constructeurs officiellement à mon retour.
Ce que je fis le lendemain grâ ce à un travail de nuit mais aussi surtouts à l’aide de documents
récupéré avant mon départ qui mon servis de base.
Il y a un point sur lequel je n’ai volontairement pas voulu répondre, c’est la partie financière, bien
que l’on me demanda à plusieurs reprise une estimation de prix, je n’ai rien divulgué, ni
annoncer.

J’aurais aussi pu adopter l’un des cinq types de comportement ci-dessous :


Entre la survenance d’un événement et ma façon d’y faire face, entre le stimulus et ma réponse,
je dispose d’un espace-temps (pour « tourner sept fois ma langue dans ma bouche ») qui me
laisse le temps de réfléchir avant d’agir.
Ainsi, j’avais plusieurs choix d’action, je pouvais : Ê tre attentiste ; Ê tre conformiste ; Ê tre ;
réactif ; Ê tre actif ; Ê tre proactif
Être attentiste, attendre que les choses se passe, que quelqu’un prenne la parole et vienne me
délivrer.
Être conformiste, en estimant que ce n’était pas mon rô le, que dérouler une présentation
technico-commerciale devant une assemblée de chinois, relève de l’utopie. J’aurais été
conformiste : je serais conforme à ce dont j’ai l’habitude. …Rester conforme aux habitudes issues
de l’expérience passée.

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Être actif, comme lorsque je participe à cette réunion en présence de toutes une assemblée
chinoise pour discuter de la rénovation. Je suis active lorsque je reviens le lendemain. Autrement
dit, « je me bouge ». Or, pas facile de « se bouger », d’entreprendre des démarches périlleuses et
se mettre en danger. Chaque pas que je fais en direction de la salle où la présentation doit se
faire, m’apporte mon lot d’appréhension. A chaque vague d’appréhension, je me répète comme
un leitmotiv : « que ferais-je si je n’avais pas d’appréhension ? »
Je croyais pouvoir surmonter ses angoisses mais, régulièrement, elles reviennent à la charge. Je
me résigne à « faire avec » et me souvient de ma vision : je sais pourquoi j’entreprends cette
démarche. Alors je poursuis mon but. Je suis active.
Être proactif, tant dans ses attitudes (mon état d’esprit) que dans mon comportement (mes
décisions et mes actions).

J’ai fait preuve de proactivité dans mes attitudes et comportements pour parvenir à mes fins :
fidéliser le client chinois. C’était mon destin, et nous avons vu que j’étais proactive. J’ai réussi.
Quelles options opérationnelles ? On identifie bien celle qui sont réactives ou passives, pas
celles qui sont actives et positives. Il est efficace dans le processus de proactivité d’avoir au
moins 3 options positives, pour cela décliner les différentes manières pragmatiques d’agir
en fonction de la situation (quoi, comment, avec qui).
Mais j’aurais pu me comporter autrement. C’est ce que nous allons voir maintenant.

Pour agir au bon moment, encore faut ’il que je sois avisé, sache décider, oser passer à l’action. Je
dispose pour ce faire de différents savoir être, dans le sens de « type de comportement possible »
à ma disposition : je sais me comporter de différentes façons.
Confronté à une situation, j’ai le choix de « faire quelque chose » ou « ne rien faire ». Le fait de
décider d’agir ou pas est tributaire de mon état d’esprit du moment face à la situation. Mais aussi
de mon caractère, ma personnalité, etc…
Lorsqu’un événement se produit, j’émets une pensée, puis j’agis (ou pas) en fonction du résultat
du traitement de l’information que je perçois de cette situation. Autrement dit, mon
comportement est le résultat d’une pensée préalable (pensée consciente ou sur « pilote
automatique »).
J’aurais pu me mettre sur pilote automatique :

Face à la demande du client de faire une présentation, j’aurais pu avoir un comportement réactif
– automatique – et m’exprimer ainsi :
« Mais enfin ! Ce n’est pas à l’ordre du jour, ce que vous me demandez là ! »
Ou « Votre demande est totalement impossibles à réaliser ! »
Ou « M’enfin, ça va pas non ?! »
Quelle émotion accompagne cette réaction ? est-ce une réaction récurrente en cas de
difficulté ou de frustration ? Identifiez les premiers signes de l’apparition de a réaction
(ressenti physiologique lié à l’émotion et discours intérieur) pour y substituer le processus
proactif (options, choix, action)

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Or, je suis proactive, j’ai appris à l’être au long cours, et le deviens concrètement en situation très
délicate. Je me retiens donc de tout commentaire et m’en retourne à ma recherche de solution
pour satisfaire la demande du client, j’ouvre mon ordinateur pour chercher une présentation à
animer. Mon attitude est proactive ainsi que mon comportement.
1. Je voulais transformer une situation, plutô t inconfortable pour moi, en situation positive :
transformer une menace en opportunité.
 1er aspect de ma proactivité : faire d’une menace une opportunité.
2. Pour ce faire, j’ai eu le courage d’affronter en face les clients. J’ai pris le risque de me
présenter à eux alors que j’aurais pu perdre mes moyens et passer pour un incompétent voir
tous faire capoter.
 2ème aspect de ma proactivité : prendre des risques sans garantie de réussite.
 J’ai le courage de faire des choix sans visibilité quant aux résultats.
 J’ai des convictions fortes.
 Je prends mon destin en main, et tente de le transformer.
3. Ensuite, je ne me laisse pas démonter par la demande du client et ne la critique pas. Je
l’accepte, même si je pense en mon for intérieur dans un premier mouvement du cœur : « ce
n’est pas possible ! ».
 3ème aspect de ma proactivité : accepter la réalité telle qu’elle est et bâtir des solutions
en tenant compte de cette réalité.
 J’accueille ce qui est. Je suis dans l’acceptation (ce qui ne veut pas dire que j’accepte « tout
sans broncher »).
 Je reste ouvert sur l’actualité et la réalité.
 Je ne juge pas la réalité, je prends les faits tels qu’ils se présentent.
4. J’ai l’imagination et l’audace suffisante pour répondre et animer une présentation aux clients.
 4ème aspect de ma proactivité : susciter mon imagination et trouver des solutions
créatives qui sortent des modes de raisonnement habituel.
 Je réfléchi en dehors du contexte.
 Je pratique la pensée divergente.
5. Ensuite, je ne crains pas le ridicule en acceptant cette présentation. Je me présente en effet
devant les clients sans être préparé, ce qui peut être humiliant pour tout un chacun.
 5ème aspect de la proactivité : assumer mes choix et oser prendre des risques.
 Je ne crains pas le regard d’autrui et j’agi en fonction de mes convictions.
 Je ne me soucie pas du qu’en dira-t-on ni de l’image que je donne de moi, pour peu que je soi
absolument convaincu du bienfondé de ma démarche.

6. Enfin, ma vision et que le système doit être rénové par le constructeur d’origine qui maintient
ses compétences opérationnels et propose la meilleur assistance technique de son système. Et
c’est ce que j’ai gagné en remportant le marché.
 6ème aspect de la proactivité : « tout faire » pour obtenir des résultats en fonction de mes
désirs, de mes objectifs, tout en tenant compte du contexte.
 Je provoque les événements, je vais au-devant des situations.
 J’anticipe le changement que je souhaite.
 Je façonne mon destin selon mon idéal de vie.
 J’essaie de sortir du cadre… j’ose être anti-conformiste.

Cette liste n’est pas exhaustive. En effet, cette situation ne présente pas toutes les attitudes et
comportements proactifs que je peux adopter. De même, il ne contient pas tous les ingrédients

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de ma Proactivité. Il reste néanmoins une illustration intéressante pour vous introduire en quoi
je suis proactif.
Je se me sers non seulement de mes cinq sens physiques mais aussi de mes sens émotionnels,
psychiques, et spirituels.
L’expérience m’a appris qu’il fallait laisser du temps au temps alors je m’en accorde, malgré
l’urgence de la situation !
Pour être efficace, je m’en remets à mon Intelligence supérieure. Je vais me servir de mes sens
spirituels, en plus de tous mes sens physiques. Je vais mettre à profit le pouvoir de
l’intuition, de l’imagination, de l’intention, de la conscience, de la passion voir de l’amour.
Je me sais reliée à plus grand que moi et je suis convaincue que la vie me soutient dans ma
démarche totalement juste. Autrement dit, j’ai confiance en la Vie et m’en remets à elle. Je
pourrais aussi aller prier ou méditer puis me laisser inspirer… Je ferais en sorte de m’abstenir de
toute confusion, qui n’est pas bonne conseillère. Je décide donc d’aller prendre l’air, m’aérer les
neurones, mes pensées, me connecter à plus grand que moi :
Pour aboutir à des solutions, j’ai dû faire preuve de calme, de confiance, sinon en moi du moins
en la Vie, qui me veut du bien (selon mes croyances). Je dois aussi éduquer tous mes sens, tant
physiques que spirituels, mais aussi émotionnels (rester calme, ne pas succomber à la peur, à la
colère ou à la tristesse) et psychiques (mettre le mental affolé de cô té…).
De ce fait par la force des choses, je deviens naturellement proactive ; où être proactive
tant dans mes attitudes que dans mon comportements se traduit par des attitudes et des
comportements évidents pour moi. Cela fait partie de moi.
La proactivité se réalise en mettant en oeuvre un choix conscient. Aussi le processus de la
proactivité peut se modéliser comme suit : stimulus création d’options choix action
résultat si en ligne avec l’attente/objectif FIN, si pas en ligne avec l’attente /objectif
itération du processus à partir de la création d’options… et ce jusqu’à atteinte de
l’objectif.
Vous avez beaucoup expliqué en quoi vous aviez été proactif mais pas mis en évidence le
processus de proactivité, c’est à dire les options élaborées et votre choix conscient.

EXERCICE N°3
3. Situer une problématique
Voir les 2 vidéos suivantes :
La vidéo précédente « voué au chaos » : le personnage à étudier est la femme
http://www.dailymotion.com/video/x7h3jm_extrait-du-film-cashback_shortfilms
Pour chacune d’elles, identifier la problématique et déterminer à quel niveau du modèle
Schiff et à quel niveau du modèle des niveaux logiques se présente chaque problématique,
justifier votre réponse. (application cours 2) noté sur 4 pts
Excellent 4/4
Voué au chaos

Problématique : Comment peut-elle s’en sortir vis à vis du comportement infernale de son
mari ? Ou de manière plus positive : comment établir une relation efficace avec son mari ou
ex-mari

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Niveau du modèle Schiff : 3ème niveau  méconnaissance des solutions
En effet, elle a conscience des conséquences puisqu’elles sont la raison qui va la mener à sa
décision de partir loin de lui avec ses enfants. Ok

Modèle des niveaux logiques : Le niveau logique de la problématique est comportemental avec
une relation agressive. De plus, quand elle dit « je ne peux vivre avec un irresponsable », on peut
en conclure que le point qui empêche d’être efficace et au niveau croyance. Ok

Lors de la recherche de solution, nous arrivons aux niveaux logiques impactés et ceux qui sont
au-dessus. L’origine ici est donc au niveau identité. La résolution se situera en réfléchissant
sur ses croyances et son identité (et son rôle comme épouse et mère) 2/2

Extrait Cashback

Problématique : Qu’est-ce qu’il l’empêche de trouver le sommeil ? ou plutôt ne pas dormir

Niveau du modèle Schiff : 2ème niveau  méconnaissance des conséquences

Il voit le problème (ne plus pouvoir dormir, toujours penser à elle) mais n’en mesure pas les
conséquences et ni l’importance du manque de sommeil sur son organisme et de l’omniprésence
de Suzy dans son esprit. Ok

Modèle des niveaux logiques : son problème est de ne plus trouver le sommeil, soit dormir
donc la problématique est au niveau comportement et l’origine de « qu’est-ce qui l’empêche de
dormir ? », il ne sait pas arrêter le flot de ses pensées, ni faire le deuil de la relation,…

L’origine est donc au niveau capacité.

Ok 2/2

EXERCICE N°4
4. Connectez-vous sur ce lien : http://www.dailymotion.com/video/x9ho4m_le-film-de-pep-
guardiola-avant-la-f_sport
Regardez la vidéo ; à la fin de la vidéo projetées aux joueurs il y avait écrit "Nous sommes le
centre du terrain, nous sommes notre précision, nous sommes notre effort, nous sommes
des attaquants qui défendons, nous sommes des défenseurs qui attaquons, nous sommes
notre vitesse, nous sommes la reconnaissance de nos adversaires, nous sommes chaque
but que nous marquons, nous sommes ceux qui cherchons toujours le but adverse. NOUS
SOMMES UN"
Répondez aux questions :
Quelles sont les clés du processus de motivation qui sont utilisés dans cette vidéo ? Justifiez
votre réponse

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L’entraineur Gardiola ne dit rien à ses joueurs après qu’ils aient vus cette vidéo juste avant
d’entrer sur le terrain pour jouer la finale. Selon vous, pourquoi? Justifier son choix de ne rien
dire. (application cours 5) Noté sur 4pts
Excellent 4/4
Clés du processus de motivation :

• Accepter l’autre, dissocier personne et comportement : La vidéo expose essentiellement les


joueurs du Barça sans jugement (ni texte ni paroles) les adversaires ne sont quasiment pas
montrés, et en aucun cas dans un contexte dégradant Respect de l’adversaire. De plus le texte
de fin pose clairement le respect de l’adversaire « nous sommes la reconnaissance de nos
adversaires… »

La seule référence à l’adversaire se fait de façon indirect à travers la métaphore avec le film
Gladiateur (scène du combat final) où l’adversaire est terrassé. Le contexte est singulièrement
différent il ne peut être interprété comme dévalorisant pour l’adversaire du soir.

De nombreuses images présentent des exploits techniques des joueurs qui valorisent chacun des
membres de l’équipe.

• Responsabiliser : Le résultat attendu est sans équivoque : La victoire, le thème de la victoire


est présent tout le long du film jusqu’à la dernière image, le but ultime = La coupe qui est la
conséquence de la victoire

La ligne n’est pas donnée de façon claire, mais toutes les images font l’apologie du fair-play et de
la joie collective.

Les ressources sont implicites : on voit quelques images du staff, les heures d’entrainement,
l’appui inconditionnel du publique, le recourt à la foi (images de prière des joueurs).

L’évaluation et les conséquences sont symbolisées dans la dernière image du film = la coupe,
avec un détail : les couleurs du Barça apparaissent en reflet sur le métal de la coupe.

• Stimuler positivement : Le plaisir est un point très fort du film où l’on voit beaucoup d’images
de très beau jeu, et beaucoup d’image de joies collectives (embrassades après le but, liesse du
publique) ou de rituel individuel (danse du joueur qui vient de marquer). Le film retrace tous les
instants positifs du collectif.

La notion d’apprentissage apparait aussi dans quelques séquences d’entrainement.

La stimulation positive est très présente dans ce film

• Centrer l’objectif sur un idéal : Le film fait l’apologie du dépassement de soi (effort
individuel, rappel des longues séances d’entrainement) y compris en faisant référence au film
Gladiateur.

L’objectif court terme est clairement défini : gagner le match et devenir champion d’Europe.

Cet objectif fait rêver, mais le film ne s’arrête pas à ces objectifs, il présente aussi de nombreuses
valeurs très fortes tel que les croyances religieuses (images de joueurs qui se signent…) et
l’amour du club avec les couleurs du club omniprésentes dans le film.

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• Etre exigeant : La vidéo présente des phases de jeu de très haut niveau, la demande est donc
de reproduire ce niveau de jeu pour atteindre la victoire.

La position de barrage aux attitudes d’échec n’est pas développée dans le film.

• Donner des challenges : Le challenge est de devenir l’équipe championne d’Europe en


développant un jeu collectif de très haut niveau.

L’ensemble de la vidéo est construite sur des images extrêmement positives en prenant soin
d’écarter toutes images négatives. Même les phases d’affrontement direct avec l’adversaire sont
écartées, les références à l’adversaire sont réalisées à travers la métaphore du film Gladiateur de
façon à ne pas projeter d’images crispantes, trop réalistes.

• Fixer des limites claires : Attente de la victoire : c’est la dernière image du film avec la coupe
aux couleurs du Barça.

Attente de très beau jeu : séquences de très beaux gestes techniques que chacun des joueurs on
put réaliser par le passé, et qu’ils sont donc à même de pouvoir réaliser de nouveau.

Attente d’attitude combative : le film utilise la métaphore avec le film Gladiateur ce qui permet
de projeter une image forte d’attitude combative sans faire référence à des attitudes combatives
sur le terrain de foot qui pourraient être négatives ou mal interprétées (mauvais gestes)

Comportement collectif : beaucoup d’image de joie collective mais surtout la phrase très forte de
la fin « Nous sommes le centre du terrain……le but adverse. NOUS SOMMES UN »

• Fournir du soutien tant technique qu’affectif : Les premières images montrent la foule de
supporteurs, c’est là aussi un point très fort : étymologiquement le mot « supporteurs » est une
personne (ou un groupe) qui offre un soutien sans limite. Il y a dans ces images de foule une
dimension affective très forte avec une bande son très marquante (bruit d’hélicoptère qui
ressemble à un battement de cœur très rapide, rumeur de la foule qui clame son équipe…)

Les images de l’entrainement rappellent que tout le staff est derrière l’équipe, qui les a préparé à
la victoire.

Enfin la phrase final rappel que toute l’équipe est unie « Nous sommes un » donc aucun joueur ne
peut se sentir seul.

• Favoriser un apprentissage constant : La dimension d’apprentissage constant, des réussites


ou des échecs, est peu présente dans le film.

On distingue quelques images de l’entrainement qui rappellent le processus d’apprentissage


mais qui n’insistent pas particulièrement sur l’apprentissage par l’échec. On peut imaginer que
les références aux échecs ont été écartées pour ne pas créer d’images négatives.

• Développer un environnement positif : Toutes les images utilisées sont positives, elles
montrent des joies collectives des attitudes de vainqueurs, des visages ouverts et positifs y
compris dans l’effort.

Ok 3/3

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La lutte contre les attitudes négatives et l’écartement de la dévalorisation n’est pas présente
dans la vidéo si ce n’est pas le fait que ces aspects (attitudes négatives et dévalorisation) sont
absents.

Absence d’intervention de l’entraineur :

Compte tenu du niveau de la compétition et de l’enjeu nous savons que toute l’équipe et le staff
ont été préparés à cet objectif depuis des mois (voire des années). Les joueurs ont subi des
heures et des heures d’entrainement physiques, technique, tactique ….

Ainsi, il parait dérisoire, juste avant le match, de demander à l’équipe « soyer présent
physiquement » cela ne changera rien à leur état de forme ponctuel. De même il est inutile de
répéter des schémas tactiques qui sont connus de tous…..

La seule valeur ajoutée de l’entraineur, à ce moment précis avant le match, est bien de placer
l’équipe dans le schéma mentale le plus approprié possible. L’objectif de l’entraineur Pep
Gardiola est donc de générer chez chacun de ses joueurs une attitude de vainqueur, combatif et
sû r de ses talents.

Pour atteindre cet état du « MOI » de chacun de ces joueurs, il doit utiliser, comme indique la
définition de l’attitude, les trois portes d’entrée que sont l’Etat Interne, le Comportement Externe
et le Processus Interne (cf. figure ci-dessus).

Pep Gardiola a choisi la vidéo car elle permet d’atteindre les trois niveaux :

 Comportement externe : la vidéo présente des gestes, des comportements d’exception que
les joueurs ont exécutés tout au long de leur saison sportive. Elle fait directement appel aux
comportements externes.
 Processus interne : la vidéo comporte de nombreuses références aux valeurs essentielles
qui sont exigées de la part des joueurs ou qui sont des ressources fortes pour eux (croyances
religieuses, amour du maillot, gout de l’effort, soutient collectif…). La phrase de la fin « Nous
somme … nous sommes un» vient également renforcer la valeur collective. Tous ces
éléments font appel à un processus interne particulier que l’entraineur souhaite établir chez
chaque joueur.
 Etat interne : Clairement il s’agit de mettre les joueurs « à fleur de peau » de faire monter
l’émotion…. Tous les moyens sont utilisés : référence au film Gladiateur (dimension
dramatique de la situation) images fortes accompagnées de musique elle aussi très forte
(musique du film Gladiateur, opéra, rumeur de la foule……) l’association image + son, est
particulièrement efficace elle agit directement sur l’émotionnel afin de provoquer un état
interne qui rendra chaque joueur réceptif au message de l’entraineur.

Ainsi l’analyse du contenu de la vidéo, selon les dix points de motivation et le schéma PI-EI-CE
montre que tout a été mis en œuvre, de façon extrêmement précise, par l’entraineur Pep
Gardiola, pour générer a coup sû r une attitude de vainqueur chez ses joueurs.

Après la projection de la vidéo, une intervention de l’entraineur risquerait de casser le


mouvement et de fermer une des trois portes PI, EI ou CE.

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La porte le plus « sensible » est l’état interne, cette dernière a été stimulée par l’association
image + son. S’il prenait la parole Pep Gardiola casserait cette association et prendrait le risque
de défaire tout le travail accompli par la vidéo. Ok 1/1

EXERCICE N°5
5. Reprendre le test sur les types de leadership et pour chaque question (de 1 à 4), analysez
chaque situation et mettez en évidence les raisons du choix du style de leadership approprié.
Puis, pour chaque réponse « a » à « d », de ces mêmes questions, mettez en évidence les
éléments qui en caractérisent le style de leadership. (application cours 6) Noté sur 4pts
Excellent 4/4
1- Les membres de la nouvelle équipe sont réceptifs, mais font preuve d’incompétence et leurs
lacunes sont nombreuses donc phase de conception d’où le style adapté est le style directif.
Ils doivent être sécurisés mais dirigés. Ok

A/ Dans cette approche les actions du manager sont centrées sur la tâ che. Il rappelle avec
précision les responsabilités, et les délais. Il est ferme et obtient l’accord de l’équipe sur
le respect des objectifs. Le manager utilise ici un style directif. Ok

B/ Le manager fait un centrage sur la relation et le soutien pour remotiver l’équipe. Il


souligne les capacités et les qualités de chaque membre de l’équipe puis fait appel à
l’esprit d’équipe. Ce comportement est la marque du style participatif. Ok

C/ Ici, le manager reste très orienté sur les tâ ches et les objectifs. Il échange lors
d’évaluation individuel et pour définir ensemble des objectifs SMART. Il est dans une
dynamique de gestion participative. Cette approche est un style informatif.
Actions centrées sur la tâche (résultat, objectif, délai) ET centrées sur le soutien, la
relation (faire avec chacun, renégociez)
D/ Dans ce cas, le manager ne se centre ni sur la tâ che, ni sur la relation. Il n’intervient
pas directement mais fait passer des messages informels pour que l’équipe s’organiser et
se responsabilise seule. Ces éléments caractérisent le style délégatif. Ok
1/1

2- L’équipe est efficace et productive, toutefois il faut maintenir la productivité tout en


développent un environnement positif donc phase de consolidation du cycle de projet d’où le
style Informatif à utiliser. Comme il n’y a pas d’urgence, style confirmé.

A/ Le manager échange, félicite sur les résultats puis informe des progrès, il est centré sur
la tâ che et la relation. Le style employé est de type informatif. Ok

B/ Le manager se centre sur des tâ ches long terme mais pas sur la relation. Il n’intervient
pas auprès de son équipe mais participe, propose et suscite des réactions d’où le style
délégatif. Ok

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C/ Le manager est dans une approche totalement focalisée sur la relation humaine et sur
la mise en valeur du groupe, il fait directement appel à l’affectif en livrant ses propres
sentiments. Le style employé est participatif. Ok

D/ Les actions du manager sont centrées sur la tâ che : souligne les progrès réalisés,
rappelle l’importance des délais et de la tâ che à accomplir Style directif Ok

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3- Les performances de l’équipe sont bonnes, mais certains collaborateurs ayant des difficultés
interpersonnelles, il est important d’être à leur écoute, et donc d’afficher notre disponibilité
pour répondre à leur besoin éventuel. On privilégie ainsi l’échange des idées et on facilite la
prise de décision donc phase de maturité du cycle de donc style participatif à utiliser.
Comme il n’y a pas d’urgence, style confirmé.

A/ Informatif car centré sur la tâ che (organiser, résoudre, s’assurer, objectifs) et le


soutien (proposer, veillez, participer) Ok

B/ Délégatif car le manager ne se centre ni sur la tâ che, ni sur la relation. Dans cette
approche le manager considère que l’équipe est mâ ture et autonome qu’elle sera mettre
en œuvre d’elle-même les actions nécessaires pour répondre au contexte, il intervient
qu’en cas de problème. Ok

C/ Le projet est sous le contrô le du manager, il prend seul les mesures correctives pour
assurer les résultats qui se concentre sur la tâ che. Le style employé ici est directif. Ok

D/ Participatif car centrage sur la relation et le soutien, le manager félicite l’esprit


équipe, encourager à l’entente et est disponible pour répondre au besoin de son équipe.
Ok
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4- Les résultats et le climat sont excellents du fait de la qualité et des compétences de l’équipe.
Elle est de plus, compréhensive et accepte la modification de procédure. En conséquence, on
peut déléguer certaines tâ ches et se concentrer sur d’autres objectifs complémentaires en
toute quiétude donc phase de distanciation d’où le style délégatif. Comme il n’y a pas
d’urgence et que le travail peut être délégué, style confirmé. (nota : si urgence, style
directif ; si le travail ne peut pas être délégué, style participatif)

A/ Participatif car centré sur la relation et le soutien. L’effort du manager est porté sur la
dimension humaine, il veut maintenir une ambiance de groupe positive et encourage son
équipe. Ok

B/ Le projet est sous le contrô le du manager qui contrô le personnellement la mise en


œuvre et le suivi donc centrage sur la tâ che, d’où le style directif. Ok

C/ Style délégatif : Les compétences sont acquis, le manager fait confiance à son équipe,
il compte sur leur autonomie. Il s’occupe de tâ ches stratégiques. Ok

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D/ Style informatif, double centrage : centré sut la tâ che (réfléchir aux impactes d’une
modification) ET centré sur la relation/soutien (il est à l’écoute et en demandant des
suggestions). Ok

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