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réfractaire : (Tungstène
Inerte Gaz, procédé T.I.G)
BEN HADJ SALAH ElMehdi
Enseignant technologue à ISET Sousse
e-mail : mehdi.bhs1@yahou.fr
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Définition :
T.I.G signifie Tungsten Inert Gas.
Ce procédé utilise un arc électrique jaillissant
entre une électrode réfractaire (tungstène) et les
pièces à souder dans une atmosphère inerte
(Argon).
Comme au soudage oxyacétylénique, l’usage
d’un métal d’apport sous forme de baguette est
possible.
Procédé utilisé de façon courante dans les
industries de chaudronnerie pour le soudage des
métaux et alliages.
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Principe :
4
Principe :
1 5
6
2
3
5
1 Electrode en tungstène (infusible)
2 Atmosphère inerte
3 Arc
4 Bain de soudage
5 Baguette de métal d’apport
6 Buse
6
Installation du procédé
T.I.G.
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Alimentation électrique
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Principe :
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Présentation du poste TIG :
Débitmètre
Bouteille de
gaz
Générateur de
courant Pupitre de
commande
Torche Pince de
masse
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Générateur de courant :
Fonction : Le générateur
de courant fournit le
courant de soudage
Le pupitre de commande
permet le réglage des
différents paramètres
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Affichage de l’intensité Affichage de la tension
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Torche :
Fonction :
La torche a pour
but de créer un arc
électrique et de
diffuser le gaz
protecteur.
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5 6 7
1 2 3 4
1 Electrode
2 Buse
3 Siège de pince
4 Bague d’étanchéité
6 Joint de bouchon
7 Bouchon
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La pince de masse
Fonction : La pince
de masse assure le
passage du courant
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La bouteille de gaz
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Débitmètre
Fonction : Le
débitmètre permet le
réglage du débit de gaz
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Détail du pupitre de commande :
Interrupteur
Réglage de l’intensité
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Détail de la torche T.I.G :
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Principe et mise en oeuvre du procédé :
À l’aide d’un courant électrique approprié dont
la nature varie avec celle du métal de base (par
exemple : courant continu pour les aciers
inoxydables), on fait jaillir dans une veine de gaz
inerte (argon ou mélange gazeux) un arc électrique
entre une électrode de tungstène (infusible) et la
pièce à souder. La chaleur dégagée par cet arc fait
fondre localement la pièce ainsi que le métal
d’apport (éventuel) formant ainsi le joint soudé
après refroidissement.
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Ce gaz inerte généralement à base d’argon
ou d’hélium isole de l’air le métal en fusion,
les zones chaudes environnantes et évite
toute oxydation de l’électrode au tungstène.
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L’électrode :
L’électrode est réalisée en Tungstène à laquelle
est parfois ajoutée des éléments d’addition. Elle est
choisie en fonction de la nature du courant de
soudage
Les électrodes sont repérées à leurs extrémités
par une couleur. Les plus courantes sont :
• Vert (Tungstène pur) : Conçues pour le soudage
des alliages légers (Alu)
• Rouge (Tungstène thorié) : Conçues pour le
soudage des aciers et des métaux cuivreux
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Aciers ordinaires
Type ∅ ∅ du fil Type de Débit Vitesse en
Ep Intensité argon en
électrode électrode d’apport courant l/mn cm/mn
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Aciers inoxydables
Type ∅ ∅ du fil Type de Débit Vitesse en
Ep Intensité argon en
électrode électrode d’apport courant l/mn cm/mn
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0.8 1 15-30 30-40
Tungstène
1 1 1 25-60 25-30
Thorié
Continu
Ext. rouge
1.5 1.5 1.6 50-80 4 25-30
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Le soudage TIG avec déviation d’arc en automatique :
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Le soudage TIG double flux :
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• Plus d’économie :
La suppression des préparations de joints
jusqu’à 6 mm (0.24”); au – de là les préparations
sont moindres par rapport au TIG.
La diminution de la consommation de métal
d’apport.
Le travail en une seule passe jusqu’à 6 mm
(0.24”) pour les alliages légers.
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• Une mise en œuvre et une utilisation qui restent
simples grâce à :
L’utilisation d’un seul gaz axial et annulaire.
L’emploi d’un seul type d’électrode de
tungstène thorié (Ø 1.6 mm (1/16”) pour les aciers
au carbone et les aciers inoxydables, Ø 3.2 mm
(1/8”) pour les alliages légers).
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Amélioration de la productivité par la qualité du joint :
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Applications :
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Les avantages et les inconvénients :
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