J’ai refusé le colis « stress et souffrance »

MA CARTE DOMINANTE EST LE CONFORT

Quand j’étais enfant, j’ai dû me dire : « Je suis petit, les autres sont grands, par conséquent, je dois faire en
sorte que les autres s’occupent de moi. »

L’envie de se sentir bien est unanime : personne ne souhaite être exposé à la souffrance, qu’elle soit
physique ou morale, ni au stress. Mais ceux qui fonctionnent avec la carte « confort » peuvent parfois aller
jusqu’à organiser leur quotidien de telle façon qu’ils éliminent toute source de stress et de conflit. Cette priorité
peut amener l’entourage à se montrer très exigeant. Cette valorisation excessive du confort conduit à laisser une
telle liberté d’action aux autres qu’ils croient qu’ils peuvent agir sans limite ni prise en compte des règles
sociales.

Aujourd’hui, quand je suis stressé, je pourrais dire : « Je me sens au mieux lorsque mon entourage et moi-
même sommes bien, heureux et à l’aise. Je me sens mal lorsqu’il y a des tensions, du mal-être et que je suis en
situation de stress.»

Malheureusement, ce que l’on redoute pour soi est parfois ce que l’on invite chez l’autre et celui qui évite
certaines étapes désagréables pour préserver le confort du moment peut finir par générer du stress
supplémentaire en invitant le manque de coopération chez l’autre.

La carte dominante confort s’accompagne de ressources qui font du bien et permettent d’apprécier les bons
côtés de la vie. Prendre le temps d’une respiration, rendre le quotidien confortable et prévisible, se faire plaisir
sont des traits que l’on peut trouver chez les personnes dont la priorité est le « confort ».

Les personnes qui agissent ainsi en « laissant faire » ont pour but d’éviter de se trouver dans une situation
stressante mais cela comporte le risque que les interlocuteurs ne respectent pas de limites… puisque celles-ci ne
sont pas établies. Ainsi en cédant parce que cela paraît plus simple ou moins conflictuel dans un premier temps,
on peut se retrouver face à une tyrannie émotionnelle qui génère une ambiance tendue alors que le climat
recherché était au contraire le confort et l’harmonie.

En identifiant ses priorités, on peut en développer les avantages et en diminuer les impacts négatifs en
prenant le temps de faire les choix nécessaires ou désirés, de manière à prendre ses responsabilités, car laisser les
autres décider finit par les mettre dans un sentiment d’insécurité qui est à l’opposé de ce que recherche justement
le porteur d’une carte dominante « confort ».

Si ce que vous évitez en priorité est : Le stress et la souffrance

Alors votre carte dominante (priorité) s’appelle :

LE CONFORT
Et lorsque vous êtes stressé, vous avez peut-être Faire des blagues, intellectualiser. Ne faire que les choses que l’on maîtrise déjà. Éviter
tendance à : les nouvelles expériences ou les prises de risque. Choisir l’option la plus facile. Ne pas finir ses
phrases. Cacher son imperfection. Surréagir. Se plaindre. Pleurer. Crier. Gérer à petite échelle,

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Lorsque vous n’êtes pas stressé, vous pouvez
avoir comme atouts et qualités :
Voici certains problèmes que vous pouvez créer
ou rencontrer :
Ce dont vous avez besoin de la part des autres
lorsque vous êtes stressé :
Ce sur quoi vous pouvez travailler :
Ce dont vous rêvez peut-être :
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infantiliser et gâter les autres. Ne pas demander d’aide. Se rétracter dans sa coquille. Attaquer
le premier et e façon inattendue. Verrouiller son cœur.
Être de bonne compagnie. Être souple. Mener à bien ce que vous entreprenez. Facile à
vivre. Prendre en charge vos propres besoins. Savoir s’appuyer sur les autres pour recevoir de
l’aide. Permettre aux autres de se sentir à l’aise. Être une personne courageuse et agréable
quand vous ne recherchez pas le confort.
Accepter de vous ennuyer. Être fainéant, manquer de productivité. Être difficile à
motiver. Ne pas faire ce qui vous revient de faire. Réclamer de l’attention en plus et des
traitements particuliers. Vous vous inquiétez beaucoup sans que les autres le sachent. Perdre la
capacité de partager. Éviter les situations inconfortables plutôt que de les affronter. Attendre
d’être pris en charge plutôt que d’être indépendant. Générer du stress chez les autres.
Qu’on ne vous interrompe pas. Qu’on vous demande de faire des commentaires. Qu’on
vous écoute calmement. Qu’on vous laisse de la place. Qu’on vous témoigne de la confiance.
Qu’on encourage vos progrès un à un.
Créer des routines. Être présent et rester même si ce n’est qu’un mode observatoire pour
commencer. Parler, poser des questions et exprimer clairement votre volonté plutôt que de juste
émettre des suppositions. Dire aux autres ce que vous ressentez. Demander à quelqu’un de faire
quelque chose avec vous jusqu’à ce que vous soyez à l’aise. Partager ce que vous savez faire.
Que les choses soient aussi faciles qu’elles en ont l’air. Être tranquille dans votre élément
et à votre rythme. Ne pas avoir besoin d’argumenter, d’expliquer.
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