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LES EXPOSANTS
● JUKA PREIRA
● SAFIETOU SARR
● ADAMA SEYDI
● AWA BEYE NIANG
● ALHADJI ISSAKHA THIOR
● AMINATA LY
● AIDA SARR
PLAN
I – Les fondements du contrat
A- La liberté contractuelle
B- Le consensualisme
II – Le déclin des fondements du
contrat à l’époque contemporaine
A- L’affaiblissement de la liberté
contractuelle
B- L’affaiblissement du
consensualisme ou le formalisme
INTRODUCTION
A- La liberté contractuelle
Ce principe repose sur la libre volonté des individus mais le législateur ne doit
pas intervenir. Ainsi cette liberté comporte trois éléments :
D’abord, la liberté de contracter ou de ne pas contracter, ensuite, celle de
choisir son contractant et enfin la liberté de déterminer le contenu du contrat.
En effet, la liberté de contracter ou non un contrat permet également, si une
volonté est émise, d'entrer dans des phases de négociations. Cette phase permet
en effet de discuter les termes du contrat pour le futur, ou non, employé. Il est
important de mettre en avant que le fait d'entamer des négociations n'oblige
pas le potentiel employé à accepter le contrat en fin de compte.
Ensuite, la liberté de choisir son contractant fait également partie du principe
de la liberté contractuelle. En effet, un individu est dans le droit de choisir la
personne avec laquelle il souhaite contracter le contrat dont il est question. La
liberté de choisir son contractant implique une motivation concernant le choix
de la personne avec laquelle le contrat sera signé. Ainsi, un contractant est libre
de refuser ou d'accepter de contracter avec quelque personne que ce soit. La
liberté du choix du contractant peut également permettre de ne pas motiver le
choix du contractant. Cela signifie en d'autres termes que le choix peut être
porté sur un individu plutôt qu'un autre, sans avoir besoin de fournir quelque
explication que ce soit.
Enfin, le principe de liberté contractuelle permet de déterminer ce qui est
contenu dans le contrat. Ainsi, des réglementations peuvent être ajoutées au
cadre légal déjà présent dans le contrat. Les règles générales ne s'appliquent
qu'en l'absence de règles dites particulières.
B- Le consensualisme
Le terme de consensualisme désigne le fait que, pour qu'un contrat soit
valablement formé, en principe, aucune formalité autre que l'échange des
volontés n’est nécessaire. En effet, dès l'instant où chaque partie consent au
contrat, c'est là que l'échange des consentements a été effectué, le contrat est
formé. En d'autres termes, cela signifie que pour la formation d'un contrat,
aucune condition de forme n'est requise. Cependant, comme tout principe, des
exceptions demeurent (mal dit). C'est pourquoi, désormais, l'échange des
volontés ne suffit plus toujours et que dans certains cas, la loi prévoit des
formalités nécessaires à la validité du contrat qui, si elles ne sont pas observées,
peuvent causer la nullité de celui-ci. Bien que le consensualisme s'applique à
tous les contrats, l'exécution de ces formalités n'est exigible que pour la validité
d'entre eux dont l'engagement et I ’importance sont parfois capitaux. La
volonté d'une personne suffit à l'engager. Le contrat est valable du seul échange
des consentements, sans qu'aucune condition de forme ne soit exigée.
II – Le déclin des fondements du contrat à l’époque
contemporaine
Ce déclin a conduit à un affaiblissement de la liberté contractuelle (A) et celui
du consensualisme ou le formalisme (B)