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THEME : LA THEORIE GENERALE DU CONTRAT

SOUS THEME : LES FONDEMENTS DU


CONTRAT

LES EXPOSANTS
● JUKA PREIRA
● SAFIETOU SARR
● ADAMA SEYDI
● AWA BEYE NIANG
● ALHADJI ISSAKHA THIOR
● AMINATA LY
● AIDA SARR

Sous la Direction De Madame Thiam


SUJET : L’évolution des fondements du contrat

PLAN
I – Les fondements du contrat
A- La liberté contractuelle
B- Le consensualisme
II – Le déclin des fondements du
contrat à l’époque contemporaine
A- L’affaiblissement de la liberté
contractuelle
B- L’affaiblissement du
consensualisme ou le formalisme
INTRODUCTION

Dans la théorie classique, l’accord de la volonté suffisait pour former un contrat


vu que la responsabilité et le moral liaient les contractants. Comme chacun est
libre de s’engager ou non envers quelqu’un, le fait de prendre cette décision
représente nécessairement un intérêt et le libre jeu des volontés exprimées qui
reste toujours le fondement d’un contrat a besoin de renfort. C’est dans ce sens
que le sujet nous interpelle :‟ L’évolution des fondements du contrat ”.
Par définition, on entend par évolution, un passage progressif d’un état à un
autre, en revanche le fondement du contrat est la base sur lequel s’appuie le
contrat pour cerner les contractants.
Dès lors le problème qui se pose est de savoir : quel est le régime juridique de
l’évolution des fondements du contrat ?
Ce sujet revêt un double intérêt. Du point de vue théorique, JEAN.J.
ROUSSEAU dans son ouvrage intitulé Du Contrat social affirme que :‟
l’interaction entre les hommes reposent sur leur volonté foncièrement bonne.
C’est en acceptant volontairement de se soumettre au contrat social que les
hommes peuvent etre effectivement libres”. Cette conception va etre remise en
cause par les auteurs contemporains juristes qui pensent que le formalisme
juridique est nécessaire. Du point de vue de la pratique, le contrat évolue de
sorte que l’autonomie de la volonté ne se manifeste plus.
A la lumière de toutes ces considérations, nous allons d’abord étudier les
fondements du contrat(I), ensuite, le déclin des fondements du contrat à
l’époque contemporaine(II).

I – Les fondements du contrat


Ces fondements s’appuient sur des principes à savoir la liberté contractuelle
(A) et le consensualisme (B).

A- La liberté contractuelle
Ce principe repose sur la libre volonté des individus mais le législateur ne doit
pas intervenir. Ainsi cette liberté comporte trois éléments :
D’abord, la liberté de contracter ou de ne pas contracter, ensuite, celle de
choisir son contractant et enfin la liberté de déterminer le contenu du contrat.
En effet, la liberté de contracter ou non un contrat permet également, si une
volonté est émise, d'entrer dans des phases de négociations. Cette phase permet
en effet de discuter les termes du contrat pour le futur, ou non, employé. Il est
important de mettre en avant que le fait d'entamer des négociations n'oblige
pas le potentiel employé à accepter le contrat en fin de compte.
Ensuite, la liberté de choisir son contractant fait également partie du principe
de la liberté contractuelle. En effet, un individu est dans le droit de choisir la
personne avec laquelle il souhaite contracter le contrat dont il est question. La
liberté de choisir son contractant implique une motivation concernant le choix
de la personne avec laquelle le contrat sera signé. Ainsi, un contractant est libre
de refuser ou d'accepter de contracter avec quelque personne que ce soit. La
liberté du choix du contractant peut également permettre de ne pas motiver le
choix du contractant. Cela signifie en d'autres termes que le choix peut être
porté sur un individu plutôt qu'un autre, sans avoir besoin de fournir quelque
explication que ce soit.
Enfin, le principe de liberté contractuelle permet de déterminer ce qui est
contenu dans le contrat. Ainsi, des réglementations peuvent être ajoutées au
cadre légal déjà présent dans le contrat. Les règles générales ne s'appliquent
qu'en l'absence de règles dites particulières.

B- Le consensualisme
Le terme de consensualisme désigne le fait que, pour qu'un contrat soit
valablement formé, en principe, aucune formalité autre que l'échange des
volontés n’est nécessaire. En effet, dès l'instant où chaque partie consent au
contrat, c'est là que l'échange des consentements a été effectué, le contrat est
formé. En d'autres termes, cela signifie que pour la formation d'un contrat,
aucune condition de forme n'est requise. Cependant, comme tout principe, des
exceptions demeurent (mal dit). C'est pourquoi, désormais, l'échange des
volontés ne suffit plus toujours et que dans certains cas, la loi prévoit des
formalités nécessaires à la validité du contrat qui, si elles ne sont pas observées,
peuvent causer la nullité de celui-ci. Bien que le consensualisme s'applique à
tous les contrats, l'exécution de ces formalités n'est exigible que pour la validité
d'entre eux dont l'engagement et I ’importance sont parfois capitaux. La
volonté d'une personne suffit à l'engager. Le contrat est valable du seul échange
des consentements, sans qu'aucune condition de forme ne soit exigée.
II – Le déclin des fondements du contrat à l’époque
contemporaine
Ce déclin a conduit à un affaiblissement de la liberté contractuelle (A) et celui
du consensualisme ou le formalisme (B)

A- L’affaiblissement de la liberté contractuelle


Des limites au principe de la liberté contractuelle sont positionnées de manière
à protéger l’intérêt General. Les parties sont également libres de convenir à des
contraintes qu’ils imposeront à leur contrat. A ce titre, peuvent etre cité la
promesse unilatérale de vente ou bien encore le pacte de préférence. De manière
générale et formelle, les affaiblissements de la liberté contractuelle sont placés
lorsqu’un trouble à l’ordre public est avancé. Cette dernière ne peut s’exercer
que dans les limites fixées par la loi. Cette limite semble assez évidente si
chacun est libre de choisir son contractant, encore faut-il par exemple que ce
dernier ait la capacité de contracter car c’est l’une des conditions que la loi
prévoit t. Ainsi, l’on ne peut valablement conclure un contrat avec un mineur
malgré qu’on le veille. Donc force est de constater que la liberté contractuelle
repose sur de multiples législations ainsi cités. Ces principes sont donc affaiblis,
surtout celui de l'autonomie de la volonté et par extension celui de la liberté
contractuelle.
B- Le formalisme
Le consensualisme dans le contrat s'entend comme un principe selon lequel le
seul consentement des parties contractantes suffit à la formation du contrat
sans aucune forme ne soit exigée pour l'extériorisation de ce consentement
Toutefois le consensualisme est menacé par la renaissance du formalisme qui
contrairement au consensualisme implique des exigences particulières de forme
de validité du contrat. Tout consentement nécessite l’emprunt d’une forme
dans laquelle le contrat existe. Ainsi le formalisme est un terme utilisé pour
désigner une forme particulière imposée pour la validité du contrat. Alors si le
consensualisme considére la forme comme une question ne touchant pas le
destin du contrat le formalisme voit dans la forme une condition de fond
affectant la validité du contrat. Aprés la liberté contractuelle, depuis longtemps
considéré comme un principe fondamental du droit de la formation du contrat.
Le consensualisme est cité en second lieu. Il joue un rôle important dans la
mesure où il assure la pleine efficacité du contrat en dehors des exigences de
formes susceptibles d’intervenir dans la formation du contrat. Les systèmes
nationaux retiennent des différentes solutions à ce sujet, ce qui fait que le
contrat valablement formé dans un système retenant que le formalisme est une
régle.

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