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Code : …………..……
Promotion 2010
Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics. Garidi. Kouba.
I-1-INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………..…….1
II-1-Bathymétrie ………………………………………………………………………………………..………..5
II-2-1-Généralités..…………………………………………………………………………………..……..6
II-2-2-Niveau de référence des cartes marines ....……………………………………..…...…6
II-3-Houles …………………………….………………………………………………………………….…………7
II-4-Vents ………………………………………………………………………………….…………….…………9
II-4-1-Généralités …………………………………………………………...…………….……………....9
II-5-Courants ……………………………………………………………………………………………………10
VI-5-HOULE DE PROJET…………………………………………………………………...……….…….……18
V-4-Mode de réalisation……………………………………………………………………………….....……….41
V-8-Etude du quai……………………….………………………………………………………….....……..54
V-9-1-stabilité au glissement………………………………………………………………………...68
V-9-2-Stabilité au renversement…………………………………………………………………...68
V-10-Stabilité partielle…………………….………………………………………………………….……71
V-12-1-INTRODUCTION……………………………………………………………………...……….92
V-13-1-INTRODUCTION ………………………………………………………………………………...105
V-13-3-3-Chevêtre…………………………………………………………………………………………….123
V-13-3-5-Etude de pile……………………………………………………………………………………….132
V-13-3-6-Etude de la semelle............................................................................................................134
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………………………………………149
ANNEXES
BBLIOGRAPHIE
M.TOUDJI
Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on dédie du fond du cœur à
ceux qu’on aime et qu’on remercie en exprimant la gratitude et la reconnaissance durant toute notre existence.
Je dédie ce mémoire :
A ma mère, mon père, que Dieu puisse m’aider à les honorer, les servir et les combler
Khaled,hamza,Yacine Khoudja)
A tous mes amis : Ramzy, Mahmoud ,El Hadj , Khalil , Khalil Chawi , Zoheir , Abachi , Tchoulou Salafi ,
Zingo , Samir Sérieux , Mounir Bougtab , Dr Attya ,Tarek Chouwawa , Sid Ali EL Aid , Aziz Messi, Pitch ,
Hachani , Sofiane douche , Adnane , Abdelka bousaadi , Toumi , Krimou Boukarou , Yahia , Waheb ,
Lahcene , Yaakoub Hard , Tammal l’ancien , Badi , Ami Moh Dellys (Boukmache) , Mustapha , Abbas ,laarbi,
Moussa , Zennani Abdourahmane , Ali Tazerouti, Hichem Haya , Said Aoudjit , Adel Belhlima , Jvate le Coréen,
Kbayéli alimentation , Walid bureau tabac , Taha Chawi , Omar Metmoura , Amine Chouhada , Omar
Barigou,Sabri.
Sans oublier Ahmed , Farid , Abdelkader , Ali , Mourad , Mustapha Kahlouche , Mohamed Ghanes , Djilali ,
Arbi , Abdelka Tekal , Habrireche , Djamel , Goufrita , Belouta , Bensaoula , Méztoul , Kadour , Tribes ,
On oublira jamais les bons moments passés aux chambres B31, B32, chez Bouiche , Chninah 3 heures du mat .
L’Homme a, de tout temps, été subjugué par les éléments de la nature et s’est efforcé
à comprendre et à vaincre les nombreux phénomènes qui s’y rattachent,
particulièrement ceux qui lui semble les plus inexpliqués.
La mer, par son étendue et sa puissance apparente n’a pas manqué d’exercer un
attrait particulier sur l’homme qui, par sa nature, a toujours été fasciné par les horizons
nouveaux.
Pour cela nous pouvons dire que le port est d’une importance capitale à la réalisation
de diverses activités, pêche, commerce etc, néanmoins, l’handicap qui peut entraver
dans le cas extrême la survie de l’homme, il existe un risque très important vis-à-vis de
la sécurité de cet ouvrage qui est le port.
Donc le souci de l’Ingénieur est de construire des ouvrages qui assurent le service
auquel ils sont destinés, mais dans le coût soit le plus faible possible. Cet objectif ne doit
pas être confondu avec le principe de l’utilisation optimale de la matière qui a
essentiellement un caractère éthique mais pas nécessairement économique.
Et la sécurité d’un ouvrage doit être suffisante mais il est inutile qu’elle soit
surabondante.
INTRODUCTION :
Bejaïa, ville de lumière aux mille trésors est appelé à devenir un pôle
économique et touristique dans les années à venir. Pour autant, elle est aussi tributaire
de ses infrastructures notamment en ce qui concerne le transport qui est un paramètre
très important à développer.
Implantation du site
Sur le plan physique, le port doit d’abord permettre aux navires d’accoster à
l’abri de la houle et du vent pour :
À l'opposé d'un mouillage consistant généralement d'une rade protégée des vents
dominants et des vagues par la terre, un port sera protégé par une ou plusieurs digues
ou môles. Il pourra être composé de plusieurs darses, de parties isolées par des écluses,
de cales sèches ou flottantes. Il peut nécessiter des dragages afin d'entretenir une
profondeur suffisante. Le port lui-même est aménagé avec des jetées, des quais, des
pontons et doit être relié à d'autres moyens de transport (routier, ferroviaire…).
Des ports de toutes tailles existent, abritant de quelques barques, à des milliers de
bateaux et installations utilitaires ou industrielles de production.
En quelques mots , un port est par définition un abri artificiel ou naturel aménagé
pour recevoir les bateaux , en d’autres termes c’est l’ensemble des équipements
nécessaires a faire l’ensemble des manœuvres concernant l’interface terre-mer , et cela a
fin de garantir le bon cheminement des marchandises pour ce qui concerne les ports de
commerce , la mise sur le marché dès l’arrivée au port des poissons et les produits de la
mer pour les ports de pèche , et l’accostage et l’amarrage de tout les types de bateaux .
Selon leurs activités et les types de bateaux accueillis, on distingue les ports de
commerce, de pêche, de plaisance, et les ports militaires. Il est fréquent qu'un même
port combine plusieurs activités, mais elles sont souvent séparées géographiquement,
par exemple avec différents bassins.
• Les ports de commerce servent à accueillir les navires de commerce : ceci inclut
le trafic de passagers sur les ferries et les paquebots et le transport de
marchandises pour les navires cargo. Les marchandises peuvent être liquides
(pétroliers, chimiquiers) et nécessiter des réservoirs et tuyauteries dédiées ; ou
solides, en vrac (vraquiers, nécessitant des silos ou des espaces de stockage) ou
emballées : cargos mixtes ayant besoin d'entrepôts et de grues, ou les porte-
conteneurs avec les grands espaces de stockage associés. Les cargaisons
roulantes (pour les rouliers) ont besoin de zones d'attente, éventuellement de
parkings. Outre les espaces de stockage et les moyens de manutention
nécessaires, un port de commerce inclut aussi des liaisons routières et
ferroviaires, voire fluviales, avec la terre ; différentes darses et terminaux
spécialisés ; des bassins pour les navires de services associés ; selon les cas, des
bassins dédiés à la réparation, un dispositif de séparation du trafic...
• Les ports de pêche sont les plus nombreux dans le monde, et sont souvent ceux
dont les dimensions sont les plus réduites. Leurs dimensions varient selon les
bateaux accueillis : les chalutiers de haute mer partant pour plusieurs semaines
auront besoin de plus d'espace de quai en revenant décharger leur cargaison,
tandis que les petits bateaux de pêche partant à la journée auront besoin de
pouvoir décharger rapidement pour la criée. L'infrastructure est plus simple que
pour un port de commerce : quelques quais ou pontons, une station de
ravitaillement, et un moyen de vendre le produit de la pêche (marché à
proximité), et éventuellement de le traiter avant la vente si cela n'a pas été fait
sur le bateau.
• Les ports militaires (ou ports de guerre, bases navales) accueillent les navires
de guerre. Certains ports sont ouverts (comme celui de Portsmouth), mais
d'autres, notamment les bases de sous-marins, sont fermés et interdits au public
(comme l'île Longue) pour des raisons de sécurité. Un port militaire peut inclure
un arsenal, une école navale, un chantier de réparations, des moyens de
ravitaillement, de logement et d'entraînement pour les équipages. Certains
navires militaires, notamment les patrouilleurs, peuvent être basés dans d'autres
types de ports.
Pour entrer dans le port, ou en sortir, le navire emprunte un chenal balisé (A), aidé
dans sa circulation par le radar du VTS (Visual Trafic System) et par les feux
d'alignement.
L'avant-port (D) est protégé de la houle par des digues (C). Le navire peut y effectuer des
manœuvres "d'évitage" (c'est à-dire tourner sur lui-même de 180°), de façon à pouvoir
être amarré à son poste d'opérations cap vers la sortie (ce qui facilite grandement
l'abandon du poste en cas de nécessité).
Les postes d'accostage (conçus sous forme de quais, d'appontements ou de ducs d'Albe)
sont établis en bordure : de bassins de marée (E) en liaison directe avec l'avant-port , ou
de bassins à flot (F) reliés à l'avant-port par une écluse maritime, les postes sont
desservis par des voies de transport intérieures : routes, rails, voies navigables (G, H, I)
et équipés de terre-pleins permettant le stockage des cargaisons.
Lorsque l'agitation due à la houle n'est pas trop forte, les navires transportant des
cargaisons liquides ou en vrac peuvent être reçus à des postes non protégés (B). Ils
chargent ou déchargent leur cargaison par des tuyaux flexibles reliés à un point
d'ancrage (B) constitué d'une bouée ancrée sur le fond par des chaînes.
La liaison entre ce point et les installations de stockage établis à terre s'effectue par des
canalisations fixes posées sur le fond marin.
II-1-Bathymétrie
La seconde, qui a pour but de pouvoir estimer les caractéristiques de la houle qui
viendra frapper l’ouvrage à partir de celles de la houle au large.
période T Temps
Basse mer
II-2-1-Généralités :
La marée est une oscillation des océans due à l’attraction des astres sur les
molécules liquides , elle se traduit par une oscillation périodique du niveau de la mer, de
période et d’amplitude variable dans le temps d’un lieu à l’autre, suivant les positions
relatives de la terre et des astres perturbateurs. la sollicitation d’un astre de masse M à
la distance r de la terre, étant proportionnelle à M/r3 seules les actions de la lune et du
soleil sont sensibles ; celle de la lune est prépondérante (2,17 fois celle du soleil) en
raison de sa proximité de la terre, malgré sa masse plus faible que celle du soleil.
L’oscillation du plan d’eau est accompagnée de courants intéressant toute la masse
liquide ; leur cap et intensité varient également dans le temps, suivant le lieu considéré.
0,00
d’eau
Tirant
Les cotes indiquées sur les cartes marines sont repérées par rapport au zéro
hydrographique local qui est pour chaque point la cote de la plus basse mer observée.
Les cotes sont comptées positives au-dessus du 0, négatives au-dessous du 0.
La cote 1 m au dessus du 0 est notée 1m ; la cote portée sur une carte marine
indique donc, pour chaque point, la profondeur d’eau minima que la navigation est
susceptible d’y trouver à la BM de la plus forte vive-eau connue.
Le niveau moyen de la marée sur les cotes peut être rattaché au 0 NGA dont il
diffère assez peu ; ce niveau moyen subit de faible variation dans le temps, accidentelle,
saisonnières, ou à caractère permanant ; en particulier son relèvement dans
l’hémisphère Nord serait du à la fonte de la calotte glaciaire.
Niveau
Niveau maximum +50 cm NGA
Moyenne haute mer de vives-eaux +10 cm NGA
Moyenne basse mer -10 cm NGA
Niveau minimum -34 cm NGA
Pour cette étude de réfraction, on utilise le niveau de mer +0.0 des cartes marines,
l’amplitude des marées étant faible et les surcôtes négligeables.
II-3-Houles :
La houle est produite par l’action du vent à la surface de l’eau : lors d’un coup de
vent , la surface de la mer se couvre de rides , puis l’intensité du vent augmentant , la
déformation de la surface s’accentue , en formant des ondulations d’aspect désordonné ,
sans qu’il soit possible de distinguer une propagation dans une direction
déterminée(agitation à 3 dimensions) ; si le vent persiste , les vagues se forment et
progressent dans la direction ou en donnant une houle cylindrique . Le profil des lames
est fortement dissymétrique, les crêtes étant couchées sous le vent et les creux allongés
avec de faibles pentes. a partir d’une certaine cambrure, la crête des vagues se brise avec
formation de rouleaux d’écume donnant à la mer un aspect moutonné.
Une fois connues les houles au large, il s’agit de les « ramener à la côte », il est
possible d’estimer avec une bonne approximation la houle à prendre en compte pour le
calcul de l’ouvrage.
Ainsi, on déterminera pour les conditions normales (CN) et pour les conditions
exceptionnelles (CE), par analogie aux règlements aux états limites de service (ELS) et
aux états limites ultimes (ELU), les caractéristiques des houles à prendre en compte
(Tpic , Hs ) ainsi que l’histogramme des tempêtes correspondantes. Bien entendu, on
tiendra compte de l’effet des autres ouvrages du port.
On constate que les houles dans la baie de Bejaia se caractérisent par deux directions
privilégiées :
En hiver les houles prédominantes sont de secteur Ouest ;Nord-Ouest (pour plus de
80%) avec une période moyenne de 8à9 secondes, des périodes supérieurs à 10 sec,
pouvant atteindre 13 sec, sont relevées lors des grandes tempêtes.
Les houles d’été, de direction Nord ;Nord-Est se caractérisent par une amplitude de
0,5m à 1,50m ; 50% de ces houles ont une période de 6 à 9 s et n’atteignent que très
rarement 3 m d’amplitude. L’amplitude moyenne est de2 à 3 m et les amplitudes
maximales peuvent atteindre 4 à 6 m.
II-4-Vents :
II-4-1-Généralités :
Le jour, la terre se réchauffe plus vite que la mer. L'air chaud s'élève donc de la
terre et de l'air froid, situé au-dessus de l'eau, se déplace vers la terre pour le remplacer.
C'est la brise de mer. Inversement, la nuit, la terre perdant sa chaleur plus rapidement
que l'eau, le vent se déplace donc de la terre vers la mer: c'est alors la brise de terre.
L’étude des vents locaux n’est à entreprendre que s’ils sont susceptibles de
modifier notablement les caractéristiques de la houle au large ou s’ils peuvent avoir un
impact important sur le franchissement par la houle des ouvrages de protection.
Dans la région de Bejaia, les régimes de vents sont influencés par le relief de
Djebel Gouraya et la vallée de la Soummam.
II-5-Courants
A ces forces s’ajoutent les effets des forces induites (frottement interne du fluide et
force de Coriolis due à la rotation de la terre).
Les courants marins sont repérés par leur CAP (direction et sens vers lequel ils
portent) au contraire des vents qui sont repérés par leur provenance.
Leur action dépend non seulement de leur intensité, mais aussi de leur gradient
(dV /dz) au voisinage du fond ; les lois du débit solide en fonction d’un courant variable
dans le temps sont encore imparfaitement connues et les problèmes correspondant
doivent être étudiés sur des modèles réduits à fond mobile, avec de soigneux réglages.
Les courants généraux sont connus comme étant des courants qui viennent par le
Detroit de Gibraltar et se dirigent vers l’Est (0,5 à 1 m/s), ces courants forment dans la
baie, des contre courants littoraux vers l’Ouest.
INTRODUCTION :
Pour l’étude de la réfraction de la houle, le domaine de calcul peut être discrétisé par
une seule ou plusieurs grilles, dans ce cas précis on parle de modèles de calcul emboités.
Les calculs de la réfraction de la houle entre le large et la côte sont effectués par le
modèle numérique SWAN pour différentes conditions de houle au large (hauteur,
période et direction). Le logiciel modélise la propagation de la houle en prenant
notamment en compte les phénomènes de :
Réfraction, sur les fonds et autour des ouvrages, Frottement sur le fond,
déferlement, Il est donc parfaitement adapté à la problématique du littoral. Le coefficient
de réfraction est calculé par SWAN.
Afin d'optimiser les calculs sur le modèle SWAN, nous avons procédé au calcul
d'une houle équivalente par période et par direction. Celle ci correspond à la moyenne
des amplitudes significatives pour une période donnée.
Ci après est présenté le tableau portant sur les conditions de houles retenues dans le
cadre de cette étude.
• Les houles locales les plus sévères proviennent du secteur Nord-Est pour le site
de Tala Guilef.
• Ce site est soumis aux conditions les moins sévères, et qui jouit d’une
concentration directionnelle très importante, favorable pour la future conception
de la passe d’entrée.
VI-1-Etude au déferlement :
On s’intéresse surtout au déferlement plongeant qui est le plus étudié et surtout le plus
dangereux pour les ouvrages.
L Crête
η (x,t) a H
fond marin
a : l’amplitude a = H/2
γ : courbure γ = H/L
Equation d’une onde progressive sinusoïdale d’amplitude (a), de creux (2a) de longueur
d’onde L = 2π/k et de période T = 2π/σ
Si d/L = ½ th 2πd/L = th π = 1
Application :
C = (g.d)1/2 et L = T(g.d)1/2
Lors d’une tempête, les vagues successives vont attaquer la digue, en transmettant
des efforts alternés au rythme d’environ 10 000 vagues par jour.
VI-4-Houle déferlante
- le déferlement plongeant (plunging) sur des pentes un peu plus fortes, la vague forme
alors des rouleaux, bien connus des surfeurs .
- le déferlement frontal (surging), caractéristique des houles longues et des plages très
pentues, correspond à une augmentation très importante de la hauteur par shoaling
jusqu'à un écroulement brutal formant un front d'onde.
VI-5-HOULE DE PROJET :
Ces paramètres étant fixés, on peut déterminer la hauteur de la plus grande lame
déferlante possible, les lames supérieures à celle-ci déferlent avant d’atteindre l’ouvrage.
Dans ce qui suit on s’intéressera surtout au déferlement qui est le plus étudié surtout
le plus dangereux pour les ouvrages.
xp = (4 – 9.25 m ) × Hb
où m= pente de la plage
Application :
Hb/hs = 1.125
Soit Hb ≈ 5 m
Donc Hb est de 5 m.
La détermination d’ascension des lames, mesurée verticalement peut être très utile
pour fixer le niveau supérieur de l’ouvrage en fonction des valeurs retenues pour la
houle de projet.
L’ascension des lames sur un talus dépend d’un certain nombre de paramètres qui sont :
- La pente de l’ouvrage
- la rugosité du talus
On expose ici une méthode de calcul basée sur des abaques extraits du manuel de
C.E.R.C.
Les abaques permettent de déterminer la limite d’ascension de la lame, notée R pour une
surface lisse en fonction des paramètres connus
On considère :
hb = hs + (xp * m)
Les abaques A1 et A2 étant établis en fonction de H’0 on commence par chercher cette
valeur
K = 1.205
Chalutiers 15 18 à 24 ≤ 3.0
Navires de 12 24 à 38
pêche 4.50
hauturière 03 38 à 45
S/Total 100
Embarcations
50 6 à 15 ≤ 3.0
de plaisance
150
Total
Profondeur
Type
en pied (m)
Navires pour la pêche hauturière 5,50
Chalutiers / Sardiniers 4.00
Petits métiers 2.50
Embarcations pour la plaisance ≤ 3.00
Vous remarquerez que les navires pris en considération sont le genre d’embarcations
que l’on croise habituellement dans un port de pèche et de plaisance, c'est-à-dire des
chalutiers, des sardiniers, des barques ainsi que des embarcations de plaisance.
Désignation Surface
Halle de vente - entrepôt frigorifique 820
Fabrique de glace 60
Surface pour réparation et entretien 1600
Surface pour rangement d’outillage et accessoires 1500
Surface pour l’alimentation en fuel 100
Bâtiment administratif 150
Parking 1500
Police – Brigade Maritime – Protection Civile – 800
Douanes
6530 m²
Zone de réparation
Surface pour ateliers de réparation 1000
Zone de circulation du roulev avec garages à bateaux 4000
Total 11530 m²
Le quai une fois dimensionné doit être aménagé suivant un règlement et bien sure
selon sa longueur et le type d’embarquassions qu’il recevra, deux options ont étaient prises
en considération comme le montre le tableau ci-dessous :
Option 2 : 1394,0
Les ouvrages de protection contre la houle sont les ouvrages qui permettent de
protéger un port ou une partie d’un port (plan d’eau, terre-plein) contre les actions de la
houle (attaque directe, franchissements, submersion, érosion...).
Certains de ces ouvrages peuvent aussi être utilisés pour protéger des installations ou
des ouvrages isolés (prise d’eau, émissaire en mer) ou même des portions de littoral.
Ce sont des ouvrages artificiels construits par l’homme, à l’exception des ouvrages
naturels qui peuvent avoir les mêmes fonctions.
Certains de ces ouvrages peuvent être situés à l’intérieur du port ; ils permettent alors
d’améliorer ou de compléter la protection contre la houle : jetées intérieures, contre jetées,
talus de terre-pleins ou plages d’amortissement.
Types de digues :
Pour la construction d’un port on réalise l’un des trois types de digues suivantes :
-Digue verticale :
-Digues à talus :
-Digues mixte :
Ø Jetée Principale
La jetée principale d’une longueur d’environ 445.0m, est composée d’un noyau en
tout-venant de carrière (0-500kg), arasé à la cote + 1.00 sur lequel repose :
Le couronnement en béton armé est composé d’une dalle de 1,50m d’épaisseur et d’un
mur arasé respectivement à la cote +5.50 pour la section courante et +6.50m pour le
musoir.
Ø Jetée Secondaire :
La carapace est constituée dans sa majeure partie de blocs cubique rainurés de 7T, à
l’exception d’un tronçon d’environ 60 ml, où la carapace est constituée d’enrochement de
(1 – 3T).
Une sous-couche de catégorie (0,5 – 2T) assure la transition entre le noyau en tout-
venant et la carapace.
Le couronnement en béton armé est composé d’une dalle de 1.0 à 1,50m d’épaisseur
et d’un mur de garde avec une cote d’arase variant de 3.00 à 3.50m.
-Soubassement :
Dans le cas où ces matériaux sont susceptibles d’être remaniés par la houle, il y a lieu de
les protéger par des matériaux plus grossiers que l’on dépose en tapis.
Ce soubassement peut aussi servir de filtre entre le corps de digue et le sol sous-jacent.
Lorsque celui-ci est très fin, il pourra s’avérer nécessaire de disposer à l’interface un tapis
de fascines ou un géotextile lesté, de façon à limiter l’enfoncement du noyau dans le sol en
place.
-Noyau
Une attention particulière doit être apportée à la réalisation du noyau car cela
conditionne la qualité de l’ouvrage. Le noyau devra être non poreux pour arrêter les ondes
longues contenues dans la houle et donc comporter des éléments fins en quantité
suffisante.
Pour qu’il puisse être mis en œuvre et résister à la houle lors de la construction ainsi
qu’aux pressions transmises dans l’ouvrage fini, il devra être bien charpenté. On recourra
donc à un tout-venant bien graduée de 0 à 500 kg ou 0 à 1 t.
On s’attachera à ce que la pente naturelle du talus obtenu soit aussi proche que possible
de la pente désirée pour l’ouvrage fini, souvent comprise entre 3/2 (trois de base pour 2 de
haut) et 4 / 3. Pour des raisons de coût on évitera d’avoir à remodeler cette pente.
-Cavaliers de pied :
Ils ont pour but de limiter l’extension latérale du noyau, notamment lorsque celui-ci n’a
pas la raideur souhaitée. Ils sont réalisés en enrochements dont la granulométrie est
identique à celle des sous-couches. Ils servent de transition entre les éléments de carapace
ou la butée de pied et le soubassement.
-Sous couches :
Le noyau réalisé avec des éléments de petite taille ne peut en général pas résister à la
houle venant frapper l’ouvrage. Il devra être défendu par une carapace dont les éléments
peuvent atteindre plusieurs dizaines de tonnes. Entre les deux, il est nécessaire de disposer
des éléments de transition : la ou les sous-couches qui ont un rôle multiple.
Le premier rôle que doivent assurer les sous-couches est un rôle de filtre
granulométrique permettant de retenir les matériaux les plus fins. On pourra à cet effet
vérifier que les règles énoncées par Terzaghi sont bien respectées.
Si :
• F est le filtre ;
• B le matériau à protéger ;
• Dx la dimension du tamis pour lequel on observe x % de passant,
les règles de Terzaghi établies pour des matériaux de faible dimension (sables, graviers ou
cailloux) sont :
Pour les matériaux grossiers qui constituent les sous-couches, on peut adapter ces
règles en remarquant que le poids d’un enrochement est proportionnel au cube de la
dimension D de cet enrochement.
D’une manière pratique, les Américains préconisent que les poids moyens respectifs des
enrochements des diverses couches soient (figure Granulométrie des différentes couches
(d’après le CERC )) :
L’importance de ce rôle n’a été que récemment mis en évidence. Entre une carapace
très perméable et un noyau que l’on veut imperméable, il est nécessaire de réaliser
correctement la transition hydraulique de façon à disperser le plus harmonieusement
possible les surpressions générées par la houle.
En fait, du seul point de vue de la tenue de la carapace sous l’action de la houle, il est
préférable d’avoir une sous-couche aussi poreuse que possible, ce qui amène à augmenter
la granulométrie des sous-couches donnée précédemment, pour porter les poids moyens
à:
• 1resous-couche : W /4 à W /8 ;
• 2esous-couche : W /10 à W /20.
D’une manière générale, un talus est d’autant plus stable que les éléments qui le
constituent sont plus rugueux et que l’angle de talus naturel augmente. Il en est de même
pour les talus qui sont soumis à l’attaque de la houle.
La tenue de la carapace d’une digue à talus est donc liée à la qualité du support. Pour
une carapace constituée d’éléments posés en vrac, on cherchera à réaliser une sous-couche
aussi rugueuse et irrégulière que possible. Les aspérités de la sous-couche permettront de
limiter, autant que faire se peut, les glissements et tassements de la carapace, contribuant
ainsi à améliorer la tenue globale de l’ouvrage.
L’épaisseur d’une sous-couche est fonction de la forme des éléments qui la composent,
du nombre de lits et de l’arrangement que l’on souhaite obtenir.
avec :
• e : épaisseur de la sous-couche
• n : nombre de lits
• k Δ : coefficient tenant compte de la nature de la sous-couche
• W : poids moyen des éléments constitutifs (W 50 )
• γs : poids volumique des éléments,
ou, en posant :
Cette formule, après adaptation, est utilisée dans la pratique pour donner le nombre
d’éléments pour 100 m2 de surface (compte tenu des dimensions des éléments utilisés).
P KD
Ces formules peuvent être utilisées pour évaluer les mêmes données, épaisseur et
nombre d’éléments par unité de surface de référence d’une carapace.
Carapace
De tous les éléments constitutifs d’une digue à talus, la carapace est certainement celui
qui a fait l’objet des études les plus approfondies. Toutefois, son comportement sous
l’action de la houle n’est pas totalement connu et bien des incertitudes subsistent.
Formules de stabilité
De très nombreux auteurs ont proposé des formules permettant de calculer la stabilité
d’un talus en enrochements soumis à l’action de la houle en fonction d’un certain nombre
de paramètres.
La formule la plus utilisée, sans doute parce que d’un emploi très simple, est celle
d’Hudson :
La formule d’Hudson est en fait une formule semi empirique qui n’est valable que pour
des talus compris entre 25o (2 /1 : 2 de base pour 1 de haut) et 45o (1/1).
Le creux H de la houle doit être celui qui représente l’action de la tempête de projet sur
l’ouvrage. Pour le choix de ce creux, on pourra utiliser la méthode mise au point par les
chercheurs du LNH (Laboratoire national d’hydraulique) . À défaut, pour un avant-projet
sommaire, on pourra adopter, pour le creux représentatif de la houle de projet, le creux
H 1/ 50 pour la durée de retour sélectionnée en fonction de la durée de vie de l’ouvrage.
Il doit bien entendu être associé à un critère de dommage accepté et les valeurs
données dans le tableau ci-dessous établi suivant les indications issues du Shore Protection
Manual sont assez conservatrices. Elles pourront être avantageusement remplacées par
celles du tableau suivant les indications des chercheurs du LNH , sous réserve de procéder
ensuite à des essais de vérification sur modèle réduit physique à deux, voire trois
dimensions.
0 à 1% 1 à 5% 5 à 10% 10 à
20 %
Enrochement naturel 3,2 5,1 7,2 9,5
Bloc cubique rainuré type Antifer 8 13 18 24
Cette formule dite « d’Hudson » est d’un emploi extrêmement commode, mais ne prend
pas en compte l’ensemble des paramètres liés à la stabilité de l’ouvrage tels que la période
de la houle ou la porosité et la composition des sous-couches qui sont, en fait,
implicitement intégrées dans le coefficient K D .
Une digue à talus en enrochements est normalement protégée par une carapace en
enrochements naturels issus de la même carrière que celle dont sont issus les autres
matériaux.
Toutefois, pour que cette utilisation soit possible, il faut qu’un certain nombre de
conditions soient remplies :
Lorsque toutes ces conditions sont réunies, l’utilisation des enrochements naturels
s’avère bien souvent la meilleure solution technique économique et esthétique.
Dans les autres cas, il est nécessaire de recourir à des blocs artificiels, généralement
réalisés en béton, la plupart du temps non armé.Chaque type de bloc a un comportement
bien spécifique lié à ses qualités intrinsèques et devra donc être utilisé dans les conditions
correspondantes. Bien entendu les blocs artificiels devront, comme les blocs naturels,
résister aux chocs et donc ne pas être fragiles.
Avec deux couches, bien imbriquées, confèrent à l’ensemble une bonne stabilité,
comme en attestent les nombreux ouvrages réalisés avec cette technique.
Toutefois, lorsque ceux-ci sont soumis à des efforts exceptionnels, on peut craindre
une rupture du bloc, compte tenu de sa forme relativement fragile.
Ces blocs ne sont plus guère utilisés en construction neuve, compte tenu des
performances bien meilleures du tetrapode (posé en une seule couche) ou de celles du bloc
cubique rainuré du type Antifer posé en deux couches.
Le bloc Antifer est un bloc cubique qui présente sur les quatre faces non parallèles
(figure Bloc cubique rainuré) une rainure semi-circulaire. Il a été mis au point au Havre lors
de la construction du port pétrolier du Havre Antifer, d’où son nom, pour pallier les défauts
du bloc cubique lisse : mauvais accrochage et surtout tendance prononcée à adopter une
disposition en pavage.
Les rainures permettent de bien évacuer les surpressions, même si la carapace est
fortement remaniée. De plus, elles facilitent un arrimage des blocs entre eux qui améliore
leur tenue et leur fait acquérir un comportement qui est assez proche de celui d’un groupe
(figure Principe de pose des blocs cubiques rainurés).
Les qualités globales sont assez semblables à celles des tétrapodes, mais le bloc est
plus facile à fabriquer, à stocker, à manutentionner ou à poser, donc d’un coût moindre. De
plus, il est nettement moins fragile, compte tenu de sa compacité.
Couronnement
Rôle et importance
• une dalle horizontale d’au moins 1 m d’épaisseur, coulée en place pour obtenir un
contact aussi bon que possible avec le massif sous-jacent ;
• un mur de garde vertical, dit chasse mer, coulé lui aussi en place, dont l’épaisseur ne
devrait pas être inférieure à 1 m, sur lequel viendront s’appuyer les blocs de la
partie haute de la carapace ;
• éventuellement une bêche pour augmenter la résistance au glissement du
couronnement.
Talus arrière
Le talus arrière est soumis à l’action de la houle, côté intérieur de la digue, ainsi qu’aux
franchissements provenant de la houle, côté extérieur.
Par contre, on attachera une importance et une attention accrues aux dispositions
constructives de la partie haute qui fait la jonction avec le massif de couronnement. Cette
partie, très vulnérable, doit bien résister aux lames d’eau déversantes par-dessus l’ouvrage
ainsi qu’à la retombée des paquets de mer projetés à grande hauteur lors du déferlement
des vagues sur la carapace extérieure.
Butées de pied :
De façon à éviter que les carapaces ne glissent trop en partie basse, il est souvent utile
d’en bloquer le pied par un massif d’enrochements.
Lorsque cette butée de pied est directement soumise à l’action de la houle, c’est-à-dire
que la hauteur d’eau h disponible au-dessus de celle-ci est inférieure à 1,3 fois le creux de la
houle de projet, elle sera constituée de blocs identiques à ceux de la carapace.
Lorsque la profondeur d’eau est suffisante pour que la butée de pied soit
naturellement protégée, on pourra diminuer notablement la granulométrie et l’on pourra
alors utiliser la formule suivante dérivée de la formule d’Hudson :
L’utilisation de cette formule traditionnelle peut conduire à retenir des éléments trop
petits. En effet, ils doivent soutenir la carapace et, en aucun cas, ne doivent venir la
colmater s’ils sont remaniés par la houle ou par les courants de vidange de la carapace.
Un bon compromis réside, dans ce cas, à utiliser en butée de pied les mêmes éléments
que ceux de la sous-couche située au contact de la carapace.
Les figures Port deTALA GUILEF : coupe type de la digue et Port de TALA GUILEF :
coupe type des digues Nord et Est montrent, à titre d’exemple, les dispositions retenues
pour la construction des digues du port du Havre Antifer et de l’avant-port ouest de
Dunkerque.
Aménagements particuliers
Une fois défini le profil de chaque tronçon de digue en fonction de la houle incidente et
des autres conditions hydrographiques locales, il va falloir les relier entre eux et donc
aménager les zones de transition, les coudes, les enracinements, mais aussi assurer la
fermeture de l’ouvrage par un musoir.
Musoirs
L’extrémité d’une digue, le musoir, est soumise à une action renforcée de la houle qui
l’attaque directement mais aussi « par derrière » grâce à la diffraction et à la réfraction sur
le massif de pied. Il en résulte que la zone la plus sollicitée se situe approximativement à
45o de la direction de la houle incidente et à peu près au niveau de l’eau (niveau de
référence du moment).
MUSOIR
• transition progressive, mais rapide afin de ne pas allonger la longueur des tronçons
les plus coûteux ;
• augmentation des caractéristiques du profil ;
• respect des contraintes géométriques de distorsion de la maille de pose des
éléments de carapace. Cela implique souvent, pour des éléments à maille
difficilement déformable tels que les acropodes ou les tétrapodes, un élargissement
notable de la digue qui peut être mis à profit pour augmenter la protection du plan
d’eau intérieur en incurvant légèrement le dernier tronçon ;
• renforcement localisé des caractéristiques du couronnement ;
• renforcement de la protection en pied pour résister à l’action des courants générés
par la houle.
Coudes
La présence d’un coude dans le tracé d’une digue entraîne, dans la plupart des cas, un
renforcement de l’attaque de la houle qui, se produisant selon des directions apparentes
plus variées, distend plus facilement la maille selon laquelle ont été disposés les éléments
de la carapace.
Pour diminuer les effets néfastes des coudes, on pourra être amené à augmenter le
rayon de courbure de la digue, ce qui a pour effet de réduire notablement les
renforcements de houle mais aussi de les répartir sur une plus grande zone, diminuant
ainsi l’impact global.
Enracinements
Les digues sont, dans l’immense majorité des cas (à l’exception des digues détachées
du rivage), enracinées à la côte.
Dans cette situation, la digue est soumise à une attaque quasi latérale de la houle (du fait de
la réfraction de la houle sur des fonds peu profonds) qui génère plusieurs phénomènes :
D’une manière pratique, et bien que la hauteur de la houle de projet soit inférieure à
celle prise en compte pour les tronçons au large, il apparaît que les caractéristiques de la
carapace doivent être quasiment identiques à celles retenues pour les profils situés plus au
large.
Enfin, une attention particulière devra être apportée à la tenue du pied de la digue : la
hauteur d’eau réduite ainsi que le déferlement de la houle imposent d’adopter, pour les
éléments constituant la butée de pied, des caractéristiques au moins égales à celle de la
carapace. Malgré cela, la stabilité n’est bien souvent pas assurée et il faudra alors recourir à
des dispositions particulières telles que l’enseuillement des blocs constituant l’assise de la
butée de pied.
V-4-Modes de réalisation
Le choix du mode de réalisation d’une digue à talus a des conséquences directes sur la
conception de celle-ci. Pour les grands ouvrages, la partie basse de la digue (soubassement,
cavaliers de pied, partie basse du noyau) est généralement réalisée par voie maritime en
utilisant, dans la plupart des cas, les matériaux du site. La réalisation peut ensuite être faite
par voie terrestre ou par voie maritime.
Par beau temps, on pourra donc utiliser au centre de la digue les matériaux les plus fins,
quitte à obtenir des pentes plus faibles que celles que l’on désire et qui seront raidies en
déversant des matériaux tout-venant de meilleure qualité.
Ensuite, on viendra réaliser les sous-couches qui seront posées dès que possible, de
façon à venir protéger le noyau sans attendre. Suivant la nature de la carapace et des
exigences relatives à la pose de celle-ci, on pourra :
• soit réaliser les sous-couches en déversant latéralement les matériaux qui les
constituent puis venir régler grossièrement à la grue le talus en arasant les
excroissances et en comblant les trous ;
• soit réaliser les sous-couches en posant les blocs un par un à la grue (pince à griffes)
et en réglant de façon précise le talus.
Enfin, on viendra réaliser les butées de pied et les carapaces avec soin en respectant le
plan de pose des éléments constitutifs.Pour achever la construction de la digue on coulera
en place le couronnement, puis on viendra terminer la pose de la partie haute de la
carapace (clavage contre le mur de garde) et, si besoin, de la ou des sous-couches.
Tout d’abord, il aura fallu choisir une cote d’arase du tout-venant suffisamment haute
pour que le chantier puisse se dérouler normalement, sans que les engins ne soient gênés
dans leurs évolutions par les franchissements de la houle.
La largeur en crête aura été définie de façon à permettre aux engins de terrassement
une évolution correcte et notamment la possibilité d’effectuer aisément un demi-tour. À
défaut, pour des ouvrages de dimensions modestes, pour lesquels la faible largeur en crête
ne permet pas ce type de manœuvre, on prévoira toute les 100 à 150 m une surlargeurs de
la digue permettant de ménager des zones d’évolution (demi-tour) qui ultérieurement, en
fonction de l’avancement de la digue, serviront au croisement des véhicules.
Ces sur largeurs ou « garages » seront bien entendu disposées du côté intérieur, de
façon à ne pas renforcer l’attaque de la houle sur ces points singuliers.
Une fois ces conditions remplies, il suffira de s’assurer que les flux de matériaux sont
compatibles entre eux. En temps normal, la protection du noyau doit être faite rapidement
et, en cas de tempête, il est nécessaire d’approvisionner à une cadence suffisante les
matériaux les plus gros de façon à éviter un recul trop important de la digue. Cela peut aller
dans certains cas jusqu’à la constitution de musoirs provisoires qui seront incorporés dans
l’ouvrage définitif.
Dans le cas où l’on construit ce type d’ouvrage dans des mers dures, il sera souvent
nécessaire de fermer le chantier pendant la mauvaise saison (hiver dans nos régions). On
procédera alors à la mise en place d’un musoir provisoire, mais on s’assurera aussi que les
zones déjà construites sont suffisamment protégées pour pouvoir résister aux tempêtes
(partie haute, talus arrière), même si ces parties ne sont pas totalement terminées. Une fois
ces précautions prises, on pourra procéder au repli du matériel vulnérable tel que les
engins préposés à la poste des blocs de carapace.
La réalisation d’une digue par voie maritime nécessite elle aussi une parfaite
organisation du chantier.
En effet, plus la partie en cours de réalisation sera élevée, plus elle sera soumise à
l’action de la houle, et il faudra donc procéder par réalisation de couches successives auto
stables. Cela implique pratiquement qu’au niveau de la surface on utilise des blocs de
grande taille (parfois plusieurs tonnes). On obtient, dans la plupart des cas, des digues
relativement perméables, ce qui peut être gênant lorsqu’il s’agit de protéger un port
(Casablanca), mais qui est pratiquement sans importance s’il s’agit de protéger
partiellement un chenal d’accès (Rotterdam) ou simplement de canaliser les courants de
marée d’un port intérieur (Rouen).
V-5-1-Jetée principale :
Enracinement :
Epaisseur de la carapace :
Wc= 7t
Couche filtre :
Calcul du poids :
Selon les recommandations du C.E.R.C, le poids des blocs de la couche du filtre est
donnée par :
Wf = = = 0,7t ( en enrochements)
70%<Wf<130% à 0,49t<Wf<0,91t
E= K∆ ( )1/3 x n
E= 1,80 m
Profil courant :
Epaisseur de la carapace :
Wc= 11t
Couche filtre :
Calcul du poids :
Selon les recommandations du C.E.R.C , le poids des blocs de la couche du filtre est
donnée par :
Wf = = = 1,1t ( en enrochements)
70%<Wf<130% à 0,77t<Wf<1,43t
E= K∆ ( )1/3 x n E= 1,80 m
Profil du musoir :
HD = 5,0 m à W=16t
Wmusoir=16t
N = n x K∆ (1- ) ( )2/3
Couche filtre :
Calcul du poids :
Selon les recommandations du C.E.R.C, le poids des blocs de la couche du filtre est
donnée par :
70%<Wf<130% à 1,12t<Wf<2,08t
E= K∆ ( )1/3 x n
E = 2,10 m
JETEE PRINCIPALE
Le noyau :
Le noyau constitue le cœur de la digue, il doit assurer une transition satisfaisante entre
soubassement ou le terrain naturel et le filtre.
Le matériau utilisé est le T.V.C (tout venant de carrière) qui aura un poids étalé de
à en respectant les recommandations du C.E.R.C
T.V.C(0-500kg)
V-5-2-Jetée secondaire :
Houle de prédimensionnement :
Jetée secondaire
Enracinement Section courante musoir
Enracinement :
Epaisseur de la carapace :
W=1,25t
profil courant :
Epaisseur de la carapace :
Wc= 4,50t
Couche filtre :
Calcul du poids :
Selon les recommandations du C.E.R.C, le poids des blocs de la couche du filtre est donnée
par :
70%<Wf<130% à 0,287<Wf<0,533t
E= K∆ ( )1/3 x n E = 1,80 m
musoir :
HD = 5,0 m à W=4,95t
Epaisseur de la carapace :
Couche filtre :
Calcul du poids :
Selon les recommandations du C.E.R.C, le poids des blocs de la couche du filtre est
donnée par :
70%<Wf<130% à 0,315t<Wf<0,585t
E= K∆ ( )1/3 x n
E = 1,80 m
Jetée secondaire
W(T) E(m)
W(T) E(m) W(T) E(m)
Le noyau :
T.V.C(0-500kg)
Partie courante :
0<WN<500 kg
0,5<Wf<2 t
Di = i.(φs-φi) + φi
,
Φi,s=2
Partie musoir :
0<WN<500 kg
1t<Wf<3t
Partie courante :
0<WN<500 kg
0,287<Wf<0,533 kg
Partie musoir :
0<WN<500 kg
0,315<Wf<0,585 kg
Conclusion :
La condition de filtre est vérifiée pour la jetée principale et jetée secondaire dans leurs
parties courantes, comme dans leurs parties musoirs.
V-8-Etude du quai :
INTRODUCTION
-Les quais massifs dont la stabilité d’ensemble est assurée par son poids propre, se sont des
ouvrages à fondations superficielles continues parmi les quelles on trouve les quais en
maçonnerie (pierres) , blocs de béton , ou en caissons échoués , etc …
-les quais écrans dont la stabilité dont la stabilité d’ensemble est assurée par la butée des
terres sur la fiche et par les réactions d’ancrage introduites à la partie supérieure de l’écran
, ce sont des ouvrages à fondations propres continues (rideaux de palplanches).
Les matériaux utilisés pour la construction du quai ont les caractéristiques suivantes :
Cohésion C=0
Cohésion C=0
Fondation
Cohésion C=0
Sol de fondation
Cohésion C=0
TYPE 1
,
Zv = =0,83 ZH = =3,15
, ,
TYPE 2
, ,
Z V= = 2,45 ZH = = 3,05
, ,
TYPE 3
, ,
Zv = =4,05 ZH = =2,95
, ,
TYPE 4
, ,
Zv = =2,26 ZH = =1,05
, ,
, ,
Zv = =6,87 ZH = =1,48
, ,
, ,
Zv = =5,48 ZH = =3,13
, ,
²( )
Ka= ( ). ( )
² . ( )[ ( ).
]²
( )
Avec
Ka : coefficient de poussée
tgθ=
Kh : accélération horizontal
Kv : accélération vertical
K=α.β.δ
α: coefficient sismique
β: coefficient de sol
δ: facteur de risque
- cas statique :
Les poussées sont calculées sur un écran fictif, constitué d’un écran vertical et d’un écran
incliné.
²( )
Ka= ( ). ( )
² . ( )[ ( ).
]²
( )
Frottement sol-béton
Frottement sol-béton
- cas dynamique
²( )
Ka= ( ). ( )
² . ( )[ ( ).
]²
( )
Frottement sol-béton
Frottement sol-béton
- cas statique
Ph=0,465.cos(37)=0,372 Pv=0,465sin(37)=0,28
Ph=5,52.cos(37)=4,41 Pv=5,5ésin(37)=3, 32
Ph=1,11.cos(24,66)=1 Pv=1,11sin(24,66)=0,46
Au niveau de – 5,2m :
h=1,1m
Au niveau de – 6,3m :
h=1,1m
P4 = 0,22
Ph=0,22.cos(24,66)=0,2 Pv=0,22sin(24,66)=0,091
Coefficient de poussée : Kq = ( )
Contrainte : σi = Kqi .q
Poussée : Pi = σi .hi
Ph6=0,19 Pv6=0,09
Ph7=0,031 Pv7=0,01
Bien que le phénomène de marée soit faible, nous en tiendrons compte dans nos calculs
car en absence de précautions, l’ouvrage sera soumis à une poussée vers le bassin du fait de
la dénivellation crée entre l’avant et l’arrière du quai .qui nous donne une contrainte :σ8=
eγw
Effort d’amarrage :
Les amarres du navire sont attachées à des bollards aux quelles ont imposent des
efforts dus à l’action du vent sur le navire, à l’agitation du plan d’eau et à l’action des
courants sur la carène, ces efforts sont un caractère de forces concentrées , mais leur action
est répartie sur l’ouvrage par la poutre de couronnement sur laquelle sont fixés les organes
de défense et d’amarrage .
Dans notre étude, les bollards sont espacés de 10 m et nous estimons un effort de 10
tonnes par bollard, soit une force :
Cas dynamique :
D’après le R.P.A, la région de Bejaia est située en zone de moyenne sismicité ZONE 2,
les quais sont considérés dans le groupe A ce qui donne un coefficient d’intensité α = 0,64
Une semelle superficielle est un terrain avec une assez forte teneur en eau, notre
ouvrage est un ouvrage de catégorie A
K= = α.λ.γ = 0,22
On prend : K = 0,22
h2 = 5,2m ; h=1,1m
- au niveau -6,3 m :
h2 = 6,3m ; h=1,1m
Ph = 0,21cos(24,66)=0,2 Pv=0,21sin(24,66)=0,08
Poussée hydrodynamique:
Pour des ouvrages immerges comme les murs de quais, la force avant du parement est
également soumise pendant le séisme à des efforts hydrodynamiques, les pressions sont
habituellement évaluées à partir de la théorie de << WESTERGAARD>> .donnant une
distribution parabolique des surpressions.
Pw = 0,9917 x KH x γw x h²
Avec :
Pw = 6,05t/ml
Séisme :
SI=K.P=KH.P avec
Amarrage :
M=8,1 t.m/ml
V-9-Stabilité totale :
V-9-1-stabilité au glissement :
Nous devons vérifier que le mur de quai ne glisse pas sur le terrain de fondation
Avec φs = φ – tg -1 [ ]
√
V-9-2-Stabilité au renversement :
Nous devons également vérifier que le mur de quai ne se renverse pas en pivotant
autour de l’arrête inferieur de sa fondation.
Cas statique :
Q : surcharge
Cas dynamique :
G : charges permanentes
Q : surcharges
SI : séisme
Cas statique
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 59,045 / / 2,61 / 154,1
Poussées des P1 0,28 0,372 6,8 5,5 2,53 1,54
terres P2 3,32 4,41 4,9 5,5 21,6 18,26
P3 0,46 1 1,4 5,5 1,4 2,53
P4 0,091 0,2 0,5 4,8 0,1 0,436
surcharges P5 1,30 1,73 5,5 5,5 9,51 7,15
P6 0,09 0,19 1,5 5,5 0,28 0,13
P7 0,01 0,031 0,5 4,8 0,015 0,048
, ( )
- stabilité au glissement : Fg = = = 3,86 > 1,5
,
,
-stabilité au renversement : Fr = = = 3,54 > 1,5
,
Cas dynamique
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 58,954 / / 2,61 / 153,86
Poussées des P1 0,41 0,55 6,8 5,5 3,74 2,25
terres P2 5 6,64 4,9 5,5 32,53 27,5
P3 0,69 1,50 1,4 5,5 2,1 3,8
P4 0,08 0,2 0,5 4,8 0,1 0,38
surcharges P5 1,34 2,92 5,5 5,5 16,06 7,37
P6 0,08 0,18 1,5 5,5 0,27 0,12
P7 0,014 0,032 0,48 4,8 0,015 0,006
,
Stabilité au glissement : φs = 37-arctg( ) = 32,95
√
, ( , )
Fg = = = 1,5 > 1,1
,
-stabilité au renversement :
,
Fr = = = 1,93 > 1,1
,
V-10-Stabilité partielle :
- cas statique
P7 = σ7h = 0,046t/ml
P8 =σ7h’ = 0,43t/ml
Effort d’amarrage
F= 10 /10 = 1t/ml
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 26,47 / / 2,15 / 56,91
Poussées des P1 0,06 0,081 2,43 3,5 0,19 0,21
terres P2 0,055 0,12 1,7 3,5 0,20 0,19
P3 0,17 0,38 0,476 3,5 0,18 0,6
Cas dynamique :
-poussée hydrodynamique
Pw = 0,9917xKHxγw xh²
h=1,4m
Séisme
SI = K.P = KH . P
Amarrage
M=3,2 t.m/ml
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 26,5 / / 2,05 / 54,32
Poussées des P1 0,09 0,12 2,43 3,5 0,29 0,315
terres P2 0,18 0,26 1,70 3,5 0,44 0,63
P3 0,51 1,13 0,476 3,5 0,53 1,78
-stabilité au glissement :
, ( , )
Fg = = = 2,59 > 1,1
,
-stabilité au renversement :
,
Fr = = = 2,72 > 1,1
,
-cas statique :
Effort d’amarrage
F= 10/10 = 1t/ml
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 36,01 / / 2,48 / 89,3
Poussées des P1 0,27 0,37 3,6 4 1,33 1,08
terres P2 0,41 0,54 2,17 4 1,17 1,64
P3 0,48 1,06 0,665 4 0,7 1,92
, ( )
- stabilité au glissement : Fg = = ,
= 5,58 > 1,5
,
-stabilité au renversement : Fr = = = 8,22 > 1,5
,
-cas dynamique :
Poussée hydrodynamique
Pw = 0,9917xKHxγw xh²
h=3,1m
Séisme
SI = K.P = KH . P
Amarrage
M=4,9 t.m/ml
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 36,01 / / 2,48 / 89,3
Poussées des P1 0,41 0,55 3,6 4 1,98 1,64
terres P2 0,98 1,31 2,17 4 2,84 3,92
P3 1,16 2,52 0,665 4 1,67 0,77
-stabilité au glissement :
, ( , )
Fg = = = 2,21 > 1,1
,
-stabilité au renversement :
,
Fr = = = 2,83 > 1,1
,
-cas statique
P7 = σ7h = 0,046t/ml
P8 =σ7h’ = 1,41t/ml
Effort d’amarrage
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 46,20 / / 2,6 / 120,12
Poussées des P1 0,27 0,37 4,77 4,2 1,76 1,13
terres P2 1,3 1,74 2,87 4,2 5 5,46
P3 0,98 2,15 0,88 4,2 1,89 4,11
, ( )
- stabilité au glissement : Fg = = = 4,52 > 1,5
,
,
-stabilité au renversement : Fr = = = 6,07 > 1,5
,
-cas dynamique :
Poussée hydrodynamique
Pw = 0,9917xKHxγw xh²
h=4,6m
Séisme
SI = K.P = KH . P
Amarrage
M=6,4 t.m/ml
Cas de charge PV Ph Zv Zh MR Ms
Poids propre P 46,20 / / 2,6 / 120,12
Poussées des P1 0,41 0,55 4,77 4,2 2,62 1,72
terres P2 2,77 3,68 2,87 4,2 10,56 11,63
P3 1,4 3,07 0,88 4,2 2,7 5,88
-stabilité au glissement :
, ( , )
Fg = = = 1,75 > 1,1
-stabilité au renversement :
,
Fr = = = 2,13 > 1,1
,
Nous admettons que la rupture se produit le long d’une courbe de glissement, de centre
<<O>> et de rayon <<R>> passant dans le massif de fondation du quai.
-les différents sols en fonction de leur cohésion, angle de frottement interne et leur
densité.
Le logiciel GLISS est basé sur la méthode des tranches pour vérifier le glissement.
Selon la théorie de MEYEROHOF la force portante est donnée par la formule suivante
(pour une fondation soumises à des charges inclinées et excentrées) et pour un sol
pulvérulent (C=0) :
Ψ2=(1- )² , Ψ3=(1- )²
Ψ1 : coefficient réducteur
Ψ1=1-2e=1-2
δ=arctg( )
∑
Excentricité de la résultante générale : - E =
- cas statique :
- à la cote -6,3 m
, , ,
-E= = 2,10 à E= − 2,1 = 0,15
,
,
δ=arctg( ) = 11,45
,
,
ψ1 = (1-2 ) = (1-2 )=0,93
,
,
Ψ2=(1- )² = Ψ2=(1- )² =0,76
,
Ψ3=(1- )² = Ψ3=(1- )² = 0,48
q0=(0,93x0,76x1,1x0,8x48,9)+(0,93²x0,48x79,5x4,5/2 x1,1)
,
Fs= = 7,96 > 3 vérifié
,
Cas dynamique
- a la cote -6,3 m
,
δ=arctg( ) = 23,25
,
,
ψ1 = (1-2 ) = (1-2 )=0,99
,
,
Ψ2=(1- )² = Ψ2=(1- )² =0,54
,
Ψ3=(1- )² = Ψ3=(1- )² = 0,14
q0=(0,99x0,54x1,1x0,8x48,9)+(0,99²x0,14x79,5x4,5/2 x1,1)
V-12-1-INTRODUCTION
La partie supérieur du quai est surplombée par une poutre de couronnement en béton
armé coulée sur place est séparée par des joints tous les 12 mètres pour éviter la
fissuration par retrait aux effets des températures, deux bollards sont disposés sur cette
partie à un mètre de chaque joint.
V-12-2-1-Forces verticales :
-charge d’une grue mobile est prise égale au poids d’un chariot élévateur de P=12,5t.
Les cas de charges verticales donnent les sollicitations les plus défavorables sont les
suivants :
Dans ce cas on considère que la poutre est encastrée d’un coté et libre de l’autre , pour
cela on considère deux étapes de calcul :
-calcul sous l’influence d’une charge mobile (grue) placée au niveau de la position la plus
défavorable.
-poids propre G :
G=10,11 t/ml
Schéma statique :
Effort tranchant :T
-chariot élévateur P :
Moment fléchissant
Effort tranchant
TBmax=-P = -12,5 t
Dans ce cas on considère que la poutre est encastrée d’un coté et simplement appuyée de
l’autre, comme pour le premier cas on considère deux étapes de calcul.
-poids propre G :
G=10,11 t/ml
Schéma statique :
Effort tranchant :T
TA= Gl=3,79t
TBmax = - GI = - (10,11).(1,5)=-9,47 T
-chariot élévateur P :
( ) ( )
pour X0 =α on a M0 = ³
Moment fléchissant
( )
MBmax = - = -5,943 t.m
²
( ) ( )
M0= ³
= 6,526 t.m
Efforts tranchants
( )
TBmax=- = -5,971 t
³
( )
TA= = 5,944 t
³
Troisième cas :
Dans ce cas on considère que la poutre est encastrée des deux cotés
-poids propre G :
G= 10,11 t/ml
Schéma statique
Moment fléchissant :
² , ( )²
MA=MB= = = -7,58 t.m
MO = Gl² = (10,11)(3)²=3,79t.m
Effort tranchant :T
TA= Gl=15,16t
TB = - GI = - (10,11).(3)=-15,16 T
-chariot élévateur P :
Position critique de P :
²( )
pour X0 =α on a M0 = ³
Moment fléchissant
MA = MB = - = -4,688 t.m
Efforts tranchants
TB=- = -6,25 t
TA= = 6,25 t
Forces horizontales :
1,5m
La poutre de couronnement est calculée comme étant rigide avec réaction
linéairement répartie.
Schéma statique :
Moment fléchissant
²
MA=MB = = - 0,416 t .m
Efforts tranchants
V-12-3-Combinaison de charges
Les combinaisons prisent en compte dans les calculs sont celles utilisées en (B.A E.L 91).
- à l’E.L.U 1,35G+1,5QB
-à l’E.L.S G+QB
QB : surcharges d’exploitations
-forces verticales :
-forces horizontales :
-béton :
-dosage 350kg
-béton de classe 45
-Acier :
La fissuration est très préjudiciable (milieu agressif), on fait le calcul à l’état limite de
service
95cm
130cm
y1 = d= x 0,9 = 0,561 m
,
bras de levier
₁ ,
Z1 = d- = 0,9 – = 0,713 m
On a Mser = 0,301 < M1 =3,9 donc la section de B.A sans aciers comprimés (S.S.A.C)
Calcul de AS :
,
As= = = 23,986 Cm²
₁ , ,
Calcul de σbc
Calcul de σst
Vérification
Nappe inferieur :
Mser=0,129 Mpa
σbc=15 Mpa , fe=400 Mpa , σst=161,3 Mpa ,y1= 0,561 m , Z1=0,713m , M1=3,9MN.m
On a Mser = 0,129 < M1 = 3,9 donc la section de B.A sans aciers comprimés
Calcul de As
,
As= = 104= 10,28 Cm² 95 cm
₁ , ,
5 cm
On prend 7T16 = 14,07 Cm² mais on prendra 8T16 pour avoir une certaine symétrie
quand a la disposition des aciers entre la nappe inferieure et supérieure.
calcul de σbc
Calcul de σst
Vérification
Dispositives constructives :
soit φt = 10mm
Calcul de At
, , ,
St≤ à St≤ = 27,215 cm
,
Section minimale
,
St≤ à St≤ = 24,154 cm
, ,
D’ou St=20 cm .
5cm 125cm
on a Mser = 0,301 < M1 = 4,680 donc la section de B.A sans aciers comprimées
calcul de As
,
As= = 104= 5,915 Cm²
₁ , ,
Calcul de σbc
Calcul de σst
Vérification
Dispositives constructives :
soit φt = 10mm
Calcul de At
St≤min{0,9d,40cm} = 40cm
Section minimale
,
St≤ à St≤ = 31,4 cm D’ou St=30 cm
, ,
V-13-ETUDE DE L’APPONTEMENT
V-13-1-INTRODUCTION :
A fin de prévoir l’amarrage d’un maximum d’embarcation, il est nécessaire de prévoir
dans le port des plates formes fixes, réalisés par avancés en mer sur des piles préfabriquées
à fondation superficielle, qu’on appelle appontement.
Dans ce travail, nous avons adopté un type d’appontement constitué d’une série de
portique placés à une profondeur de deux mètre et demi (2.5m), sa largeur est de 4.50m.
Cette appontement sera constitué de pré dalles servant de coffrage, de deux poutres de
rive et tous lié par une dalle coulée sur place.
L’ouvrage est soumis d’une part à la sollicitation de son poids propre, qui donne un
moment stabilisateur, et d’autre part aux efforts d’accostage et d’amarrage qui donne un
moment renversent.
Surcharge :
Q = 1 × L × S = 1 × 4.5 × 4 = 18 t.
Effort d’amarrage :
L’effort d’amarrage s’applique au niveau des bollards fixés sur l’appontement, à une
hauteur de 30 cm au dessus d’appontement, cet effort est réparti sur l’ouvrage par la
poutre de rive qui a une longueur de 4 m.
Fam = 1 × 4 = 4 t. Mam = 4 × 4.2 = 16.80 t.m.
Effort d’accostage :
L’accostage s’effectue avec un choc qui impose des efforts sur l’ouvrage, cet effort est
estimé à 1 t/ml et est appliqué au milieu de la poutre de rive, ce qui donne :
Facc = 1 × 4 = 4 t. Macc = 4 × 3.2 = 12.8 t.m.
Effort sismique :
V-13-2-3-ETUDE DE LA STABILITE :
Avec:
Ms et Mr : moment respectivement stabilisant et renversant.
Fr et Fh : efforts respectivement verticaux et horizontaux.
F : coefficient de sécurité égale à :
1.5 cas statique
1.1 cas dynamique
ϕ angle de frottement interne de sol de fondation ϕ = 38°
Vérification de la stabilité :
les combinaisons de charges à considérer sont :
cas statique : G + Q
cas dynamique : G + Q + SI
.
Cas statique : Fg = tan φ = tan 38 = 5.669 > 1.5
.
Fr = = = 4.412 > 1.5
.
.
Cas dynamique : Fg = tan φ = tan 38 = 2.714 > 1.1
.
.
Fr = = = 2.327 >1.1
.
V-13-3-1-Pré dalles :
Les pré dalles sont des éléments préfabriqués servant de coffrage pour le béton coule
sur place, elles reposent sur ses quatre côtés, elle est soumise à son poids propre et celui du
béton coulé sur place et à la surcharge de service.
Ly
Lx = 2.30 m.
Ly = 3.60 m. Lx
H = 15 cm.
.
α= = .
= 0.64 > 0.4
D’après BAEL91 les moments fléchissant développés au centre de panneau ont pour
valeur :
Гx = 0.0819 et Гy = 0.5117
L’effort tranchant par unité de longueur pour les dalles portant de quatre côtés et des
charges uniformément réparties est :
.
- Au milieu de Lx : = .
= = 0.295 t.
( . )
.
- Au milieu de Ly : = .
= ( . )
= 0.335 t.
.
bande Lx :
σbc = 15 Mpa , σst = 161,3 Mpa , b = 1ml , dx = 0.095 m
M1 = 0.031 MN .m, Mser = 0.0097 MN .m
On a Mser < M1 → S.S.A.C
AS = 7.15 cm2
bande Ly :
.
= = 0.039Mpa < τ = 1.25 Mpa
.
b B
h H
Actions et sollicitations :
. ( . ) . × .
Mser = = = 0.531 t.m T = = = 0.844 t.m
Armatures transversals :
.
τu = = = 0.164 Mpa < τu = 2.5Mpa
. × .
N .B : la vérification à l’effort tranchant des éléments qui vont suivre, sera mené de la
même manière que celle au dessus, les résultats serons présenter sans démonstration.
V-13-3-2-Poutre de rive :
La continuité de l’appontement est assuré par deux poutres de rives, une de chaque
coté .elle sont exécutées en deux phases, le calcul de la résistance se fait pour deux phases
et on adopte le ferraillage le plus défavorable qui assure la stabilité .
C’est une poutre reposant simplement sur deux appuis. 1,40m 0,20
0,788
M A CDG
G1=1,295 t/ml
² , ²
Msermax = = (1,295+0,945) 3,237 t.m
,
TUmax = =1,35(1,295+0,945) =5,14t
P=0,84 x Q = 3,084 t
Deuxième phase :
Le calcul se fait par la méthode des trois moments, la poutre étant d’inertie constante
de longueur prise entre nu les appuis égale à l=3,40 m.
Action et sollicitations :
La flexion :
Action de torsion :
0,1 ql²
0,08ql²
0,4ql 1,1ql
10,2 m
0,84 m
Première phase
On a Mser< M1 à S.S.A.C
As = 12,60 cm²
Armatures transversales :
Vu = 5,14 t
,
τu = = = 0,340 Mpa < τu = 2,5 Mpa
, ,
Deuxième phase
0,84 m
En travée :
Mser = 2,945 t.m
d = 0,585 m 0,65 m
As = 3,04 cm²
Aux appuis
Armatures transversales :
Vu = 16,609 t
,
τu = = , ,
0,293 Mpa < τu =2,5 Mpa (armatures droites sont suffisantes)
Torsion:
Pour mener le calcul à la torsion de la poutre de rive de section pleine réelle, d’après
le BAEL 91 on modélise notre section par une section creuse équivalente, dont l’épaisseur
de la paroi est égale au sixième du diamètre du cercle qu’il est possible d’inscrire dans le
contour extérieur. La contrainte de la torsion se calcul comme pour une section circulaire.
Γ= Ω
Avec :
Mt : moment de torsion.
b1
Ω’1 b’1
Ω1 e1 e’1
Ω’2 e'2
b’2
Ω2 b2
e2
₁ ₂
e1 = = = 3,33 cm ; e2 = = = 4,17 cm
, ,
Ω1=[88,17 – ] x (20 – 3,3)= 1407,28 cm²
U2=[140-4,17)+(25-4,17)]x2=313,32 cm
,
Tu2= = 0,721 Mpa
, ,
U’1=[96,5+62,5]x2=318 cm
,
T’u1= = 0,113 Mpa
, ,
, ,
Ω’2=(75+12,5- )(25-4,17) = 1649 cm²
Première phase :
Armatures longitudinales :
₁ , ,
A = = x104 = 3,51 cm²
Ω₁ ,
₂ , ,
A = x104 = 2,70 cm²
Ω₂ ,
Armatures transversales :
Ω₁ ₁ , ,
S = = = 16, 11 cm, soit S = 16 cm
,
Ω ₁ , ,
S = = = 32,39 cm, soit S = 32 cm
,
Armatures minimales :
¹ , ,
= = 2,085 > = 0,916 Mpa
₁ ₁ , ,
¹ ,
= = 2,102 > 0,916 Mpa
₁ ¹ ,
² ,
= = 0,826 > 0,4 Mpa
₂ ₂ , ,
² ,
= = 0,839 > 0,916 Mpa
₂ ₂ ,
Deuxième phase
Armatures longitudinales :
₁ ,
A = Ω₁
= x104 = 2,36 cm²
,
₂ ,
A = Ω₂
x104 = 5,42 cm²
Armatures transversales :
Ω₁ ₁ , ,
S′ = = = 37,80 cm, soit S′ = 36 cm
,
Ω ₁ ,
S′ = = = 10,32 cm, soit S′ = 10 cm
,
Armatures minimales:
¹ ,
= = 0,24 < 0,4 Mpaà on augmente la section d’acier
₁ ₁ ,
, ₁ ₁ , ,
A′¹ ≥ = =3,98 cm²
¹ ,
= = 0,25 < 0,4 Mpa à on augmente la section d’acier
₁ ¹ ,
, ₁ ₁ , ,
A ≥ = =0,45 cm²
² , ,
= = 2,599 > = 0,619Mpa
₂ ₂ ,
² ,
= = 2,68 > 0,694 Mpa
₂ ₂ ,
Flexion transversale :
Sous l’effet d’accostage l’appontement est soumis à l’effort horizontal normal qui est
appliqué à mi-hauteur de la poutre de rive est réparti uniformément pas des défenses
d’accostage cet effort est repris uniformément par des défenses d’accostage cet effort est
repris par la table ayant les dimensions suivantes :
0,20 m 0 0,25 m
3,40 m 1,40 m
² ( , )²
Mmax= = = 1,445 t.m
,
Tmax = = = 1,7 t
d=0,20 m
On a Mser<M1 à S.S.A.C
AS = 5,04 cm
Armatures transversales :
Vu= 2,55 t
,
τtj = = , ,
= 0,091 Mpa < τu = 2,5 Mpa à armatures droites sont suffisantes.
Flexion longitudinales :
Torsion :
Fléxion transversale :
Armatures finales :
Section : 84x20
Armatures longitudinales :
Armatures transversales :
Armatures longitudinales :
5,04 + 5,42 = 10,46 cm² à 7HA14 = 10,78 cm²
Armatures transversales :
3,14+0,28=3,42 cm² à 7φ8 = 3,52 cm²
V-13-3-3-Chevêtre :
Le chevêtre est conçu de manière à reprendre les efforts qui lui sont transmis par les
poutres ainsi que son poids propre, il reprend également les efforts d’amarrage et
d’accostage.
Le chevêtre étant solidaire des piles qui le supportent, l’ensemble sera donc étudié
comme un portique, et exécuté en 2 phases.
Il est soumis à une flexion simple due au poids propre, et aux charges uniformément
réparties ramenées par les pré dalles et les poutres de rive ainsi qu’au surcharge de
service.
B A 0.8m
0.2m
0.75m
B A 0.35m
0.8m 0.3m
Première phase
En travée : section en « T »
Deuxième phase
En travée
G’tr = Gtr + Qtr = 3.163 t/ml
Q’ = 1×4 = 4 t/ml
En appui :
Q’ = 1×4 = 4 t/ml
0.125qapp
1qtra
0.5qapp
-0.5qapp - qtra
Première phase
Pu tr = 4.65 t/ml
Pser tr = 3.163 t/ml
Pu app = 8.76 t/ml
Pser app = 5.99 t/ml
En travée :
Mser max = 1 Pser tr = 1(3.163) = 3.163 t.m
Tu max = - Pu tr = - 4.65 t.
Sur appui :
Mser max = 0.125 Pser app = 0.125(5.99) = 0.749 t.m
Tu max = - 0.5 Pu app – Pu tr = - 0.5 (8.76) – 4.65 = - 9.03 t.
Deuxième phase :
En travée :
M’ser max = 1 P’ser tr = 1(7.163) = 7.163 t.m
T’u max = - P’u tr = - 10.27 t.
Sur appui :
M’ser max = 0.125 P’ser app = 0.125(9.99) = 1.248 t.m
T’u max = - 0.5 P’u app – P’u tr = - 0.5 (14.086) – 10.27 = - 17.313 t.
( )
Mbt = = 0.127 MN.m
( )
Mser = 0.0316 MN.m < Mbt → l’axe neutre est dans la table. 0.3m
Armatures transversales :
Vu = 4.65 t
.
τu = = . × .
= 0.31 Mpa < τu = 2.5Mpa
Armatures transversales :
Vu = 9.03 t
.
τu = = . × .
= 0.161 Mpa < τu = 2.5Mpa
0,8m
En travée : section en « T »
( )
Mbt = = 9.796 MN.m 0.3m
( )
Mser = 0.07163 MN.m < Mbt → l’axe neutre est dans la table.
Armatures transversales :
Vu = 10.27 t
.
τu = = = 0.297 Mpa < τu = 2.5Mpa
. × .
Armatures transversales :
Vu = 17.313 t
.
τu = = = 0.16 Mpa < τu = 2.5Mpa
. × .
Finalement on adopte :
En appui :
- Armatures longitudinales : 13.04 cm2 → 7HA16
- Armatures transversales : 3.02 cm2 → 7φ8
En travée :
- Armatures longitudinales : 11.11 cm2 → 3HA20+3HA12
- Armatures transversales : 3φ8
V-13-3-4-Etude du portique :
Le chevêtre est solidaire aux piles, ainsi afin d’étudier les piles, une étude du portique
(chevêtre + pile) est nécessaire pour déterminer les moments maximums et les efforts
normaux agissant sur les pile.
Efforts verticaux :
Chevêtre : 4.325 t
Efforts horizontaux :
Effort d’accostage : Pacc = 4t ; appliqué à 0.7 m.
P P’
Avec :
P’ : effort d’amarrage.
( . )
M’u = 1.5×4×1.7 + 17.378 = 12.372 t.m
( . )
M’u = 4×1.7 + 12.428 = 8.354 t.m
Pu = P’u = 4t.
Mser
Tser
Nser
Mu
Tu
Nu
V-13-3-5-Etude de pile :
Schéma statique : M N
L0 = 1.90 m
L0
Elancement de la pile :
On assimile la section de poteau à une section carrée, pour faciliter les calcules.
.
b=h= = = 0.283 m.
√ √
Donc λ =
i= = ; Lf = 0.707 L0
√
. . × . × .
λ= = .
= 16.61
Nature de la section :
Armatures longitudinales :
h = 0.283 m ; d = 0.233 m.
α= = 0.561
MAS = Mser + Nser(d - ) = 9.88 t.m
λ = 1 + (30Mser/bd2σst) = 1.79
α = 1 + 2√λcos(240+ ) = 0.58
As = =17.60 cm2
( )
Armatures transversals :
Vu = 6.00 t.
.
τu = = . × .
= 0.91Mpa < τu = 2.5Mpa
V-13-3-6-Etude de la semelle :
Nous avons une semelle filante sous deux poteaux, dont les dimensions sont
représentées sur la figure ci –après.
M N M N
0.6m 0.6m
Elle est soumise aux actions calculées précédemment (étude de portique) et à son
poids propre, les sollicitations sont déterminées par le logiciel disponible au niveau du
L.E.M, les résultats sont représentés dans les tableaux ci-après.
Schéma statique :
q=1.26t/ml
M’=4.00t.m M=7.19t.m
elastique
Armatures longitudinales :
Nappe supérieure :
On prend: 8HA14
Nappe inferieure :
On prend : 8HA16
Armatures transversales :
Vu = 20.37 t
.
τu = = . × . = 0.246 Mpa < τu = 2.5Mpa
Armatures droites sont suffisantes
At = 6HA10
St = 20cm.
8HA14
6HA10
8HA16
VI-2-Réserve écologique
Une aire marine protégée s’étendant de l’île Pisan à cap Bouak, est située à l’est de la
zone du projet.
Cette aire marine protégée est en cours de classement ; elle recèle des espèces, des
peuplements et des paysages rares et menacés dans le bassin méditerranéen, plus
particulièrement les herbiers à Posidonia oceanica.
Aux niveaux de cette zone marine, les herbiers à Posidonia oceanica se portent bien et
ne présentent pas d’altération ou de détérioration sur toutes les étendues explorées.
L’intensité
Valeur environnementale
Degré de perturbation ou de bonification
Grande Moyenne Faible
Fort Très forte Forte Moyenne
Moyen Forte Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible
L’étendue
La durée
Temporaire : L’impact est ressenti durant une activité ou au plus durant la réalisation
du projet.
Importance de
Intensité Etendue Durée
l’impact
Très forte Régionale Permanente, temporaire et Très forte
momentanée
Locale Permanente et temporaire Très forte
Momentanée Forte
Ponctuelle Permanente Très forte
Temporaire et momentanée Forte
Forte Régionale Permanente Très forte
Temporaire et momentanée Forte
Locale Permanente et temporaire Forte
Momentanée Moyenne
Ponctuelle Permanente Forte
Temporaire et momentanée Moyenne
Moyenne Régionale Permanente Forte
Temporaire et momentanée Moyenne
Locale Permanente et temporaire Moyenne
Momentanée Faible
Ponctuelle Permanente Moyenne
Temporaire et momentanée Faible
Faible Régionale Permanente Moyenne
Temporaire et momentanée Faible
Locale et Permanente, temporaire et Faible
ponctuelle momentanée
Phase Source Milieu Elément Description de Valeur env./ Intensité Importance Mesure Impact
d’impact touché touché l’impact Degré de Etendue et l’impact d’atténuation résiduel
perturbation Durée
(bonification)
Physique Qualité de Altération de la Faible Faible Temporaire 8 Faible
l’eau qualité de l’eau (moyenne) Ponctuelle 2.1
Temporaire
Biologique Qualité de Altération de la Moyenne Faible Faible 9 / 10 Faible
l’habitat qualité de (faible) Ponctuelle 2.2 / 2.3
l’habitat Temporaire
Construction Réalisation Physique Qualité de Emission de gaz Moyenne Faible Faible 1 Faible
du chantier l’air d’échappement (faible) Locale
et poussières Temporaire
Humain Cadre de vie Pollution Moyenne Moyenne Moyenne 2 Faible
sonore (faible) Locale
Temporaire
Humain Sécurité Sécurité des Grande Forte Forte 13/ 15 Moyen
publique usagers du port (forte) Locale 12 / 5
Temporaire 4
Socio- Création Grande Forte Très forte 2.10 Fort
économie d’emploi (forte) Régionale
Permanente
Exploitation Exploitation Humain Sécurité Risque Grande Forte Forte 2.7 Fort
publique d’accident (forte) Locale
Permanente
Paysage Perception Moyenne Faible Faible Faible
visuelle (faible) Locale
Permanente
Toute modification dans l’une des composantes d’un écosystème aura inexorablement
un impact sur ce dernier, et vu l’importance du projet, les impacts négatifs sont
inévitables et suscitent des modifications des composantes physiques, chimiques et
biologiques, néanmoins des mesures compensatoires sont à prévoir afin de réduire au
maximum les impacts négatifs.
V-4-1-Phase travaux
1 - Envols de poussières : Les moyens d’éviter ces émissions consistent à maintenir les
surfaces propres et arroser régulièrement les voies par temps sec , les aires de stockages
et de traitement des matériaux doivent être recouverts d’un film de matière plastique
qui les protège des envols de vent.
12- la présence d’extincteurs dans chaque engin contribuerait à réduire les risques en
cas d’incendie.
13- informer les utilisateurs avoisinant les sites d’une sensible modification des zones
de pêche en raison de la perturbation générée par les travaux ;
15- l’administration doit interdire la fréquentation des zones concernées par les travaux
par les pêcheurs pendant la période des travaux ;
Afin d’évaluer l’impact des travaux il convient de comparer la qualité physico chimique
des zones touchées par rapport à des zones de références et cela périodiquement.
2.1 - l’analyse physico chimique de l’eau et celle de la faune benthique six et douze mois
après la fin des travaux.
2.2 - une étude de recolonisation appropriée est à prévoir et englobe des essais de
pêche des études de la faune benthique de zone concernée par les travaux.
2.4 - munir le futur port par des équipements sanitaires tels : (douches, wc,…etc) à
proximité des zones d’accostage (respect de la législation) raccordés au réseau général
2.5 - le nettoyage du front du port et des quais doit être régulier ; des conteneurs
implantés sur les quais pour le ramassage des ordures, des huiles usagées
2.6 - la collecte des conteneurs, le ramassage des macros déchets (à terre et en mer),
lessivage des quais, entretien des blocs sanitaires permettant de maintenir en
permanence un état impeccable.
2.7 - le traitement des eaux usées, il convient, de prévoir dés le début des travaux
l’aménagement des zones annexes (station d’épuration).
2.9 - les gestionnaires du port doivent prendre un certain nombre de mesures destinées
à assurer la salubrité du plan d’eau tels :
Une bonne gestion du port pourrait réduire considérablement les impacts négatifs
induits par les activités portuaires et dérivées.
La fréquence des études sera au moins une étude tous les 6mois pendant la phase de
construction et de préférence tous les 12mois après la réalisation du projet.
Ø vérification que les observations respectent les critères pré-établis pour les
paramètres de contrôle, ce qui permettrait aux exploitant d’ajuster les modes de
construction et ou d’exploitation.
Ø création d’un aperçu courant de la situation environnementale du port vis-à-vis du
public.
Un plan de collecte et d’évacuation des résidus courants sera à préparer. Les sources,
leur nature et quantité seront identifiées, comprenant tous les résidus solides et
liquides. Les risques associés à la collecte et à l’enlèvement des résidus seront estimés.
Les méthodes de collecte, de traitement et de décharge des résidus seront dressées sur
un plan conformément à la réglementation en vigueur. Elle comprendra également les
équipements pour la réception des résidus des bateaux.
Cette personne sera présente sur les lieux des travaux sur une base régulière et
disponible sur une base quotidienne. Cette personne se rapportera à l’ingénieur du
projet.
Dans tous les documents de contrat émis par le maître de l’ouvrage, seront insérées
et précisées les responsabilités de l’entrepreneur face à la protection de
l’environnement, à savoir :
Cette étude a été entreprise dans le respect de la législation nationale notamment les
décrets relatifs aux études d’impact sur l’environnement.
Afin de déterminer les composantes principales des milieux biophysiques et humain
susceptibles d’être affectées par le projet une analyse du milieu récepteur est effectuée
(socio économie, géologie, hydrologie, hydrogéologie, faune et flore, occupation des
sols…).
L’analyse de ces données indique que les impacts du projet sur l’environnement sont
importants, néanmoins ils sont limités dans le temps et les milieux concernés par les
travaux.
L’analyse de l’état initial du site montre que la zone d’étude se situe sur une côte
rocheuse à l’état naturel et stratégique, elle est à 56Km à peine du centre ville de Béjaia,
elle présente également un intérêt écologique par sa richesse faunistique, floristique. Le
développement de cette région peut contribuer à l’enrichissement économique de la
région en favorisant la création d’emplois, et le désenclavement de la région si l’aspect
environnemental est respecté et pris en compte dans les décisions à prendre.
E.N.S.T.P :
- Cours de travaux publics.
-Cours et TD de béton armé.
B.A.E.L 91 revus 99
DEPARTEMENT DE LA MARTINIQUE :
Les houles comment s’en protéger
J.FEUILLET , Y.COEFFE , J.BERNIER et B.CHALOIN :
Dimensionnement des digues à talus EDITIONS EYROLLES 1987
G.SANGLERAT
THESES DE FIN D’ETUDES
ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ
PORT DE PECHE ET E PLAISANCE TALA GUILEF
(BEJAIA)
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DESCRIPTION DE LA POUTRE
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TRONCONS ABSCISSES
-------- ---------
T x M A DEF ** STC.PMVN
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³ *************
³ T# 2 | T# 5 | T# 8 |
-10. ÅÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÅÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÅÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÅÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÅÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ>
0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 X (M)
6HA20
7HA10
7φ8
Poutre de rive
7HA12 3HA12
7φ8
3φ8 3HA12
3HA20
7HA16 Chevêtre
A B
Vue en plan
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Chevêtre
Coupe A-A
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Dalle coulée sur
place
Prédalle
préfabriquée
Poutre
préfabriqué
Pile préfabriqué
Coupe C-C
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[ ] : Ligne SHEMA DE MODELISATION