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Les divinitées et le nous les mortels...

Les peuples vénèrent une myriade de dieux à travers une myriade de formes à
travers tout Faerune. Certains préfèrent être adorés, créant de grandes églises stables.
D’autres préfèrent être craints et leurs suivants sont présents sous formes de petits
cultes.
Tous les dieux de Faerune sont soumis à la loi d'Ao. Ce nom serait inconnu des
mortels si Ao n’était pas intervenu durant le Temps des Troubles. Des cultes d'Ao sont
nés depuis quelques décennies, mais il ne fournit ni sort, ni présage et n’a pas de clerc.
Il n’intervient pas dans les affaires des dieux, tant qu’ils restent dans le domaine de leurs
compétences. Il s’assure aussi que, demi-dieux exclus, deux dieux du même panthéon
n’aient pas la même "qualification".
Enfin, c’est lui qui permet à un mortel de devenir Dieu ou à un Dieu d’un autre
plan de venir sur Toril.
La plupart des habitants de Faerûn vénèrent quotidiennement plus d'une divinité,
même s'ils considèrent que leur vie est vouée à un dieu tutélaire spécifique. Certains
Faerûniens considèrent les divinités comme des mortels d'une exceptionnelle puissance,
et donc comme des êtres susceptibles de comprendre les faiblesses, les tourments, les
problèmes et les émotions des simples mortels. D'autres voient les divinités comme des
êtres au-delà de toute compréhension et de tout défaut mortel. Entre ces deux
extrémités, les mortels se contentent d'essayer de comprendre les raisons des éventuelles
interventions des dieux dans leurs affaires.
Force est de constater qu'il est difficile de prévoir quoi que ce soit, les divinités
agissant pour un nombre incalculable de raisons et par une infinité de moyens, parmi
lesquels : utiliser les moments critiques de l'histoire d'un peuple pour le propulser vers
une nouvelle voie, préférer rester discret et mystérieux, agir afin de promouvoir des
intérêts secrets ou connus, influencer discrètement les mortels par des visions et des
rêves prophétiques, etc.

Chaque divinité agit cependant généralement d'une manière qui lui est propre. Il
est souvent possible de retrouver cette attitude dans la manière dont est célébré son
culte par ses adeptes.
Ceci étant dit, nombreux sont les Faerûniens qui font des offrandes à une
multitude de divinités de toutes attributions et de tous les alignements de manière à
s'en attirer les bonnes grâces ou, plus simplement, afin d'éviter leur courroux divin. La
plus simple des offrandes qui peut être faite à une divinité consiste à jeter
quelques pièces dans un bol à offrande de temple ou à offrir un petit sacrifice approprié
au dieu (par exemple, du sang pour Tempus ou Malar et des graines sacrées ou des
objets particuliers pour la plupart des autres dieux) lorsqu'on l'implore de réaliser
quelque chose.

Cette pratique a été de plus en plus formalisée sous la forme du paiement d'un
coût fixé au clergé d'un temple.
Ensuite, les prêtres se chargent de prier pour le payeur ou ils lui apprennent, ou
lui écrivent, une petite prière destinée à être prononcée plus tard.
Nos prières ont tendance à renforcer la divinité, qui elle demande un engagement
de chaque instant qui pourrait être récompenser par des aides, des visions, des rêves.
Elles cherchent à tous prient des croyants, des clercs ou plutôt des personnes qui
pensent et croient en lui. La fois est importante pour eux, car elle donne du pouvoir
aux divinitées à travers leurs croyants.
Car un dieu sans adorateur est un dieu qui meurt et disparait, tout bonnement.
C'est ce qui est arrivé à Amaunator dans le temps.
Deuxièmement, chaque mortel se voit quasi dans l'obligation de choisir une
divinité tutélaire.

Car sans ça, à sa mort l'âme du mortel est damnée. Condamnée à errer ou à alimenter
les enfers ou les Abysses. Les mortels ne peuvent donc pas se désintéresser des dieux.
Cet engagement réciproque est donc un élément central du monde et de
nombreux évènements en découlent directement. En fait nous sommes leurs valeurs et
chaque dieu récompensent fortement leurs adorateurs en fonction de leurs dogmes...

Elminster de Valombre, 720 CV, Année de la rose d'orient.

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