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Pour respecter la chaine du froid de ses produits il dispose d’équipement ultramoderne pour
Congélation rapide comme le tunnel de congélation, les chambres froides pour stoker mais aussi des
camions frigorifiques qui transportent les produits au moment de livraison.
Or, ces chambres froides sont déjà anciennes. Et à cause de cette ancienneté, les compresseurs
ont besoin d’être renouveler pour assurer leurs besoins.
i
REMERCIEMENTS
D’abord, nous tenons à remercier Dieu tout puissant de nous avoir donné la santé, la force et
le courage durant notre stage. Ensuite, j’adresse aussi mes vifs remerciements à ceux qui ne cessent
de veiller au bien fonctionnement de l’Institut Supérieur de technologie d’Antsiranana (IST-D) :
ii
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE.......................................................................................................... 1
iii
Chapitre 3 : LES COUTS ET PROPOSITION DE MAINTENANCES. .......................................... 54
iv
CAHIER DE CHARGE
Entreprise : Centre de Distribution des Produits Halieutiques de Mahajanga
Contexte/Objectif :
Travaux demandés :
v
LISTE DES SYMBOLES
Qt : Quantité de chaleur totale [kJ]
P : Puissance [W].
vi
de : Densité d’entreposage pour le poisson en [kg/m3 ]
h : Hauteur en [m]
ℎ : Enthalpie [kJ/kg]
𝜂i : Rendement indiqué
𝜂m : Rendement mécanique
ηe : rendement effectif
viii
LISTE DES ACRONYMES
IST-D : Institut Supérieur de Technologie d’Antsiranana
BP : Basse Pression
HP : Haute Pression
CFC : ChloroFluoroCarbone
HFC: HydroFluoroCarbure
Ec : Energie consommée
RI : Le rentabilité d’investissement
ix
LISTE DES FIGURES
Figure 0.1 : Organigramme du CDPHM……………………………………………............................5
Figure 1.1 : Le sens du fluide frigorigène et les quatre éléments principaux. ……………………….8
x
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. 1 : Caractéristique technique du moteur……………………………………………….….10
Tableau 2.5 : Bilan thermique par rapport à l’énergie consommée par heure………………………...45
xi
12
INTRODUCTION GENERALE
Le froid est une sensation perçue par nos organes, une sensation de fraîcheur casée par une
baisse de la température, il est une manifestation de la thermique. Il a trouvé son application presque
dans tous les domaines : alimentation, climatisation, médicine, traitement d’air… Les utilisateurs
principaux du froid sont les pécheurs artisanaux et les collecteurs de produits halieutiques ; pour que
leurs produits soient toujours en bon état. C’est pour ça que le CDPHM (Centre de Distribution des
Produits Halieutiques de Mahajanga) collabore avec eux pour donner de la faveur personnelle.
Aujourd’hui, le CDPHM possède des installations frigorifiques industrielles telles que cinq
chambres froides pour assurer le stockage, deux tunnels de congélations pour traiter les produits et
camion frigorifiques pour transporter les produits. Mais à cause de l’ancienneté de l’installation et des
problèmes des pannes répétitives ; quelques appareils et le mode de fonctionnement de l’installation
doivent être changés. C’est à partir de ces considérations que l’idée est venue de faire cette étude qui
se définit par : « la réparation d’une chambre froide à température négative de capacité 30t », le but
étant d’apporter une contribution à l’amélioration de la performance de la chambre froide N°1 de la
société.
Pour mieux développer le thème, le travail est divisé en trois chapitres. Le premier chapitre est
consacré à l’enquête sur l’historique de l’installation. Le deuxième concerne le problème et les
solutions proposées suivis de l’étude du bilan thermique et énergétique de l’installation. Et enfin, le
troisième et dernier chapitre traite les coûts et les maintenances à proposées.
1
PRESENTATION DE LA SOCIETE
Le CDPHM est un Centre de Distribution des Produits Halieutiques à Mahajanga, c’est un
établissement public à caractère industriel et commercial. Il est placé sous la tutelle du Ministère de
la pêche et des Ressources Halieutiques de Madagascar.
Il a été créé en 2002 d’après l’arrêté n° 7824/2002 du 04 décembre 2002 modifié par le décret
N° 2014-1412 du 09 septembre 2014, sis au Quai Barriquand – Mahajanga ; dans le cadre de la
Coopération entre le Gouvernement Malagasy et le Gouvernement Japonais à travers le JICA (Agence
japonaise de la coopération internationale).
Son objectif est d’assister les petits pêcheurs ou pêcheurs artisanaux, ainsi que de l’appuiement
des opérateurs économiques (notamment les collecteurs des produits de mer, les sociétés de Pêche) à
mieux valoriser les produits halieutiques destinés à l’approvisionnement du marché local : d'une
part des poissons d'accompagnement capturés par les chalutiers crevettiers, et d'autre part des poissons
capturés par les pêcheurs traditionnels de cette zone du Nord-ouest. Ils assurent :
Les interventions consistent à la conservation à froid des produits halieutiques, leur transport vers les
autres centres urbains dont Antananarivo qui en est le plus grand consommateur, et aussi à Diégo-
Suarez, Tuléar, Fianarantsoa, Antsirabe…
- Département de distribution
- Département du Froid
- Département d’administratif et financier qui assure la rentrée de toutes les ressources
2
- Département du commercial
1. Département de distribution
Il assure la distribution des produits halieutiques via les camions frigorifiques vers les centres de
consommation. Ce Département assure également le traitement des produits frais pour la congélation
et les produits congelés pour le stockage.
2. Département commercial.
A ce titre, le commercial du CDPHM peut mener plusieurs activités en même temps :
- La prospection, qui est sa tâche première et qui consiste à ramener de nouveaux clients à
l’entreprise.
- La communication, qui lui permet de transmettre des informations concernant le service aux
clients ciblés.
- Le service, qui doit intervenir avant et après la vente en se mettant à la disposition du client et
en écoutant ses remarques.
- La fidélisation des clients, en leur proposant des offres complémentaires et des promotions.
Les états financiers sont établis suivant notre propre méthode vu qu’il n’y a jamais de bilan précis de
la société depuis 2009.
En effet, les états financiers sont présentés dans la monnaie nationale (Ariary) et ont été établis suivant
le principe du coût historique et préconisés par le Plan Comptable Général 2005.
Les biens immobilisés figurant au bilan sont amortis suivant la méthode linéaire à partir de leur date
d’acquisition. Les taux d’amortissement appliqués sont les suivantes :
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- Constructions 5%
- Matériels roulants 25%
Stocks :
Disponibilité :
Elle est constituée par le compte bancaire auprès de la BNI Madagascar, Agence de Mahajanga, et les
liquides en caisse.
- Volet administratif.
Actuellement le centre déploie un effectif de 32 personnels qui sont régis par le code de travail, suivant
la Loi N° 2003-044 portant CODE DE TRAVAIL, et sont affilié à la CNaPS et OSIEM.
4
JICA MPEB
CONSEIL D'ADMINISTRATION
DIRECTION
AGENT
RAF CDC CDF CDD
COMPTABLE
1. Département Froid.
Situation technique :
Techniquement, ce département facilite la réalisation des services fournis par le Département Distribution en maintenant les conditions
requises en termes de température. Il contrôle aussi le fonctionnement des équipements du Centre.
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Le Centre de Distribution des Produits Halieutiques de Mahajanga a 5 chambres froides et 2 tunnels
de congélation qui conservent les produits à distribuer. Ces types de régulations sont en Pump-down,
ils démarrent ces moteurs en étoile triangle.
Ses clients sont très variés : en premier lieu, il y a les pêcheurs traditionnels qui débarquent
leurs produits au port qui n'est qu'à quelques mètres de la société, ensuite les mareyeurs de la région,
les collecteurs et aussi les autres Sociétés. Pendant la saison de la pêche, le centre CDPHM ouvre ses
portes à ses clients six jours sur sept car les produits halieutiques sont facilement périssables.
Activités de la société :
L’objectif principal est d’assister les petits pêcheurs ou pêcheurs artisanaux, les opérateurs
économiques (notamment les collecteurs des produits de mer, les sociétés de Pêche) à mieux valoriser
les produits halieutiques destinés à l’approvisionnement du marché local. Ils assurent :
Implantation géographique :
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Figure 0.2 : Localisation du CDPHM.
Structure de gestion :
Le système de gestion du centre dont le statut est de type EPIC (Etablissement Publique à Caractère Industriel et Commercial) est
assuré par un conseil d’Administration et une Direction avec quatre Départements (Froid, Distribution, Administration Finance et
Ressources humaines).
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Chapitre 1. ENQUETE SUR L’HISTORIQUE DE
L’INSTALLATION
1.1. EQUIPEMENTS DE L’INSTALLATIONS.
1.1.1. Eléments principaux de l’installations.
Dans une installation frigorifique ; il y a quatre éléments plus essentiels qui sont le cœur principal de
l’installation :
- Le compresseur
- Le condenseur
- Le détendeur
- L’évaporateur
Le figure ci-après montre le sens du fluide frigorigène dans une installation frigorifique :
COMPRESSEUR
Ligne vapeur
EVAPORATEUR BP HP CONDENSEUR
Ligne liquide
DETENDEUR
Figure 1.1 : Le sens du fluide frigorigène et les quatre éléments principaux.
La ligne bleue indique « la source froide » de la chambre, c’est la partie où l’évaporateur retire la
température chaude dans la denrée à l’intérieur de la chambre ; puis la ligne rouge désigne « la source
chaude », c’est la partie où le condenseur rejette la température récupérée par l’évaporateur vers
l’extérieur de la chambre froide.
8
1.1.1.1.Compresseur.
Le compresseur est un appareil qui peut mettre en mouvement le fluide frigorigène. Il aspire
les fluides froids dans l’évaporateur avec la pression basse, puis les refoule dans le condenseur en
haute pression. Il a un rôle de comprimer les gaz pour qu’elles puissent se condenser à la température
ambiante. [1]
9
Figure 1.2 : Compresseur semi-hermétique.
1.1.1.2.Condenseur.
Le condenseur est un échangeur thermique qui rejette la chaleur récupérée dans la chambre
vers la température ambiante et faire condenser le fluide en état liquide. [1]
10
Figure 1.3 : Condenseur ailette forme V.
1.1.1.3.Détendeur.
Le détendeur est un appareil destiné à alimenter l’évaporateur en fluide frigorigène à sa
disposition : sèche ou noyés. Il fait abaisser le fluide en basse pression. [1]
- Le type capillaire ou détendeur capillaire : c’est un petit tube qui réduit la pression du liquide
réfrigérant provenant du condenseur, il régule le débit de liquide réfrigérant dans l’évaporateur
et assure un fonctionnement efficace du système de réfrigération. Il est utilisé plus souvent
dans l’installation à faible puissance ou ménagère.
- Les détendeurs thermostatiques : ce sont des détendeurs qui régulent des vapeurs de fluide
frigorigène à la sortie de l’évaporateur en réglant le débit du fluide admis à l’évaporateur quel
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que soit sa charge thermique. Il distingue en 3 types : thermostatique à égalisation interne,
thermostatique à égalisation externe et thermostatique MOP. Ces détendeurs sont
généralement utilisés dans les installations à grande puissance.
- Le détendeur électronique : c’est un dispositif qui régule la différence de température entre la
température des vapeurs à la sortie de l’évaporateur et la température du fluide frigorigène à
l’entrée de l’évaporateur en réglant le débit du fluide en fonction de la charge thermique à
l’évaporateur.
Le type de détendeur installé sur cette installation est un détendeur thermostatique à égalisation
externe.
1.1.1.4.Evaporateur.
Un évaporateur est un échangeur de chaleur qui permet de transférer la chaleur de l’air ou d’un
autre fluide vers le fluide frigorigène, afin de produire du froid. Son rôle principal est de permettre
l’évaporation du fluide frigorigène à basse pression et basse température ; il absorbe la chaleur de l’air
ambiant ou du fluide dans lequel il se trouve et cette absorption de chaleur entraîne l’évaporation du
fluide qui se transforme en vapeur. [1]
12
On distingue 2 familles d’évaporateurs suivant le fluide à refroidir :
Le type d’évaporateur utilisé dans cette installation est un évaporateur à air à convection forcée.
13
1.1.2.2.Le réservoir liquide.
Le réservoir liquide peut stocker l’excès de frigorigène liquide qui n’est pas immédiatement nécessaire
dans le système. Cela permet de maintenir une réserve de réfrigérant disponible en cas de besoin. Il
aide aussi à réguler la pression du fluide en état liquide avant qu’il ne soit distribué vers les autres
composant du système ; il maintient une pression constante et uniforme, ce qui permet au détendeur
de fonctionner correctement. [1]
14
Figure 1.6 : VEM.
15
down, le principe consiste à arrêter le compresseur via le pressostat BP après la température mesurée
par un thermostat soit atteinte. [4]
1.2.1.2. Pressostat HP :
Le pressostat HP permet de protéger le compresseur contre la pression et la température très élevée.
Il actionne le contact électrique inverseur lorsque la pression de refoulement augmente au de la d’une
valeur. Il protège aussi l’installation en cas de haute pression trop élevée par un encrassement du
condenseur ou un défaut du ventilateur condenseur.
Marque Type
SAGINOMIYA PK15
16
Tableau 1.8 : Caractéristique technique du pressostat différentiel d’huile.
Marque Type
SAGINOMIYA MP54
1.3.SCHEMAS DE L’INSTALLATION.
1.3.1. Schéma électrique.
La société CDPHM utilise un appareil qu’on appelle « STC-8080A+ » (STC : Standard Test
Condition) ; un régulateur de température universelle avec capteur unique, spécifiant toutes les
fonctions de réfrigération, de dégivrage, d’alarme lorsque la température dépasse la limite de réglage.
[5]
Spécification :
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Figure 1.10 : Schéma électrique du STC 8080A+
Légende :
1 : compresseur
2 - 5 : commun
3 - 6 : point fermé
4 : dégivrage
8 - 9 : capteur de stockage
10 – 11 : source d’alimentation.
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1.3.1.1. Circuit de commande.
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a) Légendes :
KM7 : Contacteur qui coupe la circulation du fluide dans la ligne liquide pendant le temps de
dégivrage en coupant aussi l’alimentation du compresseur
20
H4 : Voyant lumineux signale du condenseur en marche
b) Fonctionnement de l’installation.
Régulation : la régulation est du type pump down (protège l’installation cotre le coup de
liquide). Les ventilateurs du condenseur et de l’évaporateur marchent successivement après la
temporisation du contacteur commandé par la bobine KM2 du compresseur.
Dégivrage : le dégivrage est périodique et commandé par un pendule associé dans le STC
8080A+.
Sécurité : un disjoncteur et le sectionneur avec fusible sont sur la ligne d’arrivée. Tous les
moteurs sont équipés d’un relais thermique.
Alarme : si l’un des moteurs mise sous tension et un voyant s’allumera. En cas de surcharge,
un contact du relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur qui coupe le courant
dans les moteurs et le voyant s’atteinte.
Le moteur démarre avec le couplage Y. Un deuxième appel de courant se manifeste après une
temporisation de trois secondes, et KM1 s’ouvre (suppression du couplage étoile immédiatement suivi
du couplage triangle par l’intermédiaire déverrouillage de 0.5s et KM2 (Contacteur moteur du
compresseur en triangle ∆) se ferme après l’excitation de son contact, et le voyant H2 s’allume.
21
Le moteur démarre avec le couplage triangle et le cycle de réfrigération commence après la
temporisation dans 3 secondes du contacteur KM3 : le contacteur du ventilateur KM4 (évaporateur)
et du ventilo-condenseur KM5 se démarrent, et le témoin H3/H4 indique la mise en marche de ces
ventilateurs. La conservation se fait pendant 6 heures de temps. Et le témoin H1 s’allume aussi pour
signaler que la chambre est en mode froid.
Quand le pendule dans le STC éteint sa période de 6h de temps, son contact change en autre position
pour exciter la bobine du contacteur résistance de dégivrage d’évaporateur KM6 (le voyant H5
s’allume de signaler que le mode de dégivrage commence) et entraine aussi l’excitation du contacteur
KM7 qui coupe la circulation du fluide dans la ligne liquide pendant le temps de dégivrage en coupant
aussi l’alimentation du compresseur. Ce dégivrage dure pendant 30 minutes et il est commandé par
un pendule dans le STC. A la fin du temps de dégivrage, le circuit se remet à sa position initiale.
Sur le schéma ci-dessus le court-cycle peut produire comme ceux-ci : grâce au bouchage de
l’électrovanne Y1, la pression dans le circuit diminue rapidement et le pressostat BP détecte une
diminution de pression, il ouvre son contact. Donc la bobine du contacteur KA1 se desalimente même
le contacteur KM1 lui permet de démarrer le compresseur KM2. La tension n’arrive pas jusqu’à sa
destination donc le compresseur s’est arrêté. Par contre ; le thermostat à l’intérieur du STC insiste
d’alimenter le circuit à cause de la température qui n’est pas encore éteinte, ce pour ça que le
compresseur se démarre et s’arrête encore aussi. Ça veut dire que au début le compresseur démarre à
cause de la fermeture du pressostat BP (en condition normale, la pression augmente et le pressostat
BP se ferme) mais quand le compresseur démarre, la pression diminue rapidement et le pressostat BP
coupe l’installation.
22
1.31.2. Circuit de puissance.
23
Légendes :
M : Moteurs triphasé
24
1.3.2. Schéma frigorifique. [6]
25
Légendes :
1 : Compresseur semi-hermétique
3 : Silencieux
4 : Séparateur d’huile
6 : Condenseur à air
8 : Réservoir de liquide
10 : Filtre déshydrateur
11 : Vanne d’isolation
12 : Voyant liquide
13 : Electrovanne
15 : Evaporateur à air
19 : Manomètre HP et BP
20 : Thermostat
21 : By pass
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Chapitre 2 : PROBLEME ET SOLUTIONS PROPOSEES.
Souvent, le compresseur de cette chambre s’arrête après avoir démarrer dans quelques
minutes. Il se redémarre et il s’arrête encore. Mais entant que technicien frigoriste ; il faut toujours
résoudre le problème pour que la société gagne la confiance de ses clients.
Le type de régulation de la chambre est en Pump Down ; et notre problème ici c’est le
compresseur qui s’arrête après avoir démarrer, il paraît qu’il fait du « court-cycle ».
Indépendamment, les courts-cycles sont provoqués par l’action d’une sécurité à la suite d’un
dysfonctionnement du circuit frigorifique (court-cycle en BP ou en HP par exemple), une fréquence
de démarrages/arrêts anormalement élevée peut également être provoquée par la régulation quand le
compresseur devient surpuissant par rapport aux besoins en froid.
Ce n’est pas la première fois que cette installation fait du court-cycle. Avant le mois d’août 2023, on
a constaté que le disfonctionnement de cette machine provient de la destruction de presse étoupe dans
le compresseur ouvert (c’était l’ancien compresseur de la chambre N°1). A cause du problème des
presses étoupes ; la société était obligée de changer ce compresseur en compresseur semi-hermétique
car le presse étoupe du compresseur ouvert est vraiment rare à Madagascar. Donc nous avons pris
cette décision pour éviter la grande panne de l’installation.
Même si nous avions remplacé le compresseur, l’ancien problème se remet à nouveau : il y a toujours
du court-cycle. Il y a des débris de presse étoupe résiduel intégré dans la partie BP du circuit
(calamine) : dans l’électrovanne (VEM), dans la vanne d’aspiration du compresseur ; et de graisse qui
provient de l’huile chauffé par la résistance de dégivrage.
27
2.2. SOLUTIONS PROPOSEES.
A cause de la manifestation de ce problème, nous avons pris la maintenance curative pour
empêcher le disfonctionnement de la machine. Nous avons fermé la vanne d’entrée du détendeur et
ouvert la vanne by pass pour que le liquide chaud enlève l’huile piégé dans l’évaporateur et les glaçons
qui débouchent le circuit BP. Et après nous avons purgé le fluide sur la vanne d’aspiration du
compresseur et aussi sur la vanne d’écoulement de la bouteille anti-coup de liquide.
Cette maintenance m’a donné une idée de remplacer le type de dégivrage en dégivrage par gaz
chaud et de changer le type de fréon en R404a.
Par rapport à R22, la pression de condensation du R404a est plus forte, il s’élève à 21 bars : cela
peut être utile si on a besoin de faire le dégivrage par gaz chaud. Puis sa puissance d’alimentation est
de 720W ainsi que 669W pour R22. (Voir annexe 12)
28
Tableau 2.1 : Caractéristique du R404a
Mélange zéotropique
R404a (-46,5°c) +72°c
(HFC)
Formule de composition et
Huile à utiliser Pression critique [bar]
%
4% : R134a
44% : R125 Polyolester 37,4
52% : R143a
L’objectif du bilan thermique d’une installation est d’évaluer et d’analyser les flux de chaleur
entrants et sortants de l’installations provenant des différentes sources. Il a aussi pour de déterminer
la puissance frigorifique du (ou des) évaporateur(s) et du (ou des) compresseur(s) nécessaire(s) pour
assurer un bon fonctionnement de l’installation en conformité avec le programme établi et imposé par
le cahier des charges régissant l’installation. Ce bilan peut également aider à identifier les sources de
surchauffe ou de sous-refroidissement et à mettre en place des mesures correctives pour améliorer les
performances. Les autres éléments constitutifs sont calculés en fonction de la puissance utile dissipée
29
et des conditions de fonctionnement de l’installation. Mais avant de dimensionner les composants
d’une installation frigorifique, il est nécessaire de quantifier les besoins en froid, c’est-à-dire encore :
- Les charges dues aux apports de chaleur par transmission à travers l’enveloppe de la chambre
froide. - Les charges dues au renouvellement d’air.
- Les charges thermiques dues à l’ouverture des portes.
Charges internes :
Il s’agit principalement :
Ԛ𝒕
Φ=
𝑻
30
Dans une installation frigorifique, quel que soit le but recherché, la répartition de la production
frigorifique peut être établie par la formule suivante :
Ԛt = Qext + Qint
Le but du bilan thermique est d’évaluer la valeur de Qt, cette valeur étant calculée pour une
base de temps de 24 heures soit 86 400 secondes.
Toutes les dimensionnements affichés ici sont la seule dimension de la chambre N°1 du Centre
de Distribution des Produits Halieutiques de Mahajanga.
Charge externe :
Entre le milieu extérieur et le milieu intérieur ont une différence de température, on note ∆θ, elle
favorise la transmission de la chaleur et ∆θ représente une force motrice pour le transfert de chaleur.
Quand deux corps à température différente se mettent en contact, ils font toujours d’échange de
chaleur ; et la température chaude vers la température froide s’est effectué par le transfert de chaleur.
Donc, on a :
Q = K × t × A × ∆θ × 3, 6
31
K : coefficient de transmission thermique [W/m3K]
D’après l’enquête que j’ai faite ; le mur de la chambre froide couvert du panneau isolant de type
sandwich avec deux revêtements métalliques d’épaisseur 150mm. Et le coefficient de transmission
thermique K de ce panneau est 0,17 W/m3K (Voir Annexe 1).
1
𝑲=
1 1 1 1
+ + +
ℎ𝑖 ℎ𝑒 𝜆1 𝜆2
Avec;
hi = 9,09 W/m2K
he = 15,14 W/m2K
λ1 = 2,3 W/mK
1
= 0 ; puisque le sol de la chambre froide étant réalisé sur terre-plein, les mouvements d’air par
𝜆2
∆θ = 58°c
t = 16h
32
Qp = Qplafond + Qsol + Qmurstotal
Dans les chambres froides, il est prévu de renouveler plus ou moins l’air amblant. Ce renouvellement
a pour objectif :
Qre = V × n ×Δh × ρ
Δh : Différence d'enthalpie entre l'ambiance dans la chambre froide et l'ambiance extérieure [Wh/kg].
Avec ;
Δh : 36,833 kJ/kg
ρ : 1,2 kg/m³
V = L × l × h = 106,6 m3
70
𝑛 = 106,60,5 = 6,8/24h
33
- Charges thermiques par ouverture des portes Qop
Dans le cas d'une chambre froide comportant une seule porte on calcule simplement la charge
thermique par renouvellement d'air. Cependant si la chambre comporte plusieurs portes il faut calculer
la charge thermique due à l'ouverture des portes. Dans notre cas on a une seule porte dans chaque
chambre donc : Qop = 0.
- Charges internes.
Dans cette chambre froide, il comporte 4 lampes d’éclairages à puissance de P = 60 W chacune (Pt =
240 W) et s’allume pour de présence de la personne. Or le temps de la présence de la personne est 4h.
Qec = P × t × n × 3,6
La température souhaité d’une chambre froide est -26°C, alors la puissance dégagée par une personne
P = 420W pendant 4h de temps et le nombre de la personne est 4. (Voir Annexe 4)
Qpe = P × n × t × 3,6
n : nombre de personne = 4.
34
- Charges thermiques dues aux denrées Qde :
Dans la chambre froide négative, les produits constituent la matière première. Pour avoir des produits
en bonne qualité, il faut que les produits passent successivement aux étapes suivantes :
o Refroidissement
o Congélation
o Surgélation ou congélation rapide
Il nous faut alors subdiviser la quantité de froid nécessaire au traitement des produits suivant les étapes
que nous avons cité ci –dessus.
Les différents traitements des produits sont montrés sur le schéma de la figure. [3]
T°
30
20 21
10
0 0 0
-10
-20
-26
-30
Légendes :
T° : température
21 à 0 : refroidissement
0 à 0 : congélation
0 à -26 : surgélation.
Avant de déterminer la charge thermique due aux denrées, calculons d’abord le flux de produit
maximale à l’aide de la formule suivant Cm :
Cm = A × h × de × ηo
35
Cm : en [kg/24h]
A = L × l = 37,4m2
Cm = 18 457 kg/24h
Réfrigération :
Les poissons sont introduits dans la chambre froide ayant une température de 18 à 20°C pour être
refroidie, elles dégagent de la chaleur sensible et sa température s’abaisse jusqu’au-dessus de la
température de congélation. On prend la température de poisson introduit à 20°C.
Qre = Cm × Cav × ∆θ
∆θ : la différence de température
∆θ = 22,2°C
36
Congélation :
La congélation est le procédé qui consiste à abaisser la température d’une denrée à un niveau tel que
la majeure partie de son de constitution soit transformée en cristaux de glace plus ou moins gros. Dans
cet état, le poisson se passe à température 0°C. C’est la zone de chaleur latente.
Qce = Cm × CL
Avec ;
Comme la température de poisson désirée est -26°C, lors de la surgélation, la température de poisson
passe à leur point de congélation jusqu’au -26°C.
Qs = Cm × Cap × ∆θ
∆θ : la différence de température
Avec ;
∆θ : 23,8°C
37
Et la chaleur totale dégagée par le poisson pendant un cycle de production sera donc égale à la somme
de la quantité de chaleur :
Qvent = P × t × 3,6
Avec ; P = 800 W
T = 16h
L’apport de chaleur incalculable est d’ordre 10 à 15% d’apport de chaleur totale. Supposons que les
pertes incalculables sont 15% d’apport total.
Qglobal = Qt + Qinc
𝐐𝐠𝐥𝐨𝐛𝐚𝐥
ɸ0 =
𝑻 ×𝟑𝟔𝟎𝟎
ɸ0 = 13,868 kW
38
Tableau 2.3 : Sélection de puissance frigorifique
Tk = Tamb + ∆θtotal
Tk = 47°C
La température intérieure de la chambre froide est de -26°C, c’est notre température souhaitée ; et la
chute de température totale d’évaporateur est à l’intervalle de 5°C à 10°C. La température
d’évaporateur To sera donc :
To = Tsouh - ∆θtotal
39
To = - 36°C.
Avant de montrer le cycle thermodynamique de la chambre, il faut savoir tous les points essentiels de
l’entrée et de sortie des éléments principaux :
Légende :
1 : aspiration du compresseur
2 : refoulement du compresseur
3’ : sortie du condenseur
3 : entrée du détendeur
4 : sortie du détendeur
1’ : sortie de l’évaporateur
40
Figure 2.4 : Diagramme R404A.
41
Mise au point du diagramme :
Puisqu’on veut changer le fluide en R404a, il nous veut de connaître la puissance effective du
compresseur et la puissance nominale du détendeur.
𝑷𝒊𝒔
Pe = 𝜼𝒆
𝜂𝑒 : rendement effectif
𝜂𝑒 = 𝜂m × 𝜂i
42
ɸ𝟎
mff = ℎ1−ℎ4
𝐻𝑃
𝜂I = 1 – 0,05 × 𝐵𝑃
𝜂I = 0,84
ℎ2𝑠 − ℎ1
ℎ2 = + ℎ1
𝜂𝑖
h2 = 414 kJ/kg
Pe = 12,58 kW
La sélection pratique d’un détendeur s’effectue sur la base de données des catalogues constructeurs.
Dans les catalogues, un détendeur se sélectionne en fonction de sa capacité nominale (puissance
frigorifique) aux conditions nominales, c’est-à-dire pour une température d’évaporation une
température du fluide frigorigène à l’entrée du détendeur et une certaine chute de pression entre
l’amont et l’aval du détendeur.
ɸn = K∆p × Kt × ɸ0
43
∆p = 19 bars d’après ∆pr = 19,4 bar ; ∆pLL= 0,2 bar ; ∆pAcc= 0,12 bar et ∆pCV = 0,08 bar
La température à l’entrée du détendeur est T3 = 42°C ; donc Kt = 1,82 (voir annexe 8).
Notre température d’évaporation est – 36°C, donc la puissance nominale du détendeur est 18,3 kW
(Voir annexe 3).
b) Bilan énergétique.
Le bilan énergétique nous permet de minimiser la quantité d’énergie électrique nécessaire pour
faire fonctionner le compresseur qui assure le cycle compression-détente du fluide frigorigène.
Cela peut être réalisé en utilisant des compresseurs de haute efficacité, en améliorant l’isolation du
système pour réduire les pertes d’énergie et en optimisant la gestion des charges thermiques.
Dans cette chambre froide, on comporte de plusieurs puissances absorbées par des
équipements électriques dans l’installation frigorifique comme :
Les lampes : la puissance totale est de 60W × 4 et le temps de fonctionnement est 8h.
Tableau 2.5 : Bilan thermique par rapport à l’énergie consommée par heure.
44
D’après mon enquête au JIRAMA, on trouve les tarifs d’énergie consommé par kW au secteur
industriels (Voir annexe 13).
La société CDPHM se trouve dans la zone 1 bis, donc le coût d’énergie de cette chambre froide se
fait 42.213 Ariary par kW, c’est le coût de tension triphasé (Voir annexe 13) or la puissance totale
des appareils utilisés est 13,351kW : ça fait 563.585,763 Ariary par jours.
Pendant le temps dégivrage, l’électrovanne sur la ligne liquide et à l’entrée du clapet anti-
retour du condenseur sont désalimentées et l’autre électrovanne dans la ligne de dégivrage ouvre
le passage du gaz chaud venant du refoulement du compresseur. Ce temps de dégivrage est plus
court que le dégivrage par résistance : dix minutes.
45
2.2.1.3. Schéma électrique et frigorifique.
a) Schéma électrique.
- Circuit de commande.
46
Légendes :
47
H2 : Voyant lumineux signale compresseur en marche
H5 : Voyant lumineux signale que la chambre est en mode de dégivrage par gaz chaud
Fonctionnement.
Régulation : la régulation est toujours du type pump down. Les ventilateurs du condenseur
et de l’évaporateur marchent successivement après la temporisation du contacteur commandé par
la bobine KM2 du compresseur. La régulation du circuit est indiquée au contact ouvert du
pressostat BP et l’autre contact ouvert pour le thermostat dans le STC.
Dégivrage : le dégivrage par gaz chaud est périodique et commandé par le STC 8080A+.
Il a une durée de 10 minutes seulement.
Sécurité : un disjoncteur et le sectionneur avec fusible est sur la ligne d’arrivée. Tous les
moteurs sont équipés d’un relais thermique. Tout le contact fermé dans le schéma indique la
sécurité du circuit, comme : le pressostat HP, les relais thermiques et les autres contacts fermés
dans le schéma.
Alarme : si l’un des moteurs mise sous tension et un voyant s’allumera. En cas de
surcharge, un contact du relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur qui coupe
le courant dans les moteurs et le voyant s’atteinte.
48
moteur compresseur commande en étoile) et entraine l’excitation de la bobine du KA1 qui contrôle
le couplage (Y-∆).
Quand le pendule dans le STC éteint sa période de 6h de temps, son contact change en autre
position pour exciter la bobine du contacteur KM6 et entraine aussi l’excitation du contacteur KM7
qui coupe la circulation du fluide dans la ligne liquide Y1 et la ligne avant du clapet anti-retour Y2
pendant le temps de dégivrage. Par contre, l’excitation du KM7 ouvre la circulation du gaz chaud
venant du refoulement de compresseur, cette action se fait par l’ouverture du contact du Y3. Dans
ce cas, les ventilateurs du condenseur et de l’évaporateur sont desalimentées par le contact à
ouverture du KM6. Pendant le temps de dégivrage, l’alimentation du ventilateur est inutile pour
protéger les denrées à conserver contre le changement de chaleur dans la chambre. Ce dégivrage
dure pendant 10 minutes et il est toujours commandé par un pendule dans le STC.
49
- Circuit de puissance.
50
Légendes :
Petit remarque :
51
a) Schéma frigorifique de l’installation.
Comme nous avons vu sur le circuit de commande, on a ajouté une électrovanne qui fait le dégivrage par gaz chaud et une autre
électrovanne qui assure le blocage du passage de fluide vers le condenseur : ces deux électrovannes sont commandées par le circuit de
commande. [6]
52
Légendes.
1 : Compresseur semi-hermétique
3 : Silencieux
4 : Séparateur d’huile
7 : Condenseur à air
9 : Réservoir de liquide
11 : Filtre déshydrateur
12 : Vanne d’isolation
13 : Voyant liquide
14 : Electrovanne
16 : Evaporateur à air
17 : Bulbe du détendeur
21 : Manomètre HP et BP
53
Chapitre 3 : LES COUTS ET PROPOSITION DE
MAINTENANCES.
Dans cette partie, on explique les coûts des appareils à échanger dans les solutions données
au chapitre précèdent et proposer les maintenances à suivre pour que les appareils soient toujours
en bonne état durant ses utilisations.
- Un compresseur semi-hermétique
- Trois électrovannes magnétiques
- Un détenteur thermostatique
- Les nouveaux réfrigérants (R404A).
Tableau 3.1 : Coût des appareils à échanger.
15 ×𝐶𝑀𝑇𝑂
CMO = 100
54
Le coût de matière d’œuvre s’élève à 4 906 500 Ariary.
On estime que le coût de maintenance est 400 000 Ariary (ça veut dire le coût de maintenance dans
un mois).
54 924 072,89
RI = = 122
450 000
55
La proposition de maintenance ci-après concerne les solutions proposées qu’on a cité ci-
dessus. Alors, le planning de maintenance doit être suivi par le nettoyage, la surveillance, le
calendrier des travaux de maintenance préventive (les contrôles périodiques, les révisions
périodiques, les remplacements planifiés).
Les entretiens des matériels sont aussi nécessaires ; les instructions suivantes devront être
respectées fidèlement de façon à garantir un fonctionnement sûr et régulier. [2]
Objectif de la maintenance :
Les objectifs principaux de la maintenance sont :
Travail journalier :
3.2.1.1. Contrôle avant la mise en marche de l’installation.
a) Niveau d’huile du carter :
- Le niveau d’huile dans le carter se situe entre 1/3 et 1/2 du niveau du voyant d’huile.
- S’il me parait inutile d’insister sur les conséquences d’un niveau d’huile trop bas, un excès
d’huile peut être aussi néfaste. En effet, un niveau d’huile trop élevé donne une éjection
d’huile accrue.
56
3.2.1.1. Contrôle pendant la marche.
Pendant la marche il nécessaire de contrôler les grandeurs de mesure (les pressions, les température
et l’intensité du courant) et noter sur cahier pour surveiller la progression de défaillance de
l’installation.
Entretien et contrôles :
C’est le temps de vérification, de réglage et d’entretien périodique des appareils. Les
innervations doivent être régulières (hebdomadaire, mensuelle, …). Il nécessite l’arrêt total ou
partiel de l’installation pendant le temps de travail (graissage, vidange, simple réglage). Ce travail
est effectué suivant les heures de marche des équipements.
57
- Remplacer le filtre à l’huile : il ne faut pas de le nettoyer
- Remplacer les cartouches du filtre déshydrateur
- Laisser éventuellement le compresseur finir de se refroidir
- Resserrer la culasse
- Procéder à un tirage au poussé
- Ouvrir la vanne de refoulement, puis d’aspiration (respectez impérativement cet ordre)
- Déconsigner (éventuellement) le sectionneur correspondant et fermer le circuit électrique
- Contrôler les intensités, pressions et températures
- Contrôler l’étanchéité
- Consigner sur un rapport vos interventions, fournitures et constatations.
Déroulement :
58
3.2.1.4. Toutes les 10 000 heures démarche.
- Répéter les opérations prévues aux 50 heures
- Répéter les opérations prévues aux 5 000 heures
- Nettoyer intégralement toutes les pièces du compresseur, y compris du carter
- Inspecter les surfaces des paliers et contrôler leur jeu. Si cela s’avère nécessaire, ne pas
hésiter à les remplacer
- Inspection et nettoyage intégral du moteur électrique
- Consigner sur un rapport les interventions, fournitures et constatations, ce document faisant
généralement office de bon de réception provisoire, donc de départ de la garantie.
59
Tableau 3.2 : Planning de maintenance.
EQUIPEMENTS TRAVAUX J M S A I
Vérification d’intensité du compresseur
Contrôle du bon fonctionnement
COMPRESSEUR
Niveau d’huile
Teste d’acidité d’huile
Nettoyage des ailettes
Vérification des ailettes
CONDENSEUR
Vérification de la température
Révision du moteur ventilateur
Vérification du bon fonctionnement du contact
ELECTROVANNE
Nettoyage du filtre
DETENDEUR Vérification que le bulbe ne soit pas coupé
Contrôle du fuite
EVAPORATEUR
Nettoyage de calcaire
Vérification des connexions électriques
Remplacements du déshydrateur
Etanchéité des circuits
Vérification des points de consigne des automates
Légendes :
J : jours
M : mensuel
S : semestriel
A : annuel
I : dépend de l’intervention
60
CONCLUSION GENERALE
Pour conclure, nous les jeunes techniciens supérieurs, le travail de fin d’études n’est pas
facile et nous avons affronté de différentes difficultés parce que la société s’adresse à nous pour
résoudre les problèmes qui s’y trouvent. Mais tout ceci a été nécessaire pour nous entrainer déjà
un technicien supérieur dans le monde de l’entreprise.
Dans ce travail, on m’a confié sur les études théoriques de la réparation d’une chambre
froide à température négative de capacité 30T, plus précisément la chambre froide N°1 du centre
de distributions des produits halieutiques de Mahajanga.
On a cité les enquêtes historiques de l’installation suivant ses schémas électriques et frigorifiques.
Ensuite, la détection de pannes existant sur le circuit. Mais, grâce au problème du court-cycle, le
changement de dégivrage en dégivrage par gaz chaud et le remplacement du fluide frigorigène en
R404a sont des solutions les plus fiables pour empêcher cette panne. On a élaboré le bilan
thermique et énergétique pour connaitre la puissance des appareils adapter avec le fréon R404a : la
puissance frigorifique pour le nouveau compresseur et la capacité nominale du détendeur à
échanger. On a donné le nouveau schéma fluidique, schéma électrique. On a dressé aussi un tableau
dans lequel on trouve la liste des matériels avec leurs prix afin de connaitre le devis estimatif prêt
à être utilisé lors d’une éventuelle réalisation matérielle qui nécessite un financement assez
volumineux. Et enfin, le planning de maintenance : il peut être utiles pour facilite le travail des
techniciens de la société.
Grace aux travaux réalisés au CDPHM, j’ai apporté une amélioration au niveau de qualité des
produits parce que grâce à ces nouveaux équipements, il provoque la satisfaction des clients et
enrichit son chiffre d’affaire.
61
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIE
[2] : Mr FANANTENANTSOA Platini « Mémoire de fin d’étude du second cycle » année 2014.
[3] : Mémoire fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme ingénieur présenté par Mr
ABOUBACAR Djâbir Salim, année 2008.
[6] : Cours schéma fluidique et électrique au Centre don bosco Antanimasaja, année 2018- 2020
[7] : Document fluide frigorigène à l’IST-D, année 2022 ; par Mr RAKOTONIRINA André.
WEBIOGRAPHIES
[1]: www.toshiba.com
[2]: www.tecno-froid.com
[3] : www.alco-controls.com
62
ANNEXES
63
Annexe 1 : Le coefficient de transmission thermique.
64
Annexe 3 : Sélection du détendeur.
10 210
5 240
0 270
-5 300
-10 330
-15 360
-20 390
-25 420
65
Annexe 5 : Densité d’entreposage pour le poisson.
66
Annexe 6 : Coefficient d’occupation du sol
67
Annexe 8 : Facteur de correction pour calcul le détendeur.
68
Annexe 10 : Classification des fluides.
69
Annexe 11 : Tableau de classements au feu.
70
Annexe 12 : Propriétés physiques du R404a.
71
Annexe 13 : Tarifs de JIRAMA
72
73
74
75