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INSTITUT ABOKRAT DES ETUDES PARAMEDICALES

Mémoire de fin d’étude


Pour obtenir le diplôme des études paramédicales
Section : infirmier polyvalent

La prise en charge des patients présentant l’infarctus de


myocarde au service de cardiologie clinique de l’Hôpital
Militaire d’Instruction Mohamed V

Réalisé par Encadré par

Nadia Taouil Mr.Abdelouahab Mouhajir


Salma Meskine Enseignant Paramedical
Khaoula arzaki

Promotion : 2022 / 2024


Problématique

Selon l’organisation mondiale de la santé, Les maladies cardiovasculaires constituent


un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, qui comprennent
les cardiopathies coronariennes, les maladies cérébro-vasculaires, les artériopathies
périphériques, les cardiopathies rhumatismales, les malformations cardiaques
congénitales, les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires.

Les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux sont généralement des


événements aigus et sont principalement dus au blocage d’une artère empêchant le
sang de parvenir au cœur ou au cerveau. Leur cause la plus courante est la constitution
d’un dépôt gras sur les parois internes des vaisseaux sanguins alimentant ces organes.
Les accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi résulter du saignement d’un
vaisseau sanguin cérébral ou de caillots.

Les infarctus et les AVC sont généralement dus à la présence de plusieurs facteurs de
risque associés (OMS, 2012).

l'infarctus du myocarde est la destruction d'une zone plus ou moins étendue du muscle
cardiaque, irréversible en l'absence d'un traitement urgent. Il est la conséquence de
l'obstruction d'une artère coronaire. S'il est impossible d'agir sur certains facteurs de
risque, d'autres peuvent être réduits (OMS, 2012).

Le Service de Cardiologie B 2013 ont annoncés que la fréquence retrouvé dans leur
travail et de 14,3% la moyenne d’âge Des patients est de 60 ans et la tronche d’âge
prédominante est entre 61 et 70 ans (Le Service de Cardiologie B, 2013).

Comme une cause principale d’infarctus il y en a le tabagisme, un taux élevé de


cholestérol, Diabète, HTA, la consommation d’alcool. Ces Signes peuvent varier et se
révéler parfois non douloureux.

Chez l’homme la douleur enserre poitrine, irradie vers le bras parfois cette douleurs
peut s’accompagner d’autres facteurs.

Chez la femme l’infarctus peut se révéler par une fatigue, une sensation de mort
imminente, des palpitations et des nausées.
L’infarctus de myocarde en outre entrainé une insuffisance cardiaque et des troubles
du rythme cardiaque qui font courir un risque de mort subite (Fatima-Zahra El
Hattab ,2019).

Notre objectif dans cette recherche est de sauver de nombreuses vies le plus
rapidement possible car cette maladie est considérée comme une urgence vitale de
premier degré, parce qu’elle survient de manière soudaine et inattendue, c’est pour ça
il faut rétablir rapidement la circulation sanguine dans l'artère coronaire bloquée.
La Récession des écrits

Définition des concepts :

selon l'oms Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le
monde et font environ 17,9 millions de morts chaque année. Elles regroupent un
ensemble d’affections du cœur et des vaisseaux sanguins, notamment les maladies
coronariennes, les maladies cérébrovasculaires et les cardiopathies rhumatismales

les maladies cardio-vasculaires évoquent souvent le cadre stressé, écrasé de


responsabilités, que menace l’« infarctus ». Cette image ne correspond
pourtant pas à une réalité épidémiologique. Si les maladies cardio-vasculaires
représentent une part élevée de la mortalité prématurée des catégories aisées,
c’est en raison de leur taux de mortalité faible pour l’ensemble des autres
causes de décès. (Thierry Lang, Céline Ribet,2000)

La prise en charge chez Antoine Culioli est sans doute le pionnier de la notion.
Examinons en détail quelle conception il s’en est faite, de ses premiers textes
jusqu’aux plus récents

la Prise en charge est une démarche qui doit permettre de garantir à chaque patient
l’assortiment d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurent le meilleur
résultat en terme de santé, conformément à l’état actuel de la science médicale au
meilleur coût pour un même résultat, au moindre risque iatrogène et pour sa plus
grande satisfaction, en terme de procédures, de résultats, et de contacts humains à
l’intérieur du système des soins(oms ,2006)

Selon la fondation des maladies de cœur et l AVC on constater que La


coronaropathie, ou maladie coronarienne, est la forme la plus courante de maladie du
cœur. Elle survient lorsque les artères coronaires du cœur se rétrécissent ou sont
obstruées. Normalement, le sang circule dans les vaisseaux sanguins comme de l’eau
dans un boyau. La coronaropathie résulte de l’altération des artères principales qui
assurent l’apport du cœur en sang, en oxygène et en nutriments. Celles-ci se
rétrécissent, s’ankylosent ou sont obstruées. On parle alors d’un durcissement des
artères ou d’athérosclérose.
Pour Docteur Karila-Cohen La prise en charge de l'infarctus du myocarde doit être la
plus rapide possible afin d'éviter les morts rythmiques initiales (grâce à la
défibrillation percutanée) et de rouvrir le plus précocement possible l'artère
responsable de l'infarctus, soit par thrombolyse, soit par angioplastie coronaire. Outre
son effet bénéfique sur la mortalité, cette prise en charge rapide permet de diminuer la
fréquence des complications (épanchement péricardique, troubles rythmiques,
troubles conductifs, insuffisance cardiaque, récidive ischémique, ...). Il est donc très
important de faire rapidement le diagnostic d'infarctus du myocarde, qui repose sur
l'association d'une douleur thoracique angineuse prolongée et de modifications
électriques spécifiques. Les autres examens (dosage des enzymes, échographie
cardiaque) sont rarement décisifs et ne doivent jamais retarder le diagnostic
d'infarctus, sauf en cas de doute diagnostique fort. Enfin, l'éducation du patient ayant
plusieurs facteurs de risque ou étant coronarien connu est fondamental afin qu'il
puisse faire directement appel au SAMU en cas de douleur suspecte, afin de
raccourcir au maximum le délai de prise en charge.
la haute autorité de santé La décision de prescription d’une désobstruction coronaire
pour un infarctus du myocarde (IDM) aigu repose sur une démarche de type
bayesienne : l’évaluation clinique établit une probabilité initiale, réévaluée à travers la
lecture de l’électrocardiogramme (ECG), on débuter la thérapeutique de
désobstruction coronaire.

Poursuivre la démarche diagnostique par le dosage de troponines ; mettre en place une


autre stratégie. Transport après bilan au régulateur du SAMU Transport par
ambulance spécialisée, médicalisée sous surveillance permanente. Intérêt de la
télétransmission des tracés d’ECG ++

Rôle de l’infirmier SMUR

TA, FC, EVA (douleur++)

Scope : surveillance du rythme (D2) et du segment ST (V5)

Défibrillateur (toujours prêt pour CEE+++, attention aux batteries épuisées par une
séance de chocs = les remplacer)

Enregistrement des épisodes d’arythmie ou de modifications du segment ST

Voies veineuses et robinets accessibles en permanence

Prévoir de manière préventive une seringue de 1 mg d’adrénaline diluée dans 10 ml

Toujours vérifier les paramètres et répéter les ECG


Eviter les chocs traumatiques (même bénins) chez un patient en cours de thrombolyse
+++

En USIC

La surveillance doit se faire en Unité de Soins Intensifs Cardiologique (USIC) durant


au moins 48h avec repos au lit (entre 24 et 72h) contrôle du rythme cardiaque par
monitorage electrocardiographique continu, de la TA, de la diurèse et de la
température en raison de la fréquence des complications rythmologiques et
hémodynamiques parfois mortelles.

Surveillance clinique

La surveillance doit être quotidienne des paramètres standard. Disparition de la


douleur en quelques heures, pouvant réapparaître au 2ème et 3 ème jour (réaction
péricardique, angor instable post IDM précoce).
Le monitorage hémodynamique (surveillance invasive de la pression artérielle voire
par cathéter de Swan Ganz) n’est institué qu’en cas d’insuffisance cardiaque
réfractaire au traitement classique.

Surveillance ECG

Un ECG complet est réalisé plusieurs fois le premier jour puis surveillance
biquotidienne à la recherche de troubles de conduction. Le sus décalage du segment
ST disparaît parfois rapidement, ou s’atténue progressivement tandis que l’onde Q se
creuse. La surveillance recherche des troubles du rythme ventriculaires (TV,FV) ou
auriculaires.

Surveillance biologique

Les dosages enzymatiques répétés permettent de préciser l’horaire du pic de CPK par
rapport aux symptômes.

Phase hospitalière secondaire

En l’absence de complications, le lever du patient permet de réaliser d’autres examens


complémentaires destinés à évaluer le pronostic à long terme de l’ IDM. L’évolution
est souvent rapidement favorable et ce d’autant que le patient a pu bénéficier d’un
traitement de reperfusion.

Echographie cardiaque

Evalue la taille de l’IDM, recherche un éventuel anévrysme ventriculaire, un

épanchement péricardique ou un thrombus dans le ventricule G.


Epreuve effort Effectuée vers le 7-10 eme jour, l’épreuve d’effort recherche des
signes cliniques et/ou ECG d’ischémie myocardique résiduelle dont la présence
impose le recours à une coronarographie.

Phase post-hospitalière
Afin de faciliter un retour rapide à la vie professionnelle un séjour en centre de
réadaptation cardiovasculaire peut être proposé au patient. La convalescence reste
nécessaire pour les personnes âgées. Son inconvénient est de contribuer à instaurer
une « invalidité » psychologique. Son avantage est de permettre une réadaptation
personnalisée et médicalisée à l’effort ainsi qu’une prévention secondaire motivée.
La reprise du travail intervient généralement au début du 3 ème mois.
Une échographie doit être effectuée aux 5-6 ème semaines.

La prévention secondaire : trop rarement mise en œuvre et pourtant très efficace, elle
consiste en une correction des facteurs de risques et arrêt du tabac

L’ordonnance de sortie : elle doit toujours comporter

un antiagrégant plaquettaire (aspirine) ou en cas d’intolérance une thienopyridine. En


cas de mise en place d’endoprothese coronaire, les 2 molécules sont associées pendant
01 mois, puis l’aspirine est poursuivie seule.

Un ß bloquant

Un IEC (Inhibiteur de l’Enzyme de Conversion) dans toutes les formes d’insuffisance


cardiaque.

Une hypolipémie avec un régime diététique adaptée


LES FACTEURS FAVORISANT L'INFARCTUS DU MYOCARDE

L'infarctus du myocarde, comme les autres maladies cardiovasculaires (maladies du


cœur et des artères), est causé par les dépôts de graisse sur les parois des artères.
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70
ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque
cardiovasculaire sont cumulés. (AMELI, 2020)

Les facteurs de risque cardiovasculaire sur lesquels on ne peut pas agir

L'âge et le sexe
Les antécédents familiaux
Les facteurs de risque cardiovasculaire sur lesquels on peut agir
Le tabagisme

Le tabagisme passif

Le diabète
L'hypertension artérielle
Un taux élevé de cholestérol
Le surpoids et l'obésité

Mesure du tour de taille

La faible activité physique ou sédentarité

L’alcool

Les personnes qui sont victimes d'un infarctus du myocarde (IDM ou « crise
cardiaque ») nécessitent des soins en urgence. Une fois l'accident cardiaque traité, les
patients vont recevoir des soins de longue durée destinés à éviter un nouvel infarctus,
mais également à éviter les complications cardiovasculaires qui peuvent survenir
après une crise cardiaque. Ces soins post-infarctus s'appuient sur plusieurs modalités
thérapeutiques : médicaments, réadaptation cardiovasculaire, mesures d'hygiène de
vie et, parfois, chirurgie.
les symptômes de l’infarctus du myocarde

Les symptômes de l’infarctus sont une douleur de la poitrine qui dure plus de 20 à 30
minutes. Elle irradie derrière le sternum, dans le dos, les épaules, la mâchoire, ainsi
que dans le bras gauche. D'autres symptômes sont possibles : anxiété, sueurs, vertiges,
essoufflement, par exemple. Chez les femmes, ces douleurs peuvent être localisées au
niveau de l’estomac ou du ventre, ce qui est plus rare chez les hommes. Elles peuvent
s’accompagner de nausées, de vomissements, ou de grande fatigue soudaine.

Plus rarement, certains infarctus peuvent passer inaperçus et sont découverts à


l'occasion d'un électrocardiogramme pratiqué lors d'un bilan de santé

Les complications de l'infarctus du myocarde

Les conséquences d’un infarctus du myocarde sont plus ou moins importantes selon
l’étendue de la zone du muscle cardiaque affectée et selon la rapidité de mise en
œuvre d’un traitement d’urgence. La gravité de l’atteinte du muscle cardiaque est
évaluée grâce à divers examens médicaux :
électrocardiogramme, échographie cardiaque, coronographie, scintigraphie, par
exemple (voir encadré ci-dessous). De plus, il est possible de doser dans le sang
certaines enzymes cardiaques qui ont été libérées lors de la destruction des cellules.

Les complications de l’infarctus du myocarde sont diverses : accident vasculaire


cérébral, insuffisance cardiaque chronique (70 % des insuffisances
cardiaques chroniques sont dues à un infarctus), récidives (infarctus qui se répètent) et
artériopathie oblitérante des membres inférieurs (les artères des jambes se bouchent).
Les soins post-infarctus consistent à mettre en place des mesures pour prévenir ces
complications de manière durable

Les causes d’un infarctus du myocarde

Selon Elsan L'infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire s’obstrue, ce


qui empêche un flux sanguin normal. Les cellules de la zone, privées d’oxygène et de
sang, se nécrosent (c’est-à-dire meurent).

L’obstruction de l’artère coronaire est causée par une plaque d’athérome, c’est-à-dire
un petit amas de cholestérol qui s’est accumulé et agglutiné sur les parois des artères,
et qui s’est détaché. Cela provoque un caillot qui est transporté par les vaisseaux
sanguins jusqu’au cœur – ce qui entraîne l’infarctus du myocarde. Cette plaque
d’athérome peut aussi se déplacer jusqu’au cerveau (provoquant un accident
vasculaire cérébral ischémique), jusqu’aux poumons (donnant lieu à une embolie
pulmonaire) ou jusqu’à un membre (ce qui cause une artérite).

traitements pour un infarctus du myocarde


En cas d’infarctus du myocarde, le traitement consiste à éliminer le caillot sanguin
responsable des lésions nécrotiques. Pour cela, les chirurgiens cardiaques ont deux
possibilités :

En cas de prise en charge médicale moins de 90 à 120 minutes après l’apparition des
symptômes de la crise cardiaque, les médecins procèdent à une angioplastie
coronarienne. Cette intervention chirurgicale permet de dilater les parois de l’artère
coronaire obstruée en introduisant un petit ballon gonflable via un cathéter, ce qui
permet le rétablissement du flux sanguin. Puis un stent (un petit tube en mailles
métalliques) est placé dans l’artère pour la maintenir ouverte.

Si le patient est pris en charge plus de 90 à 120 minutes après la survenue de la crise
cardiaque, les médecins optent pour la thrombolyse, qui consiste à administrer un
traitement médicamenteux permettant d’éliminer le caillot sanguin obstruant l’artère
coronaire. Ce traitement peut entraîner des hémorragies cérébrales dans 1 % des cas et
ne peut être mis en œuvre que si la personne n’est pas sous traitement de fond
anticoagulant, si elle n’a pas été opérée récemment ou si elle n’a pas d’antécédents
d'AVC hémorragique.
Une fois l’alerte passée, le médecin peut prescrire un traitement à base
d’antiagrégants plaquettaires pour éviter le risque de nouvel infarctus.

Prévention D’apparition d’un infarctus du myocarde


Une bonne hygiène de vie et une activité physique fréquente permet de réduire les
facteurs de risque d’être victime d’une crise cardiaque :

Arrêter de fumer.

Stopper la consommation d'alcool.

Adopter une alimentation saine, équilibrée, riche en fibres et allégée en sucres et en


graisses, pour réduire le taux de "mauvais" cholestérol sanguin et de diabète de type
2.

Retrouver un poids de forme, en changeant son régime alimentaire et en faisant


davantage d’exercices.

Réduire sa pression artérielle, en diminuant le sel et évitant les situations provoquant


du stress.

Bien équilibrer le diabète.

Faire du sport ou une activité physique régulière, de type endurance, pour éviter
l’accumulation de graisses dans l’organisme et pour s’oxygéner.

Anatomie du cœur

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