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com/science/article/pii/S2352580022000132
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Département d’anesthésie-réanimation, service d’anesthésie réanimation cardiovasculaire, Centre
hospitalier universitaire de Dijon
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Département d’anesthésie réanimation, service d’anesthésie réanimation cardiovasculaire, Centre
hospitalier universitaire de Dijon, Université Bourgogne Franche Comté, LNC UMR1231
Conflits d’intérêts :
Pierre Voizeux n’a aucun conflit d'intérêt à déclarer.
Pierre Grégoire Guniot : enseignement (Hemosims) chez LFB ; cours et modération pour ARCOTHOVA-
TAVI (Medtronic)
© 2022 published by Elsevier. This manuscript is made available under the Elsevier user license
https://www.elsevier.com/open-access/userlicense/1.0/
Résumé
Le choc cardiogénique est une situation d’urgence diagnostique et thérapeutique. La cause principale
demeure la cardiopathie ischémique. Le diagnostic repose sur la mise en évidence de signe
d’hypoperfusion périphérique, d’une hypotension artérielle inconstante et d’une chute de l’index
cardiaque. L’échographie Doppler cardiaque constitue l’examen clé pour permettre de poser le dia-
gnostic positif et étiologique du choc cardiogénique. Le traitement étiologique doit être initié le plus
tôt possible, notamment en cas de nécessité de revascularisation. Le patient devra être adressé dans
un centre adapté. La dobutamine constitue le traitement inodilatateur de choix et la noradrénaline le
vasopresseur idéal. Le traitement symptomatique repose sur une déplétion par diurétiques ou ultra-
filtration si nécessaire et une oxygénothérapie voire un support par ventilation mécanique. Le re-
cours à une assistance circulatoire doit être envisagé très précocement et doit être intégré dans un
projet de soins par une équipe entrainée dans un « cardiac shock centre ». Enfin, le traitement de
l’insuffisance cardiaque chronique devra être instauré dès que possible.
Summary
Cardiogenic shock is a life-threatening diagnostic and therapeutic emergency. Myocardial infarction
is the main cause. Patients present with hypotension, features of hypoperfusion, and reduced cardiac
output. Echocardiography is the main exam to perform the diagnostic. Cardiogenic shock requires
early treatment, especially cardiac catheterisation. Moreover, the patient must be transferred as
soon as possible to a “cardiac shock centre”. Dobutamine is the inotrope of choice and norepineph-
rine is the best vasopressor. Symptomatic treatment consists in oxygen and non-invasive ventilation
in some cases, diuretic therapy and if needed renal replacement therapy. Mechanical circulatory
support should be quickly considered and must be part of a standardised team-based approach.
Chronic heart failure treatment must be started before discharge.
Keywords: cardiogenic shock, mechanical circulatory support, ECMO, myocardial infarction, norepi-
nephrine
Liste des abréviations :
ECG : électrocardiogramme
EP : embolie pulmonaire
VM : ventilation mécanique
Le choc cardiogénique se définit comme une insuffisance circulatoire aiguë liée à une dysfonction
primaire du myocarde. Cette incapacité de la pompe ventriculaire à générer une délivrance en oxy-
gène en adéquation avec les besoins métaboliques conduit à une hypoxie tissulaire et une dysfonc-
Il peut faire suite à une agression aiguë du myocarde notamment d’origine ischémique ou à
chants.
que le développement de réseaux de soins, le choc cardiogénique est associée à une mortalité éle-
2. Physiopathologie
Le primum movens du choc cardiogénique est une atteinte de la contractilité myocardique, qu’elle
soit d’origine ischémique (80 % des étiologies de choc cardiogénique), toxique, rythmique ou méca-
nique (comme une communication interventriculaire par exemple). Elle peut concerner le ventricule
gauche, le ventricule droit ou bien être globale (bi-ventriculaire). La survenue d’une dysfonction sys-
tolique au cours du choc cardiogénique entraine une chute du débit cardiaque, une diminution de la
perfusion coronarienne et des organes périphériques, une vasoconstriction et une rétention hydro-
témique, responsable d’une dysfonction endothéliale majeure et d’une vasoplégie secondaire [8,9].
La dysfonction diastolique engendre une hausse des pressions artérielles pulmonaires et donc une
et du myocarde.
La classification des états de choc selon le statut volumique et le tonus vasculaire est détaillée dans le
Tableau 1. Il faut noter que le profil « chaud et sec » correspond au choc vasoplégique isolé. D’après
le registre SHOCK, environ deux tiers des patients se présentent avec un statut « froid et humide ».
Statut volémique
Sec Humide
La cardiopathie ischémique représente actuellement 80 % des étiologies des états de choc cardiogé-
nique. Son incidence semble augmenter dans certaines séries alors que la mortalité intrahospitalière
diminue [10]. Cette baisse de mortalité est en lien avec une stratégie de revascularisation précoce
Les mécanismes du choc cardiogénique sont multiples mais peuvent être divisés en trois grandes
catégories : les dysfonctions de la pompe, les complications mécaniques (insuffisance mitrale aiguë
par rupture de pilier, rupture de paroi libre, tamponnade) et les infarctus du ventricule droit dont la
Le diabète, l’atteinte du territoire antérieur, l’âge, une cardiopathie ischémique ou une insuffisance
cardiaque sous-jacente, l’absence d’hyperkinésie compensatrice des territoires sains sont autant de
Les autres causes de choc cardiogénique incluent notamment les cardiomyopathies terminales, les
myocardites, la contusion myocardique, l’embolie pulmonaire massive, le choc septique avec car-
aortiques aiguës, les chocs cardiogéniques post-cardiotomie, les cardiomyopathies de stress et les
phéochromocytomes.
Tableau 2 : Étiologies des états de choc cardiogénique
Tamponnade
Dissection aortique
Atteinte aortique aiguë
Tamponnade associée
Endocardite aiguë
Infectieuse
Myocardite aiguë
Défaillance post-CEC
Contusion myocardique
Hémorragie méningée
4. Diagnostic
4.1 Clinique
Le diagnostic d’un état de choc est avant tout clinique et devra être évoqué devant une hypotension
artérielle et des signes d’hypoperfusion périphérique comme les marbrures, la pâleur et la froideur
des extrémités, l’oligurie & les troubles de conscience. L’interrogatoire fera évoquer l’origine cardio-
génique devant des antécédents de cardiopathie notamment ischémique ou rythmique, des facteurs
gistre FRENSHOCK met en évidence le fait que 56 % des patients admis pour choc cardiogénique pré-
sentaient un antécédent de cardiopathie, dont 53 % une cardiopathie ischémique [11]. Les critères
1. Hémodynamique :
- PAM < 65 mmHg pendant au moins 30 min ou variation de plus de 30 % par rapport à la
2. Signes d’hypoperfusion :
- Tachypnée
- Tachycardie
- Oligurie
3. Pressions de remplissage élevées : évaluées en échocardiographie ou avec une mesure invasive
Cependant, l’hypotension artérielle est inconstante. En effet, la pression artérielle peut être mainte-
nue par vasoconstriction réactionnelle, se faisant par ailleurs au détriment de la perfusion des or-
ganes [3,12]. Son absence ne doit pas faire retarder le diagnostic de choc cardiogénique. Les défini-
tions classiques retenues, notamment dans les études IABP-SHOCK II et SHOCK Trial, imposent la
présence d’une hypotension artérielle définie par une pression artérielle systolique inférieure à 90
[4,13]. Ce paradigme semble évoluer tant le devenir des patients présentant un index cardiaque
abaissé et des signes d’hypoperfusion périphérique sans hypotension est similaire à celui des pa-
Les recommandations de 2021 de l’ESC sur l’insuffisance cardiaque ont établi cinq stades de choc
d’insuffisances cardiaques aiguës dont fait partie le choc cardiogénique. Il existe un continuum entre
les différents syndromes présentés au moment de la prise en charge. Le Tableau 3 résume les quatre
Stade E – « extremis » : grande instabilité avec collapsus circulatoire, arrêt cardiaque, réanimation au lit du
E
malade
C Stade C – « classic cardiogenic shock » : hypoperfusion tissulaire ne répondant pas au remplissage et néces-
sitant des inotropes, vasopresseurs ou une assistance circulatoire
B Stade B – « beginning cardiogenic shock » : présence de signes cliniques d’un choc débutant comme
l’hypotension, la tachycardie, sans signe d’hypoxie tissulaire
A Stade A – « at risk » : à risque de développer un choc cardiogénique (infarctus étendu, valvulopathie aiguë)
sans signe clinique à ce stade
4.2 Paraclinique
angulaire du diagnostic. Elle permet d’objectiver les critères de dysfonction systolique et diastolique
ventriculaire. En outre, elle aide au diagnostic étiologique du choc cardiogénique et des complica-
tions mécaniques ischémiques (rupture de pilier, communication interventriculaire). Enfin, elle guide
les thérapeutiques, évalue leur impact et leur bénéfice tout au long de la prise en charge [16,17].
troubles conductifs ainsi que des troubles de la repolarisation pouvant orienter vers l’étiologie du
La mesure invasive des pressions artérielles pulmonaires avec mesure du débit cardiaque reste un
examen de référence. Il peut être envisagé dans le cas des états de choc cardiogénique réfractaire
Le bilan biologique comprend une numération formule sanguine, un ionogramme sanguin, une créa-
tininémie, un bilan hépatique, un bilan de coagulation, un gaz du sang avec lactatémie. On s’attache
également à réaliser des prélèvements à visée étiologique tel que le dosage de la troponine, la me-
sure du BNP/NT pro-BNP, des sérologies dans le cadre d’une myocardite et des hémocultures en cas
Décompensation cardiaque Œdème aigu pulmonaire Dysfonction droite isolée Choc cardiogénique
PTDVG : pression télédiastolique du ventricule gauche, PAPO : pression artérielle pulmonaire d’occlusion, PTDVD : pression télédiastolique du ventricule
Dès la reconnaissance d’un état de choc cardiogénique, le patient doit bénéficier d’un monitorage
en continu.
La prise en charge thérapeutique initiale inclut notamment un support avec oxygénothérapie pour un
objectif de SpO2 > 90 %. Le recours à la ventilation non invasive est indiqué en cas d’insuffisance res-
piratoire aiguë hypoxémiante, de tachypnée supérieure à 25 cycles par minute [15,19]. En cas
d’intolérance de la VNI ou de la persistance d’une défaillance respiratoire malgré un support VNI, une
une intubation orotrachéale. Enfin, l’orientation précoce vers un centre avec une unité dédiée de
La prise en charge des états de choc cardiogénique est résumée dans la Figure 2. Les traitements
médicaux doivent être débutés dans le même temps que la démarche diagnostique.
dobutamine est la drogue inodilatatrice de première intention alors que la noradrénaline est le vaso-
presseur de premier choix. Son usage permet d’améliorer la pression de perfusion coronaire ainsi
nombreuses études évaluent encore son intérêt dans le choc cardiogénique notamment des patients
traités par β-bloquant [22,23]. Enfin, de récentes études ont fait état de la non-infériorité des inhibi-
Les drogues inovasoactives permettent de rétablir un débit cardiaque au détriment d’une augmenta-
sées à la plus petite posologie efficace pour une durée la plus courte.
avec revascularisation coronaire en urgence [2,12,28]. Les données issues de l’étude CULPRIT-SHOCK
ont démontré la supériorité d’une stratégie restrictive avec traitement de la lésion coupable contre
un traitement extensif des lésions coronaires [29]. Si l’angioplastie ou la chirurgie ne sont pas dispo-
nibles, la thrombolyse est envisageable même si elle reste rare sur notre territoire où l’offre de soins
permet le plus souvent un traitement de cardiologie interventionnelle. Les autres étiologies seront à
traiter de la même façon avec une prise en charge chirurgicale urgente en cas de valvulopathie aiguë,
un drainage péricardique en cas de tamponnade, des chocs électriques externes en cas de troubles
du rythme, etc.
La déplétion hydrosodée est débutée dès la mise en évidence d’une congestion ou d’une surcharge
hydrique. Les diurétiques de l’anse constituent la classe thérapeutique de choix en première ligne. En
cas de persistance de signes congestifs, il convient d’augmenter les doses et/ou de combiner les
Les assistances circulatoires doivent assurer deux grandes fonctions. Elles doivent permettre de res-
taurer la délivrance en oxygène aux organes périphériques pour éviter la défaillance multiviscérale.
Elles doivent assister le myocarde et limiter la dilatation ventriculaire, le remodelage et la hausse des
pressions de remplissage.
Le ballon de contre-pulsion intra-aortique n’a pas fait la preuve de son efficacité en terme de réduc-
tion de morbi-mortalité et n’est pas recommandé dans le traitement du choc cardiogénique isché-
mique [13], en dehors des chocs cardiogéniques ischémiques avec communication interventriculaire.
5.4.2 Impella ®
Le système Impella ® (Abiomed) est une pompe micro axiale transaortique permettant d’assurer un
débit allant de 2,5 à 5 L/min. Trois tailles de dispositifs sont disponibles. Les formes 2.5 et CP peuvent
être insérées en percutané sous contrôle scopique, tandis que la forme 5.0 doit être insérée chirurgi-
calement au niveau fémoral ou axillaire. Elle permet de maintenir un débit antérograde avec dé-
charge ventriculaire gauche. La présence d’une valvulopathie aortique sévère ou d’une valve méca-
nique, d’une dysfonction ventriculaire droite ou d’un thrombus intra-ventriculaire gauche contre-
indique son utilisation. Les risques liés à son utilisation sont nombreux et incluent notamment les
hémorragies, les manifestations thromboemboliques et les infections. Enfin, son bénéfice notam-
ment dans les formes les plus sévères n'est pas certain [15].
L’ECMO est un circuit de circulation extracorporelle avec une pompe centrifuge qui assure une sup-
pléance cardiaque à haut débit, avec oxygénation du sang [30]. Elle peut être implantée chirurgica-
des chocs cardiogéniques réfractaires en urgence, notamment dans les infarctus du myocarde, les
myocardites fulminantes, les orages rythmiques et les embolies pulmonaires massives [15,30,31].
Les complications liées à l’utilisation d’une ECMO-VA sont essentiellement hémorragiques, throm-
boemboliques et septiques. En outre, du fait d’un flux de sang rétrograde à haut débit/haute pres-
sion, l’ECMO-VA exerce une contrainte continue (postcharge) sur le ventricule gauche. Cette con-
trainte va augmenter la contrainte pariétale VG, les pressions de remplissage, le travail myocardique,
et va s’opposer à une récupération myocardique. Dans ce contexte, la mise en place d’une décharge
mécanique permet une réduction des contraintes mécaniques sur le myocarde, une augmentation de
la pression de perfusion coronaire, une réduction de la taille de l’infarctus dans les cardiopathies
maladie et de la réponse aux thérapeutiques entreprises. La surveillance d’un état de choc nécessite
au minimum une surveillance continue de l’ECG 5 brins avec monitorage du segment ST, une surveil-
lance de l’oxymétrie pulsée et une pression artérielle sanglante. La pression artérielle moyenne cible
est fixée empiriquement à 65 mmHg et doit être adaptée à chaque situation. Il semble pertinent de
majorer ces objectifs en cas d’insuffisance ventriculaire droite, d’hypertension artérielle ancienne, de
Dans le cas du choc cardiogénique dont l’évolution n’est pas rapidement favorable, il est recomman-
dé un monitorage continu du débit cardiaque souvent associé à une mesure continue de la SvO2 ou
de la ScvO2. Les modalités de monitorage restent dépendantes des habitudes de service : cathéter de
Swan-Ganz (notamment lors d’une dysfonction ventriculaire droite), utilisation d’un moniteur de
thermodilution transpulmonaire, analyse du contour de l’onde de pouls (en connaissance des limites
La mise en place de filières de soins régionales associée à des algorithmes de prise en charge a déjà
fait la preuve de son efficacité dans la prise en charge de l’infarctus du myocarde, du traumatisé
grave et de l’arrêt cardiaque extrahospitalier [35,36]. Sa mise en place dans la prise en charge du
charge adéquat demeure élevée [2,28]. Il convient de transférer les patients présentant un choc car-
diogénique dans un centre tertiaire avec une équipe de coronarographie présente 24/7, une équipe
multidisciplinaire de prise en charge du choc avec une unité de réanimation adaptée et la possibilité
En outre, la mise en place d’une thérapeutique de sauvetage dans le cadre du choc cardiogénique
réfractaire doit s’intégrer dans un projet de soins qui prend en compte le terrain sous-jacent, les
peut se faire en l’attente d’une décision, notamment en l’absence d’évaluation satisfaisante (bridge
to decision). Elle peut également se faire en attente de récupération (bridge to recovery), notamment
peut bénéficier d’un projet de transplantation cardiaque ou d’assistance ventriculaire (type Hear-
Signes de choc
Hypotension artérielle
Signes d’hypoperfusion clinico- Pressions de remplissage augmen-
Index cardiaque > 1,8 L/min/m²
biologique (lactate, oligurie, mar- tée (cathéter pulmonaire ou écho-
Nécessité d’amine pour maintenir
brure) cardiographie)
une pression artérielle/index
Gravité : gaz du sang, lactate, NT-proBNP, SvO2, gap Échocardiographie : étiologie, gravité, complication
CO2, ionogramme sanguin, bilan hépatique, bilan de Coronarographie : signes évocateurs d’ischémie
des complications
OUI NON
Surveillance
Pression artérielle invasive, considérer l’usage d’une thermodilution ou d’un cathéter pulmonaire (si IVD, HTP)
fonctions d’organes
OUI NON
Introduction de traitement de l’insuffisance cardiaque - Assistance circulatoire de courte durée (grade IIa)
CIV : communication interventriculaire, EP : embolie pulmonaire, VM : ventilation mécanique, SRAA : système rénine-
6. Conclusion
Le choc cardiogénique est une situation d’urgence diagnostique et thérapeutique associée à une
morbi-mortalité élevée. Il convient d’en faire un diagnostic rapide. Il doit être évoqué devant tout
état de choc associé à des signes évocateurs et l’échocardiographie reste la pierre angulaire des
examens. Sa prise en charge, bien que codifiée, constitue un challenge pour les équipes de réanima-
tion malgré les avancés thérapeutiques. Elle repose sur le traitement étiologique notamment d’une
cardiopathie ischémique, qui demeure la cause la plus fréquente. Par ailleurs, le praticien devra
s’assurer de rétablir une pression de perfusion et un transport en oxygène adéquat au moyen d’une
optimisation de la volémie, d’un support par drogues inovasoactives précoce et si nécessaire au re-
cours d’une assistance circulatoire et d’une épuration extra-rénale. Enfin, la spécificité de sa prise en
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