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Réalité physiopathologique
ACIDOSE LACTIQUE
Défaillance circulatoire
transport en O2
Hypoxie cellulaire
consommation en O2
Nécrose cellulaire
mitochondrie
1
X X X
cy t op l a s m e X
X
X
X X
X
3 mitochondrie X
Classification des états de choc
Les états de choc dits « quantitatifs » sont caractérisés par
unebaisse du DC responsable d’une baisse du TaO2. Les
trois méca-nismes responsables d’une baisse du DC sont
l’hypovolémie
Quatre grands mécanismes peuvent être à l’origine d’un état
de choc :
1. une hypovolémie vraie : Etat de choc hypovolémique
2. une défaillance myocardique: Etat de choc cardiogénique
3. Une obstruction du lit vasculaire : Pneumothorax-
tamponnade et Embolie pulmonaire
4. Des anomalies distributives: vasodilatation : Etat de choc
septique- Etat de choc anaphylactique.
Ces différents mécanismes peuvent par ailleurs être intriqués et
associés entre eux.
DC = FC x VES
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Tableau hémodynamique des différents états de choc
ETATS de choc Hypovolémique vrai
• Ils sont dits « quantitatifs » et sont caractérisés
par une baisse du DC responsable d’une baisse
du TaO2.
• L’état de choc hypovolémique est initialement lié à une
diminution de volume sanguin, dont le volume normal
représente 7 % du poids du corps chez un adulte.
• Le tableau hémodynamique associe un effondrement des
pressions de remplissage cardiaques, une baisse du volume
d’éjection systolique (VES) et du DC malgré la tachycardie, une
chute de la pression artérielle (PA) qu’une intense
vasoconstriction cutanée ne parvient pas à contrer .
• IL EST PROVOQUÉ PAR UNE BAISSE IMPORTANTE DE LA VOLÉMIE.
• La diminution du retour veineux (précharge) provoque une diminution du
remplissage ventriculaire et une réduction du volume systolique.
• Une hémorragie est fréquemment en cause (choc hémorragique),
typiquement en rapport avec un traumatisme, une intervention chirurgicale,
des varices oesophagiennes.
• L'hémorragie peut être évidente externe (p. ex., hématémèse ou
méléna) ou occulte interne (p. ex., rupture de grossesse extra-utérine).
• Le choc hypovolémique peut être également la conséquence de la fuite
d'autres liquides biologiques que le sang comme les déficits hydriques dans
la polyurie et le diabète, les diarrhées et les vomissements, la polypnée, la
fiévre les pertes plasmatiques dans les brulures graves.
Précharge
• À l’état normal, le système veineux capacitif contient 75 % du volume sanguin de
l’organisme. à une pression de 8-10 mmHg.
• Une grande partie du volume de sang contenu dans le système veineux ne génère pas
de pression intravasculaire et ne participe donc pas au retour veineux systémique. Ce
volume est appelé volume « non contraint ».
• Il fonctionne comme une capacitance très élastique, qui contient encore un volume
résiduel important lorsque sa pression transmurale est nulle (volume veineux fixe):
volume fixe de réserve (unstressed volume, 70% du volume veineux), alors que le
volume qui exerce la pression veineuse est un volume contraint (stressed volume, 30%
du volume veineux).
• La hauteur du volume disponible au dessus de l’orifice de vidange est la pression de
remplissage systémique moyenne (PRSm). Le flux du retour veineux (QRV) est
déterminé par la PRSm, la pression dans l’OD (POD) et la résistance du système veineux
(Rv). QRV = (PRSm - POD) / Rv
65 et 75 ml/kg.
Mécanismes de compensation
et conséquences
Conséquences sur la Macrocirculation
et la microcirculation
les systèmes neurohormonaux de l’organisme :
la baisse de la PA
Stimule les barorécepteurs aortiques et carotidiens, active le système sympathique et induit une augmentation
de la production de noradrénaline par la médullosurrénale et les terminaisons nerveuses orthosympathiques.
La de la pression de perfusion de l’artère rénale afférente active le système rénine angiotensine aboutissant à la
production de rénine.
Activation des volorécepteurs de l’oreillette gauche active le système arginine-vasopressine, ce qui augmente le
taux circulant de la vasopressine.
La stimulation sympathique augmente la fréquence cardiaque (Fc), la force contractile ventriculaire et le tonus
vasculaire périphérique.
la stimulation sympathique entraine une Vasoconstriction s’exerce sur le réseau veineux comme sur le réseau
artériel.
Transforme une partie du volume non contraint en volume « contraint » et augmente le retour veineux systémique,
exerçant des effets semblables à ceux d’une expansion volémique « interne ».
La vasoconstriction artérielle périphérique d’origine sympathique n’est pas
homogène dans tous les territoires vasculaires. Elle s’exerce
préférentiellement sur les territoires dont la paroi vasculaire est riche en
récepteurs adrénergiques α tels que le territoire cutané, le territoire
splanchnique ou le territoire musculaire squelettique dont la perfusion se
trouve ainsi « sacrifiée »
Activation du système
Hypovolémie
rénine-angiotensine
Vasoconstriction
veineuse
Vasoconstriction
artériolaire
Augmentation de
Rétention
hydrosodée
la volémie
augmentation du
Tachycardie Et inotropisime débit cardiaque
Redistribution de la perfusion du territoire
cutané et splanchnique vers les organes
nobles : Le cœur et le cerveau
Reins Coeur
Muscles et peau
Intestin Cerveau
DEFFAILLANCE MULTIVISCERALE
Stimulation
du système
nerveux
sympathique
Mécanismes de
compensation
Ischémie/Reperfusion
Ischémie
Face à la diminution des apports énergétiques, les tissus mettent en place des mécanismes compensatoires pour maintenir un équilibre entre la
production d’ATP et les besoins métaboliques
Malgré ces mécanismes , une diminution des apports en oxygène, en glucose, et d’une acidose locale expose à des lésions cellulaires par :
Conséquences sur la microcirculation
L’endothélium, est la première cible des phénomènes d’ischémie/reperfusion
L’altération de ces cellules aboutissant à un oedème
cellulaire et à une fuite plasmatique du secteur intravasculaire vers le secteur interstitiel aboutissant a une aggravation de
l’anoxie tissulaire
Une diminution de la lumière capillaire qui contribue à l’altération de la perfusion capillaire.
Troubles de la diffusion de l’oxygène
Conséquences desévolué
Un stade étatsondea une
choc :
vasodilatation capillaire (acidose ;
lésion des cellules …)
L’acidose , ischémie / reperfusion , inflammation/anti-
Perte des propriétés anticoagulantes de l’endothélium, avec une activation de facteurs procoagulants. Des phénomènes de
CIVD peuvent participer à la inflammatoire entraînent
constitution d’altération de la microcirculation
American College of Surgeons Advanced Trauma Life Support (ATLS) classification of blood loss* based on initial
patient presentation. Table reprinted with permission from the American College of Surgeons
Les examens complémentaires biologiques
Evaluer le retentissement de l’état de choc et et ne témoignent en rien
de son étiologie
• Répéter au cours du temps permettent d’évaluer l’évolution des dysfonctions d’organes et l’efficacité des
thérapeutiques engagées.
• la saturation veineuse centrale en oxygène (ScVO2) ou l’acidose lactique (pH et bicarbonates diminués, déficit
de base) sont des signes tardifs témoignant d’une souffrance tissulaire secondaire à l’état de choc.
• Il a été démontré que l’importance initiale du déficit de base et la concentration en lactates étaient des
facteurs de mauvais pronostic au cours d’un état de choc . Il est recommandé de doser initialement, puis de
suivre l’évolution du taux de lactates et du déficit de base lors d’un état de choc .
• ScVO2 supérieure ou égale à 70 % et d’un taux de lactates inférieur ou égal à 1,5 mmol/l sont les marqueurs
d’une prise en charge thérapeutique efficace retentissement de l’état de chocs sur les différents débits
sanguins régionaux au niveau :
• rénal : élévation de l’urée et de la créatinine ;
• hépatique : élévation des transaminases ;
• cardiaque : élévation de la troponine I ou T et du brain natriuretic peptide (BNP) ou N-terminal pro-brain
natriuretic peptide (NT-pro-BNP) .
• Ces perturbations ne sont qu’un reflet indirect de la sévérité de l’état de choc et ne témoignent en rien de
son étiologie
• Concernant le BNP, Un taux de BNP élevé (> 400 pg/ml) au cours d’un état de choc signerait une dysfonction
ventriculaire gauche ou droite , alors qu’un taux bas (< 100 pg/ml) permettrait d’éliminer une dysfonction
myocardique .
Les examens complémentaires biologiques
• Dans le cas d’une hypovolémie non hémorragique, les mesures de
diurèse horaire, natriurèse et fraction excrétée en sodium permettent
de préciser l’origine rénale ou extrarénale des pertes sodées.
• En cas de diurèse inappropriée, il faut suspecter une polyurie
osmotique (acidocétose diabétique), un diabète insipide (néphropathie
interstitielle, pathologie cérébroméningée) ou une insuffisance
surrénalienne aiguë.
• Dans le cadre du choc hémorragique d’origine traumatique,
l’hématocrite initiale n’a aucune valeur diagnostique et ne permet pas
d’estimer l’importance de la spoliation sanguine
Échocardiographie transthoracique
le gold standard
dans le diagnostic étiologique d’un état de choc et son monitorage
Etat de choc
hypovolémique