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I.1. INTRODUCTION
Les principes physiques de l'électromagnétisme, utilisés pour comprendre le fonctionnement
des antennes, seront présentés dans ce chapitre.
Une antenne (Antenna en Anglais) peut être définie comme "un dispositif généralement
métallique (comme une tige ou un fil) pour émettre ou recevoir des ondes radio". Le standard
IEEE définis l'antenne comme "un moyen d'émettre ou de recevoir des ondes radio".
Les antennes servent pour communiquer sur de grandes distances, car les communications sur
petites distances sont moins coûteuses avec l’emploi de câbles ou de guides d’onde. Les Figure
I-2 et Figure I-1 montrent le rôle d’une antenne comme élément de transition entre le circuit
électrique et l’espace environnant. En effet, l’antenne, du point de vue électrique, est
représentée par une simple impédance complexe dont la partie réelle inclue une composante
reliée à la puissance émise dans l’espace.
1
P2 Chapitre I Notions fondamentales
D'une autre façon, l'antenne émettrice permet de transformer la puissance électrique issue d'un
générateur en une puissance EM, tandis que l'antenne réceptrice assure la fonction inverse afin
de véhiculer cette puissance EM vers les circuits. Dans la plupart des cas, l'antenne maintient
les mêmes caractéristiques de rayonnement en émission ou en réception ; ce qui signifie que
l'antenne est une structure réciproque (Figure I-3).
Tableau I-1 chronologie des événements significatifs de l'histoire des antennes et des
communications
2
P3 Chapitre I Notions fondamentales
Les fondements mathématiques et physiques des ondes électromagnétiques ont été présentés
par James Clerk Maxwell en 1864 et sont maintenant appelés équations de Maxwell. La
communication sans fil (radio) a été rendue possible avec les inventions d'antennes et de
systèmes radio en 1887 par Heinrich Hertz et en 1897 par Guglielmo Marconi, respectivement.
En outre, ces lois, permettant de décrire la propagation de ces champs dans un milieu
quelconque, sont représentées par les quatre équations suivantes :
3
P4 Chapitre I Notions fondamentales
𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑩
⃗ =𝟎 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝒇𝒍𝒖𝒙 𝒎𝒂𝒈𝒏𝒆𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 (I-2)
⃗⃗
𝝏𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑬 = −
𝒓𝒐𝒕 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑭𝒂𝒓𝒂𝒅𝒂𝒚 (I-3)
𝝏𝒕
⃗⃗
𝝏𝑫
𝒓𝒐𝒕 ⃗𝑯
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ = 𝑱+ 𝑴𝒂𝒘𝒙𝒆𝒍𝒍 − 𝑨𝒎𝒑è𝒓𝒆 (I-4)
𝝏𝒕
L'équation (I-1) permet de décrire la relation entre la densité volumique de charge et le champ
électrique. Cette équation est déduite du théorème de Gauss qui révèle qu'une surface
quelconque fermée dans l'espace contenant des charges reparties en volume, conduit à
l'existence d'un champ électrique dont le flux est proportionnel à la somme de toutes ces
charges.
Par contre, d'après l'équation (I-2), et par analogie au champ électrique, le flux du champ
magnétique à travers une surface fermée est nul à cause de l'absence des charges magnétiques.
L'équation (I-3) issue de la loi de Faraday décrit l'existence d'une f.e.m induite obtenue à partir
de la variation du flux du champ magnétique à travers une surface ouverte délimitée par un
contour fermé du milieu contenant le circuit induit.
L'équation (I-4) utilisant la loi d'Ampère, permet de relier la circulation du champ magnétique
au courant total (de conduction et de déplacement) traversant le circuit.
En fait, les deux équations (I-3) et (I-4) permettent de déduire qu'un champ électrique variable
donne naissance à un champ magnétique variable et vice-versa.
⃗
𝝏𝝆
𝒅𝒊𝒗⃗⃗𝑱 = − (I-5)
𝝏𝒕
Dans le cas où le milieu est le vide qui est supposé homogène, linéaire, isotrope et dépourvu de
1
charge libre et de courant (𝜌 = 0, 𝐽 = 0, 𝜀 = 𝜀0 = 10−9 [𝐹 ⁄𝑚] 𝑒𝑡 𝜇 = 𝜇0 = 4𝜋10−7 [𝐻/
36𝜋
4
P5 Chapitre I Notions fondamentales
𝒅𝒊𝒗⃗⃗⃗⃗𝑫 = 𝟎 (I-6)
𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑩
⃗ =𝟎 (I-7)
⃗⃗
𝝏𝑯
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑬 = −𝝁𝟎
𝒓𝒐𝒕 (I-8)
𝝏𝒕
⃗
𝝏𝑬
𝒓𝒐𝒕 ⃗𝑯
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝜺𝟎 (I-9)
𝝏𝒕
En appliquant l'opérateur rotationnel de part et d'autre de l'égalité mentionnée dans les deux
équations (I-3) et (I-4) et après plusieurs manipulations mathématiques, on obtient l'équation
d'onde relative respectivement au champ électrique et magnétique telle que :
𝝏𝟐 ⃗𝑬 ⃗⃗
𝝏𝑬 𝝆
⃗⃗ − 𝝁𝜺
∆𝑬 𝟐
− 𝝁𝝈 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅 ( ) (I-10)
𝝏𝒕 𝝏𝒕 𝝎
⃗⃗
𝝏𝟐 𝑯 ⃗⃗⃗
𝝏𝑯
⃗⃗ − 𝝁𝜺
∆𝑯 − 𝝁𝝈 ⃗
=𝟎 (I-11)
𝝏𝒕𝟐 𝝏𝒕
La solution de ces équations nous permet de prouver l'existence des ondes EMs qui se propagent
à la vitesse 𝑣 = 1⁄√𝜇𝜀 . Dans le vide, ces deux équations deviennent :
⃗
𝝏𝟐 𝑬
⃗ − 𝝁𝟎 𝜺𝟎
∆𝑬 = ⃗𝟎 (I-12)
𝝏𝒕𝟐
⃗⃗
𝝏𝟐 𝑯
⃗⃗⃗ − 𝝁𝟎 𝜺𝟎
∆𝑯 ⃗
=𝟎 (I-13)
𝝏𝒕𝟐
⃗𝑩
⃗ = 𝒓𝒐𝒕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑨
⃗ (I-14)
⃗
⃗ par 𝑟𝑜𝑡 𝐴 dans la relation (I-3) qui vérifie 𝑟𝑜𝑡 𝐸⃗ = − 𝜕𝐵, on peut
En outre, en remplaçant 𝐵 𝜕𝑡
écrire :
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P6 Chapitre I Notions fondamentales
𝝏 (𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗ ))
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑨 ⃗
𝝏𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑬
𝒓𝒐𝒕 ⃗ =− ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
= 𝒓𝒐𝒕
𝝏𝒕 𝝏𝒕
⃗
𝜕𝑨
Dans ce cas, 𝐸⃗ peut être déduit à partir de " − 𝜕𝑡 ", à gradient près car le rotationnel d'un gradient
⃗
𝝏𝑨
𝑬 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝚽 −
⃗ = −𝒈𝒓𝒂𝒅 (I-15)
𝝏𝒕
La condition dite jauge de Lorentz est une théorie supplémentaire utilisée en électromagnétisme
afin de formuler de façon plus simple les équations d'onde ainsi que leurs solutions. En effet,
cette condition permet de relier le potentiel vecteur au potentiel scalaire. Pour ce faire, nous
choisissons le vide comme milieu. On a :
⃗ = 𝑟𝑜𝑡
𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴 ⟹ 𝑟𝑜𝑡 ⃗ = 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴)
𝜕𝐸⃗ 𝜕 𝜕𝐴 𝜕Φ 𝜕2𝐴
⃗ = 𝜇0 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵
𝑟𝑜𝑡 ⃗ = 𝜇0 𝜀0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Φ − ) = −𝑔𝑟𝑎𝑑
= 𝜇0 𝜀0 (−𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝜇0 𝜀0 ) − 𝜇0 𝜀0 2
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝑎𝑣𝑒𝑐
𝑒𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = 𝑔𝑟𝑎𝑑 (𝑑𝑖𝑣𝐴) − Δ𝐴
{ 𝑟𝑜𝑡
1
En égalisant ces deux expressions (et en remplaçant 𝜇0 𝜀0 par 𝐶 2 ), on obtient :
1 𝜕Φ 1 𝜕2𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (
−𝑔𝑟𝑎𝑑 ) − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑑𝑖𝑣𝐴) − Δ𝐴
= 𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑐 2 𝜕𝑡 𝑐 2 𝜕𝑡 2
1 𝜕2𝐴 1 𝜕Φ
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑑𝑖𝑣𝐴 +
⟹ Δ𝐴 − 2 2 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 )
𝑐 𝜕𝑡 𝑐 2 𝜕𝑡
1 𝜕2 𝐴
Pour que 𝐴 vérifie l'équation d'onde dans le vide (à savoir Δ𝐴 − 𝐶 2 𝜕𝑡 2 = ⃗0), il suffit de poser :
𝟏 𝝏𝚽
⃗⃗ +
𝒅𝒊𝒗𝑨 =𝟎 (I-16)
𝑪𝟐 𝝏𝒕
Qui est la condition de jauge de Lorentz.
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P7 Chapitre I Notions fondamentales
𝟏 𝝏𝟐 ⃗𝑨
⃗ −
𝚫𝑨 = −𝝁𝟎 𝑱 (𝑬𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅′ 𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍 𝒗𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓) (I-17)
𝒄𝟐 𝝏𝒕𝟐
𝟏 𝝏𝟐 𝚽 𝝆
𝚫𝚽 − 𝟐 𝟐
=− (𝑬𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅′𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍 𝒔𝒄𝒂𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆) (I-18)
𝒄 𝝏𝒕 𝜺𝟎
𝜕Φ 𝜕𝐴
Dans le cas statique : ( 𝜕𝑡 = 0 𝑒𝑡 = 0)
𝜕𝑡
⃗⃗ = −𝝁𝟎 𝑱
𝚫𝑨 (𝑬𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑷𝒐𝒊𝒔𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍 𝒔𝒄𝒂𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆) (I-19)
𝝆
𝚫𝚽 = − (𝑬𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑷𝒐𝒊𝒔𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍 𝒔𝒄𝒂𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆) (I-20)
𝜺𝟎
Figure I-4 Champ vectoriel élémentaire créé par un tronçon métallique de section dS
contenant une distribution de courant par unité de surface 𝑱
La solution de l'équation de Poisson du potentiel vecteur (Eq. I-19), fait intervenir la loi de
Biot et Savart, peut être donné par :
𝝁𝟎 𝑱
⃗𝑨 = ∰ 𝒅𝒗 (I-21)
𝟒𝝅 𝒓
L’expression du potentiel scalaire Φ peut être déduite directement en remplaçant dans l'équation
(I-21) : 𝐴 par Φ, 𝐽 par ρ et µ0 par 1/𝜀0 , donc :
𝟏 𝝆
𝚽= ∰ 𝒅𝒗 (I-22)
𝟒𝝅𝜺𝟎 𝒓
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P8 Chapitre I Notions fondamentales
Cependant, la résolution des équations d'onde permet de déterminer, en tout point M de l'espace,
les expressions analytiques des champs EMs lors de leur rayonnement.
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P9 Chapitre I Notions fondamentales
𝟏 𝑻 𝟏 𝑻
• ⃗⃗⃗
𝓟𝒎𝒐𝒚 = 𝑻 ∫𝑶 ⃗⃗⃗ ⃗ ∧ ⃗⃗⃗
𝓟𝒅𝒕 = 𝑻 ∫𝑶 (𝑬 𝑯)𝒅𝒕 dans le cas où les champs s'expriment en
fonction de 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) ou 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡).
• ⃗⃗ 𝒎𝒐𝒚 = 𝟏 ⃗𝑬
⃗𝓟 ⃗ ∧ ⃗𝑯
⃗⃗ ∗ dans le cas où les champs s'écrivent en fonction de 𝑒 𝑗𝜔𝑡 .
𝟐
4- Le champ électrique, le champ magnétique et le vecteur d'onde forment un trièdre direct
avec :
𝟏 ⃗𝒌
⃗𝑯
⃗⃗ = ( ∧ ⃗𝑬)
𝝁𝟎 𝝎
5- Le rapport des modules du champ électrique et du champ magnétique est égal à l'impédance
d'onde du vide ;
𝐸⃗ 1 𝜇0
‖ ‖ = 𝜂0 = 𝜇0 𝑐 = = √ = 120𝜋 Ω
𝐻⃗ 𝜀0 𝑐 𝜀0
Remarque : Le plan E (ou le plan H) est celui qui contient le champ électrique (ou le champ
magnétique) et la direction de propagation.
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P10 Chapitre I Notions fondamentales
(a)
b- Polarisation circulaire :
La polarisation circulaire (Circular Polarization) d'une onde EM est un état de polarisation
dans lequel, en chaque point, le champ électromagnétique de l'onde a une amplitude
constante et tourne à une vitesse constante dans un plan perpendiculaire à la direction de
l'onde (Figure I-7).
c- Polarisation elliptique :
La polarisation elliptique (Elleptical polarization) est la polarisation du rayonnement
électromagnétique telle que la pointe du vecteur de champ électrique décrit une ellipse dans
n'importe quel plan fixe et normal à la direction de propagation (Figure I-8).
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P11 Chapitre I Notions fondamentales
𝟐
𝑬𝒙 𝟐 𝑬𝒚 𝑬𝒙 𝑬𝒚
( ) +( ) − 𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝚫𝝋) = 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝚫𝝋) (I-23)
𝑬𝟎𝒙 𝑬𝟎𝒚 𝑬𝟎𝒙 𝑬𝟎𝒚
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P12 Chapitre I Notions fondamentales
Il s'agit de la polarisation linéaire oblique avec une pente positive pour Φ=0° ou négative pour
Φ= ±180°.
𝑬𝒙 𝟐 𝑬𝒚 𝟐
( ) +( ) = 𝟏
𝑬𝟎 𝑬𝟎
Il s'agit de la polarisation circulaire gauche (PCG) si ∆Φ = 90° ou droite (PCD) si ∆Φ =
−90°.
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P13 Chapitre I Notions fondamentales
Il s'agit de la polarisation elliptique gauche (PEG) si ∆Φ>0 ou elliptique droite (PED) si ∆Φ<0.
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P14 Chapitre I Notions fondamentales
Avec ; "D" est la plus grande dimension de l'antenne, 𝜆 est la longueur d’onde.
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P15 Chapitre I Notions fondamentales
La zone de champ proche réactif est définie comme "la partie de la région de champ proche
entourant immédiatement l'antenne dans laquelle le champ réactif prédomine", la zone
intermédiaire (Fresnel) est définie comme "la zone du champ d'une antenne entre la région de
champ proche réactif et la région de champ lointain dans laquelle les champs de rayonnement
prédominent et la distribution du champ angulaire dépend de la distance radiale r entre le point
d’observation et l’antenne", tandis que la zone de champ lointain (Fraunhofer) est définie
comme "la région du champ d'une antenne où la distribution du champ angulaire est
essentiellement indépendante de la distance radiale r".
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P16 Chapitre I Notions fondamentales
- ‖𝐸⃗ ‖⁄‖𝐻
⃗ ‖ = 𝜂0 = 120𝜋 Ω qui est impédance d'onde du vide.
Les limites de ces trois régions de rayonnement ont été également obtenues sur la base de la
différence de parcours ∆𝑟 pour une antenne de dimension maximale 𝐷 rayonnant au point
d'observation qui se trouve à une distance 𝑟 (Figure I-11).
𝜆
Δ𝑟 > ⟹ 𝑟 < 𝑅1 ⟹ 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 (𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑅𝑎𝑦𝑙𝑒𝑖𝑔ℎ)
4
𝜆 𝜆
< Δ𝑟 < ⟹ 𝑅1 < 𝑟 < 𝑅2 ⟹ 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑑𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒 (𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑟𝑒𝑠𝑛𝑒𝑙 )
16 4
𝜆
{Δ𝑟 < 16 ⟹ 𝑟 > 𝑅2 ⟹ 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 (𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑟𝑎𝑢𝑛ℎ𝑜𝑓𝑒𝑟)
D’autre part, Si les surfaces d'onde sont des sphères centrées sur la source, on parle donc
d'onde sphérique. Lorsqu'on s'éloigne de l'antenne, le rayon de courbure de la surface d'onde
sphérique devient plus grand, d'où l'onde devient quasi-plane (Figure I-12).
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P17 Chapitre I Notions fondamentales
⃗𝑺𝟎
⃗⃗⃗ (𝒐𝒖 𝑯
𝑬 ⃗⃗⃗ ) = 𝒆𝒋(𝝎𝒕−𝒌𝒓) (I-24)
𝒓
⃗𝟎
𝑺
Où contient les amplitudes du champ électrique (ou magnétique).
𝒓
Le déplacement ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 d’un point 𝑀 vers un point 𝑀′, en coordonnées curvilignes, est représenté
par la forme générale : ⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝟏 + 𝒉𝟐 𝒅𝒒𝟐 𝒆
𝒅𝒍 = 𝒉𝟏 𝒅𝒒𝟏 𝒆 ⃗ 𝟑, avec ℎ1 , ℎ2 𝑒𝑡 ℎ3 sont appelés
⃗ 𝟐 + 𝒉𝟑 𝒅𝒒𝟑 𝒆
les paramètres directeurs.
Le Tableau I-2 suivant résume les différents paramètres intervenant dans les coordonnées
curvilignes permettant le passage aux trois types de coordonnées (cartésiennes, cylindriques et
sphériques).
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P18 Chapitre I Notions fondamentales
D’après la figure, Le volume infinitésimal 𝒅𝑽, délimité par les déplacements élémentaires
s'exprime en coordonnées cartésiennes par :
𝐿𝑥 𝐿𝑦 𝐿𝑧
Où V représente le volume d'un parallélépipède limité par ses trois dimensions Lx, Ly et Lz.
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P19 Chapitre I Notions fondamentales
D’après la figure,
𝑅 2𝜋 𝐻
′ )( ′ ′ ′
𝒅𝑽 = 𝑑𝑙𝑟′𝑑𝑙𝜑 𝑑𝑙𝑧 = (𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝜑)(𝑑𝑧) ⟹ 𝑽 = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜑 ∫ 𝑑𝑧
0 0 0
𝟐 ′
= 𝝅𝑹 𝑯 (𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑 𝑢𝑛 𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒)
2𝜋 𝐻
0 0
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P20 Chapitre I Notions fondamentales
D’après la figure,
𝑅 𝜋 2𝜋
1 𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 1 𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅(𝒇) = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒
ℎ1 𝜕𝑞1 ℎ2 𝜕𝑞2 ℎ3 𝜕𝑞3 3
1 𝜕 𝜕 𝜕
⃗ )=
𝒅𝒊𝒗(𝑨 [ (𝐴1 ℎ2 ℎ3 ) + (𝐴2 ℎ1 ℎ3 ) + ( 𝐴 ℎ ℎ )]
ℎ1 ℎ2 ℎ3 𝜕𝑞1 𝜕𝑞2 𝜕𝑞3 3 1 2
ℎ1 𝑒1 ℎ2 𝑒2 ℎ3 𝑒3
1 𝜕 𝜕 𝜕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒓𝒐𝒕(𝑨 ⃗ )= | | ⟹
ℎ1 ℎ2 ℎ3 𝜕𝑞1 𝜕𝑞2 𝜕𝑞3
ℎ1 𝐴1 ℎ2 𝐴2 ℎ3 𝐴3
1 𝜕 𝜕 𝜕 𝜕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒓𝒐𝒕(𝑨 ⃗ )= [( ℎ3 𝐴3 − ℎ2 𝐴2 ) ℎ1 𝑒1 + ( ℎ1 𝐴1 − ℎ 𝐴 )ℎ 𝑒
ℎ1 ℎ2 ℎ3 𝜕𝑞2 𝜕𝑞3 𝜕𝑞3 𝜕𝑞1 3 3 2 2
𝜕 𝜕
+( ℎ2 𝐴2 − ℎ 𝐴 )ℎ 𝑒 ]
𝜕𝑞1 𝜕𝑞2 1 1 3 3
1 𝜕 ℎ2 ℎ3 𝜕𝑓 𝜕 ℎ1 ℎ3 𝜕𝑓 𝜕 ℎ1 ℎ2 𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑓)] =
∆𝒇 = 𝑑𝑖𝑣[𝑔𝑟𝑎𝑑 [ ( )+ ( )+ ( )]
ℎ1 ℎ2 ℎ3 𝜕𝑞1 ℎ1 𝜕𝑞1 𝜕𝑞2 ℎ2 𝜕𝑞2 𝜕𝑞3 ℎ3 𝜕𝑞3
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