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Meknès
Les Redresseurs
Equipe pédagogique
Mr Rachid ASKOUR
Les réseaux électriques industriels alimentent les actionneurs en énergie suivant leur nature.
Cette énergie électrique apparaît essentiellement sous deux formes : alternative (tensions ou
courants sinusoïdaux à valeur moyenne nulle et de fréquence f ) ou continue.
Suivant le type d’actionneur, il est nécessaire d’adapter la forme et la valeur de l’énergie
fournie par le réseau. Les différentes possibilités apparaissent à la Figure 1.1.
𝑉𝐴𝐾 Etat ON: Elle peut être représentée par : A k : si la diode est parfaite
A rd k
: si la diode est semi parfaite
K r
A V0 d k : si la diode est réelle
V0 : tension de seuil.
Etat OFF: Elle peut être représentée par : A k
VF : tension directe
IF : courant direct
VRRM : tension inverse maximale répétitive
VRSM : Tension inverse maximale non répétitive.
En conduction, la tension directe aux bornes de la diode (V0) est de l’ordre de 0.8 à 2 volt.
On trouve des diodes qui supportent un courant direct : Imax = 2000 A, et des tensions
inverse allant jusqu’à 4000 volts.
𝑖𝐴𝐾 𝑖𝐴𝐾 𝑖𝐴𝐾
𝐼𝑚𝑎𝑥
𝐼𝐹
1/𝑟𝑑
𝑣𝑅𝑆𝑀 𝑣𝑅𝑅𝑀 𝑣𝐴𝐾 𝑣𝑅𝑆𝑀 𝑣𝑅𝑅𝑀 𝑣𝐴𝐾 𝑣𝑅𝑆𝑀 𝑣𝑅𝑅𝑀 𝑣𝐴𝐾
𝑉0 𝑉0 𝑉𝐹
Diode OFF Diode ON
Diode OFF Diode ON Diode OFF Diode ON
Caractéristiques d’une diode réelle
Caractéristiques d’une diode Caractéristiques d’une diode semi
parfaite parfaite
Figure 1.2 : Caractéristiques d’une diode de puissance
b. Le Thyristor
Le thyristor est un élément commandé en courant. Il est composé de quatre couches PNPN formant
trois jonctions Ja, Jc et Jk.
La structure et le symbole d’un thyristor sont donnés par :
𝐴 𝐴
A
P 𝑖𝐴𝐾 A : Anode
𝐽𝑎
N 𝑉𝐴𝐾
K : Cathode
𝐽𝑐
𝐺 𝑖𝐺
P 𝐽𝑘 G : Gâchette
𝐺 K 𝐺
N
𝑘
𝑘
𝑉𝐴𝐾
𝐵
𝑖𝐺𝑝 𝑖𝐺2 𝑖𝐺1
𝐼𝐹
𝑉𝑅𝑅𝑀 𝑉𝐴𝐾 Caractéristiques statique du thyristor
𝑉0 𝑉𝐴𝐾𝑝 𝑉𝐴𝐾2 𝑉𝐴𝐾1 𝑉𝐴𝐾0
A : bloqué
B : bloqué
AC : Amorçage Commandé
Caractéristiques dynamiques du thyristor
Figure 1.3 : Caractéristiques d’un Thyristor
➔ En direct :
Si le courant de la gâchette est IG = 0, on doit appliquer une tension assez importante VAK0 pour
amorcer le thyristor et on aura VAK =V0 en conduction.
Pour 𝑖𝐺1 > 0 le thyristor s’amorce pour une tension directe VAk1 < VAk0.
Pour 𝑖𝐺2 > 𝑖𝐺1 , une tension VAk2 faible suffisante pour amorcer le thyristor.
Pour 𝑖𝐺𝑝 ≫ 𝑖𝐺2 , une tension VAkp très faible suffisante pour amorcer le thyristor.
IF : s’appelle le courant direct minimal de maintient
𝑉𝐺 Tension de gâchette 3V
𝐼𝐺 Courant de gâchette 200 mA
a. charge Résistive :
a1. Montage
𝑖𝑐 (𝑡)
𝑣𝐷 (𝑡) 𝑣 (𝑡) 𝑉𝑚 . = √2. 𝑉
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐 𝑅
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑉𝑚 : 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑉: 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑒 (𝑡)
a2. Analyse de fonctionnement
𝑇
• Pour 0 ≤ 𝑡 ≤ 2 : 𝑣𝑒 (𝑡) > 0 →
𝑣𝐷 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
A 𝑡 = 0 : le courant dans la charge est nul (𝑣𝑐 (𝑡) = 0)
Et 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir positive donc 𝑣𝐷 (𝑡) 𝑡𝑒𝑛𝑑 à 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒
𝑣𝑐 (𝑡)
D entre en conduction donc 𝑣𝑐 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) , 𝑣𝐷 (𝑡) = 0 et 𝑖𝑐 (𝑡) =
𝑅
𝑇
• Pour 2 < 𝑡 ≤ 𝑇: 𝑣𝑒 (𝑡) < 0 →
𝑣𝐷 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
𝑇
A𝑡 = : le courant dans la charge est nul (𝑣𝑐 (𝑡) = 0)
2
𝑣𝑒 (𝑡)
𝑉𝑚
𝑇
0 2 𝑇 𝑡
−𝑉𝑚
𝑣𝑐 (𝑡)
𝑉𝑚
0 𝑡
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑖𝑑 (𝑡)
𝑉𝑚
𝑅
𝑡
0
Figure 2.1 : Les formes d’ondes de la tension d’entrée, la tension et le courant de sortie,
Une simulation sous Matlab avec les valeurs données en (1) a donné les résultats suivants :
Figure 2.2 : Les formes d’ondes des grandeurs ve(t), vc(t), ic(t), id(t) et vD(t) (simulation sur Matlab
simulink)
a4. Calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie
❖ Calcul de 𝑽𝒄𝒎𝒐𝒚 : tension moyenne aux bornes de la charge
1 𝑇 1 𝑇/2 1 𝑇
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑣𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 𝑣𝑒 (𝑡)𝑑𝑡 + ∫ 0𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0 𝑇 𝑇/2
1 𝑇 𝑚 𝑉 𝑇/2 𝑉𝑚 𝑇
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = 𝑇 ∫0 𝑉𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝑤. 𝑡)𝑑𝑡 = 𝑇𝑤 [−𝑐𝑜𝑠(𝑤. 𝑡)]0 = 𝑇𝑤 (−𝑐𝑜𝑠(𝑤. 2) + 𝑐𝑜𝑠(0))
𝑉𝑚 𝑉𝑚 𝑉 𝑉𝑚 𝑉
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (−𝑐𝑜𝑠(𝜋) + 𝑐𝑜𝑠(0)) = = √2 𝜋 𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = = √2 𝜋
2𝜋 𝜋 𝜋
2
𝑉𝑚 2 𝑇 𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛(𝑤. 𝑡) 𝑇/2 𝑉𝑚 2
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑤. 𝑡))𝑑𝑡 = [𝑡 − ] =
2𝑇 0 2𝑇 2𝑤 0 4
𝑉𝑚 𝑉
𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 = =
2 √2
❖ Calcul de 𝑰𝒄𝒎𝒐𝒚 𝒆𝒕 𝑰𝒄𝒆𝒇𝒇
➔ Charge résistive
𝑉𝑚 𝑉
𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = = √2
𝜋𝑅 𝑅𝜋
𝑉𝑚 𝑉
𝐼𝑐𝑒𝑓𝑓 = =
2𝑅 √2𝑅
a5. Calcul du facteur de forme et du facteur de puissance :
Le facteur de forme est défini par :
𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒
𝐹=
𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒
𝑉𝑚
𝜋
Soit 𝐹= 2
𝑉𝑚 = 2 = 1.57
𝜋
Remarque :
La puissance fournie par le pont à la charge est une puissance continue :
𝑣𝑐 2 (𝑡)
𝑝𝑐 (𝑡) = 𝑣𝑐 (𝑡). 𝑖𝑐 (𝑡) =
𝑅
Donc la puissance moyenne est donnée par :
1 𝑇 2 1 2 𝑉𝑚 2
〈𝑝𝑐 (𝑡)〉 = 𝑃𝑐 = ∫ 𝑣𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 =
𝑇𝑅 0 𝑅 4𝑅
La puissance apparente à l’entrée du pont est:
𝑚 𝑉2
𝑆𝑒 = 𝑉𝑒𝑒𝑓𝑓 . 𝐼𝑒𝑒𝑓𝑓 = 𝑉. 𝐼𝑐𝑒𝑓𝑓 = 2√2𝑅
Si le pont est parfait (sans pertes) :
𝑃𝑒 = 𝑃𝑐 = 𝑆𝑒 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑)
𝑐𝑜𝑠(𝜑) : est le facteur de puissance est donné par :
𝑉𝑚2
𝑃𝑐 2√2
𝑐𝑜𝑠(𝜑) = = 4𝑅2 = = 0.707
𝑆𝑒 𝑉𝑚 4
2√2𝑅
𝑉𝑚
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑘. 𝑒 −𝑡/𝜏 + sin(2. 𝜋𝑓𝑡 − 𝜑) > 0
√𝑅 2 + (𝐿. 2. 𝜋𝑓)2
𝐿.2𝜋𝑓 𝐿
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 ( ) et 𝜏 =
𝑅 𝑅
𝑉𝑚 𝐿. 2𝜋𝑓
𝑣𝑐 (𝑡) = 𝑅. 𝑘. 𝑒 −𝑡/𝜏 − cos (2. 𝜋𝑓𝑡 − 𝜑)
√𝑅 2 + (𝐿. 2. 𝜋𝑓)2
𝑇
La diode D reste conductrice après l’instant 2
.
Figure 2.3 : chronogrammes des grandeurs 𝑣𝑒 (𝑡), 𝑣𝑐 (𝑡), 𝑣𝐷 (𝑡) , 𝑖𝑑 (𝑡) et 𝑖𝑐 (𝑡)
Une simulation sous Matlab/Simulink avec les valeurs données en (2) a donné les résultats
suivants :
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑣𝐷 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑐 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
c3. Chronogrammes :
Une simulation sous Matlab/Simulink avec les valeurs données en (3) a donné les résultats
suivants :
a. charge Résistive :
𝑣𝑒 (𝑡) = 𝑉𝑚 . 𝑠𝑖𝑛(2. 𝜋. 𝑓. 𝑡)
a1. Montage
𝑉𝑚 . = √2. 𝑉
𝑣𝑐 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑑4
𝐷4 𝐷3
𝑇
• Pour 0 ≤ 𝑡 ≤ : 𝑣𝑒 (𝑡) > 0 →
2
𝑣𝐷1 (𝑡) + 𝑣𝐷3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡) et 𝑣𝐷2 (𝑡) + 𝑣𝐷4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
Les 4 diodes sont identiques :
𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) soit 2𝑣𝐷1 (𝑡) = 2𝑣𝐷3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) soit 2𝑣𝐷2 (𝑡) = 2𝑣𝐷4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
A 𝑡 = 0 : le courant dans la charge est nul (𝑖𝑐 (0) = 0 𝑒𝑡 𝑣𝑐 (0) = 0 )
𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = 2
et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = − 2
A 𝑡 = 0+ , 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir positive donc 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) tendent à devenir
positives aussi alors que 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) tendent à devenir négatives
𝒗𝒆 (𝒕)
D1 et D3 entrent en conduction. 𝒗𝒄 (𝒕) = 𝒗𝒆 (𝒕) 𝒆𝒕 𝒊𝒄 (𝒕) = , 𝒊𝒆 (𝒕) = 𝒊𝒄 (𝒕)
𝑹
D2 et D4 restent bloquées
Soient 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = 0 et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡)
Et le montage est équivalent à :
𝑖𝑑1 (𝑡) 𝑖𝑑2 (𝑡)
𝑖𝑐 (𝑡)
𝐷1 𝑣𝑑1 𝐷2
𝑖𝑒 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑣𝑐 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑑4
𝐷4 𝐷3
𝑇
• Pour 2 < 𝑡 ≤ 𝑇: 𝑣𝑒 (𝑡) < 0 →
𝑇
A𝑡 = : le courant dans la charge est nul (charge R) : (𝑖𝑐 (0) = 0 𝑒𝑡 𝑣𝑐 (0) = 0 )
2
𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = −
2 2
A 𝑡 = 𝑇/2+ , 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir négative donc 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) tendent à devenir
négatives aussi alors que 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) tendent à devenir positives
D1 et D3 restent bloquées
𝒗𝒆 (𝒕)
D2 et D4 entrent en conduction. 𝒗𝒄 (𝒕) = −𝒗𝒆 (𝒕) 𝒆𝒕 𝒊𝒄 (𝒕) = − 𝑹
Soient 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = 0 et 𝒊𝒆 (𝒕) = −𝒊𝒄 (𝒕)
Et le montage est équivalent à :
𝑖𝑑1 (𝑡) 𝑖𝑑2 (𝑡)
𝑖𝑐 (𝑡)
𝐷1 𝑣𝑑1 𝐷2
𝑖𝑒 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑖𝑐 (𝑡) 𝑣𝑐 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑑4
𝐷4 𝐷3
𝑖𝐷4 (𝑡)
𝑣𝑒 (𝑡)
𝑉𝑚
𝑇/2 𝑇 3𝑇/2 2𝑇 𝑡
−𝑉𝑚
𝑣𝑐 (𝑡)
𝑉𝑚
𝑡
0
𝑖𝑐 (𝑡) 𝑖𝑒 (𝑡)
𝑉𝑚
𝑅 𝑖𝑐 (𝑡)
𝑖𝑒 (𝑡)
−𝑉𝑚
𝑅
𝒊𝒅𝟏 , 𝒊𝒅𝟑 , 𝒗𝒅𝟏 , 𝒗𝒅𝟑
𝑉𝑚 /𝑅 𝑖𝑑1 , 𝑖𝑑3 𝑡
𝑣𝑑1 , 𝑣𝑑3
−𝑉𝑚
𝑣𝑑2 , 𝑣𝑑4
−𝑉𝑚
D1, D3 ON D1, D3 OFF D1, D3 ON D1, D3 OFF
D2, D4 OFF D2, D4 ON D2, D4 OFF D2, D4 ON
Figure 2.10 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2
Figure 2.11: Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (simulation Matlab)
a4. calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie
2𝑉𝑚 2𝑉𝑚 𝑉
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (−𝑐𝑜𝑠(𝜋) + 𝑐𝑜𝑠(0)) = = 2√2
2𝜋 𝜋 𝜋
❖ Calcul de 𝑽𝒄𝒆𝒇𝒇 : tension efficace aux bornes de la charge
2
1 𝑇 2 1 𝑇/2 2 1 𝑇
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ 𝑣 𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 𝑣 𝑒 (𝑡)𝑑𝑡 + ∫ (−𝑣𝑒 (𝑡))2 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0 𝑇 𝑇/2
2 𝑇/2 2 𝑇/2 1−𝑐𝑜𝑠(2𝑤.𝑡)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = 𝑇 ∫0 𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝑤. 𝑡)𝑑𝑡 = 𝑇 ∫0 𝑉𝑚 2 ( ) 𝑑𝑡
2
2
𝑉𝑚 2 𝑇/2 𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛(𝑤. 𝑡) 𝑇/2 𝑉𝑚 2
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑤. 𝑡))𝑑𝑡 = [𝑡 − ] =
𝑇 0 𝑇 2𝑤 0 2
𝑉𝑚
𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 = =𝑉
√2
❖ Calcul de 𝑰𝒄𝒎𝒐𝒚 𝒆𝒕 𝑰𝒄𝒆𝒇𝒇
➢ Charge résistive R:
2𝑉𝑚 𝑉
𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = = 2√2
𝜋𝑅 𝑅𝜋
𝑉𝑚 𝑉
𝐼𝑐𝑒𝑓𝑓 = =
√2𝑅 𝑅
a5. calcul du facteur de forme et du facteur de puissance :
Remarque :
𝑣𝑐 (𝑡) 𝑅, 𝐿
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑑4
𝐷4 𝐷3
𝑣𝐷1 (𝑡) + 𝑣𝐷3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡) et 𝑣𝐷2 (𝑡) + 𝑣𝐷4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
Les 4 diodes sont identiques :
𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) Soit 2𝑣𝐷1 (𝑡) = 2𝑣𝐷3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) Soit 2𝑣𝐷2 (𝑡) = 2𝑣𝐷4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
A 𝑡 = 0 : le courant dans la charge est nul (𝑖𝑐 (0) = 0 𝑒𝑡 𝑣𝑐 (0) = 0 )
𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = 2
et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = − 2
A 𝑡 = 0+ , 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir positive donc 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) tendent à devenir
positives aussi alors que 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) tendent à devenir négatives
𝒗𝒆 (𝒕)
D1 et D3 entrent en conduction. 𝒗𝒄 (𝒕) = 𝒗𝒆 (𝒕) 𝒆𝒕 𝒊𝒄 (𝒕) = 𝑹
, 𝒊𝒆 (𝒕) = 𝒊𝒄 (𝒕)
D2 et D4 restent bloquées
Soient 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = 0 et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡)
𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
𝑣𝑐 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) = 𝑅. 𝑖𝑐 (𝑡) + 𝐿 𝑑𝑡
Cette équation admet une solution de la forme :
𝑉𝑚
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑘. 𝑒 −𝑡/𝜏 + sin(2. 𝜋𝑓𝑡 − 𝜑) > 0
√𝑅 2 + (𝐿. 2. 𝜋𝑓)2
𝐿.2𝜋𝑓 𝐿
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 ( 𝑅
) et 𝜏 = 𝑅
𝑉𝑚 𝑉𝑚
D’où 𝑖𝑐 (𝑡) = (𝐼1 + sin(𝜑)) . 𝑒 −𝑡/𝜏 + sin(2. 𝜋𝑓𝑡 − 𝜑)
√𝑅2 +(𝐿.2.𝜋𝑓)2 √𝑅2 +(𝐿.2.𝜋𝑓)2
𝑻
• Pour 𝟎 ≤ 𝒕 ≤ : 𝒗𝒆 (𝒕) > 0 →
𝟐
𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = 2
et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = − 2
à 𝑡 = 𝑇/2+ , 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir négative donc 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) tendent à devenir négatives et
𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) tendent à devenir positives
D1 et D3 restent bloquées
D2 et D4 entrent en conduction. 𝒗𝒄 (𝒕) = −𝒗𝒆 (𝒕) 𝒆𝒕 𝒊𝒆 (𝒕) = −𝒊𝒄 (𝒕)
Soient 𝑣𝐷1 (𝑡) = 𝑣𝐷3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) et 𝑣𝐷2 (𝑡) = 𝑣𝐷4 (𝑡) = 0 et 𝒊𝒆 (𝒕) = −𝒊𝒄 (𝒕)
𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
𝑣𝑐 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡) = 𝑅. 𝑖𝑐 (𝑡) + 𝐿 𝑑𝑡
Cette équation admet une solution de la forme :
𝑇
−(𝑡− )/𝜏 𝑉𝑚 𝑇
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑘. 𝑒 2 − sin (2. 𝜋𝑓 (𝑡 − ) − 𝜑) > 0
√𝑅 2 + (𝐿. 2. 𝜋𝑓)2 2
𝐿.2𝜋𝑓 𝐿
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 ( 𝑅
) et 𝜏 = 𝑅
𝑇
Sachant la condition initiale à 𝑡 = 2 du courant 𝑖𝑐 (𝑡), on peut déterminer la constante k.
b3. Chronogrammes
Figure 2.12 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge RL)
Dans la figure suivante, on a simulé le montage avec une charge inductive dont la valeur
de l’inductance n’est pas trop élevée.
Figure 2.13 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge RL) :
Résultats de simulation
Sur la figure suivante, on a relevé les formes d’ondes des différentes grandeurs du
montage avec une inductance très importante, c.à.d. charge fortement inductive.
Remarquons qu’après un régime transitoire du courant dans la charge, ce dernier est
devenu quasi constant.
Figure 2.14 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge fortement
inductive (Résultats de simulation)
Figure 2.15 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge R-L-E) conduction discontinue)
Figure 2.16 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge R-L-E) conduction discontinue)
2.2 Les redresseurs non commandés triphasés
2.2.1 Les redresseurs triphasés simple alternance : Montage P3 (Pont Triphasé à Diodes )
𝑣1 (𝑡)
𝑖1 (𝑡) 𝐷1
~
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑡𝑟𝑝ℎ𝑎𝑠é
Avec
𝑣2 (𝑡) 𝑣𝑑1 (𝑡)
𝑖2 (𝑡) 𝐷2
𝑣1 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin(2. 𝜋. 𝑓. 𝑡)
~
𝑣3 (𝑡) 2𝜋
𝑖3 (𝑡) 𝐷3 𝑣2 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin (2. 𝜋. 𝑓. 𝑡 − )
𝑁 ~ 3
𝑖𝑐 (𝑡)
4𝜋
𝑣𝑑3 (𝑡) 𝑣3 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin (2. 𝜋. 𝑓. 𝑡 − )
𝑣𝑐 (𝑡) 3
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑉𝑚 : 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
a. Fonctionnement
Le montage ci-dessous fonctionne selon le principe suivant :
Dans ce montage la diode en conduction est celle dont l’anode est reliée à la tension la plus positive
des tensions 𝑣1 (𝑡) , 𝑣2 (𝑡) et 𝑣3 (𝑡), les autres sont bloquées.
𝑇 𝑇 5𝑇 5𝑇 9𝑇 9𝑇
[0, [ [ , [ [ , [ [ , 𝑇[
12 12 12 12 12 12
𝐷3 𝑂𝑁 𝐷1 𝑂𝑁 𝐷2 𝑂𝑁 𝐷3 𝑂𝑁
Figure 2.17 : Séquences de conduction des différentes diodes dans un montage P3 à diodes
𝑣𝑐 (𝑡) = 𝑣3 (𝑡)
𝑣𝑑1 (𝑡) = 𝑣1 (𝑡) − 𝑣3 (𝑡) = −𝑈31 (𝑡)
𝑣𝑑2 (𝑡) = 𝑣2 (𝑡) − 𝑣3 (𝑡) = 𝑈23 (𝑡)
{ 𝑣𝑑3 (𝑡) = 0
b. Chronogrammes
𝒗𝒄 (𝒕)
𝑇/12 5𝑇/12
Figure 2.18 : Formes d’ondes des tensions de sortie vc et les tensions aux bornes des diodes
𝒊𝒄 (𝒕)
𝑇
𝑡
𝒊𝟏 (𝒕) 𝒊𝟐 (𝒕) 𝒊𝟑 (𝒕)
𝒊𝟑 (𝒕)
Figure 2.19 : Formes d’ondes des courants dans le charge ic et de lignes i1, i2 et i3 (Charge R)
✓ Cas d’une charge R-L :
𝒊𝒄 (𝒕)
𝑇
𝑡
𝒊𝟏 (𝒕) 𝒊𝟐 (𝒕) 𝒊𝟑 (𝒕)
𝒊𝟑 (𝒕)
𝒊𝒄 (𝒕)
𝑇
𝒊𝟏 (𝒕) 𝒊𝟑 (𝒕) 𝒊𝟐 (𝒕) 𝒊𝟏 (𝒕)
𝒊𝟐 (𝒕)
𝒊𝟏 (𝒕)
𝒊𝟑 (𝒕)
Figure 2.20 : Formes d’ondes des courants dans le charge ic et de lignes i1, i2 et i3 (Charge R-L)
Remarque :
- Pour une charge fortement inductive (Cas d’un moteur à courant continu par
exemple), le courant dans la charge est supposé constant.
- C’est pour cela, dans la plupart des problèmes (exercices et/ou examens), on suppose que le
courant dans la charge est quasiment constant et égale à une valeur 𝑰𝟎 .
- Pour le calcul des valeurs moyenne et efficace des courants, on néglige la partie transitoire du
courant 𝒊𝒄 .
−3𝑉𝑚 2𝜋 5𝑇 2𝜋 𝑇 −3𝑉𝑚 5𝜋 𝜋
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (cos ( . ) − cos ( . )) = (cos ( . ) − cos ( ))
𝑇𝑤 𝑇 12 𝑇 12 𝑇𝑤 6 6
−3𝑉𝑚 𝜋 3. 𝑉𝑚 𝜋 3. √3𝑉𝑚
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (−2𝑐𝑜𝑠( )) = 𝑐𝑜𝑠 ( ) = = 0.82699. 𝑉𝑚
2𝜋 6 𝜋 6 2𝜋
❖ Calcul de 𝑽𝒄𝒆𝒇𝒇 : tension efficace aux bornes de la charge
1 𝑇 2 3 5𝑇/12 2
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ 𝑣 𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 𝑣 (𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 𝑇/12 1
3 5𝑇/12 3 5𝑇/12 1−𝑐𝑜𝑠(2𝑤.𝑡)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = 𝑇 ∫𝑇/12 𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 ( 𝑤. 𝑡)𝑑𝑡 = 𝑇 ∫𝑇/12 𝑉𝑚2 ( ) 𝑑𝑡
2
2
3𝑉𝑚 2 5𝑇/12 3𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛(2𝑤. 𝑡) 5𝑇/12
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑤. 𝑡))𝑑𝑡 = [𝑡 − ]
2𝑇 𝑇/12 2𝑇 2𝑤 𝑇/12
4𝜋 5𝑇 4𝜋 𝑇
3𝑉𝑚 2 5𝑇 𝑇 𝑠𝑖𝑛( 𝑇 . 12 ) 𝑠𝑖𝑛( 𝑇 . 12)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ( − − + )
2𝑇 12 12 4𝜋/𝑇 4𝜋/𝑇
5𝜋 𝜋
3𝑉𝑚 2 𝑇 𝑠𝑖𝑛( 3 ) 𝑠𝑖𝑛( 3) 3𝑉𝑚 2 𝑇 𝑇 𝜋
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ( − + )= ( + . 2𝑠𝑖𝑛 ( ))
2𝑇 3 4𝜋/𝑇 4𝜋/𝑇 2𝑇 3 4𝜋 3
2
3𝑉𝑚 2 1 √3
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ( + )
2 3 4𝜋
√3𝑉𝑚 √1 √3 1 3√3
𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 = + = 𝑉𝑚 √ + = 0.840. 𝑉𝑚
√2 3 4𝜋 2 8𝜋
❖ Calcul de 𝑰𝒄𝒎𝒐𝒚 𝒆𝒕 𝑰𝒄𝒆𝒇𝒇
Dans le cas d’une Charge résistive R
𝑣𝑐𝑚𝑜𝑦 3. √3𝑉𝑚
𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = =
𝑅 2𝜋𝑅
𝑣𝑐𝑒𝑓𝑓 √3𝑉𝑚 1 √3
𝐼𝑐𝑒𝑓𝑓 = = √ +
𝑅 𝑅√2 3 4𝜋
𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦
𝐼1𝑚𝑜𝑦 = 𝐼2𝑚𝑜𝑦 = 𝐼3𝑚𝑜𝑦 =
3
𝐼𝑐𝑒𝑓𝑓
𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 𝐼2𝑒𝑓𝑓 = 𝐼3𝑒𝑓𝑓 =
√3
❖ Dans le cas d’une charge inductive (supposée fortement inductive) :
Le courant de sortie est supposé constant et égale à sa valeur finale 𝐼0
Dans ce cas d’une charge inductive (𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 ≈ 𝐼0 )
𝐼0
𝐼1𝑚𝑜𝑦 = 𝐼2𝑚𝑜𝑦 = 𝐼3𝑚𝑜𝑦 =
3
𝐼0
𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 𝐼2𝑒𝑓𝑓 = 𝐼3𝑒𝑓𝑓 =
√3
a6. Calcul du facteur de forme et du facteur de puissance :
Le facteur de forme est défini par :
𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒
𝐹=
𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒
√3𝑉𝑚 √1 √3
+ 2𝜋
Soit 𝐹= √2 3 4𝜋
3.√3𝑉𝑚
= 3.√3𝑉
√3𝑉𝑚
√1 + √3 = 0.840𝑉𝑚 = 1.01573
𝑚 √2 3 4𝜋 0.82699.𝑉 𝑚
2𝜋
Remarque :
La puissance fournie par le pont à la charge est une puissance continue :
1 𝑇 1 𝑇 𝑣𝑐 2 (𝑡) 12
𝑃𝑐 = 𝑇 ∫0 𝑣𝑐 (𝑡)𝑖𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑇 ∫0 𝑑𝑡 = 𝑅 . 𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 : cas d’une charge résistive
𝑅
1 𝑇 1 𝑇
𝑃𝑐 = ∫0 𝑣𝑐 (𝑡)𝐼0 𝑑𝑡 = 𝐼0 . ∫0 𝑣𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝐼0 . 𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 : cas d’une charge fortement inductive
𝑇 𝑇
𝑆𝑒 = 3. 𝑉. 𝐼1𝑒𝑓𝑓
Si le pont est parfait (sans pertes) :
𝑃𝑒 = 𝑃𝑐 = 𝑆𝑒 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑)
𝑐𝑜𝑠(𝜑) : est le facteur de puissance est donné par :
𝑃𝑐
𝑐𝑜𝑠(𝜑) =
𝑆𝑒
2.2.2. Les redresseurs triphasés double alternance : Montage PD3 (Pont Double Triphasé)
𝐴
𝑖𝑑1 (𝑡)
𝐷3 𝐷5 𝑖𝑐 (𝑡)
𝐷1 𝑣 (𝑡)
𝑑1
𝑖1 (𝑡)
~
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑡𝑟𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑁
Avec 𝐵
𝑣1 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin(2. 𝜋. 𝑓. 𝑡)
2𝜋
𝑣2 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin (2. 𝜋. 𝑓. 𝑡 − )
3
4𝜋
𝑣3 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin (2. 𝜋. 𝑓. 𝑡 − )
3
𝑉𝑚 : 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
Le montage PD3 est la mise en parallèle de deux montage P3, le premier formé des diodes D1, D3 et
D5 et le second formé des diodes D2, D4 et D6.
Dans le premier montage formé de D1, D3 et D5, la diode en conduction est celle dont l’anode est
reliée à la tension la plus positive des tensions 𝑣1 (𝑡) , 𝑣2 (𝑡) et 𝑣3 (𝑡), les autres sont bloquées.
Dans le second montage formé de D2, D4 et D6, la diode en conduction est celle dont la cathode est
reliée à la tension la plus négative des tensions 𝑣1 (𝑡) , 𝑣2 (𝑡) et 𝑣3 (𝑡), les autres sont bloquées.
Donc, à partir de l’instant = qu’on appelle instant de conduction naturelle de la diode D1.
On peut déduire les séquences de conduction de chaque diode :
𝐷5 𝑂𝑁 𝐷1 𝑂𝑁 𝐷3 𝑂𝑁 𝐷5 𝑂𝑁
𝑣2 (𝑡)𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑣3 (𝑡)𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑣1 (𝑡)𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑣2 (𝑡)𝑝−
𝐷4 𝑂𝑁 𝐷6 𝑂𝑁 𝐷2 𝑂𝑁 𝐷4 𝑂𝑁
0 𝑇 3𝑇 5𝑇 7𝑇 9𝑇 11𝑇
12 12 12 12 𝑇
12 12
𝑇 𝑇 3𝑇 3𝑇 5𝑇 5𝑇 7𝑇 7𝑇 9𝑇 9𝑇 11𝑇 11𝑇
[0, [ [ , [ [ , [ [ , [ [ , [ [ , [ [ , 𝑇[
intervalle 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
𝜋 𝜋 3𝜋 3𝜋 5𝜋 5𝜋 7𝜋 7𝜋 9𝜋 9𝜋 11𝜋 11𝜋
[0, [ [ , [ [ , [ [ , [ [ , [ [ , [ [ , 2𝜋[
6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6
Diodes D5, D6 D1, D4 D1, D6 D3, D6 D3, D2 D5, D2 D5, D4
Passantes
−𝑈23 𝑈12 𝑈13 = 𝑈23 𝑈21 = 𝑈31 𝑈32
𝑣𝑐 (𝑡) = 𝑈23 −𝑈31 −𝑈12 = −𝑈23
C. Chronogrammes :
Les courants :
Figure 2.21 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD3 tout diodes.
Figure 2.22: Formes des courants dans la charge et dans les lignes de phases
b. Calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie :
❖ Calcul de 𝑽𝒄𝒎𝒐𝒚 : tension moyenne aux bornes de la charge
1 𝑇 6 3𝑇/12 6 3𝑇/12
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑣𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ (𝑣1 (𝑡) − 𝑣2 (𝑡))𝑑𝑡 = ∫ 𝑢 (𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 𝑇/12 𝑇 𝑇/12 12
6 3𝑇/12 𝜋 6𝑈𝑚 𝜋 3𝑇/12
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∫𝑇/12 𝑈𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝑤. 𝑡 + )𝑑𝑡 = [−𝑐𝑜𝑠(𝑤. 𝑡 + )]
𝑇 6 𝑇𝑤 6 𝑇/12
−6𝑈𝑚 2𝜋 3𝑇 𝜋 2𝜋 𝑇 𝜋
(cos ( .
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = + ) − cos ( . + ))
𝑇𝑤 𝑇 12 6 𝑇 12 6
−6𝑈𝑚 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 −6𝑈𝑚 2𝜋 𝜋
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (cos ( + ) − cos ( + )) = (cos ( ) − cos ( ))
𝑇𝑤 2 6 6 6 𝑇𝑤 3 3
3𝑈𝑚 𝜋 3. √3𝑉𝑚
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (2. 𝑐𝑜𝑠( )) = 𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = = 1.65398 𝑉𝑚
𝜋 3 𝜋
❖ Calcul de 𝑽𝒄𝒆𝒇𝒇 : tension efficace aux bornes de la charge
2
1 𝑇 2 6 3𝑇/12 2
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ 𝑣 𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 𝑢 (𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 𝑇/12 12
6 3𝑇/12 𝜋 6 3𝑇/12 1−𝑐𝑜𝑠(2𝑤.𝑡+𝜋/3)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = 𝑇 ∫𝑇/12 𝑈𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 ( 𝑤. 𝑡 + 6 )𝑑𝑡 = 𝑇 ∫𝑇/12 𝑈𝑚 2 ( ) 𝑑𝑡
2
𝜋 3𝑇/12
6𝑈𝑚 2 3𝑇/12 3𝑈𝑚 2 𝑠𝑖𝑛(2𝑤. 𝑡 + 3)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑤. 𝑡 + 𝜋/3))𝑑𝑡 = [𝑡 − ]
2𝑇 𝑇/12 𝑇 2𝑤
𝑇/12
4𝜋 3𝑇 𝜋 4𝜋 𝑇 𝜋
3𝑈𝑚 2 3𝑇 𝑇 𝑠𝑖𝑛( 𝑇 . 12 + 3) 𝑠𝑖𝑛( 𝑇 . 12 + 3)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ( − − + )
𝑇 12 12 4𝜋/𝑇 4𝜋/𝑇
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2
3𝑈𝑚 2 𝑇 𝑠𝑖𝑛(𝜋 + 3 ) 𝑠𝑖𝑛( 3 + 3 ) 3𝑈𝑚 2 𝑇 2𝑠𝑖𝑛 (3 )
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ( − + )= ( + )
𝑇 6 4𝜋/𝑇 4𝜋/𝑇 𝑇 6 4𝜋/𝑇
1 3√3 1 3√3
𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 = 𝑈𝑚 √ + = √3𝑉𝑚 √ + = 1.6554 ∗ 𝑉𝑚
2 4𝜋 2 4𝜋
❖ Calcul de 𝑰𝒄𝒎𝒐𝒚 𝒆𝒕 𝑰𝒄𝒆𝒇𝒇
Dans le cas d’une Charge résistive R :
𝑣𝑐𝑚𝑜𝑦 3. √3𝑉𝑚
𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = =
𝑅 𝜋𝑅
2
𝐼1𝑚𝑜𝑦 = 𝐼2𝑚𝑜𝑦 = 𝐼3𝑚𝑜𝑦 = 0 et 𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 𝐼2𝑒𝑓𝑓 = 𝐼3𝑒𝑓𝑓 = √3 𝐼𝑐𝑒𝑓𝑓
2
𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 𝐼2𝑒𝑓𝑓 = 𝐼3𝑒𝑓𝑓 = √ 𝐼0
3
a1. Montage
𝑖𝑔
𝑖 𝑇 (𝑡) 𝑇ℎ 𝑣𝑒 (𝑡) = 𝑉𝑚 . 𝑠𝑖𝑛(2. 𝜋. 𝑓. 𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑖𝑐 (𝑡)
𝑣𝑇 (𝑡) 𝑣 (𝑡) 𝑉𝑚 . = √2. 𝑉
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐 𝑅
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑉𝑚 : 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑉: 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑒 (𝑡)
a2. Analyse de fonctionnement
𝑇
• Pour 0 ≤ 𝑡 ≤ 2 : 𝑣𝑒 (𝑡) > 0 →
𝑣𝑇 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
A 𝑡 = 0 : le courant dans la charge est encore nul (𝑣𝑐 (𝑡) = 0)
Et 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir positive donc 𝑣𝑇 (𝑡) 𝑡𝑒𝑛𝑑 à 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒
𝑣𝑇 (𝑡) ≥ 0 et pas d’impulsion sur la gâchette (𝑖𝑔 = 0) le thyristor reste bloqué
𝜓
A 𝑡 = 𝑡0 = avec (𝜓: 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑎𝑟𝑑 à 𝑙 ′ 𝑎𝑚𝑜𝑟ç𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑡ℎ𝑦𝑟𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟) , on applique
𝑤
et reste bloqué jusqu’à la prochaine période avec une nouvelle impulsion sur
la gâchette. D’où 𝑣𝑐 (𝑡) = 0 , 𝑣𝑇 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) et 𝑖𝑐 (𝑡) = 0
𝑉𝑚
𝑖𝑔
𝑇
0 2 𝑇 𝑡
𝑇 + 𝑡0
𝑣𝑐 (𝑡)
𝑉𝑚
0 𝑡
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑖𝑑 (𝑡)
𝑉𝑚
𝑅
𝑡
0
Figure 3.1 : Les formes d’ondes des tensions d’entrée et de tension et le courant de sortie,
Une simulation sous Matlab avec les valeurs données en (1) a donné les résultats suivants :
𝑡
𝑇ℎ 𝑂𝐹𝐹 𝑂𝑁 𝑂𝐹𝐹 𝑂𝑁 𝑂𝐹𝐹
Figure 3.2 : Les formes d’ondes des grandeurs ve, vc, ic, iT et vT (simulation sur Matlab simulink)
𝑉𝑚 𝑉𝑚 𝑉
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (−𝑐𝑜𝑠(𝜋) + 𝑐𝑜𝑠(𝜓)) = (1 + cos (𝜓)) = √2 (1 + cos (𝜓))
2𝜋 2𝜋 2𝜋
𝑉𝑚 𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦
𝜋
𝑉𝑚
2𝜋
0 𝜓
𝜋 𝜋
2
𝑉𝑚
La tension moyenne peut varier entre 0 et , d’où l’importation du montage commandé
𝜋
2
1 𝑇 2 1 𝑡0 2 1 𝑇/2 2 1 𝑇 2
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ 𝑣 𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 0 𝑑𝑡 + ∫ 𝑣 𝑒 (𝑡)𝑑𝑡 + ∫ 0 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0 𝑇 𝑡0 𝑇 0
1 𝑇/2 1 𝑇/2 1−𝑐𝑜𝑠(2𝑤.𝑡)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = 𝑇 ∫𝑡 𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝑤. 𝑡)𝑑𝑡 = 𝑇 ∫𝑡 𝑉𝑚 2 ( ) 𝑑𝑡
0 0 2
2
𝑉𝑚 2 𝑇/2 𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛(𝑤. 𝑡) 𝑇/2
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑤. 𝑡))𝑑𝑡 = [𝑡 − ]
2𝑇 𝑡0 2𝑇 2𝑤 𝑡0
𝑉𝑚 𝜓 sin (2𝜓)
𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 = √1 − +
2 𝜋 2𝜋
𝑉𝑚 𝜓 sin (2𝜓)
𝐼𝑐𝑒𝑓𝑓 = √1 − +
2𝑅 𝜋 2𝜋
Remarque :
𝜓 sin (2𝜓)
= 0.707√1 − +
𝜋 2𝜋
b. Charge inductive R-L :
b1. Montage
𝑖 𝑇 (𝑡) 𝑇ℎ
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑖𝑐 (𝑡)
~ 𝑣𝑇 (𝑡) 𝑅
𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑐 (𝑡) 𝐿
ce dernier entre en conduction. Donc 𝑣𝑐 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) , 𝑣𝑇 (𝑡) = 0 et 𝑖𝑐 (𝑡) sera régit par une
équation différentielle du premier ordre.
𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝑐 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) = 𝑅. 𝑖𝑐 (𝑡) + 𝐿 Cette équation admet une solution de la forme :
𝑑𝑡
𝑉𝑚
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑘. 𝑒 −𝑡/𝜏 + sin(2. 𝜋𝑓𝑡 − 𝜑) > 0
√𝑅 2 + (𝐿. 2. 𝜋𝑓)2
𝐿.2𝜋𝑓 𝐿
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 ( ) et 𝜏 = 𝑅
𝑅
𝑣𝑒
𝒗𝒄
𝒗𝑻
𝑡
𝑇 𝑇
𝜓 2
𝑡0 𝑡0 =
𝜔
𝒊𝒄
𝑡
𝑇ℎ 𝑂𝐹𝐹 𝑂𝑁 𝑂𝐹𝐹 𝑂𝑁 𝑂𝐹𝐹
Figure 3.3 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et la tension aux bornes de T
𝑖𝑐 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑣𝑇 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑐 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
1er Cas : le courant dans le thyristor est encore positif, T reste conducteur jusqu’au
𝑇
l’instant 𝑡2 > 2.
𝒗𝑻
𝑣𝑒
𝒗𝒄
𝑇 𝑡
𝑡1 𝑇
𝒗𝑻
2
𝑡0 𝜓
𝑡0 =
𝜔
𝒊𝒄 = 𝒊𝑻
𝑡
𝑇ℎ 𝑂𝐹𝐹 𝑂𝑁 𝑂𝐹𝐹 𝑂𝑁 𝑂𝐹𝐹
Figure 3.4 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et la tension aux bornes de T
3.1.2 Les redresseurs monophasés double alternances (PD2 tout Thyristor):
a. Débit sur charge Résistive :
𝑣𝑒 (𝑡) = 𝑉𝑚 . 𝑠𝑖𝑛(2. 𝜋. 𝑓. 𝑡)
a1. Montage
𝑉𝑚 . = √2. 𝑉
𝑖 𝑇1 (𝑡) 𝑉𝑚 : 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑖 𝑇2 (𝑡)
𝑣𝑇1 𝑖𝑐 (𝑡)
𝑇1 𝑇2 𝑉: 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑖𝑒 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑣𝑐 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑇4
𝑇4 𝑇3
𝑣𝑇1 (𝑡) + 𝑣𝑇3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡) et 𝑣𝑇2 (𝑡) + 𝑣𝑇4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
Les 4 thyristors sont identiques :
𝑣𝑇1 (𝑡) = 𝑣𝑇3 (𝑡) : Soit 2𝑣𝑇1 (𝑡) = 2𝑣𝑇3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
𝑣𝑇2 (𝑡) = 𝑣𝑇4 (𝑡) : Soit 2𝑣𝑇2 (𝑡) = 2𝑣𝑇4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡) − 𝑣𝑐 (𝑡)
A 𝑡 = 0 : le courant dans la charge est nul (𝑖𝑐 (0) = 0 𝑒𝑡 𝑣𝑐 (0) = 0 )
𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑣𝑇1 (𝑡) = 𝑣𝑇3 (𝑡) = 2
et 𝑣𝑇2 (𝑡) = 𝑣𝑇4 (𝑡) = − 2
A 𝑡 = 0+ , 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir positive donc 𝑣𝑇1 (𝑡) = 𝑣𝑇3 (𝑡) tendent à devenir
positives aussi alors que 𝑣𝑇2 (𝑡) = 𝑣𝑇4 (𝑡) tendent à devenir négatives
L’absence de commande garde tous les thyristors bloqués.
𝜓
Après un retard 𝑡0 = , Une impulsion commune sur les gâchettes des thyristors T1 et T3 les rende
𝑤
Et 𝑣𝑇1 (𝑡) = 𝑣𝑇3 (𝑡) = 0 et 𝑣𝑇2 (𝑡) = 𝑣𝑇4 (𝑡) = −𝑣𝑒 (𝑡)
Et le montage est équivalent à :
𝑖 𝑇1 (𝑡) 𝑖 𝑇2 (𝑡)
𝑖𝑐 (𝑡)
𝑇1 𝑣𝑑1 𝑇2
𝑖𝑒 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑣𝑐 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑇4
𝑇4 𝑇3
𝑖 𝑇3 (𝑡)
𝑻
• Pour 𝟐 < 𝑡 ≤ 𝑇: 𝒗𝒆 (𝒕) < 0 →
𝑇
A𝑡 = : le courant dans la charge est nul (charge R) : (𝑖𝑐 (0) = 0 𝑒𝑡 𝑣𝑐 (0) = 0 )
2
𝑣𝑒 (𝑡) 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑣𝑇1 (𝑡) = 𝑣𝑇3 (𝑡) = et 𝑣𝑇2 (𝑡) = 𝑣𝑇4 (𝑡) = −
2 2
A 𝑡 = 𝑇/2+ , 𝑣𝑒 (𝑡) tend à devenir négative donc 𝑣𝑇1 (𝑡) = 𝑣𝑇3 (𝑡) tendent à devenir
𝑣𝑒 (𝑡)
négatives aussi alors que 𝑣𝑇2 (𝑡) = 𝑣𝑇4 (𝑡) = − tendent à devenir positives
2
Après un retard identique au précédent mais par rapport à T/2, on applique une
impulsion commune sur les deux gâchâtes de T2 et T4, alors
T1 et T3 restent bloqués
T2 et T4 entrent en conduction.
𝑻
Donc pour + 𝐭𝟎 < 𝑡 ≤ 𝑇
𝟐
𝒗𝒆 (𝒕)
𝒗𝒄 (𝒕) = −𝒗𝒆 (𝒕) 𝒆𝒕 𝒊𝒄 (𝒕) = − 𝑹
, 𝑣𝑇1 (𝑡) = 𝑣𝑇3 (𝑡) = 𝑣𝑒 (𝑡) et 𝑣𝑇2 (𝑡) = 𝑣𝑇4 (𝑡) = 0
et 𝒊𝒆 (𝒕) = −𝒊𝒄 (𝒕) , 𝒊𝑻𝟏 (𝒕) = 𝒊𝑻𝟑 (𝒕) = 𝟎 , 𝒊𝑻𝟐 (𝒕) = 𝒊𝑻𝟒 (𝒕) = 𝒊𝒄 (𝒕)
Et le montage est équivalent à :
𝑖 𝑇1 (𝑡) 𝑖 𝑇2 (𝑡)
𝑖𝑐 (𝑡)
𝑇1 𝑣𝑇1 𝑇2
𝑖𝑒 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑖𝑐 (𝑡) 𝑣𝑐 (𝑡) 𝑅
~ 𝑣𝑒 (𝑡) 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑇4
𝑇4 𝑇3
𝑖 𝑇4 (𝑡)
𝑣𝑒 −𝑣𝑒
𝑖𝑔1 , 𝑖𝑔3
𝑖𝑔2 , 𝑖𝑔4
𝒗𝒄
𝒊𝒄
𝒊𝑻𝟏 𝒊𝑻𝟐
𝒊𝑻𝟑 𝒊𝑻𝟒
t
T T
𝒕𝟎 2 𝒕𝟎
T1 ,T3 T2 ,T4 T1 ,T3 T2 ,T4
Figure 3.5: Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et aux bornes des thyristors (cas d’une
charge R)
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦
2𝑉𝑚
𝜋
𝑉𝑚
𝜋
𝜓
𝜋/2 𝜋
2
𝑉𝑚 2 𝑇/2 𝑉𝑚 2 𝑠𝑖𝑛(2𝑤. 𝑡) 𝑇/2
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑤. 𝑡))𝑑𝑡 = [𝑡 − ]
𝑇 𝑡0 𝑇 2𝑤 𝑡0
2
𝑉𝑚 2 𝜓 𝑠𝑖𝑛(2𝜓)
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = (1 − + )
2 𝜋 2𝜋
𝑉𝑚 𝜓 𝑠𝑖𝑛(2𝜓)
𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 = √1 − +
√2 𝜋 2𝜋
𝑣𝑒 −𝑣𝑒
t
𝒗𝒄
𝒊𝒄
t
𝒊𝑻𝟑 𝒊𝑻𝟒
𝒊𝑻𝟐
𝒊𝑻𝟏
t
T T
𝒕𝟎 2 𝒕𝟎
T1 ,T3 T2 ,T4 T1 ,T3 T2 ,T4
Figure 3.6 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et aux bornes des thyristors
(Charge R-L)
Pour une charge fortement inductive (le courant dans la charge est supposé quasi-constant).
𝑖 𝑇1 (𝑡)
𝑖 𝑇2 (𝑡)
𝑣𝑇1 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝐼0
𝑇1 𝑇2
𝑖𝑒 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑣𝑐 (𝑡) 𝐼0
~ 𝑣𝑒 (𝑡)
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣𝑇4
𝑇4 𝑇3
𝑉𝑚 𝑣𝑒 𝒊𝒆 −𝑣𝑒
𝐼0 t
−𝐼0
𝒗𝒄
𝑉𝑚
𝒊𝒄 t
𝐼0
Figure 3.7 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et aux bornes des thyristors
(Charge fortement inductive)
1. calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦
2𝑉𝑚
𝜋
𝜓
𝜋/2 𝜋
−2𝑉𝑚
𝜋
𝑇
𝑉𝑚 2 𝑇 𝑠𝑖𝑛(2𝑤. ( 2 + 𝑡0 )) 𝑠𝑖𝑛(2𝑤. 𝑡0 )
= ( − + )
𝑇 2 2𝑤 2𝑤
0
𝑡
𝑡0 𝑇 𝑇 + 𝑡0
+ 𝑡0
2
𝑰𝒆𝒎𝒐𝒚 = 𝟎 𝑰𝒆𝒆𝒇𝒇 = 𝑰𝟎
𝑰𝟎 𝑰𝟎
𝑰𝑻𝟏𝒎𝒐𝒚 = 𝑰𝑻𝟑𝒎𝒐𝒚 = et 𝑰𝑻𝟏𝒆𝒇𝒇 = 𝑰𝑻𝟑𝒆𝒇𝒇 =
𝟐 √𝟐
𝑰𝟎 𝑰𝟎
{𝑰𝑻𝟐𝒎𝒐𝒚 = 𝑰𝑻𝟒𝒎𝒐𝒚 = 𝟐 {𝑰𝑻𝟐𝒆𝒇𝒇 = 𝑰𝑻𝟒𝒆𝒇𝒇 = √𝟐
𝑣1 (𝑡)
𝑖1 (𝑡) 𝑇1
~
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑡𝑟𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑉𝑚 : 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
𝜋 𝑇
Cas d’un angle de retard à l’amorçage : 𝜓 = soit 𝑡0 = 12
6
𝒗𝟏 𝒗𝟐 𝒗𝟑
𝒗𝒄 𝒗𝒄 𝒗𝒄
𝑡0 𝑡0 𝑡0
𝒊𝒄
𝑰𝟑
𝑰𝟏 𝐼2 𝑰𝟑 𝑰𝟏
𝒗𝑻𝟏 𝑡
𝒗𝑻𝟐 𝒗𝑻𝟑 𝒗𝑻𝟏
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
𝜋 𝑇
Cas d’un angle de retard à l’amorçage : 𝜓 = soit 𝑡0 =
3 6
𝒗𝒄 𝒗𝒄 𝒗𝒄
𝒗𝟏 𝒗𝟐 𝒗𝟑
𝑡0 𝑡0 𝑡0
𝑰𝟑 𝒊𝒄
𝑰𝟏 𝐼2 𝑰𝟑 𝑰𝟏
𝒗𝑻𝟏 𝑡
𝒗𝑻𝟐 𝒗𝑻𝟑 𝒗𝑻𝟏
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
Figure 3.8 chronogrammes des différentes grandeurs dans un montage P3 Tout Thyristors
𝒗𝒄 𝒗𝒄 𝒗𝒄
𝒗𝟏 𝒗𝟐 𝒗𝟑
𝑡
𝑡0 𝑡0 𝑡0
𝑡
𝑰𝟑 𝑰𝟏 𝐼2 𝑰𝟑 𝑰𝟏
𝑡
𝒗𝑻𝟏 𝑡
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
𝑡0 𝑡0 𝑡0
𝑰𝟑 𝑰𝟏 𝐼2 𝑰𝟑 𝑰𝟏
𝒗𝑻𝟏 𝑡
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
𝑇3 𝑇5 𝑖𝑐 (𝑡)
𝑇1 𝑣 (𝑡)
𝑑1
𝑖1 (𝑡)
~
𝑣𝑐 (𝑡)
𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑡𝑟𝑝ℎ𝑎𝑠é
𝑣1 (𝑡) 𝑖2 (𝑡)
~ 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑣2 (𝑡) 𝑖3 (𝑡)
~
𝑣3 (𝑡) 𝑇2 𝑇4 𝑇6
𝑁
𝐵
Avec
𝑣1 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin(2. 𝜋. 𝑓. 𝑡)
2𝜋
𝑣2 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin (2. 𝜋. 𝑓. 𝑡 − )
3
4𝜋
𝑣3 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin (2. 𝜋. 𝑓. 𝑡 − )
3
𝑉𝑚 : 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
Le montage PD3 est la mise en parallèle de deux montage P3, le premier, à cathodes communes, formé
des Thyristors T1, T3 et T5 et le second, à anodes communes, formé des thristorsT2, T4 et T6.
Dans le premier montage formé de T1, T3 et T5, le thyristor en conduction est celui dont l’anode est
reliée à la tension la plus positive des tensions 𝑣1 (𝑡) , 𝑣2 (𝑡) et 𝑣3 (𝑡) et présence d’une impulsion de
durée suffisante sur sa gâchette, les autres sont bloqués.
Dans le second montage formé de T2, T4 et T6, le thyristor en conduction est celui dont la cathode est
reliée à la tension la plus négative des tensions 𝑣1 (𝑡) , 𝑣2 (𝑡) et 𝑣3 (𝑡) et présence d’une impulsion de
durée suffisante sur sa gâchette, les autres sont bloqués.
²
𝒗𝟏 (𝒕) 𝒗𝟐 (𝒕) 𝑣3 (𝑡)
𝑣3 (𝑡)
𝑇5 𝑂𝑁 𝑻𝟏 𝑶𝑵 𝑻𝟑 𝑶𝑵 𝑇5 𝑂𝑁
𝑣2 (𝑡)𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑣3 (𝑡)𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑣1 (𝑡)𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑣2 (𝑡)𝑝−
𝑻𝟒 𝑶𝑵 𝑇6 𝑂𝑁 𝑻𝟐 𝑶𝑵
𝑻𝟐 𝑶𝑵
0 𝑇 3𝑇 5𝑇 7𝑇 9𝑇 11𝑇
12 12 12 12 12 12
𝑣𝐴 (𝑡) = 𝑣3 𝑣2
𝑣1 𝑣3
𝑣1 𝑣2 𝑣3 𝑣1
𝑣𝐵 (𝑡) =
Module : Electrotechnique I Page 49/55
Electronique de puissance : Convertisseur AC/DC
3ème Année Tronc Commun
𝑇 3𝑇 5𝑇 7𝑇 9𝑇 11𝑇
+ 𝑡0 , + 𝑡0 , + 𝑡0 , + 𝑡0 , + 𝑡0 , + 𝑡0 ,
[ 12 [ [ 12 [ [ 12 [ [ 12 [ [ 12 [ [ 12 [
3𝑇 5𝑇 7𝑇 9𝑇 11𝑇 13𝑇
+ 𝑡0 + 𝑡0 + 𝑡0 + +𝑡0 + 𝑡0 + 𝑡0
intervalle 12 12 12 12 12 12
𝜋 3𝜋 5𝜋 7𝜋 9𝜋 11𝜋
+ 𝜓, + 𝜓, + 𝜓, + 𝜓, + 𝜓, + 𝜓,
6
[ 3𝜋 [ [6 [ [6 [ [6 [ [ 6 [ [ 6 [
5𝜋 7𝜋 9𝜋 11𝜋 13𝜋
+𝜓 +𝜓 +𝜓 +𝜓 + +𝜓 +𝜓
6 6 6 6 6 6
T ON T1, T4 T1, T6 T3, T6 T3, T2 T5, T2 T5, T4
𝑈13 = 𝑈21 =
𝑈12 𝑈23 𝑈31 𝑈32 = −𝑈23
𝑣𝑐 (𝑡) −𝑈31 −𝑈12
b. chronogramme :
Pour une charge fortement inductive, c.à.d le courant dans la charge est constant et pour un
𝜋
retard à l’amorçage 𝜓 = 6 , on a relevé les chronogrammes suivants :
𝒗𝟏 𝒗𝟐 𝒗𝟑
𝑡
𝑡0
T5 T1 T3 T1
T4 T6 T2
𝑰𝟏
𝑰𝟐
𝑰𝟑
𝑡
Figure 3.10 : Allures des courants de lignes I1,I2, I3 et tensions aux bornes de la charge.
𝒗𝟐 𝒗𝟑
𝑡
𝑡0
𝒗𝑻𝟏
Quelque soient le type de charge alimentée par le pont (sous condition que la conduction
soit continue), la tension de sortie a l’allure de la figure ……
3𝑇 3𝑇
1 𝑇 6 12+𝑡0 6 12+𝑡0
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑣𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ (𝑣 (𝑡) − 𝑣2 (𝑡))𝑑𝑡 = ∫ 𝑢 (𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 𝑇 +𝑡0 1 𝑇 𝑇 +𝑡0 12
12 12
3𝑇 3𝑇
+𝑡 +𝑡
6 12 0 𝜋 6𝑈𝑚 𝜋 12 0
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = 𝑇 ∫ 𝑇 𝑈𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝑤. 𝑡 + 6 )𝑑𝑡 = [−𝑐𝑜𝑠(𝑤. 𝑡 + 6 )] 𝑇
+𝑡 𝑇𝑤 +𝑡
12 0 12 0
−6𝑈𝑚 2𝜋 3𝑇 𝜋 2𝜋 𝑇 𝜋
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (cos ( . ( + 𝑡0 ) + ) − cos ( . ( + 𝑡0 ) + ))
𝑇𝑤 𝑇 12 6 𝑇 12 6
−6𝑈𝑚 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (cos ( + + 𝜓) − cos ( + + 𝜓))
𝑇𝑤 2 6 6 6
−6𝑈𝑚 2𝜋 𝜋
= (cos ( + 𝜓) − cos ( + 𝜓))
𝑇𝑤 3 3
6𝑈𝑚 𝜋 3.√3𝑉𝑚
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦 = (2. 𝑐𝑜𝑠 ( ) . 𝑐𝑜𝑠(𝜓)) = 𝑐𝑜𝑠(𝜓) = 1.65398 𝑉𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜓)
2𝜋 3
𝑉𝑐𝑚𝑜𝑦𝜋
0.654𝑉𝑚
0 𝜋 𝜓
𝜋
2
−0.654𝑉𝑚
❖ Calcul de 𝑽𝒄𝒆𝒇𝒇 : tension efficace aux bornes de la charge
3𝑇
2
1 𝑇 2 6 12+𝑡0 2
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ 𝑣 𝑐 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ 𝑢 (𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 𝑇 ++𝑡0 12
12
3𝑇 3𝑇
6 +𝑡 𝜋 6 +𝑡 1−𝑐𝑜𝑠(2𝑤.𝑡+𝜋/3)
12 0 12 0
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = 𝑇 ∫ 𝑇 𝑈𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 ( 𝑤. 𝑡 + 6 )𝑑𝑡 = 𝑇 ∫ 𝑇 𝑈𝑚 2 ( ) 𝑑𝑡
+𝑡 +𝑡 2
12 0 12 0
3𝑇
2
6𝑈𝑚 2 12+𝑡0
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑤. 𝑡 + 𝜋/3))𝑑𝑡
2𝑇 𝑇 +𝑡0
12
3𝑇
𝜋 12+𝑡0
3𝑈𝑚 2 𝑠𝑖𝑛(2𝑤. 𝑡 + 3)
= [𝑡 − ]
𝑇 2𝑤
𝑇
+𝑡
12 0
4𝜋 3𝑇 𝜋 4𝜋 𝑇 𝜋
3𝑈𝑚 2 3𝑇 𝑇 𝑠𝑖𝑛( 𝑇 . 12 + 3 + 2𝜔𝑡0 ) 𝑠𝑖𝑛( 𝑇 . 12 + 3 + 2𝜔𝑡0 )
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ( − − + )
𝑇 12 12 4𝜋/𝑇 4𝜋/𝑇
𝜋 𝜋 𝜋
3𝑈𝑚
2
𝑇 𝑠𝑖𝑛(𝜋 + 3 + 𝜓) 𝑠𝑖𝑛( 3 + 3 + 𝜓)
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = ( − + )
𝑇 6 4𝜋 4𝜋
𝑇 𝑇
𝜋 𝜋 𝜋
𝑠𝑖𝑛( 3 + 𝜓) 𝑠𝑖𝑛( 3 + 3 + 𝜓)
2 2 1
𝑉 𝑐𝑒𝑓𝑓 = 3𝑈𝑚 ( + + )
6 4𝜋 4𝜋
𝜋
1 2𝑠𝑖𝑛 ( 3) . cos (𝜓) 1 3√3
𝑉 2 𝑐𝑒𝑓𝑓 = 3𝑈𝑚 2 ( + ) = 𝑈𝑚 2 ( + cos (𝜓))
6 4𝜋 2 4𝜋
1 3√3
𝑉𝑐𝑒𝑓𝑓 = 𝑈𝑚 √( + cos (𝜓))
2 4𝜋
2
𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 𝐼2𝑒𝑓𝑓 = 𝐼3𝑒𝑓𝑓 = √ 𝐼0
3
Schéma de simulation sous Matlab Simulink d’un redresseur PD2 Tout Thyristor
Schéma de simulation sous Matlab Simulink d’un redresseur PD3 Tout Thyristor