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Les réseaux électriques industriels alimentent les actionneurs en énergie suivant leur
nature. Cette énergie électrique apparaît essentiellement sous deux formes: alternative
(tensions ou courants sinusoïdaux à valeur moyenne nulle et de fréquence f ) ou continue.
Suivant le type d’actionneur, il est nécessaire d’adapter la forme et la valeur de l’énergie
fournie par le réseau. Les différentes possibilités apparaissent à la Figure 1.
Etat ON: Elle peut être représentée par : A k : si la diode est parfaite
A rd k
: si la iode semi est parfaite
K r
A V0 d k : si la iode est réelle
V0 : tension de seuil.
Etat OFF: Elle peut être représentée par : A k
VF : tension directe
IF : courant direct
VRRM : tension inverse maximale répétitive
VRSM : Tension inverse maximale non répétitive.
En conduction, la tension directe aux bornes de la diode (V0) est de l’ordre de 0.8 à 2 volt.
On trouve des diodes qui supportent un courant direct : Imax = 2000 A, et des tensions
inverse allant jusqu’à 4000 volts.
1/
b. Le Thyristor
Le thyristor est un élément commandé en courant. Il est composé de quatre couches PNPN formant
trois jonctions Ja, Jc et Jk.
La structure et le symbole d’un thyristor sont donnés par:
A
P A : Anode
N K : Cathode
P G : Gâchette
N K
A : bloqué
B : bloqué
AC : Amorçage Commandé
Caractéristiques dynamiques du thyristor
Figure 1.3 : Caractéristiques d’un Thyristor
En direct :
Si le courant de la gâchette est IG = 0, on doit appliquer une tension assez importante VAK0 pour
amorcer le thyristor et on aura VAK =V0 en conduction.
Pour > 0 le thyristor s’amorce pour une tension directe VAk1 < VAk0.
Pour > , une tension VAk2 faible suffisante pour amorcer le thyristor.
Pour ≫ , une tension VAkp très faible suffisante pour amorcer le thyristor.
IF : s’appelle le courant direct minimal de maintient
En inverse : Ces caractéristiques sont identiques aux caractéristiques de la diode.
Tension de gâchette 3V
Courant de gâchette 200 mA
a. charge Résistive :
a1. Montage
( ) ( )= . (2. . . )
é
( )
( ) . = √2.
~ ( ) ( )
ℎ
: é ( )
ℎ
é
: é ( )
a2. Analyse de fonctionnement
Pour 0 ≤ ≤ : ( )>0
( )= ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( ( ) = 0)
Et ( ) tend à devenir positive donc ( ) à
( )
D entre en conduction donc ( )= ( ) , ( ) = 0 et ( ) =
( )= ( )− ( )
( )
0 2
( )
0
( )= ( )
Figure 2.1 : Les formes d’ondes de la tension d’entrée, la tension et le courant de sortie,
Une simulation sous Matlab avec les valeurs données en (1) a donné les résultats suivants :
Figure 2.2 : Les formes d’ondes des grandeurs ve(t), vc(t), ic(t), id(t) et vD(t) (simulation sur Matlab
simulink)
a4. calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie :
Calcul de : tension moyenne aux bornes de la charge
/
1 1 1
= ( ) = ( ) + 0
/
/
= ∫ ( . ) = [− ( . )] = − ( . )+ (0)
= (− ( )+ (0)) = = √2 = = √2
= =
2 √2
Calcul de
Charge résistive :
= = √2
= =
2 √2
a5. calcul du facteur de forme et du facteur de puissance :
Le facteur de forme est définie par :
2
Soit = = = 1.57
Remarque :
La puissance fournie par le pont à la charge est une puissance continue :
( )
( ) = ( ). ( ) =
Donc la puissance moyenne est donnée par :
1 1
〈 ( )〉 = = ( ) = =
4
La puissance apparente à l’entrée du pont est:
= . = . =
√
Si le pont est parfait ( sans pertes) :
= = . ( )
( ) : est la facteur de puissance est donné par :
2√2
( ) = = 4 = = 0.707
4
2√2
( )
~ ( )
( )
ℎ
( )
ℎ
é
Pour 0 ≤ ≤ : ( )>0
( )= ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( ( ) = 0)
Et ( ) tend à devenir positive donc ( ) à
D entre en conduction donc ( )= ( ) , ( ) = 0 et
( )
( )= . ( )+ Cet équation admet une solution de la forme :
( )= . /
+ sin(2. − )>0
+ ( . 2. )
.
= et =
/
.2
( )= . . − cos (2. − )
+ ( . 2. )
Une simulation sous Matlab/Simulink avec les valeurs données en (2) a donné les résultats
suivants :
é
( )
~ ( ) ( ) ℎ
ℎ
é
Pour 0 ≤ ≤ : ( )>0
( )= ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( ( ) = ) ( )= ( )−
Et ( ) tend à devenir positive mais toujours ( )− <0 donc D reste OFF
A = , la tension ( ) dépasse E ( )− devienne positive
Donc ( )= ( )− devienne positive aussi .
D entre en conduction donc ( )= ( ) , ( ) = 0 et
( )
( )= . ( )+ + Cet équation admet une solution de la forme :
/
−
( )= . + sin(2. − )>0
+ ( . 2. )
.
= et =
/
.2
( )= . . − cos(2. − )+
+ ( . 2. )
c3. Chronogrammes :
Une simulation sous Matlab/Simulink avec les valeurs données en (3) a donné les résultats
suivants :
a. charge Résistive :
( )= . (2. . . )
a1. Montage
. = √2.
( ) ( ) : é ( )
( ) : é ( )
( )
é
( ) ( )
~ ℎ
ℎ
é
Pour 0 ≤ ≤ : ( )>0
1( )+ 3( )= ( )− ( ) et 2( )+ 4( ) =− ( )− ( )
Les 4 diodes sont identiques :
1( )= 3( ) soit 2 1( )=2 3( )= ( )− ( )
2( )= 4( ) soit 2 2( )=2 4( ) =− ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( (0) = 0 (0) = 0 )
( ) ( )
1( )= 3( )= et 2( )= 4( )=−
D2 et D4 restent bloquées
Soient 1( )= 3( ) = 0 et 2( )= 4( )=− ( )
Et le montage est équivalent à :
( ) ( )
( )
( )
é
( ) ( )
~ ℎ
ℎ
é
( ) ( )
1( )= 3( )= et 2( )= 4( )=−
Soient 1( )= 3( )= ( ) et 2( )= 4( ) = 0 et ( )=− ( )
Et le montage est équivalent à :
( ) ( )
( )
( )
é
( ) ( ) ( )
~ ℎ
ℎ
é
( )
( )
/2 3 /2 2
−
( )
0
( ) ( )
( )
( )
, , ,
/ ,
, , , ,
−
D1, D3 ON D1, D3 OFF D1, D3 ON D1, D3 OFF
D2, D4 OFF D2, D4 ON D2, D4 OFF D2, D4 ON
Figure 2.10 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2
Figure 2.11: Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (simulation Matlab)
a4. calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie
= =
√2
Calcul de
Charge résistive R:
2
= = 2√2
= =
√2
a5. calcul du facteur de forme et du facteur de puissance :
√2
Soit = 2 = = 1.11
√2
Remarque :
( ) = = 2 2 =1
2
( ) ,
~ ( ) ℎ
ℎ
é
Pour 0 ≤ ≤ : ( )>0
1( )+ 3( )= ( )− ( ) et 2( )+ 4( ) =− ( )− ( )
Les 4 diodes sont identiques :
1( )= 3( ) soit 2 1( )=2 3( )= ( )− ( )
2( )= 4( ) soit 2 2( )=2 4( ) =− ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( (0) = 0 (0) = 0 )
( ) ( )
1( )= 3( )= et 2( )= 4( )=−
D2 et D4 restent bloquées
Soient 1( )= 3( ) = 0 et 2( )= 4( )=− ( )
( )
( )= ( )= . ( )+ Cet équation admet une solution de la forme :
( )= . /
+ sin(2. − )>0
+ ( . 2. )
.
= et =
( )= /
D’où + sin( ) . + sin(2. − )
( . . ) ( . . )
Pour ≤ ≤ : ( )>0
( ) ( )
1( )= 3( )= et 2( )= 4( )=−
/
( )= . − sin 2. − − >0
+ ( . 2. ) 2
.
= et =
b3. Chronogramme
Figure 2.12 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge RL)
Dans la figure suivante, on a simulé le montage avec une charge inductive dont la valeur
de l’inductance est pas trop élevée.
Figure 2.13 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge RL) :
Résultats de simulation
Sur la figure suivante, on relevé les formes d’ondes des différentes grandeurs du
montage avec une inductance très importante, c.à.d charge fortement inductive.
Remarquons qu’après une régime transitoire du courant dans la charge, ce dernier est
devenu quasi constant.
Figure 2.14 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge fortement
inductive ( Résultats de simulation)
Figure 2.15 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge R-L-E) conduction discontinue)
Figure 2.16 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD2 (Charge R-L-E) conduction discontinue)
2.2 Les redresseurs non commandés triphasés
2.2.1 Les redresseurs triphasés simple alternance : Montage P3 ( Pont Triphasé à Diodes )
( )
( )
~ Avec
é
( ) (
( ) ( )= sin(2. . . )
~
ℎ
( ) 2
é
( ) ( )= sin 2. . . −
~ 3
( )
4
( ( )= sin 2. . . −
( ) 3
ℎ
: ,
a. Fonctionnement
Le montage ci-dessous fonctionne selon le principe suivant :
Dans ce montage la diode en conduction est celle dont son anode est reliée à la tension la plus
positive des tensions ( ) , ( ) et ( ), les autres sont bloquées.
( ) ( ) ( )
( )
( ) ( ) ( ) ( )
5 5 9 9
0, , , ,
12 12 12 12 12 12
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Figure 2.17 : Séquences de conduction des différentes diodes dans un montage P3 à diodes
( )= ( )
⎧
( )= ( )− ( )=− ( )
⎨ ( )= ( )− ( )= ( )
⎩ ( )=0
b. Chronogrammes
( )
/12 5 /12
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
Figure 2.18 : Formes d’ondes des tensions de sortie vc et les tensions aux bornes des diodes
( ), ( ), ( ), ( )
( )
( ) ( ) ( )
( )
Figure 2.19 : Formes d’ondes des courants dans le charge ic et de lignes i1, i2 et i3 (Charge R)
Cas d’une charge R-L :
( ), ( ), ( ), ( )
( )
( ) ( ) ( )
( )
( ), ( ), ( ), ( )
( )
( ) ( ) ( ) ( )
( )
( )
( )
Figure 2.20 : Formes d’ondes des courants dans le charge ic et de lignes i1, i2 et i3 (Charge R-L)
Remarque :
- Pour une charge fortement inductive (Cas d’un moteur à courant continu par
exemple), le courant dans la charge est supposé constant .
- C’est pour cela, dans la plupart des problèmes (exercices et/ou examens), on suppose que le
courant dans la charge est quasiment constant et égale à une valeur .
- Pour le calcul des valeurs moyenne et efficace des courants, on néglige la partie transitoire
du courant .
−3 2 5 2 −3 5
= cos . − cos . = cos . − cos
12 12 6 6
−3 3. 3. √3
= −2 ( ) = = = 0.82699.
2 6 6 2
Calcul de : tension efficace aux bornes de la charge
/
1 3
= ( ) = ( )
/
/ / ( . )
= ∫/ ( . ) = ∫/
/ /
3 3 (2 . )
= (1 − (2 . )) = −
2 / 2 2 /
4 5 4
3 5 ( . 12 ) ( . 12)
= − − +
2 12 12 4 / 4 /
5
3 (3) ( 3) 3
= − + = + .2
2 3 4 / 4 / 2 3 4 3
3 1 √3
= +
2 3 4
√3 1 √3 1 3√3
= + = + = 0.840.
√2 3 4 2 8
Calcul de
Dans le cas d’une Charge résistive R:
3. √3
= =
2
√3 1 √3
= = +
√2 3 4
= = =
3
= = =
√3
Dans le cas d’une charge inductive ( supposée fortement inductive) :
Le courant de sortie est supposé constant et égale à sa valeur finale
Dans ce cas d’une charge inductive ( ≈ )
= = =
3
= = =
√3
a6. calcul du facteur de forme et du facteur de puissance :
Le facteur de forme est définie par :
=
√ √
√ √ √ .
Soit = .√
= .√
+ = . .
= 1.01573
√
Remarque :
La puissance fournie par le pont à la charge est une puissance continue :
( )
= ∫ ( ) ( ) = ∫ = . : cas d’une charge Résistive
= 3. .
Si le pont est parfait (sans pertes) :
= = . ( )
( ) : est la facteur de puissance est donné par :
( ) =
2.2.2. Les redresseurs triphasés double alternance : Montage PD3 (Pont Double Triphasé)
( )
( )
(
( )
~
( )
é
( ) ( )
~ ℎ
( ) ( )
ℎ
~
é
( )
Avec
( )= sin(2. . . )
2
( )= sin 2. . . −
3
4
( )= sin 2. . . −
3
: ,
( )= ( )− ( )
a. Fonctionnement
Le montage PD3 est la mise en parallèle de deux montage P3, le premier formé des diodes D1, D3 et
D5 et le second formé des diodes D2, D4 et D6.
Dans le premier montage formé de D1, D3 et D5, la diode en conduction est celle dont son anode est
reliée à la tension la plus positive des tensions ( ), ( ) et ( ), les autres sont bloquées.
Dans le second montage formé de D2, D4 et D6, la diode en conduction est celle dont son cathode
est reliée à la tension la plus négative des tensions ( ), ( ) et ( ), les autres sont bloquées.
Donc, à partir de l’instant =qu’on appelle instant de conduction naturelle de la diode D1.
On peut déduire les séquences de conduction de chaque diode :
( ) ( ) ( )
( )
( ) ( ) ( ) ( )
( ) é ( ) é ( ) é ( )
0 3 5 7 9 11
12 12 12 12 12 12
( )= ( ) ( ) ( ) ( )
( )= ( ) ( ) ( ) ( )
( )= − − − −
3 3 5 5 7 7 9 9 11 11
0, , , , , , ,
12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
intervalle 3 3 5 5 7 7 9 9 11 11
0, , , , , , ,2
6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6
Diodes D5, D6 D 1, D 4 D 1, D 6 D 3, D 6 D3, D2 D 5, D 2 D5, D4
Passantes
− = =
( ) = − − =−
C. chronogramme :
Les courants :
Figure 2.21 : Formes d’ondes des différentes grandeurs dans un montage PD3 tout diodes.
Figure 2.22: Formes des courants dans la charge et dans les lignes de phases
b. Calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie :
Calcul de : tension moyenne aux bornes de la charge
/ /
1 6 6
= ( ) = ( )− ( ) = ( )
/ /
/ /
= ∫/ ( . + ) = − ( . + )
/
3−6 2 2
= + − cos cos
. + .
12 6 12 6
−6 −6 2
= cos + − cos + = cos − cos
2 6 6 6 3 3
3 3. √3
= 2. ( ) = = = 1.65398
3
Calcul de : tension efficace aux bornes de la charge
/
1 6
= ( ) = ( )
/
/ / ( . / )
= ∫/ ( . + ) = ∫/
/
6 /
3 (2 . + 3)
= (1 − (2 . + /3)) = −
2 / 2
/
4 3 4
3 3 ( . 12 + 3) ( . 12 + 3)
= − − +
12 12 4 / 4 /
3 ( + 3) (3 + 3) 3 2
= − + = + 3
6 4 / 4 / 6 4 /
3 √3 1 √3 1 3√3
= + =3 + = +
6 4 6 4 2 4
1 3√3 1 3√3
= + = √3 + = 1.6554 ∗
2 4 2 4
Calcul de
Dans le cas d’une Charge résistive R:
3. √3
= =
√3 1 3√3
= = +
2 4
= = = 0 et = = =
2
= = =
3
=
1 3√3
√3 +
2 4 1 3√3
Soit = 3.√3
= 3. √3 + = 1.00088
√3 2 4
a1. Montage
( ) ℎ ( )= . (2. . . )
é
( )
( ) . = √2.
~ ( ) ( )
ℎ
: é ( )
ℎ
é
: é ( )
a2. Analyse de fonctionnement
Pour 0 ≤ ≤ : ( )>0
( )= ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est encore nul ( ( ) = 0)
Et ( ) tend à devenir positive donc ( ) à
( ) ≥ 0 et pas d’impulsion sur la gâchette ( = 0) le thyristor reste bloqué
A = = avec ( : à ç ℎ ) , on applique
( )= ( )− ( )
et reste bloqué jusqu’à la prochaine période avec une nouvelle impulsion sur
la gâchette. D’où ( )=0 , ( )= ( ) et ( ) = 0
0 2
( )
0
( )= ( )
Figure 3.1 : Les formes d’ondes des tensions d’entrée et de tension et le courant de sortie,
Une simulation sous Matlab avec les valeurs données en (1) a donné les résultats suivants :
= 2
( )= ( )
Figure 3.2 : Les formes d’ondes des grandeurs ve, vc, ic, iT et vT (simulation sur Matlab simulink)
= (− ( )+ ( )) = (1 + cos ( )) = √2 (1 + cos ( ))
2 2 2
2
La tension moyenne peut varier entre 0 et , d’où l’importation du montage commandé
/ / ( . )
= ∫ ( . ) = ∫
/ /
( . )
= (1 − (2 . )) = −
2 2 2
sin (2 ) 2 sin (2 )
= − + = 1− +
2 2 2 4 2
sin (2 )
= 1− +
2 2
Calcul de
Charge résistive :
= (1 + cos ( ))
2
sin (2 )
= 1− +
2 2
( ) ( )
Soit = =
( ( )) ( )
Remarque :
sin (2 )
= 0.707 1 − +
2
b. charge inductive R-L :
b1. Montage
( ) ℎ
é
( )
~ ( )
( )
ℎ
( )
ℎ
é
( )= ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( ( ) = 0)
Et ( ) tend à devenir positive donc ( ) à
( ) ≥ 0 et pas d’impulsion sur la gâchette ( = 0) le thyristor reste bloqué
( )= . /
+ sin(2. − )>0
+ ( . 2. )
.
= et =
D’autre part à = le courant dans le thyristor est encore positif, ce dernier reste passant.
= 2
Figure 3.3 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et la tension aux bornes de T
( )
é
( )
~ ( )
ℎ
é ( ) ℎ
Pour ≤ ≤ : ( )>0
( )= ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( ( ) = ) ( )= ( )− <0
( )− <0 donc T est bloqué même s’il y a une impulsion sur la gâchette.
A = , la tension ( ) dépasse E ( )− devienne positive
Donc ( )= ( )− devienne positive aussi .
A = , ≥ ,, on applique une impulsion sur la gâchette, le thyristor passe en conduction.
( )
Donc ( )= ( ) , ( ) = 0 et ( )= . ( )+ +
/
−
( )= . + sin(2. − )>0
+ ( . 2. )
.
= et =
1er Cas : le courant dans la thyristor est encore positif, T reste conducteur jusqu’au
l’instant > .
2
=
Figure 3.4 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et la tension aux bornes de T
3.1.2 Les redresseurs monophasés double alternances (PD2 tout Thyristor):
a. Débit sur charge Résistive :
( )= . (2. . . )
a1. Montage
. = √2.
( ) : é ( )
( )
( )
: é ( )
( )
é
( ) ( )
~ ℎ
ℎ
é
Pour 0 ≤ ≤ : ( )>0
1( )+ 3( )= ( )− ( ) et 2( )+ 4( ) =− ( )− ( )
Les 4 thyristors sont identiques :
1( )= 3( ) : Soit 2 1( )=2 3( )= ( )− ( )
2( )= 4( ) : Soit 2 2( )=2 4( ) =− ( )− ( )
A = 0 : le courant dans la charge est nul ( (0) = 0 (0) = 0 )
( ) ( )
1( )= 3( )= et 2( )= 4( )=−
Après un retard = , Une impulsion commune sur les gâchettes des thyristors T1 et T3 les rende
Et 1( )= 3( ) = 0 et 2( )= 4( )=− ( )
Et le montage est équivalent à :
( ) ( )
( )
( )
é
( ) ( )
~ ℎ
ℎ
é
( )
Après un retard identique au précédent mais par rapport à T/2, on applique une
impulsion commune sur les deux gâchâtes de T2 et T4, alors
T1 et T3 restent bloqués
T2 et T4 entrent en conduction.
et ( )=− ( ), ( )= ( )= , ( )= ( )= ( )
Et le montage est équivalent à :
( ) ( )
( )
( )
é
( ) ( ) ( )
~ ℎ
ℎ
é
( )
t
T T
2
T1 ,T3 T2 ,T4 T1 ,T3 T2 ,T4
Figure 3.5: Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et aux bornes des thyristors (cas d’une
charge R)
/ /
= ∫ ( ) = [− ( . )] = − ( . )+ ( )
= (1 + ( )) = (1 + ( ))
/2
/
1 1 1 1
= 0 + ( ) + 0 + (− ( ) )
/
/ / ( . )
= ∫ ( . ) = ∫
/ /
(2 . )
= (1 − (2 . )) = −
2
(2 . /2) (2 . )
= − − +
2 2 2
(2 )
= 1− +
2 2
(2 )
= 1− +
√2 2
Calcul de
Charge résistive R:
−
t
, ,
t
t
T T
2
T1 ,T3 T2 ,T4 T1 ,T3 T2 ,T4
Figure 3.6 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et aux bornes des thyristors
(Charge R-L)
Pour une charge fortement inductive ( Le courant dans la charge est supposé quasi constant).
( )
( )
( )=
( )
é
( ) ( )
~
ℎ
ℎ
é
−
t
−
, ,
t
t
0
T T
2
T2 ,T4 T1 ,T3 T2 ,T4 T1 ,T3 T2 ,T4
Figure 3.7 : Les formes d’ondes des tensions et courants dans la charge et aux bornes des thyristors
(Charge fortement inductive)
1. calcul des valeurs moyennes, efficaces de la tension et courant de sortie
1 2
= ( ) = ( )
= ∫ ( ) = [− ( . )] = − ( .( + )) + ( )
= (− ( + )+ ( )) = ( )
/2
−2
1 2
= ( ) == ( )
( . )
= ∫ ( . ) = ∫
(2 . )
= (1 − (2 . )) = −
2
(2 . 2 + ) (2 . )
= − +
2 2 2
((2 + 2 )) (2 )
= − +
2 2 2
=
√2
Etude du courant , et
0
+ +
− 2
0
+
+
2
0
+ +
2
= =
⎧ ⎧
= = et = =
√
⎨ ⎨
⎩ = = ⎩ = =
√
( )
( )
~
é
( ) ( Avec
( )
~
ℎ
( )= sin(2. . . )
( )
é
( )
~ 2
( )= sin 2. . . −
( ) 3
(
( ) 4
ℎ ( )= sin 2. . . −
3
: ,
− − −
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
− − −
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
Figure 3.8 chronogrammes des différentes grandeurs dans un montage P3 Tout Thyristors
− − −
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
− − −
T3 T1 T2 T3 T1 T2 T3
( )
( )
(
( )
~
( )
é
( ) ( )
~ ℎ
( ) ( )
ℎ
~
é
( )
Avec
( )= sin(2. . . )
2
( )= sin 2. . . −
3
4
( )= sin 2. . . −
3
: ,
( )= ( )− ( )
a. Fonctionnement
Le montage PD3 est la mise en parallèle de deux montage P3, le premier, à cathodes communes,
formé des Thyristors T1, T3 et T5 et le second, à anodes communes, formé des thristorsT2, T4 et T6.
Dans le premier montage formé de T1, T3 et T5, le thyristor en conduction est celui dont son anode
est reliée à la tension la plus positive des tensions ( ), ( ) et ( ) et présence d’une impulsion
de durée suffisante sur sa gâchette, les autres sont bloqués.
Dans le second montage formé de T2, T4 et T6, le thyristor en conduction est celui dont sa cathode
est reliée à la tension la plus négative des tensions ( ), ( ) et ( ) et présence d’une impulsion
de durée suffisante sur sa gâchette, les autres sont bloqués.
²
( ) ( ) ( )
( )
( ) ( ) ( ) ( )
( ) é ( ) é ( ) é ( )
0 3 5 7 9 11
12 12 12 12 12 12
( )=
( )=
A.Lagrioui Page 49/54
Les Convertisseurs de puissance : Convertisseur AC/DC
3ème Année Tronc Commun
( )= − − −
3 5 7 9 11
+ , + , + , + , + , + ,
12 12 12 12 12 12
3 5 7 9 11 13
+ + + ++ + +
intervalle 12 12 12 12 12 12
3 5 7 9 11
+ , + , + , + , + , + ,
6 6 6 6 6 6
3 5 7 9 11 13
+ + + + ++ +
6 6 6 6 6 6
T ON T 1, T 4 T1, T6 T3, T6 T3, T2 T 5, T 2 T 5, T 4
= =
( )
=−
− −
b. chronogramme :
Pour une charge fortement inductive, c.à.d le courant dans la charge est constant et pour un
retard à l’amorçage = , on a relevé les chronogrammes suivants :
T5 T1 T3 T1
T4 T6 T2
Figure 3.10 : Allures des courants de lignes I1,I2, I3 et tensions aux bornes de la charge.
Quelque soient le type de charge alimentée par le pont (sous condition que la conduction
soit continue), la tension de sortie a l’allure de la figure ……
1 6 6
= ( ) = ( )− ( ) = ( )
= ∫ ( . + ) = − ( . + )
−6 2 3 2
= cos . + + − cos . + +
12 6 12 6
−6
= cos + + − cos + +
2 6 6 6
−6 2
= cos + − cos +
3 3
.√
= 2. . ( ) = ( ) = 1.65398 ( )
0.654
−0.654
Calcul de : tension efficace aux bornes de la charge
1 6
= ( ) = ( )
( . / )
= ∫ ( . + ) = ∫
6
= (1 − (2 . + /3))
2
3 (2 . + 3)
= −
2
4 3 4
3 3 ( . 12 + 3 + 2 ) ( . 12 + 3 + 2 )
= − − +
12 12 4 / 4 /
3 ( +3+ ) (3 + 3 + )
= − +
6 4 4
1 (3 + ) (3 + 3 + )
=3 + +
6 4 4
1 2 ( )
=3 + 3 . cos =
1 3√3
+ cos ( )
6 4 2 4
1 3√3
= + cos ( )
2 4
Calcul de
Dans le cas d’une Charge résistive R:
= = =0
Dans le cas d’une charge inductive ( supposé fortement inductive) :
Le courant de sortie est supposé constant et égale à sa valeur finale
Dans ce cas d’une charge inductive ( ≈ )
= = =0
2
= = =
3
1 3√3 1 3√3
√3 + cos ( ) + cos ( )
2 4 2 4
Soit = 3.√3
=3 ( )
( )
Schéma de simulation sous Matlab Simulink d’un redresseur PD2 Tout Thyristor
Schéma de simulation sous Matlab Simulink d’un redresseur PD3 Tout Thyristor