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Resume courant alternatif pdf

1. L'onde sinusoïdale - L'onde sinusoïdale est une représentation graphique d'un courant alternatif ou d'une tension alternative. - L'alternateur est un appareil qui produit le courant électrique de forme sinusoïdale. Le fonctionnement de tout alternateur repose toujours sur le principe de l'induction électromagnétique. a. Terminologie relative à l'onde
sinusoïdale - La période T est la durée constante qui sépare deux instants consécutifs où la grandeur se reproduit identiquement à elle-même. - La fréquence d'une onde sinusoïdale est le nombre de périodes se produisant en une seconde. - Une période de l'onde sinusoïdale contient deux alternances : une alternance positive et une alternance
négative. - L'amplitude d'une onde sinusoïdale est la valeur de cette onde à un moment précis dans le temps. Dans une période de l'onde sinusoïdale, l'amplitude atteint son maximum à deux reprises. b. Valeurs d'une grandeur sinusoïdale - Les valeurs de la tension ou du courant alternatif sont basées principalement sur l'amplitude de leur forme
sinusoïdale. - Les principales valeurs d'une grandeur sinusoïdale sont : valeur instantanée, valeur maximale, valeur crête-à-crête, valeur moyenne, valeur efficace. - Deux valeurs sont particulièrement à retenir : la valeur efficace, la valeur maximale.
Leur relation est exprimée dans la formule : 2. Déphasage et diagramme de Fresnel - Le déphasage est le décalage entre deux ondes sinusoïdales. Il peut être exprimé soit en secondes, soit en degrés, soit en radians. - La relation entre deux ou plusieurs grandeurs sinusoïdales peut être représentée par un diagramme vectoriel appelé diagramme
de Fresnel, qui est un ensemble de vecteurs représentant des grandeurs sinusoïdales. 3. Résumé sur les composants réactifs et leurs caractéristiques a. Bobine - La bobine est constituée d'un fil conducteur isolé et enroulé autour d'un noyau. - Chaque bobine est caractérisée par une inductance (L), c'est-à-dire son aptitude à s'opposer à la variation de
l'intensité du courant qui la traverse. - Lorsqu'une bobine est placée dans un circuit à courant alternatif, elle s'oppose au passage du courant en présentant une réactance inductive. Cette dernière peut être calculée par l'équation : - Le courant qui circule dans la bobine est toujours en retard de phase de 90° (ou π/2 rad) par rapport à la tension
appliquée à ses bornes. - La puissance associée à une bobine est une puissance réactive (QL), puisque la bobine restitue la même quantité d'énergie qu'elle absorbe. b. Condensateur - Le condensateur est constitué de deux plaques conductrices placées parallèlement, face à face et séparées par un matériau non conducteur. - Chaque condensateur est
caractérisé par une capacité (C), c'est-à-dire son aptitude à s'opposer à la variation de tension à ses bornes.
- Lorsqu'un condensateur est placé dans un circuit à courant alternatif, il s'oppose au passage du courant en présentant une réactance capacitive. Cette dernière peut être calculée par : - La tension aux bornes d'un condensateur est toujours en retard de phase de 90° (ou rad) par rapport au courant.
- La puissance associée à un condensateur est une puissance réactive (QC), puisque le condensateur restitue la même quantité d'énergie qu'il absorbe. c.

Terminologie relative à l'onde sinusoïdale - La période T est la durée constante qui sépare deux instants consécutifs où la grandeur se reproduit identiquement à elle-même. - La fréquence d'une onde sinusoïdale est le nombre de périodes se produisant en une seconde. - Une période de l'onde sinusoïdale contient deux alternances : une alternance
positive et une alternance négative. - L'amplitude d'une onde sinusoïdale est la valeur de cette onde à un moment précis dans le temps. Dans une période de l'onde sinusoïdale, l'amplitude atteint son maximum à deux reprises. b. Valeurs d'une grandeur sinusoïdale - Les valeurs de la tension ou du courant alternatif sont basées principalement sur
l'amplitude de leur forme sinusoïdale. - Les principales valeurs d'une grandeur sinusoïdale sont : valeur instantanée, valeur maximale, valeur crête-à-crête, valeur moyenne, valeur efficace. - Deux valeurs sont particulièrement à retenir : la valeur efficace, la valeur maximale. Leur relation est exprimée dans la formule : 2. Déphasage et diagramme
de Fresnel - Le déphasage est le décalage entre deux ondes sinusoïdales. Il peut être exprimé soit en secondes, soit en degrés, soit en radians. - La relation entre deux ou plusieurs grandeurs sinusoïdales peut être représentée par un diagramme vectoriel appelé diagramme de Fresnel, qui est un ensemble de vecteurs représentant des grandeurs
sinusoïdales. 3. Résumé sur les composants réactifs et leurs caractéristiques a. Bobine - La bobine est constituée d'un fil conducteur isolé et enroulé autour d'un noyau. - Chaque bobine est caractérisée par une inductance (L), c'est-à-dire son aptitude à s'opposer à la variation de l'intensité du courant qui la traverse. - Lorsqu'une bobine est placée
dans un circuit à courant alternatif, elle s'oppose au passage du courant en présentant une réactance inductive. Cette dernière peut être calculée par l'équation : - Le courant qui circule dans la bobine est toujours en retard de phase de 90° (ou π/2 rad) par rapport à la tension appliquée à ses bornes. - La puissance associée à une bobine est une
puissance réactive (QL), puisque la bobine restitue la même quantité d'énergie qu'elle absorbe. b. Condensateur - Le condensateur est constitué de deux plaques conductrices placées parallèlement, face à face et séparées par un matériau non conducteur. - Chaque condensateur est caractérisé par une capacité (C), c'est-à-dire son aptitude à
s'opposer à la variation de tension à ses bornes. - Lorsqu'un condensateur est placé dans un circuit à courant alternatif, il s'oppose au passage du courant en présentant une réactance capacitive. Cette dernière peut être calculée par : - La tension aux bornes d'un condensateur est toujours en retard de phase de 90° (ou rad) par rapport au courant.
- La puissance associée à un condensateur est une puissance réactive (QC), puisque le condensateur restitue la même quantité d'énergie qu'il absorbe. c. Transformateur - Un transformateur élémentaire est composé de deux bobines enroulées séparément autour d'un noyau magnétique. L'une des bobines est appelée primaire et l'autre, secondaire.
- Le transformateur est un dispositif électrique qui a pour fonction de transformer le niveau de la tension ou du courant. - Le rapport de transformation est une des principales caractéristiques d'un transformateur. Il se traduit mathématiquement par : - Selon le rapport de transformation qu'ils permettent, il existe principalement trois types de
transformateurs : abaisseurs, élévateurs, de séparation. - Idéalement, il ne devrait y avoir aucune perte d'énergie dans un transformateur. Cependant, en raison des pertes inévitables causées par les résistances des enroulements (bobines) et la fuite magnétique du noyau, le rendement de puissance d'un transformateur ne peut jamais atteindre 100 %.
Le calcul du rendement de puissance peut être effectué grâce à l'équation suivante : 4. Résumé sur les circuits inductifs - RL a.
Circuits inductifs - RL - Les circuits inductifs, ou tout simplement circuits RL, sont composés principalement d'une résistance et d'une bobine. Ces deux composants peuvent être raccordés soit en série, soit en parallèle, d'où les noms de circuit RL en série et circuit RL en parallèle. b. Impédance d'un circuit RL - L'impédance est la mesure de
l'opposition totale d'un circuit au passage d'un courant alternatif. Pour un circuit RL, l'impédance résulte de l'effet combiné de la résistance et de la réactance inductive. - Le calcul de l'impédance des circuits RL peut être effectué à l'aide des formules suivantes : c. Courant et tension dans un circuit RL - Dans un circuit RL, le courant total du circuit
est toujours en retard d'un angle compris entre 0 et 90° par rapport à la tension appliquée au circuit. Puissances et facteur de puissance • Il y a trois types de puissances dans un circuit RL : - la puissance active, qui est celle consommée par la résistance ; - la puissance réactive, laquelle est associée à la bobine ; - la puissance apparente, qui est la
puissance totale fournie par la source. • La relation entre les puissances d'un circuit RL peut être représentée graphiquement par un triangle des puissances ou exprimée mathématiquement par l'équation : S2 = P2 + QL2 • Le facteur de puissance d'un circuit RL est inductif et toujours inférieur à 1. 5. Résumé sur les circuits capacitifs - RC a.
Circuits capcitifs - RC Les circuits capacitifs, ou tout simplement circuits RC, sont constitués principalement d'une résistance et d'un condensateur. Ces deux composants peuvent être raccordés soit en série, soit en parallèle, d'où les noms de circuit RC en série et circuit RC en parallèle. b. Impédance d'un circuit RC - L'impédance est la mesure de
l'opposition totale d'un circuit au passage d'un courant alternatif. Pour un circuit RC, l'impédance résulte de l'effet combiné de la résistance et de la réactance capacitive. - Le calcul de l'impédance des circuits RC peut être effectué à l'aide des formules suivantes : c. Courant et tension dans un circuit RC - Dans un circuit RC, le courant total du circuit
est toujours en avance d'un angle compris entre 0 et 90° par rapport à la tension appliquée au circuit. Puissances et facteur de puissance : • Il y a trois types de puissances dans un circuit RC : - la puissance active, qui est celle consommée par la résistance ; - la puissance réactive, laquelle est associée au condensateur ; - la puissance apparente, qui
est la puissance totale fournie par la source. • La relation entre les puissances d'un circuit RC peut être représentée graphiquement par un triangle des puissances ou exprimée mathématiquement par l'équation : S2 = P2 + QC2 • Le facteur de puissance d'un circuit RC est capacitif et toujours inférieur à 1. D/2010/7362/3/23 p+Résumé N°Notions de
base en physique ondulatoire.A l’intention des rhétoriques du C.N.D - physique 2h - Mai-juin 2020Ce document est à usage privé et sa distribution est interdite.Pierre Coutier.Introduction au courant alternatif et aux ondesélectromagnétiques.L’oscillateur de Hertz ... ou le premier émetteur d’ondes électromagnétiques, soit l’ancêtre de la radio!6Th3-
Chap 1. Introduction au courant alternatif§1. Rappels des notions de base d’électromagnétismeLes bases de l’électricité vous ont été enseignées en 4 et 5ème et constituent un socle de connaissances absolument indispensable à bien maîtriser si vous souhaitez comprendre la suite de ce cours. Réagissez et intervenez au cours si une difficulté se
présente... ◼ La charge électrique d’un corps C’est une des propriétés fondamentales de la matière que possèdent ou pas certaines particules selon leur pouvoir attractif ou répulsif les unes envers les autres. Elle se présente sous deux formes, dite positive et négative, en raison du phénomène de neutralisation◼ Un corps chargé électriquement
Lorsqu’un corps est chargé, il présente un déséquilibre entre son nombre de protons et d’électrons. La charge électrique d’un corps est à l’origine de la force électrique et son unité est le coulomb (C). La charge électrique de l’électron est noté e et vaut e=-1,6-19 C◼ La force électrique de Coulomb Elle calcule la force attractive ou répulsive entre
deux charges distantes de R mètres : F=k. q’ / R 2◼ Le courant électrique Il correspond à une circulation de charges électriques, mesurée en unpoint donné du circuit. Il se calcule par Q i t= et son unité estl’ampère , c'est-à-dire un débit d’un coulomb par seconde ou encore 6 18 électrons par seconde. Le courant qui traverse une résistance R est
fonction de la différence de potentiel (en volts ) que l’on aappliqué à cette résistance, en vertu de la loi d’ohmU i R=◼ Le champ électrique d’une charge et le champ magnétique d’un courant Le concept de champ est utilisé pour représenter une action à distance, celle d’une charge sur une autre charge pour le premier ou d’un courant sur un autre
courant pour le second. Par exemple le champ magnétique B d’un courant représente l’ensemble des forces qu’il exerce dans l’espace autour de lui, sur d’autres courants. Il sert d’intermédiaire de calcul dans la force magnétique entre deux courants selon la loi de Laplace F = i B l .., exactement comme le champ électrique est l’intermédiare de calcul
de la force électrique F = q E.. Il peut être visualisé par des lignes magnétiques dont le sens suggère l’orientation prise par la diagonale sud-nord d’une aiguille de bousole. Son unité est le tesla (T).NSBi F lEQqFélectriqueBI iFmagnétiqueB i N S N Sface nord face sudBN S N S N SQuelques exemples de lignes magnétiques produites par une boucle
de courant et par un aimant. Revoyez la règle du tire-bouchon.Illustration de la force de Laplace produite par un aimant sur un courant pendulaire.

Valeurs d'une grandeur sinusoïdale - Les valeurs de la tension ou du courant alternatif sont basées principalement sur l'amplitude de leur forme sinusoïdale. - Les principales valeurs d'une grandeur sinusoïdale sont : valeur instantanée, valeur maximale, valeur crête-à-crête, valeur moyenne, valeur efficace. - Deux valeurs sont particulièrement à
retenir : la valeur efficace, la valeur maximale.
Valeurs d'une grandeur sinusoïdale - Les valeurs de la tension ou du courant alternatif sont basées principalement sur l'amplitude de leur forme sinusoïdale. - Les principales valeurs d'une grandeur sinusoïdale sont : valeur instantanée, valeur maximale, valeur crête-à-crête, valeur moyenne, valeur efficace. - Deux valeurs sont particulièrement à
retenir : la valeur efficace, la valeur maximale. Leur relation est exprimée dans la formule : 2. Déphasage et diagramme de Fresnel - Le déphasage est le décalage entre deux ondes sinusoïdales. Il peut être exprimé soit en secondes, soit en degrés, soit en radians. - La relation entre deux ou plusieurs grandeurs sinusoïdales peut être représentée par
un diagramme vectoriel appelé diagramme de Fresnel, qui est un ensemble de vecteurs représentant des grandeurs sinusoïdales. 3. Résumé sur les composants réactifs et leurs caractéristiques a. Bobine - La bobine est constituée d'un fil conducteur isolé et enroulé autour d'un noyau. - Chaque bobine est caractérisée par une inductance (L), c'est-à-
dire son aptitude à s'opposer à la variation de l'intensité du courant qui la traverse. - Lorsqu'une bobine est placée dans un circuit à courant alternatif, elle s'oppose au passage du courant en présentant une réactance inductive. Cette dernière peut être calculée par l'équation : - Le courant qui circule dans la bobine est toujours en retard de phase
de 90° (ou π/2 rad) par rapport à la tension appliquée à ses bornes. - La puissance associée à une bobine est une puissance réactive (QL), puisque la bobine restitue la même quantité d'énergie qu'elle absorbe.
b. Condensateur - Le condensateur est constitué de deux plaques conductrices placées parallèlement, face à face et séparées par un matériau non conducteur. - Chaque condensateur est caractérisé par une capacité (C), c'est-à-dire son aptitude à s'opposer à la variation de tension à ses bornes. - Lorsqu'un condensateur est placé dans un circuit à
courant alternatif, il s'oppose au passage du courant en présentant une réactance capacitive. Cette dernière peut être calculée par : - La tension aux bornes d'un condensateur est toujours en retard de phase de 90° (ou rad) par rapport au courant. - La puissance associée à un condensateur est une puissance réactive (QC), puisque le condensateur
restitue la même quantité d'énergie qu'il absorbe.

- L'amplitude d'une onde sinusoïdale est la valeur de cette onde à un moment précis dans le temps. Dans une période de l'onde sinusoïdale, l'amplitude atteint son maximum à deux reprises. b.
Valeurs d'une grandeur sinusoïdale - Les valeurs de la tension ou du courant alternatif sont basées principalement sur l'amplitude de leur forme sinusoïdale. - Les principales valeurs d'une grandeur sinusoïdale sont : valeur instantanée, valeur maximale, valeur crête-à-crête, valeur moyenne, valeur efficace. - Deux valeurs sont particulièrement à
retenir : la valeur efficace, la valeur maximale. Leur relation est exprimée dans la formule : 2. Déphasage et diagramme de Fresnel - Le déphasage est le décalage entre deux ondes sinusoïdales. Il peut être exprimé soit en secondes, soit en degrés, soit en radians.

a. Terminologie relative à l'onde sinusoïdale - La période T est la durée constante qui sépare deux instants consécutifs où la grandeur se reproduit identiquement à elle-même. - La fréquence d'une onde sinusoïdale est le nombre de périodes se produisant en une seconde. - Une période de l'onde sinusoïdale contient deux alternances : une alternance
positive et une alternance négative. - L'amplitude d'une onde sinusoïdale est la valeur de cette onde à un moment précis dans le temps. Dans une période de l'onde sinusoïdale, l'amplitude atteint son maximum à deux reprises. b. Valeurs d'une grandeur sinusoïdale - Les valeurs de la tension ou du courant alternatif sont basées principalement sur
l'amplitude de leur forme sinusoïdale. - Les principales valeurs d'une grandeur sinusoïdale sont : valeur instantanée, valeur maximale, valeur crête-à-crête, valeur moyenne, valeur efficace. - Deux valeurs sont particulièrement à retenir : la valeur efficace, la valeur maximale. Leur relation est exprimée dans la formule : 2. Déphasage et diagramme
de Fresnel - Le déphasage est le décalage entre deux ondes sinusoïdales. Il peut être exprimé soit en secondes, soit en degrés, soit en radians. - La relation entre deux ou plusieurs grandeurs sinusoïdales peut être représentée par un diagramme vectoriel appelé diagramme de Fresnel, qui est un ensemble de vecteurs représentant des grandeurs
sinusoïdales. 3. Résumé sur les composants réactifs et leurs caractéristiques a. Bobine - La bobine est constituée d'un fil conducteur isolé et enroulé autour d'un noyau. - Chaque bobine est caractérisée par une inductance (L), c'est-à-dire son aptitude à s'opposer à la variation de l'intensité du courant qui la traverse. - Lorsqu'une bobine est placée
dans un circuit à courant alternatif, elle s'oppose au passage du courant en présentant une réactance inductive. Cette dernière peut être calculée par l'équation : - Le courant qui circule dans la bobine est toujours en retard de phase de 90° (ou π/2 rad) par rapport à la tension appliquée à ses bornes. - La puissance associée à une bobine est une
puissance réactive (QL), puisque la bobine restitue la même quantité d'énergie qu'elle absorbe. b. Condensateur - Le condensateur est constitué de deux plaques conductrices placées parallèlement, face à face et séparées par un matériau non conducteur.
- Chaque condensateur est caractérisé par une capacité (C), c'est-à-dire son aptitude à s'opposer à la variation de tension à ses bornes. - Lorsqu'un condensateur est placé dans un circuit à courant alternatif, il s'oppose au passage du courant en présentant une réactance capacitive. Cette dernière peut être calculée par : - La tension aux bornes d'un
condensateur est toujours en retard de phase de 90° (ou rad) par rapport au courant. - La puissance associée à un condensateur est une puissance réactive (QC), puisque le condensateur restitue la même quantité d'énergie qu'il absorbe. c. Transformateur - Un transformateur élémentaire est composé de deux bobines enroulées séparément autour
d'un noyau magnétique. L'une des bobines est appelée primaire et l'autre, secondaire. - Le transformateur est un dispositif électrique qui a pour fonction de transformer le niveau de la tension ou du courant. - Le rapport de transformation est une des principales caractéristiques d'un transformateur.
Il se traduit mathématiquement par : - Selon le rapport de transformation qu'ils permettent, il existe principalement trois types de transformateurs : abaisseurs, élévateurs, de séparation. - Idéalement, il ne devrait y avoir aucune perte d'énergie dans un transformateur. Cependant, en raison des pertes inévitables causées par les résistances des
enroulements (bobines) et la fuite magnétique du noyau, le rendement de puissance d'un transformateur ne peut jamais atteindre 100 %. Le calcul du rendement de puissance peut être effectué grâce à l'équation suivante : 4.
Résumé sur les circuits inductifs - RL a. Circuits inductifs - RL - Les circuits inductifs, ou tout simplement circuits RL, sont composés principalement d'une résistance et d'une bobine. Ces deux composants peuvent être raccordés soit en série, soit en parallèle, d'où les noms de circuit RL en série et circuit RL en parallèle. b. Impédance d'un circuit RL
- L'impédance est la mesure de l'opposition totale d'un circuit au passage d'un courant alternatif. Pour un circuit RL, l'impédance résulte de l'effet combiné de la résistance et de la réactance inductive. - Le calcul de l'impédance des circuits RL peut être effectué à l'aide des formules suivantes : c. Courant et tension dans un circuit RL - Dans un
circuit RL, le courant total du circuit est toujours en retard d'un angle compris entre 0 et 90° par rapport à la tension appliquée au circuit. Puissances et facteur de puissance • Il y a trois types de puissances dans un circuit RL : - la puissance active, qui est celle consommée par la résistance ; - la puissance réactive, laquelle est associée à la bobine ;
- la puissance apparente, qui est la puissance totale fournie par la source. • La relation entre les puissances d'un circuit RL peut être représentée graphiquement par un triangle des puissances ou exprimée mathématiquement par l'équation : S2 = P2 + QL2 • Le facteur de puissance d'un circuit RL est inductif et toujours inférieur à 1. 5. Résumé sur
les circuits capacitifs - RC a. Circuits capcitifs - RC Les circuits capacitifs, ou tout simplement circuits RC, sont constitués principalement d'une résistance et d'un condensateur. Ces deux composants peuvent être raccordés soit en série, soit en parallèle, d'où les noms de circuit RC en série et circuit RC en parallèle. b. Impédance d'un circuit RC
- L'impédance est la mesure de l'opposition totale d'un circuit au passage d'un courant alternatif. Pour un circuit RC, l'impédance résulte de l'effet combiné de la résistance et de la réactance capacitive. - Le calcul de l'impédance des circuits RC peut être effectué à l'aide des formules suivantes : c. Courant et tension dans un circuit RC - Dans un
circuit RC, le courant total du circuit est toujours en avance d'un angle compris entre 0 et 90° par rapport à la tension appliquée au circuit. Puissances et facteur de puissance : • Il y a trois types de puissances dans un circuit RC : - la puissance active, qui est celle consommée par la résistance ; - la puissance réactive, laquelle est associée au
condensateur ; - la puissance apparente, qui est la puissance totale fournie par la source. • La relation entre les puissances d'un circuit RC peut être représentée graphiquement par un triangle des puissances ou exprimée mathématiquement par l'équation : S2 = P2 + QC2 • Le facteur de puissance d'un circuit RC est capacitif et toujours inférieur
à 1. D/2010/7362/3/23 p+Résumé N°Notions de base en physique ondulatoire.A l’intention des rhétoriques du C.N.D - physique 2h - Mai-juin 2020Ce document est à usage privé et sa distribution est interdite.Pierre Coutier.Introduction au courant alternatif et aux ondesélectromagnétiques.L’oscillateur de Hertz ... ou le premier émetteur d’ondes
électromagnétiques, soit l’ancêtre de la radio!6Th3-Chap 1. Introduction au courant alternatif§1. Rappels des notions de base d’électromagnétismeLes bases de l’électricité vous ont été enseignées en 4 et 5ème et constituent un socle de connaissances absolument indispensable à bien maîtriser si vous souhaitez comprendre la suite de ce cours.
Réagissez et intervenez au cours si une difficulté se présente... ◼ La charge électrique d’un corps C’est une des propriétés fondamentales de la matière que possèdent ou pas certaines particules selon leur pouvoir attractif ou répulsif les unes envers les autres. Elle se présente sous deux formes, dite positive et négative, en raison du phénomène de
neutralisation◼ Un corps chargé électriquement Lorsqu’un corps est chargé, il présente un déséquilibre entre son nombre de protons et d’électrons. La charge électrique d’un corps est à l’origine de la force électrique et son unité est le coulomb (C). La charge électrique de l’électron est noté e et vaut e=-1,6-19 C◼ La force électrique de Coulomb Elle
calcule la force attractive ou répulsive entre deux charges distantes de R mètres : F=k. q’ / R 2◼ Le courant électrique Il correspond à une circulation de charges électriques, mesurée en unpoint donné du circuit. Il se calcule par Q i t= et son unité estl’ampère , c'est-à-dire un débit d’un coulomb par seconde ou encore 6 18 électrons par seconde. Le
courant qui traverse une résistance R est fonction de la différence de potentiel (en volts ) que l’on aappliqué à cette résistance, en vertu de la loi d’ohmU i R=◼ Le champ électrique d’une charge et le champ magnétique d’un courant Le concept de champ est utilisé pour représenter une action à distance, celle d’une charge sur une autre charge pour
le premier ou d’un courant sur un autre courant pour le second. Par exemple le champ magnétique B d’un courant représente l’ensemble des forces qu’il exerce dans l’espace autour de lui, sur d’autres courants.
Il sert d’intermédiaire de calcul dans la force magnétique entre deux courants selon la loi de Laplace F = i B l .., exactement comme le champ électrique est l’intermédiare de calcul de la force électrique F = q E.. Il peut être visualisé par des lignes magnétiques dont le sens suggère l’orientation prise par la diagonale sud-nord d’une aiguille de
bousole. Son unité est le tesla (T).NSBi F lEQqFélectriqueBI iFmagnétiqueB i N S N Sface nord face sudBN S N S N SQuelques exemples de lignes magnétiques produites par une boucle de courant et par un aimant. Revoyez la règle du tire-bouchon.Illustration de la force de Laplace produite par un aimant sur un courant pendulaire. Revoyez aussi la
règle de la main droiteIllustration théorique des forces électrique et magnétiqueG R (ohms)U (volts)I (ampères)Revoyez ou demander quelques explications complémentaires au cours si nécessaire.§2. L’alternateur monophasé à cadre tournant◼ Introduction QU’EST-CE QU’UN ALTERNATEUR? Un alternateur est une machine qui illustre le principe
de conservation de l’énergie. Elle permet de « créer » du courant par transformation d’énergie mécanique en énergie électrique, sur base du phénomène d’induction magnétique (relisez le §1).
Pour dire simple pas de courant si on ne fait pas tourner la machine! Cette machine tire son nom du fait que le courant induit est alternatif. Son équivalent en courant continu est appelé une dynamo. COMMENT UN ALTERNATEUR GÉNÈRE-T-IL DU COURANT?
Un cadre conducteur est mis en rotation devant un aimant permanent. La variation périodique du champ magnétique qui le traverse provoque un flux périodique et fait donc apparaître un courant induit (alternatif) dans ce cadre, celui-ci faisant office de circuit induit. D’un point de vue technologique, il faut dire que c’est plus souvent l’aimant qui est
mis en rotation devant une bobine qui reste fixe, mais l’inverse est possible aussi et le résultat revient au même. POURQUOI LE COURANT INDUIT EST-IL ALTERNATIF? Le passage périodique du cadre devant les pôles nord et sud de l’aimant conduit naturellement à l’apparition d’un courant induit de type alternatif (d’où ce nom d’alternateur). Il
est possible de calculer que la fréquence de ce courant dépend en fait de la vitesse de rotation de l’inducteur. QUELS SONT LES TYPES D’ALTERNATEUR? Les alternateurs peuvent se classer selon la source d’énergie mécanique qu’ils utilisent à la base : par exemple un alternateur de voiture couplé à l’axe moteur ( et à quoi sert sa batterie, alors? ),
un groupe électrogène couplé à un moteur classique à essence ou diesel qui permet de produire du courant dans les zones non reliées au réseau électrique, l’alternateur des barrages hydroélectriques où une chute d’eau entraîne une turbine, elle-même couplée à son rotor, les éoliennes où la turbine est entraînée par la rotation des pales avec le vent,
l’ usine marémotrice où cette fois le flux et le reflux actionne la turbine et enfin l’ usine nucléaire où la « chaudière nucléaire » met de l’eau sous pression pour faire tourner une turbine dont l’axe entraîne un alternateur. Pour fixer les idées, dans une centrale nucléaire, le groupe turbo-alternateur mesure ... 70m de long!◼ Principe Rappelons-le
encore, un alternateur est une machine qui produit du courant électrique par induction magnétique. Dans le cas d’un alternateur à cadre tournant, la mise en rotation d’un cadre conducteur dans l’environnement d’un champ magnétique constant entraîne une variation périodique de flux magnétique et donc l’apparition d’un courant dans ce cadre,
tant que celui-ci tourne.◼ Calcul de l’expression du courant induit Partons de la valeur du flux magnétique = SB .. cos() Comme dépend du temps selon =. t où représente la vitesse angulaire de rotation en rad/s mais aussi la pulsation puisque la durée d'un tour représente la période. Relisez le MCU si nécessaire. On obtient donc : t )( = SB .. cos( t
). où clairement le flux dépend du temps. La force électromotrice (ou tension induite) peut se calculer par t− = où le signe moins vient de la loi de Lenz.TurbineChute d’eauAlternateurVue de profil Vue de dessus n BNSVitesse angulaire constante () (t) (t)0 +B/2 0 -B3 /2 02 +Bbalaisbalais baguebagueN S S nvoltmètreB n Bi(t)=iM(wt)T=1/fe e
temps+iM-iMexpression qui représente en fait la variation du flux par rapport au temps, autrement dit sa dérivée. L’expression complète aurait d’ailleurs dû s’écrire lim t 0 t →− Le calcul de la dérivée donne :=− SB .. cos( t )'= SB ... sin( t ). =max( t ).Voyez comme la tension aux bornes du cadre varie sinusoïdalement avec le temps, à la pulsation et
avec l’amplitude max. La valeur du courant induit s’obtient en appliquant la loi d’Ohm au cadre.sin( )... t RSB RU####### i ####### = =ou encoreti )( = i max( t ). avecR####### SB .. =l'amplitude du courantce qui est l’expression générale du courant alternatif.§3. Le courant alternatif.◼ Caractéristiques Le courant alternatif n’est finalement
rien d’autre qu’une illustration de la théorie des vibrateurs, chaque électron vibrant quasi sur place avec une amplitude et une période donné es. Valeur du courant alternatif? Le courant varie périodiquement entre +iM et –iM en passant régulièrement par zéro. C’est le nombre d’électrons qui oscillent en même temps qui détermine l’intensité du
courant. Rappelons que ces électrons sont déjà dans les conducteurs et que c’est la DDP qui les oblige à osciller. Interprétation? De plus en plus d’électrons se déplacent ensemble dans un même sens puis dans l’autre. En fait ils oscillent en restant pratiquement au même endroit. La situation est bien différente en courant continu où les électrons
passent d'une borne à l'autre du circuit en le parcourant totalement. Courant alternatif du réseau électrique européen? Son intensité est variable en fonction de la demande mais sa fréquence est absolument maintenue constante à 50 Hz dans toute l'Europe pour des questions de compatibilité. La période vaut ainsi 1/50è de seconde. Comme il se
produit un changement de sens pour chaque électron toutes les ½ période, chacun des électrons change 100 fois de sens par seconde. Courant continu (DC) et courant alternatif (AC)? Voyez ces graphiques◼ Effets du courant alternatif Comme en courant continu, on peut montrer que le courant alternatif génère un effet thermique et lumineux c'est-
à-dire un dégagement de chaleur accompagné parfois d’une production de lumière, décrit par la loi de Joule. 2DC E = R i t ou . 2 2AC R i tM E =. Pensez aux nombreux appareils électriques chauffants basés sur ce principe. Il produit aussi un effet chimique (électrolyse et migration des ions), un effet magnétique (apparition d’un champ magnétique
alternatif) et enfin un effet biologique (brûlures, fibrillation cardiaque, tétanisation musculaire voire électrocution)i(t)tempsDCTemps(f=0)TempsAC (f0)Dos d’un chargeur de batterie pour appareil photonumérique. Avez-vous remarqué l’entrée en AC 220 volts et la sortie en DC 12 volts?◼ Principe du transformateur électrique
(complément)INTRODUCTION Le transformateur permet de modifier à volonté les caractéristiques du courant alternatif, c'est- à-dire sa tension ou son intensité et ceci à la hausse comme à la baisse. Génial, non?USAGES Les transformateurs sont largement utilisés, par exemple dans les cas suivants: Adaptation de la tension ou du courant des
appareils électriques : un PC travaille en 12v, un GSM en 4v (réduction de tension) mais un poste à souder a besoin de 100 ampères or les intensités maximales disponibles sur le réseau électrique sont de l’ordre de 30a par circuit. (élévation du courant) Transport de courant sur grandes distances avec les lignes à haute tension. Le problème est ici
d’éviter les pertes par effet Joule, directement liées à la valeur du courant (pour rappel P=RI 2 ). Réduire R est difficile et la seule solution reste de réduire le courant à l’entrée de la ligne HT par un transformateur élévateur de tension et de remonter la valeur du courant à la sortie par un transformateur réducteur de tension.
(voyez plus de détails au cours si le temps le permet) PRINCIPE Observez le schéma ci-dessous. Vous y trouverez deux bobines électriques (dites primaire et secondaire) reliées par une carcasse métallique ferromagnétique, conductrice de champ magnétique (mais pas de courant !). Si une DDP alternative est appliquée aux bornes du circuit primaire,
dite tension primaire , un courant alternatif va circuler et celui-ci produira un champ magnétique alternatif autour de lui. Ce dernier va être canalisé par le circuit magnétique et va donc ensuite traverser la bobine secondaire. Ce champ alternatif engendre par la même occasion une variation de flux magnétique dans le secondaire à laquelle
correspondra une tension (F.E) appelée tension secondaire et donc finalement un courant dans le secondaire. On peut donc dire avec malice que le courant passe d’un circuit à l’autre... L’astuce est ici la suivante : si le nombre de spires entre le primaire et le secondaire est différent, alors le calcul montre que la tension au secondaire sera aussi
différente de la tension primaire. En effet, rappelez- vous, le flux magnétique dépend du nombre total de spires dans l’induit. Le calcul est relativement simple et il montre que le rapport tension primaire/tension secondaire n’est fonction que du rapport nombre de spires au primaire/nombre de spires au secondaire. Demandez le détail en classe et
voyez aussi l’expérience au cours...FORMULE DU TRANSFORMATEUR ET TYPES Comme annoncé ci-dessus, mais ici sans calcul détaillé, le nombre de spires du circuit primaire et secondaire apparaissent comme le facteur déterminant :sp sp NN UU = ou aussi par conservation de l’énergie: ps sp NN II =Ainsi trois cas peuvent se présenter en
fonction du rapport du nombre de spires NS > NP : Transformateur sur-volteur : la tension est augmentée mais le courant diminué. NS < NP : Transformateur sous-volteur : la tension est diminuée mais le courant augmenté. NS = NP : Transformateur d’isolation : les caractéristiques du courant ne sont pas modifiées, mais ce transformateur permet
d’isoler physiquement le circuit primaire du secondaire pour éviter les problèmes en cas de court-circuit. CONSERVATION DE L’ÉNERGIE Ne rêvons pas trop! La puissance du courant de sortie ne peut évidemment être supérieure à celle d’entrée et donc Ps = U Is .. s = Pp U Ip p Pour un transformateur idéal, on arrive donc à I Is p = U Up s ce qui
signifie qu’une élévation de courant conduira à une diminution de tension et l’inverse...Transformateur industrielChargeur secteur ou Auto-transformateur adaptateur GSMCircuit primaireReprésentation schématique d’un transformateurCircuit secondaire Liaison à une génératriceUtilisation du courant transforméUpIpNp Ns UsIsTensionCourant◼
Transport de courant via les lignes à haute tension (complément)Le problème a déjà été évoqué précédemment : comment transporter de grandes intensités de courant sur des lignes électriques en évitant une déperdition énergétique considérable par effet Joule? Rappelons en effet que P U i ==.. R i 2 Nous montrerons par la même occasion le rôle
capital des transformateurs dans ce problème. Observez le schéma ci-dessous où une usine hydroélectrique produit un courant qui sera ensuite acheminé à grande distance via des lignes à haute tension.◼ Caractéristiques du courant de départ: (données du Centre de Production Nucléaire de Gravelines – France) L’alternateur produit un courant de
40ka sous 25kv ce qui, faites le compte, correspond à une puissance de : Pavanttransfoentrée = IxU = 1000 MW = 1 GW◼ Rôle du transformateur d’entrée De type sur-volteur et de rapport de transformation 1/16, il nous permet de calculer le courant et sa tension au départ de la ligne HT : UentreeHT = 25 kvx 16 = 400 kv ou 400 000 volts (ligne
haute tension) I = 40 ka 16 = 5,2 ka (.. donc faible courant)◼ Résistance de la ligne HT La ligne mesure 50km de longueur, donc 100km aller-retour.
Sa résistance vaut 6m par km, ce qui donne : R = ,0 006 x 100 = 6,0 (résistance pourtant minuscule !)◼ Chute de potentiel le long de la ligne Rappelons que, quand le courant circule, il tombe d’un potentiel élevé vers un potentiel bas.
Autrement dit, il perd de l’énergie en traversant la résistance de la ligne.
La perte ou chute de potentiel se calcule directement par la loi d’Ohm : U =. IR = 6,0 x 2500 = 5,1 kv Ainsi le courant qui arrivera au bout de la ligne HT vaudra toujours 2500 ampères (circuit série) mais sous une tension légèrement moindre en raison de la chute de potentiel (et donc d’énergie) de 1,5 kv. (Pour rappel 1 Volt est un Joule par
Coulomb). Nous pouvons donc écrire : UsortieHT = 400 kv − 5,1 kv = 398 5, kv◼ Puissance dissipée le long de la ligne Par la loi de Joule, nous trouvons :PthermiquedelaligneHT = IxR 2 = 6,0 x 25002 = ,3 75 MWCes 3,75 millions de watts sont malheureusement perdus sous forme thermique, mais comparez-les aux 1000 millions de watts du départ!◼
Rôle du transformateur de sortie Celui-ci est cette fois un sous-volteur de rapport 1811/1, choix qui conduit à une tension très proche de 220v à la sortie. Dans la réalité la tension est réduite par paliers dans des sous-stations électriques.
Nous faisons ici tout en une fois pour simplifier. Uaprèstransfosortie = 398 5, kv 1811 = 220 , 044 v I = 5,2 kax 1811 = ,4 5275 Ma Vous avez bien lu? On dispose maintenant de 4,5 millions d’ampère sous 220 volts. Comptez 50 a par ménage en moyenne...◼ Rendement de la ligne HT La puissance à la sortie du transformateur sous-volteur se calcule,
comme d’habitude, par la loi de Joule : Psortie = IxU = 220 , 044 xv ,4 5275 Ma = 996 , 25 MW Le rendement (défini par le rapport puissance utile/puissance fournie) vaut ainsi : Rdt = 996 , 25 MW 1000 MW = ,0 9965 = 99 , 65 %◼ Rendement de la ligne HT sans transformateur Dans ce cas, les 40ka sous 25kv seraient directement injectés sur la
ligne et la chute de potentiel vaudrait cette fois : U = = R I. 0, 6 40 x ka = 24 kv et ainsi le voltage disponible à la sortie :Usortie HT = 25 kv − 24 kv = 1 kvLa puissance disponible serait dans ce cas de seulement : Psortie = IxU = 1 kvx 40 ka = 40 MW Soit un rendement de ... Rdt = 40 MW 1000 MW = %Avez-vous bien observé la différence de
rendement avec ou sans transformateur ?!(aller - retour)§2. Le problème de l’étherToute onde a normalement besoin d’un milieu de propagation : le son sans air ou les vagues sur l’eau sans eau sont assez difficiles à se représenter! Or la lumière se propage justement très bien dans le vide, ainsi par exemple elle arrive à traverser les 150 Mkm qui
nous sépare du soleil. Comment la lumière peut-elle être alors une onde?
Les physiciens se sont penchés longtemps au début du siècle sur cette apparente contradiction et des expériences très subtiles (interféromètre de Michelson) ont même été organisées pour mettre en évidence le support de propagation de la lumière que l’on appela l’éther luminifère. Ce dernier est sensé remplir tous les milieux transparents et même
le vide : bref partout où la lumière peut se propager.
Or aucune de ces expériences n’a jamais donné de résultat! Impossible de détecter l’éther! On lui a même pour l’occasion accordé des propriétés extraordinaires, comme d’être incolore, inodore, insipide ... voire indécelable! La physique devenait de la magie! Plus tard, on s’est rendu compte qu’en fait l’éther est un faux problème car, en vérité, la
lumière ne fait pas partie des ondes mécaniques (à support de propagation) mais bien d’une autre catégorie (comme les UV, les rayons X ou encore les ondes radios), appelée ondes électromagnétiques et ces dernières n’ont pas besoin du tout de support de propagation. L’éther, devenu inutile, a été depuis lors abandonné pour toujours.§3. Qu’est-ce
qu’une onde électromagnétique?◼ Rappels d’électromagnétisme Avant de commencer, il faut se remettre en mémoire quelques notions d’électromagnétisme vues en 5ème.Charge électrique Q (Coulomb) et courant électrique tQ i = (ampère)Champ électrique 2. RQk E = (N/C) et champ magnétique Ri B ... (en Tesla)Force électrique Félectrique Eq
=. (N) et force magnétique Fmagnétique .. lBi = (N)◼ Explications Imaginons qu’une antenne (émettrice) soit parcourue par des charges en mouvement, c’est à dire un courant électrique. Imaginons aussi que quelqu’un, dans les environs de l’antenne soit équipé d’instruments nécessaires à la mesure des champs électrique et magnétique produits
par cette antenne.
Voyez-vous comment il devrait procéder? Dans un premier temps, supposons que le courant dans cette antenne soit continu.Dans ce cas, l’observateur mesure un champ électrique constant (dont la source est chaque charge de l’antenne) et un champ magnétique tout aussi constant (dont la source est le courant dans l’antenne). Comme ces champs
sont rarement présents l’un sans l’autre, on parle souvent de « CHAMP ÉLECTROMAGNÉTIQUE », sorte d’addition entre les deux. Bien entendu ce champ électromagnétique n’est constant dans le temps que pour une position donnée de l’observateur, et logiquement il se met à diminuer au fur et à mesure de l’éloignement (R) de notre observateur
par rapport à l’antenne. A ce stade on peut dire que L’ANTENNE NE RAYONNE PAS D’ONDES. Si l’on souhaite comparer les ondes électromagnétiques à des vagues sur l’eau, on pourrait dire qu’à ce stade la surface de l’eau est partout horizontale et donc le niveau d’eau est partout constant, peut-être simplement différent d’un point à l’autre. Celle-
ci attend maintenant de se déformer pour engendrer les vagues, ce qui se produira par exemple par le jet d’une pierre dans l’eau.
Parallèlement, dans le cas d’ondes électromagnétiques, on peut aussi dire qu’il existe, pour le moment, un champ électromagnétique constant partout dans l’espace autour de l’antenne et que ce champ attend lui aussi de se déformer pour engendrer des ondes... Dans un second temps, imaginons que subitement le courant dans l’antenne devienne
alternatif.qMesure d’un champ EM constant car i est continu et R est constant.E B i continuqE Bi alternatifMesure d’un champ EM oscillant car i est oscillantOndes EMAntenne émettriceRRAlors dans ce cas, les formules montrent que le champ électromagnétique mesuré par notre observateur va lui aussi devenir alternatif , puisqu’il est directement
lié aux charges et au courant. Mais l’important est de comprendre que le champ ne deviendra alternatif qu’après un certain délai (de transmission). En effet la théorie de la relativité nous apprend que rien ne peut se déplacer plus vite que 300 000 km/s et si notre observateur se trouve par exemple à 300 000 km de l’antenne, il faut obligatoirement
(au moins) une seconde de délai pour que le champ électromagnétique qu’il mesure devienne alternatif à son tour.Si l’on force un point de l’eau à se mettre à osciller (en jetant une pierre), un observateur situé plus loin va lui aussi voir le niveau de l’eau osciller, mais seulement après un certain délai, celui nécessaire au parcours des vagues jusqu’à
lui! Dans ce cas on dira que le jet de pierre a produit une perturbation du niveau de l’eau et que celle-ci lui parvient car elle a la faculté de se propager de proche en proche.
On peut alors parler d’ondes sur l’eau, comme des ondes électromagnétiques, même si leur origine et leur nature sont tout à fait différentes!Revenons à notre antenne. Le fait de passer dans l’antenne brusquement d’un courant continu à alternatif induit que le champ électromagnétique autour de l’antenne est lui aussi modifié en conséquence. Mais
pas partout dans l’espace en même temps! Tout se passe comme si la perturbation engendrée dans le champ électromagnétique des environs immédiats de l’antenne se transmettait de point en point vers l’ensemble de l’espace à la vitesse de la lumière, tout comme la perturbation de la surface de l’eau se transmet à la vitesse des vagues.
On arrive ainsi à la conclusion que l’antenne modifie progressivement son propre champ électromagnétique partout dans l’espace autour d’elle, on dira même que L’ANTENNE RAYONNE DES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES QUI SE PROPAGENT À LA VITESSE DE LA LUMIÈRE.Enfin, il faut remarquer que ce qui oscille dans une telle onde, c’est
uniquement le champ électrique et magnétique, c’est à dire la force produite par les charges de l’antenne sur 1 coulomb ou 1 ampère, donc rien de matériel! Voilà pourquoi ces ondes sont tout à fait immatérielles et n’ont pas besoin d’un milieu de propagation, contrairement aux vagues sur l’eau.
Néanmoins elles transportent de l’énergie et sont capables par exemple de faire sonner votre GSM à distance ...§4. Propriétés des ondes électromagnétiquesToutes les ondes électromagnétiques ont en commun les propriétés suivantes : ➔ Une origine électrique ➔ U ne vitesse de propagation égale à 300 000 km/s dans le vide ➔ L’ absence de milieu
de propagation matériel. ➔ Ne transporte ni charge n i masse : transport d’énergie pure! Néanmoins elles se distinguent les unes des autres par leur fréquence, qui peut aller de quelques hertz jusque 10 25 Hz environ, soit une gamme de 25 ordres de grandeur! Nous verrons plus loin que plus la fréquence est élevée et plus l’onde électromagnétique
transporte d’énergie, ce qui peut parfois dans certains cas être dangereux pour les êtres vivants...§5. Polarisation d’une onde électromagnétiqueDans le cas le plus simple d’une onde électromagnétique dite plane , les champs E et B oscillent toujours à la fois perpendiculairement entre eux et à la direction de propagation de l’onde, il s’agit alors d’une
onde transversale. La polarisation d’une telle onde est liée au plan dans lequel le E oscille. Dans le cas du schéma ci-dessus, on parlera de polarisation rectiligne car le E oscille toujours dans le même plan, ici vertical, au cours du temps. Dans la réalité les plans de polarisation de la lumière naturelle sont aléatoires et parfois même on rencontre une
polarisation circulaire voire elliptique si le plan dans lequel les champs oscillent se met à tourner, comme le suggère les schémas ci-dessous. Les filtres ou lunettes de soleil polaroid, voire la TV 3D utilisent ce phénomène. (voir expérience au cours à ce sujet).Rotation du plan de vibration du E dans le cas d’une onde EM polarisée circulairement§8. Le
spectre électromagnétiqueIl s’agit de la gamme reprenant toutes les ondes électromagnétiques existantes dans la nature, classées selon leur fréquence ou leur longueur d’onde, l’une évoluant bien sûr en sens inverse de l’autre. Vous remarquerez que l’échelle est logarithmique ce qui montre toute son étendue.102610251024102310 -10
-10221021102010191018101710161015Fréquence (Hz)10141013101210111010109108107106105104103102101Rayons cosmiquesRayons Rayons X dursUltra-violetMicro-ondesUHFVHFMFGSMFour micro-ondesWiFiFMCourant alternatif 50HzAMLongues ondesAppareils de chauffageLampes à bronzerOndes radioLFELFRadars-antennes TVRayons
X moyensRayons X mousLumière visibleInfra-rouge10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -1101102103104105106107RadiographiesPhénomènes nucléairesHFRadioOndes courtesLongueur d’onde (m)108Bleu (8 14 Hz)Rouge (4 14 Hz)Rupture des liaisons moléculairesA forte dose, lésions des macromolécules comme l’ADNEffets
bactéricide, mutagène et carcinogèneEffets mécaniques (vibration forcée), thermiques (élévation de T°) et biologiques (mal connu)Rayonnements ionisantsRayonnements non ionisantsEffet sur le vivant?Effet photochimique (bronzage)En savoir plus? ac-nice/physique/spectreoem/ paprika.saclay.cea/Fiches/Ondes/Somond.htm
perso.wanadoo/louis.gougeon/ univ-lille1/~eudil/tec35/hyper/hyper inrs/actualites/pointsur4.html swisscom/mobile/natel/faq/natel_faq-fr.html who/inf-fs/fr/am182.html chu-rouen/ssf/sciphys/champelectromagnetique.html La bande radio de 10 5 à 10 10 Hz environLa gamme visible autour de 10 14 HzLa bande des micro-ondes autour de 10 9 Hz

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