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Objectif du cours :
- La présentation et l’étude des systèmes linéaires continus de base du premier et second
ordre qui comportent:
La définition de l’équation différentielle régissant le système.
La définition de sa fonction de transfert en notations de Laplace.
La définition de sa fonction de transfert dans le plan complexe.
L’étude temporelle du système par la détermination de sa réponse impulsionnelle (réponse
à une impulsion) et indicielle (réponse à un échelon).
L’étude fréquentielle du système (calcul du module, du gain et de l’argument de la
fonction de transfert) et le tracé de la réponse fréquentielle (ou harmonique).
La déduction des caractéristiques de chaque type de système.
Introduction :
Dans cette leçon, on va considérer un système linéaire (d’où l’application du principe de
superposition) continu et mono variable (une entrée et une sortie). Les signaux sont
causaux c’est-à-dire des signaux nuls lorsque t<0 (on peut leur appliquer la transformée de
Laplace).
Un système linéaire continu mono-variable est régi par une équation différentielle à
coefficients constants liant la sortie à l’entrée dont la forme généralisée est :
Avec: et
: ordre du système.
[Nom de l’auteur] 1
Par passage à la transformée de Laplace notée , on pose (e(t) et s(t) sont des signaux
causaux:
Dans le cas où les conditions initiales sont nulles on utilisera les relations suivantes:
et
et
et
Pour le système généralisé et par application de la transformée de Laplace, on peut écrire :
Si on pose :
On rappelle que : - les racines du numérateur N(p) sont appelées des zéros.
- les racines du dénominateur D(p) sont appelées des pôles.
La fonction de transfert complexe peut être directement déduite à partir de l’expression de
la fonction de transfert de Laplace en posant : , j étant l’opérateur complexe (i).
Un système linéaire continu invariant du premier ordre est un système régi par une équation
différentielle du premier ordre à coefficients constants:
En supposant que les conditions initiales sont nulles l’équation régissant le système du
premier ordre peut s’écrire :
[Nom de l’auteur] 2
Ce qui implique :
Avec :
Circuit RC :
[Nom de l’auteur] 3
L’équation différentielle régissant le circuit RC est de la forme :
L’étude temporelle est l’étude de la réponse du système à un signal d’entrée donné. On étudie
généralement :
L’entrée est une impulsion de Dirac dont la transformée de Laplace est égale à 1.
[Nom de l’auteur] 4
La transformée inverse de Laplace (déduite à partir de la table des transformées) de la sortie
S(p) permet d’avoir la réponse impulsionnelle du système du premier ordre et qui est de la
forme :
[Nom de l’auteur] 5
I-4-3- Réponse à une rampe :
La réponse est une représentation graphique dans l’un des diagrammes suivants :
[Nom de l’auteur] 6
I-5-1- Etude analytique de la fonction de transfert complexe :
Expression du module de :
Le tableau suivant comporte quelques valeurs montrant les variations du module, du gain et
de l’argument. Ce tableau sera utilisé pour le tracé des diagrammes de Bode et de Black.
[Nom de l’auteur] 7
On définit deux asymptotes :
L’axe des ω est logarithmique alors que celui du gain ou de l’argument est linéaire.
On trace :
[Nom de l’auteur] 8
I-5-4- Diagramme de Nyquist :
Ce diagramme a la forme d’un demi-cercle de rayon (K/2)ce qui peut être justifié par :
On a :
[Nom de l’auteur] 9
II- Etude du système du second ordre :
II-1- Définition :
Un système linéaire continu invariant du second ordre est un système régi par une équation
différentielle du second ordre à coefficients constants:
Avec :
En supposant que les conditions initiales sont nulles l’équation régissant le système du
second ordre peut s’écrire :
a) Circuit RLC :
[Nom de l’auteur] 10
En appliquant les lois de l’électricité on peut écrire :
Le passage aux notations de Laplace avec des conditions initiales nulles donne :
[Nom de l’auteur] 11
Avec :
Le discriminant :
Si : , on a un pôle double :
La sortie :
Avec :
[Nom de l’auteur] 12
La transformée inverse de Laplace permet d’avoir :
s(t)
[Nom de l’auteur] 13
La réponse est semblable à celle du cas . Le problème c’est qu’il est difficile pour un
système réel d’avoir un coefficient d’amortissement égal à 1.
La sortie :
s(t)
[Nom de l’auteur] 14
Avec :
[Nom de l’auteur] 15
La figure ci-dessous montre les différentes réponses indicielles d’un système de second ordre
pour différentes valeurs du coefficient d’amortissement m :
Module de :
[Nom de l’auteur] 16
Argument de :
Si .
Si .
Si .
C’est la pulsation pour laquelle le gain est maximal. La dérivée du gain (ou du module) est
nulle pour cette pulsation.
équivalent équivalent
0°
-90°
-180°
[Nom de l’auteur] 17
II-6-2- Diagrammes de Bode :
La figure suivante montre deux réponses représentant le cas sans résonance (m>0,7) et le cas
avec résonance (m<0,7).
La figure ci-dessous montre les différentes réponses harmoniques dans le diagramme de Bode
d’un système de second ordre pour différentes valeurs du coefficient d’amortissement m :
[Nom de l’auteur] 18
Dans le cas où m>1, la fonction de transfert complexe peut se mettre sous la forme :
Avec :
,
et : les pôles réels de la fonction de transfert du système du second ordre.
On a :
[Nom de l’auteur] 19
II-6-3- Diagramme de Back:
La figure suivante montre deux réponses représentant le cas sans résonance (m>0,7) et le cas
avec résonance (m<0,7).
[Nom de l’auteur] 20
II-6-4- Diagramme de Nyquist :
Les figures suivantes montrent respectivement deux réponses représentant le cas sans
résonance (m>0,7) et le cas avec résonance (m<0,7) et différentes réponses harmoniques pour
différentes valeurs du coefficient d’amortissement m
[Nom de l’auteur] 21
Annexe : paramètres du régime pseudo-périodique
Dépassement :
Temps de pic :
Pseudo-période :
Facteur de résonnance :
Pulsation de résonnance :
[Nom de l’auteur] 22