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MEC423 – Cours 09 / Chap.

5(2/2) - Éléments surfaciques IJKL en 2D pour structures

Erreurs dues à l’interpolation


uinterpolé[1-2]
uinterpolé[2-3]
Dépl. ui donnés par élém. finis
uinterpolé[3-4]
u1
uexact ?
inconnu u2
u3 u4
Déplacement u vs x
ε22-3 ε32-3 x
εexact ? ε2moy plus proche à ε2exact
ε11-2
ε21-2
ε = ∂uinterpolé/∂x
erreur max x E.F.
Déformation ε = ∂u/∂x versus x
ΔσA 6% : ≈ ok

ΔσD 43% singulière ΔσD 77% singulière

ΔσA 0.8% ok
ΔσA 0.4% ok
5.4 Modification des contraintes données par les modèles surfaciques
5.4.1 Contraintes nominales ou linéarisées sur une section
En analyse structurale, les contraintes tel quel (voir la
courbe ~ de σtelquel ci-contre), ne sont utilisées que pour σtelquel σtelquel max
certains critères. Cependant, pour plusieurs autres critères, σm+flexion
σm+flex max
il faut les modifier pour obtenir les contraintes σm (moyenne) et F
σflexion correspondantes, appelées « contraintes nominales M
σm
sur une section ». Cette modification est basée sur le
principe de force F et couple M résultants, comme suit :
x

F = ∫𝐀𝐀 σtelquel dA et M = ∫𝐀𝐀 x · σtelquel dA . . . . (5.25)


Alors, les contraintes nominales, appelées aussi contraintes linéarisées, sont calculées
comme la RDM :
𝐅𝐅 𝐅𝐅 𝐌𝐌·x
σm (moyenne) = et σm+flexion = + .
𝐀𝐀 𝐀𝐀 𝐈𝐈
Voir lignes - - - , σm et σm+flexion ajoutées dans la figure
5.4.2 Trois types de critère courants en analyse des structures
1. Contre la rupture statique en tension axiale : Une rupture est dite statique si elle est
causée par une charge qui se produit à un temps donné.
σm tension ≤ 0,6·SY où SY = contrainte d’écoulement . . . . . . . . . . . (5.27)
2. Contre la rupture statique en flexion :
| σm+flexion | ≤ 0.6·k·SY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (5.27)
où k est le facteur de forme : k = 1.1 pour section en I ; k = 1.2 pour tubes carrés ;
k = 1.27 pour tube circulaire ; k = 1.5 pour section rectangulaire pleine, etc.
3. Contre la rupture par fatigue : C’est la propagation de fissure conduisant à une rupture
après N (un grand nombre de) cycles de fluctuations répétées de charge (ΔF). Seul le
critère de vie infinie (N > 108 cycles) pour l’acier standard est présenté ici :
Variation de contrainte en un point Δσtelquel max ≤ 165 MPa . . . . . . . . . . . . . (5.29)
* Si σ donnée par EF est convergente : Δσtelquel max = telle que donnée par EF . . . . (5.30)
* Si σ est non convergente (singulière) : Δσtelquel max estimée = Kt·Δσm+flexion . . . . . . (5.31)
où Kt est le facteur de concentration de contrainte. En l’absence de sources certaines, on
peut toujours supposer Kt = 5 (maximum possible pour les matériaux ductiles).
MEC423 – Cours 09 / Chap.5(2/2) - Éléments surfaciques IJKL en 2D pour structures
5.2.4 Contraintes en état axisymétrique
* Application : Pour les pièces de révolution chargées de
façon axisymétrique autour de l’axe y, il est recommandé
d’étudier T, ux, , uy, , {ε} et {σ} dans le plan xy seulement
car ils sont constants sur le cercle passant par le point (x,y).
Joint
* Déformations axisymétriques d’étanchéité
En état axisymétrique, l’axe y doit
être l’axe de révolution. Par Modèle axisymétrique d’un
conséquent la coordonnée x signifie réservoir sous pression
le rayon en un point.
● (x,y) plus
● Déformation circonférentielle εθ qui signifie allongement unitaire du périmètre 2πx :

Si x = 0 :

Sur l’axe y, toute direction circonférentielle est aussi radiale


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* Contraintes axisymétriques :
εx σx (radiale)
εy σy (axiale)
εθ → σθ (circonférentielle)
γxy τxy (de cisaillement)
Joint
On résout la loi de Hooke en état axisymétrique (MEC329) : d’étanchéité

Modèle axisymétrique d’un


réservoir sous pression

* Contraintes principales en état axisymétriques (RDM)


σx + σy σx − σy 2
σ1 ou 2 = ± + τxy2 dans le plan xy . . (5.23)
2 2
et la 3e contrainte principale est σ3 = σθ . . . . . . . . . . (5.23.b)

Programme C09_IJKLaxi.tsn C9/Ch5.e3 et C9/Ch5.e4

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