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1. MISE EN SITUATION :
Réaliser l’activité de découverte, page48 du manuel d’activités
a. Introduction.
Dans la logique câblée une modification du fonctionnement d’un système demande un changement profond dans
le câblage. Alors que, dans la logique programmée il suffit de modifier un programme.
Un microprocesseur peut être assimilé à un circuit logique complexe exécutant une à une des ordres (instructions)
enregistrés dans une mémoire de programme externe. On lui associe toujours des périphériques d’entrées-sorties
afin de pouvoir exécuter une fonction particulière et dialoguer avec ‘‘l’extérieur’’. (prise en compte de l’état d’un
capteur, commander un relais, …).
Les microcontrôleurs possèdent la puissance d’un microprocesseur, mais présentent un atout supplémentaire : ils
possèdent dans le même boîtier les périphériques intégrés. Autrement dit, le programme de l’application est en
interne et non plus dans un circuit mémoire externe et les périphériques d’entrées-sorties sont également intégrés,
d’où l’économie de nombreux circuits périphériques.
b. Exemples de systèmes à base de microcontrôleurs.
Les systèmes et les objets techniques à base de microcontrôleur(s), prennent de plus en plus de place dans notre
quotidien.
Ordre
Ordre
Grandeur Grandeur Information A
Grandeur Grandeur Information
physique électrique traitée
physique électrique traitée C
T
I
Capter
Capter
Traiter
Traiter
Transmettre
Transmettre O
Acquérir Ordonner Communiquer N
Acquérir Ordonner Communiquer
N
E
U
R
Micro-ordinateur Préactionneur,
Micro-ordinateur Préactionneur,
Microprocesseur Exemple :
Microprocesseur Exemple :
Capteur(s) Microcontrôleur Contacteur
Capteur(s) Microcontrôleur Contacteur
Automate Relais
Automate Relais
etc.… Distributeur
etc.… Distributeur
Intel
Motorola
Atmel
Microchip
STmicroelctronics
Exemple :
CHIEN
INT
MICROPROCESSEUR ROM RAM EEPROM DE
GARDE
INTERFACE INTERFACE
TIMER S C.A.N
PARALLÈLE SÉRIE
TIMER1
TIMER2
SCLK
SOUT
PORTA
PORTB
PORTC
SIN
Cette architecture, fait apparaître les modules suivants :
Une unité centrale cœur du système également appelée CPU (Central Processing Unit). Dans
cette unité centrale nous retrouverons plusieurs éléments comme l’unité arithmétique et logique
(UAL).
Une mémoire morte contenant le programme à exécuter par le microcontrôleur, généralement
appelée ROM (Read Only Memory). Cette mémoire a la particularité de sauvegarder en
permanence les informations qu’elle contient même en l’absence de tension.
Une mémoire vive également appelée RAM (Random Access Memory) Cette mémoire permet de
sauvegarder temporairement des informations. Le microcontrôleur pourra utiliser cette mémoire
pour stocker des variables temporaires ou faire des calculs intermédiaires.
Un port d’entrées-sorties permettant au microcontrôleur de dialoguer avec l’extérieur pour, par
exemple, prendre l’état d‘un capteur , d’une Led ou encore piloter un relais (via un transistor).
Des bus internes permettant la communication entre les différents éléments intégrés au
microcontrôleur.
NB : en plus de ce qui vient d’être cité, un microcontrôleur peut intégrer un ou plusieurs convertisseurs analogique
numérique CAN (utiles dans le cas d’acquisition de température par exemple ou de grandeur physique
quelconque).
Les « Data Sheet » des fabricants et constructeurs, renseignent amplement sur ces différentes spécifications.
Réaliser l’activité 4 page …….sur le manuel d’activités.
7. Critères de choix d’un microcontrôleur.
Le choix judicieux d’un microcontrôleur, pour une application donnée dépend :
Du nombre d’entrées/sorties de l’application cible.
Du type de mémoire programme : flash, Eprom, OTP… et de sa taille.
De la présence ou l’absence des convertisseurs Analogiques/Numériques CAN.
De l’existence ou non d’une mémoire EEPROM.
De l’existence ou non d’un bus I2C « voir savoir plus ».
Viennent ensuite les critères suivants :
La disponibilité du composant sur le marché local et .
La facilité de mise en œuvre.
Le prix.
L’approvisionnement multisource.
Document prof page : 4