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Module 2: Migration, libre circulation

des personnes et des biensMigration,


Introduction
• IntroductionLe Protocole de l'UA sur la libre circulation des personnes, le droit
de résidence et le droit d'établissement en Afrique (2018) - le Protocole de libre
circulation - vise à :
• Faciliter la mise en œuvre du traité instituant la zone de libre-échange
continentale africaine (ZLECA) en prévoyant la mise en œuvre progressive de
la libre circulation des personnes, du droit de résidence et du droit
d'établissement en Afrique.
• La recherche de la libre circulation des personnes aura un impact positif sur la
réalisation d'un commerce intra-africain significatif, comme envisagé dans le
cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).
Quelques faits sur les
migrations africaines
• La plupart des Africains se déplacent à l'intérieur du continent.
• L'Afrique reste la région la moins migratoire du monde.
• La plupart des Africains se déplacent pour des raisons de travail, d'études et de
famille.
• La plupart des migrants africains ne sont pas issus des couches les plus pauvres
des sociétés d'origine.
• Les voyages irréguliers par voie terrestre et maritime représentent une minorité
de tous les déplacements.
• L'écrasante majorité des migrants africains qui entrent en Europe arrivent
régulièrement.
Les défis de la mise en œuvre du
protocole de libre circulation

• La difficulté de concilier les intérêts des pays d'origine et des pays d'accueil.
• La crainte d'une migration économique incontrôlée et la crainte d'une réaction
populaire à la migration, en particulier dans les pays riches
• La lenteur de la ratification des dispositions relatives au droit de résidence et
d'établissement dans les protocoles régionaux et continentaux de libre circulation
• La façon dont la feuille de route du protocole sur la libre circulation des
personnes est rédigée a également été mise en cause dans la réticence des États à
ratifier le protocole.
• L'article sur «le droit d'établissement et de résidence»
Surmonter le défi des frontières
fermées de l'Afrique

Commission de l'Union africaine et Banque africaine de


développement (2021) Rapport sur l'ouverture des visas en
Surmonter le défi des frontières
fermées de l'Afrique
• L'absence de mise en œuvre des différents protocoles de libre circulation
constitue un obstacle majeur à la mobilisation des migrations en faveur de
l'intégration régionale et du développement de la région.
• Des gains considérables peuvent être réalisés en libéralisant les régimes de visa,
car cela est susceptible de stimuler le commerce, le développement économique
et le bien-être des migrants.
• Pour mobiliser les migrations en faveur du développement régional, les
gouvernements devraient également faciliter et garantir l'accès des migrants à la
résidence légale, à la protection juridique et éviter leur discrimination sur les
marchés du travail.
Mobiliser la migration pour le
développement par la libre circulation des
personnes et l'intégration régionale

• Les gouvernements africains sont de plus en plus nombreux à considérer la


migration comme une opportunité de développement et d'intégration
régionale.
• Cependant, il est nécessaire de dépasser les récits de crise motivés par la peur
qui ignorent les réalités plus complexes de la migration.
• Pour cela, les États membres doivent faire face aux réalités de la migration
africaine et reconnaître le potentiel de développement considérable de la
migration sans être aveugle à ses inconvénients potentiels.
La libre circulation des personnes est également
essentielle à la mise en œuvre effective de la zone
de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La libre circulation peut contribuer à accroître le commerce et l'investissement en


Afrique, car les personnes facilitent le commerce et l'investissement.
Par exemple :
Les cas du Rwanda, du Kenya et de l'Ouganda prouvent déjà les effets positifs de la
libre circulation des personnes sur le commerce transfrontalier. Après avoir révisé
leurs procédures administratives relatives aux permis de travail et aux visas d'entrée,
ces trois pays ont enregistré une augmentation de 50 % de leurs échanges
transfrontaliers.
Comprendre la relation entre la migration et le
développement permet aux États membres de
concevoir des politiques qui tiennent compte des
réalités migratoires sur le terrain. AUSSI :

De telles mesures politiques permettront:


• Augmenter les possibilités de migration régulière pour les personnes
relativement pauvres.
• Faciliter la libre circulation.
• Accroître la réactivité de l'immigration et de la migration de retour aux cycles
économiques.
• augmenter les profits et la productivité dans les pays d’origine.
•Stimuler le commerce et l'intégration régionale globale.
Que peut-on faire maintenant
? Priorités politiques urgentes
Voici quelques-unes des mesures concrètes qui peuvent être prises à court et à moyen terme :
i - libre circulation des personnes
ii - Intégration des populations migrantes établies dans les pays de destination africains
iii -Plaidoyer en faveur d'un meilleur accès aux droits pour les migrants africains vivant en
Europe et dans d'autres destinations non africaines
iv - Au-delà du "plus de données" : Renforcer les capacités de recherche, d'analyse,
d'éducation, de plaidoyer et de communication
v - Meilleures pratiques en matière de promotion et de protection des droits humains des
femmes migrantes
vi - Renforcer les partenariats et la collaboration
vii - Investir dans le développement des compétences et faciliter la reconnaissance
mutuelle des aptitudes, des qualifications et des compétences pour le développement
MERCI

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