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(La suite )

Partie II

LA CRISE D’ADOLESCENCE
LES PRINCIPAUX FACTEURS
DE RISQUE DE VIOLENCE CHEZ LES ADOS
1- Facteurs individuels: Les principaux facteurs
liés à la personnalité et au comportement que
l’on peut associer à la violence chez les ados
sont les suivants :
• l’hyperactivité
• l’impulsivité
• une maîtrise insuffisante de soi
• des problèmes d’attention
• des antécédents de comportement agressif
• un faible niveau d’éducation.
2- Facteurs familiaux et sociaux: Le milieu
familial et social joue un rôle fondamental
dans le développement des comportements
violents chez les jeunes.
• des conflits et attachement insuffisant avec
les parents.
• la séparation ou le divorce des parents à un
jeune âge.
• une faible cohésion de la famille
• un niveau socio-économique faible.
L’adolescent face aux fléaux sociaux

Drogues, psychotropes et alcoolisme : ces

fléaux qui détruisent la vie des adolescents


• La consommation de produits toxiques
commence en majorité à l’adolescence et
constitue souvent des situations à risque.
• Les addictions chez les consommateurs
adolescents deviennent une dépendance, une
consommation abusive à l’adolescence et par
la suite une dépendance à l’âge adulte donc,
plus on les repère tôt, mieux on peut espérer
les soigner.
Crise et délinquance
•QUELLES SONT LES
DIFFÉRENTES CAUSES DE
LA DÉLINQUANCE
JUVÉNILES ?
Les causes de la délinquance juvénile
• Le matérialisme de l’époque actuelle: le besoin et le
désir croissant d’avoir de l’argent.
• Les loisirs: beaucoup plus nombreux qu’autrefois,
qu’on ne sait pas occuper; on se livre à l’oisiveté, à
l’imitation des vedettes des faits divers au lieu de se
cultiver et de pratiquer le sport.
• Appauvrissement de la population.
• Taux d’échec scolaire très élevé.
• Problèmes familiaux. Divorce des parents ou absence
de l’autorité parentale ( une mauvaise éducation).
• L’audio-visuel: Le cinéma, la télévision, l’Internet
offrent des images de violence qui influent sur le
comportement des jeunes.
• Tous ces facteurs d’échec sont responsables du
développement d’une délinquance juvénile même
parfois dans des régions jadis paisibles.
A cela s’ajoutent:

• Le manque d’amour et d’affection .


• Les mauvaises fréquentations.
• Absence du dialogue familiale.
• Excès de l’autorité des parents poussant les
enfants à la révolte.
• La délinquance juvénile est un phénomène
social en constante expansion dans une
société où l’autorité des familles est en
déclin, par opposition à la délinquance des
adultes, considérée comme criminalité, qui
est un phénomène social relativement récent
mais qui commence à prendre des
proportions énormes.
Conséquences de ce phénomène:
• La multiplication du nombre des délinquants
crée un climat d’insécurité dans le pays. Ils
deviennent des «voyous», fichés par la
police pour toute la vie. Ils font de la prison
ou sont enfermés dans des maisons de
redressement ou de rééducation.
• Plus encore, ces délinquants contribuent à la
propagation de nombreux fléaux sociaux
comme le trafic de stupéfiants, le commerce
des boissons alcooliques… et jusqu’à même
l’assassinat de pauvres innocents.
La crise d’adolescence chez les filles
La crise d’adolescence chez les filles
• Comme l'adolescente est particulièrement
sensible aux signaux environnementaux et à
l'image que les autres ont d'elle, elle est plus
disposée à connaître la dépression et
l'anorexie mentale, ayant été noté que ce
trouble alimentaire s'accompagne souvent de
symptômes dépressifs.
L’importance de l'apparence
physique:
1- le souci de l'apparence physique chez les
adolescentes:
L'émergence de cette nouvelle préoccupation n'a
rien de surprenante notamment chez les filles, les
nombreuses transformations physiques subies par
l'adolescente attire tout naturellement son
attention qui devient fortement centrée sur
elle-même.
• Comme l'adolescente se préoccupe de son
apparence physique plus que de tout autre aspect
de sa personne et qu‘elle devient de plus en plus
critique envers elle-même.
• Les filles, du fait des angoisses surgissant sur le
thème de leur apparence, sont plus portées que
les garçons à la dépression. Elles se sentent plus
souvent laides, trop grasses, trop petites ou
encore trop grandes.
Le poids constitue souvent une préoccupation
importante durant cette période alors que les
adolescentes considèrent qu'elles seraient plus
heureuses et plus performantes en étant plus
mince.
• Dans une grande proportion, les jeunes filles se
décrivent comme ayant un surplus de poids bien
qu'elles soient, dans les faits, parfaitement dans la
norme donc; des troubles alimentaires peuvent
survenir à l'adolescence ( l’anorexie / la boulimie
etc).

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