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Avenant n10-2022 Annoté - 5 Janvier 2023 - en Ligne
Avenant n10-2022 Annoté - 5 Janvier 2023 - en Ligne
Préambule :
Les partenaires sociaux par la signature de cet avenant souhaitent renforcer l’attractivité
de la branche professionnelle, valoriser les cœurs de métier, renforcer l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes tout en réaffirmant les domaines
d’activités portés par la branche professionnelle.
Les deux chapitres constituant les systèmes de rémunération et de classification sont
modifiés en tenant compte d’une part de l’évolution des métiers de la branche des Acteurs
du Lien Social et Familial, d’une évolution des compétences demandées pour exercer ces
métiers et d’autre part d’une volonté des partenaires sociaux d’augmenter les salaires
dans la branche professionnelle.
Les partenaires sociaux continuent de s’engager dans une démarche de progrès social et
d’amélioration de la qualité de vie au travail. Pour ce faire, d’autres sujets de négociations
sont ouverts ou s’ouvriront dans la branche professionnelle par exemple : l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes, l’emploi des travailleurs en situation de
handicap, la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences.
Le présent avenant a pour objet, dans le cadre d’un processus de révision, de modifier et
de remplacer les Chapitres V « Système de rémunération » et XII « Système de
classification » de la Convention Collective Nationale des Acteurs du Lien Social et Familial.
Le présent avenant s’applique à toutes les entreprises de la branche quel que soit leur
effectif.
En effet, les dispositions prévues par ce présent avenant s’appliquent aux entreprises
indépendamment du nombre de salariés équivalents temps plein. Il n’y a donc pas lieu de
prévoir des dispositions spécifiques pour les entreprises de moins de 50 salariés dans le
cadre d’accord type, compte tenu du fait que le thème de négociation du présent avenant
ne peut donner lieu à des stipulations différentes selon l’effectif de l’entreprise.
« Préambule
La méthode de classement des emplois est identique à celle utilisée dans la précédente
classification, à savoir il faut peser le poste et pour cela :
1. Définir le poste/l’emploi et ses missions,
2. Positionner l’emploi au sein des 8 critères en déterminant, pour chaque critère,
le niveau de compétences et/ou de responsabilités requis,
3. Rattacher à un emploi repère correspondant en vérifiant que les niveaux de
positionnement et les pesées minimums et maximums sont bien respectés.
Une famille de métiers est un regroupement d’emplois repères qui ont des points
communs du fait de leurs activités ou du champ dans lequel s’exerce leur activité.
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Les familles de métiers ont été mises en place afin de consolider l’identité de la
branche et afficher les catégories de métiers exercés au sein de la branche
professionnelle Alisfa.
Cela n’a pas d’impact pour l’employeur sur la méthode de classement des emplois.
1.2 : Les emplois repères
Les emplois repères sont regroupés en fonction de chaque familles de métiers et sont au
nombre de quinze dans la branche professionnelle. Les emplois repères représentent la
majorité des emplois existants dans la branche et en assurent la cohérence.
Les emplois repères permettent le regroupement d’emplois distincts, mais proches par
leur(s) mission(s) ou leur(s) niveau(x) de responsabilité(s) et de compétences.
Au sein de chaque emploi repère, une liste, non exhaustive, d’emplois rattachés est
définie par la convention collective.
Les emplois rattachés complètent la description des emplois repères à l’article 4.1.
Les emplois repères répartis dans les familles de métiers sont les suivants :
- Animateurtrice d’activité
- Animateurtrice
- Intervenante social
- Intervenante spécialisée
- Coordinateurtrice/Encadrement
- Directeurtrice/ Cadre fédéral
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- Personnel médical et paramédical
Il s’agit de la nouvelle liste des 15 emplois repères à partir du 1 er janvier 2024. Cette
liste a été dépoussiérée, mise à jour, et classe désormais les 15 emplois repères dans
les 5 familles de métiers.
Les critères ont évolué afin de faciliter leur lisibilité, de les mettre à jour et de
reconnaître de nouvelles compétences dans la branche professionnelle.
Les 8 critères mis en place dans la convention collective sont les suivants : formation
requise, complexité de l’emploi, autonomie, dimensions relationnelles avec le public
accueilli, responsabilités financières, responsabilités dans la gestion des ressources
humaines, sécurité des personnes et des matériels de l’entreprise et contribution au
projet de l’entreprise.
La grille de cotation, présentée à l’article 3.2 est l’outil de pesée des emplois qui s’appuie
sur la fiche de définition d’emploi telle que mentionnée à l’article 2.1. Elle regroupe les 8
critères, chacun comportant plusieurs niveaux de positionnement.
La définition d’emploi correspond à une fiche de poste décrivant les missions et activités
associées à l’emploi concerné, permettant d’évaluer les compétences nécessaires à la
tenue du poste.
Page 4 sur 51
2.2 : Rattachement de l’emploi à un emploi repère
Chaque emploi est rattaché à un emploi repère. Chaque emploi repère est défini à l’article
4.1 du présent chapitre.
Cette possibilité de ne pas rattacher un emploi assimilé à un emploi repère est possible
uniquement si toutes les conditions listées ci-dessus sont réunies.
Il s’agit d’une exception à notre système de classification, qui doit être utilisée
uniquement quand le rattachement à un emploi repère est impossible.
Cette disposition ne peut pas être utilisée pour classer un emploi assimilé d’animateur
par exemple sur un niveau plus bas que celui défini dans la convention collective.
Une fois par an, lors d’une Commission Paritaire permanente de Négociation et
d’Interprétation (CPPNI), les partenaires sociaux étudieront via l’Observatoire de la
branche professionnelle, les données remontées des entreprises afin d’étudier la
nécessité de créer ou modifier un emploi repère conformément à l’article 7 du présent
chapitre.
D’autres emplois spécifiques sont gérés par des chapitres particulier pour les emplois
concernés notamment les assistantes maternelles.
La pesée des emplois est réalisée par l’employeur avec la grille de cotation. Elle s’effectue
en déterminant, pour chaque critère, le niveau de positionnement correspondant à
l’exercice de l’emploi.
La pesée résulte de la somme des points correspondant au niveau de positionnement
sélectionné dans chacun des critères.
L’employeur transmet par écrit, le détail de la pesée de l’emploi du salarié. La pesée
détaillée peut être communiquée par exemple au sein du contrat de travail ou dans une
annexe à ce dernier.
Page 5 sur 51
Pour chaque emploi repère est fixé un niveau minimum de pesée en dessous duquel il
n’est pas possible de peser un emploi rattaché. Il n’est pas possible d’attribuer des points
intermédiaires aux niveaux de positionnement mis en place par le présent chapitre.
Le niveau maximum est précisé à titre indicatif afin d’assurer une cohérence entre les
emplois repères.
Lors de la pesée de l’emploi, pour chacun des 8 critères, un seul niveau de positionnement
est choisi.
Le poste d’un salarié sera pesé au salaire socle conventionnel si l’employeur positionne
l’emploi sur le premier niveau de positionnement à chaque critère.
Cela est possible uniquement pour les emplois rattachés à l’emploi repère « personnel
de maintenance, de cuisine et de service ». En effet seul cet emploi repère comporte le
premier niveau de positionnement sur chacun des 8 critères.
La description des missions de chaque emploi repère est complétée d’une rubrique
d’emplois rattachés.
NIVEAUX DE QUALIFICATION
Positionn Points
Contenu
ement
1 Pas de diplôme ou certification requis par l’emploi. SSC
2 Diplômes ou certifications de niveau 3 requis par 5
l’emploi.
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3 Diplômes ou certifications de niveau 4 requis par 15
l’emploi
4 Diplômes ou certifications de niveau 5 requis par 35
l’emploi.
5 Diplômes ou certifications de niveau 6 requis par 55
l’emploi.
6 Diplômes ou certifications de niveau 7 requis par 90
l’emploi.
7 Diplômes ou certifications de niveau 8 et plus requis 120
par l’emploi.
Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme Martin, est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 3 soit 15 points.
Positionn Points
Contenu
ement
L’emploi nécessite de faire appel à la connaissance de
1 modes opératoires connus. L’emploi oblige à SSC
reproduire ces modes opératoires de manière
habituelle, régulière.
L’emploi nécessite régulièrement de l’adaptation. La
2 complexité de l’emploi implique de trouver des 5
solutions.
L’emploi nécessite l’analyse de plusieurs processus en
3 cours. Il implique d’utiliser ses compétences dans un 15
domaine d’activité.
L’emploi nécessite l’analyse de plusieurs processus en
4 cours. Il implique d’utiliser ses compétences dans 30
plusieurs domaines d’activités.
L’emploi nécessite de trouver des réponses et d’être
5 force de propositions dans plusieurs domaines 45
d’activités.
L’emploi nécessite d’analyser, de concevoir et de
6 65
coordonner des secteurs d’activité.
Page 7 sur 51
L’emploi requiert la maîtrise de plusieurs domaines de
compétences ou l’expertise avérée dans un domaine
7 de compétences, permettant le développement et/ou 80
la participation à une démarche stratégique.
L’emploi requiert l’expertise avérée dans plusieurs
domaines de compétences permettant d’anticiper les
8 évolutions stratégiques. L’analyse de ces évolutions 110
stratégiques a pour but de préparer les décisions
politiques.
Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme Martin est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 2 soit 5 points.
Critère 3 : Autonomie
Position Points
Contenu
nement
Les demandes d’exécution de l’emploi sont directes et
1 précises. Les vérifications sont faites sur le respect des SSC
procédures.
Les demandes d’exécution de l’emploi s’inscrivent dans
un ou plusieurs domaines d’activités. Les vérifications
2 sont faites sur l’atteinte des résultats dans le temps 5
et les délais impartis.
La gestion d’un ou des secteurs d’activités requiert la
mise en œuvre d’objectifs fixés par le supérieur
3 hiérarchique. Les vérifications sont faites à l’aide de 15
points d’étapes réguliers.
Le pilotage d’un projet pour l’ensemble de l’entreprise
requiert la mise en œuvre d’objectifs fixés par le
4 supérieur hiérarchique. Les vérifications sont faites à 25
l’aide de points d’étapes réguliers.
Le pilotage du projet d’un établissement de
5 l’entreprise requiert la mise en œuvre d’objectifs fixés 35
par le/la responsable hiérarchique direct. Les
vérifications sont faites à l’aide de bilans
intermédiaires.
Le pilotage et la gestion stratégique d’une entreprise
requièrent la mise en œuvre d’orientations et
6 d’objectifs fixés avec les instances politiques. Les 55
vérifications sont faites sur l’efficacité, la pertinence,
et l’opportunité des choix effectués.
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Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme Martin est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 2 soit 5 points.
Position Points
Contenu
nement
Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme Martin est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 3 soit 7 points.
Positionn Points
Contenu
ement
L’emploi n’implique pas de responsabilités
1 financières. SSC
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L’emploi implique une responsabilité d’une caisse
2 et/ou des achats courants. 2
L’emploi implique une responsabilité dans le suivi et
3 l’exécution d’un budget. 10
L’emploi implique une responsabilité dans la gestion
d’un budget (suivi, participation à la recherche de
4 financements conjoncturels) dans un domaine 20
d’activité.
L’emploi implique une responsabilité dans la
construction et la gestion budgétaire dans plusieurs
5 domaines d’activités (suivi, participation à la 40
recherche de financements conjoncturels).
L’emploi implique une responsabilité dans la
6 construction et la gestion budgétaire de l’entreprise 50
ou d’un établissement de l’entreprise.
L’emploi implique la responsabilité dans la
construction et la gestion budgétaire de l’entreprise
7 ou d’un établissement ainsi que dans la recherche de 55
financements structurels.
L’emploi implique la responsabilité dans la
construction et la gestion budgétaire d’une
8 entreprise ayant un budget consolidé de plusieurs 60
établissements ainsi que dans la recherche de
financements structurels.
Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme MARTIN est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 2 soit 2 points.
Positionn Points
Contenu
ement
L’emploi n’implique pas de responsabilités dans la
1 gestion des ressources humaines. SSC
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L’emploi implique la gestion de l’ensemble des
5 ressources humaines d’un établissement. 30
L’emploi implique la gestion de l’ensemble des
ressources humaines de l’entreprise ou de plusieurs
6 établissements sous l’autorité du supérieur 35
hiérarchique ou de l’instance politique.
L’emploi implique par délégation la définition de la
7 politique et la mise en œuvre des ressources
humaines de l’entreprise en lien avec les instances 55
politiques.
Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme Martin est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 1 soit pas de points supplémentaires pour ce critère.
Positionn Points
Contenu
ement
Participe individuellement à la sécurité générale des
1 matériels et/ou des personnes (salariés, bénévoles, SSC
public accueilli) de l'entreprise.
Responsabilité de l’utilisation des matériels mis à
disposition du public accueilli (éducatif, pédagogique…)
2 et de la sécurité du public accueilli dans le cadre de 5
l'activité.
Responsabilité de l’utilisation des matériels de
3 l’entreprise et de la sécurité des personnes dans le 20
cadre de l'activité.
Responsabilité de la sécurité des personnes
4 (salariés, bénévoles et public accueilli) et des matériels 35
d'un établissement.
Responsabilité de la sécurité des personnes
5 (salariés, bénévoles, et public accueilli) et des 50
matériels d’une entreprise de moins de 50 salariés
équivalent temps plein.
Responsabilité de la sécurité des personnes
6 (salariés, bénévoles, et public accueilli) et des 70
matériels d'une entreprise de 50 salariés équivalent
temps plein ou de plusieurs établissements.
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Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme Martin est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 2 soit 5 points.
Position Points
Contenu
nement
L’emploi implique de contribuer au bon
1 fonctionnement du projet de l’entreprise. SSC
L’emploi implique de participer à la mise en œuvre
2 d’actions visant à la réussite du projet de l’entreprise. 10
Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros bruts annuels pour un temps
plein au 1er janvier 2024
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Exemple : Le poste de Mme Martin est classé pour ce critère au niveau de positionnement
de 2 soit 10 points.
Ainsi l’emploi de Mme Martin aura une pesée de 49 points, soit une rémunération au 1er
janvier 2024 pour un temps plein de
- 21 200€ (salaire socle)
+
- 49 points X 55 € (salaire additionnel)
= 23 895 € bruts annuels.
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Article 4 : Les emplois repères
ANIMATEUR-TRICE D’ACTIVITE :
❖ Emplois assimilés : aide-animateur-trice, animateurtrice loisirs, animateurtrice
débutant, animateurtrice accueil collectif de mineurs (ACM), assistante en
animation.
ANIMATEUR-TRICE :
❖ Emplois assimilés : animateurtrice spécialisé(e), animateurtrice coordinateur,
animateurtrice responsable de secteur, animateurtrice enfants / adolescents /
jeunes, animateurtrice socioculturel, animateurtrice d’insertion, animateurtrice
de prévention.
PETITE ENFANCE
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professionnelle. L’emploi d’assitante maternelle n’est pas régi par le présent chapitre mais par
les dispositions du chapitre XV de la présente convention collective
COORDINATEUR-TRICE/ENCADREMENT
❖ Emplois assimilés : cheffe de projet, coordonnateurtrice, coordinateurtrice
fonctionnel, référente de secteur, responsable de secteur, responsable de la
coordination de service de soin, chargée de mission fédéral, responsable d’accueil
collectif de mineurs, animateurtrice responsable de halte-garderie, responsable
de lieu d’accueil du jeune enfant, responsable adjoint du lieu d’accueil du jeune
enfant, responsable relais petite enfance, responsable administratif,
coordonnateurrice d’espace de vie social, animateurtrice réseau.
ADMINISTRATIF ET FINANCIER
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ASSISTANT-E DE GESTION OU DE DIRECTION
❖ Emplois assimilés : assistante de gestion, assistante fédérale, assistant e de
direction, assistante administratif, assistante RH.
CHARGE-E D’ACCUEIL
❖ Emplois assimilés : hôteesse d’accueil.
SECRETAIRE
❖ Emplois assimilés : secrétaire administrative, secrétaire de service, secrétaire de
gestion, secrétaire-accueil, secrétaire, secrétaire fédérale, secrétaire de direction,
secrétaire-comptable.
SERVICES ET TECHNIQUE
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4.2 Cotation et pesées des emplois repères
4.2.1 Définition
Chaque emploi repère en référence à sa description fait l’objet d’une pesée minimale et
maximale. Pour chaque critère, un niveau de positionnement minimum et maximum ont
été déterminés.
Les pesées minimales et maximales résultent le cas échéant de la somme des points
correspondants aux niveaux déterminés.
Ces pesées des emplois repères servent de référence aux emplois de la branche
professionnelle.
Tout comme dans le système actuel, un niveau minimum et maximum est mis en place
pour chaque critère ainsi qu’une pesée minimale et maximale pour chaque emploi
repère.
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L’emploi repère d’animateur d’activité aura une rémunération comprise, au 1er janvier
2024, entre un :
- Minimum pour un temps plein de 21 255 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 1 point multiplié par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 24 390 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 58 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
Critère 4 : compétences 2 1 5 30
relationnelles avec le public
accueilli
Critère 5 : responsabilités 2 2 4 20
financières
Critère 6 : responsabilités 1 SSC 3 20
dans la gestion des
ressources humaines
Critère 7 : sécurité des 2 5 3 20
personnes et des matériels
de l’entreprise
Critère 8 : contribution au 2 10 3 20
projet de l’entreprise
Total pesée 43 175
L’emploi repère d’animateur aura une rémunération comprise, au 1er janvier 2024,
entre un :
- Minimum pour un temps plein de 23 565 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 43 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 30 825 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 175 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
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Emploi repère : Niveau de positionnement Niveau de positionnement
INTERVENANT-E SOCIAL-E minimum maximum
Niveau de Points Niveau de Niveau choisi
positionneme correspondants positionneme
nt choisi nt choisi
Critère 1 : niveau diplôme 3 15 5 55
requis
Critère 2 : complexité et 2 5 5 45
technicité de l’emploi
Critère 3 : autonomie 2 5 3 15
Critère 4 : compétences 3 7 5 30
relationnelles avec le public
accueilli
Critère 5 : responsabilités 1 SSC 5 40
financières
Critère 6 : responsabilités 1 SSC 3 20
dans la gestion des
ressources humaines
Critère 7 : sécurité des 1 SSC 2 5
personnes et des matériels
de l'entreprise
Critère 8 : contribution au 3 20 4 30
projet de l’entreprise
Total pesée 52 240
L’emploi repère d’intervenant social aura une rémunération comprise, au 1er janvier
2024, entre un :
- Minimum pour un temps plein de 24 060 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 52 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 34 400 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 240 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
Page 18 sur 51
Critère 4 : compétences 1 SSC 3 7
relationnelles avec le public
accueilli
Critère 5 : responsabilités 1 SSC 2 2
financières
Critère 6 : responsabilités 1 SSC 3 20
dans la gestion des
ressources humaines
Critère 7 : sécurité des 1 SSC 3 20
personnes et des matériels
de l'entreprise
Critère 8 : contribution au 1 SSC 2 10
projet de l’entreprise
Total pesée 5 154
PETITE ENFANCE
Page 19 sur 51
Critère 7 : sécurité des 1 SSC 2 5
personnes et des matériels de
l’entreprise
Critère 8 : contribution au 1 SSC 3 20
projet de l’entreprise
Total pesée 1 53
L’emploi repère d’animation petite enfance aura une rémunération comprise, au 1er
janvier 2024, entre un :
- Minimum pour un temps plein de 21 255 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 1 point multiplié par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 24 115 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 53 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
Page 20 sur 51
21200 euros (salaire socle) plus 21 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 26 920 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 104 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
Page 21 sur 51
ENCADREMENT ET DIRECTION
Emploi repère : Niveau de positionnement Niveau de positionnement
COORDINATEUR-TRICE minimum maximum
/ENCADREMENT Niveau de Points Niveau de Points
positionne correspondants positionnem correspondants
ment choisi ent choisi
Critère 1 : niveau diplôme requis 3 15 5 55
Critère 2 : complexité et technicité 4 30 6 65
de l’emploi
Critère 3 : autonomie 3 15 4 25
Critère 4 : compétences 2 1 5 30
relationnelles avec le public
accueilli
Critère 5 : responsabilités 2 2 5 40
financières
Critère 6 : responsabilités dans la 1 SSC 5 30
gestion des ressources humaines
Critère 7 : sécurité des personnes 2 5 3 20
et des matériels de l’entreprise
Critère 8 : contribution au projet 2 10 4 30
de l’entreprise
Total pesée 78 295
Page 22 sur 51
Critère 6 : responsabilités 4 25 7 55
dans la gestion des ressources
humaines
Critère 7 : sécurité des 3 20 6 70
personnes et des matériels de
l'entreprise
Critère 8 : contribution au 4 30 5 45
projet de l’entreprise
Total pesée 260 515
ADMINISTRATIF/FINANCIER
Emploi repère : ASSISTANT-E Niveau de positionnement Niveau de positionnement
DE GESTION OU DE minimum maximum
DIRECTION Niveau de Points Niveau de Points
positionneme correspondants positionneme correspondants
nt choisi nt choisi
Critère 1 : niveau diplôme 3 15 5 55
requis
Critère 2 : complexité et 2 5 5 45
technicité de l’emploi
Critère 3 : autonomie 2 5 3 15
Critère 4 : compétences 1 SSC 2 1
relationnelles avec le public
accueilli
Critère 5 : responsabilités 1 SSC 2 2
financières
Critère 6 : responsabilités 1 SSC 3 20
dans la gestion des ressources
humaines
Critère 7 : sécurité des 1 SSC 2 5
personnes et des matériels de
l’entreprise
Critère 8 : contribution au 1 SSC 3 20
projet de l’entreprise
Total pesée 25 163
Page 23 sur 51
L’emploi repère d’assistant de gestion ou de direction aura une rémunération
comprise, au 1er janvier 2024, entre un :
- Minimum pour un temps plein de 22 575€ bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 25 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 30 165 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 163 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
Page 24 sur 51
Emploi repère : CHARGE-E Niveau de positionnement Niveau de positionnement
D’ACCUEIL minimum maximum
Niveau de Points Niveau de Points
positionneme correspondants positionneme correspondants
nt choisi nt choisi
Critère 1 : niveau diplôme 1 SSC 3 15
requis
Critère 2 : complexité et 1 SSC 4 30
technicité de l’emploi
Critère 3 : autonomie 1 SSC 2 5
Critère 4 : compétences 2 1 3 7
relationnelles avec le public
accueilli
Critère 5 : responsabilités 1 SSC 2 2
financières
Critère 6 : responsabilités 1 SSC 2 10
dans la gestion des ressources
humaines
Critère 7 : sécurité des 1 SSC 3 20
personnes et des matériels de
l'entreprise
Critère 8 : contribution au 1 SSC 2 10
projet de l’entreprise
Total pesée 1 99
L’emploi repère de chargé d’accueil aura une rémunération comprise, au 1er janvier
2024, entre un :
- Minimum pour un temps plein de 21 255€ bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 1 point multiplié par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 26 645 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 99 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
Page 25 sur 51
Critère 5 : responsabilités 1 SSC 2 2
financières
Critère 6 : responsabilités 1 SSC 3 20
dans la gestion des ressources
humaines
Critère 7 : sécurité des 1 SSC 2 5
personnes et des matériels de
l'entreprise
Critère 8 : contribution au 1 SSC 2 10
projet de l’entreprise
Total pesée 5 93
L’emploi repère de secrétaire aura une rémunération comprise, au 1er janvier 2024,
entre un :
- Minimum pour un temps plein de 21 475€ bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 5 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 26 315 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 93 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
SERVICE ET TECHNIQUE
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Critère 8 : contribution au 1 SSC 2 10
projet de l’entreprise
Total pesée SSC 106
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L’emploi repère de personnel médical paramédical aura une rémunération comprise,
au 1er janvier 2024, entre un :
- Minimum pour un temps plein de 22 905€ bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 31 points multipliés par 55 euros ( la valeur du
point au 1er janvier 2024)
- Maximum pour un temps plein de 49 250 € bruts annuels
21200 euros (salaire socle) plus 510 points multipliés par 55 euros (la valeur du
point au 1er janvier 2024)
Au sein de l'entreprise, certains emplois peuvent être amenés à évoluer et donner lieu à
une révision de la pesée de l'emploi.
L'étude de cette révision est réalisée par l'employeur chaque année au plus tard lors de
l’entretien annuel d’évaluation.
Dès lors qu’au moins un niveau de positionnement du critère se situant entre le niveau
de positionnement minimum et maximum de l’emploi repère auquel l’emploi occupé est
rattaché est modifié, la révision de la pesée d’emploi est obligatoire sur le ou les critères
concernés.
L’employeur doit, si l’emploi évolue et que cette évolution se traduit par une évolution
du niveau de positionnement d’un ou plusieurs critères, réviser la pesée du poste.
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soit dans un autre document. Nous vous conseillons de remettre le document contre
signature, afin de garder la preuve de la bonne communication du détail de la pesée.
Cet article s’appliquera une fois le nouveau système mis en place avec la nouvelle
définition de la pesée et de la rémunération du salarié.
Nous vous conseillons dès 2023 de mettre à jour les fiches de définition d’emploi
ainsi que les pesées d’emploi.
L’étude de changement d’emploi est réalisée par l’employeur selon les besoins identifiés
au sein de sa structure.
En cas de changement d'emploi, une nouvelle pesée de l'emploi est réalisée par
l'employeur. Elle est notifiée et détaillée par écrit au salarié.
En cas de modification de la pesée, un avenant au contrat de travail doit être établi et
transmis au salarié ainsi que le détail de sa nouvelle pesée.
Le détail de la pesée, peut quant à lui figurer également dans l’avenant soit dans une
annexe soit dans un autre document. Nous vous conseillons de remettre le document
contre signature, afin de garder la preuve de la bonne communication du détail de la
pesée.
Cet article s’appliquera une fois le nouveau système mis en place avec la nouvelle définition
de la pesée et de la rémunération du salarié.
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Article 6 : Recours
Il peut être assisté lors de cet entretien par un représentant du personnel ou par un
salarié de son choix appartenant à l'entreprise.
La réponse de l'employeur devra être apportée dans un délai d'un mois. En cas de
contestation un recours au niveau de la commission paritaire permanente de négociation
et d’interprétation (CPPNI) peut alors être mis en œuvre selon les dispositions prévues au
préambule de la convention collective, article 2.1.1.3.
La commission devra se réunir au maximum dans les deux mois après réception de la
demande. Elle donne un avis, à la majorité, sur toute décision de classification contestée.
Quelle que soit l'issue des débats, un procès-verbal est établi et signé par les membres
présents de la commission. Le procès-verbal est notifié immédiatement aux parties.
Des emplois repères peuvent être créés ou modifiés par la Commission Paritaire
permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI) soit pour répondre à un emploi
nouveau non répertorié, soit pour compléter ou modifier la liste d’emplois assimilés.
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Des outils paritaires complémentaires à ceux prévus par Elisfa sont en cours
d’élaboration afin d’appuyer les employeurs et les salariés dans la compréhension et
l’application des nouveaux textes. Ils seront mis en ligne sur le nouveau site de branche
qui devrait voir le jour avant l’été 2023
Article 1 : La rémunération
A partir du 1er janvier 2024, le salaire des salariés sera composé de plusieurs
éléments :
o Un salaire socle conventionnel : exprimée en euros et s’appliquant à tous les
salariés ;
o Un salaire additionnel exprimé en points pour les salariés positionnés sur un
niveau supérieur au niveau 1 sur au moins l’un des 8 critères ;
o La rémunération liée à l’expérience professionnelle exprimée en points :
✓ L’ancienneté dans la Branche professionnelle
✓ Et l’acquisition de compétences (formation, évaluation) dans l’emploi
repère.
Les partenaires sociaux s’engagent à ouvrir les négociations sur le salaire socle
conventionnel et la valeur du point à la demande d’au moins une des organisations
syndicales de salariés représentatives dans la branche professionnelle.
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La rémunération de base qui pèse le poste se compose :
- D’un salaire socle conventionnel ;
Il est fixé à 21 200 euros annuel brut pour un temps plein, au 1er janvier 2024.
- D’un salaire additionnel qui se compose de points de pesée pour les
emplois qui ne sont pas classés sur les premiers niveaux de
positionnement de chaque critère ;
La valeur du point est fixée à 55 euros au 1er janvier 2024.
Le salaire socle conventionnel est fixé à 21 200 euros (vingt et un mille deux cents euros)
au 1er janvier 2024.
Le salaire socle conventionnel est commun à toutes les pesées au sein de la branche
professionnelle.
Ainsi, tous les salariés de la structure devront avoir le salaire socle conventionnel
comme élément de rémunération.
Le salaire additionnel est égal au produit de la valeur du point par la pesée résultant du
positionnement dans l’emploi dans la grille de cotation.
La valeur du point est fixée à 55 euros (cinquante-cinq euros) au 1er janvier 2024.
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L’expérience professionnelle se compose d’une part de de l’ancienneté acquise au sein de
la branche professionnelle et d’autre part de l’acquisition de compétences dans l’emploi
repère.
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bulletin de paie lorsqu’il travaillait dans la branche professionnelle) et que l’emploi
assimilé est le même que celui exercé quand il a quitté la branche professionnelle.
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Article 1.2.2 : L’acquisition de compétences dans l’emploi repère
Pour les partenaires sociaux, l’acquisition de compétences est conditionnée par les deux
éléments suivants :
Le salarié pourra progresser tout au long de sa carrière professionnelle au sein des quatre
paliers définis comme suit :
PALIER 1
Le palier 1 correspond à l’entrée du salarié dans l’emploi repère.
Depuis la date d’entrée dans l’emploi repère, le salarié devra, pour passer au palier 2,
remplir les conditions suivantes :
Ces formations doivent être financées par les fonds légaux ou conventionnels. Les
fonds conventionnels s’entendent hors séminaires et colloques financés sur le
0.2% conformément à l’article 2.1.2.4 du préambule de la convention collective.
Ici il s’agit de toutes formations dès lors qu’elles ont été validées par l’employeur.
Il peut s’agit d’une formation CPF sur le temps de travail, d’une formation qualifiante…
• L’entretien annuel mené par l’employeur ou son représentant selon une grille
d’entretien paritaire, fournie par la Branche, apprécie le degré de compétences
acquises par le salarié en lien avec le poste.
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• Le salarié a 72 mois de travail effectif ou assimilé dans ce palier 1, sauf passage
anticipé dans les conditions précisées dans le paragraphe suivant.
Un passage anticipé au palier supérieur est possible. En effet, l’employeur peut proposer
un passage anticipé vers le palier 2 à un salarié qui remplit les deux premières conditions
susmentionnées après 24 mois de travail effectif ou assimilé passé dans le palier 1. Le
salarié peut également en faire la demande auprès de son employeur. La décision revient
à l’employeur.
PALIER 2
CONDITIONS GENERALES POUR PASSER AU PALIER SUPERIEUR (palier 3)
Durant les 72 mois de travail effectif ou assimilé depuis la date d’entrée dans le palier 2,
le salarié devra, pour passer au palier 3, remplir les conditions suivantes :
Ces formations doivent être financées par les fonds légaux ou conventionnels. Les
fonds conventionnels s’entendent hors séminaires et colloques financés sur le
0.2% conformément à l’article 2.1.2.4 du préambule de la convention collective.
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• L’entretien annuel mené par l’employeur ou son représentant selon une grille
d’entretien paritaire, fournie par la Branche, apprécie le degré de compétences
acquises par le salarié en lien avec le poste.
Un passage anticipé au palier supérieur est possible. En effet, l’employeur peut proposer
un passage anticipé vers le palier 3 à un salarié qui remplit les deux conditions
susmentionnées après 24 mois de travail effectif ou assimilé passé dans le palier 2. Le
salarié peut également en faire la demande auprès de son employeur. La décision revient
à l’employeur.
Après 72 mois de travail effectif ou assimilé depuis la date d’entrée dans l’emploi repère,
le salarié passera automatiquement au palier 3.
PALIER 3
CONDITIONS GENERALES POUR PASSER AU PALIER SUPERIEUR (palier 4)
Durant les 72 mois de travail effectif ou assimilé depuis la date d’entrée dans le palier 3,
le salarié devra, pour passer au palier 4, remplir les conditions suivantes :
Ces formations doivent être financées par les fonds légaux ou conventionnels. Les
fonds conventionnels s’entendent hors séminaires et colloques financés sur le
0.2% conformément à l’article 2.1.2.4 du préambule de la convention collective.
• L’entretien annuel mené par l’employeur ou son représentant selon une grille
d’entretien paritaire, fournie par la Branche, apprécie le degré de compétences
acquises par le salarié en lien avec le poste.
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PASSAGE ANTICIPE AU PALIER SUPERIEUR (palier 4)
Un passage anticipé au palier supérieur est possible. En effet, l’employeur peut proposer
un passage anticipé vers le palier 4 à un salarié qui remplit les deux conditions
susmentionnées après 24 mois de travail effectif ou assimilé passé dans le palier 3. Le
salarié peut également en faire la demande auprès de son employeur. La décision revient
à l’employeur.
Après 72 mois de travail effectif ou assimilé depuis la date d’entrée dans l’emploi repère,
le salarié passera automatiquement au palier 4.
PALIER 4
Le palier 4 est le dernier palier. Les dispositions relatives aux précédents paliers (nombre
d’heures de formation suivie et l’appréciation par l’employeur ou son représentant) ne
s’appliquent donc pas.
Des mesures particulières seront mises en place par les partenaires sociaux afin de
valoriser les longues carrières au sein de la branche professionnelle.
Tous les deux ans, lors de l’entretien annuel d’évaluation fixé à l’article 2 du présent
chapitre, l’employeur pourra attribuer une partie des points correspondants aux paliers.
Les points attribués sont versés au 1er janvier de l’année suivante.
L’employeur peut s’il le souhaite ne pas attendre 72 mois de travail effectif ou assimilé
et donc un changement de palier pour attribuer les points au salarié.
Il peut, après 2 ans, décider d’attribuer un nombre de points soit parce que le salarié
a, par exemple, suivi des heures de formation, soit parce qu’il a acquis des
compétences, sans pour autant dépasser le nombre de point fixé par la convention
collective.
Attention cette pratique doit respecter le principe d’égalité de traitement et de
non-discrimination.
Exemple : un employeur décide d’attribuer un point par tranche de 10 heures de formation
suivies. Un salarié après 24 mois passé dans le palier, a suivi 30 heures de formation, il se
verra attribuer 3 points. Dans ce cas, l’employeur devra valoriser un autre salarié qui aura
également suivi des heures de formation.
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• En cas de passage automatique
Au terme des 72 mois de travail effectif ou assimilé dans le palier, si le salarié a effectué
le nombre d’heures de formation défini à l’article 1.2.2.1 du présent chapitre, le salarié se
verra attribuer le nombre de points maximum.
En revanche, si le salarié n’a pas effectué le nombre total d’heures de formation (70
heures), un prorata est réalisé en fonction du nombre d’heures de formation réalisé par
rapport au nombre de point maximum (voir la colonne « nombre d’heures de formation
suivies » dans le tableau à l’article 1.2.2.3 de ce chapitre). Le résultat obtenu devra être
arrondi à l’entier supérieur.
Après 72 mois de travail effectif ou assimilé, l’employeur devra faire un point sur les
heures de formation suivies durant les 72 mois.
Si le salarié a suivi 70 heures de formation il bénéficiera du montant maximum de
points à savoir 7 points. En revanche, s’il n’a pas suivi les 70 heures, l’employeur
calculera les points acquis au prorata.
Exemple : un salarié a suivi 50 heures de formation. Dans ce cas, le nombre de points
attribués sera de 5 (50X7/70).
Le salarié aura le nombre maximum soit 7 points si son employeur ne lui a pas proposé
des heures de formations à hauteur de 70 heures.
Par exemple, un employeur, sur les 6 années n’a jamais proposé de départ en formation à
un salarié. Dans ce cas, il se verra attribuer 7 points automatiquement.
- En raison de refus du salarié de suivre une formation pendant ces 72 mois, aucun
point ne sera attribué.
Il sera possible de n’attribuer aucun point pour ce critère si le salarié a refusé de suivre
une formation proposée par l’employeur.
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s’obtient en additionnant les périodes d’absence qu’elles soient consécutives ou
non.
Ce cas concerne un salarié absent dont ses absences sont assimilées à du temps de
travail effectif ou assimilé par la convention collective et la loi (notamment l’absence
pour maladie professionnelle, le congé maternité, paternité et de l’accueil de l’enfant,
ou d’adoption, absence pour maladie non professionnelle limitée à 6 mois), et qui
cumulées dépassent 36 mois.
Dans ce cas, le salarié se verra attribuer la moitié des points soit 3.5 points.
o Entretien annuel
Au terme des 72 mois de travail effectif ou assimilé dans le palier ; le nombre de points
attribués en lien avec l’évaluation réalisée par l’employeur ou son représentant lors du
dernier entretien doit être fait en fonction des compétences acquises par le salarié, lors
de l’entretien annuel en fonction de la grille d’entretien paritaire réalisée par les
partenaires sociaux.
Si l’employeur décide du passage au palier supérieur avant les 72 mois requis, le nombre
de points maximum est attribué au salarié.
Passage du Minimum 0 1 1
palier 2 au Maximum
7 8 15
palier 3
Passage du Minimum 0 1 1
plier 3 au Maximum
7 8 15
palier 4
L’employeur, sauf les cas pour les heures de formation citées ci-dessus, a la liberté
d’attribuer un nombre de points entre le nombre minimum et le maximum.
La liberté est conditionnée à l’utilisation d’éléments objectifs et non discriminatoires
comme justification du nombre de points attribués.
En cas de changement d’emploi repère, le salarié est placé au palier 1 de ce nouvel emploi
repère.
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Si l’ancienne rémunération comprenant la rémunération de base (salaire socle
conventionnel auquel s’ajoute le cas échéant le salaire additionnel) et les points liés à
l’acquisition de compétence est supérieure à la nouvelle, le salarié se verra attribuer une
indemnité compensatoire. Cette indemnité correspondra à la différence entre sa nouvelle
rémunération de base et son ancienne rémunération comprenant la rémunération de
base et les points liés à l’acquisition de compétence.
Si le poste d’un salarié évolue et que cela entraine un changement d’emploi repère, il
doit être placé au palier 1 mais le salarié ne doit pas perdre de rémunération.
Exemple : un salarié animateur dont la pesée est 175 points + 45 points au titre de
l’acquisition de compétences (palier 3), soit une rémunération de :
- 21200 + 175X55 + 45X55 = 33 300 €
Il change d’emploi repère et est rattaché à l’emploi repère de coordinateur avec une pesée
de 215 points soit une rémunération de 21200+ 215X55= 33 025 €
Il permet de faire un bilan de l’activité de l’année écoulée, d’une part en fonction des
résultats atteints et d’autre part par rapport aux compétences développées.
Il permet de mesurer l’atteinte ou non des objectifs professionnels fixés l’année
précédente et de définir les objectifs à atteindre pour l’année suivante.
Les objectifs sont en lien avec le développement de compétences.
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L’entretien annuel d’évaluation est maintenu dans le nouveau système.
Ainsi l’employeur devra obligatoirement réaliser un entretien annuel d’évaluation à
tous les salariés en poste dans la structure peu importe l’ancienneté du salarié.
Les documents de préparation à l’entretien (grille paritaire et mode d’emploi), ainsi que la
date de la rencontre sont communiqués au salarié 7 jours calendaires, sauf contraintes
particulières, avant la date de l’entretien.
Une grille paritaire sera réalisée courant de l’année 2023 afin d’aider les employeurs à
mener les entretiens et les salariés à le préparer.
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Cette indemnité est due à dater du premier jour de la prise temporaire de fonction
supplémentaire. Cette indemnité est égale à l’écart entre la pesée de l’emploi
habituellement occupé et celle correspondant aux missions temporairement confiées.
La durée maximale précitée de 12 mois consécutifs ne s’applique dans le cas du
remplacement d’un salarié absent.
Le salaire minimum hiérarchique pour la branche Alisfa comprend les éléments suivants :
- La rémunération de base comprenant :
▪ Le salaire socle conventionnel,
▪ Le cas échéant le salaire additionnel défini par la pesée du poste,
▪ La rémunération complémentaire correspondant aux points acquis au titre de
l’ancienneté dans la Branche professionnelle telle que définie à l’article 1.2.1 du
chapitre V de la convention collective et de l’expérience professionnelle telle
que définie par l’article1.2.2 du chapitre V de la convention collective
▪ Le cas échéant, aux points alloués en lien avec le statut cadre tels que définis
au Chapitre XI de la présente convention.
Afin de pouvoir outiller les employeurs et les salariés dans la conduite des entretiens
annuels et la reconnaissance de l’acquisition de compétences, la branche professionnelle
élaborera un guide paritaire, des grilles paritaires d’entretien annuel, ainsi que tous autres
outils nécessaires à la bonne application des nouveaux systèmes de classification et de
rémunération mis en place par le présent avenant.
Les documents finalisés seront validés en CPPNI.
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Article 6 : Mesures transitoires
Attention ! Ces règles ne visent qu'à régir et encadrer le passage d'un système à un
autre et ne visent donc que les salariés déjà en poste au 1er janvier 2024.
« Préambule
Lors du passage d’un système à l’autre, les salariés en poste ont acquis des compétences
dans l’emploi qu’il convient de valoriser.
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Palier Durée Nombre de points
Supérieur ou égal à 12 mois 2.5
Supérieur ou égal à 24 mois 5
Palier 1 Supérieur ou égal à 36 mois 7.5
Supérieur ou égal à 48 mois 10
Supérieur ou égal à 60 mois 12.5
Supérieur ou égal à 72 mois 15
Supérieur ou égal à 84 mois 17.5
Supérieur ou égal à 96 mois 20
Palier 2 Supérieur ou égal à 108 mois 22.5
Supérieur ou égal à 120 mois 25
Supérieur ou égal à 132 mois 27.5
Supérieur ou égal à 144 mois 30
Supérieur ou égal à 156 mois 32.5
Supérieur ou égal à 168 mois 35
Palier 3 Supérieur ou égal à 180 mois 37.5
Supérieur ou égal à 192 mois 40
Supérieur ou égal à 204 mois 42.5
Supérieur ou égal à 216 mois 45
L’employeur devra pour faire le passage d’un système à l’autre calculer le nombre de
mois d’ancienneté du salarié dans l’emploi repère à la date du 1er janvier 2024, et
attribuer le nombre de points définit dans le tableau.
Pour ce faire, il faut calculer l’ancienneté acquise dans l’ancien emploi repère.
Par exemple : au 1er janvier 2024, le salarié sera classé dans le nouvel emploi repère
éducation petite enfance. Toutefois, dans l’ancien emploi repère d’éducateur petite enfance,
il aura 50 mois d’ancienneté. L’employeur devra lui attribuer 10 points au titre de
l’acquisition de compétences et le salarié sera placé dans le palier 1.
En suivant l’exemple, il lui restera 22 mois (72-50) avant son passage vers le palier 2.
Lors du passage d’un système à l’autre, l’employeur devra vérifier la date de la première
embauche du salarié dans une entreprise appliquant la convention collective des Acteurs
du Lien Social et Familial et appliquer un point par année d’ancienneté acquise dans la
branche professionnelle dès lors que le salarié est resté au sein de la branche
professionnelle en continu.
Les points sont attribués conformément à l’article 1.2.1 du chapitre V.
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L’employeur devra appliquer un point par année de présence dans la branche
professionnelle à chaque salarié.
Exemple : un salarié embauché depuis 2 ans chez un employeur A et qui était
précédemment chez un employeur B au sein de la branche professionnelle depuis 5
ans.
Au 1er janvier 2024, ce salarié bénéficiera de 7 points au titre de l’ancienneté acquise
au sein de la branche professionnelle.
En revanche, si le salarié a eu une interruption au sein de la branche, il faudra vérifier
que l’emploi assimilé avant l’interruption est le même que celui occupé actuellement.
Pour cela, le salarié devra fournir à l’employeur tous les justificatifs nécessaires à cette
vérification.
Exemple : un salarié a travaillé de 2019 à 2020 en tant qu’animateur jeunes chez un
employeur appartenant à la branche Alisfa. Puis en 2020 il quitte la branche et au 1er janvier
2022 il revient dans la branche en tant que référent famille.
Au 1er janvier 2024, l’employeur devra lui attribuer 2 points au titre de l’ancienneté acquise
au sein de la branche professionnelle. En effet, l’emploi assimilé avant la coupure n’est
pas identique à celui occupé après.
Lors du passage d’un système à l’autre, l’employeur devra réaliser une comparaison entre
les deux montants suivants :
- L’ancienne rémunération correspondant à la somme de :
o La rémunération de base ou la rémunération minimum de branche,
o La rémunération individuelle supplémentaire si le salarié en bénéficiait,
o Une éventuelle indemnité de passage telle que définie à l’article 4.1 de l’annexe
1BIS,
o Une éventuelle indemnité de maintien de salaire.
- La nouvelle rémunération de base correspondant à la somme de :
o La rémunération de base composée du salaire socle conventionnel, et le cas
échéant du salaire additionnel (pesée du poste)
o Et de la rémunération correspondant aux points acquis au titre de l’expérience
professionnelle (acquisition de compétence dans l’emploi repère et ancienneté
acquise au sein de la branche professionnelle).
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L’employeur devra la comparer à la nouvelle rémunération au 1er janvier 2024 (R2) liée
à la nouvelle pesée du poste + points d’ancienneté branche + points acquis au titre
l’acquisition de compétences
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2 points supplémentaires, l’indemnité de maintien de salaire sera réduite à hauteur de
55 euros (165-110).
Cela permet de ne pas laisser des indemnités de maintien de salaire figé dans le temps
lorsque le salarié évolue dans son emploi ou change d’emploi.
Afin de pouvoir réaliser une montée en charge progressive permettant aux employeurs
de réaliser des budgets prévisionnels cohérents et viables, les partenaires sociaux ont
prévu une montée en charge sur les quatre années suivant l’entrée en vigueur du présent
avenant.
Cette montée en charge n’exclue pas la tenue de négociations salariales, conformément
aux dispositions légales.
Pour ce faire, l’employeur devra appliquer, en fonction de l’année, les valeurs minimales
définies ci-après, déterminées par les partenaires sociaux :
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Cette montée en charge permet de faire augmenter progressivement les salaires sur
4 ans et anticiper les augmentations du SMIC qui s’appliquent le 1er janvier.
Un salarié ayant une pesée de 20 points a une rémunération en :
- 2024 = 21 200 + 20X55 soit 22 300 €
- 2025 = 21 500 + 20X55 soit 22 600 €
- 2026 = 21 900 + 20X55 soit 23 000 €
- 2027 = 22 400 + 20X55 soit 23 500 €
Dans le but d’accompagner les employeurs et les salariés dans l’application et la mise en
œuvre du nouveau système de classification, un tableau de concordance a été créé par
les partenaires sociaux.
Ce tableau a également pour but de servir à appliquer les autres dispositions prévues par
la convention collective qui énuméraient l’ancienne terminologie des emplois repères.
Animateur Animateur
Intervenant social
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Directeur Direction/cadre fédéral
Secrétaire Secrétaire
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ARTICLE 6 : ENTREE EN VIGUEUR, DEPOT ET EXTENSION
Il fera l’objet d’un dépôt auprès des services centraux du ministère chargé du Travail, du
Plein Emploi et de l’Insertion, ainsi qu’à l’observatoire de branche.
Dans les conditions fixées aux articles L.2261-15, L.2261-24 et L.2261-25 du Code du
travail, les parties signataires en demandent l’extension. Le présent avenant s’appliquera
à l’ensemble de la branche professionnelle le 1er janvier 2024 s’il a fait l’objet d’un arrêté
d’extension.
****
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