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salariés.
Christophe Parmentier
Chercheur associé MRPP CNAM
Enseignant Paris 1 CEP – Directeur associé CLAVA
cparmentier@clava.fr
Résumé : Une cartographie des métiers permet de gérer la mobilité des salariés. Elle
représente un nouveau paradigme de la GPEC. C’est un outil incontournable déjà
utilisé par de nombreuses branches professionnelles. A partir d’un modèle
développé au sein de la branche de la publicité, l’auteur présente une méthodologie
éprouvée de constitution d’une cartographie appuyée sur des traitements
statistiques : tris, classements et projections.
Abstract : Job mapping as a skill’s inventory is a tool to manage employes mobility. It’s a
new paradigm of manpower skill’s planning. This useful tool is already used by
several sectors of industry. Starting with an example coming from Publicity sector,
the author shows a tested methodology based on statistical treatments.
Dès lors, les compétences sont mises au centre et au cœur des organisations et des dispositifs
de formation. Aujourd'hui, on ne gère plus des emplois ou des hommes mais des
compétences, on ne recherche plus des candidats, mais des compétences et on fait des bilans...
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DUGUE E. La logique de la compétence, le retour au passé. Education Permanente n°104 p9.
de compétences, bien évidemment ! Après avoir investi la gestion des ressources humaines,
puis le management, la stratégie et les organisations, ces compétences rares, disciplinaires ou
transverses sont alors inventoriées, référencées et cartographiées.
La compétence est ainsi devenue incontournable dans la gestion des ressources humaines.
Pour la qualifier et l’utiliser, des outils et méthodes ont été progressivement développées et
adaptés : Répertoire Opérationnel des Métiers (ROME) de l’ANPE, Gestion Prévisionnelle
des Emplois et des Compétences (GPEC), Arbres des connaissances, Bilan de compétences,
Entretien professionnel, analyses de situations, référentiels et cartographies...
Ces outils ont assis le concept. Ils lui ont conféré une plus grande légitimité même si comme
le souligne G. Malglaive : "les comportements humains ne sauraient se réduire à leurs
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Les compétences individuelles sont recensées avec le même langage que les compétences
liées aux métiers. De ce fait, les portefeuilles de compétences individuels sont à mettre au
regard des référentiels de compétences en vigueur dans les organisations. On peut ainsi
comparer les compétences détenues par un salarié avec celles qui sont requises dans l’exercice
d’une profession ou dans un métier proche. Il est ainsi théoriquement possible d’établir une
cible dont le centre serait le portefeuille de compétences de l’individu et qui identifierait les
métiers proches en terme de compétences requises. Mais pour que cette démarche soit
théoriquement et pratiquement possible encore faut il que les compétences soient
cartographiées.
Alors, les comparaisons entre les compétences individuelles et les emplois peuvent être
utilisées comme outil de :
• Recrutement : les descriptions de métiers en terme de compétences permettent
d’établir des grilles de profil afin d’identifier les caractéristiques essentielles requises
d’un candidat à l’embauche.
• Evaluation des performances des salariés : l’analyse en terme de compétences conduit
à identifier les écarts entre les compétences de la personne et celles requises par
différents métiers.
• Classifications et rémunérations : l’évaluation construite par rapport aux compétences
requises autoriserait à mesurer la performance d’un salarié en activité Cette évaluation
permettrait d’objectiver des différences de rémunérations éventuelles liées à une
politique d’individualisation des salaires.
• Mobilité : l’évaluation de la personne par rapport aux compétences requises par
d’autres métiers de l’organisation permet d’identifier vers quel métier cible de
l’organisation une personne peut se diriger avec un minimum d’effort d’adaptation
professionnelle.
• Formation : l’évaluation de la personne par rapport à un métier cible permet
d’identifier les besoins en formation nécessaires pour combler les écarts entre les
compétences acquises et celles attendues.
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MALGLAIVE G. Enseigner à des adultes PUF 1990
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PARMENTIER C. Former l'entreprise de demain EO
1. Les nouveaux paradigmes de la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences
Cette perspective de gestion des compétences n’est pas nouvelle. Elle est actuellement
construite par une législation en pleine évolution. Le code du travail notamment dans son
article L 322-7 prévoit que des accords d'entreprise soient conclus dans le cadre de convention
de branche ou d'accord professionnel sur l'emploi national, régional ou local. Ils peuvent
prévoir la réalisation d'actions de formation de longue durée en vue de favoriser l'adaptation
des salariés aux évolutions de l'emploi dans l'entreprise, notamment de ceux qui présentent
des caractéristiques sociales les exposant plus particulièrement aux conséquences de
l'évolution économique ou technologique.
Ces accords ont ensuite été repris dans différents textes législatifs :
1er alinéa issu de la loi n°89-549 du 2/08/1989 : « Des accords d'entreprise (…)
peuvent prévoir la réalisation d'actions de formation de longue durée en vue de
favoriser l'adaptation des salariés aux évolutions de l'emploi dans l'entreprise,
notamment de ceux qui présentent des caractéristiques sociales les exposant plus
particulièrement aux conséquences de l'évolutionéconomique ou technologique ».
denier alinéa issu de la loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 : « Les entreprises, dont
l'effectif maximal est fixé par décret, qui souhaitent élaborer un plan de gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences comprenant notamment des actions de
formation destinées à assurer l'adaptation des salariés à l'évolution de leurs emplois
ou des actions favorisant l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, en
particulier grâce à des mesures améliorant l'articulation entre l'activité
professionnelle et la vie personnelle et familiale, peuvent bénéficier d'un dispositif
d'appui à la conception de ce plan. Ce dispositif d'appui permettra la prise en charge
par l'Etat d'une partie des frais liés aux études préalables à la conception du plan
dans des conditions définies par décret »
Dans cette suite logique, la loi de cohésion sociale dite aussi « Loi Borloo » du 18 janvier
2005 met en place un processus négocié permettant de changer les conséquences sociales des
restructurations décidées par l'entreprise. Cette loi du 18 janvier 2005 , prévoit la réalisation
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sur 5 ans d’un plan visant à traiter les problèmes d’emploi, de logement et d’égalité des
chances. En ce qui concerne la GPEC, à défaut d'accord de groupe, l'employeur doit engager
tous les trois ans une négociation portant sur les thèmes suivants :
- modalités d'information et de consultation du comité d'entreprise sur la stratégie de
l'entreprise et ses effets prévisibles sur l'emploi ainsi que sur les salaires,
- mise en place d'un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences,
- mesures d'accompagnement susceptibles d'être associées à la GPEC, en particulier
en matière de formation, de validation des acquis de l'expérience, de bilan de
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- (Texte intégral - 153 articles)
compétences ainsi que d'accompagnement de la mobilité professionnelle et
géographique des salariés,
- licenciements économiques d'au moins dix salariés sur trente jours. La négociation
sur la GPEC est obligatoire dans les entreprises de dimension communautaire
comportant au moins un établissement ou une entreprise de cent cinquante salariés
en France, et dans les groupes d'entreprises qui occupent au moins trois cents
salariés.
La loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005 a donc introduit l'obligation sous trois ans de
négocier la mise en place d'un dispositif de GPEC dans les entreprises d'au moins trois cent
salariés. À rebours de la mise en œuvre, dans l'urgence, de plans de reclassement et de
licenciements collectifs, la GPEC doit être une gestion préventive, dans la durée, pour
anticiper et adapter les emplois et les compétences des entreprises. Cette loi de cohésion
sociale est reprise par des textes actuels :
• L.320-2 II, nouveau paragraphe issu de la loi de financement de la sécurité sociale
pour 2007 :
• La Loi sur l’épargne salariale du 30/12/2006 ajoute également un nouvel article L.320-
2-1 du Code du travail portant création d’un Congé de mobilité
• Jurisprudences récentes :
Jugement TGI Nanterre 5 sept.06 Capgemini ;
Jugement du TGI Paris 5 oct.06 Nextiraone ;
Jugement de la Cour d’appel de Versailles 15 Nov 2006 ;
Jugement du TGI Créteil 29 nov.06 Tenovis ;
Au terme de ces évolutions législatives, la GPEC entre dans une nouvelle ère plus flexible,
moins normative et alliant au versant collectif un versant individuel conformément à la
représentation suivante :
Accord de Méthode
Perspectives d’entreprise
Dialogue Social
Données et constats Emploi Formation
GPEC
Approche Approche
Collective Individuelle
Référentiels
Processus RH
Bilans
Emplois
Suivi et
Métiers accompagnement
Cartographie Projets
Dans cette organisation, la cartographie est un des outils de la GPEC. A partir d’un état décrit,
elle permet d’appréhender un état prescrit. Elle autorise à construire des projections et des
argumentaires étayés. Au sein des branches elle trouve les moyens d’une mise en œuvre
effective depuis l’accord national interprofessionnel (Ani) du 5 décembre 2003. Ce dernier
prévoit la mise en place dans chaque branche d’un « observatoire prospectif des métiers et des
qualifications (OPMQ)», pour accompagner les entreprises de la branche dans la définition
de leurs politiques de formation et les salariés dans l’élaboration de leurs projets
professionnels.
Un des outils souvent investis dans le cadre de ces OPMQ est la réalisation de cartographie
des métiers. Il s’agit d’une représentation prospective, orientée et dynamique d’une
nomenclature de métiers au sein de laquelle chacun d'entre eux est défini. La description
prospective des métiers peut notamment fournir des données utiles à la gestion prévisionnelle
des emplois et des compétences. Alors, la nomenclature des métiers puis la représentation de
la cartographie sont réalisées à partir de données orientées par la finalité poursuivie. Dans le
cas d’une orientation GPEC, les données recherchées sont plutôt les suivantes :
- la contribution attendue du métier à la stratégie et aux processus-cibles,
- les compétences précises en termes de savoir et savoir-faire nécessaires à l'exercice du
métier,
- des critères qualitatifs et précis d'affectation sur un poste.
Certaines branches et organisations ont déjà réalisé des cartographies de ce type. Ainsi par
exemple la cartographie métiers du FORTHAC5 (OPCA des branches Chaussure, Couture,
Cuirs et Peaux, Habillement, Entretien et location d’articles textiles, Maroquinerie et Textile)
est construite à partir d’une nomenclature des métiers structurée et commune aux branches.
Cette cartographie des métiers conduit à sélectionner les métiers sensibles et/ou stratégiques, à
traiter en priorité par branche professionnelle en fonction des réalités qu’ils recouvrent en
termes d’activités, de capacités et de connaissances majeures. De surcroît, il s’agit d’une
approche prospective et prévisionnelle pour identifier de grandes tendances d’évolution.
entreprises une cartographie des principaux métiers du secteur des télécommunications. Celle-
ci correspond aux périmètres des activités définies dans la Convention Collective Nationale
des Télécommunications (CCNT). La version de la cartographie présentée propose une
représentation des métiers et de leurs évolutions à l’horizon 2007/2010.
« L’objectif de la cartographie des métiers des télécoms consiste à offrir une représentation
globale et générale des principaux métiers de cette branche d’activité. Seuls sont décrits les
métiers caractéristiques du secteur. Ce terme de « caractéristique » doit être compris comme
une volonté de représenter les métiers que l’on ne trouve que dans le monde des télécoms, ou
ceux qui, dans le contexte des télécoms, s’exercent de manière différente d’un autre secteur
professionnel. Il en est ainsi des métiers du marketing et de la relation client.
Chaque métier est décrit dans une fiche. Celle-ci présente des éléments sur la manière dont le
métier va vraisemblablement évoluer. Ainsi, les fiches offrent à la fois une description du
métier tel qu’on peut se le représenter aujourd’hui et une ouverture sur ses évolutions
probables. »
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http://metiers.forthac.fr/forthac/html/methodologie.shtml
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http://www.metiers-telecoms.org/
- Situation individuelle de travail ;
- Poste créé par une organisation ;
- Poste et emploi dépendant de l'organisation, qui les crée ou les supprime.
Pour qu’une cartographie des métiers reste un outil pertinent à terme, elle doit être évolutive.
Une instance de type comité de suivi doit être créée et chargée de la mise à jour de la
cartographie des métiers. La création de cette instance devra s'accompagner de la définition de
procédures d'actualisation/créations de fiches-métiers. La représentation finale d’une
cartographie, comme des outils intermédiaires : nomenclatures, fiches de poste… est
principalement orientée par les contextes d’utilisation. Les finalités d’utilisation d’une
cartographie des métiers peuvent être les suivantes :
- un document de référence pour la définition du contenu des postes de travail ;
- un support pour l’accompagnement des salariés notamment au travers la réalisation
des entretiens professionnels, lesquels fourniront ensuite les éléments d'évolution de
carrière à intégrer dans les parcours ;
- un outil pour la définition des parcours de formation…
Les compétences individuelles ou collectives ne sont pas suffisantes pour décrire tous les
processus de l'entreprise. D'autres segmentations interviennent parfois :
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ZARIFIAN P. Objectif Compétences Editions liaisons 1999
• Les compétences opérationnelles correspondent à un premier niveau d’analyse
permettant de décrire les moyens mis en œuvre pour réaliser l’activité professionnelle.
Elles se déclinent souvent sous la forme de : « être capable de... », « maîtriser... ». Les
compétences opérationnelles décrivent de manière concrète et directement
compréhensibles par les opérationnels les compétences à mettre en œuvre afin de
réaliser les activités. Elles sont facilement évaluables et identifiables. L’approche par
les compétences opérationnelles est à utiliser pour des problématiques telles que le
recrutement ou la rédaction des objectifs pédagogiques d’une formation.
• Les compétences transversales sont les compétences génériques caractérisant de
manière similaire toutes les activités. Elles sont soit à dimension mentale (mode de
résolution d’un problème) soit à dimension relationnelle. On trouve donc deux types
de compétences transversales : les compétences cognitives et les compétences
comportementales.
• Enfin, Gary Hamel et C.K. Prahalad définissaient, en 1990, le concept de compétence
clé de l’entreprise ou « Core Competencies » comme un « ensemble de savoir-faire
de base qui assure une différenciation compétitive sur un marché ». Dans cette
approche, on s’attache au cœur de métier de l’organisation afin de déterminer quelles
sont les compétences qui caractérisent l’organisation au delà des compétences requises
pour la tenue des différents métiers nécessaires au fonctionnement de l’organisation.
Ces outils ont été créés pour faciliter un dialogue social et la négociation entre les partenaires
de l’emploi et de la formation des entreprises. A ce titre les OPCA, agences d’intérim,
branches et bassins… sont aussi concernées.
4. Un exemple de mise en œuvre au sein de la branche de la publicité
Les priorités 2006 de l’Observatoire des Métiers de la Publicité étaient les suivantes :
- réunir les éléments statistiques permettant une meilleure connaissance de la branche ;
- identifier les grands métiers de la branche et en construire la cartographie ;
- lancer une approche prospective de l’évolution de ces métiers ;
- se doter de moyens de communication afin d’assurer la diffusion des résultats et des
études auprès des différents publics (entreprises, salariés, institutions, écoles…).
Dans ce cadre, la cartographie des métiers de la branche mise en œuvre fin 2005 a nécessité
l’implication forte de tous les acteurs de la branche. La première phase de collecte de données
a été réalisée par étapes successives :
- Demande de documents à différentes entreprises: descriptif de poste, annonces
passées…
- Consolidation des documents et croisement avec différentes données issues des
conventions collectives et du ROME… Formalisation de projets de fiches métiers ;
- Envoi des projets de fiches métiers aux organisations professionnelles d’employeurs
afin qu’elles les transmettent à leurs adhérents ;
- Organisation des comités de lecture par structure (agence conseil en communication,
agence média, affichage, annuaires, presse gratuite, régies presse, régies radios, régies
TV) ;
- Présentation des projets de fiches métiers aux membres du Comité Paritaire de
Pilotage pour relecture et validation ;
- Formalisation et mise à disposition de la cartographie.
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http://www.metiers-publicite.fr/lapresentation/presentation.htm
d’ateliers. Les validations ont par la suite été organisées d’une part par la hiérarchie, d’autre
part par les instances de pilotage.
Au départ 64 fiches métiers ont été proposées à la discussion dans les structures. Les métiers
et fonctions transverses de la branche avaient été volontairement écartés. Au final, 132 fiches
métiers ont été retenues après 15 réunions de relecture et de validation des projets. Cette
augmentation de fiches correspond à deux premiers constats :
• Certaines fonctions transverses sont effectivement plus spécifiques… (juridique,
commercial…)
• De nombreux métiers sont apparus ces dernières années suite à l’introduction massive
des nouvelles technologies de la communication, la mise en réseau et la diversification
des supports d’affichage.
Dans la perspective d’une cartographie détaillée, les fiches recueillies auraient alors pu faire
l’objet de plusieurs méthodes d’analyse :
Les fiches métiers recueillies ont été compilées dans une nomenclature qui en permet la
consultation conformément à l’extrait sur le domaine commercial ci-joint. (en jaune présence
d’une fiche, avec un rond lien hypertexte)
DOMAINE COMMERCIAL
STRUCTURE
Famille
Agences Régies
Agences Presse Régies Régies Régies Régies
conseils Affichage Annuaires Interne
médias gratuite presse radios TV cinéma
en com. t
Publicité
Attaché(e)
commercial(e)
Chargé(e) de
communication
Chef de groupe
Chef de publicité
Commercial(e)
grands comptes
Coordinateur(trice)
international(e)
Conseiller(ère)
commercial(e)
Consultant
Directeur(trice)
commercial(e)
Direteur(trice)
d'exploitation
commerciale
Directeur(trice) de
clientèle
Directeur(trice)
régional(e )
Responsable de
clientèle
Directeur(trice) de
publicité
Responsable de
vente
Télécommercial(e)
Télévendeur(euse)
Assistant(e) de
publicité
Assistant(e)
commercial(e )
Responsable
d’agence
Responsable d'un
centre contact
clientèle
Responsable
d'édition
Secrétaire
commerciale
Assistant(e ) régie
Assistant(e) chef
de publicité
Commercial(e)
petites annonces
Les premiers tris à plat ont permis de dégager des caractéristiques quantitatives des métiers et
des structures. Ils sont utiles au niveau de la branche. Ils sont notamment orientés vers une
meilleure connaissance et information de la branche. Ils permettent notamment aux OPCA et
aux différentes commissions qui les alimentent de faire évoluer les titres et diplômes délivrés
dans le cadre de la VAE ou de l’alternance.
De nombreux tris croisés peuvent ensuite être effectués. Ils permettent de conforter certaines
hypothèses de gestion des emplois. Par exemple ici, figure le croisement présence/absence des
métiers par structures… Les métiers aux intersections de ce diagramme de Venn sont plus
favorables à la mobilité que ceux qui sont spécifiques.
Ces méthodes de traitement par classement et projections sont issues du traitement de données
multidimensionnelles de l’analyse du discours. Plusieurs logiciels sont actuellement
disponibles sur le marché permettant ces traitements. Sur la base des informations (mots et
textes) entrées dans les fiches, les traitement statistiques vont permettre de visualiser des
rapprochements fiches à fiches ou par agrégations de fiches repérées comme proches.
Ces méthodes s’avèrent objectives et fécondes pour des analyses prospectives des emplois et
des compétences. En revanche, elles sont complexes et assez techniques. Elles nécessitent une
bonne assimilation des principes qui les guident pour conserver le recul nécessaire à leur
interprétation. En effet, l’interprétation qui peut en être faite découle directement des données
qui les alimentent c'est-à-dire des descriptions faites des métiers. Quelque soit le niveau du
traitement : tris à plat, croisés ou inférentiels, les résultats ne peuvent se substituer à la réalité
décrite particulièrement lorsqu’il s’agit d’une cartographie établie en vue de construire une
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Chaque fiche du référentiel est encodée depuis un outil d’analyse du discours et du traitement
de ces données. Les classifications permettent de visualiser nettement des proximités
immédiates, les analyses factorielles mettent en exergue des aires de proximités sous forme de
mapping.
Fiche 31
Fiche 19
Fiche 28
Une représentation de ce type met en exergue certaines proximités de fiches métiers. Les
fiches encodées 28 et 19 sont assez proches. Les fiches 13, 29 24 2 et 26 présentent des
critères de proximité. Certaines peuvent paraître plus isolées.
Une cartographie élaborée pour enrichir une approche GPEC est un outil dynamique construit
en fonction du contexte, des besoins et des outils. Elle s’appuie évidemment sur des cadres
législatifs, conceptuels, paritaires et méthodologiques rigoureux. Les représentations qui en
découlent sont particulièrement pertinentes au sein des branches et des bassins et au sein
même des entreprises.
6. Bibliographie