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La rémunération
La gestion des ressources humaines s'organise à partir du
contrat de travail et l'échange établit entre travail fourni et
rémunération attribuée: c'est le salaire qui fait le salarié.
Les méthodes globales Elles évaluent les emplois les uns par
rapport aux autres à partir de leur intitulé, de façon à obtenir
une liste hiérarchique des postes.
• Elle peut varier selon que l’entreprise souhaite : fidéliser ou non, motiver
aux résultats commerciaux ou financiers, privilégier le collectif ou
l'individuel.
Exemples:
₋ l’annonce d’un plan social a pour effet l’accroissement de la valeur d’un titre
car les apporteurs de capitaux y voient les prémices d’un assainissement de la
situation financière de l’entreprise.
₋ les formules de rémunération retenues pour les hauts dirigeants auront des
retombées pour le personnel hautement qualifié en raison des modifications
des grilles salariales.
• Le marché des biens et des services
Les entreprises qui pratiquent une stratégie de réduction des coûts ont
un système de rémunération dans lequel on trouve un salaire de base
et des avantages sociaux plus faibles que la moyenne du marché.
• Le marché du travail
Les situations de sous-emploi et de plein-emploi ont des effets sur la
politique de rémunération des entreprises:
₋ En période de sous-emploi, l’objectif est d’attirer les compétences nécessaires
pour l’entreprise.
₋ En période de plein-emploi, l’offre de travail devient rare et l’enjeu de la
rémunération s’accroît.
4.2. Les facteurs internes et le choix d’une politique de
rémunération
• La culture d’entreprise
la politique de rémunération serait un mode de reconnaissance et donc
un élément important de la culture d’entreprise. Toutefois, est-ce la
culture qui détermine la politique de rémunération ou l’inverse ?
• Le style de management
Le style du management exerce une influence déterminante sur les
choix en matière de gestion des ressources humaines.
Exemple Les entreprises qui recourent à des équipes de travail ou à des
modes participatifs sont plus enclines à mettre en place des politiques
de rémunération collective. Cela peut s’expliquer par la difficulté à
dissocier le travail individuel du travail de groupe.
• L’approche qualité adoptée par l’entreprise
Les individus sont donc attirés davantage par les perspectives d’évolutions
(de salaire, de carrière...) qu’une entreprise est susceptible de proposer
plutôt que par des salaires hauts sans progression possible.
Plus on progresse dans l’échelle des salaires, plus l’écart entre les femmes et
les hommes est important. Cet écart s’accentue auprès de la population
cadre il est toutefois plus faible chez les employés.