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Physio Endocrine-Suport Filali
Physio Endocrine-Suport Filali
Pr Harraj
Conclusion
Les glandes endocrines forment et sécrètent des hormones
Il existe plusieurs types de glandes: les glandes exocrines, les glandes endocrines et les glandes
mixtes
Une hormone peut circuler de manière libre ou de manière liée
Elle peut être liée à une protéine non spécifique ou spécifique
Plusieurs types de stimulus (hormonal, humoral et nerveux)
Contrôle: Système hypothalamo-hypophysaire avec le rétrocontrôle négatif
Rôle important du système endocrinien: Régulation et contrôle de nombreuses fonctions de
l’organisme
Physiologie de l’hypophyse
Rappel anatomique :
Le système hypothalamo-hypophysaire
L’hypophyse et l’hypothalamus font partie d’un ensemble
anatomofonctionnel : l’appareil ou le complexe
hypothalamohypophysaire
L'hypophyse est reliée anatomiquement à l’hypothalamus par la tige
pituitaire
Le complexe hypothalamo-hypophysaire est situé à la base du
cerveau.
Les connexions HH sont à la fois vasculaires et nerveuses
L’hypothalamus
• l'hypothalamus est formé par les parois du troisième ventricule
• constitué par un ensemble paire de noyaux
• situé à la base du diencéphale
L’hypophyse
l'hypophyse appelée aussi glande pituitaire est appendue à la base du
cerveau au niveau de la selle turcique, incomplètement fermée par un
diaphragme méningé
L'hypophyse, petite glande ovoïde de 1,5 cm de taille, est constitué
par l'accolement de deux parties distinctes:
- L'antéhypophyse ou adénohypophyse qui répond à tous les caractères d'une glande endocrine
- La posthypophyse ou neurohypophyse qui est en continuité directe avec les noyaux
hypothalamiques
Rapports:
Se font avec le chiasma optique en haut, les fosses nasales en avant, le sinus sphénoïdal en bas et
latéralement les sinus caverneux.
Histolotgie de l’hypophyse :
Le lobe antérieur est la partie la plus développée de
l'hypophyse (70 % de l'hypophyse)
Le tissu conjonctif parenchymateux est richement
vascularisé.
Les cellules épithéliales ont un cytoplasme granulaire
témoignant de l'activité endocrine.
Histologie de l’anté-hypophyse
En microscopie électronique et par immunohistochimie, cinq types cellulaires, bien identifiés
peuvent être distingués:
Les cellules somatotropes (S) sécrétant l'hormone de croissance GH ou STH
Les cellules (P) (Ou mammotropes ou lactotropes )sécrétant la prolactine
Les cellules cortico-mélano- sécrétant l'ACTH
lipotropes (CML)
Les cellules thyréotropes (T) sécrétant la TSH
Les cellules gonadotropes (G) sécrétant la LH et la FSH
Histologie de la post-hypophyse
La neurohypophyse est une structure nerveuse constituée par un ensemble de fibres nerveuses
avec des terminaisons axonales contenant des granules de sécrétion. Ces fibres nerveuses sont
entourées de cellules gliales et de vaisseaux.
Hormones hypothalamiques
- L'hypothalamus est une partie du cerveau synthétisant et sécrétant des neurohormones grâce à
ses connexions avec l'hypophyse.
- Il intervient dans la régulation des fonctions endocrines et des fonctions du système nerveux
autonome et comportementales
- Ces neurohormones produites par les noyaux hypothalamiques (noyaux postérieurs) sont
déversées au niveau du réseau capillaire primaire et acheminée par le système porte jusqu’aux
cellules cibles antéhypophysaires
- Elles possèdent soit une action stimulatrice ou inhibitrice
Hormones ante-hypophysaires :
Hormones de l’anté-hypophyse
L’hypophyse sécrète 6 hormones, qu’on peut répartir en 2 catégories :
1) Certaines agissent sur des glandes endocrines périphériques (TSH, ACTH,FSH, LH) :
TSH stimule la libération des hormones thyroïdiennes : T3, T4
FSH stimule la gamétogenèse: spermatogenèse et la croissance folliculaire
LH stimule la production hormonale gonadique : testostéroneet œstradiol et déclenche
l'ovulation
ACTH stimule la sécrétion cortico-surrénalienne: cortisol et androgènes surrénaliens
2) les autres agissent directement sur les tissus cibles (GH, PRL) :
Prolactine stimule la lactation au niveau de la glande mammaire
GH hormone qui stimule la croissance en agissant surtoutsur les os et les muscles, son
action est à la fois directe et médiée par la somatomédine: IGF1 produite
essentiellement par le foie
Hormones post-hypophysaires :
L’ADH (vasopressine) et l’Ocytocine sont deux neurohormones produites par
l'hypothalamus: noyaux antérieurs et stockées dans la post-hypophyse
ADH: hormone polypeptidique anti-diurétique
Ocytocine:
Sur l’utérus Sur la glande mammaire
Elle entraîne la contraction du Elle entraîne une contraction des
muscle utérin lors de l'expulsion, cellules myoépithéliales des acini et
l’imprégnation se fait tout au long de des fibres musculaires des canaux
la gestation (action concomitante) de excréteurs, ce qui provoque
la progestérone et des œstrogènes. l'expulsion du lait
Conclusion
Hypophyse: anté- et post hypophyse
Relié à l’hypothalamus : système hypothalamo-hypophysaire
Contrôle de plusieurs fonctions de l’organisme
Physiologie de l’hormone anti-diurétique
Introduction :
Hormone antidiurétique (ou vasopressine) : Hormone peptidique synthétisée par
l’hypothalamus, et libérée par l'hypophyse postérieure.
Rôle anti-diurétique au niveau du rein: Elle provoque une réabsorption d'eau lors d'une
déshydratation corporelle.
Le stimulus principal de la sécrétion d’ADH est l’augmentation de l’osmolalité plasmatique
Un défaut de sécrétion ou d’excrétion d’ADH est responsable d’un diabète insipide central,
tandis que le défaut d’action au niveau rénal est responsable du diabète insipide néphrogénique.
Applications pratiques
Un défaut de sécrétion ou d’excrétion d’ADH est responsable d’un diabète insipide central, tandis
que le défaut d’action au niveau rénal est responsable du diabète insipide néphrogénique.
Le patient boit sans cesse (polydipsie), parfois même la nuit et n'arrive jamais à étancher sa soif
Cliniquement, la maladie se manifeste de manière brutale ou rapidement progressive, par une
polyurie qui peut atteindre 8 à 10 litres par jour. Ces urines, peu concentrées, ne contiennent
ni sucre, ni albumine.
Conclusion
Hormone antidiurétique (ou vasopressine) : Hormone synthétisée par l’hypothalamus, et libérée
par l'hypophyse postérieure
L’ADH exerce ses effets physiologiques par le biais de ses deux récepteurs V1 et V2
Un défaut de sécrétion ou d’action d’ADH est responsable d’un diabète insipide
Physiologie de l’hormone de croissance
Introduction :
Axe somatotrope = Ensemble de facteurs:
Impliqués dans la croissance de l’organisme
Synthétisés et sécrétés par différents organes
constituent un système dynamique complexe soumis à une régulation fine dans tout l’organisme
C) mode d’action
• GH-R = récepteur à GH
• La liaison GH avec deux molécules de GH-R, induit la dimérisation du récepteur et le
signal de transduction.
Les somatomédines: IGF
La plupart des actions anaboliques de la GH fait intervenir les facteurs de croissance, insulin
like growth factors
Deux peptides: IGFI et IGFII
Principalement d’origine hépatique, on les trouve aussi dans de nombreux tissus
Taux variable selon l’âge
Formes circulantes
- Libre: 1 %, ½ vie = 10 min
- Liées +++ : Six protéines de liaison: IGF-BP1 à IGFBP6, IGF-BP3 est la plus abondante est la
mieux connue. Les formes liées ont une demi-vie plus longue
Variation de l’igf1 sérique en fonction de l’âge
D) effets physiologiques de la gh
Effets métaboliques de la GH nombreux:
Effets directs de la GH
Effets indirects par l’intermédiaire des IGF
Chondrocytes des cartilages croissance des os longs.
de conjugaison
Os stimulation et différenciation des cellules/ augmentation de la masse
osseuse par formation de l’os endochondral.
Tissu adipeux ↓ lipogenèse et ↑ lipolyse
Muscles ↑ du transport des acides aminés, ↑ de la masse maigre, ↑ de la force
musculaire.
Tissus hématopoïétiques Stimulation de l’erythropièse
Homéostasie glucidique hyperglycémiante, ↑ néoglucogenèse et glycogénolyse, diminution
des récepteurs hépatiques à l’insuline
Autres ↑ absorption intestinale Ca+, ↑ réabsorption tubulaire rénale de Na+.
E/ Actions de l’igf-1
Seule l’IGF-1 libre est biologiquement active
↓
- Stimulation de la synthèse protéique (comme GH)
- Diminution de la synthèse d’insuline
- Métabolisme lipidique
faible dose : lipolytique comme GH
Dose élevée : favorise la lipogénèse
IGF-1 est un des facteurs de croissance les plus actifs
pendant la chondrogénèse
Prolifération des chondrocytes
Synthèse et sécrétion par les chondrocytes de protéines de la matrice du cartilage
• Hormone de croissance : GH est une hormonepeptidique sécrétée par les cellules somatotropes
de l’antéhypophyse
• Sa sécrétion est pulsatile avec un maximum de sécrétion nocturne
• Chaque molécule de GH possède 2 sites de liaison avec le récepteur à GH
• Les actions physiologiques de la GH se font
- Directement via des récepteurs transmembranaires (GHR)
- Indirectement via la production d’Insulin-like Growth Factor
• Les principaux effets de la GH sont la stimulation de la croissance et de la masse musculaire
avec une action hyperglycémiante
E) regulation de l’hormone de croissance
Régulateurs directs de la sécrétion de GH Régulateurs indirects de la sécrétion de GH
Somatolibérine ou Growth Hormon Releasing D’autres peptides et plusieurs
Hormon (GHRH): neuromodulateurs jouent un rôle important
- Produite par l’hypothalamus dans la régulation de la sécrétion de la GH:
- GHRH stimule la sécrétion de GH - Stimulateurs: galanine, acétylcholine,
Somatostatine ou SST: catécholamines , leptine, dopamine
- Produite essentiellement au niveau de - Inhibiteurs: calcitonine, neuropeptide y,
l’hypothalamus corticoïdes ……
- La somatostatine inhibe la libération de la GH Hormones stéroïdiennes et croissance
Ghréline Le développement pubertaire s’accompagne
- L’estomac est la source principale de la d’une accélération de croissance staturale.
ghréline Stéroïdes sexuels (testostérone, oestradiol) :
- Stimule la sécrétion de GH - - Stimulent de la fonction somatotrope
Thyrolibérine ou TRH - - Effet direct sur le cartilage de conjugaison
la TRH stimule la sécrétion de GH
c) Le rétrocontrôle :
Exploration de la croissance
A. Exploration clinique
• Interrogatoire: antécédents personnels et familiaux
• Maladie intercurrente
• Signes fonctionnels
• Examen clinique: poids, taille, périmètre crânien, étude des différents segments, vitesse de
croissance, examen général….
B. Exploration biologique
But: mettre en évidence un défaut ou excès de sécrétion
Hypersécrétion Hyposécrétion
Dosages statiques Dosages dynamiques Dosages statiques Dosages dynamiques
- Dosage de la GH difficile : Dosages dynamiques: Dosage plasmatique tests de stimulation :
caractère pulsatile de test de freinage de GH: pas d’interet Différents tests:
sécrétion - Test d ’ vu la pulsatilité hypoglycémie
- Cycle de GH: rupture du hyperglycémie Dosage IGF1: insulinique, test à
cycle nychtéméral provoquée par voie Valeurs de référence l’arginine ou à
- Dosage IGF I orale en fonction de l'âge, l’ornithine, test au
Évaluation indirecte de (HGPO): absence de du sexe et du stade glucagon – bétaxolol,
la sécrétion de GH freinage en cas pubertaire test à la GHRH, test à la
Excellent examen de d’acromégalie. L-Dopa, test à la
débrouillage pour le clonodine.
diagnostic d’acromégalie
I. INTRODUCTION
Les surrénales sont situés au pole supérieur du rein; Elles sont constituées de la
médullosurrénale et de la corticosurrénale
La corticosurrénale sécrète: le cortisol, les minéralocorticoïdes et les androgènes
La médullosurrénale sécrète les cathécholamines
Le cortisol: action métabolique vitale
L’aldostérone (minéralocorticoides): hormone réglant les variations du sodium et du potassium
au niveau rénal, et conjointement la tension artérielle
Glande Surrénale
Rein et glande surrénale Coupe longitudinale de la glande surrénale
RAPPEL ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE
Anatomie interne
• 2 zones bien distinctes en coupe
• En périphérie : la corticosurrénale
(coloration jaunâtre)
• En profondeur : la médullosurrénale
(coloration brun-rouge)
Minéralo-corticoïdes
3) Régulation
Le système rénine angiotensine ++++
Le potassium plasmatique: KALIEMIE : K+: (+) Aldostérone K+ : (-) Aldostérone
ACTH
La baisse de la P.A dans l’artériole afférente du glomérule
L’orthostatisme
La baisse de la natrémie et de l’hypovolémie
AP: Pour doser l’aldostérone il faut être en position couchée, avec une kaliémie et une natrémie
normale
APPLICATION PRATIQUE: L’INSUFFISANCE SURRENALE PERIPHERIQUE
Tableau clinique
• Asthénie
• Hypoglycémies
• Amaigrissement
• Hypotensions
• Mélanodermie
SU RRENALE
1-BIOSYNTHESE
A : principal androgène ( chez la femme)
50 % Surrénale, 50 % ovaire
50 % testostérone
DHEA : Origine surrénalienne ++
SDHEA : Exclusivement surrénalien +++
AP: Pour déterminer l’origine surrénalienne d’une hyperandrogénie, il faut doser le sulfate de
DHEA (SDHEA)
I - Rappel anatomohistologique
Anatomie-histologie de la thyroïde
Petite glande lobulée et encapsulée située dans la partie antéro-
inférieure du cou, en avant des six premiers anneaux de la trachée
Constituée de deux lobes latéraux réunis par un isthme
1/ thyroglobuline:
Protéine spécifique de la thyroïde: très grosse
glycoprotéine dimérique
La thyroglobuline est le support de la synthèse des HT
et leur forme de stockage dans la thyroïde
Principal auto-antigène thyroïdien: La TG est fortement
antigénique.
La TSH stimule l’expression du gène de la TG
Après synthèse, transfert dans la lumière folliculaire
après exocytose par de petites vésicules, stimulée par la
TSHus
Des hypothyroïdies génétiquement déterminées par
défaut qualitatif ou quantitatif de production de la TG, dû
à des mutations du gène de la TG ont été rapportées.
2. Thyroperoxydase (TPO)
Enzyme majeure de la biosynthèse hormonale
Localisée au pôle apical de la cellule folliculaire
Elle est responsable de l’oxydation de l’iodure, de son incorporation
dans la TG et participe à la formation des hormones thyroidiennes
Les mutations du gène de la TPO sont responsables de la majorité
des hypothyroïdies congénitales
La TPO est un auto-antigène qui génère des auto-AC notamment
chez les patients atteints de thyroïdite d’Hashimoto.
3. Iodure
Un premier pool d'iodure provient de
d l'alimentation (sel de table, poissons…).
Les besoins en iode sont de 100 à 150 µg/jr environ chez l'adulte.
L'iodure, pompé activement au pôle basal de
de la cellule, est oxydé en iode organique par la TPO
de la membrane plasmique apicale
Ceci est permis grace un système générateur d’H2O2
Glande thyroïde: glande endocrine ine qui synthétise des hormones thyroïdiennes (cellules
folliculaires) et la calcitonine (cellules C)
Synthèse des hormones thyroïdiennes
thyroïdiennes se fait dans le follicule thyroïdien = unite fonctionelle de la
thyroide
• La thyroglobuline est une protéine
téine spécifique de la thyroïde (principal antigène)
• La thyroglobuline est le support de la synthèse des HT et leur forme de stockag
stockage dans la
thyroïde.
• La Thyroperoxydase (TPO) est une un enzyme majeure de la synthèse des hormones thyroidiennes
Captation de l’Iode L’Iode est capté activement par les thyrocytes par une
une protéine membranaire
localisé au niveau de la membrane basale des cellules: le symporteur Na+/I (NIS).
L’Iode intracellulaire est ensuite transporté à travers
t la membrane apicale pour
atteindre la lumière folliculaire
Il existe une autorégulation par l'iode lui-même.
lui même. La captation eest d'autant plus forte
et plus prolongée que la glande est pauvre en iode et inversement
Oxydation de Une fois la captation de l’iodure (iode minéral), celui devra être transformé en iode
l’Iodure: organique : il s’agit d’une oxydation de l’iode sous la dépendance de la TPO
Zones de carence iodée: zones montagneuses Carence importante en iode:
organification hypothyroïdie OMS: supplémentation alimentaire en iode
Iodation de la TG • L'iode ainsi oxydé peut se lier aux résidus tyrosyl de la thyroglobuline (Tg), donnant
naissance aux précurseurs des hormones thyroïdiennes
L'iodation de la TG au pôle apical se déroule dans la substance
substance colloïde
La fixation d'un atome d'iode conduit à la monoiodotyrosine
monoiodotyrosine (MIT), celle d'un second
à la diiodotyrosine (DIT).
Couplage: La TPO catalyse le couplage des MIT et des DIT pour produire les hormones
thyroïdiennes (ou iodothyronines)
Le
e couplage de MIT+ DIT aboutit à la tri-iodothyronine
tri ne (T3), celui de deux DIT à la
tétraiodothyronine ou la thyroxine (T4).
Les hormones formées sont donc stockées dans la TG
Applications pratiques
Hyperthyrodie Hypothyrodie
• Tachycardie, palpitations • Bradycardie
• Amaigrissement avec polyphagie • Prise de poids
• Tremblements fins des extrémités • Asthénie, ralentissement psychomoteur
• Thermophobie • Constipation chronique
• Nervosité, insomnie • Frilosité
• Diarhée • Enfant: retard de croissance, retard mental
Bilan: Bilan:
- Hyperthyroïdie périphérique: T4 libre , T3 - Hypothyroïdie périphérique: T4 libre , T3
libre TSHus libre TSHus
- Hyperthyroïdie centrale: T4 libre , T3 libre - Hypothyroïdie centrale: T4 libre , T3 libre
TSHus TSHus
Conclusion
La thyroïde est une glande située dans la région cervicale antérieure sécrétant les hormones
thyroidiennes (et la calcitonine).
Les hormones thyroïdiennes sont nécessaire pour le développement psychomoteur, la croissance
et interviennent dans plusieurs métabolismes
L’exploration comporte l’examen clinique, la recherche des signes de dysthyroidie et les
dosages des hormones (T3l, T4l et TSHus) ainsi que des antigènes et des anticorps
La symptomatologie des dysthyroïdies reproduit les effets des hormones thyroïdiennes
Physiologie des glandes parathyroïdes
I. Introduction
Calcium: principal cation de l’organisme
Calcémie maintenue stable grâce à 2 hormones: la parathormone
et le calcitriol
Parathormone (PTH): hormone polypeptidique synthétisée par les
glandes parathyroïdes
PTH - Mobilise le calcium osseux
- Augmente la réabsorption tubulaire du calcium
- Stimule la synthèse de calcitriol (augmente l’absorption du
calcium)
PTH = élément essentiel de la régulation du métabolisme
phosphocalcique
V. Actions de la parathormone
Augmente la réabsorption du calcium
Augmente la libération du calcium osseux (ostéolyse ostéocytaire)
Stimule l’activité 1-alpha-hydroxylase
En cas d’hypercalcémie
Inhibition de la PTH:
Intervention de la calcitonine
Applications pratiques :
• Hyperparathyroidie: hypercalcémie, due à un adénome parathyroïdien une hyperplasie ou un
carcinome parathyroidien
• Hypoparathyroidie: hypocalcémie due à une chirurgie des parathyroïdes, ou à un infiltration ,
une atteinte auto-immune, une cause génétique…
La calcémie est maintenue stable grâce à la PTH et au calcitriol
La calcémie exerce un effet inhibiteur sur la PTH
Les cellules parathyroïdiennes expriment le CaSR qui détecte les variations de la calcémie
L’hormone PTH agit sur les organes cibles grâce à un récepteur couplé aux protéines G
Les principaux organes cibles de la PTH sont le rein et l’os
Dans le rein, la PTH augmente la réabsorption tubulaire du calcium et la synthèse de calcitriol et
diminue la réabsorption tubulaire de phosphate
Dans l’os, la PTH augmente à court terme la libération du calcium vers la liquide extracellulaire
et à long terme le remodelage osseux
Physiologie du pancréas
Introduction
• Le pancréas est une glande mixte. Il comporte 2 parties:
• Partie exocrine: il fabrique le suc pancréatique qui dégrade les lipides, glucides, et protides
• Partie endocrine (essentiellement dans la queue du pancréas) constituée d’îlots cellulaires
appelés îlots de Langerhans, (formés de différents types de cellules) il sécrète principalement 3
hormones
• Les cellules α qui sécrètent le glucagon, qui élève la glycémie, il est hyperglycémiant
• Les cellules β qui sécrètent l’insuline, qui abaisse la glycémie, elle est hypoglycémiante
• Les cellules ð qui sécrètent la somatostatine
I- Rappel anatomo-histologique du pancréas
Les cellules des îlots de Langerhans sont
des cellules endocrines (produisant des
hormones) du pancréas regroupées en îlots
disséminés entre les acini séreux (cavités
arrondies débouchant sur le canal
pancréatique.) Les îlots de Langerhans
représentent environ 1 à 2 % de la masse
du pancréas, soit 1 à 1,5 gramme.
II- Physiologie du pancréas endocrine :
A- L’insuline
1) Structure:
2 chaines A et B et 51 AA
2) Production de l’insuline
Le pancréas fabrique: Pré - pro-insuline une pro-insuline insuline + peptide C
Le peptide C = reflet du taux de fabrication
d’insuline car chaque molécule d ’ insuline est accompagnée d ’ une molécule de peptide C
L’insuline et le peptide C sont présents dans le plasma sous forme libre c’est à dire non liés à une
protéine .
Le dosage du peptide C permet d’évaluer la sécrétion du pancréas
B- le glucagon
1- Synthèse et sécrétion du glucagon
Trois stades de transformation successifs
Préproglucagon proglucagon glucagon
Le glucagon circule librement dans le sang il n’est
n’ lié à aucune protéine
Sa dégradation est essentiellement hépatique
2-Actions
Actions physiologiques du glucagon
Le glucagon est chargé d’approvisionner l’organisme
l’ en glucose : c’est une hormone
hyperglycémiante
3- Régulation du glucagon
Les stimuli majeurs de la sécrétion de glucagon sont
- l’hypoglycémie ( < 0,6 g/l)
- un excès d’apport protéique
L’hyperglycémie
hyperglycémie inhibe la sécrétion de glucagon
Application pratique:
Définition du diabète :
Hyperglycémie e chronique résultant du défaut de sécrétion et/ou d’action de l’insuline
Découverte de l’insuline :
A la fin du XIXème siècle, une expérience
expérie d'ablation du pancréas chez un animal à jeun a montré
que sans s pancréas la glycémie augmente notablement.
Au début du XXème siècle, Banting et Best injectent des extraits de pancréas à un chien auquel ils
avaient préalablement retiréé le pancréas. Cela a fait notablement baisser la glycémie du chien.
Physiologie des gonades chez l’homme
Introduction :
Axe gonadotrope chez l’homme = ensemble des relations qui s'établissent entre l'hypothalamus,
l'hypophyse et les testicules
Rôle principal : contrôle de la fonction de reproduction chez l'homme
Le testicule a une double fonction
Endocrine: hormones stéroïdes Exocrine: Spermatogénèse
Principale hormone mâle: testostérone
Histologie testicule :
Différenciation sexuelle pendant le vie fœtale
Développement des caractères sexuels secondaires
Croissance
Fonction de reproduction :fertilité
Le testicule est formé de deux principaux compartiments :
Compartiment interstitiel (entre les tubules séminifères): Les cellules
de Leydig représentent moins de 5 % du volume testiculaire. Elles
sécrètent la testostérone. Leur nombre varie avec l’âge (naissance,
6 mois puberté, puberté)
• Le deuxième compartiment : tubes séminifères formés des cellules de Sertoli et des cellules
germinales. Il représente 90 % du volume testiculaire et permet la production d'environ 30 millions
de spermatozoïdes par jour à partir de la puberté.
Au niveau hypothalamique :
Hormone hypothalamique: GnRH ou gonadotropin releasing hormone
Hormone hypothalamique qui stimule la sécrétion de gonadotrophines
hypophysaire : FSH et LH
Ne peut être dosée dans le sang périphérique car sécrétée en faible
quantité et sa demi vie est courte 2-8 min
La GnRH agit par l’intermédiaire d’un récepteur membranaire situé à la
surface des cellules gonadotropes hypophysaires
Mutation du gène du récepteur codant : hypogonadisme hypo
gonadotrope +++
La sécrétion GnRH est pulsatile :
La phase péripubertaire Déclenchement de la puberté,
, la sécrétion de GnRH essentiellement le rythme de sécrétion s'établit à un pic toutes
nocturne et constituée d'une sécrétion pulsatile les 60 à 90 minutes durant les 24 heures
à rythme lent (un pic toutes les 2-3 heures) et
de faible amplitude
La pulsatilité de la sécrétion de la GnRH est indispensable pour la sécrétion des gonadotrophines:
FSH et LH
A- Au niveau hypophysaire
Métabolisme des gonadotrophines Mode d’action des gonadotrophines
En réponse à la stimulation hypothalamique La liaison de l’hormone à son récepteur active
(GnRH) , les cellules gonadotropes l’expression de gènes
hypophysaires sécrètent les gonadotrophines: LH FSH
FSH et LH
Demi vie est courte de FSH et LH (environ 60- Stimule la production Permet une
90 minutes) de testostérone spermatogenèse normale
Toute anomalie au niveau de l’hypophyse peut (fonction endocrine) (fonction exocrine)
entrainer une absence de sécrétion de FSH et Stimule la sécrétion de ABP
de LH: hypogonadisme d’ origine hypophysaire (androgen binding protein),
inhibine, et certains
facteurs paracrines
Au niveau gonadique
Fonction exocrine et endocrine du testicule
Le testicule a une double fonction : endocrine et exocrine
Conclusion
L’axe gonadotrope est un axe neuroendocrine dont le principal rôle est le contrôle de la fonction
de reproduction chez l'homme.
Intervention de trois niveaux de contrôle:
-Hypothalamus
- Hypophyse
- Testicule
Exploration clinique, biologique (dosage hormonaux), exploration de la fonction exocrine
(spermogramme), morphologique, génétique…
Physiologie des gonades chez la femme
I. Introduction :
- L’axe gonadotrope chez la femme est composé de l’hypothalamus, des cellules gonadotropes de
l’antéhypophyse et des ovaires
- Assure la fonction de reproduction féminine
- Un cycle menstruel régulier est le témoin de l’intégrité de l’ensemble des éléments de cet axe
- Interactions complexes entre les glandes endocrines (hypothalamus, hypophyse, ovaires) et les
organes cibles (utérus, endomètre, col de l’utérus, vagin, vulve)
Au total :
• La stimulation de la sécrétion de FSH et de LH est étroitement dépendante du caractère
intermittent de la libération de GnRH
• La régulation des gonadotrophines se fait par:
- La modification de la pulsatilité de la GnRH
- Le rétrocontrôle par les hormones stéroïdes
- L’inhibition de la FSH par les inhibines (peptides ovariens)
• La FSH contrôle le développement des follicules ovariens
• La LH : - Déclenche l’ovulation à partir d’un follicule mur
- Développe le corps jaune à partir du sac du follicule rompu
- En pré-ovulatoire immédiat :
• Le follicule de De Graaf, ou follicule préovulatoire, ou follicule mûr, a
atteint son volume maximal (2 cm) ainsi que l'ovocyte
- Les oestrogènes augmentent en pic et entrainent un pic de LH
(rétrocontrole positif)
- La FSH diminue: maintien de la dominance d’un follicule pré- ovulatoire,
les autres involuent par apoptose
- Acquisition des récepteurs de la LH au niveau des cellules de la
granulosa : sécrétion de la progestérone.
b. Ovulation
- Dès que le taux d’œstrogène atteint un seuil (variable d’une femme
à l’autre, mais généralement entre 300 et 350 pg/ml), il stimule la
sécrétion de LH par l’hypophyse.
- Le taux de cette hormone augmente alors rapidement (c’est le pic
de LH), et déclenche l’ovulation proprement dite, qui survient en
moyenne 36 à 48 h après le début de ce pic.
• Le pic de LH induit l’ovulation (36 heures après), la reprise de
la méiose ovocytaire et la lutéinisation de la
paroi folliculaire.
• Elle se traduit par la rupture complète du follicule dominant et
l’expulsion de l’ovocyte.
• le follicule de De Graaf, vidé de son contenu, s'affaisse et se plisse
• Le corps jaune résulte de la transformation du follicule déhiscent ; les
capillaires des thèques pénètrent dans la granulosa, ce qui entraîne une
transformation des cellules
folliculaires
• Les cellules folliculaires augmentent de volume, s'enrichissent en lipides,
et sécrètent un pigment légèrement jaune, la lutéineti c'est le phénomène
de lutéinisation.
- L'absence d'implantation va signifier au corps jaune sa fin de vie,
et il va rentrer dans un processus de dégénérescence qui va se
faire pendant les 14 jours restants (après l'ovulation).
- Cette deuxième moitié de cycle constitue la phase lutéale.
- Au 28e jour, le corps jaune adopte une forme de cicatrice (s'il n'y a
pas eu implantation) et prend le nom de corpus albicans (« corps
blanc »), ce qui signifie la perte de la fonction
endocrine.
Au total :
• Le cycle menstruel comporte deux phases: la phase folliculaire de la phase lutéale
• A la naissance, chaque ovaire contient 200 000 à 400 000 follicules primordiaux : la réserve des
follicules ovariens.
• Au cours du début de la phase folliculaire, La FSH stimule la croissance d’un nombre variable
(1à 15) de follicules antraux (follicules recrutés) et les empêche d’évoluer vers l’atrésie
• Les estrogènes sécrétés par le follicule entrainent un rétrocontrole négatif sur la FSH
• En pré-ovulatoire, les oestrogènes augmentent en pic et entrainent un pic de LH ( rétrocontrole
positif) et ainsi l’ovulation
• Le corps jaune résulte de la transformation du follicule déhiscent
1. Biosynthèse et sécrétion
17β oestradiol La progestérone
• Production augmente lentement au début du • Sécrétée par le follicule mûr pré-ovulatoire en
cycle puis plus rapidement après sélection du faible quantité.
follicule dominant avec un pic en pré- • Synthèse augmente pour apeindre un pic au
ovulatoire. 21ème j, après formation du CJ,
• Après une légère baisse au moment de • La chute parallèle des stéroïdes sexuels en fin
l’ovulation, sa sécrétion se maintient en plateau du cycle, précède la menstruation.
au cours de la phase lutéale.
Au total :
-La phase lutéale : Cette phase s’étend de l’ovulation à l’arrivée des règles. Sa durée est
relativement constante et peu variable, de 12 à 16 jours.
Deux phénomènes:
- La formation et ensuite la dégénérescence du corps jaune : l follicule de de Graaf qui a libéré
l’ovocyte mature voit ses cellules se modifier. Il va dès lors sécréter principalement de la
progestérone
- Le développement de l’endomètre qui se prépare à une éventuelle nidation : sous l’action de
la progestérone, la paroi de l’endomètre s’épaissit et se vascularise (phase sécrétoire).
-L'absence de fécondation entraine une chute du taux d'E et P sécrété par le corps jaune et ainsi
la désquamation de l'endomètre et la reprise de la sécrétion de
FSH débutant, alors, un nouveau cycle
La Stéroïdogenèse et le modèle « 2 cellules, 2 gonadotrophines » :
2. Transports des stéroïdes
Protéines de transport:
• Sex Hormon Binding Globulin (SHBG)
• Corticosteroid Binding Globulin (CBG)
• Albumine
3. Effets des stéroïdes ovariens
Les oestrogènes (produites par la granulosa) Progesterone Androgenes ovariens
- Assurent et maintiennent le • Optimise la muqueuse de • Modification de l’appareil
développement des caractères l’endomètre pour la nidation. pilo-sébacé
sexuels secondaires féminins • Développement des glandes • Fonction essentielle:
- Stimulent la sécrétion de la glaire mammaires participation à la synthèse
cervicale • Effet hyperthermique décalage des oestrogènes
- Assurent le développement de thermique (a lieu en fin de cycle):
l'endomètre en début de cycle - T°=36,ti°C jusqu’à l’ovulation
- Activité trophique sur le Tractus - T° ↑ de 3 à 5 dixièmes juste
génital après puis:
- Déclenchent le pic de LH • soit elle redescend à 36,ti
- Assurent le développement des absence grossesse
canaux galactophores • soit elle reste en plateau si
- Favorisent la croissance et grossesse
minéralisation osseuse (ostéoporose • Effets sédatifs à des taux élevés
lors ménopause [↓oestrogènes]
Progestérone :
• 2 activités différentes selon la période du cycle:
- En période préovulatoire, augmente l’amplitude des pics de gonadotrophines, en facilitant
l’effet stimulant de l’estradiol.
- Lors de la phase lutéale : inhibition de la GnRh et de la LH
AUTRES: Les inhibines
V. Le cycle menstruel :
• Interactions des hormones avec organes cibles
(utérus, vagin et vulve)
• La desquamation cyclique de l'endomètre nécessite
l'intégrité anatomique de l'utérus
• Aspect de l’endomètre = Reflet du fonctionnement
global de l’axe hypothalamo-hypophyso ovarien
Phase folliculaire ou phase Prolifération suffisante de la muqueuse sous l'effet de l’oestrogène
proliférative
Phase lutéale ou Transformation en endomètre sécrétoire apte à la nidation en présence de
sécrétoire progestérone
Phase menstruelle Due à la chute conjointe des concentrations d’oestrogènes et de progestérone,
en l'absence de grossesse qui provoque les modifications vasculaires (ischémie
due à la vasoconstriction des vaisseaux endométriaux et rupture des capillaires)
qui seront à l'origine de la nécrose endométriale et donc des règles.