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Planification

Annuelle
‘Ski Alpin’
Lié à un skieur de haut niveau, coupe du
monde.

Licence 3 Staps Entrainement Sportif


Année Universitaire 2017 / 2018

COIRIER Léo
Spécialité Ski Alpin
Introduction

La planification comme réflexion sur l’entrainement de nos athlètes.

Pour qu'un entrainement soit cohérent dans sa globalité et qu'il ne soit pas seulement
un assemblage de séances, il faut contrôler le processus allant du début du projet
jusqu'au début de la compétition. Ce contrôle c'est la planification de la préparation,
permettant de projeter les actions destinées à diminuer le risque d'échec et augmenter
la probabilité que les objectifs établis soient atteints. Elle prend en compte tous les
paramètres liés à un objectif compétitif désigné.

L’entraineur pour créer une planification doit répondre à plusieurs questions.

• QUI ? - Quel sportif est-ce que je prépare ;


• A QUOI ? - Quel objectif dans quelle discipline est visé ;
• QUAND ? - Dates de début de préparation et d'échéance de l'objectif ;
• COMMENT ? - Les moyens dont je dispose.

Lorsque l'entraineur possède les réponses à ces questions il structure le plan


d'entraînement et établie une programmation d'exercices.

Dans le ski, le travail physique a une part prépondérante dans le résultat final. La longue
période de préparation estivale, l’exigence de la forme physique face aux risques de
blessures rendent le travail autour de la planification intéressant mais aussi parfois
complexe.

Dans le cadre de mes études il m’est proposé de créer une planification avec mes
connaissances théoriques et pratiques du sport en préparation physique et de mes
connaissances techniques dans ma spécialité sportive

Ce dossier recoupe donc ma planification annuelle pour un skieur de coupe du monde


participant aux jeux olympiques en slalom et en géant.
Calendrier 2018 Périodes d’entrainement

Calendrier 2018 Planning d’entrainement


Au point de vue des séances type 2h gniagniagnia
Avec cet histogramme et les valeurs dans le tableau nous pouvons constater qu’un
skieur va passer presque un tiers de ses séances totales de préparation et
d’entrainement sur les skis. Que ce soit en stage de ski à l’étranger ou en entrainement
pré-compétition sur les lieux de la future compétition. Le ski est une discipline qui
requiert une technique ultra fine. Personnellement, techniquement parlant, il n’y a
aucun sport au monde qui ressemble à du pilotage de matériel par les pieds, en glissant
sur des pentes verglacées.

En accord avec cette technique fine et précise les skieurs doivent être préparés à résister
à beaucoup de forces extérieures qui les déstabilisent, les déséquilibrent et à ressentir
précisément leurs positionnements corporels dans l’espace pendant une descente. C’est
pour cela que la proprioception et l’équilibration sont des aspects très travaillés dans le
ski professionnel.

Le développement des facteurs physiques de performances est aussi une évidence à


travailler et à intégrer correctement dans une planification. En effet ce développement
de qualités est source de fatigue. En plein période de compétition, les priorités sont plus
axées autour des entrainements et de la gestion de la récupération et de la fatigue.

Un aspect intéressant dans les planifications modernes est l’intégration de séances


justement lié à la récupération et la gestion de la fatigue par des séances de préparation
mentale. La préparation mentale est une science qui commence à être utiliser et qui
devient une réelle évidence. Dans un sport de haut niveau dense comme le ski alpin
chaque centième compte, et la préparation mentale aide les athlètes à se rapprocher au
maximum et de manière régulière de leur potentiel véritable. La préparation mentale est
comme toute préparation elle nécessite une planification, un suivi du skieur. C’est pour
ça que j’accorde dans ma planification, un nombre important de séances dédiés à la
préparation mentale ainsi qu’aux qualités de souplesse.

Des périodes d’affutage vont aussi servir de rappel ou de renforcement spécifique en


fonctions des besoins du skieur, et du jugement de son équipe technique.

Enfin le stage de cohésion permet aux groupes d’affiner leur esprit d’équipe, ce qui est
contradictoire pour un sport individuel mais on pourrait penser que les équipes de ski
ont plus de valeurs collectives que beaucoup de sports collectifs. En effet les équipes
passe énormément de temps entre les athlètes et le staff (un peu moins de 300 jours/an)
entre les déplacements, les entraînements physiques et les camps d’entraînement
technique. Dans ce contexte, il est obligé de créer des affinités particulières, sinon le
travail ne fonctionnerait pas.

S’il y’a un seul stage de cohésion c’est que toute la préparation estivale se passe avec
l’intégralité du groupe. En travaillant physiquement ensemble, la séance a beaucoup
plus d’impact que si elle était réalisée seul. Le travail est bien plus motivant et chacun se
tire vers le haut pour être plus performant que son équipier. Sur l’organisation de mes
séances, je m’appuie donc sur des séances collectives où l’objectif est commun à tout le
monde. Elles peuvent être aussi individualisées selon les antécédents traumatologiques
et certaines orientations spécifiques en fonction des déséquilibres musculaires
observés. Quand on se rapproche des courses, le travail est complètement individualisé
car selon les objectifs de chacun et les disciplines qu’ils exercent, le programme est
différent.

Ce graphique représente le volume en relation avec l’intensité, représentant la charge


d’entrainement sur la saison. L’échelle est de 0 à 10, 10 étant le point le plus élevé.

Conclusion :

La planification d’un skieur est un réel défi, il y’a énormément de facteurs à prendre
compte. Un bon entraineur doit être capable de bien planifier sa saison mais aussi de
s’adapter autour d’elle pour que ses athlètes réalisent les meilleures performances
possibles, sans se mettre en danger en gardant un bon état psychologique.

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