Vous êtes sur la page 1sur 2

Cours3: Traduction Arabe- Français- Arabe

Spécialité: Arabe- Français –Allemand Niveau: L3

Exercice: Traduis en arabe le texte suivant:

Startups : l’Algérie entre dans le top 20 mondial

Le secteur des startups en Algérie a connu ces dernières années un développement


exceptionnel. Grâce aux avantages accordés par l’État à ce secteur innovant pour booster
l’économie, un bond qualitatif a été réalisé en seulement quelques mois.

Dans son dernier classement mondial, la plateforme Startup Ranking a classé l’Algérie à la 2e
position en Afrique et 18e dans le monde. Une position qui marque un sursaut remarquable
en comparaison avec le classement du mois de mars dernier, dans lequel l’Algérie occupait la
61e place dans le monde, avec seulement 132 startups répertoriées.

En moins de six mois, l’Algérie s’est précipitée à la deuxième place en Afrique, avec 800
startups répondant aux critères du classement, dépassée de peu par le Nigeria (803) et juste
avant l’Egypte (629) et l’Afrique du Sud (489). Cette dynamique du secteur des startups a
permis également à l’Algérie à se hisser au rang des pays développés, en occupant la 18e
place dans le monde, dépassant la Suède, le Pérou, la Russie et la Chine,
classés respectivement 19, 20, 21 et 22e .

En tête du classement, on retrouve les Etats-Unis d’Amérique avec 76.578 startups en


activité, devant l’Inde, (15.920), la GrandeBretagne, (6972), le Canada, (3777), l’Australie,
(2724), l’Indonésie, (2520), l’Allemagne, (2418), la France, (1625), l’Espagne, (1470), le
Brésil (1182) et Singapour (1163).

Le classement du site Startup Ranking recense les startups au niveau mondial par écosystème,
en fonction de leurs activités, de leurs domaines de spécialisation et des données liées aux
services qu’elles offrent.

Ainsi, ce classement a fait ressortir plusieurs startups algériennes selon leur importance sur
internet et leur rayonnement social. De ce fait, la startup Yassir a été classée première avec un
score de 66.210 points, suivie de la startup Siamois GCM en deuxième position avec un score
de 63.426 points et en troisième position, Opportunités Mondiales avec le score de 38.622.

Un ministère dédié spécialement aux startups


Cette croissance des startups en Algérie est le fruit d’une politique de développement
économique qui a misé sur ce créneau innovant, poussant de plus en plus d’entrepreneurs à se
lancer dans la création de petites et moyennes entreprises.

L’Algérie est ainsi le premier pays dans la région à se doter d’un ministère de startup et des
microentreprises, qui a mis en place un cadre réglementaire et légal propice au
développement des startups, leur permettant de bénéficier d’avantages fiscaux considérables.
Aussi, des réformes profondes ont été apportées à la réglementation, pour permettre aux
jeunes porteurs de projet d’avoir des relations beaucoup plus saines avec leurs investisseurs,
de lever des fonds depuis l’international et même d’exporter leurs services. Dernière bonne
nouvelle pour les startuppeurs, le nouveau code des marchés publics qui, désormais, autorise
les acheteurs publics à contractualiser avec les startups labellisées, ce qui facilite l’accès à ces
petites entreprises à la commande publique. Cette initiative encourage les créateurs de projets
à offrir des services plus innovants aux opérateurs économiques et aux acheteurs publics.

Des aides financières considérables


Toujours dans l’encouragement de ce secteur, plus de 1000 startups ayant obtenu le label
« Startup » ou celui de « Projet innovant », au niveau du ministère, alors que le nombre
d’incubateurs a grimpé de 14 à 60 entre 2020 et 2023 à travers le territoire national. Ajouté à
cela, un fonds national de financement des startups a été instauré parles pouvoirs publics,
dans le but d’aider financièrement le développement des projets de ces entreprises.

Les startups peuvent également bénéficier d’autres fonds d’investissement au niveau des
wilayas avec 58 milliards de dinars consacrés à ces petites entreprises, à raison de un milliard
par wilaya. Ce fonds permet de financer à hauteur de 5 à 150 millions DA par projet. Toutes
ces mesures visent à permettre à l’économie de la connaissance d’atteindre 3% du PIB
national dans 5 ans, selon les estimations de la tutelle, contre seulement 1%
actuellement.

Vous aimerez peut-être aussi