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5. A PRIMEIRA REPÚBLICA (1889 - 1930).

* INTRODUÇÃO.
* Toute la vision optimiste qui a conduit à la République rappelle le phénomène que Hannah Arendt
a appelé «l’ére de l’assimilation» lorsque différentes régions du monde ont connu une sorte de
suspension des contraintes juridiques, morales, politiques et sociales qui prévalaient
traditionnellement.
* D’une part, il y avait une société d’esclavage, adepte d’un modèle d’exportation agraire; de
l’autre, un nouveau projet politique républicain, qui tente s’imposer a partir de la diffusion d’une
image de modernité et civilité, créée en opposition à l’Empire, bien accepté par l’opinion publique.
* La caractéristique fondamentale de la «República Velha» fut la prédominance absolue des
oligarchies agraires formées par les grands agriculteurs. Ces différents groupes de l’élite rurale ont
pris le pouvoir dans les premières années de la république et y sont restés jusqu’en 1930. C’était les
caféiculteurs d’Oeste Paulista et de Minas Gerais qui ont constitué le secteur le plus moderne et le
plus dynamique de l’élite rurale brésilienne. De l’autre côté se trouvaient la classe moyenne
urbaine et la bourgeoisie naissante, auparavant sans aucune influence sur la politique.
* Les caféiculteurs ont préconisé une politique économique axée sur «agroexportação»; la classe
moyenne et la bourgeoisie soutenaient des activités axées sur le marché intérieur telles que
l’industrie, les services et le commerce. Le processus de lutte entre ces deux parties reçut le nom de
Crise de la République et s’étendit de 1889 à 1894.

6.1 A PROCLAMAÇÃO DA REPÚBLICA E OS GOVERNOS MILITARES.


* PROCLAMAÇÃO DA REPÚBLICA.
* Le vicomte d’Ouro Preto, dernier premier-ministre de l’Empire, a essayé de sauver la monarchie
en proposant une série de réformes basées sur le programme républicain. Les réformes ont
cependant été refusées et, à la demande du premier-ministre, l’Empereur a dissous la chambre.
* Le 11 novembre 1889, le maréchal Deodoro da Fonseca accepta de diriger un mouvement visant
à renverser le gouvernement. À son tour, le vicomte d’Ouro Preto s’est également déplacé,
regroupant le ministère au Quartel General et organisant des troupes pour sa défense. Le vicomte
ordonna au maréchal Floriano Peixoto d’attaquer les rebelles, mais il refusa et rejoignit les
républicains.
* Le 15 novembre 1889, à l’aube, le ministère est destitué; l’après-midi de ce même jour, la
République a été officiellement proclamée, deux jour plus tard, la famille impériale quitta le Brésil.
Dès lors, deux modèles politiques s’affrontent dans le processus de consolidation républicaine: le
modèle fédéraliste libéral et le modèle dictatorial positiviste (selon Hebe Mattos).
* GOVERNO PROVISÓRIO (1889 – 1891).
* Le jour même de la proclamation de la république, un gouvernement provisoire a été formé, dirigé
par le maréchal Deodoro da Fonseca. Au Ministère des Finances était Rui Barbosa; au Ministère
de la Justice état Campos Sales; au Ministère de la Guerre était Benjamin Constant. La
consolidation du nouveau régime a nécessité le renforcement du pouvoir central, tant exécutif que
législatif.
* Période marquée par plusieurs crises politiques, provoquées par la contradiction des intérêts entre
les oligarchies d’une côté et la classe moyenne de l’autre. Les oligarchies, ainsi que les groupes
économiques étrangers, ont résisté à l’industrialisation. Selon Renato Lessa, le drame du
Gouvernement Provisoire circonscrivait les problèmes suivants: la faible institutionnalisation des
mécanismes de gouvernement, l’anarchie des États résultant de l’impasse de l’option fédéraliste
et, enfin, la hyperpolitisation des forces armées.
* Le ministre Rui Barbosa, représentant typique de la classe moyenne et de la bourgeoisie urbaine,
a adopté une politique d’industrialisation axée sur les activités liées au marche intérieur.
→ Augmentation des droits de douane (taxas alfandegárias) à l’importation afin de
protéger l’industrie nationale contre la concurrence des produits étrangers;
→ Réforme du droit de sociétés pour faciliter la création d’entreprises;
→ Création de crédit bancaire aux industries;
→ Annulation de prêts agricoles.
* Cet ensemble de moyennes a entraîne une expansion des activités industrielles, mais à un rythme
beaucoup plus lent que prévu. La nécessité d’injecter de l’argent dans l’économie est devenue
évidente. Avec la dette extérieure élevée et le refus des prêts par les banques étrangères, la solution
trouvée fut l’émission de pièces par l’intermédiaire de banques émettrices créées à São Paulo,
Porto Alegre, Rio de Janeiro et Salvador. On attendait que l’augmentation de production, et donc
de l’offre, devrait annuler l’effet inflationniste.
* Des résultats positifs ont été enregistrés, tels que la croissance rapide des business et la
formation d’un grand nombre d’entreprises et, par conséquent, l’expansion du marché des
capitaux, qui ont conduit à la spéculation financière. Profitant de l’inexpérience du public sur le
marché boursier, les spéculateurs ont créé des entreprises fantômes pour vendre des actions. La
méfiance du public a fait chuter les prix des actions, blessant les investisseurs et provoquant
l’inflation. En bref, l’«Encilhamento» fut la conséquence e la politique émissionniste de Rui
Barbosa. L’objectif état de promouvoir l’industrialisation; le résultat fut le krash boursier et
l’inflation croissante.
* DEODORO DA FONSECA (1891).
* Deodoro da Fonseca a postulé, avec le soutier de l’armée, des gouverneurs et d’anciens
monarchistes. Le PRP (Parti Républicain Pauliste), qui était l’opposition, était dirigé par Prudente
de Morais. La rumeur d’un coup d’État a fait de Deodoro le plus voté, avec Floriano Peixoto à la
vice-présidence.
* Au départ, il a adopté des mesures qui l’ont affaibli:
→ Abandon de la politique industrielle: il a perdu le soutien de l’armée.
→ Transformation du Baron de Lucena en élément principal du gouvernement: il a perdu
le soutien de l’armée.
→ Tentative de réduction de l’autonomie de l’État: furieux les oligarchies des États.
→ Manipulation électorale: entreprises par les gouvernements des États.
* Le 3 novembre 1891, Deodoro a assumé ses des pouvoirs dictatoriaux, dissout le Congrès,
décrété l’état de siège, instauré la censure et arrêté des opposants, le tout avec le soutien de
presque tous les gouverneurs.
*Les oligarchies se sont alliés avec le maréchal Floriano Peixoto et ont préparé un coup d’État. Le
23 novembre, l’amiral Custódio de Melo a demandé le rétablissement de la légalité. Sans aucun
soutien, Deodoro a démissionné.
* FLORIANO PEIXOTO (1891 – 1894).
* Vice-président de Deodoro, Floriano Peixoto est passé à la présidence avec l’appui du Congrès,
de l’armée et du puissant PRP. Il a immédiatement rétabli le Congrès et en suspendant l’état de
siège. Il a dû faire face à des rébellions armées et à des manifestations.
* Le florianisme englobait des éléments de la classe moyenne, des forces armées, des industriels et
des travailleurs, et se caractérisait par la défende d’un État efficace. Ils préconisaient des réformes
fiscales et douanières, la promotion de l’industrialisation et l’adoption de mesures en faveur des
classes populaires.
* Pour inverser la situation du Encilhamento, Floriano a adopté certaines mesures:
→ Prêts à l’industrie: Les oligarchies rurales ont critiqué la mesure parce qu’elles
dépendaient de groupes économiques étrangers. Malgré la résistance, le projet a été reporté.
→ Droits douanières protectionnistes: Ils ont été établis dans le but de protéger et de
stimuler l’industrie nationale.
→ Mesures en faveur des classes populaires: Elles ont été adoptées pour réduire les effets
de l’inflation. Ainsi, des prix fixes ont été établis, certains monopoles ont été éteints, des
maison populaires on été construites.
→ Réforme bancaire: Mesures sévères contre la spéculation et les émissions excessives
d’argent. À partir de cette mesure, les émissions sont devenues le privilège du gouvernement
fédéral.
* Révolution Fédéraliste (1893 – 1895): À Rio Grande do Sul, deux factions de l’élite de l’élevage
de bétail se sont affrontées: d’une part, les partisans du gouverneur Julio de Castilhos, les «pica-
paus», représentés par le Parti Républicain; de l’autre, les «maragatos», représentés par le Parti
Fédéraliste National. Les «pica-paus» attaquèrent Porto Alegre en 1893 et, Julio de Castilhos
soutenant Floriano, dut se battre contre ses propres partisans. Les «pica paus» ont défendu la tenue
d’un référendum pour décider de la forme de gouvernement à adopter dans le pays. Floriano n’a pu
affronter les rebelles qu’avec le soutien de São Paulo. La guerre a tué environ 10.000 personnes.
* Révolte de l’Armada (1893 – 1894): Il a commencé avec le soulèvement d’une flotte en 1893 et
avait un fort caractère monarchiste, puisque ses officiers étaient issus de l’aristocratie impériale.
Les rebelles ont menacé de bombarder la capitale si Floriano ne démissionnait pas. Alors qu’il a
résisté, Rio de Janeiro fut bombardé. Les rebelles se sont alliés plus tard avec les «pica-paus».
Floriano s’est réorganisé et a forcé les rebelles à se rendre, mais ils ont cherché refuge sur des
navires portugais à proximité. Compte tenu de cela, le gouvernement brésilien a rompu ses relations
diplomatiques avec le Portugal. La révolte ne s’est terminée que dans le sud en 1894.
* En 1893, les politiciens du PRP se sont organisés pour empêcher les florianistas d’élire le
nouveau président. À cette fin, le Parti Républicain Fédéral a été fondé à Rio de Janeiro. Le
paulista Prudente de Morais a couru et a été elu.

6.2. A CONSTITUIÇÃO DE 1891.


* En 1890, une Assemblée Constituante fut élue pour examiner un projet de constitution élaboré en
grande partie par Rui Barbosa. Elle organisa le Brésil jusqu’en 1930. Inspirée du modèle américain,
la Constitution était essentiellement: républicaine, fédéraliste, présidentielle et libérale.
* Elle a organisé le pouvoir en trois sphères:
→ Pouvoir Exécutif: exercé par le Président et le Vice-président, tous deux élus au suffrage
direct et séparément.
→ Pouvoir Législatif: exercé par la Chambre des Députes et le Sénat, tous deux élus par le
peuple. 3 sénateurs par État et 1 député pour chaque 70.000 habitants.
→ Pouvoir Judiciaire: exercé par des juges fédéraux.
* Caractéristiques:
→ Grande autonomie pour les États: ils pourraient élire leur gouverneur et leur Assemblée
Législative; ils avaient leur propre constitution; pourrait obtenir des prêts étrangers et
percevoir des impôts.
→ Garantie des droits individuels: vote non-secret pour les hommes alphabètes de plus de
21 ans.
→ Dispositions transitoires: établi que le premier président de la république serait élu au
suffrage indirect.

6.3. O REGIME OLIGÁRQUICO: A “POLÍTICA DOS ESTADOS”; CORONELISMO;


SISTEMA ELEITORAL; SISTEMA PARTIDÁRIO; A HEGEMONIA DE SÃO PAULO E
MINAS GERAIS.
* POLÍTICA DOS ESTADOS.
* Dans les premières années de la République, les relations entre les différents groupes
oligarchiques étaient assez conflictuelles. Plusieurs groupes dominants de différents États voulaient
contrôler le gouvernement fédéral, mais les deux oligarchies les plus puissants du pays, SP et MG,
s’y sont opposées.
* Campos Sales a essayé de résoudre ce problème en créant un mécanisme politique connu sous le
nom de «política dos governadores»: les gouvernements des États soutenaient le président et ceci
soutenaient les gouvernements des États. Chaque gouverneur ordonnait aux députés fédéraux de son
État de voter en faveur de tous les mesures demandées par le président. En contrepartie, lors des
élections législatives, le gouvernement fédéral n’a reconnu que la victoire des candidats appartenant
au parti du gouverneur. La «Comissão Verificadora de Poderes», contrôle par le président, était
responsable de la reconnaissance des députés. Ainsi, quiconque dirigeait un État le gouvernait pour
toujours.
* La «política do café com leite» a laissé le pouvoir discrétionnaire des PRP et PRM de choisir le
candidat à la Présidence, garantissant la prédominance absolue des mineiros et paulistas.
* CORONELISMO & PATRIARCALISMO.
* Segundo Vitor Nunes Leal, em seu livro «Coronelismo, enxada e voto», “o pacto coronelista se
caracterizaria como a forma política do mandonismo local num contexto de relativo
enfraquecimento do poder privado dos potentados locais. O pacto se resumiria na troca do voto
popular por empregos e verbas públicas no município – que se tornariam a base do poder de
controle dos eleitores pelo “coronel” republicano”.
* Les oligarchies qui contrôlaient la République jusqu’en 1930 étaient composées de grands
propriétaires terriens, dont le pouvoir reposait sur la propriété de la terre et ses richesses et sur le
système patriarcal (parentela). Grâce à l’organisation familiale patriarcale, les familles ont
conservé leurs richesses, renforcée par les mariages et les héritages. Ce type d’organisation a donné
lieu au Coronelismo.
* On l’appelle Coronelismo le système de pouvoir qui régissait la politique municipale, dominée
par les chefs politiques locaux, les coronéis, c’étaient généralement de grands éleveurs qui
contrôlaient les électeurs de petites villes de l’intérieur. Le pouvoir des coronéis était très large, car,
outre les préfectures, ils contrôlaient également les électeurs de l’intérieur, qui représentaient alors
70 des électeurs.
* Chaque «coronel» avait son «curral eleitoral»: plus il contrôlait les électeurs, plus son prestige
était grand avec le gouvernement de l’État. Grâce à cette pratique, il a reçu le soutien et les
privilèges du gouverneur. Le coronelismo a donc dominé la politique municipale et a été la base de
l’appui des gouvernements des États.

6.4. A ECONOMIA AGROEXPORTADORA.


* S’ajoutant la crise de l’économie agro-exportatrice, le développement du secteur public, l’afflux
massif d’émigrants et la croissance urbaine qui s’accélère après la fin de la Première Guerre
Mondiale, il y a la formation et le renforcement d’un groupe important de professionnels libéraux,
indépendants de la grande récolte (lavoura).
* Dans toute la «República Velha», l’économie brésilienne repose toujours sur l’exportation de
produits de base, notamment le café, le coton, le cuir, le borracha, le sucre, le cacao et le tabac. Le
café représentait plus de la moitié des exportations brésiliennes. Le secteur «agrário-exportador»
est resté le fer de lance de l’économie brésilienne.
* Les secteur économiques destinés au marché intérieur ont connu une croissance considérable:
commerce, industrie, transports, construction civile et production d’énergie. Bien qu’il n’ait pas le
pouvoir de changer les fondements du système économique, il était très important à long terme, car
il contribuait à créer les conditions permettant au secteur industriel de devenir le plus important de
l’économie brésilienne.
* A POLÍTICA FINANCEIRA DE CAMPOS SALES.
* L’économie brésilienne fondée sur les exportations ne se portait pas bien en 1898. Le prix
international du café était en baisse et, bien que le nombre de sacs exportés ait augmenté, la valeur
avait baissé. Dans le cas de la borracha, le prix de la tonne a augmenté, mais la quantité exportée a
diminué en raison de la concurrence de Malaisie et d’Indonésie.
* La situation s’est aggravée en raison du Encilhamento (inflation et dévaluation de la monnaie),
du déséquilibre budgétaire et de la difficulté à payer les intérêts et à l’amortissement de la dette
extérieure. Pour combattre la crise, le Ministre des Finances Joaquim Murtinho a adopté les
mesures suivantes:
→ Funding Loan: Renégociation de la dette extérieure avec les prêteurs londoniens. Les
paiements d’intérêts ont été suspendus pendant trois ans; les paiements des prestations ont été
suspendu depuis treize ans; le montant des intérêts impayés constituerait une nouvelle dette
qui commencerait à être remboursée de 1911 à 1974.
→ Aucune émission de monnaie: Le but de cette mesure était de lutter contre l’inflation.
Ainsi, le gouvernement a décidé de ne plus émettre de pièces et de retirer une partie existante
de la circulation. L’inflation était contrôlée, mais la circulation de l’argent devenait
insuffisante pour répondre aux besoins nationaux.
→ Réduction des dépenses et augmentation des revenus: Le but de cette mesure était de
lutter contre le déséquilibre budgétaire. Les dépenses ont été réduites (annulation de travaux
publics), entraînant la fermeture de nombreuses usines et entreprises et, finalement, le
chômage. Pour augmenter les revenus, il a augmenté les taxes existantes et de nouvelles taxes,
rendant difficile la vie des pauvres et de la classe moyenne urbaine.
* A POLÍTICA DE VALORIZAÇÃO DO CAFÉ.
* A partir de 1895, la production de café a augmenté plus rapidement que la consommation. Avec
l’offre supérieure à la demande, les prix ont commencé à baisser. Par conséquent, en 1905, le
gouvernement de SP proposa un plan officiel de soutien à la culture du café, qui rencontra
l’opposition du président libéral Rodrigues Alves.
* Les gouvernement de SP, MG et RJ ont signé, en 1906, le «Convênio de Taubaté», introduisant la
politique de valorisation du café. Cela a fonctionné comme ceci:
→ Le gouvernement garantissait un prix minimun de 2,5 libres par sac de café;
→ Le gouvernement achéterait les excédents de café, équilibrant l’offre et la demande et
augmentant le prix du café.
→ Cela formerait des stocks qui pourraient être libérés sur le marché chaque fois que la
production baisserait;
→ Un organe public appelé «Caixa de Conversão» fut créé, qui recevrait toutes les pièces
d’or et les pièces étrangères; sur la base de ce lastro, le papier-monnaie serait émis à un tau de
15 pence par milreis.
* Le plan était bon pour les producteurs de café, car il augmentait le prix du café, garantissait la
vente de toute la récolte et maintenait le taux de change à un niveau bas.
* À long terme, la politique a eu des résultats catastrophiques:
→ Augmentation de l’inflation avec l’émission de papier-monnaie;
→ Croissance de la dette extérieure: plus de 48 millions de libres entre 1906 et 1926.
→ Augmentation des surplus invendables;
→ Augmentation de la concurrence dans le marché mondial.
* A REFORMA MONETÁRIA DE WASHINGTON LUÍS E A CRISE DE 1929.
* Une constante tout au long de la période a été la conviction des élites dirigeantes que nos
difficultés économiques étaient causées par l’incontrôlabilité monétaire plutôt que par les
défaillances du système d’exportation agraire.
* C’est dans cet esprit que Washington Luís entreprit une réforme financière en 1927:
→ Création de la «Caixa de Estabilização», qui gérerait les réserves d’or du Brésil;
→ Changement de papier-monnaie par billets émis à la Caixa et convertibles en or;
→ Remplacement des milreis pour le cruzeiro.
* Le plan serait mis en œuvre en adoptant une taux de change bas qui, tout en provoquant une
augmentation du coût de la vie et de la dette extérieure, était bien accepté par les producteurs de
café et les industriels.
* Avec la Crise de 1929, les prix du café ont chuté, les ventes ont stagné et les banquiers étrangers
ont rappelé leurs prêts à Caixa.

6.5. A CRISE DOS ANOS 20 DO SÉCULO XX: TENENTISMO E REVOLTAS.


* Plusieurs raisons ont conduit au déclin des oligarchies: mutations économiques et sociales,
développement de l’industrie, renforcement de la bourgeoisie, de la classe ouvrière et de la classe
moyenne; divisions internes de l’élite agraire, qui ont entraîne l’émergence d’oligarchies
dissidentes.
* Dans les États, malgré l’autoritarisme des gouverneurs, l’opposition – oligarchies dissidentes – a
commencé à se manifester et même à former des partis politiques, tels que le Partir Démocrate,
fondé à SP en 1926. Pour faire face à la faction la plus forte, ils devaient s’allier à d’autres groupes
sociaux.
* «Tenentismo»:
→ Dès la Première Guerre Mondiale, les révoltes militaires ont été dirigées par de jeunes
officiers, avec la participation de cadets, de sub-officiers et de sergents. Initialement, les
tenentists protestait seulement contre la désorganisation et l’abandon de l’Armée.
→ Ensuite, ils ont commencé à faire pression sur le gouvernement pour qu’il mène des
réformes politiques et sociales. Son programme d’action, toutefois, était superficiel et
reposait sur l’adoption du vote secret et sur le placement d’honnêtes hommes au sein du
gouvernement.
* «Revolta do Forte de Copacabana (1920)»:
→ SP et MG ont proposé Artur Bernardes comme candidat aux élections. RS, PE, BH et RJ
ont formé la Réaction Républicaine, indiquant Nilo Peçanha. La publication de fausses
lettres par la presse, attribuée à Artur Bernardes, a renforcé l’opposition du Club Militaire.
→ Donc les «tenentistas» se sont révoltés au RJ. Beaucoup ont fui mais 18 d’entre eux ont
décidé d’affronter les troupes gouvernementales. Presque tous sont morts, mais l’épisode a
donné de la visibilité au «tenentismo».
* «Revolta Paulista (1924)»:
→ Le général Isidoro Dias Lopes était à la tête de cette seconde révolte «tenentista». En
quelques jours, les troupes rebelles dominèrent la capitale et furent bombardées. Ils ont formé
la Coluna Paulista et se sont retirés à l’intérieur. Entre temps, un soulèvement a eu lieu á RS
et, sous la direction de Luis Carlos Prestes, ils ont formé la Coluna Rio-Grandense, qui a
ensuite rejoint la Coluna Paulista.
→ La Coluna Prestes a ensuite été formée. Elle a parcouru le sertão pendant plusieurs mois
et s’est battue contre les troupes gouvernementales. Ce n’est qu’en 1927 que les rebelles se
sont réfugiés en Bolivie.

6.6. A REVOLUÇÃO DE 1930.


* L’année 1929 fut extrêmement amère pour le système oligarchique. Sur le plan économique, la
crise déclenchée par l’effondrement de la Bourse de New York a affecté le programme de
valorisation du café et provoqué la faillite des agriculteurs, des commerçants et des banquiers.
* Dans le domaine politique, Washington Luís a rompu la «política du café com leite» et a nommé
comme candidat à la succession un autre pauliste, le gouverneur de SP, Julio Prestes, tandis que le
candidat naturel serait le mineur Antônio Carlos de Andrada. En réaction, les oligarchies de MG,
RS et PB ont créé l’Aliança Liberal, soutenu par la classe moyenne, qui a présenté Getúlio Vargas
comme candidat à la présidence.
* Après les élections, Julio Prestes a été élu et les membres de l’Aliança Liberal ont accepté le
résultat. La persécution de ses membres, l’assassinat de João Pessoa et la pression de la classe
moyenne ont finalement conduit à la révolution. Lancé en RS par Getúlio Vargas, il s’est
rapidement répandu dans tout le pays.
* N’ayant aucune possibilité de défense, les ministres de l’armée ont déposé Washington Luis et ont
passé le pouvoir à Vargas, qui a pris ses fonction le 3 Novembre 1930 en tant que président
provisoire.

6.7. A POLÍTICA EXTERNA: A OBRA DE RIO BRANCO; O PAN-AMERICANISMO; A II


CONFERÊNCIA DE PAZ DA HAIA (1907); O BRASIL E A GRANDE GUERRA DE 1914; O
BRASIL NA LIGA DAS NAÇÕES.
* En politique étrangère, deux aspects se dégagent:
→ Politique de non-intervention en Amérique Latine;
→ Approche avec les États-Unis.
* A OBRA DE RIO BRANCO.
* Le présidente Rodrigues Alves a invité le baron de Rio Branco à être ministre des Affaires
Étrangères.
* USA: Pendant son administration, les relations américano-brésiliennes ont acquis une
densité sans précédent et ont été classées comme une alliance non écrite. Dans les relations avec le
pays, il y avait le pragmatisme de reconnaître l’émergence nord-américaine comme puissance
mondiale. Le projet de Rio Branco était que le Brésil soit un pont entre les États-Unis et l’Amérique
du Sud, dans le but de créer un espace sud-américain stable et paisible basé sur le principe de la
non-intervention.
* BOLIVIE ET ACRE: Défini comme bolivien pendant la Guerre du Paraguay (1867).
Impuissant à s’imposer aux Brésiliens du territoire, le gouvernement bolivien a cédé l’Acre pendant
30 ans au Bolivian Syndicate. À la suite de conflits locaux, le Syndicate a accepté la proposition
brésilienne de renoncer à tout droit à l’Acre moyennant une compensation financière. Rio Branco a
alors imposé à la Bolivie le début de négociation sur le territoire, fondé sur l’uti possidetis. En
1903, le Traité de Petrópolis a été signé, par lequel l’Acre est devenu partie du territoire brésilien.
* PEROU ET TERRITOIRES D’ACRE: Après avoir résolu le problème avec la Bolivie, il
restait à négocier avec le Pérou, qui revendiquait les territoires amazoniens. Rio Branco a rejeté la
proposition péruvienne de céder les territoires par une compensation financière. Le gouvernement
péruvien a accepté la proposition brésilienne de recevoir des territoires entre les rivières Curanja,
Santa Rosa et Purus. En 1909, le Traité des Limites a été signé entre les pays, réaffirmant la
possession brésilienne des territoires en litige.
* ARGENTINE: Dans la région platine, Rio Branco a rompu avec la tradition de la politique
étrangère brésilienne en recherchant un équilibre des pouvoirs avec l’Argentine. Rio Branco voulait
un accord permanent entre le Brésil et l’Argentine, visant à maintenir la paix dans la région.
L’ascension de Zeballos au poste de ministre des Affaires Étrangères, profondément méfiant des
intentions brésiliennes, a provoqué de longues tensions entre les pays. Entre 1905 et 1911, il y a
même une course aux armements entre les deux pays.
* O PAN-AMERICANISMO.
* L’Argentine a été le premier pays à reconnaître la République du Brésil, suivi par d’autres pays
américains. L’une des premières mesures du nouveau gouvernement ayant une répercussion
extérieure fut d’accorder la nationalité brésilienne aux étranges résidant dans le pays.
* La diplomatie nord-américaine proposait le panaméricanisme, selon lequel les États-Unis
seraient les défenseurs des Amériques et de la coexistence pacifique entre leurs pays. Ce projet s’est
concrétisé lors de la convocation de la première Conférence Panaméricaine en 1889.
* Ses principaux objectifs étaient la construction de l’union douanière continentale, l’adoption
d’une monnaie commune à tous les pays américains et la mise en place d’un arbitrage sur les
éventuelles différences entre eux.
* Les représentants impériaux ont été chargés de traiter les propositions nord-américaines avec
extrême prudence. La diplomatie impériale souhaitait maintenir la liberté d’action extérieure du
pays, évitant que le rapprochement avec les États-Unis impliquerait dans l’éloignement de l’Europe.
* Le gouvernement provisoire a modifié cette position afin que les positions des deux délégations
coïncident. Le seul résultat concret, cependant, a été la création du Bureau Comercial das
Repúblicas Americanas, qui était chargé de compiler les données commerciales.
* En 1891, le Brésil et les États-Unis ont signé le Traité de Réciprocité, un accord pas lequel le
Brésil exonérait un grand nombre de produits américains des taxes à l’importation, tandis que les
États-Unis ne le faisaient que pour le cuir, sucre, mélasse et café.
* Au Brésil, l’accord a été opposé en raison de la disproportion numérique entre les produits des
deux pays et parce qu’il entrave le processus d’industrialisation du pays. Néanmoins, les
importations e marchandises brésiliennes ont maintenu un important superávit, au moins jusqu’en
1894, année au cours de laquelle le Traité de Réciprocité a cessé de s’appliquer.
* En 1906, Rio de Janeiro a accueilli la III Conférence Panaméricaine.
* A II CONFERÊNCIA DA PAZ DE HAIA (1907).
* Il y avait des désaccords entre le Brésil et les États-Unis. Le Brésil souhaitait obtenir un siège
permanent à la Cour Internationale de Justice. Les États-Unis, cependant, n’ont pas soutenu les
intentions brésiliennes et se sont alignés sur la position des puissances européennes,
discriminatoires à l’égard des pays périphériques.
* O BRASIL E A GRANDE GUERRA DE 1914.
* La substitution des importations a approfondi la croissance industrielle des villes, spécialement
SP.
* En 1914, le gouvernement brésilien s’est déclaré neutre dans le conflit. En 1917, les relations
diplomatiques avec l’Allemagne ont été rompues en raison du torpillage du navire marchand
Paraná. La même année, après le torpillage de trois autres navires brésiliens, le Brésil a reconnu
l’état de guerre avec l’Allemagne.
* Le Brésil fut le seul pays d’Amérique du Sud à avoir participé à la Première Guerre Mondiale. La
participation a été limitée à l’envoi d’aviateurs, de mission médicale, d’observateurs et de navires.
Bien que symbolique, la participation militaire a permis au Brésil de réaliser des gains importants
sur la scène internationale.
* O BRASIL NA LIGA DAS NAÇÕES.
* La diplomatie brésilienne était présente dans la création de la Société des Nations, proposée par le
président Wilson. Les États-Unis ont soutenu notre pays en tant que membre temporaire du Conseil
de la Ligue.
* En 1924, le gouvernement Arthur Bernardes a commencé l’effort diplomatique pour obtenir un
siège permanent au Conseil de la Société des Nations. C’était l’objectif de la politique étrangère du
gouvernement Bernardes.
* En 1926, Bernardes décida que le Brésil opposerait l’entrée de l’Allemagne dans la Société. Puis
le pays s’est retiré de la Société. Quelque temps plus tard, le Brésil a refusé de rejoindre le Pacte
Briand-Kellog (renonçant à la guerre) parce qu’il le jugeait redondant.

6.8. SOCIEDADE E CULTURA: O MODERNISMO.


* Ont peut dire que la société brésilienne a été fortement dynamisée au cours de la période entre
1880 et 1930. Cette configuration sociale représentai le résultat de la croissance démographique
générale combinée à une politique agressive d’encouragement de l’immigration étrangère.
* Avec la fin de l’esclavage en 1888, la désorganisation du système et le remplacement urgent de la
main-d’oeuvre en raison de la demande de café, une série d’efforts ont été faits pour encourager les
immigrants à venir au Brésil. C’est le cas de la ville de SP, transformée en une sorte de métropole
de café et qui, dans les années 1880, recevrait de grandes vagues d’immigrants.
*A l’origine, la population étrangère était embauchée pour épaissir le travail dans les champs;
cependant, avec la crise agricole, une grande partie de ce contingent s’est déplacée vers les villes,
attirées non seulement par les opportunités, mais aussi par les spécialisations professionnelles
qu’elles ont apportées de leur pays d’origine.
* L’action du gouvernement de l’État dans le format et le volume qui a remporté l’immigration
étrangère était fondamentale. Le système d’immigration subventionnée a créé, à sa manière, des
sous-citoyens, initialement peu liés à l’État et immédiatement dépendants des agriculteurs qui ont
assuré leur arrivée et leur soutien sous les tropiques.

* PRUDENTE DE MORAIS (1896 – 1898).


* Prudente de Morais a exercé un gouvernement de transition consistant à abandonner les mesures
innovants de Floriano et démobiliser les fondements populaires du jacobinisme radical. Le
principal problème politique auquel il a été confronté fut la Guerre des Canudos, une rébellion
populaire dans le sertão de Bahia, entre 1896 et 1897.
* Guerre des Canudos:
→ Parmi toutes les régions du Brésil, c’est dans le «sertão nordestino» que le contraste entre
les élites et les masses populaires était le plus marqué. La pauvreté extrême a contribué au
développement d’une profonde religiosité. Antônio Conselheiro a été un chef religieux qui
prêchait aux pauvres en les réconfortant. Dégoûte par la proclamation de la République et la
séparation de l’Église et de l’État, il decida de se retirer dans un lieu isolé.
→ Il s’est installé avec 200 personnes dans une ferme abandonnée à Canudos, sur les rives de
la rivière Vaza-Barris. Il offrait aux paysans hôpital, sécurité, travail, nourriture, école. C’était
l’Arraial de Canudos ou Belo Monte. La croissance a alarmé les agriculteurs, l’Église et
même le gouvernement de l’État.
→ Au cours de plusieurs mois, 4 expéditions militaire ont été envoyées pour détruire
Canudos. Seule la dernière (14.000 soldats), la plus grande force militaire jamais constituée
depuis la Guerre du Paraguay, a réussi. Avec la destruction du Arraial, Prudente de Morais a
renforcé sa position.
* CAMPOS SALES (1898 – 1902).
* Ancien Ministre des Finances du gouvernement de Prudente de Morais, le paulista, caféiculteur
et ancien gouverneur de São Paulo Campos Sales fut élu. Autoritaire, son gouvernement
représentait la consolidation du coronelismo, l’introduction de la politique des gouverneurs et du
café au lait. Il a proposé de retirer de l’adminsitration fédérale les passions des groupes et des
factions, gouvernant le pays avec les États.
* Sa politique financière, en particulier le funding loan et l’appréciation du mil-réis, était à la
satisfaction des grands banquiers anglais, qui sont revenus prêter au Brésil. Il a créé les conditions
du programme de valorisation du café.
* RODRIGUES ALVES (1902 – 1906).
* Avec le même profil que Campos Sales, le gouvernement de Rodrigues Alves est considéré
comme le miel de toute la République Vieille. Il y avait équilibre financier, contrôle de l’inflation,
croissance économique et industrielle, travaux publics et assainissement (saneamento).
* Soulèvement populaires de 1904:
→ À Rio de Janeiro, la démolition de plusieurs bâtiments afin de construire de nouvelles
avenues a déplacé des milliers de familles, provoquant une augmentation de la demande de
logements et augmentant ainsi le prix des loyers.
→ Dans ce climat de mécontentement, Osvaldo Cruz, directeur de Santé Publique, a entamé
les travaux d’assainissement à Rio, sans apporter de précision à la population. Avec le vaccin
anti-variole obligatoire, une révolte a éclaté qui a duré 4 jours. Des ouvriers, des anarchistes,
des socialistes et des opposants ont assisté à la révolte.
* Incorporation du Acre (1903):
→ L’État actuelle d’Acre appartenait à la Bolivie. Pendant le boom de borracha, la région fut
occupée par les Brésiliens. Les autorités de La Paz ont envoyé des troupes sur les lieux mais
ont été vaincus. La Bolivie signa ensuite le Traite de Petrópolis (1903), par lequel elle céda
Acre au Brésil en échange de 2 millions de livres et de la construction par le Brésil du chemin
de fer Madeira-Mamoré.
* AFONSO PENA (1906 –1909).
* Vice-président de Rodrigues Alves, Afonso Pena fut élu par les caféiculteurs avec pour mission de
mettre en pratique la valorisation du café. Il a donc créé la «Caixa de Conversão», transférant au
gouvernement fédéral la responsabilité de l’achat et du stockage des excédents de café. Mort
subitement.
* NILO PEÇANHA (1909 –1910).
* Les événements qui se sont déroulés sous le bref gouvernement de Nilo Peçanha ont marqué la
fin de la période au cours de laquelle gouvernement des oligarchies s’est exercé sans opposition ni
affrontements sérieux entre leurs factions. Les oligarchies ont lancé la candidature du militaires
Hermes da Fonseca. São Paulo a lancé la candidature de Rui Barbosa, qui a lancé la «Campanha
Civilista», une plate-forme réformiste. C’était la première élection concurrentielle de la République,
qui a provoque une rupture du système oligarchique et une scission entre SP et le MG.
* HERMES DA FONSECA (1910 –1914).
* Le gouvernement d’Hermes da Fonseca était l’un des plus agités de l’Ancienne République. Le
sénateur Pinheiro Machado a créé le Parti Républicain Conservateur (PRC) dans le but de
soutenir le président.
* La politique de sauvetage:
→ À l’époque, dans certains États, l’opposition, appuyée par les colonels, menait une révolte
armée pour renverser le gouverneur. Pendant le gouvernement d’Hermes da Fonseca, les
autorités fédérales sont venues soutenir les «salvações» afin de prendre une faction
oligarchique locale au pouvoir et de la remplacer par une autre.
→ Initialement, les oligarchies de Pernambuco, Bahia, Ceará et Alagoas, partisans de
Pinheiro Machado, ont été renversées. Ensuite, Machado a remporté la majorité u PRC au
Congrès et a pu réintégrer ses alliés à Alagoas et Ceará.
* «Revolta da Chibata» (1910):
→ La Marine Brésilienne de l’époque, bien que moderne, continuait d’appuyer des pratiques
dépassées telles que le dur labeur, le manque de nourriture, les mauvais traitements et, en
plus, les fouets pour punir l’indiscipline. Le marin João Cândido, après avoir été fouetté 250
fois, s’est révolté et a demandé la suspension de la peine, menaçant de bombarder la ville.
Incapable de tenir tête aux rebelles, le gouvernement a aboli la peine et amnistié les
personnes impliquées.
* VENCESLAU BRÁS (1914 – 1918).
* Son gouvernement fut marqué par de grandes grèves ouvrières et un rapprochement croissant
entre les oligarchies de SP et MG, avec l’adoption d’une politique économique de plus en plus
interventionniste.
* «Guerra do Contestado» (1912 – 1916):
→ À la frontière du Paraná avec Santa Catarina était une zone contestée par les deux États.
Chacun des gouvernements considérait leur région comme la leur. Une grande partie du
territoire était recouverte de bois vierges, riches en arbres, et la seule activité économique
important était la production de «erva-mate».
→ Le gouvernement fédéral a attribué à Brazil Railway une bande de terre de 30 km de large,
qui s’étendait de SP à RS. La population pauvre a été expulsée et ses terres vendues à des
colons allemands. Blessés, ils se sont rendus chez le «Contestado» pour obtenir un terrain.
Lorsque les chemins de fer brésiliens ont achevé la construction, 8000 travailleurs ont été
licenciés, qui se sont également tournés vers le «Contestado».
→ Au même moment, la Southern Brazil Lumber & Colonization Company a acquis 180
hectares de terres dans la région et, avec un corps de sécurité armé, a expulsé des centaines de
familles. Ensuite, ils ont commencé à explorer les réserves de bois. Cela a conduit au
banditisme, aux embuscades et à l’activité des guérisseurs (curandeiros). Le moine José
Maria a rassemblé les victimes de l’exploitation. Ils appelaient leurs villes de «redutos»,
comme Santa Maria, qui comptait 6000 habitants.
→ Les premières expéditions militaires contre les rebelles ont été vaincues. À partir de 1914
et après deux ans de lutte et de violence extrême, la région est pacifiée.
* Première Guerre Mondiale:
→ L’une des conséquences a été l’apparition d’un foyer industriel. Parallèlement, nous avons
connu des pénuries et des salaires bas. En 1917, des grèves de travailleurs ont eu lieu dans
divers États. La grève est considérée comme la première étape u mouvement ouvrier brésilien.
→ La même année, le Brésil déclara la guerre à l’Allemagne en envoyant à l’Europe une
division navale et un corps sanitaire.
* EPITÁCIO PESSOA (1919 – 1922).
* L’élection du «paraibano» Epitácio Pessoa a constitué une rupture dans la politique du café au
lait. Epitácio était un candidat neutre et devait concurrencer l’élection avec Rui Barbosa. C’est
durant son gouvernement que se déroulèrent la «Semana de Arte Moderna» (1920) e a «Revolta do
Forte de Copacabana (1922)».
* A représenté un gouvernement interventionniste en faveur des intérêts du café, créant l’ Instituto
de Defesa Permanente do Café.
* ARTUR BERNARDES (1922 – 1926).
* Le gouvernement d’Artur Bernardes a été probablement le plus agitée de toute la «República
Velha». Pendant une grande partie le Brésil était en état de siège. En outre, une réforme de la
Constitution a été élaborée (facilitant l’intervention du gouvernement fédéral dans les États) et une
Loi sur la Presse (censurant les journaux). C’est durant son gouvernement que se déroulèrent la
«Revolta Paulista de 1924».
* WASHINGTON LUÍS (1926 – 1930).
* Le président Washington Luís a pris diverses mesures d’apaisement: libération des prisonniers,
extinction des prisons politiques, assouplissement de la censure et, en 1927, suspension de l’état de
siège. Cependant, c’est durant cette période qu’une tactique répressive basée sur
l’anticommunisme a été adoptée.
* En 1927, la «Lei Celerada» a été adoptée, qui limitait la liberté de pensée et d’expression.

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