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4. A REGÊNCIA (1831-1840).

* CONTEXTE
* En termes politiques, l’abdication (7 avril 1831) a représenté beaucoup plus clairement l’existence du
Brésil en tant que sujet autonome dans le système international, puisqu’elle a éliminé la possibilité
d’une reconstitution de l’unité entre le Brésil et le Portugal.
* La signification de la Régence:
→ Consolidation de l’indépendance (1822): Le risque d’union avec le Portugal a été éliminé.
→ Ascension de l’aristocratie rurale: Il n’y avait pas d’intermédiation de l’Empereur.
→ Luttes internes entre groupes: Les différents intérêts sont en conflit.
→ Division entre Centralisation et Décentralisation du pouvoir:

4.1. CENTRALIZAÇÃO VS. DESCENTRALIZAÇÃO: REFORMAS INSTITUCIONAIS.


* DIVISION DU PÉRIODE DE LA RÉGENCE:
1) L’Avancé Libéral (1831 – 1836): Diverses demandes concernant la libéralisation régime
brésilien et approbation des réformes.
2) Le Régresse Conservateur (1836 – 1840): Les conservateurs dominent la scène politique du
régime. A cette époque, la polarisation politique se manifeste en deux partir: le Parti Regressiste
(Conservateur), dirigé par Bernardo Vasconcelos et le Parti Progressiste (Liberale), dirigé par Diogo
Feijó.
* PARTIES POLITIQUES: Les parties n’étaient pas organisées; étaient en fait des groupes de
personnes avec d’intérêts communs.
→ Parti Exalté (gauche libérale): Ils ont préconisé la libéralisation par le fédéralisme, la
démocratisation du système électoral, des reformes sociales et économiques et certains ont défendu le
régime républicain.
→ Parti Modéré (droit libérale): Ils ont préconisé les intérêts de l’aristocratie rurale et
cherchait à maintenir «l’ordre public» en utilisant des méthodes répressives. Forte proportion de franc-
maçons, d’hommes politiques de Minas Gerais, São Paulo et Rio de Janeiro et diplômés de Coimbra.
→ Parti Restaurateur (droit conservateur): Ils voulaient rétablir D. Pedro I sur le trône du
Brésil, mais avec sa mort en 1834, le partir cessa d’exister.
* LES RÉGENCES PENDANT L’AVANCÉE LIBÉRALE (1831 - 1836): Le dispositif de la
Régence il y avait été déterminé par la Constitution de 1824.
1) Régence Trina Provisoire (1831): Au cours de ce gouvernement, d’importantes mesures ont
été adoptées pour contenir l’avancée libérale: amnistie de prisonniers politiques, ajustements dans la
Constitution, reconstruction du Ministère limogé par D. Pedro I, approbation de la Loi Régenciale
(régence privée d’une part importante du Pouvoir Modérateur).
2) Régence Trina Permanente (1831 – 1835): Élu par une Assemblée Générale, la Régence à été
formée par les députés Costa Carvalho, Bráulio Muniz et le brigadier Lima e Silva. Cela marque la
consolidation du Parti Modéré au pouvoir. Le ministre de la Justice, Diogo Feijó, a été la figure la plus
marquante de cette période (après une tentative de coup d’État en 1832 il quitte le gouvernement.
→ Garde Nationale: Créée par Diogo Feijó en 1831, la Garde Nationale était subordonnée
directement au Ministère de la Justice. Formé presque exclusivement par des propriétaires
ruraux (qui ont acheté des brevets), il a aliéné l’armée de toute décision politique. Conçu à
l’origine comme un instrument libéral visant à supprimer le contrôle du gouvernement sur
les moyens de coercition, il s’est rapidement transformé en un instrument de contrôle des
classes urbaines.
→ Code de Procédure Pénale: Approuvé en 1832, il était chargé de la décentralisation et
de la démocratisation du système judiciaire. Cette mesure donna plus de pouvoir aux juges
de paix, institua le jury populaire et l’habeas corpus.
→ Acte Additionnel de 1834: La mesure a réforme la Constitution et décentralisé le
pouvoir, accordant plus d’autonomie aux provinces.
* LES RÉGENCES PENDANT LE RÉGRESSE CONSERVATEUR (1836 - 1840): Le régresse a
été dirigée par Bernardo Pereira de Vasconcelos . Ayant des personnalités politiques liées à la culture
du café de Rio de Janeiro, le résultat de cette période fut de convaincre les propriétaires que la
monarchie leur convenait.
1) Régence de Diogo Feijó (1835 - 1837): Période chaotique. Feijó n’avait pas de soutien
parlementaire, incapable de résoudre la crise financière et de vaincre les rébellions (Farroupilha e
Cabanagem), Chambre des Députés paralysée sous la direction de Bernardo de Vasconcelos. En 1837,
Feijó fut contraint de démissionner.
1) Régence de Araújo Lima (1837 - 1840): Chef des Conservateurs, Araújo Lima a tenté de
promouvoir des mesures qui entraînent un retour: l’approbation de la Loi d’Interprétation de l’Acte
Additionnelle et la réforme du Code de Procédure Pénale (autorité réduite des juges de la paix; tout le
fonctionnalisme de la justice a été exercé par le Ministre de la Justice).
* COUP DE L’ÂGE ADULTE: Le Coup de l’âge adulte a été promu par les libéraux, car ils n’étaient
pas une majorité à la Chambre des Députés et ne pouvaient pas combattre les conservateurs. Le 22
juillet 1840, une commission de sénateurs et de députés demande à l’Empereur d’assumer le trône. Il a
immédiatement accepté et a rapidement nommé son premier ministère formé par des libéraux.

4.2. O ATO ADICIONAL DE 1834 E REVOLTAS PROVINCIAIS.


*ACTE ADDITIONNEL DE 1834: La mesure a réforme la Constitution et décentralisé le pouvoir,
accordant plus d’autonomie aux provinces. L’Acte fut la seule réforme constitutionnelle réalisé
pendant la période de l’Empire. Changements introduits:
1) décentralisation du pouvoir en accordant plus d’autonomie politique et économique aux
provinces (budgets propres, pouvoir de nomination des fonctionnaires par les présidentes des
provinces);
2) création d’une Assemblée Législative dans chaque province;
3) extinction du Conseil d’État, maintien du Pouvoir Modérateur mais avec restritions;
4) transformation de la Régence Trina en Régence Una, élue par les électeurs provinciaux;
5) octroi d’une plus grande autonomie aux provinces en ce qui concerne l’application et la
création de taxes et la nomination de fonctionnaires publiques.
* Il est bon de rappeler que la décentralisation promue par l’Acte de 1834 a permis l’apparition d’un
nouveau type de révolte: le pouvoir accru des gouvernements provinciaux les a rendus sujets à une lutte
entre les factions locales.
* LOI D’INTERPRÉTATION DU ACTE ADDITIONNEL (1840): Approuvé sous la régence
d’Araújo Lima, il a abouti à la centralisation du système judiciaire et policier par le gouvernement.
* Le motif le plus commun des conflits était l’antilusitanisme, déjà présent depuis les années 1820,
intensifié après l’abdication de D. Pedro I. Cela parce que les portugaises occupait des postions
importants dans l’administration civile, militaire et dans le commerce.
* GUERRA DOS CABANOS, PERNAMBUCO (1832 - 1835): Formé par de petits propriétaires
terriens, des ouvriers agricoles, les indies/esclaves, avec le soutien des marchands portugaises de
Recife. En un sens, ils anticipaient ce que serait la Guerra dos Canudos. Ils ont réclamé le retour de D.
Pedro I et se sont battus au nome de la religion catholique.
* RÉVOLTE DES MALÊS (1835): Insurrection d’Africains noirs, d’esclaves e d’affranchis adhérents
de la religion musulmane.
* CABANAGEM, GRÃO-PARÁ (1835 - 1840): Initié comme un conflit entre les factions de l’élite
locale, il est devenu peu à peu incontrôlable et est devenu une rébellion populaire, provoquée par
plusieurs facteurs: la misère de la majorité de la population, la coutume du gouvernement central
d’imposer des présidents de province étrangers à la région. Ils n’ont pas soumis de programme de
réclamations. Ses cibles (alvos) principales étaient les portugais. Dirigée par Félix Malcher, Francisco
Vinagre et Eduardo Angelim, elle était formée par paysans, indiens et esclaves. Ils ont occupé Belém à
deux reprises, ont proclamé l’indépendance du Pará mais furent violemment réprimes. On estime
que 30.000 personnes sont mortes.
* REVOLUÇÃO FARROUPILHA, RIO GRANDE DO SUL E SANTA CATARINA (1835 -
1845): Révolte promue par de «grandes estancieiros». Parmi les causes, on peut citer le désir
d’autonomie, la situation précaire de l’économie, les impôts excessifs et la nomination de présidents
de province, désir de conditions plus favorables pour leur bétail sur le marché brésilien. Très tôt, ils
ont proclamé la République de Piratini (1836) et la République Juliana (1839). Dirigée par Bento
Gonçalves, Giuseppe Garibaldi et Davi Canabarro. Lima e Silva (futur Duc de Caxias) a été nommé
président de la province en 1842 et a réussi à mettre fin à la révolte par des moyens militaires et par des
négociations. L’économie de Rio Grande était traditionnellement liée au marché intérieur.
* SABINADA, BAHIA (1837 - 1838): Dirigée par le médecin Francisco Sabino da Rocha, la révolte
a réuni la classe moyenne de la population urbaine, les militaires et les membres de l’oligarchie rurale.
La révolte a commencé dans les casernes (quartéis) de la ville et avait comme motif principal le
fédéralisme. Les rebelles ont même crée une République Provisoire à Salvador, en déclarant
l’indépendance de la province, mais cela n’a pas duré longtemps.
* BALAIADA, MARANHÃO (1837 - 1838): Cela a également commencé comme un conflit entre
des élites qui est progressivement devenu une rébellion populaire. Survenu dans le «sertão
maranhense», il a compté sur la participation de sertanejos et pauvres. Dirigée par Raimundo Gomes
Vieira, Manuel dos Anjos Ferreira et le noir Cosme. Ils occupèrent le village de Caxias mais furent
bientôt supprimés. Les conflits internes entre les leaders de la révolte ont affaibli le mouvement.
* Ces révoltes étaient responsables de faire comprendre à ceux qui étaient attachés au maintien de
l’unité du pays que sans la monarchie, le pays se fragmenterait.
4.3. A DIMENSÃO EXTERNA.

5. O SEGUNDO REINADO (1840-1889).

5.1 O ESTADO CENTRALIZADO; MUDANÇAS INSTITUCIONAIS; OS PARTIDOS


POLÍTICOS E O SISTEMA ELEITORAL; A QUESTÃO DA UNIDADE TERRITORIAL.
* O ESTADO CENTRALIZADO: Entre 1840 et 1855, il y a la «pacification», c’est-à-dire la fin de
la longue phase d’agitations politiques et de révoltes armées survenues depuis l’Indépendance. La
«pacification» a été rendue possible par deux facteurs:
→ la croissance de la culture du café, qui a permis de surmonter la crise économique qui
sévissait depuis la fin de Guerres Napoléoniennes et de doter le gouvernement de moyens
militaires et financiers lui permettant d’imposer son autorité sur l’ensemble du pays;
→ l’adoption du «parlementarisme», qui a amené diverses factions de l’élite agraire à cesser
de se battre pour le pouvoir par la lutte armée.
* MUDANÇAS INSTITUCIONAIS: Les mesures du «regresso conservador» poursuivies après
1840.
→ Réintégration du Conseil d’État;
→ Réforme dans le Code de Procédure Pénale. (Colocou judiciário e polícia nas mãos do
governo central; todos os juízes, excetos os juízes de paz, passaram a ser nomeados pelo ministro
Justiça; boa parte dos poderes dos juízes de paz foi transferida para os chefes de polícia).
→ Création de postes de Délégués dans les paroisses et les municipalités;
→ Réforme de la Garde Nationale: les officiels choisis par le gouvernement central ou les
présidentes de province, augmente des exigences de revenus pour certains postes. Maintenant, la
Garde Nationale était responsable du maintien de l’ordre et de la défense des élites.
* OS PARTIDOS POLÍTICOS E O SISTEMA ELEITORAL: Le «parlementarisme» au Brésil
fut adopté par étapes. En 1847, le poste de Président du Conseil des Ministres (Premier Ministre) a
été créé. Le «parlamentarismo às avessas» fonctionnait comme suit:
→ Pouvoir Modérateur: Dirigé par l’Empereur. En cas de conflit entre la Chambre et le
Cabinet, il appartenait à l’Empereur de décider lequel des deux avait raison, soit en dissolvant la
Chambre, soit en renvoyant le Cabinet.
→ Pouvoir Exécutif: Dirigé par le Cabinet (Conseil de Ministres) et par le Premier Ministre.
Pour rester au gouvernement, le Cabinet avait besoin de la confiance de la Chambre et de l’Empereur.
Après une élection, D. Pedro II a nommé un politique du parti gagnant au poste de Premier Ministre.
Cela a formé le Cabinet et, avec l’appui de la Chambre, a commencé à gouverner.
→ Pouvoir Législatif: Dirigé par la Chambre des Députés.
PARTIDOS POLÍTICOS
* A política desse período não se fazia para alcançar objetivos ideológicos, mas para cumprir promessas aos partidários e
grupos de interesse.
* Mesmo assim, ambos os partidos tinham que lidar com questões de interesse nacional (organização do Estado, escravatura,
liberdades públicas, políticas alfandegárias).
SAQUAREMAS (CONSERVADOR) LUZIAS (LIBERAIS)
Burguesia reacionária representada pelos Burguesia progressista representada pelos comerciantes e
Caio Prado grandes proprietários e senhores de escravos. financistas.
Raimundo Representação da Burocracia. Representação dos interesses agrários, oposto ao poder
Faoro centralizado.

Grande força por parte de grandes Grande força por parte de proprietários rurais e
Bases proprietários da Bahia, Pernambuco, comerciantes de São Paulo, Minas Gerais e Rio Grande
regionais burocratas e barões do café fluminenses. do Sul (regiões tradicionalmente favoráveis à autonomia
política)
Organização Defendiam um governo centralizado e Favoreciam a descentralização política e administrativa,
do Estado unificado.
Gabinete da Primeiro Ministério, estabelecido por D. Pedro II e formado exclusivamente por Liberais. A Câmara, no
Maioridade entanto, era de maioria Conservadora, o que dificultou a aprovação das determinações ministeriais. Para
(1840 – 1841) resolver o impasse a Câmara foi dissolvida e novas eleições foram convocadas.

Eleições do Nome pelo qual ficaram conhecidas as eleições realizadas em 1840. Os Liberais contrataram “capangas” que
“Cacete” distribuíram “cacetadas” nos adversários políticos. Além disso, fraudaram a apuração dos votos e
conseguiram maioria na Câmara.
(1840)
Gabinete De volta ao poder, os Conservadores empenharam-se em concluir as mudanças “regressistas”.
Conservador Restabelecimento do Conselho de Estado, reforma do Código de Processo Penal (centralizando poder
(1841 - 1844) judicial e policial)

Qunquênio
Liberal
(1844 – 1849)
1) Lei Eusébio de Queirós (extinção do tráfico negreiro); 2) Lei de Terras (estabelecia preços elevados para
Reformas de a venda de terras, e tinha como propósito claro preparar o país para o fim eventual do trabalho escravo); 3)
1850 Centralização da Guarda Nacional; 4) Código Comercial (definia tipos de companhias e regulava suas
operações).

Ministério Para tentar superar as divergências internas entre os dois partidos, o senador conservador Hermeto Carneiro
Leão (Marquês do Paraná) instaurou em 1853 o chamador Ministério da Conciliação, formado por membros
da de ambos os partidos. A aliança entre Saquaremas e Luzias permitiu a implantação de reformas
Conciliação indispensáveis, como a eleitoral, bancária e a monetária. Mesmo curta, a Conciliação mudou o equilíbrio de
(1853 – 1856) forças partidárias que fortaleceu os liberais

Ministério José Maria da Silva Paranhos, visconde do Rio Branco foi designado para a presidência do Conselho pelo
imperador. Segundo José Murilo de Carvalho, o Ministério Rio Branco foi o mais longo e o mais reformista
Rio Branco do império: 1) Lei do Ventre Livre; 2) Primeiro recenseamento; 3) Reforma da polícia e da Guarda Nacional;
(1871 – 1875) 4) Apoio à imigração

* Loi Saraiva (1880): réforme le système électoral en instaurant le vote direct aux élections
législatives. Le revenu minimun requis a été maintenu et le critère d’alphabétisation a été introduit à
partir de 1882. Le droit de vote a également été étendu aux non-catholiques, aux brésiliens naturalisés
et aux esclaves libérés. La conséquence principale de cette loi état la réduction brutal du nombre
d’électeurs.
5.2 POLÍTICA EXTERNA: AS RELAÇÕES COM A EUROPA E OS EUA; QUESTÕES COM A
INGLATERRA; A GUERRA DO PARAGUAI.
* Caractéristiques de base de la Politique Étrangère:
a) entretien d’une politique d’accommodation et subordination vis-à-vis des grandes puissances
(surtout avec les intérêts de l’Angleterre), de 1822 à 1840;
b) à partir de 1840, l’exercice de l’autonomie éventuelle dans la défense des intérêts propres du
Brésil;
c) des affrontements politiques et militaires constants avec les pays platines (Argentine, Uruguay
et Paraguay).
* AS RELAÇÕES COM A EUROPA E OS EUA:
FRANCE:
* En 1836, les troupes françaises érigèrent un fort sur le lac Amapá sous prétexte de protéger leurs
compatriotes prétendument menacés par les révoltes au Pará. Grâce à la médiation britannique, le
territoire fut évacué en 1840.
* Pendant la Guerre du Paraguay, le pays a assumé une position officielle de neutralité.
ÉTATS-UNIS:
* Les États-Unis ont exercé des pressions sur le Brésil pour qu’il libère la navigation internationale
sur le fleuve Amazone, ce qui a rendu des relations bilatérales délicates. Déjà dans les années 1850, il y
avait une campagne internationale pour ouvrir le fleuve à la navigation libre. Le gouvernement
brésilien a toutefois estimé que les revendications des États-Unis avaient tendance à annexer le
territoire brésilien.
* En 1866/1867, le Brésil a instauré la navigation libre dans certains fleuves d’Amazonie.
* Pendant la Guerre du Paraguay, le pays a cherché à élargir sa zone d’influence en participant aux
affaires sud-américaines. Il a présenté des propositions de paix, qui ont été rejetées par les pays de la
Triple Alliance. Ce refus renforça les sympathies des États-Unis pour la cause paraguayenne et, en
1869, les relations Brésil-États-Unis furent suspendues à l’initiative du Général Webb, représentant
américains à Rio de Janeiro. Les relations ont été rétablies après la guerre. Après tout, elles disposaient
d’une base commerciale solide (grâce à l’exportation du café).
*Les relations amicales entre les deux pays ont conduit l’Empire à accepter l’invitation du
gouvernement américain à la Conférence Panaméricaine de 1889. L’objectif était la création de
l’union douanière continentale, l’adoption de la monnaie commune.
* QUESTÕES COM A INGLATERRA: Cette accommodation résulte de notre dépendance
économique vis-à-vis de l’Angleterre, notre unique source de prêts, premier fournisseur de produits
importés et deuxième acheteur de nos exportations.
* Question Christie (1862 – 1865): Le nome de l’épisode provient du nome de William Christie,
ambassadeur britannique qu Brésil à l’époque. Deux petits incidents ont conduit à l’épisode:
a) la disparition de la cargaison du navire britannique Prince of Wales, qui a coulé en 1861 au
large des côtes du Rio Grande do Sul;
b) en 1862, trois officiers ivres de la marine anglaise ont provoqué une émeute dans la barra da
Tijuca et ont été arrêtés. Le délégué les a arrêtés puis remis au vice-amiral Warren, commandant
de la flotte anglaise ancrée à Rio de Janeiro.
* L’ambassadeur Christie donc ordonné le blocus du port de la ville et l’emprisonnement de 5
navires marchands brésiliens, entraînant la rupture des relations diplomatiques entre le Brésil et
l’Angleterre.
* En 1865, le gouvernement britannique envoya des excuses officielles et les relations bilatérales
furent rétablies.
* REGIÃO PLATINA: Au XIXe siècle, toutes les guerres étrangères menées par le Brésil étaient
concentrées dans la région platine. Selon l’historien Francisco Doratioto, «jusqu’à la Guerre du
Paraguay (1865- 1870), le Rio de la Plata était un espace politique dynamique où les intérêts
argentins, brésiliens, paraguayens et uruguayens se croisaient». Un certain nombres de facteurs
justifient une telle concentration:
a) Héritage des conflits coloniaux entre le Portugal et l’Espagne, pas encore résolu. Le Brésil a
hérité des intérêts et des ambitions du Portugal; L’Argentine a hérité des intérêts et des ambitions
de l’Espagne.
b) Importance militaire et économique de l’estuaire de la Plata: à travers de lui passait la quasi-
totalité de la production d’Argentine, d’Uruguay, du Paraguay et des provinces brésiliennes de
Mato Grosso, Paraná, Santa Catarina et Rio Grande do Sul. Cet intérêt était également partagé
par les grandes puissances étrangères: États-Unis, France et Angleterre.
* «DIPLOMACIA DOS PATACÕES (1850)»: Pour atteindre ses objectifs, l’Empire a consenti des
prêts garantissant la survie de ses alliés platines (le colorado Rivera) par l’intermédiaire du banquier
Irineu Evangelista de Souza, avec l’approbation du Trésor National.
* GUERRE CONTRE ORIBE (URUGUAY), 1851: Il y avait deux partir en Uruguay: Blanco
(soutenu par l’Argentine) et le Colorado (soutenu par le Brésil, France et Angleterre). Le pays était
gouverné par Oribe, du parti Blanco, soutenu par Rosas (muerte a los salvajes unitarios), président de
l’Argentine. Craignant l’influence croissante de Buenos Aires dans la région platine et sous la pressions
des estancieiros gaúchos, le Brésil s’est allié au général Urquiza, gouverneur de la province argentine
d’Entre Ríos. Urquiza et l’Empire ont signé un traité d’alliance pour vaincre Oribe et ses alliés, afin de
pacifier l’Uruguay. Ensemble ils ont a envahi l’Uruguay, renversant Oribe et donnant le pouvoir
aux Colorados.
* GUERRE CONTRE ROSAS (ARGENTINE), 1851 – 1852: La déposition d’Oribe a provoqué la
réaction de Rosas (muerte a los salvajes unitarios), qui a déclare la guerre au Brésil le même année.
Quelques mois plus tard, un traité d’alliance fut signé entre l’Empire, le gouvernement colorado
d’Uruguay et les provinces de Entre Ríos et Corrientes. Avec le soutien des Colorados, maintenant au
pouvoir, et du général Urquiza, l’armée brésilienne a attaqué Buenos Aires et expulsé Rosas du
gouvernement. Avec cela, le plus grand obstacle à l’action de l’Empire au Rio da Prata a été supprimé,
garantissant la libre navigation dans la région.
* GUERRE CONTRE AGUIRRE (URUGUAY), 1864 - 1865: Avec le soutien de l’Argentine et du
Brésil, le général/caudilho Venâncio Flores du parti Colorado s’est révolté contre Aguirre (président
uruguayen) du parti Blanco, qui avait succédé à Bernardo Berro. Les gouvernements de Montevideo et
d’Asuncion ont signé un accord de non-agression et d’aide mutuelle (auquel cas l’autre a été sauvé
par des moyens militaires). Sur la base de cet accord, le président du Paraguay, Solano López a déclaré
guerre au Brésil, qui voulait poser les Colorados sur le pouvoir.

GUERRA DO PARAGUAI (1864 - 1870)

PARAGUAI

Havia adquirido sua Independência em 1811. Carlos Antonio López proclamou formalmente a
Antecedentes independência do Paraguai em 1842.
País extremamente autônomo. Embora pobre, não tinha dívida externa. Suas principais riquezas, como o
Mate e a Madeira, não eram exploradas por estrangeiros. Com recursos próprios o país estava iniciando
Economia uma promissora industrialização. E economia não era monetária: tanto a renda da terra como os
impostos eram pagos em produtos, sem utilização de moeda.
INGLATERRA: incomodava-se com a política protecionista adotada pelas autoridades de Assunção.
ARGENTINA: ambicionava parte do território paraguaio e a abertura do mercado interno aos
produtos estrangeiros, pois estes teriam de passar pelo Rio da Prata e, consequentemente, pelo porto e
alfândega de Buenos Aires. O governo de Bartolomé Mitre não impunha obstáculos à livre navegação no
Rio da Prata e mantinha estreitas ligações com os colorados uruguaios.
Interesses
BRASIL: desejava região norte do Paraguai e a liberdade de navegação nos rios Paraná e Paraguai,
Estrangeiros fundamentais para a comunicação com o Mato Grosso; além disso, temia o fortalecimento econômico e
militar do vizinho. As relações Brasil-Paraguai dependiam das relações Brasil-Argentina. A política
brasileira do período se concentrava em garantir a liberdade de navegação nos rios internacionais da região
(Paraná e Paraguai), para isso era necessário apoiar as independências de Uruguai e Paraguai, a fim de
que estes rios não pertencessem unicamente a um país.
Argentina Estava dividida em Unitários (comerciantes de Buenos Aires que defendiam um Estado Centralizado) e
Federalistas (elites regionais, grandes proprietários, pequenos industriais e comerciantes voltados ao
mercado interno que defendiam um Estado Descentralizado). Em 1862, Mitre, o Unitário, foi eleito
presidente e reunificou o país sob o nome de República da Argentina. Mitre aproximou-se dos Colorados
no Uruguai e do Império do Brasil.
Estava dividida em Colorados (liberais ligados aos comerciantes e às potências europeias) e Blancos
Uruguai (proprietários rurais originários da velha tradição autoritária espanhola).
Durante a guerra civil uruguaia, ocorreu uma articulação informal entre os Blancos, Francisco Solano
López et Urquiza, contrapondo-se à aproximação entre o governo argentino de Mitre e o Império do
Paraguai Brasil. O paraguaio López via no porto de Montevidéu uma saída para o comércio exterior, uma alternativa
à dependência de Buenos Aires.
Segundo Francisco Doratioto, com a missão Saraiva, em 1864, na qual o Enviado Extraordinário do
Brasil Império José Antônio Saraiva atuou diplomaticamente junto aos aliados platinos em razão do agravamento
das tensões na região do Rio da Prata, teve início uma política de aproximação entre Argentina e Brasil.
OPERAÇÕES MILITARES
No início da guerra o exército paraguaio era maior (64 mil) que brasileiro (18 mil), argentino (8 mil) e uruguaio (1 mil)
juntos. O Brasil, no entanto, tinha superioridade naval. Tanto o Brasil como a Argentina receberam grandes empréstimos da
Inglaterra.
A guerra tem seu início com aprisionamento do navio brasileiro Marquês de Olinda, no Rio Paraguai e
como o rompimento das relações diplomáticas Brasil-Paraguai. Com a invasão paraguaia da província
de Corrientes, ocorre a declaração formal de guerra pela Argentina de Bartolomé Mitre. Ofensiva coube ao
Primeira Fase
Paraguai, e a guerra desenrolou-se em território brasileiro (Mato Grosso) e argentino (Corrientes). Nesta
(1864 – 1865)
fase ocorreu a Batalha do Riachuelo, em que a esquadra paraguaia foi destroçada pela brasileira, sob o
comando do almirante Tamandaré. Em 1865 os governos argentino (Bartolomé Mitre), uruguaio
(Venâncio Flores) e brasileiro assinaram o Tratado da Tríplice Aliança.
Segunda Fase A guerra já acontecia em território paraguaio. Aliados foram comandos pelo argentino Mitre. Principais
(1866 – 1868) batalhas foram Tuiuti (vencida pelos aliados) e Curupaiti (vencida pelos paraguaios).
Caxias assume o comando supremo dos aliados. Este conquistam a poderosa fortificação paraguaia de
Terceira Fase
Humaitá. Ocorre as batalhas de Itororó, Avaí e Lomas Valentinas (“dezembrada”), na qual o exército
(1868 – 1869)
guarani foi destroçado e que permitiu a ocupação de Assunção por tropas brasileiras.
Quarta Fase Sob o comando do Conde d’Eu, o que restava do exército paraguaio foi destruído e Solano López, morto,
(1869 – 1870) encerrando a guerra.
CONSEQUÊNCIAS

1) Perda de 150 mil km² de território, cedidos ao Brasil e Argentina;


2) Destruição do parque industrial;
Paraguai 3) Estradas de ferro, terras públicas foram vendidas a empresas estrangeiras.
4) Morte de 75% da população.
5) Converteu-se em um exportador de produtos de pouca importância.

1) Aumento brutal da dívida externa.


2) Fortalecimento do Exército: tal consequência geraria diversos conflitos com a Monarquia, sobretudo a
Brasil
partir de 1870, com a fundação do Partido Republicano.
3) Consolidação da sua hegemonia regional.

1) Mitre desejava que a aliança Brasil-Argentina perdurasse, sendo aprofundada por meio de tratados
Argentina
bilaterais. Tão intenção foi inviabilizada pela ascensão do Partido Conservador no Brasil.

Inglaterra 1) Enriquecimento às custas dos empréstimos concedidos ao Brasil e a Argentina.


5.3 A QUESTÃO DA ESCRAVIDÃO.
* À retenir (para lembrar):
→ En 1810, aux termes du «Tratado de Aliança e de Amizade», les portugais ne pouvaient
s’engager dans la traite sur les territoires hors de son contrôle;
→ En 1815, selon l’accord signé au Congrès de Vienne, le commerce d’esclaves était interdit au
nord de l’Équateur;
→ En 1826, en échange à l’appui diplomatique nécessaire à la reconnaissance l’indépendance, la ]
Grande-Bretagne a obtenu du Brésil l’engagement à abolir la traite trois ans après la ratification
du traité.
* Pourquoi la résistance à la fin du trafic? Les classes dirigeantes se sont attachées à l’esclavage car
il n’y avait pas d’alternative viable au remplacement de l’main-d’œuvre dans les grandes propriétés.
* Pourquoi l’abolition progressive? Une abolition immédiate impliquerai un effondrement financier
dans le pays, dû à des compensations, à une chute de la production. Une abolition progressive, qui,
malgré les inquiétudes des esclaves et de leurs propriétaires, était le moindre mal.
* Quelle était la position de la Couronne? Le projet du Ventre Livre venait de l’Empereur. Tout au
long du processus de discussion sur la fin de l’esclavage, la disposition favorable de l’Empereur à
l’abolition est claire, encourageant l’action des groupes abolitionnistes et décourageant les mesures
gouvernementales répressives.
* Jusqu’en 1830, le gouvernement ne fit que résister aux pressions, convaincu de l’impossibilité
politique d’une action efficace pour éteindre le tráfic.
* Loi de 1831 («para inglês ver»): Il a essayé de mettre en vigueur le Traité de 1827, signe avec
l’Angleterre. Il établissait la punition des trafiquants et déclarait libres les captifs entrés au Brésil
après cette date. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise pour appliquer cette loi. La
connivence et la corruption des autorités publiques ainsi que le soutien fourni par divers secteurs
sociaux ont favorisé le commerce illégal d’esclaves. Il y avait une réduction de l’entrée d’esclaves,
mais rien d’important. Le non-respect de cette loi a provoqué plusieurs actions britanniques qui ont
porté atteinte à la souveraineté nationale, telles que l’appréhension de navires brésiliens.
* La Révolte des Malês à Bahia en 1835 a redynamisé la peur constantes du «haitianismo», c’est-à-dire
une guerre de races.
* Loi «Bill Aberdeen» / Aberdeen Act (1845): L’acte autorisait la marine anglaise à emprisonner et
traiter les navires négriers comme des navires pirates, avec le droit de les saisir e juger les trafiquants
dans les tribunaux anglais. La promulgation de cet acte a provoqué une forte réaction anti-
britannique et de vives protestation de la part du Conseil des Ministres, tant libéral que consevateur.
Sur la base de cette loi, des navires britanniques ont même pénétré dans les eaux brésiliennes et menacé
de fermer des ports. Cette mesure a provoquée Même avec la loi, le flux d’esclaves au Brésil a
considérablement augmenté entre 1846 et 1850.
* Loi «Eusébio de Queirós» (1850): Elle renforça la Loi de 1831, interdisant définitivement l’entrée
d’esclaves africains au Brésil et criminalisant les coupables. Contrairement à la loi de 1831, le
gouvernement collabore à l’action britannique, punissant sévèrement les trafiquants mais nos les
acheteurs (agriculteurs). La discussion du projet a été marquée par une pression externe.
* Après 1850, l’offre d’esclaves s’est faite par le biais d’un trafic interprovincial, en particulier dans
les régions du café. Entre 1864-1874, la population d’esclaves a diminué dans le Nordeste, tandis que
celle de São Paulo a augmenté. À partir de 1874 la population d’esclaves a diminué dans toutes les
régions du pays.
* Loi do «Ventre Livre» (1871): Elle a commencé à être discuté encore en 1866, à l’initiative de la
Couronne. Proposé par le cabinet conservateur du Visconde de Rio Branco, elle a déterminé que les
enfants d’esclaves nés après cette date seraient libres. Mais les enfants resteraient entre les mains du
seigneur de leur mère jusqu’à l’âge de huit ans, après quoi il se déciderait: soit recevoir une indemnité,
soit utiliser les services du mineur jusqu’à l’âge de 21 ans. L’approbation du projet a été marquée par
une polarisation régionale intense: Nordeste favorable (39 votes favorables); Centro-sul contre (30
votes contre). D’un point de vue partisan, il n’y avait pas de division claire du côte des libéraux et des
conservateurs. Discutée dans un contexte marqué par l’absence de pression extérieure, la discussion
du projet de loi a provoqué une grande scission au sein du Parti Conservateur, car en défendant le
drapeau de l’abolition, le Premier Ministre défendait un drapeau du Parti Libéral. L’argument principal
des opposants était que la loi prenait la force morale des maîtres pour encourager la rébellion. Bien que
adoptée avec beaucoup de difficulté, la loi n’a pas rencontré beaucoup de résistance dans son
application.
*Le Nordeste bénéficiant d’une abondante main’d’oeuvre nationale libre, les conséquences possibles
de l’abolition ne suscitaient aucune inquiétude majeure, raison pour laquelle l’engagement à la recherce
d’immigrants était faible.
* Loi do «Sexagenário» (1885): La discussion du projet a été marquée par un mouvement populaire
intense, dirigé par les villes et organisations abolitionnistes. Pensée pour mettre fin à l’abolitionnisme
radicale, la loir fut proposée par le cabinet libéral de Saraiva. Elle a déterminé que tous les esclaves
âgés de 60 ans seraient automatiquement libres.
* Lei Áurea (1888): La pression est venue cette fois des clubs, de la presse, des rues et des senzalas.
Face a l’opposition des libéraux, le président du Conseil, le conservateur João Alfredo, a décidé de
proposer l’abolition sans restrictions. L’esclavage est déclaré éteint au Brésil.
* Au Nordeste, les esclaves sont devenus dépendants de grands propriétaires terriens; à Maranhão, ils
se sont installés dans des terres vacantes; dans le Vale do Paraíba, partenaires dans les fermes; dans
les Centres Urbains, ils ont assuré des services réguliers.
* Conséquences de l’abolition: L’abolition n’a pas éliminé le problème du noir, car les opportunités
d’emploi étaient rares pour eux. Cependant, il eut un impact politique énorme et consuma la séparation
entre la Couronne et les propriétaires terriens.

5.4 CRISE DO ESTADO MONÁRQUICO.


* José Murilo de Carvalho: Les 14 dernières années de la monarchie ont été marquées par
l’éradication de l’esclavage, l’émergence de l’armée en tant qu’acteurs politiques et la croissance du
mouvement républicain.
* Revolução Praieira, Pernambuco (1848 – 1850): Il convient de rappeler qu’en 1848 une série de
révoltes démocratiques a balayé l’Europe. Il y avait un fort soutien de senhores de engenho liés au
Parti Libéral. Son motif de plainte était la suppression du Pouvoir Modérateur, le suffrage universel
(sans exigence de revenu), l’expulsion des Portugais et la nationalisation du commerce.
* O MOVIMENTO REPUBLICANO.
* Le mouvement républicain commence à gagner beaucoup d’influence, surtout à partir de 1870,
pendant les discussions sur la Lei do Ventre Livre.
* Il y avait une mouvement radical (révolution populaire), soutenu par Lopes Trovão et Silva Jardim;
et un mouvement modéré (transition pacifique), soutenu par Quintino Bocaíuva.
* Dans les villes, la base sociale est constituée de professionnels libéraux, de journalistes et de
militaires, groupes en émergence.
* Rio de Janeiro: ils associaient la République à une plus grande représentation politique des
citoyens, aux droits et garanties individuels, à la fédération et à la fin du régime esclavagiste.
* São Paulo / Minas Gerais: à partir de 1873, le «Partido Republicano Paulista (PRP)» est apparu,
formé principalement par la bourgeoisie du café. Lors de la Convenção de Itu, il était clair que les
producteurs de café de São Paulo soutenaient les nouvelles idées républicaines. Le point fondamental
du programme était la défense de la fédération (modèle d’organisation dans lequel les unités de base
sont les provinces). Ils se distinguaient du républicanisme carioca par le moindre accent mis sur les
idées de libertés civiles, politiques et d’esclavage. En 1884, le PRP a élu à la Chambre de Députés
Prudente de Morais et Campos Sales, qui seront plus tard les deux premiers présidents civils de la
république.

5.5 AS QUESTÕES RELIGIOSA, MILITAR E ABOLICIONISTA.


* QUESTÃO RELIGIOSA.
* Au Brésil, l’Église et l’État étaient unis par deux institutions:
→ Padroado: établi le catholicisme comme religion officielle de l’Empire et transforma les
évêques et prêtres en fonctionnaires publiques.
→ Beneplácito: il a détermine que les évêques, bien que nommés par le Pape, ne seraient
efficaces dans leurs fonctions qu’avec le consentement de l’empereur.
* Le conflit trouve son origine dans les nouvelles directives du Vatican, à partir de 1848, sur le
pontificat de Pie IX. Le pontife a condamné les «libertés modernes» et a tenté d’affirmer la domination
spirituelle de l’Église dans le monde. En 1870, le pouvoir du pape a été renforcé lorsque le Conseil
Vatican a proclamé le dogme de l’infaillibilité papale.
* Au Brésil, le Vatican a encouragé une attitude plus stricte des prêtres en matière de discipline
religieuse et une revendication d’autonomie de l’État.
* Lorsque l’évêque d’Olinda (Dom Vital), obéissant aux ordres du pape, interdit l’entrée de franc-
maçons dans des confréries religieuses, cela causa un profond malaise entre l’Église et l’État.
* QUESTÃO MILITAR.
* La participation d’officiers de l’Armée au gouvernement était significative jusqu’à l’abdication de D.
Pedro I. A partir de ce moment-là, son importance a diminué, en particulier après la création de la
Garde Nationale pendant la régence de Feijó.
* Dans les années 1850, le gouvernement entreprit des réformes de l’armée, accordant des privilèges
aux officiers diplômés par rapport aux autres.
* Avec la réorganisation de l’Académie Militaire (créée en 1810) et la fin de la Guerre du Paraguay,
l’armée est renforcée en tant que corporation.
*L’École Militaire de la Praia Vermelha était le grand centre de critique de l’Empire. Il y enseigna le
républicain Benjamin Constant, qui avait une influence sur les cadets. Un nombre croissant de cadets
ont estimé que le pays devrait être gouverné sur la base de principes scientifiques, techniques et
mathématiques, conformément à la philosophie positiviste.
* Le premier incident s’est produit lorsque le colonel Sena Madureira s’est publiquement exprimée
contre la réforme du montepio militar; comme il était interdit aux militaires de parler dans la presse, le
colonel a été prévenu. Quelque temps après, le même officier a reçu, à l’École Militaire, un dirigeant
abolitionniste du Ceará, ce qui entraîné son transfert à Rio Grande do Sul.
* Le deuxième incident s’est produit lorsque le colonel Cunha Matos, lors d’une inspection de
routine, a découvert un marché avec les fournisseurs de la nourriture. Le colonel a dénoncé les
responsables, a été attaqueé dès la Chambre des Députes et s’est défendu par la presse (ce qui était
interdit).
* Dans le Rio Grande do Sul, le maréchal Deodoro da Fonseca a refusé de punir les officiers qui
s’étaient exprimés dans la presse.
* En 1887, les officiers organisèrent le Clube Militar, une association visant à défendre les intérêts de
l’Armée. Le maréchal Deodoro fut élu président.
*
* QUESTÃO ABOLICIONISTA.
* Jusqu’en 1850, il n’existait aucun courant d’opinion ouvertement opposé au trafic d’esclaves.
Presque tous les politiciens ont reconnu l’obligation morale d’y mettre fin, maisles conséquences
économiques de la mesure. En outre, la pression anglaise a fait que le sentiment nationaliste favorise
les trafiquants.
* L’allégation des inconvénients économiques de l’esclavage n’a été faite que dans la rhétorique, en
particulier par les partisans théoriques du libéralisme économique réunis au sein de la «Sociedade
Auxiliadora da Indústria Nacional»; cependant, c’était une prédication dans le dessert.
* À partir des années 1880, le mouvement abolitionniste prend son essor avec l’apparition
d’associations, journaux et la promotion de la propagande. Le parlementaire Joaquim Nabuco, le
journaliste José do Patrocínio, l’ingénieur André Rebouças et le journaliste Luís Gama étaient de
notables abolitionnistes.
* Sociedade Brasileira Contra a Escravidão (1880): Fondée en 1880, elle a promu plusieurs grandes
campagnes, la question de l’abolitionnisme étant discutée au Parlement, dans la Presse, dans les Club
e même dans la rue.
* À mesure que l’abolitionnisme se développait, les provinces du Norte se désintéressèrent du maintien
du système d’esclaves au point que le Ceára déclara l’extinction de l’esclavage seul en 1884 et puis
l’Amazone.
* Entre 1885 et 1888, la campagne abolitionniste prend de l’ampleur et entraîne la fuite massive
d’esclaves, dont certains dirigés par le militant Antônio Ribeiro. Au cours de cette période, seuls les
représentants des anciennes zones de café du Vale do Paraíba se sont attachés à l’esclavage, car même
l’élite du café du Oeste-Paulista accélérait le fonctionnement du plan d’immigration.
5.6 SOCIEDADE E CULTURA: POPULAÇÃO; ESTRUTURA SOCIAL; VIDA ACADÊMICA,
CIENTÍFICA E LITERÁRIA.
* POPULAÇÃO.
* En 1851, deux décrets furent publiés, l’un imposant l’enregistrement de la naissance et du décès
civils, l’autre prescrivant la tenue d’un «recensement général de l’Empire». La loir n’a pas rattrapé son
retarde et a été mal accueillie par la population. Les autorités provinciales se sont plais des difficultés
rencontrées: longues distances, routes en mauvais état, services publics inexistants. Le gouvernement a
suspendu l’exécution des décrets d’enregistrement civil et de recensement général en 1852.
* Le pays a continué sans uns recensement général jusqu’à 1872.
População total 9.930.478
Livres 8.419.672 84,7%
Escravos 1.510.806 15,2%

* Analphabétisme: La grande majorité de la population ne savait ni lire ni écrive: le taux


d’analphabétisme était de 85%. Le Brésil état une île d’alphabètes dans une mer d’analphabètes.
* Il y a eu trois principaux mouvements de population à l’époque impériale:
→ La traite d’esclaves dans la première moitié du XIXe siècle;
→ La traite interprovinciale d’esclaves entre 1850 et 1880;
→ L’immigration européenne (surtout italienne) à São Paulo après 1850.
* ESTRUTURA SOCIAL.
* La participation d’officiers de l’Armée au gouvernement était significative jusqu’à l’abdication de D.
Pedro I.
* VIDA ACADÊMICA, CIENTÍFICA E LITERÁRIA.
* Comme ce fut le cas dans l’histoire d’autres pays sortant du système colonial, au Brésil, il n’y avait
pas de parallélisme exact entre les processus politiques et la vie culturelle.
* Au Brésil, les lettres et les arts étaient guidés par le même néoclassicisme tardif, préservant les
clichés mythologiques et la rhétorique des mots et des images jusqu’à l’avènement des premiers
romantiques.
* Première Génération Romantique: Les écrivains de cette époque, tels que Gonçalves Dias, José de
Alencar, Gonçalves Magalhães et Araújo Porto-Alegre, témoignent la tendance au nationalisme,
exaltant les caractéristiques brésiliennes dans les anthologies.
* Le Romance Urbaine commencerai à Joaquin Manuel Macedo (A Moreninha), se poursuivrait à
Manuel Antonio de Almeida (Memória de um Sargento de Milícias) et attendrait son apogée à José de
Alencar (Lucióla et Senhora).
* Deuxième Génération Romantique: Voici Alvares de Azevedo, Casimiro de Abreu, Junqueira
Freite et Fagundes Varela.
* Malgré l’intérêt de l’empereur pour l’éducation et la science, les dépenses dans ces domaines étaient
très modestes.
* D. Pedro II a néanmoins créé et parrainé plusieurs institutions culturelles. Toujours en Régence, ont
été fondés sous son patronage deux des plus importantes institutions culturelles du pays: le Colégio
Pedro II (1837) et Instituto Histórico e Geográfico Brasileiro (1838), tous deux situés à Rio de
Janeiro.
* Dans le domaine des sciences médicales, les institutions pionnières étaient les facultés de Médecine
de Bahia et de Rio de Janeiro, fondées en 1832.

5.7 ECONOMIA: A AGROEXPORTAÇÃO; A EXPANSÃO ECONÔMICA E O TRABALHO


ASSALARIADO; AS POLÍTICAS ECONÔMICO-FINANCEIRAS; A POLÍTICA
ALFANDEGÁRIA E SUAS CONSEQUÊNCIAS.
* A AGROEXPORTAÇÃO:
CAFÉ
Quand est-ce que ça a L’introduction du café au Brésil a eu lieu au Pará en 1727. À Rio de Janeiro, ils est
commencé? arrivé vers 1760. L’épidémie de café commence en 1830.

Au début du XIXe siècle, la production de café commença à se concentre dans la


Baixada Fluminense. C’est dans la vaste Vale do Rio Paraíba (RJ e SP) que les
conditions de leur première expansion commerciale ont été rassemblés. Située à
proximité de l’ancienne zone minière de Minas Gerais, l’activité du café pu tirer parti
Où cela s’est-il passé? d’une partie de la structure mise en place pour l’exploitation minière (routes, chemins,
troupes muletières). Au milieu du siècle, l’activité du café s’étend à Oeste Paulista en
raison de la grande disponibilité de terres. Ici, le grand planalto offrait les conditions de
sol les plus favoravles pour la culture du café: la «terra roxa» à fort rendement.
Comment les fermes de L’établissement de fermes de café s’est déroulé selon la méthode traditionnelle de
café ont-elles été mises en Plantation, en tant que main d’œuvre esclave
place?
De nombreuses familles dominantes, telles que les Wernecks et les Ribeiro Avelar, sont
Quelle est l’origine des issues d’ancêtres marchands, de petits propriétaires et de militaires de haut rang. Dans
agriculteurs du Vale do tous les autres cas, la loi du plus fort a prévalu: celle qui pouvait se permettre de rester
Paraíba? sur la terre, déloger les possesseurs sans ressources, engager de bons avocats, influencer
les juges.
Pour mettre en place une ferme de café, il était nécessaire de réaliser des investissements
Quels étaient les significatifs, notamment le défrichement de la forêt, la préparation des terres, la
investissements et d’où plantation, l’installation et l’achat d’esclaves. La grande expansion du commerce
venaient-ils? après l’arrivée de D. João VI, les profits du café lui-même et la libération du capital
avec l’extinction du trafic expliquent sont origine.
Au cours de la période monarchique, seules des techniques préindustrielles ont été
Quelles techniques ont utilisées. Après la récolte annuelle, telle que que l’épuisement des sols, la culture s’est
été utilisées? étendue à de nouvelles zones. L’emploi des charrues n’a commencé qu’en 1870. En ce
qui concerne le transport, la plupart ont été effectués à l’aide de mulets.
Quelle était la La plupart de la production était destinée à l’exportation. Les principaux
destination de la consommateurs était les États-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Scandinavie.
production de café?
1) Déplacement du pôle dynamique vers le Centre-Sud;
2) «Barões do café fluminenses» comme nouvelle base de support à l’Empire;
3) Principal produit d’exportation brésilien après le sucre, cacao, yerba-mate, tabac,
coton;
4) Modernisation des ports de Rio de Janeiro et Santos;
Quelles ont été les 5) Modernisation des moyens de transport avec la construction de voies ferrées;
conséquences de
6) Remplacement de la main-d’oeuvre esclave pour le travail salarié des immigrés;
l’expansion du café?
7) Expansion du réseau bancaire et du crédit rural
8) L’expansion du café este le résultat de la demande internationale croissante qui a eu
une incidence sur les prix, la demande de terres et de main-d’oeuvre, les systèmes de
transport ainsi que les mécanismes de financement de la production et de la
commercialisation.
Les changements induits par la croissance sont appelés «modernisation conservatrice».
Ce processus est nommé ainsi car le système économique n’a pas changé. Le Brésil a
Conclusion continué avec une structure agro-exportatrice basée sur le latifúndio, sans devenir une
économie industrielle (comme l’Europe et les États-Unis).

* A EXPANSÃO ECONÔMICA E O TRABALHO ASSALARIADO.


* Loi de Terres / Lei 601 de 18 de Setembro de 1850: Rédigé par le conservateur Bernardo Pereira
de Vasconcelos, le projet (inspiré par les idées de E. G. Wakefield sur la colonisation en Australie) a
commencé a être discuté en 1842. Le projet a exprimé l’inquiétude des propriétaires concernant la
grande industrie (agriculture), compte tenu de la législation anti-traite déjà en vigueur à l’époque
(1831). On craignait que la cessation de la traite des esclaves réduirait la main d’oeuvre de manière à
affaiblir la grande agriculture. Et comme l’occupation aveugle de la terre rendrait difficile l’obtention
de travailleurs libres, le projet proposait que la terre soit vendue (à des prix élevés et sans
parcellisation) et ne soit plus donnée (sesmarias) ni autorisée à être occupée. De cette manière, le
valeur de la terre augmenterai, rendant l’acquisition difficile pour l’immigré et obligeant ainsi
«l’émigré pauvre à louer son travail pendant un certain temps avant d’obtenir les moyens de devenir
propriétaire.»
* Articles du projet:
1. Sesmarias et possessions interdites;
2. Autorisé la vente de terrains vacants uniquement pour l’argent et en vue;
3. Autorisé à dépenser le produit de la vente de terrains pour financer les déplacements de
travailleurs pauvres;
4. Interdit aux étrangers d’acheter des terres avant trois ans.
5. Envisageait la création d’une «Repartição Geral de Terras Públicas».
* Objections et Défenses:
1. Le projet a exigé des propriétaires la régularisation de toutes les «sesmarias» irrégulières,
sous peine d’être considérées comme des terrains vacants.
2. Beaucoup se sont plaints de l’excédent de dépenses qui tomberait sur les propriétaires
(principalement les caféiculteurs de Vale do Paraíba), les taxes et l’exigence de démarcation. Le
débat a été marqué par les coûts supportés par les propriétaires pour régulariser leurs terres.
* Conséquences et échec:
1. En 1877, il fut reconnu que la loi était une «lettre morte»: un grand nombre de sesmarias et
posses demeuraient en situation irrégulière;
2. Elle n’a pas été en mesure d’attirer des immigrants européens, car le Brésil ne pouvait rivaliser
avec les États-Unis, qui offrent de plus grandes facilités d’acquisition de terres, un
développement amélioré des transports, une qualité de la terre améliorée et l’absence
d’esclavage.
3. Parmi les raison qui ont conduit à l’échec de la loi il y a 1: le manque de ressources humaines
pour la tâche; 2: le manque d’arpenteurs et d’ingénieurs; 3: le coût élevé de la mesure des terres
sur des grandes distances du Brésil; 4: la faiblesse de la bureaucratie centrale au niveau local.
4. Selon José Murilo de Carvalho, la loi a montré l’incapacité du gouvernement central à
approuver ou à mettre en œuvre des mesures contraires aux intérêts des propriétaires en l’absence
de pressions extraordinaires.
* L’extinction du trafic d’esclaves après 1850 a entraîné une libération du capital qui a donné l’origine
a une activité commerciale intense et des spéculations.
* Système de transport: Les initiatives de construction de chemins de fer découlent de la nécessité
d’améliorer les conditions de transport des principaux produits d’exportation vers les plus importants
ports du pays.
→ Premier chemim de fer (1854): Modestes 14km reliant la Baía de Guanabara à la gare de
Fragoso.
→ Estrada União e Indústria: Commencé en 1856 et achevé en 1861. Construit à l’initiative de
Mariano Procópio, il reliait Petrópolis à Juiz de Fora. Il fut bientôt battu par la concurrence des
chemins de fer.
* Après 1860, les investissements dans les infrastructures ont fortement augmenté, en particulier dans
la construction de voies ferées.
* On peut dire que les chemins de fer ont eu es répercussions sur la vie économique, politique, sociale
et culturelle de plusieurs manières: ils ont unifié le marché intérieur, facilitant ainsi la circulation des
personnes et des marchandises; réduction des coûts de transport, bénéficiant aux exportation; permis
l’expansion de la frontière agricole et minière; induit l’expansion du secteur de la fabrication de
l’acier, des machines et de l’outillage; consolidé la formation technique des travailleurs du secteur
industriel.
* TRABALHO ASSALARIADO
* Avec le début de la grande immigration dans l’avant-dernière décennie du siècle, il a été possible de
créer de petites propriétés dans les provinces du sud.
* Raisons de la transition du travail salarié:
→ L’expansion de la culture du café, qui a nécessité de main d’oeuvre;
→ L’offre d’esclaves devient de plus en plus problématique.
* Immigration financée par les agriculteurs: Commencé à partir de 1847. L’agriculteur a pris en
charge les frais de transfert de l’immigrant allemands et suisses en provenance d’Europe et, à son
arrivée, il devrait travailler gratuitement pendant un certain temps. Le traitement insultant des immigrés
a entraîne un fort mouvement contre l’émigration au Brésil dans le Europe.
* Immigration subventionnée par le gouvernement: Commencé à partir de 1870. Le gouvernement
provincial s’est chargé de payer le passage des immigrants. La grande majorité s’est rendue à Oeste
Paulista pour travailler dans les plantations de café. À leur arrivée au Brésil, les immigrants ont signé
un contrat de travail prévoyant un salaire divisé en deux parts : l’un fixe et l’autre proportionnel au
volume de récolte. Les dépenses d’immigration, cependant, étaient très modestes et ne représentaient
pas beaucoup de dépenses de l’État.
* Société de Promotion de l’Immigration: Fondée en 1886 à l’initiative privée, elle a pris un certain
nombre de mesures pour attirer les immigrants dans les plantations de café.
* Entre 1875 et 1879, seuls 10.455 immigrants sont entrés au Brésil, un chiffre bien inférieur aux
besoins de la production de café. Au cours des dernières années de l’Empire, l’immigration à São
Paulo a considérablement augmenté, la plupart d’entre eux étant des Italiens.
* AS POLÍTICAS ECONÔMICO-FINANCEIRAS.
* Le processus de modernisation produit par le café est connu sous le nom de “Modernisation
Conservatrice” car, bien qu’il ai modernisé le système agro-exportateur, il ne l’a pas transformé en un
système industriel; modernisé la société aristocratique, mais ne la transforma pas en société
bourgeoisie.
* La continuité économique s’est poursuivie: le principal générateur d’excédents demeurant toujours le
secteur extérieur de l’économie, dominé par les exportations de sucre et coton du Nord et, au Sud, par
le café et la traite négrière. Le commerce extérieure, les taxes à l’importation et à l’exportation
représentaient environ 80% des recettes du gouvernement central.
* Le Brésil est resté un exportateur de produits agricoles, avec une économie caractérisée par:
1. utilisation de presque toutes les ressources nationales dans la production de produits
d’exportation primaires;
2. concentration des exportation sur un nombre limité de produits;
3. dépendance d’un produit superflu, qui affaiblissait la position du Brésil dans le commerce
international;
4. tendance à faire des emprunts externes, souvent improductifs.
* Au cours du Second Empire, le Brésil a reçu une série de prêts étrangers de l’Angleterre. Jusqu’en
1861, ils servaient à payer l’importation de biens de consommation; puis pour financer des guerres
et pour payer des juros sur les dettes passées. Pendant la majeure partie du XIXe siècle, l’Angleterre
fut la principal créancier de l’Empire Brésilien.
* Une grande partie du déficit (constant et croissant après la Guerre du Paraguay) était due aux
dépenser extraordinaires consacrées aux révoltes internes, aux guerres extérieures et aux catastrophes
naturelles telles que les sécheresses et les épidémies. Des prêts ont également été contractés pour payer
des indemnités au Portugal, dans le cadre du processus d’indépendance.
* La plupart des bénéficiaires de la structure fiscale étaient les producteurs pour le marché intérieur,
car ils ne paient pas la taxe à l’exportation, ni la taxe sur la terre ni sur les revenus.
* Une grande partie des recettes internes de l’État pendant l’empire provenait de ses propres activités
(inceste fiscal), notamment par le biais de chemins de fer.
* Après la période de Régence et, à l’exception de la période de guerre, l’Empire a de moins en moins
dépense avec les militaires. Telle baisses chez les dépenses a été compensée par une augmentation des
dépenses en dette intérieure et extérieure
* Il y a eu une forte augmentation de la législation concernant le développement économique. Cela
dépendant de la richesse agricole, mais cela n’était pas considéré comme la voie idéale pour le
développement du pays.
* La politique de crédit rural a été la cause d’une bataille constante entre le gouvernement, les
propriétaires et les banquiers. Après l’abolition, des crédits agricoles ont été accordés aux propriétaires
fonciers dans le but de pacifier les dégâts causés par l’abolition.
* A POLÍTICA ALFANDEGÁRIA E SUAS CONSEQUÊNCIAS.
* Le Brésil comptait beaucoup sur les taxes imposées au secteur extérieur (exportations) de
l’économie.
* Première Phase (1822 – 1843): le Brésil était lié par les Traités de 1810 et 1827, qui fixaient des
tarifs douaniers extrêmement bas sur les importations; de plus, il avait connu des temps agités pendante
le Premier Empire et la Régence.
* Deuxième Phase (1843 – 1875): duré de l’expiration des Traités à la crise commerciale et bancaire
de 1875. Au cours de cette période, outre les nouvelles lois douanières, il y avait une plus grande
disponibilité de capital en raison de l’extinction du trafic d’esclaves. Ce transfert de capital a provoqué
l’émergence de nombreuses industries, telles que celles fondées par le Visconde de Mauá (fonderie,
chantier naval).
→ Lei Alves Branco (1844): Les importations étant dominées par les produits britanniques, les
bas tarifs du Traité de 1827 représentaient une rupture majeure des revenus (receita) de l’État, sans
parler de l’obstacle qu’ils créaient pour le développement de l’industrie brésilienne. Contrairement au
principe précédent selon lequel toutes les marchandises importées payaient le même tarif (15% ad
valorem), la Lei Alves Branco supposait que des marchandises différents paieraient des tarifs
différents allant de 20%, 30% à 60%. En augmentant les tarifs d’importation, la Lei Alves Branco visat
à accroître le recouvrement des impôts; en revanche, les produits étrangers ont augmenté leurs prix,
entraînant un certain degré de protectionnisme douanier. C’était une défense de la souveraineté
nationale contre les privilèges douaniers anglais.
→ Lei Alfandegária Silva Ferraz (1860): Approuvé sous la pression des capitalistes anglaises et
des importateurs brésiliens. La Lei Silva Ferraz a ramené de 60% à 5% le tarif sur les
importations de navires étrangers, ce qui a eu pour effet de déprotéger l’industrie nationale
qui ne pouvait pas concurrencer les navires anglais.
* Troisième Phase (1875 – 1889): Les industriels se sont finalement réunis pour défendre leurs
intérêts. C’est ainsi qu’en 1880, ils fondèrent l’Associação Industrial, qui commença à faire pression
sur le gouvernement pour obtenir le protectionnisme douanier. Une telle mesure augmenterait le
prix des produits étrangers et exempterait des tarifs les importations de machines et de matières
premières. Cette politique a permis l’émergence de plusieurs usines dans les premières années de la
république.
Política, economia e cultura
Quinquênio Liberal
Hegemonia Saquarema, Hegemonia no Prata, Renascer Liberal
Tratados de limite do Século XIX
Conflito com os Eua sobre o Amazonas
Distensão e Universalismo
Diplomacia de prestígio
Pan-americanismo
Retorno dos Conservadores
Gabinete do Visconde do Rio Branco
Revoltas Populares
O ocaso do Império.

Importantes informações acerca da Abolição da Escravatura no texto “O Reconhecimento do


Império” de Sergio Buarque de Hollanda.

* TESE DE SERGIO BUARQUE DE HOLANDA (NOSSA REVOLUÇÃO): Segundo Holanda, “a


data da abolição marca no Brasil o fim do predomínio agrário”, dando origem a uma nova composição
social, marcando assim a superação do passado colonial rumo a uma modernidade. Para o autor,
entre esses dois acontecimentos têm início uma revolução, “a única que, rigorosamente, temos
experimentado em toda a nossa vida nacional.” Daí por diante abre-se o terreno “para um novo
sistema, com seu centro de gravidade não já nos domínios rurais, mas nos centros urbanos.” Com isto
também ocorre o “aniquilamento das raízes ibéricas” e o fim de “todo o ciclo das influências
ultramarinas” (Personalismo, patriarcalismo, agrarismo, cordialismo, patrimonialismo, aversão ao
trabalho racional, reduzida capacidade de organização social). As cidades, antes meros complementos
do mundo rural, proclamaram “sua vida própria e primazia.” As condições que antes estimulavam a
formação de uma aristocracia rural (escravidão, engenho de cana de açúcar), ao perderem força com o
estabelecimento da Lei Eusébio de Queiroz (1850) e com a ascensão da lavoura de café no Oeste
Paulista (1840), deram lugar a uma nova composição social, mais citadina que agrária. Segundo
Holanda, o “resultado é que o domínio agrário deixa, aos poucos, de ser uma baronia, para se
aproximar, em muitos dos seus aspectos, de um centro de exploração industrial.”
Para Holanda, a revolução passa por três momentos decisivos: 1) Abolição (1888), momento no qual
ocorre a superação do maior entrave para a modernização; 2) Urbanização propiciada pelo declínio da
lavoura de açúcar e a ascensão da lavoura de café (1840), rompendo definitivamente com o agrarismo;
3) República (1889), caracteriza pela sobrevivência de tradicionalismos em meios as mudanças da
revolução, mais especificamente, a sobrevivência do personalismo lusitano em um tipo de governo que
se pretendia impessoal.

TESE DE ILMAR ROHLOF DE MATTOS (TEMPO SAQUAREMA): Segundo Mattos, após a


Reação/Regresso Conservador (1836 – 1852), o Estado Imperial tem uma direção definida pelo Partido
Conservador/Saquaremas, que admitia a participação do Partido Liberal/Luzias na sua construção
política apenas de forma hierarquizada. Os Saquaremas tinham como objetivos fundamentais a
manutenção de uma ordem e a difusão de uma civilização. Manter a ordem não significava apenas a
supressão de revoltas, a criação de aparatos jurídicos, mas também, garantir a continuidade das relações
entre senhores e escravos, casa-grande e senzala.

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