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République du Sénégal

Un Peuple-Un But-Une Foi


Ministère de l’Education Nationale
CEM Imame Mbaye SEYE de Ross-Béthio
4ème C

Exposé Français
THEME : L’EDUCATION DANS SOUS L’ORAGE

INTRODUCTION
I/ DEFINITION DE L’EDUCATION:
II/ EDUCATION DANS SOUS L’ORAGE :
1/EDUCATION TRADITIONNELLE :
2/EDUCATION MODERNE :
III/ LA SCOLARISATION DES JEUNES FILLES
1. LE MAINTIEN DES FILLES A L’ECOLE
2. L’EDUCATION DES JEUNES FILLES
IV/ CONSEQUENCES DE L’EDUCATION DANS LE ROMAN :
V/IMPACTS DE L’EDUCATION DANS SOUS L’ORAGE :
CONCLUSION :

Exposants:
01/Khoudia MBAYE 06/Aby SOW
02/Awa GUEYE 07/Mamour DIENG
03/Mané NDAO 08/Cheikhouna NDIAYE
04/Yatma DIAGNE 09/Marame Pathé DIOP
05/Khadiata SOW
Sous la direction de Monsieur LO

Année Scolaire :2023-2024


INTRODUCTION :
A la suite de la colonisation, l’école étrangère a été introduite en Afrique. Les jeunes
africains instruits sont entrés ainsi en contact avec la culture occidentale. Or les valeurs de
cette culture s’opposent sur plusieurs plans à celles des civilisations africaines. De la
rencontre des deux cultures est alors né un conflit, un choc culturel et civilisationnel qui n’a
pas épargné la génération des anciens pour la plupart conservateurs et celle des jeunes
influencés et attirés par l’Occident. C’est ce phénomène social que Seydou Badiane présente
à travers son ouvrage intitulé Sous l’orage.
I/ DEFINITION DE L’EDUCATION:
Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses
qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie
personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie.
II/ EDUCATION DANS SOUS L’ORAGE :
1/EDUCATION TRADITIONNELLE :
L’éducation traditionnelle est celle qui est fondée sur les traditions proprement africaines et
qui est transmise de génération à génération dans nos sociétés depuis l’Afrique précoloniale
jusqu’aujourd’hui. Les anciens ne veulent pas laisser les valeurs culturelles et traditionnelles
disparaitre ainsi à cause de ces jeunes qui ne sont plus reconnaissants, et qui aspirent à
d’autres univers et modes de vie. C’est en cela Birama affirmait : « le monde change et nous
devons vivre avec notre ».
Ainsi Père Benfa Il se considère comme le maître absolu, comme le conseiller suprême. Bon
époux et bon père de famille, il assure la responsabilité matérielle de sa famille. Mais, il est
un vrai défenseur et l’éducateur de la tradition. Son fanatisme et son orgueil vont l’amener
à se faire mal voir de Kany et Birama. Pour lui, la femme n’a pas le droit à la parole, mais
doit obéir sans réfléchir à ce qu’on lui dit. On pourrait le définir comme étant un homme qui
se bat pour que la tradition garde toujours ses jours de noblesse. Il est donc en un mot, un
conservateur. Ses paroles sont sans appel : « – Que je ne vous voie plus ensemble, avait
ordonné le père de Kany, tu auras le mari que je voudrai » (P.22)
D’où Sibiri a une dent aiguisée contre l’école étrangère, qui selon lui, détruit les valeurs
culturelles que la tradition les enseignent. C’est dire que l’éducation traditionnelle coexiste
aujourd’hui avec l’éducation dite « moderne » introduite avec la colonisation. Elle
n’implique donc aucune dimension temporelle et ne renferme pas un sens péjoratif qu’on a
l’habitude de lui accorder ; elle ne signifie pas une éducation au rabais, archaïque ou
dépassée et ne s’oppose pas à l’éducation moderne.
2/EDUCATION MODERNE :
L’éducation moderne est le processus d’avoir un point d’une dynamique, est un
effondrement de l’éducation traditionnelle, abandonnant conduite processus de
transformation créatrice, qui est de rendre l’ensemble du processus de l’éducation pour
s’adapter à l’histoire de la société moderne pour l’intégration future du processus
traditionnel de l’éducation reconstruction. C’est dans ce contexte qu’il est bonde de
remarquer que la nouvelle conception que Kany a du mariage, lui vient de l’école. C’est là
qu’elle a appris que le mariage est un acte libre et responsable. Et en revendiquant ce droit
de décider et de choisir par elle-même et pour elle-même, elle entendait vivre en conformité
avec les idées qui la « font » désormais.

III/ LA SCOLARISATION DES JEUNES FILLES :

1. LE MAINTIEN DES FILLES A L’ECOLE :

Dans Sous l’orage, l’éducation joue un rôle important. La jeune doit fréquenter l’école
acquérir des connaissances pour mieux connaitre son monde et pour pouvoir réaliser ses
ambitions. Kany qui est l’une des personnages de l’œuvre a des projets dans l’avenir. Ainsi
pour réaliser tout ce qu’elle a besoin, son objectif est de poursuivre ses études. A propos de
Kany, elle avait la chance d’être à l’école, cela représente une exception dans le village. Et
sa mère Maman Téné l’a rappelé cet aspect « tu as été à l’école, peu de tes camarades en
savent autant que toi ». On constate que la question de l’éducation dan sous l’orage divise
même les anciennes personnes. Les premiers personnages pensent que lire et écrire suffit à
une fille.

C’est dans ce contexte que les vieillards disaient : « la place de la jeunes fille c’est de rester
à la maison et de s’occuper des travaux domestiques » (la femme au foyer). Les autres
pensent que l’éducation constitue un moyen de savoir et la fille doit être à l’école, étudiée
pour réaliser ses ambitions. Ainsi donc, la réalisation des rêves de Kany sera difficile car
elles seront brisées à cause de la division de la famille Benfa suite au mariage qui l’oppose
à Famagan qu’elle n’aimait pas.

2. L’EDUCATION DES JEUNES FILLES :

Elle constitue un aspect primordial dans sous l’orage. Il est clair que Kany qui a fréquenté
l’école pendant quelques années, accorde une importante capitale à l’éducation. C’est
pourquoi elle insiste et persiste sur ses projets. C’est pourquoi elle ne veut se marier avec
Famagan qui est un riche, cette union détruit ses études et l’empêche d’accomplir ses rêves.
La réussite à l’école, doit passer par ses études poussées. C’est sous cet aspect que l’on
comprend l’importance et l’utilité des études. L’éducation des jeunes filles demeure une
importance capitale dans toute société. Elle permettra aux jeunes filles d’occuper des postes
de responsabilité pour participer au développement de leur société. Kany croyant à cela
refuse le mariage avec Famagan dans le but de poursuivre ses études et de réaliser ses vœux

IV/ CONSEQUENCES DE L’EDUCATION DANS LE ROMAN :


Les anciens tiennent au fait que les jeunes inscrits à l’école occidentale ont comme subi un
lavage de cerveau qui ne leur fait voir leur culture que sous des aspects négatifs. Et quand
ils sont en face de cette dernière, ils ne la perçoivent justement que sous le prisme parfois
hautain de l’homme blanc. Et c’est avec beaucoup de joie que nous lisons cette confession
de Samou qui, après avoir bu à la source occidentale, en est arrivé à la conclusion qu’il est
vraiment un acculturé : « Notre drame, c’est d’avoir été l’enjeu d’une bataille, d’avoir pris
le chemin le plus facile. Nous n’avons pas été élevés dans les valeurs de notre pays. On nous
a éblouis et nous n’avons pas pu résister. Les Européens ont tout brisé en nous ; oui toutes
les valeurs qui auraient pu faire de nous les continuateurs de nos pères et les pionniers d’une
Afrique qui sans se renier, s’assimilerait l’enseignement européen. L’école, avouons-le,
nous a orientés vers le monde européen. Le résultat a été que nous avons voulu transporter
l’Europe dans nos villages, dans nos familles. On ne nous a rien dit sur notre monde, sinon
qu’il est arriéré. » (P.156).
V/IMPACTS DE L’EDUCATION DANS SOUS L’ORAGE :
L’école étrangère a comme semé du désordre dans les cultures africaines dont les tenants et
les garants se disent prêts à tout pour sauvegarder leur patrimoine culturel. Le choc est
violent entre ces deux mondes, c’est un drame que vivent les jeunes et les vieux, incapables
de se comprendre mutuellement. Les premiers traitent les jeunes de déracinés, de perdus,
ces derniers pensent que les anciens sont des arriérés, des gens non civilisés, totalement
englués dans les ténèbres. Et quand a éclaté cet orage, il répand la complainte suivante : «
Les vieux ont-ils tort d’accepter que leurs enfants, filles et garçons, aillent tous à l’école du
Blanc ? »
CONCLUSION :
En somme L’œuvre de sous l’orage traite d’un thème essentiel qui tourne autour d’un débat
entre les jeunes et les anciens. Cette question divise les deux camps. Ainsi si les anciens sont
pour le mariage de Kany et de Famagan, les jeunes s’opposent à cette union. D’ailleurs c’est
ce qui est à l’origine de tous les bouleversements dans l’œuvre. Kany qui fréquentait l’école
savait que les ambitions avec le commerçant Famagan vont nuire à ses études.
En effet, Les conflits de générations, de cultures et de civilisations subsistent toujours et
demeurent une impasse.

Merci de votre aimable attention !

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