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Voyage dans ma peau de dyspraxique

Etre dyspraxique, ça veut dire avoir des difficultés pour planifier, coordonner et automatiser certains gestes.
Etre dyspraxique, ça veut dire :

- Etre aussi intelligent(e) qu’un autre enfant ou ado.


- Devoir produire de très nombreux efforts pour apprendre.
- Etre heureux de réussir un apprentissage et s’apercevoir qu’il s’est
encore échappé.
- Etre fatigué(e) souvent parce que les efforts sont constants, pour les
apprentissages scolaires, mais aussi au quotidien.
- Douter de soi parce que c’est compliqué d’avoir des automatismes.
Etre dyspraxique, ça veut dire souffrir d’une
ou plusieurs dyspraxies.
Dyspraxies non constructives

Lorsqu’on souffre de dyspraxie non constructive, on éprouve


des difficultés dans la successivité et la séquentialité des
gestes.
Marcher, courir, sauter, jouer avec un ballon est compliqué.
Les activités sportives et les arts plastiques sont compliqués.

Lorsqu’on souffre de cette dyspraxie, on peut souffrir de


dyspraxie de l’habillage, dyspraxie idéo-motrice, dyspraxie
idéatoire, dyspraxie oro-facile et/ou dysgraphie.
Dyspraxie de l’habillage

Lorsqu’on souffre de cette dyspraxie, on a tendance à


mettre ses vêtements à l’envers et il faut des années pour
savoir dans quel ordre enfiler ses vêtements.

Quand on grandit, on se trompe de moins en moins


souvent, mais il nous faut du temps et nous éprouvons, par
exemple, des difficultés avec nos lacets.
Dyspraxie idéo-motrice

Lorsqu’on souffre de cette forme de dyspraxie, on


éprouve des difficultés à mimer, à réaliser des gestes
symboliques et imiter des gestes du "faire semblant".

Par exemple, il est difficile de faire « chut » avec le doigt


ou d’imiter une flûte.
Dyspraxie oro-faciale

Lorsqu’on souffre de cette dyspraxie, on éprouve


notamment des difficultés à articuler (les autres trouvent
qu’on "mange les mots"), à gonfler les joues, à souffler des
bougies, à se moucher, à déglutir (manger suppose donc
qu’on se concentre sur ce qu’on fait ou les fausses routes ne
sont pas rares).
Dyspraxie idéatoire

Lorsqu’on souffre de dyspraxie idéatoire, on éprouve des


difficultés à utiliser et manipuler les outils : ciseaux, couteau,
règle, compas, tournevis, etc.

Utiliser des outils ergonomiques et antidérapants, une


réquerre et des logiciels en géométrie (Géogebra par
exemple) permet de mieux compenser.
Dysgraphie

Lorsqu’on souffre de dysgraphie, on rencontre des


difficultés pour écrire. L’écriture est lente et douloureuse.

En cas de dysgraphie avéré, l’outil ordinateur s’avère


indispensable.
Dyspraxie constructive non visuo-
spatiale

Lorsqu’on souffre de dyspraxie constructive, on peine à


assembler des éléments pour former un tout.
Les puzzles, légos, jeux de construction, les bricolages et
par conséquent les activités technologiques sont difficiles.

Travailler par binôme, découper les étapes permet de


mieux compenser.
Dyspraxie visuo-spatiale

Lorsqu’on souffre de dyspraxie visuo-spatiale, on éprouve


des difficultés dans l'organisation du geste/regard et du
repérage spatial.
Cette dyspraxie est la plus fréquemment rencontrée parmi
les dyspraxiques.
Elle pose de nombreux soucis : en particulier repérage dans
l’espace, mais également repérage dans les textes.
Si vous voulez, vous pouvez m’aider :
 En comprenant que j’ai besoin de mes adaptations.
 En comprenant que je ne suis pas « moins », mais différent
 En ne vous moquant pas de moi.
 En me proposant un peu d’aide pour me repérer dans les couloirs.
 En m’aidant à ranger mon matériel.
 En me proposant votre aide si je n’ai pas compris.
Des astuces pour m’aider

Sur le blog cultitalents, des billets complémentaires et


des astuces :

Dyspraxie non constructive


Dyspraxie de l'habillage
Dyspraxie idéatoire
Dyspraxie idéo-motrice
Dyspraxie oro-faciale
Dysgraphie

Dyspraxie constructive non visuo-spatiale


Dyspraxie visuo-spatiale

http://cultitalents.blogspot.fr

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