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THR-FMTI-M21 Gestion de La Production
THR-FMTI-M21 Gestion de La Production
FILIÈRE DE FORMATION
la Formation Professionnelle
dans en
Fabrication et Maintenance le secteur
1. INTRODUCTION...................................................................................................................................3
1. INTRODUCTION
Dans le contexte particulier de la formation professionnelle en APC, le programme d’études énonce par
un objectif opérationnel chacune des compétences à développer chez le stagiaire. La planification
pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif opérationnel : les conditions
d’évaluation, les critères généraux de performance, les précisions sur le comportement attendu et les
critères particuliers de performance. Lors de la planification pédagogique, le formateur peut aussi référer
à l’analyse de situation de travail pour vérifier les attentes des employeurs dans la fonction de travail que
le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique en approche par compétences repose sur la mise en œuvre d’une
pédagogie active centrée sur l’acquisition des compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs
opérationnels en activités d’apprentissage significatives et représentatives des savoir faire exigés du
monde du travail, le formateur planifie un environnement éducatif qui situe le stagiaire au cœur de l’acte
d’apprendre lui permettant traiter de façon efficace l’information, de développer de nouveaux
comportements et ainsi construire ses compétences.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources
aux préalables et précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme
d’études et le guide pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources utilisables
dans un parcours de formation pour aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un contexte
d’approche par compétences et pour faciliter l’action du formateur. Les ressources sont les suivantes :
Dans le présent tableau synthèse du programme d’études, le module du Guide de soutien apparaît en
grisé.
Durée en Durée en
Code Titre du module
heures unités*
FMTI-1 Métier et formation 30 2
FMTI-2 Matières textiles 60 4
FMTI-3 Notion de calcul 30 2
FMTI-4 Exploitation de logiciels 60 4
FMTI-5 Santé, sécurité au travail et protection de l’environnement 45 3
FMTI-6 Caractéristiques des tissus 60 4
FMTI-7 Conduite d'un métier à tisser 90 6
FMTI-8 Notions d'électricité et d'électronique 75 5
Notions de construction mécanique, d’hydraulique et de
FMTI-9 120 8
pneumatique
FMTI-10 Encollage 90 6
FMTI-11 Rentrages 60 4
FMTI-12 Ourdissage 120 8
FMTI-13 Mise en oeuvre de tissus plats 135 9
FMTI-14 Communication en milieu de travail 60 4
FMTI-15 Initiation au marché du travail (Stage I) 120 8
FMTI-16 Attitudes professionnelles 30 2
FMTI-17 Mise en oeuvre de tissus armurés 135 9
FMTI-18 Mise en oeuvre de tissus jacquard 135 9
FMTI-19 Gestion du temps 30 2
FMTI-20 Qualité de la production 60 4
FMTI-21 Gestion de la production 75 5
FMTI-22 Opérations de maintenance 90 6
FMTI-23 Plan d'entretien préventif 60 4
FMTI-24 Coordination d'une équipe de travail 60 4
FMTI-25 Recherche d'emploi 30 2
FMTI-26 Intégration au milieu du travail (Stage II) 240 16
OBJECTIF OPÉRATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence le stagiaire doit optimiser la gestion de la production selon les
conditions, les critères et les précisions qui suivent
.
CONDITIONS D’ÉVALUATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
• d’études de cas représentatives du milieu de travail
• de consignes du formateur
• d’indicateurs ou de relevé de production
• de plannings de production
Travail effectué à l’aide :
• de références de la profession sur les productivités
C. Mettre en œuvre les actions correctives. Planification judicieuse des actions correctives.
Mise en œuvre méthodique des solutions.
Information adaptée aux services et
interlocuteurs concernés.
Production d’un rapport clair et concis.
OBJECTIF OPÉRATIONNEL
COMPÉTENCE
PRÉSENTATION DU MODULE
Ce module visant l’acquisition d’une compétence spécifique est dispensé en cours de deuxième année
de formation. Il nécessite d’avoir acquis les compétences visées par les modules 7, 10, 11, 12, 13, 17
et 18, car il faut connaître les différentes étapes du procédé de fabrication et les rôles des divers
opérateurs avant de se former à gérer la production.
Dans ce module, le stagiaire devient capable d’analyser des temps d’arrêt et autres indicateurs de production,
d’en déduire des actions correctives et des améliorations à apporter, de participer à la gestion de production au
sens large. Cela passe par l’acquisition de savoirs en gestion de production, critères de productivité, et logiques
d’ “amélioration continue”.
CONTEXTE DE RÉALISATION
À partir:
• d’études de cas représentatives du milieu de travail
• de consignes du formateur
• d’indicateurs ou de relevé de production
• de plannings de production
• fiches de stock
• fiches de postes.
À l’aide:
• de références de la profession sur les productivités;
de documents indiquant les performances des machines
RÉFÉRENCES
2 Calculer des indicateurs de production Au niveau d’une machine, d’un article sur un
groupe de machine
• Rendements, métrages par durée de poste,
duites par jour, …
8 Identifier les pertes excessives et les • Grille de diagnostic affiné des pertes
indicateurs n’atteignant pas leur objectif. • Méthode et outils de résolution de problème
Fonction
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une
forme communicable tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux
apprenants lors de la première séance de formation afin de les informer des objectifs visés et des
éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités et des éléments de contenu
marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se
donner un outil de référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification
en vue des prestations ultérieures : ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les
équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder l’enseignement du module et ce à plusieurs
groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie, aux collègues, au personnel
formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le module.
Référents
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme d’études et le
guide pédagogique. Le programme d’études est un document prescriptif et aucune donnée dans ce
document ne peut être modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant
qu’appui et peuvent être enrichies tout au long de son utilisation.
Structure
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
• une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du
module, le numéro du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères
généraux ainsi que l’identification des modules préalables. Un schéma est présenté ci-après.
NO ET TITRE DU MODULE :
CODE : ______________________________ DURÉE : _______________________
COMPÉTENCE VISÉE : CRITÈRES GÉNÉRAUX :
TYPE DE COMPÉTENCE : MODULES PRÉALABLES :
MODULES EN PARALLÈLE :
• une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du
module : Savoirs préalables et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités
d’enseignement et d’apprentissage ainsi que les thèmes que le formateur identifie comme étant
importants et qui sont retenus en terme d’évaluation formative. Une information sommaire concernant
l’évaluation de certification du module est inscrite à la fin du plan de module. Un schéma est présenté
ci-après.
Deuxième partie du plan de module :
SAVOIRS THÈMES
ÉLÉMENTS DE
PRÉALABLES ET ACTIVITÉS
CONTENUS ÉVALUATION FORMATIVE
PRÉCISIONS
1 Identifier les sources de pertes au niveau • Gestion de production : • Donner la définition de la gestion de
d’une production Sources de pertes : pertes temps, pertes production et de ses principaux
matières, pertes indirectes (non qualité, paramètres.
usure excessive, …). • Lister les différentes sources de pertes
au niveau d’une production en Tissage.
2 Calculer des indicateurs de production Au niveau d’une machine, d’un article sur un • Identifier les indicateurs pertinents d’une
groupe de machine gestion de production aux différents
• Rendements, métrages par durée de poste, niveaux : machine, atelier.
duites par jour, …
A Définir les indicateurs de production • Réaliser l’activité d’entraînement E-2. Contrôle de la réalisation et de la
qualité de l’activité
d’entraînement E-2
3 Identifier les pertes de temps excessives • Temps de référence dans la profession • Décrire les différents temps de référence
en tissage
4 Rechercher et diagnostiquer les • Grille de diagnostic affiné des pertes • Analyser un relevé des pertes.
anomalies à l’origine des pertes. • Méthode et outils de résolution de problème • Faire un diagnostic des pertes en
précisant leurs origines et leurs causes.
• Donner la démarche méthodologique de
12 Proposer une action corrective • Outils d’amélioration continue : Les 7 outils • Décrire les opérations constituant une
(cartes de contrôle, SMED, Poka Yoke, …), action corrective.
les 5S, …
• Planification : cycle du PDCA
• Description de l’action : QQOQC, coût.
Information sur l’évaluation certificative : Dans un premier temps (parties 1, 2 et 3), à partir de données concernant un cycle de production (pour une machine à tisser, ou un
article sur un groupe de machines), à l’aide de standards de temps d’arrêts et de standards pour d’autres indicateurs de production, la tâche consiste, à calculer les indicateurs de
production, identifier les temps d’arrêts excessifs, diagnostiquer leurs causes et proposer des actions correctives.
Dans un deuxième temps (partie 4), à partir d’ une étude de cas documentée par des données concernant la production d’ un atelier de tissage, les moyens de l’ atelier, par des
plannings de production, des informations sur l’ organisation de l’équipe de production, un état des stocks et encours, à l’ aide de standards de temps d’ arrêts et de standards pour d’
autres indicateurs de production, à l’ aide d’ informations sur les capacités de production des machines, la tâche consiste, à analyser les indicateurs de production, diagnostiquer l’
origine des pertes excessives, et proposer les modifications de planning et d’ organisation appropriées.
Dans un troisième temps (partie 5), à partir d’ une étude de cas documentée par des données concernant la production d’ un type de machines, ou bien d’ un article sur un groupe de
machines, à partir de résultats de contrôle qualité, à l’ aide de standards de temps d’ arrêts et de standards pour d’ autres indicateurs de production et de qualité, à l’ aide d’
informations sur les capacités de production des machines, d’ un dossier technique du matériel si nécessaire, la tâche consiste, à identifier les sources de pertes, utiliser les outils de
résolution de problème pour hiérarchiser les problèmes, justifier et hiérarchiser les solutions proposées. La tâche consiste également à utiliser une palette d’ outils d’ amélioration
continue pour définir ou mettre en œuvre les améliorations proposées.. (Durée 4 heure)
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux
apprenants dans le plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de
produits ou la prestation de services concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur
entrée sur le marché du travail. Ces activités d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la
compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc dire que l’on doit analyser chaque activité
proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur ordonnancement permet une
progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire
réaliser aux apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement
traduit-elle de façon réaliste et authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de
contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés
peuvent être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des activités de base (éléments de
contenu et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui vise la
pratique de la compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec
l’un des facteurs qui présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une
compétence.
2 La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices,
des attitudes et des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle
inclut le traitement des notions et l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de
l’enseignement dans des séquences logiques. Au cours de cette phase, le stagiaire encode et organise
l’information, met souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des liens avec ce qu’il sait
déjà.
3 L’« Intégration – Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise
l’intégration des apprentissages de base aux étapes de réalisation d’une tâche partielle ou complète
dans un entraînement progressif, c’est-à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe
correspondant aux performances déterminées. Au cours de cette phase, le formateur favorise la
pratique supervisée et l’autoévaluation des résultats. Cette phase a l’avantage de faire acquérir au
stagiaire de l’assurance par l’amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d’exécuter
les tâches partielles ou complètes sans erreurs et d’intégrer les contenus liés à la compétence.
4 La quatrième phase « Transfert des apprentissages » devrait préparer le stagiaire à mobiliser ses
savoirs, savoir faire et savoir être dans d’autres situations que celles dans lesquelles il a développé ses
compétences. En effet, mobiliser ses compétences dans des situations complètement différentes l’une
de l’autre n’est pas un phénomène spontané ou automatique. Dans un premier temps, le savoir
nouvellement acquis est associé au contexte qui est familier au stagiaire. Cette phase exige du
formateur d’avoir la préoccupation de varier les contextes de réalisation d’une tâche et de veiller à la
démonstration d’une autonomie d’exécution par le stagiaire placé dans le nouveau contexte.
5 La phase « Enrichissement » permet à l’apprenant d’aller plus loin que ne l’indique le programme
d’études. Au cours de cette phase, le stagiaire peut approfondir la compétence développée, acquérir
une plus grande autonomie et développer le goût d’aller plus loin. Au cours de cette phase, le
formateur doit prévoir des activités qui favorisent cet enrichissement et ajoutent de la valeur à ce que le
stagiaire a déjà acquis.
La planification globale d’un module présente, sous forme de tableau, une vision synthèse des activités
devant être conduites par le formateur afin que ce dernier assure au stagiaire des activités permettant
l’intégration de l’ensemble du processus d’acquisition de la compétence visée. Ainsi il est essentiel que
les phases d’acquisition 2, 3 et 4 d’une compétence soient respectées dans le choix des activités et des
stratégies utilisées tout au long du module. Cette façon de faire vise à intégrer le plus tôt possible dans le
module l’ensemble des précisions sur le comportement, tout d’abord dans des activités simples mais qui
deviennent de plus en complexes au fur et à mesure que le module se déroule.
Voici des précisions sur les types d’activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles
utilisés.
Comportement attendu : optimiser la gestion de la production Activités liées aux phases d’acquisition d’une compétence :
A = Apprentissage de base E = Entraînement T = Transfert C = Évaluation certificative
Types d’activités A E A E A E A E A E T C
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 10
1 Identifier les sources de pertes au niveau d’une production
▲ ▲ ▲
2 Calculer des indicateurs de production
▲
A Définir les indicateurs de production z z z z z √ ■
Types d’activités A E A E A E A E A E T C
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 10
10 Proposer des améliorations de l’organisation de l’équipe..
▲
D Participer à la gestion de la production
z z √ ■
11 Appliquer une méthode de résolution de problème pour des pertes ▲
excessives et des indicateurs n’atteignant pas leur objectif
Durée de chaque activité dont l’ensemble doit totaliser 75 heures 8H 5H 8H 4H 8H 6H 10H 6H 10H 6H 2H 2H
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent
« Planification globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les
objets de formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable
d’en définir les étapes et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le
stagiaire à l’évaluation certificative de la compétence visée.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 2
Durée de l’activité : 5 heures
Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)
L’activité vise :
A- Définir les indicateurs de production
Matériel requis :
• Documents
Description de l’activité
La tâche consiste à partir de la documentation fournie à repérer les nature et indicateurs de production . Il
est souhaitable que ce travail se fasse en équipe.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise selon les consignes prévues par le formateur.
Une plénière pourra être organisée pour la restitution des informations par chacune des équipes.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 4
Durée de l’activité : 4 heures
Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)
L’activité vise :
B- Analyser les temps d’arrêt
Matériel requis :
• Documents
• Grilles de diagnostic
Description de l’activité
La tâche consiste à partir de la documentation fournie, à analyser les anomalies à l’origine des pertes de
temps et d’interpréter les méthodes de résolution de problème. Il est souhaitable que ce travail se fasse
en équipe.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise selon les consignes prévues par le formateur.
Une plénière pourra être organisée pour la restitution des informations par chacune des équipes.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 6
Durée de l’activité : 6 heures
Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)
L’activité vise :
C- Mettre en œuvre les actions correctives,
Matériel requis :
• Documents
Description de l’activité
La tâche consiste à partir de l’activité précédente, à expliquer la mise en place de solution choisie et
énumérer les outils et moyens adaptés pour la mètre en ouvre.
Il est souhaitable que ce travail se fasse en équipe.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise selon les consignes prévues par le formateur.
Une plénière pourra être organisée pour la restitution des informations par chacune des équipes.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 8
Durée de l’activité : 6 heures
Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)
L’activité vise :
D- Participer à la gestion de la production
Matériel requis :
• Documents
• Exercices de calcul de rendement
Description de l’activité
La tâche consiste à partir de la documentation fournie, de discuter des indicateurs de production dans un
atelier de tissage, de discuter des causes de pertes, de faire des exercices de calcul de rendement et de
proposer des améliorations de la production.
Il est souhaitable que ce travail se fasse en équipe.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise selon les consignes prévues par le formateur.
Une plénière pourra être organisée pour la restitution des informations par chacune des équipes.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 10
Durée de l’activité : 6 heures
Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)
L’activité vise :
E- Contribuer à l’amélioration continue de la production
Matériel requis :
• Documents
Description de l’activité
La tâche consiste à partir de la documentation fournie à repérer un problème, à appliquer une méthode de
résolution type. Il est souhaitable que ce travail se fasse en équipe.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise selon les consignes prévues par le formateur.
Une plénière pourra être organisée pour la restitution des informations par chacune des équipes.
ACTIVITE DE TRANSFERT N° 11
Durée de l’activité : 2 heures
Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)
L’activité vise :
A- Définir les indicateurs de production
B- Analyser les temps d’arrêt
C- Mettre en œuvre les actions correctives,
D- Participer à la gestion de la production
E- Contribuer à l’amélioration continue de la production
Matériel requis :
• Etude de cas
• Questionnaire sur l’ensemble du module
• Papier
• stylos
Description de l’activité
Le travail consiste à effectuer la tâche telle que définie par le formateur.
Cette tâche doit être effectuée de façon autonome par le stagiaire.
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et des moyens multimédia identifiés
et présentés dans cette section selon l’ordre établi dans le plan du module.
Également, chacune des sections des notes techniques et moyens multimédia est identifiée au plan de
Exemple :
SAVOIRS PRÉALABLES ET
ÉLÉMENTS DE CONTENU
PRÉCISIONS
1 Identifier les sources de pertes au • Gestion de production :
niveau d’une production Sources de pertes : pertes
(voir notes techniques A-1) temps, pertes matières, pertes
indirectes (non qualité, usure
excessive, …).
NOTES TECHNIQUES
Gestion de production
Besoin
Stratégie de l’entreprise
Client
Conseil administratif
Amélioration Planification
Ressources
Analyse
Réalisation
Mesure
Orientations du marché
Hier, on additionnait
Aujourd’hui, on soustrait
Orientations du marché
•Augmenter la
qualité COÛTS
Attentes de la Direction
Responsable production
• Fiche de fonction et objectifs
• Voir (Fiche Métier)
« Source : Observatoire des Métiers de la Mode, des Textiles et des cuirs »
DG
Chef d’équipe
Opérateur, ouvrier,
conducteurs
Hiérarchie de la planification
Plan
MRPII stratégique
Gestion
d’atelier Famille = section
Hiérarchie de la planification
FAMILLE D’ARTICLE
DEFINITION
une famille d’
d’articles est un macro-
macro-article
ayant un maximum d'é d'éléments en commun.
EXEMPLE
FICHIER
FICHIERMACRO-ARTICLES*
MACRO-ARTICLES*
Référence
Référence Type
Type Désignation
Désignation Délai
Délai
R5
R5 FF Famille
Famillevéhicules
véhiculesR5
R5 20
20jj
M5
M5 FF Famille
Famillemoteurs
moteursR5
R5 55jj
P5
P5 AA Famille
Famillepneus
pneusR5
R5 33jj
* Exemple d’illustration
FR
commandes
ON
TI
ER
GESTION Processus de
E
CLIENT
ACHAT DES Fabrication
STOCKS
ORDONNANCEMENT
FOUR-
NISSEUR
Stock Stock
Système de production
– Apport de l’MRP
Carnet de
Nomen-
clature
commandes
CALCUL Processus de
CLIENT
ACHAT DES Fabrication
BESOINS
ORDONNANCEMENT
FOUR-
NISSEUR
Stock Stock
Système de production
Commercial : M. X Commercial : M. Y
Produit g/m2 Date de livraison Quantité (t) Produit g/m2 Date de livraison Quantité (t)
19-janv 85 22 Fev 60
• Le document PIC :
Famille : Jersey Unité : tonnes
• Le document PIC :
Famille : Jersey Unité : tonnes
• Le document PIC :
Famille : Jersey Unité : tonnes
• Le document PIC :
Famille : Jersey Unité : tonnes
• Le document PIC :
Famille : Jersey Unité : tonnes
• Le document PIC :
Famille : Jersey Unité : tonnes
FAMILLES RATIO
Jersey 2
Interlock 4
Cote 3
FAMILLES RATIO
Jersey 1
Interlock 2
Cote 1,5
• Ventes
• Productions
• Stocks
• Dépenses de fonctionnement
• Exemple de PIC
• Exemple de PIC
Prévisionnel 20 30 40 25 25 20
Réel 25 45 35
Ecart 5 15 -5
% / à l’Objectif 125 225 175
30
Objectif du stock : 20
SNov = SOct + PNov - VNov = 45 + 410 - 420 = 35 10
• embauche de personnel ;
fisa
• sous-traitance ;
mm
• achat d ’équipement;
• achat de machines.
Famille Jersey
(PF)
4 PDP
PIC
Calcul des
Besoins
• Fonctions du PDP :
– dirige le Calcul des Besoins;
– concrétise le PI (Famille PIC PF réels ) ;
– suivre les ventes réelles (CdF PV) ;
– permet de mesurer l’évolution du stock .
– met à disposition du service commercial le
Disponible Á Vendre ;
Time is Money
Dans les industries manufacturières le temps
est encore plus important :
• Les ouvriers sont payés à l’Heure.
• La production se détermine par Heure.
• le TEMPS d’ouverture de l’usine coûte de l’ARGENT
même si on produit Rien.
• Quand une commande met moins de Temps en
production: c’est un indicateur de productivité
coût-minute
Vision systémique
Dans son livre "Le But" E.Goldratt pose la
question :
"Pourquoi une entreprise possédant des
machines modernes, des ouvriers de valeur,
n'ayant pas de problème d'approvisionnement
de bruts et dont les produits sont
potentiellement vendus peut faire faillite ?"
Analyse systémique
Le mauvais emploi des ratios (taux
d'efficacité, rentabilité, …) est une des bases
des problèmes de gestion d'une entreprise.
Seule une analyse de son ensemble permet
de vérifier si les ratios utilisés sont de bons
indicateurs.
Il faut donc avoir recours à une analyse
systémique de l'entreprise afin de voir si
son but macro-économique est bien
poursuivi.
Temps
Moyens de
$
$
stockage
volumuneux
& onéreux Plus le temps passe,
plus le stock se Moyens de Mnutention possibilité de prévoir
déprécie onéreux des Achats
Locaux
Ammortiss
ement /
Accidents Loyer Possibilité decontrôler la qualité
Problème de Sécurité
surplace
Manufacturing
La gestion de la production
• Gestion stratégique à long terme :
mission de l’entreprise et stratégie
concurrentielle ;
Suivi de la production
• Ordonnancement et lancement de
la production : ordres de fabrication
aux différents chaines & postes ;
• Contrôle : suivi des ordres et
contrôle de la qualité ;
Instalations,
Moment procédés & Quantité
approprié équipements approprié
(Priorité) (Volume)
Durée cycle
Durée cycle
Traiter les de
de stockage
Production
problèmes
du système
Les calculs
Rendement = Quantité produite / Quantité à produire
Les Calculs :
Planification
Organisation
Direction
Contrôle
PLANIFICATION
ORGANISATION
DIRECTION
CONTRÔLE
Tableau de bord de
fonctionnement
Tableau de bord de
résultat
La Logistique
La Production
La Qualité
Indicateurs de performance
Il s’agit de tenir compte des irrégularités de toute nature qui se produisent sur le poste de travail.
Exemples :
− Casse de fil
− Changement de pièces
− Pièces de tissu défectueuses
− Mélange de pièces
− Pannes de machine
− Discussions techniques
− Réglages divers, etc.
Le tableau de bord doit contrôler les VOLUMES réalisés et I' EFFICIENCE obtenue.
Le RENDEMENT d'un atelier peut être calculé à deux niveaux : celui des postes de travail et / ou celui
Cela revient à relever, chaque jour, les MINUTES PRODUITES et les MINUTES de PRESENCE de chaque
ouvrière MOD.
Un atelier doit, au moins, contrôler tous les jours ses sorties de fabrication (nombre d'articles sortis, 1 er choix, par
modèle).
Dès lors, un calcul simple (Multiplication par les Temps Alloués) permet de connaître les MINUTES PRODUITES de la
journée. Ce chiffre est normalement fiable. En matière de gestion, ce qui compte d'abord ce sont les articles
Alors que les décomptes de MINUTES PRODUITES au niveau des postes de travail ne sont pas toujours exempts
d'ambiguïtés.
Un atelier qui effectue les deux contrôles peut constater les écarts entre les 2 Rendements.
Ceci peut être dû à des fluctuations d'encours qui font qu’au niveau d'une journée, les minutes sorties de fabrication
ne correspondent pas exactement aux minutes de présence. Il faut noter que le suivi des minutes en cumul depuis le
- Diagnostic
- Connaissance, analyse
- Agir par des actions correctives
- Mesure les performances, l'avancement, le réel.
- Outil de motivation
- OUTIL DE DIAGNOSTIC
- OUTIL DE DIALOGUE
- OUTIL D'INFORMATION
- OUTIL DE MOTIVATION
- OUTIL PÉDAGOGIQUE
- OUTIL DE DÉLÉGATION
. Actions correctives
DES INFORMATIONS
Des Zones :
. D’analyse
. De résultats réels
. D’objectifs
. D’écarts
DES INDICATEURS
. Physiques. Financiers. Ratios
DES RÉFÉRENCES
. Destinataires. Périodes.
Dates
DES OBSERVATIONS
**************************************************************
Fonction de production
FONCTION COMMERCIALE
Une des meilleures façons d'obtenir des résultats financiers, c'est de PRÉVOIR ET AGIR SUR
SON CARNET DE COMMANDES.
FONCTION ADMINISTRATIVE
Qui, Quoi
- Va l'utiliser ?
- Va le construire ?
- Va le transmettre ?
Comment
Ou
Quand
- Chercher l'information
- La contrôler
Combien
Ω €.
kg
€. %
%
Ω $ m AVOIR
m
m² LES
∑.
% £
ƒ POUR
€. ∑. ∑. BONS
$ m m ÉVITER
% €.
% £ CHIFFRES !
m²
NOTES TECHNIQUES
Dans la planification de votre travail, vous ne devrez jamais oublier les lois suivantes car elles
pourront s’avérer des outils efficaces pour l’organisation de vos tâches.
La loi de PARETO
20% de nos activités produit 80% de nos résultats.
L’essentiel prend 20%, l’accessoire prend 80% du temps, de l’espace, de l’énergie….
Les risques : S’obstiner sur des tâches secondaires et confondre l’important avec l’urgent.
Les remèdes : Identifier ses activités à haut rendement et se consacrer au cœur de sa mission
La loi de PARKINSON
Le travail se « dilate » jusqu’à occuper la totalité du temps disponible : Plus j’ai de temps pour un
travail donné, plus ce travail prendra du temps.
Le temps dont on dispose pour faire une tâche, influence celui qu’on investit pour réaliser ce
travail.
Les risques : S’installer dans la totalité des durées disponibles et prendre plus de temps qu’il
n’en faut pour être efficace.
Les remèdes : Evaluer les temps nécessaires et se fixer des heures limites
La loi de MURPHY
Toute chose peut prendre plus de temps qu’on ne l’avait prévu.
Rien n’est aussi simple qu’on l’imagine au départ.
Les risques : Sous évaluer le temps nécessaire à une tâche et ne jamais finir ce que l’on a
commencé.
Les remèdes : Faire des bilans d’activité journalière et intégrer préparation et maturation.
La loi d’ILLICH
Au-delà d’un certain seuil de travail, l’activité décroît et la productivité peut devenir négative.
Les accidents apparaissent quand la concentration disparaît.
Les risques : Confondre quantité et qualité de travail, vouloir en faire trop au risque de mal
faire.
Les remèdes : Repérer ses limites et ses plages d’activité (chacun a ses rythmes, son horloge
interne et une chronologie), respecter ses cycles personnels, prendre des pauses.
La loi de CARLSON
Faire un travail de manière continue prend moins de temps que de le faire en plusieurs fois.
Tout travail interrompu est moins efficace.
Les risques : S’habituer aux travaux en miettes et se droguer aux interruptions.
Les remèdes : Privilégier les séquences homogènes et se protéger des sollicitations
extérieures.
La loi de FRAISSE
Une heure n’est pas toujours égale à une heure : ce qui nous plaît passe vite et ce qui nous
déplaît semble s’éterniser.
Les risques : Considérer comme secondaire ce qui nous déplait et le reporter indéfiniment.
Les remèdes : Veiller aux heures limites et faire alterner l’agréable et le désagréable.
Commencer par les activités les plus importantes, même si elles vous sont désagréables.
La loi de Côté
Le souci de rationaliser ses choix par crainte de risque et de l’erreur, amène souvent à reporter
des décisions à prendre.
Les situations délicates peuvent induire les mêmes résultats (devoir faire une remontrance à
quelqu’un par ex)
Les risques : Etre paralysé par la surinformation, ne pas décider à temps, ne plus avoir l’esprit
disponible pour autre chose que le problème non résolu.
Les remèdes : Prendre des décisions en univers incertain, se donner le droit à l’erreur (à soi
mais aussi aux autres), être méthodique dans la prise de décision, ne pas reporter les prises de
décisions délicates, fixer des dates limites et s’y tenir et fixer des ordres de priorités en
analysant les tâches à accomplir.
Gérer son temps représente un défi, surtout depuis la venue des nouvelles technologies.
Concilier travail, perfectionnement et famille peut s’avérer un casse tête. Heureusement, il existe
des outils pour apprendre à bien gérer son temps.
Gérer son temps, c’est planifier, organiser et contrôler les tâches et opérations à réaliser
dans le contexte d’un travail ou d’un loisir.
Mais c’est aussi la connaissance de soi et de ses activités qui façonnent le travail et la vie
personnelle.
Les fonctions du processus de travail sont repris pour les classer par rapport à ces trois
étapes de la gestion du temps : Planifier, organiser et contrôler.
Planifier : Ces activités de planification permettent de décider de la durée et du moment
pour réaliser les différentes tâches à accomplir.
• Prendre connaissance du travail à faire.
• Interpréter des directives.
• Organiser le travail.
Organiser : Ces activités d’organisation signifient que l’on exécute les tâches selon les
décisions prises pendant la planification.
• Accomplir le travail.
• Réaliser les travaux complémentaires.
Contrôler : Ces activités de contrôle permettent de prévoir et d’analyser les résultats afin
qu’ils soient conformes aux attentes.
• Vérifier le travail.
• Assurer le suivi du travail.
Les points critiques : Ce sont tous les éléments qui peuvent être un frein au bon
déroulement d’une activité et à l’atteinte des résultats qu’ils sont de votre fait ou du fait de
quelqu’un d’autre.
1. Ses Compétences : Connaître ses forces et ses faiblesses est important au regard de la
gestion du temps.
Quelques compétences qui permettent d’être plus efficace au travail et de mieux gérer son
temps :
Autonomie : je suis capable de bien accomplir les tâches sans aide ni surveillance, j’exprime
mes attentes et mes besoins à mes collaborateurs, je cherche à influer sur les évènements
plutôt que les subir passivement, je fais plus que le minimum requis, allant même jusqu’à
prévoir ce qui sera demandé (j’anticipe).
Énergie et ténacité : je suis capable de maintenir mon énergie malgré les obstacles pour
mener à bien le travail.
Sens de la communication : je prends le temps de bien comprendre ce que m’exprime mon
interlocuteur, je pose des questions pertinentes et je m’assure d’avoir toutes l’information
nécessaire pour faire le travail, je transmets clairement mon message de sorte que mon
interlocuteur comprenne bien mes besoins et attentes.
Sens de la délégation : je confie à quelqu’un des parties de mes activités pour pouvoir
mieux gérer mon temps et respecter les échéances.
Sens de la planification : Je peux établir des objectifs et les activités nécessaires à l’atteinte
de ces objectifs, je prévois aussi les temps nécessaires en fonction des contraintes, je vérifie
constamment si les résultats que j’obtiens correspondent à ceux qui ont été planifiés et
j’apporte les correctifs nécessaires.
Sens de l’organisation : je réalise de la meilleure façon possible différentes activités, en
fonction des objectifs et ressources disponibles, j’aménage de manière fonctionnelle mon
poste de travail.
Sens des priorités : J’attribue une importance à chacune de mes activités dans le but de les
réaliser et d’obtenir les résultats attendus, j’utilise des moyens concrets pour gérer mon
temps dans le but d’atteindre des objectifs personnels et professionnels.
Sens des responsabilités : Je peux répondre de mes actes et j’agis en fonction des
attentes de mes supérieurs et selon les besoins de l’organisation.
DEGRE DE POIDS/
NO Tâches FREQUENCE
COMPLEXITE FONCTION
01 Établir la fiche technique d’un échantillon 4
02 Réaliser une chaîne 3
2
03 Préparer et lancer les nouvelles productions
04 Assurer la qualité des productions de l’équipe 3
Optimiser la gestion de la production de l’
05 2
équipe
06 Participer à l’animation de l’équipe 3
07 Réaliser des essais 2
08 Participer à la gestion de la maintenance 3
Réaliser des opérations de maintenance
09 3
(curative et préventive)
10 Régler ou maintenir des équipements annexes 2
A partir de ces éléments fixant l’importance et la durée, les priorités peuvent être fixées et
planifiées pour le temps de la journée, la semaine ou le mois.
Technique multidisciplinaire, c’est un procédé pour identifier les modes potentiels de défaillances et
d'analyse de risque utilisée pour déterminer :
Pourquoi faire?
Permet de :
Comment on fait?
Mode de défaillance : Façon par laquelle un produit ou un procédé peut échouer à rencontrer ou délivrer
la fonction projetée.
Défaillance complète
Défaillance partielle
Défaillance intermittente
Défaillance dans le temps
Performance supérieure à la fonction
Effet : conséquences des modes de défaillances, selon la fonction, telles que perçues par le client
3 Défaillance moyenne nécessitant une remise en état ou une petite réparation et provoquant
un arrêt de production de 1 à 8 heures
4
9 Défaillance catastrophique impliquant des problèmes de sécurité et/ou une production non
conforme et provoquant un arrêt de production supérieur à7jours
10
- L'identification devrait commencer par les modes de défaillance ayant les effets les plus sévères.
- Lister le plus large possible CHAQUE cause potentielle.
- Lister chaque cause le plus concisément et le plus complètement possible.
- Utiliser le diagramme d'Ishikawa et les 7M.
Détection : Probabilité que les contrôles actuels vont détecter les modes de défaillance listés ou leurs
causes.
L'équipe s'entend sur une évaluation et un système de classement qui est consistant et utilisé tout au
long du FMEA (original et révisions).
Le client peut spécifier.
Valeur D Critères
1
Signe avant coureur de la défaillance que l'opérateur pourra éviter par une action préventive ou
2 alerte automatique d'incident.
3
Il existe un signe avant coureur de la défaillance mais il y a un risque que ce signe ne soit pas
4 perçu par l'opérateur.
5
Le signe avant coureur de la défaillance n'est pas facilement décelable.
6
7
Il n'existe aucun signe avant coureur de la défaillance mis à part l'inspection finale.
8
9
Il n'existe aucun signe avant coureur de la défaillance avant l'utilisation du produit.
10
RPN Produit mathématique de la gravité d’un group d’effets (sévérité), la probabilité qu'une cause créera
la défaillance associée à ces effets (Occurrence), ainsi qu'une aptitude à détecté 3 défaillances avant que
le client en assume les conséquences (Détection).
On utilisera plusieurs méthodes pour effectuer le choix des problèmes à traiter. Ces méthodes, non
seulement faciliteront le travail dans le groupe, mais elles donneront égale ment une plus grande
crédibilité au travail effectué en particulier lors de la présentation devant la Direction.
Trois techniques peuvent être utilisées :
1. L’Analyse Multicritères.
2. Le Classement Forcé.
3. Le Diagramme de Pareto.
Objectif : Entraîner les participants à mettre des priorités dans les problèmes qu’ils ont identifiés.
Apports Didactiques: -
L’ANALYSE MULTI-CRITÈRES (Benefit Analysis)
Une première façon de résulter, pour séparer les problèmes, c’est de les classer dans des catégories
différentes, en fonction de leur importance.
Problèmes à résoudre en priorité, à cause de leur gravité : Par exemple, projections d’huile sur le sol
créant des accidents du travail.
Problèmes qui devront être éliminés: Par exemple, un taux de retouches anormal.
Problèmes qu’ils seraient souhaitables de résoudre: Par exemple, une porte qui grince.
Chacun de ces problèmes peut être noté sur un tableau qui permettra de les comparer à plusieurs critères
à la fois. Le problème le plus prioritaire sera choisi.
Vous remarquerez que, sur ce tableau, on a donné à chaque critère, un poids ou une pondération
différent. Ainsi, on a considéré que la gravité était un critère plus important que la tendance d’évolution.
Autrement dit, savoir que la fuite d’huile peut provoquer une mort d’homme est plus important pour agir,
que de savoir si la fuite ira en augmentant ou en diminuant ; dans ce cas-là, c’est la gravité actuelle qui
compte.
CRITERE TOTAL
1 2 3 4 5
RETENU / NOTE
Après avoir noté chaque problème sur chacun des trois critères retenus, on arrive au classement de
priorité suivant:
1. Fuite d’huile
2. Retouches excessives.
3. Porte qui grince.
Le critère de “gravité” est défini par les conséquences que le problème peut avoir ou peut provoquer. La
gravité n’a pas de référence au temps. Un accident peut se produire que dans 15 jours.
Il s’agit à cette étape de déterminer les solutions qui vont être apportées pour éliminer les causes
retenues et atteindre nos objectifs fixés..
Outil : brainstorming
Chacune des étapes de cette démarche doit être réalisée mais il est évident qu’il s’agit de résoudre
des problèmes et non pas d’utiliser une méthode. Si à un moment, la solution se présente de façon
évidente, il peut être envisageable de la mettre en œuvre directement. Sans oublier toutefois de la
valider.
Choisir pour les causes les plus importantes (c’est-à-dire ayant été validées comme telles) toutes
les solutions possibles, en faisant à chaque fois un mini brainstorming.
« Ne cherchez pas la meilleure solution, mais plutôt 100 solutions possibles » : produire le
maximum d’idées en un minimum de temps en se posant toutes les questions possibles : pouvons
nous augmenter, diminuer, combiner, adapter une solution déjà utilisée par ailleurs, substituer,
modifier, innover,…….
L’évaluation d’une solution se fera par rapport à certains critères tels que :
La matrice est complétée. Ne pas oublier certains critères impératifs tels que la faisabilité.
Avant de s’apprêter à mettre en œuvre les solutions retenues, on peut les regrouper par famille. On
doit s’assurer encore une fois que rien ne choque le bon sens et notamment, que la mise en œuvre
d’une solution, si elle résout un problème n’en crée pas d’autres.
Il faut savoir peser les avantages et les inconvénients pour choisir et pour cela on établira un
tableau où sont listés dans une colonne les avantages et dans la deuxième les inconvénients.
Cette technique sera utilisée surtout pour évaluer et peser une solution unique et non pas pour
comparer les mérites respectifs de plusieurs solutions.
Certaines solutions peuvent être coûteuses à mettre en œuvre ou complexes. Avant de la mettre en
œuvre, un essai peut tout d’abord être fait, un modèle expérimental :
o Ne pas changer tout d’un coup mais introduire les changements progressivement,
l’un après l’autre. Et mesurer les effets.
o Tester la solution à petite échelle mais dans des secteurs partiels.
o Informer les personnes concernées par le test et utiliser le bouche à oreilles pour
les résultats.
o Utiliser des éléments de comparaison pour juger des résultats.
o Recueillir les données et les présenter sur des tableaux et graphiques.
o Faire les modifications ou prendre les mesures correctives qui s’imposent.
NOTES TECHNIQUES
Identifier les instruments à utiliser pour le diagnostic du problème et formuler un constat clair et
précis du problème
On dit souvent qu’un problème bien posé est déjà à moitié résolu. Il est vrai que cette phase est
particulièrement importante. C’est à ce moment en effet que l’on se met d’accord sur la définition et
l’étendue du problème : on vérifie que tout le monde parle de la même chose !
Outil : QQOQCP
On répond à l’ensemble des questions du QQOQCP de manière très précise :
Lorsque le problème est bien posé et formulé de façon satisfaisante, on peut passer à la phase suivante.
Note : Le formateur doit à cette étape s’assurer qu’il n’y a aucune ambiguïté à l’intérieur de l’équipe de
travail.
La situation est décrite de manière précise. Des objectifs sont formulés. Chaque objectif décrit ce que l'on
verra lorsque le problème sera résolu et est mesuré à l'aide d'un indicateur.
Les objectifs sont passés en revue à travers une grille SMART de façon à s'assurer de la validité de
chacun d’eux.
GRILLE SMART
Objectif
Définir des objectifs de façon précise.
Déroulement
1. Organisation
Il n'y a pas d'organisation particulière à mettre en place.
2. Déroulement
Répondre aux questions suivantes :
L’objectif est-il :
Spécifié (est-il bien défini ?)
Mesurable (y a-t-il un indicateur lié ?)
Acceptable (d’un point de vue légal, moral, sécurité, ...)
Réaliste
Temps (situé dans le)
3. Données de sortie
On obtient un objectif complètement décrit.
Moment d’utilisation
Cet outil s’utilise dès que l’on parle d’objectif !
Durée / fréquence
Cet outil est d’utilisation très simple. Il peut être utilisé pour soi, dès que l’on se fixe un objectif.
Exemples :
Objectif non SMART :
Objectif SMART :
Cette phase se déroule en plusieurs temps. Tout d’abord on cherche toutes les causes possibles
puis on retient, après vérification, les causes les plus probables.
Quelque fois la relation de cause à effet est facile à établir mais quelque fois cette relation est
cachée.
Voici quelques exemples de cause à effet
- Relation de cause à effet simple : Effet : Chute dans l’atelier Cause : Flaque d’huile
sur le sol
- Relation de cause à effet complexe :
o Deux causes ou plus en même temps : Effet : Montage défectueux Causes
possibles : Manque de formation de l’opérateur, Composants défectueux, outillage
ou matériel défectueux, non appropriés.
o Cause cachée : Effet : Absentéisme anormal cause apparente : Grippe Cause
réelle : Mauvais encadrement
o Chaîne ou cascade de causes : Effet : Laquage défectueux Causes : Régulateur
de voltage défectueux, jauge de température non fiable, et donc température du
four trop basse
Les erreurs les plus fréquentes dans l’analyse des causes :
- Croire que parce que A suit B, A est la cause de B : ex la production a baissé juste après la
nomination d’un nouveau responsable d’atelier.
- Croire qu’il n’y a qu’une seule cause : Dans la réalité, il y a toujours plusieurs causes qui
agissent en même temps.
- Prendre un symptôme pour la cause du problème : ex : un axe frotte dans son logement et
grince : l’opérateur le graisse et supprime temporairement le grincement. C’est le
symptôme qu’il a soigné et non la cause réelle du grincement.
Il est donc important d’analyser les causes des problèmes avec méthode et en utilisant des outils
appropriés.
L’arbre des causes : symbolique utilisée pour traiter le problème et identifier ses causes : Une partie
dans la terre (les causes cachées) et une partie visible indiquant les relations de causes à effet.
Le brainstorming
Synonymes :
Remue-méninges, Tempête d'idées, Créativité.
But :
Résoudre un problème en recherchant les causes et les solutions.
Principe :
C'est un travail de groupe composé d'une dizaine de stagiaires, dont un coordonnateur, choisis de
préférence dans plusieurs disciplines. Le maximum d'idées devra être exprimé et noté sur un tableau
visible de tous. La durée des séances pourra soit être de quelques heures chacune, ceci permettant de
faire disparaître toutes les inhibitions, soit 1 à 2 heures pour garder une vivacité d'esprit plus grande.
Quoiqu'il en soit, des pauses seront ménagées entre chaque réunion pour laisser reposer les idées
émises pour mieux les réexaminer par la suite.
Le déroulement du Brainstorming peut-être décrit en trois phases (chaque phase pouvant se dérouler sur
plusieurs séances) :
Phase 1 : Recherche :
Les stagiaires exprimeront les uns après les autres toutes les idées leur venant à l'esprit sans restriction.
L'exercice doit se dérouler dans la discipline : on écoute ce que l'autre dit et on ne critique en aucune
manière. Aucune idée, aussi étrange soit elle, ne doit être réprimée : le Brainstorming a lieu dans un esprit
de progression du bien commun. Pas de censure ni de critique. Il faut exprimer le maximum d'idées : plus
il y a d'idées, plus on a de chances de trouver celle qui marchera.
Phase 3 : Conclusion :
Au terme de l'exercice, il faudra faire l'analyse des causes suspectées et des solutions proposées :
discerner celles du domaine du réalisable, de celle du domaine de l'utopie.
La résolution du problème trouvera ses bases dans le Brainstorming. Les solutions et les causes
dégagées devront alors être confrontées aux exigences de l'entreprise, ainsi qu'aux autres outils. Ainsi on
adoptera la meilleure des solutions.
Le brainstorming est une technique de génération d'idées qui stimule la réflexion créative lors de la
recherche de solutions pour un problème donné. Il s'agit d'une méthode qui favorise la réflexion créative
et qui a pour objectif de générer rapidement un grand nombre d'idées. Cette technique s'applique aussi
bien pour des sessions individuelles que collectives. Le brainstorming classique associe, connecte et
combine différentes idées isolées pour en générer de nouvelles. Une session de brainstorming se tient
généralement en groupe avec un animateur.
Le résultat d'une session de brainstorming est un grand nombre d'idées non vérifiées et très diverses dont
l'intérêt pour résoudre le problème donné doit encore être évalué. Le brainstorming est une technique qui
doit s'apprendre. Il est indispensable de participer à plusieurs sessions d'entraînement avant de pouvoir
obtenir des résultats convenables.
Manque de confiance et peur de la critique, de sorte que peu d'idées sont générées.
Critique, concurrence, attitude défensive.
Interruptions, questions et explications : cassent le rythme du brainstorming
Inepties : il faut travailler dans le but d'accomplir une tâche, il ne s'agit pas d'émettre des idées
amusantes, mais dénuées d'intérêt
Une définition trop large du problème, de sorte que les idées formulées ne sont pas suffisamment
concrètes.
Exemple :
Causes possibles des accidents sur la route :
• Vitesse non adaptée au contexte
• Alcool au volant
• Non respect du code de la route
• Virage dangereux
• Chaussée glissante
• Absence de panneaux de signalisation
• Téléphone mobile, etc.
Les diverses causes sont classées selon leur nature, mais toutes sont conservées (sauf bien entendu s’il
apparaît à l’unanimité qu’une cause doit être éliminée). Il est à noter qu’il est possible de classer les
causes au moment du brainstorming, ce qui peut faire gagner du temps. CONSTRUCTION DU
DIAGRAMME CAUSES-EFFET DE TYPE GENERAL (ISIKAWA)
- Inscrire en termes d’effet produit le problème ou le défaut dont on recherche les causes dans un
rectangle situé à l’extrême droite.
- Classer toutes les causes, c’est-à-dire tous les éléments agissant sur l’effet, en grandes catégories.
Dans la plupart des cas, toutes les causes peuvent être classées suivant 5 rubriques faciles à retenir
(correspondant aux 5 M).
- METHODE pour toutes les causes dues aux méthodes de travail
- MATIERE pour toutes les causes dues aux matières premières
- MACHINE pour toutes les causes dues aux matériels ou aux machines utilisées
- MAIN-D’ŒUVRE pour toutes les causes dues aux personnes qui interviennent à quelque
niveau que ce soit
- MILIEU pour toutes les causes dues à des causes extérieures relatives à l’environnement
(aménagement des ateliers, état de propreté, conditions climatiques des locaux, température
et aération)
- Construire le diagramme causes-effet
o Tracer une droite horizontale qui traverse la feuille et aboutit par une flèche au rectangle
EFFET précédemment défini. Cette droite constitue l’axe principal des causes.
o Tracer ensuite 5 axes annexes convergeant vers l’axe principal et correspondant aux 5
grandes rubriques.
o Placer toutes les autres causes possibles de chaque catégorie sur des tirets
convergeant, eux aussi, vers les axes respectifs de leur catégorie (voir page suivante).
Outil : vote pondéré
o Trier les causes et retenir les principales : On ne retient que les causes principales, en
général, de 1 à 3 par branche du diagramme cause-effets.
LES 5 POURQUOI :
Définition :
Cet outil d’analyse permet de rechercher les causes d’une situation problème, d’un dysfonctionnement.
C’est un outil de questionnement systématique destiné à remonter aux causes premières possibles d’une
situation, d’un phénomène observé.
Version simplifiée de l'arbre des causes qui consiste à se poser plusieurs fois de suite la question : "
Pourquoi ? " et à répondre à chaque question en observant les phénomènes physiques.
La plupart des problèmes sont entièrement résolus en moins de cinq questions.
Fonctionnement :
La démarche consiste à se poser la question 'Pourquoi ?' au moins cinq fois de suite pour être sûr de
remonter à la cause première. Il suffit ensuite de visualiser les cinq niveaux (ou plus) sous forme
d’arborescence.
Énoncer clairement le problème.
Répondre, en observant les phénomènes physiques, à la question " Pourquoi ? ".
Apporter la solution à cette réponse.
La réponse faite à chaque étape devient le nouveau problème à résoudre, et ainsi de suite.
Précaution d'emploi
S'attacher aux faits, c'est à dire aux actions ou événements qui se sont réellement déroulés.
Les décrire de façon objective et précise : chaque membre du groupe est d'accord sur la formulation.
Ne pas porter de jugement de valeur, ne pas interpréter.
Mettre en place des solutions durables qui s'appuient sur des faits vérifiés plutôt que sur du
comportemental.
Exemple :
La solution : Bouchon de remplissage d'huile attaché à une chaîne fixée sur carte.
Exemple
Outil : QQOQCP
Il s’agit de définir précisément les modalités de mise en œuvre de la solution. Ne pas oublier de
prévoir la mise à jour régulière du tableau de bord au moins jusqu'à la vérification des solutions.
Evaluer les difficultés à venir et les principales résistances que l’on risque de rencontrer pour
négocier l’application
Fort
Faible
Il faut se souvenir que les gens apportent plus volontiers leur soutien aux changements auxquels ils
ont participés.
Mettre en œuvre.
Les solutions choisies sont implémentées par les responsables désignés, selon un planning défini.
La méthode des 5S
1. SEIRI : Débarras
2. SEITON : Rangement
3. SEISO : Propreté
4. SEIKETSU : Ordre
5. SHITSUKE : Rigueur
Buts des 5S
• Sécuriser les installations et les lieux de travail
• Réduire les défauts et les retouches
• Gagner du temps
• Améliorer la fiabilité des machines
• Améliorer les conditions de travail
1S:SEIRI
Se débarrasser de ce qui est inutile
Faire la différence entre l’indispensable et l’inutile et se débarrasser de tout ce qui encombre le poste de
travail
1S: SEIRI
Table de fréquence d’utilisation
1S: SEIRI
Comment stocker les objets utiles ?
Objet Stockage
Objets que vous utilisez vraiment très souvent Gardez-les à portée de la main.
Objets que vous utilisez constamment Stockez-les de façon à ce qu’ils soient faciles à
sortir, faciles à remettre en place et à trouver.
Objets que vous utilisez parfois N’oubliez pas de les mettre à leur place: utilisez
pour cela des panneaux avec dessins des objets,
codes couleurs, etc.
Dossiers Numéros et code couleur pour l’archivage.
2S : SEITON
Mettre les objets à leur place
2S : SEITON
Rangement des objets
• Délimitation et marques
d’emplacement
• Supports, étagères et chariots
• Fils et câbles
• Machines
• Outillage
• Produits consommables
• Matières et en-cours
• Stocks divers
• Huiles et graisses
• Instruments et appareils de mesure
3S : SEISO
Garder propre
• Tout nettoyer et traiter les causes
• Nettoyer des postes de travail précis et des machines déterminées
• Nettoyer des postes et des outils précis, identifier et corriger les causes de crasse
3S : SEISO
Le nettoyage chez Ford
En 1926, Henry Ford disait en décrivant les principes de management de la société Ford :
" Veillez à mettre les machines dans les meilleures conditions possibles : maintenez les, et insistez partout
sur le nettoyage absolu afin que vous appreniez à respecter vos outils, votre environnement, et vous-
même.''
4 S : SEIKETSU
Le management visuel pour maintenir l’ordre
La vue est le point de départ de 60% des activités humaines
4S : SEIKETSU
Un dessin vaut mieux qu’un long discours
4S : SEIKETSU
Exemple d’aides visuels
• Panneaux descriptifs
• Signaux d’alarme
• Indications pour le rangement
• Désignation des machines
• Rappels des consignes de prudence et des modes opératoires
• Tableaux de maintenance préventive
• Instructions
4S : SEIKETSU
Règles de conception des aides visuels
4S : SEIKETSU
Les indications visuelles
4S : SEIKETSU
L’usine évidente se « raconte » à l’observateur
5S : SHITSUKE
La rigueur, acquérir des habitudes
• Je ne salirai pas
• Je ne renverserai pas
• Je n’éparpillerai pas les objets
• Je nettoierai immédiatement
• Je réécrirai ce qui a été effacé
• Je remettrai en place ce qui est tombé
Boîtier de
commande
Porte à manœuvre
multiple
Porte a manœuvre
rapide
Cuve
Les bacs
d’ajout de
produits
Filtre
Température
141
supporter °C
Année de
2001
construction
MC MC MC
MCS2 MCS5 MCS4 S3 S2 S1
Conditions climatiques
9 Conduites de vapeur,
9 La température au sein des machines qui
s’élève jusqu'à 110 °C,
9 L’évacuation d’eau chaude usée au-
dessous du niveau du sol; cette partie
est couverte par des planches de fer 10
Bruit
Le parc machine génère a lui seul 80 dB se
qui est considéré comme bruyant, ajoutant
a ça les fuites de vapeur…
1m 1m
2m 12
La sécurité
• Des boutons d’urgence et des plaques sont
installées sur la machine
Ordre et propreté
• Manque d’organisation dans la transport des
chariot
Description ergonomique
• Les mesures
effectués sur la
machine ont avéré le
bon ajustement de la
machine sur la taille
de l’homme qui
Sexe Age Expérience Longueur
travaille dessus .
Masculin* 1975 5 ans 1,62
14
L’ergonomie du poste
15
Mode opératoire
L’ouvrier a pour tache de :
• accrocher les deux bouts du tricot avec des nœuds,Il met ensuite un
aimant sur le tricot (1)
• Entrer les informations dans le programme de la machine (2)
• Met entre les mains du responsable du magasin des produits la
recette (3)
• Intervenir auprès de la machine pour :
– Confirmer l’ajout des produits soit sur place dans les cuves, soit
en provenance de l’cuisine automatique
– L’échantillonnage (4)
• Se rendre au magasin pour apporter les produits (5)
16
17
18
ANALYSE ET CONSTATION
• LE PARC MACHINE MCS MANQUE D’AERATION
19
PROPOSITION ET AMELIORATION
• JE PROPOSE DE METTRE A LA DISPOSITION DES
OUVRIERS DES CHAISE ASSIS DEBOUT
• REPARTIR LE POIDS QU’ILS LEVENT DANS DES
SACS FACILE A MANIPULER
• OBLIGER LE PORT DU CASQUE ET DES BOUCHON
D’OREILLE
• JE PROPOSE SUR LA MACHINE MCS DE METTRE
EN ŒUVRE UN SYSTEME DE LAVAGE POUR
L’ECHANTILLION DE NUANCE ET LE CHAUFFER
SUR PLACE SANS AVOIR BESOIN A SE DEPLACER
POUR LE FAIRE
20
NOTES TECHNIQUES
Le rendement
L'activité
Les hors standards
A l'atelier complet
A un groupe de personnes
A des opératrices individuellement
RENDEMENT
Le rendement est la mesure de l'efficience brute d'un poste ou d'un groupe de production.
C'est le rapport entre le temps produit et le temps de présence et il s'exprime en pourcentage
Minutes produites
Rendement = X 100
Minutes de présence
Exercice d'application:
Temps de gamme : 20 mn
L'ACTIVITE
L'activité permet de mesurer l'efficience de l'atelier ou du poste de travail en excluant les aléas.
Ce sont des perturbations d'assez longue durée (supérieures à 10 mn) survenant à un atelier ou à un
poste et qui donnent généralement lieu à des tickets compensateurs.
Ces perturbations (irrégularités ou aléas) sont de mêmes natures que celles entrant dans la composition
du coefficient majorateur des temps de référence.
C'est à dire :
Panne machine
Attentes approvisionnement
Discussions techniques
La monitrice d'atelier devra dans son rôle d'animatrice œuvrer pour réduire les hors standards.
L'efficience de l'atelier augmente quand les hors standards baissent. Les hors standards en effets sont
des temps morts, qui très souvent peuvent être supprimés.
Exercice d'application :
Effectif : 30 personnes
Temps de gamme : 20 mn
20 x 650
L'activité est souvent liée au salaire de la main d'œuvre, c'est la raison pour laquelle on fait intervenir les
hors standards qui sont indépendants de la volonté de l'opératrice.
Dans le cas de travail sans perturbations, l'activité serait égale au rendement, mais c'est un cas
exceptionnel.
Le responsable d'un groupe de travail doit contrôler ces trois indices et toujours agir pour les améliorer.
Très souvent, on pratique des calculs bi-horaires.
Certaines entreprises disposent des systèmes électroniques appelés capteurs aux postes qui calculent
ces indices automatiquement (c'est le cas des convoyeurs aériens)
Dans ce cas, le contrôle est plus aisé et l'opératrice ayant les résultats affichés peut mieux régler son
rythme de travail. Le suivi de rendement et de l'activité peut se faire par une méthode graphique.
Etude de cas A :
Paramètres:
V vitesse en duites/mn,
a fréquence des arrêts dus à une cause mécanique (rapportée aux 105 duites), p % de machines hors
production (changements de chaines ou d'articles, entretien, réparations, attente),
b fréquence des arrêts dus aux casses en chaine (rapportée aux 105 duites),
c fréquence des arrêts dus aux casses en trame (rapportée aux 105 duites),
d fréquence des coupes de pi ces (rapportée aux 105 duites),
A temps Elémentaire de remise en route après un arrêt mécanique (en dmh)
B temps Elémentaire de remise en route après une casse en chaine (en dmh)
C temps Elémentaire de remise en route après une casse en trame (en dmh)
D temps Elémentaire de coupe d'une pièce (en dmh)
Cas 1 :
Dans une salle Equipée d'un seul type de machines à lances tissant des articles variés mais de même
difficulté, on a:
V = 350 t/mn
a = 0,1 arrêts aux 105 duites
b = 11 arrêts " " "
c = 5 arrêts " " "
d = 0
A = 50 dmh
B = 80 dmh
C = 100 dmh
p = 8%
P = 10 % pour repos et 10 % pour surveillance et travaux annexes.
Charge normale : Cn
Charge maximale :
4
1385.60.350.10
Cm = -------------------------------------------------------- = 351 dmh/ h
9
10 .0,8 + 60.350.1385
Afin de répartir aussi Équitablement que possible l'ensemble des machines de la salle, on décide de
donner:
N = 28 machines
Cas 2 :
Dans une salle Equipée de métiers rapides tissant des articles simples et de m me difficulté, on a:
V = 600 t/mn
a = 0,2 arrêts aux 105 duites
b = 5 " " " "
c = 3 " " " "
d = 0
A = 50 dmh
B = 70 dmh
C = 100 dmh
p = 4%
P = 10 % pour le repos et 5 % pour la surveillance.
Charge normale : Cn
Cn = 0,2.50 + 5.70 + 3.100 = 660 dmh/105 duites
Charge maximae : Cm
4
660.60.600.10
Cm = ----------------------------------------------------------- = 272 dmh / h
9
10 .0,85 + 60.600.660
arrondi à : N = 38 machines
soit N1 = 38 / 1,04 = 36,5 machines.
Rendement Machine = 0,971
Rendement Absolu = 0,971 . 36,5 / 38 = 0,933
Etude de cas B :
Laize: 148 cm
Embuvage théorique: 8%
Embuvage pratique : 8% - 2% = 6%
Retrait: 5%
- capacité des rouleaux d'ourdissoir: 550 kg dans cette matière, ce titre et à 600 fils.
Et on suppose que :
Calculer :
A. Calcul de Longueur des garnitures:
- Emplois en chaîne:
24 . 148 . 1,1 . 100 . 25 . 10-6 = 9,768 kg pour 110 m ourdis.
2éme cas: utilisation optimale des capacités: plusieurs sous garnitures de longueur G' à l'ourdissage
seront réunies à l'encollage.
3eme cas: dérivé de la solution précédente mais utilisation maximale des bobines: on fera 3 rlx.
G'' <= 96 000 / 3 = 32 000 m
arrondi à 7 x 20 x 110 = 30 800 m
G'' = 30 800 m (280 pièces)
B. Ourdissage.
Charge hebdomadaire:
257 500
-----------------------------. 100 . --------- = 19,4 %
( 80 - 1 ) . 60 140
2ème cas:
Charge hebdomadaire:
675 1 500
--------------------.------. 100 . --------- = 22,3 %
( 80 - 1 ) 60 320
3éme cas:
Charge hebdomadaire:
514 500
----------------------------. 100 . --------- = 19,4 %
( 80 - 1 ) .60 280
C. Encollage
377 1 500
--------------------.------.100..--------- = 28,4 %
( 80 - 1 ) 60 140
2éme cas:
Charge hebdomadaire
668 500
----------------------------. 100 . --------- = 22 %
( 80 - 1 ) .60 320
Programme d’études «Fabrication et maintenance en Tissage» Page 107 de 198
Guide de soutien – Module 21 «Contrôle de la production»
3ème cas:
Charge hebdomadaire:
603 1 500
--------------------.------.100.--------- = 22,7 %
( 80 - 1 ) 60 280
Le temps nécessaire au rentrage manuel est très variable selon le nombre de lames, le dessin du
rentrage, la matière, le titre, la couleur, etc.
On peut compter environ 8 heures pour un rentrage suivi sur 8 lames et pour 6000 fils.
En rentrage automatique, la production varie de 30 000 à 50 000 fils en 8 heures.
Au nouage: 20 à 40 mn par ensouple selon le nombre de lames, la matière, le titre, le compte, etc.
E.Tissage
- données: Vitesse métier à tisser : VT = 550 t/mn
Rendement métier à tisser : T = 90 %
Duitage : d = 20 d/cm
- nombre de métiers:
500 . 104 / 14,85 . (120 - 1) = 29,4 soit 30 métiers à 100 %
2.12.9 Récapitulation:
La chaîne de fabrication se compose de:
1er cas:
1 ourdissoir à 19,4 %
1 encolleuse à 28,4 %
30 métiers à 100 %.
2ème cas:
1 ourdissoir à 22,3 %
1 encolleuse à 22 %
30 métiers à 100 %
3éme cas:
1 ourdissoir à 19,4 %
1 encolleuse à 22,7 %
30 métiers à 100 %
Le choix de l'une ou l'autre de ces solutions dépendra de la charge totale de chacune des phases de la
préparation.
TABLEAUX DE PERFORMANCES
PRINCIPES D’ACTIONS
Qualité d’exécution
Productivité obtenue
Délais d’exécution
Ce tableau doit être adapté en fonction des entreprises, et l’explication de son fonctionnement ne peut
être que verbale.
ZOUBIDA
NAIMA
TOTAL
Temps neutralisé Tps code Tps code Tps code Tps code
Temps en production
pièces
Temps produit entrées
Tps: Nb pièces tps Nb pièces tps Nb pièces tps Nb pièces tps
Réf:
Réf:
Réf:
Réf:
TOTAL
% PERFORMANCE
Ce document qui peut être tenu soit manuellement, soit en informatique permet en reprenant
journellement les chiffres du tableau précédent de connaître en cumul les performances des groupes.
Tenu en informatique une saisie des chiffres suffit et les résultats sont donnés sans calculs, et les
résultats de tous les groupes sont cumulés également sans calcul.
Ce document doit être mis à jour impérativement chaque jour pour contrôler le tableau de bord installé
dans le groupe et corriger immédiatement les erreurs de calcul en lus ou en moins qui auraient pu être
faites, dues au calcul manuel
TABLEAUX DE PERFORMANCES
PRINCIPES D’ACTIONS
Ce tableau (qui suit) dans ce document le relevé de production mensuel est réalisé sur un panneau
(stratifié blanc) et tracé au stabilo permanent. Les chiffres de production journalière sont inscrits au
stabilo effaçable.
Il permet de connaître tout au long du mois/
la production des 2 dernières heures. Ce qui permet de réagir immédiatement en cas de chute
anormale ou non justifiée de la production.
Le cumul de la production :
• de la journée
• de la semaine
• du mois.
A la condition de rectifier journellement les erreurs qui auraient pu être faite par le calcul manuel.
RELEVEDEPRODUCTIONMENSUEL G1
GROUPEAUTONOME Fevrier 2005
JOURNEES Mn PRESENCE Mn NEUTRALISEESMn PRODUCTION Mn PRODUITES PERFORMANCE RENDEMENT
31/01/2005 150 10 140 130 92,9% 86,67%
01/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
02/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
03/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
04/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
TOTAL 150 10 140 130 92,9% 86,67%
07/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
08/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
09/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
10/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
11/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
TOTAL 0 0 0 0 #DIV/0! #DIV/0!
CUMUL 150 10 140 130 92,9% 86,67%
14/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
15/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
16/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
17/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
18/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
TOTAL 0 0 0 0 #DIV/0! #DIV/0!
CUMUL 150 10 140 130 92,9% 86,67%
21/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
22/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
23/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
24/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
25/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
TOTAL 0 0 0 0 #DIV/0! #DIV/0!
CUMUL 150 10 140 130 92,9% 86,67%
28/02/2005 0 #DIV/0! #DIV/0!
0 #DIV/0! #DIV/0!
0 #DIV/0! #DIV/0!
0 #DIV/0! #DIV/0!
0 #DIV/0! #DIV/0!
TOTAL 0 0 0 0 #DIV/0! #DIV/0!
TOTAL MOIS 150 10 140 130 92,9% 86,67%
LUNDI
cumul
MARDI
cumul
MERCREDI
cumul
JEUDI
cumul
VENDREDI
cumul
ce tableau doit etre realisé sur un Panneau de 90 sur 90 en laminé blanc acceptant les feutres effaçables a sec
Définition
i. Flux de matière
ii. Flux des informations
iii. Flux financier.
La gestion de production assistée par ordinateur représente un projet intégrateur qui modifie
profondément la façon de travailler dans l’entreprise.
§Initialement accessible aux grandes entreprises seulement (coûts élevés des systèmes, gros volume
des données à traiter, nécessité de disposer d’un service informatique, etc.) la GPAO force actuellement
la porte des petites entreprises du fait que
Le domaine d’application de la GPAO est très vaste à l’intérieur d’une entreprise de confection.
Elle peut couvrir une partie ou l’ensemble des fonctions suivantes :
• Facturation
• Gestion des AT
La nécessité d’étendre la GPAO à toutes les fonctions décrites ci-dessus, ou seulement à une partie,
dépend de l’importance que chaque fonction revêt à l’intérieur de l’entreprise et de sa façon de travailler.
Les caractéristiques propres de l’entreprise et de ses exigences jouent un rôle très important dans la
nécessité ou non d’un développement informatique propre.
Avantages de la G.P.A.O.
Comme tout système informatique, les avantages de la G.P.A.O. sont à plusieurs niveaux :
o Une partie des fonctions de la gestion de production assisté par ordinateur a un caractère
administratif : la tenue des stocks et le suivi de production sont des domaines où le système
informatique se contente de saisir les informations et de les restituer. Mais la G.P.A.O. remplit
également des taches qui ont des conséquences directes sur le système opérationnel et qui sont
beaucoup plus délicates à maîtriser : Approvisionnements des stocks, gestion des priorités, gestion
de l’équilibrage capacité ;
o La G.P.A.O. est par nature une méthode de gestion intégrée, c'est-à-dire qu’elle met en relation un
grands nombre d’informations d’origine diverses : commerciales, techniques, comptables, sociales,
relations fournisseurs, etc. Elle est donc affectée de difficultés propres à tous système intégré : Il
suffit qu’un seul maillon de la chaîne soit défectueux pour que les erreurs perturbent de proche en
proche l’ensemble de la gestion. Les différents services de l’entreprise sont donc solidairement
responsables de la réussite du projet. Il n’est pas possible de mettre en place la G.P.A.O. sans y
associer l’ensemble du personnel.
o Enfin ceux qui ont l’expérience de la production savent que l’atelier est un domaine difficile à gérer,
où les conditions de travail se prêtent assez peu aux taches administratives, à cause des nombreux
aléas qui viennent perturber les plans établis. Les méthodes de travail y sont caractérisées par une
certaine débrouillardise qui fait généralement mauvais ménage avec le rigueur de l’outil
informatique
Informations statiques ce sont les informations qu’on saisi une seule foi au départ de la mise en place du
système GPAO exemple :
o Les groupes
o Les sections
o Les Familles (types d’articles)
Les informations pseudo statiques ce sont les informations qu’on saisi foi au départ de la mise en place du
système GPAO est qui peuvent varier légèrement après exemple :
o Le personnel
o Les clients
o Les fournisseurs
(2) Modèle
La définition du modèle donne la carte d’identité du modèle :
o Sa référence
o Son groupe de taille
o Sa description
(5) Planning
Maj. du carnet des commandes, équilibrage charges capacités des sections, machines et main d’œuvre
et réalisation du planning par entité de fabrication.
(6) Nomenclature
Définition des composants de l’article et des emplois par taille et par coloris
(11) Gammes
Établissement des gammes de montage pour un article en utilisant les opérations élémentaires du
catalogue des temps
(12) Équilibrages
Un aide à l’équilibrage facilitant la répartitions des charges de la gamme entre les différents opératrices
(13) Implantations
Simulation d’implantations en utilisant des méthodes graphiques.
(17) Déstockage
Déstockage des accessoires en fonction des quantités coupées.
d’anomalies (charge de travail d’un poste, panne, etc..) élaboration automatique des données
administratives pour la rémunération du personnel.
(22) Facturation
Réalisation et édition des factures
Le groupe est organisé pour fonctionner avec 2 chariots de 10 pièces par personne d'encours.
B ) L'entreprise reçoit une série de 1000 pièces urgentes. Le responsable de production a le choix entre
2 solutions de production :
Quelle solution doit-il choisir pour passer le plus rapidement possible la série ?
A ) Production horaire
Hypothèses :
Effectif : 8
Horaire jour : 7,8 heures
1- Hypothèses :
Effectif : 8
Horaire jour : 7,8 heures
Qté de l'OF : 1000
Temps unitaire : 30 min
Rendement : 0,7
Nbre de chariot : 2 de 10 pièces/personne
Corrigé de l'exercice :
Calcul d'encours
2- Hypothèses :
Effectif : 11
Horaire jour : 7,8 heures
Qté de l'OF : 1000
Temps unitaire : 30 min
Rendement : 0,9
Nbre de chariot : 3 de 20 pièces/personne
Goulot d’engorgement
Goulots d’étranglement
Goulot Non-Goulot
X Y
Ressource dont la capacité Ressource dont la capacité
est , en moyenne inférieure est , en moyenne,
aux besoins Supérieure aux besoins
Goulots d’étranglement
Y2
• L’utilisation d’un non goulot (Y) ne
devrait pas être déterminée par son X
Goulots d’étranglement
• Règle 1 :Il faut équilibrer les flux et non les capacités
POSTE A POSTE B
Capacité 10 Capacité 10
8 10 12 8 10 12
Goulots d’étranglement
Règle 1
POSTE A POSTE B
Pièce Prévision Réalisation Ecart Prévision Réalisation Ecart
1 0 - 10 10 - 20
2 10 - 20 20 -30
3 20 -30 30 - 40
4 30 - 40 40 -50
POSTE A POSTE B
Pièce Prévision Réalisation Ecart Prévision Réalisation Ecart
1 0 - 10 0 -12 2 10 - 20 12 -22 2
2 10 - 20 12 - 24 4 20 -30 24 - 34 4
3 20 -30 24 -32 2 30 - 40 34 - 44 4
4 30 - 40 32 - 40 0 40 -50 44 - 54 4
Goulots d’étranglement
Poste Amont
(Fournisseur) E
X En-cours
S
ATELIER
Goulots d’étranglement
Goulots d’étranglement
L’entreprise TEXT sous-traite la production de deux produits P1 et P2 dont la
gamme est la suivante :
P1 P2
Phase Moyen Temps Phase Moyen Temps
Tp (h) Tu (ch) Tp (h) Tu (ch)
10 X 2 3,5 10 X 3 2
20 Y1 1 1 20 Y2 3 1,5
ressource X Y1 Y2
article
P1 37h 11h
P2 23h 18h
Temps
10
12
14
34
36
38
40
42
44
46
48
50
52
54
56
58
60
62
64
66
82
84
16
18
20
22
24
26
28
30
32
68
70
72
74
76
78
80
2
4
6
8
Ress
X P1 P2
Y1 P1
Y2 P2
ressource X Y1 Y2
article
P1 37h 11h
P2 23h 18h
Temps
10
12
14
16
18
38
40
42
44
46
48
50
52
54
56
58
60
62
64
66
68
70
20
22
24
26
28
30
32
34
36
72
74
76
78
80
82
84
2
4
6
8
Ress
X P2 P1
Y1 P1
Y2 P2
Goulots d’étranglement
• Règle 2 : Le niveau d ’utilisation d’un non‐goulot n’est
pas déterminé par son propre potentiel mais par
d ’autres contraintes du système (Goulot).
Goulot
X Y
Capacité 10 Capacité 12
Production 10 Production 10
Goulots d’étranglement
• Règle 3 : Utilisation rationnelle et plein emploi d ’une
ressource ne sont pas synonymes
Goulot
Y1 X Y2
Capacité 15kg/h Capacité 10kg/h Capacité 12kg/h
Stock = 5kg/h
Goulots d’étranglement
Goulots d’étranglement
Goulots d’étranglement
0 100%
Utilisation des temps des ressources
Goulots
Production Changement
de série
Non - Goulots
Production Changement Non Production
de série
Produire la diversité
Prévoir la maintenance
Goulots d’étranglement
Goulots d’étranglement
GESTION DE PRODUCTION
EQUILIBRE CHARGE CAPACITE
ETUDE DE CAS
Un atelier de filature possède 1 bobinoir de 5 sections de 10 bobines qui tourne à une vitesse
moyenne de 900 mètres par minute).
2. Nous voulons passer sur cet atelier la commande suivante à conditionner sur des petites
bobines de 50 g à livrer dans 5 jours :
Ye/R56432 2 800 30
Calculer la charge (en heures.) que représente cette commande, sachant que contenu des de la
taille des bobines et des opérations manuelles, le rendement moyen des machines est estimé à
70%.
3. L’atelier pourra t il honorer toute la commande ? que suggérez vous comme solution ?
sachant que le faible rendement est due en grande partie aux casses répétitives du fil.
Nombre de sections 5
Nombre de bobines 10
5,98177543
Gestion de stocks
Entrées
Max
STOCK
Min
Sorties
Gérer le stock, c’est adapter les entrées aux sorties afin que
le réservoir (stock) demeure constamment alimenté, d’une part,
et qu’il ne déborde jamais, d’autre part.
commandes
ON
TI
E
Processus de
RE
GESTION
CLIENT
ACHAT DES Fabrication
STOCKS
ORDONNANCEMENT
FOUR-
NISSEUR
Stock Stock
Système de production
CALCUL Processus de
CLIENT
ACHAT DES Fabrication
BESOINS
ORDONNANCEMENT
FOUR-
NISSEUR
Stock Stock
Système de production
Stock de «découplage»
Stock de «transfert»
Stock de saisonnalité
Stock de sécurité
Stock de spéculation
Rôles
Rôles de
de la
la Gestion
Gestion des
des stocks
stocks
Approvisionnements
Approvisionnements
Réception
Réceptionetetcontrôle
contrôle
Magasinage
Magasinage
Comptabilité
Comptabilitématière
matière
Suivi
Suivides
desmouvements
mouvements
Analyse
Analyseetetoptimisation
optimisation
Fonctions
Fonctions de
de la
la Gestion
Gestion des
des stocks
stocks
Prévoir Gérer
Gérer
Prévoir
consommations mouvements
mouvements
consommations
Coordonner
Coordonner Demander
avec Demander
Actualiser et avecautres
autres approvisionnements
fonctions
fonctions approvisionnements
optimiser
Suivre
Suivreetet Réceptionner
Réceptionner
analyser
analyser etetcontrôler
contrôler
Niveaux
Niveaux de
de Gestion
Gestion des
des stocks
stocks
Politiques
Politiquesd’approv.
d’approv. Comptabilité
Comptabilité
tenue
Approvisionnementetettenue
Besoins
Besoins commande
commande
études
analyseetetétudes
Inventaires
Approvisionnement
Inventaires
Niveau
Niveau
Niveau
Niveau
Codifications
Codifications
Documentation
Documentation
analyse
Tenue
Tenuedes
desstocks
stocks Réception
Réception
magasinage
magasinage
Analyses,
Analyses,études
études Tableaux
Tableauxde
debord
bord
Organisation
Organisation du
du service
service de
de Gestion
Gestion des
des stocks
stocks
Système
Système de
de Gestion
Gestion des
des stocks
stocks
Entrées Sorties
Magasin
Magasin
d’approvisionnement
Analyse de
Livraisons Besoins
demande
Etat du
stock utilisateurs
Données
Tenue
Tenuedes
desstocks
stocks
Gestion
Gestiondes
desstocks
stocks
Contraintes
Contraintesetet Contraintes
données Objectifs
Objectifs Contraintesproduction
production
donnéesfournisseurs
fournisseurs
Organisation
Organisation du
du service
service de
de Gestion
Gestion des
des stocks
stocks
Responsable
Responsabledu
duservice
servicede
de
Gestion
Gestiondes
desStocks
Stocks
Analyses
Analyses Tenue
Tenuedes
des t
Approvision
Approvisiont Magasinage
Magasinage
et
etétudes
études stocks
stocks
Procédures
Procédures de
de Gestion
Gestion des
des Stocks
Stocks
Procédures
Procédures de
de Gestion
Gestion des
des Stocks
Stocks
10 Analyses ABC
12 Valorisation d’article
14 Commande interne
LAN
I ACTIF
»
PASSIF FONDS EN
B
» PROVENANCE
CAPITAUX DES
IMMOBILISATION
» PROPRIETAIRES
DETTES A
» LONG TERME FONDS EN
STOCK
» PROVENANCE DES
» DE TIERS
DETTES A (DETTES)
COURT TERME
LIQUIDITES
BENEFICE
– rigidification de la production
– augmentation du délai moyen de
production
– immobilisation de moyens financiers
importants
– immobilisation de surface
– ...
NOTES TECHNIQUES
Il existe plusieurs façons de résoudre les pannes d'une installation ou d'une machine.
La tendance actuelle est orientée vers une prise en compte des installations par des
agents de maintenance qui devront assimiler rapidement les bases de plusieurs techniques telles
que mécanique hydraulique pneumatique électromécanique électronique informatique.
Ce document n'a d'autre prétention que de donner une méthode assimilable par les agents de
maintenance permettant une approche commune quel que soit’ le métier de base de réduction des
pannes.
Les documents utilisés devraient permettre la transmission précise des informations recueillies
d'une tournée à l'autre d'une équipe à l'autre.
SOMMAIRE
1. Objectif de ce module.
2.1. METHODOLOGIE
D) Liaison CAUSE-EFFET.
6) Conclusion.
1. OBJECTIF DE CE MODULE
C'est un objectif prioritaire demandé par notre direction: zéro panne, zéro défaut.
- Si nous réduisons nos pannes, nos installations seront davantage disponibles pour les fabricants.
- Les fabricants ne seront pas obligés de faire "de la corde raide" pour tenir leur objectif journalier.
Les problèmes de relation entre les fabricants et la maintenance ont dans la majorité des cas, pour
causes: les pannes et la durée du dépannage.
Des coûts.
Nous maintiendrons notre entreprise parmi les entreprises automobiles survivantes à la fin du 5iècle.
• L’heure de la panne
• le numéro de l'incident
• la cause
• la durée de l'intervention
• le type de panne.
Tenir compte :
La Gravité
L `Urgence
La Tendance
La fréquence
2.1 METHODOLOGIE
QUOI ?
- Parmi toutes nos installations, quelle est celle qui est à étudier particulièrement?
Il ne faut pas vouloir prendre en compte l'ensemble d'un atelier ou d'une grosse installation; ce serait à
coup sûr un échec.
Prenons donc une installation simple pour roder la méthode et ensuite, lorsque la méthode sera maîtrisée,
nous décomposerons l'installation en éléments simples.
Le choix de l'installation à étudier peut être fait avec les fabricants. Exemple: Ne pas prendre l'ensemble
des convoyeurs aériens, mais un seul. Pour reconstituer les faits, il faut répondre aux 3 questions
suivantes
QUAND ?
Le dépanneur est souvent sollicité lors des débuts de postes. De travail des fabricants. A d'autres
moments, plus calmes, le dépanneur peut se pencher sur une installation et faire une analyse.
OU ?
Quel cycle ?
Sur la chaîne ?
Le transfert
? La tension?
Le groupe moteur ?
La fin de course ?
QUI?
Le matériel
Chacun de ces composants a une durée de vie moyenne qui ~st donnée par les fournisseurs sérieux.
Les hommes
Si le compagnon n'attire pas l'attention de sa maîtrise sur les incidents qui se préparent. .
COMBIEN ?
Chiffrer les incidents, en nombre ou en temps d'arrêt, en saisissant autant que faire se peut, l'incident
"origine" et non l`incident apparent. .
j `ai X pannes sur cette installation et peu ou pas de pannes sur l'installation identique.
Maintenant que nous avons localisé les faits, nous allons rechercher les causes.
On oublie souvent que des phénomènes rapides n'apparaissent pas à l'œil nu, un appareil
sensible détectera ces séquences.
Exemple :2 fins de course qui vérifient ou commandent des mouvements en cascade, peuvent si
nous n`y prenons garde,-avoir des contacts
simultanés, d'où défaut de cycle.
La liste des causes doit être la plus précise possible, il est préférable d'avoir une surabondance
de causes que d'en éliminer.
Si des incidents apparaissent simultanément, les noter tous et non pas en noter un par hasard,
en effet, il faudra mesurer 11importance de ceux-ci par rapport à l'ensemble des défauts.
L'agent de maintenance doit se souvenir que les causes d'incident peuvent être de sources
diverses, telles que :
- la complexité :
- la sécurité
- la formation du personnel
- etc. ...
Un agent de maintenance reste sur place et attend la panne. Par raisonnement, en partant du cycle ou
d'un schéma.
Il faut passer en revue un à un tous les appareils qui commandent le mouvement interrompu.
- La pose d'un appareil de mesure pourra déterminer, par exemple, le déroulement du cycle.
- L'analyse programmée.
Le responsable maintenance décide de réaliser l'étude d'un phénomène; il désignera alors un agent de
maintenance qui se rendra sur les lieux et fera l'examen du secteur en notant chaque fois l'élément en
cause et le nombre d'observations identiques. Le résultat est noté sur une feuille: c'est le diagramme dit
d'arête de poisson.
Certains incidents peuvent être "transparents" pour l'agent de maintenance c'est le cas des "incidentes
qualités".
Exemple: une température de réglage non atteinte dans l'échangeur de température ne permet pas au
produit chimique d'être efficace à 100 %.
Une installation dont le groupe hydraulique doit être lancé avant l'heure, et qui n'est pas en service,
entraîne- une variation de viscosité de l'huile, d'où vitesse de mouvement des robots ne correspondant
pas è l'application (robots laques).
Ce sont quelques paramètres qui peuvent entraîner une mauvaise maîtrise de la qualité.
C- Le diagramme de PARETO
Notons sur il axe des X le numéro dl ordre des Causes et sur 11 axe des Y les pourcentages Ge Û à
100%.
faire correspondre le numéro d`ordre des causes au poids relatif et de hachurer les zones.
Sur l’axe des X nous voyons immédiatement le poids relatif de chacune des causes. La partie supérieure
met évidence la courbe cumulée des incidents.
Avant d’arriver a panne Zéro, on peut se fixer un objectif de réduction a court terme .par exemple 80%.le
diagramme indique immédiatement que pour obtenir cet objectif, il faut résoudre le problème des causes
Pour mieux situer l'enchaînement des causes, nous ferons un diagramme cause-conséquence
qui ressemble à une arête de poisson ou à un arbre
Cette représentation a l 1 avantage de permettre une première synthèse des incidents ou d'une
installation sur un seul format 210 x 297.
De la colonne dorsale partent les arêtes latérales, au-dessus de chacune d'elles sera mise la
cause de 11incident constaté.
- Fin de course z
En-dessous de l'arête latérale, à droite il sera noté par un bâtonnet chaque incident ayant la
même cause.
En fin d'étude, compter le nombre de bâtonnets par causes et placer ce nombre dans le
rectangle latéral.
En fin de relevé, compter le nombre de bâtonnets par causes et placer ce nombre dans le rectangle latéral
comme dans l'exemple ci-dessous. L'Annexe 6 montre l`arête de poisson.
C'est seulement le nombre d'incidents qui sera pris en compte; il faut donc maintenant les classer par
ordre décroissant (tableau annexe 5) :
Il faut prendre dans ce cas, la somme des incidents affectés de numéros d'ordre croissants.
Exemple: pour incident d'ordre n° 3, il faudra faire l'addition du nombre des incidents d'ordre 1 - 2 et 3.
- soit en additionnant les pourcentages de proche en proche de la formule 1 Il est évident que le total doit
donner 100 %.
Il faudra donc recommencer l'opération diagramme de poisson et PARETO, mais cette fois-ci en se
limitant aux causes imputées à l'objectif. C'est surtout dans cette phase que des instruments de mesure
s'avèrent nécessaires, en notant par exemple
- la vitesse
- la pression
- la température
- la dilatation
L’intensité
Il faudra aussi dans cette phase, inclure les causes possibles en s'aidant des schémas électrique,
hydraulique, pneumatique, 21ectronique.
LI annexe 8 montres l'imprimé existant .nt d. UCl'1 permettant de rechercher les défauts qualité.
Ce n'est plus un constat de panne, mais une quantité d'hypothèses. Il faut rechercher toutes les causes
possibles qui peuvent créer le défaut, mais il faut les écrire.
E n effet, s`il existe beaucoup. De paramètres, leurs interactions compliquent les problèmes et la
résolution peut être aidée par le diagramme cause-effet.
1. Si plusieurs techniques sont utilisées, ii est souhaitable de faire le diagramme par technique
• un pour la mécanique
• un pour l'électricité
• un pour l'hydraulique
• etc. ...
mais ne pas oublier ... les interactions l'une sur l'autre de ces techniques
• de la vue
• de l`oreille
• de l'odorat
• et. .. de l' i intelligences.
Nous voyons de suite qu'en partant d'un schéma électrique de 3 feuillets, nous arrivons à un nombre
impressionnant de facteurs. Il faudra faire la même chose pour les autres techniques qui sont inclues dans
l'installation
- la partie mécanique
- la partie pneumatique.
Cela confirme donc que pour une installation importante de 20 à 40 feuillets, il faut d'abord faire un
premier diagramme pour limiter l'étude.
Reprenons notre diagramme cause-effet annexe 3 et supposons que, après vérification, toutes les
conditions sont réunies pour que le "moteur entraînement de pneus" tourne. Or ce n1est pas le cas.
C'est une succession de symboles simples permettant d'ordonner notre pensée, en reprenant justement
une partie du diagramme cause-effet.
Symbole de traitement.
Symbole de renvoi :
L'ordinogramme se lit verticalement. .chacun des symboles est complété par un texte permettant une
meilleure compréhension.
On ne peut descendre â la ligne suivante que si l'analyse est terminée à la linge précédente. Cette ligne
peut déterminer un ordre.
Il faudra exécuter cet ordre avant de continuer l'ordinogramme. Voyons ce que cela donne avec
l'ordinogramme en annexe 8.
Le diagramme de PARETO et les diagrammes cause -effet mettent en évidence les incidents les plus
importants.
- de choisir l'incident à prendre en priorité pour une action corrective, mais il ne faut pas corriger n'importe
comment, les règles à observer sont les suivantes:
Il peut exister plusieurs solutions, une seule doit être adoptée et étendue éventuellement à d'autre~
installations.
- vérifier que la correction d'une panne n'en génère pas une autre.
Dans le cadre des recherches des causes de pannes sur les installations, il est nécessaire de ne pas
disperser ses forces et d'approcher méthodiquement et rigoureusement l'étude du phénomène. Pour
ce faire, il faut définir exactement les bornes de l'étude.
donc cela ne concerne que l'ascenseur, son transfert d'entrée, son transfert de sortie.
La difficulté est de bien choisir le sujet parmi toutes les informations de type ~ que nous possédons.
Ne pas partir sur des "a priori", même si ça vous semble évident. Appliquer purement et simplement la
méthode en utilisant dès appareils de mesure et des schémas et cycles à jour.
FAIRE plusieurs hypothèses et faire ressortir les causes les plus probables.
Ne pas faire' de modification sans avoir terminé l'étude. Eviter les procès d'intention qui détériorent le
climat.
Le personnel de maintenance ne doit pas se sentir diminué, si le fabricant connaît ponctuellement mieux
que lui l'installation sur laquelle il travaille quotidiennement. L'agent de maintenance ne doit pas négliger
l'information que peut détenir le compagnon qui travaille sur la machine ou l'installation encore faut-il que
l'agent de maintenance sollicite cette information.
CONCLUSIONS
- POUR L'AGENT DE MAINTENANCE, la résolution d'une panne doit être une satisfaction.
- EN RESOLVANT DES PANNES DE PLUS EN PLUS DIFFICILES, VOUS ELEV.EZ VOTRE NIVEAU
DE COMPETENCE.
Annexe 1
QOUI :
-Matériel concerne
-Secteur
Annexe 2
QUI :
Jamais ?
Souvent ?
-Le matériel ?
Annexe3
OU :
Lesquelles ?
Laquelle ?
Annexe4
QUAND :
-L’incident apparait-il à
n’importe quel moment ?
- L’incident apparait-il à
une heure particulière ?
-L’incident apparait-il à un
jour particulier ?
Avant l’incident ?
Après l’incident ?
Annexe5
-Nombre de cycle
journaliers ?
- Nombre d’incidents ?
-Au compagnon du
secteur ;
EXIRCICES
EXRCICE 1
- Etude d'une panne avec ces causes en partant d1un listing historique de 3 mois
- Conclusion.
EXRCICE 2
EXRCICE 3
EXRCICE 4
EXRCICE 5
EXRCICE 6
QUESTIONS REPONSES
QUOI ?
MACHINES CONCERNEES ?
GAMMES TOUCHES ?
DIVERS
QUESTIONS REPONSES
QUI ?
• D’UN OPERATEUR ?
• D’UN CONTROLEUR ?
• D’UN RETOUCHEUR ?
• D’AUTRES PERSONNES ?
• UN OPERATEUR ?
• UN CONTROLEUR ?
• UN RETOUCHEUR ?
• D’AUTRES PERSONNES ?
QUESTIONS REPONSES
OU?
DIVERS
QUESTIONS REPONSES
QUAND ?
UN JOUR PARTICULIER?
DIVERS
QUESTIONS REPONSES
COMBIEN ?
NOMBRE DE DEFAUTS
POURCENTAGE DE DEFAUTS
DIVERS
FEUILLE DE SONDAGE
DEFINITION DU SUJET :
DATE : TOURNEE :
LIEU :
Poste de travail Type de pièce Nombre pièces Défaut relevé Cause du Imputât
control défaut
(1) (2)
TOTAL
10
11
1 - -
-
-
2 - -
-
-
3 - -
-
-
4 - -
-
-
5 - -
-
-
6 - -
-
-
7 - -
-
-
8 - -
-
-
9 - -
-
-
10 - -
-
-
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
LES 5 POURQUOI :
Définition :
Cet outil d’analyse permet de rechercher les causes d’une situation problème, d’un dysfonctionnement.
C’est un outil de questionnement systématique destiné à remonter aux causes premières possibles d’une
situation, d’un phénomène observé.
Version simplifiée de l'arbre des causes qui consiste à se poser plusieurs fois de suite la question : "
Pourquoi ? " et à répondre à chaque question en observant les phénomènes physiques.
La plupart des problèmes sont entièrement résolus en moins de cinq questions.
Fonctionnement :
La démarche consiste à se poser la question 'Pourquoi ?' au moins cinq fois de suite pour être sûr de
remonter à la cause première. Il suffit ensuite de visualiser les cinq niveaux (ou plus) sous forme
d’arborescence.
Énoncer clairement le problème.
Répondre, en observant les phénomènes physiques, à la question " Pourquoi ? ".
Apporter la solution à cette réponse.
La réponse faite à chaque étape devient le nouveau problème à résoudre, et ainsi de suite.
Précaution d'emploi
S'attacher aux faits, c'est à dire aux actions ou événements qui se sont réellement déroulés.
Les décrire de façon objective et précise : chaque membre du groupe est d'accord sur la formulation.
Ne pas porter de jugement de valeur, ne pas interpréter.
Mettre en place des solutions durables qui s'appuient sur des faits vérifiés plutôt que sur du
comportemental.
Exemple :
La solution : Bouchon de remplissage d'huile attaché à une chaîne fixée sur carte.
QQOQCP
Comment se manifeste-t-il ?
Lorsque le problème est bien posé et formulé de façon satisfaisante, on peut passer à la phase suivante.
Note : Le formateur doit à cette étape s’assurer qu’il n’y a aucune ambiguïté à l’intérieur de l’équipe de
travail.
La méthode des 5S
6. SEIRI : Débarras
7. SEITON : Rangement
8. SEISO : Propreté
9. SEIKETSU : Ordre
10. SHITSUKE : Rigueur
Buts des 5S
• Sécuriser les installations et les lieux de travail
• Réduire les défauts et les retouches
• Gagner du temps
• Améliorer la fiabilité des machines
• Améliorer les conditions de travail
1S:SEIRI
Se débarrasser de ce qui est inutile
Faire la différence entre l’indispensable et l’inutile et se débarrasser de tout ce qui encombre le poste de
travail
1S: SEIRI
Comment stocker les objets utiles ?
Objet Stockage
Objets que vous utilisez vraiment très souvent Gardez-les à portée de la main.
Objets que vous utilisez constamment Stockez-les de façon à ce qu’ils soient faciles à
sortir, faciles à remettre en place et à trouver.
Objets que vous utilisez parfois N’oubliez pas de les mettre à leur place: utilisez
pour cela des panneaux avec dessins des objets,
codes couleurs, etc.
Dossiers Numéros et code couleur pour l’archivage.
2S : SEITON
Mettre les objets à leur place
3S : SEISO
Garder propre
• Tout nettoyer et traiter les causes
• Nettoyer des postes de travail précis et des machines déterminées
• Nettoyer des postes et des outils précis, identifier et corriger les causes de crasse
En 1926, Henry Ford disait en décrivant les principes de management de la société Ford :
" Veillez à mettre les machines dans les meilleures conditions possibles : maintenez les, et insistez partout
sur le nettoyage absolu afin que vous appreniez à respecter vos outils, votre environnement, et vous-
même.''
4 S : SEIKETSU
Le management visuel pour maintenir l’ordre
La vue est le point de départ de 60% des activités humaines
• Panneaux descriptifs
• Signaux d’alarme
• Indications pour le rangement
• Désignation des machines
• Rappels des consignes de prudence et des modes opératoires
• Tableaux de maintenance préventive
• Instructions
• Veillez à ce que tout le monde comprenne ce qu’il faut faire et ne pas faire
• Veillez à ce qu’elles soient faciles à utiliser et pertinentes
• Veillez à ce que tout le monde puisse les suivre et apporter facilement les corrections
nécessaires
• Laisser voir ce qui se trouve à l’intérieur (transparence)
• Faîtes en sorte que leur utilisation rende le poste de travail plus agréable et ordonné
5S : SHITSUKE
La rigueur, acquérir des habitudes
• Je ne salirai pas
• Je ne renverserai pas
• Je n’éparpillerai pas les objets
• Je nettoierai immédiatement
• Je réécrirai ce qui a été effacé
• Je remettrai en place ce qui est tombé
Après un temps défini, faire le point sur l’action en utilisant les outils de suivi mis en œuvre et en
particulier :
Vérifier si l’application donne les résultats escomptés, s’il y a atteinte des objectifs fixés
Vérifier que la solution est permanente c'est-à-dire que les problèmes ne réapparaissent pas.
Cette étape de vérification est primordiale et doit être faite au moins une fois mais une revue des solutions
peut être programmée tant que l’application n’est pas acquise.
Tous les outils utilisés pour le recueil des données peuvent être réutilisés pour le suivi des résultats et
vérifier l’atteinte des objectifs à atteindre : Diagrammes bâtons, courbes, Pareto, ………..
Tout au long du processus de résolution du problème, vous devez gérer les changements qui
pourront être induits par la mise en œuvre des solutions retenues : Il faudra vendre ces
changements à tous les niveaux et donc présenter le problème et son traitement de manière
positive pour chacun des interlocuteurs.
Collègues concernés : les impliquer lors de réunions d’information au départ, puis les
faire participer éventuellement lors de réunions fixées spécifiquement à ce sujet ou dans
les relevés à effectuer les concernant. Eventuellement leur communiquer les comptes
rendu de réunion et de suivi du dossier. Montrer l’intérêt des nouvelles solutions ou
procédures pour eux ou pour le groupe.
Subordonnés, opérateurs concernés : par voie orale au début puis par voie d’affichage
dans des zones appropriées ou réservées à ces sujets. Montrer l’intérêt des nouvelles
solutions ou procédures pour eux ou pour le groupe voire même proposer de les
intéresser aux résultats si possible.
Quelques conseils : Extrait du guide de rédaction d’un rapport technique (Isabelle Clerc Éric
Kavanagh René Lesage Christian Bouchard) (Université Laval 2004)
La démarche de rédaction
Rédiger un rapport technique, c’est mettre en œuvre une démarche qui va bien au-delà du
simple exercice de rédaction. D’abord et avant tout, il faut déterminer les paramètres du
document à produire et bien définir les étapes de sa production. Pour ce faire, le rédacteur
doit revenir au mandat de départ s’il veut éviter de se perdre en chemin (2.1 L’analyse du
mandat).
Une fois que les informations sont colligées, le travail du rédacteur consiste à mettre de
l’ordre dans le chaos ! Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire ! Structurer l’information, c’est
l’art de regrouper et de hiérarchiser (2.3 La structuration des données).
Tous les documents écrits résultent d’une intention de communiquer. Dans cette mise en
scène, deux acteurs principaux interviennent : l’émetteur et le destinataire. L’émetteur est
celui qui a le mandat de composer le document. Le destinataire est celui à qui s’adresse le
document, à savoir le client du rédacteur.
Ici, cependant, il faut distinguer le mandat technique, lié à votre expertise de responsable dans
l’entreprise, du mandat d’écriture, lié à votre devoir de fournir un rapport rédigé, adapté au
contexte de communication et de forme convenable. Pour être en mesure d’avoir une idée
précise de ce que vous avez à faire, vous devez obtenir une réponse à différentes questions
concernant l’exécution de votre mandat. Quand vient le moment de rédiger le rapport, vous
avez amassé quantité de données qu’il faut trier pour éviter de produire un document
tellement sinueux que le client ne s’y retrouvera pas. La meilleure façon de faire la
différence entre l’essentiel et l’accessoire consiste à revenir au mandat et à s’enquérir
de la commande, encore une fois, si besoin est, auprès du client. Voici une série de
questions concernant le mandat :
Pour chacun de ces points, vous devez être en mesure d’apporter une réponse claire et
précise. Ayez en tête cette liste de questions tout au long de votre travail de rédaction et vous
ne perdrez jamais de vue ce que vous avez à faire. Dès que cette synthèse est prête, vous
pouvez pousser la réflexion un peu plus loin, en vous interrogeant sur les stratégies de
communication à adopter.
Dans la plupart des situations, il s’avère utile de rédiger un court texte qui reprend
l’essentiel des éléments de l’analyse du mandat, en réponse aux six questions énumérées
ci- dessus
Il constitue la définition du problème qui peut alors être validé par le client. Cette étape vous
permet ainsi de mettre convenablement votre train sur les rails.
L’analyse de mandat sert donc à planifier l’ensemble du projet, y compris les tâches d’écriture.
En clair, qui fera quoi et quand ? Pour vous aider à répondre à ces questions, vous
pouvez recourir à un échéancier (figure 1). Ce type de figure vous permet de faire une
planification qui tient compte à la fois de la liste des tâches, du responsable de la tâche à
exécuter et du temps de production requis.
La méthode de collecte des données fait partie du processus de traitement d’un problème. Elle
requiert parfois des outils et des connaissances spécialisées, notamment quand il s’agit de
faire de la recherche poussée dans certains domaines de pointe. Pour la rédaction, il est
important de rappeler que l’information accumulée lors de votre travail d’expertise (avant la
rédaction du rapport) doit être notée de manière à être facilement et rapidement utilisable
quand viendra le temps de rédiger les rapports d’étape et le rapport final. Afin de gagner du
temps, procédez avec méthode dans vos prises de notes.
Tenez un journal de bord (cahier personnel de projet), dans lequel tous les détails de votre
recherche seront inscrits : notes, commentaires, résultats, points de méthodologie, etc.
N’hésitez pas à utiliser un protocole de couleurs, un système d’initiales ou tout autre moyen
pour faciliter la compréhension de vos notes. En effet, il n’est pas toujours facile de se relire,
surtout quand des semaines se sont écoulées depuis la rédaction de certaines notes.
Bien des rédacteurs chevronnés affirment ne jamais faire de plan ou, du moins, rarement. Mais
ce qu’il faut entendre par là, c’est qu’ils ne font pas de plan sur papier ! L’expérience leur a
permis de développer des « réflexes ». Toutefois, dans le cas d’un écrit long et complexe
comme le rapport, on ne peut envisager de faire l’économie d’un plan. En fait, l'objectif est
d'arriver à orchestrer l’information pour que le message à communiquer soit des plus
efficaces. Pour cette raison, les plans types sont parfois source de confusion. Un bon plan
est toujours articulé en fonction de la matière à transmettre.
Pour chacune des parties du rapport que vous aurez à rédiger, vous devrez toujours vous posez
la même question : de quelle information ai-je besoin ici ? Après avoir fait cette sélection, vous
regrouperez l’information retenue de manière à mettre ensemble les données qui partagent des
points communs, de manière à éliminer les répétitions d’information
Ensuite, vous déterminerez l’ordre d’apparition des éléments. Ces moments devront se répéter
pour chacune des parties de votre rapport. Cette étape de sélection et d’ordonnancement
du contenu est intimement liée à la réflexion sur la démarche. La mise en place des différentes
pièces du rapport se fait bien avant le début de la rédaction. En bref, tout au long de la
démarche, il faut avoir en vue la production d’un rapport. Étant donné l’ampleur de certains
rapports, il peut s’avérer utile de construire un plan pour chacune des parties qui comportent du
texte continu.
Programme d’études «Fabrication et maintenance en Tissage» Page 188 de 198
Guide de soutien – Module 21 «Contrôle de la production»
3. Présentation du rapport
Comme vous le savez sans doute, écrire un rapport ne demande pas nécessairement les
mêmes habiletés qu’écrire un poème, une chanson ou bien une lettre d’amour… L’objet et la
forme de la réflexion diffèrent. Dans un cas, c’est surtout l’intention d’exprimer ses sentiments et
ses états d’âme qui est mise de l’avant. On écrit beaucoup pour soi. Dans l’autre cas, c’est
avant tout l’intention d’informer, d’expliquer ou même de convaincre qui domine. On écrit
alors pour un destinataire qui a des attentes particulières, des besoins très ciblés. Vous
vous adressez à un destinataire bien identifié. Gare à l’improvisation (3.1 Les enjeux) !
Même si le rapport technique est par définition plus « sérieux », plus « carré », plus « objectif »
qu’une chanson, il laisse place à l’expression originale de la pensée, caractéristique
essentielle d’un rapport de qualité. Mais cela ne peut se faire sans tenir compte des
nombreuses contraintes du genre et du contexte (3.2 Les caractéristiques générales).
3.1. Les enjeux
La rédaction d’un rapport technique fait appel à l’art d’informer, à l’art d’analyser
(et d’expliquer) et à l’art de convaincre. Respectivement, ils permettent à leurs destinataires
de connaître, comprendre et agir. Ces trois actions sont logiquement liées, car on ne
peut recommander des actions que si l'on a préalablement analysé la situation, et on ne peut
l'analyser que si l'on a auparavant pris connaissance des faits. Il existe différents types de
rapports : ceux qui se limitent à décrire se nomment « rapports d'information ». Les rapports
d’activités et les rapports annuels en sont des exemples courants. Quand un rapport décrit des
faits et les explique sans présenter de recommandation, on l’appelle « rapport d'analyse ».
Expliquer ne veut pas dire synthétiser ; expliquer, c’est repérer les liens de cause à effet, c’est
soupeser le pour et le contre, c’est apprécier les faits. Enfin, quand le rapport présente des
faits, les analyse et recommande une solution, il s’agit, bien sûr, d’un « rapport de
recommandation ». Son but est de convaincre le destinataire du bien-fondé de la position
défendue. Si le rédacteur présente une analyse solide, qui repose sur des faits vérifiables et
quantifiables, le lecteur anticipera la solution et ne pourra qu’adhérer à la recommandation
préconisée.
3.1.1. Informer (ou décrire)
Tous les écrits techniques ou à caractère utilitaire jouent un rôle commun : informer.
C’est d’ailleurs l’enjeu le plus courant des écrits qui circulent dans notre société. Mais
l’information n’a pas toujours la même valeur, la même portée. Dans le cas du rapport
technique, les renseignements donnés au lecteur ont des rôles bien différenciés. Voici
comment ces différents types de renseignements sont situés dans un rapport. Plus loin, vous
verrez comment ces règles s’appliquent aux rapports que vous devez remettre dans le cadre du
cours.
Différentes informations servent à situer le document dans son contexte. La page de titre,
les remerciements, le résumé, l’état de la question, le cadre de l’étude ainsi que l’énoncé du
mandat et la délimitation du champ d’étude permettent au lecteur de répondre aux questions
suivantes : Quel est l’objet de ce rapport ? Qui l’a rédigé ? Quand ? Où ? Pour qui ?
Dans quelle problématique s’inscrit-il ? Quelle en est la portée ? etc. Dans la plupart
des cas, ces informations sont obtenues à partir d’un travail de recherche qui précède
l’expérimentation ou la conception. Ces informations sont capitales pour situer le lecteur
D’autres informations visent une meilleure utilisation du document. La table des matières,
les listes de tableaux, de figures et d’abréviations sont les guides de consultation de votre
document. Le lecteur peut y revenir à tout moment de sa lecture pour y repérer un élément
qui l’intéresse particulièrement. Généralement situées au début du rapport, ces informations
sont aussi utiles pour le lecteur qui désire avoir un aperçu rapide du contenu. Il peut ainsi
organiser sa lecture en fonction de ses intérêts, du temps dont il dispose, etc. Ces parties sont
rédigées à la toute fin du travail de recherche, puisque leur contenu dépend notamment de la
structure, du contenu, du mode de pagination du rapport, etc.
Le contenu du rapport doit démontrer la valeur scientifique ou technique de la démarche
empruntée. Bien évidemment, la démonstration de la valeur scientifique ou technique n’est pas
l’objet exclusif d’une seule partie de votre rapport. Le ton général, le soin de la présentation, la
rigueur, la richesse et la pertinence de l’information, l’objectivité sont autant d’indices de la valeur
de votre travail. Cependant, la partie méthodologique est entièrement consacrée à cet objectif,
puisqu’elle doit inclure les renseignements permettant de reproduire l’expérimentation ou la
conception. En général, cette partie intéresse davantage les spécialistes, car ils sont à même de
retracer les étapes du travail présenté. Cette partie peut être rédigée au fur et à mesure que
l’expérimentation ou la conception avance. La tenue d’un journal de bord facilite la rédaction si
celle-ci se fait ultérieurement. Mots d’ordre : précision et rigueur. Rappelez-vous cependant ce
qui a été dit plus haut : les indications de détail sur la méthodologie doivent normalement figurer
dans une annexe
Pour bien comprendre cette étape, saisir la différence entre faits et analyse est essentiel. Dans
un rapport technique, on s’attend à ce que les faits mentionnés et présentés comme tels soient
vérifiables. Par exemple, une affirmation est vérifiable si on peut la déclarer vraie ou fausse. En ce
qui a trait à l’analyse, il s’agit plutôt d’un réseau de relations établies entre des faits de nature
semblable ou différente.
De façon simplifiée, disons que l’analyse consiste à apprécier, à comparer des résultats, des
faits, de manière à faire ressortir certains types de relations. Ces relations peuvent être de
cause. Les relations de cause à effet consistent à présenter une situation donnée en faisant le
parallèle avec ses causes et ses conséquences.
Dans l’évaluation de différents concepts qui répondent aux critères que vous vous êtes donnés,
vous vous demanderez lequel répond le mieux à la commande du client. Pour cela vous utiliserez
des tableaux, comme la matrice de décision par exemple, où sont comparés les différents
concepts. Autre exemple, dans le but d’éviter les redondances dans vos critères d’évaluation
de vos concepts, vous pourrez utiliser une matrice de corrélation qui fera ressortir les
relations entre les critères. Pour l’amélioration du concept retenu, vous pourrez procéder
aussi par contraste en étudiant la pertinence d’ajouter au concept retenu des caractéristiques
des concepts rejetés. Vous utiliserez donc différents outils pour analyser vos résultats.
Quel que soit le mode d’analyse choisi, cette étape de votre travail doit permettre au destinataire
de comprendre, voire de reprendre votre démarche de raisonnement dans ses propres
mots. Encore une fois, la rigueur de la démonstration et la clarté des informations, qu’elles
soient textuelles ou graphiques, doivent être optimales. Vous devez avoir en tête les
caractéristiques de l’analyse :
utilisation de données clairement expliquées (dans la présentation des résultats,
en annexe, en note de bas de page, etc.) ;
développement graduel du raisonnement (commencez par les relations entre
deux éléments, ensuite à trois variables, en progressant) ;
3.1.3. Convaincre
Jusqu’à maintenant, nous avons vu que le rapport pouvait être destiné à informer et à
expliquer. Mais son enjeu principal est de convaincre ! Convaincre le destinataire, c’est-à-dire
le pousser à agir dans un sens précis, dans le sens voulu par les auteurs, par
l’intermédiaire de certaines recommandations. Cela est aussi vrai d’un rapport de
recommandation technique.
Les recommandations qui clôturent un rapport n’ont pratiquement aucune force en soi et n’auront
aucun impact si elles ne sont pas précédées d’un raisonnement logique (analyse) basé sur des
faits
(informations). Voilà pourquoi il faut investir beaucoup d’énergie dans la présentation et
l’explication des faits. Le sérieux de votre rapport en dépend en bonne part. Dans la mesure
du possible, vous devez faire la preuve de ce que vous avancez. Quand cette
démonstration n’est pas possible, vous devez au moins présenter les arguments qui
militent en faveur de la conclusion à laquelle vous aboutissez. C’est le seul moyen de
faire passer votre point de vue lors des recommandations.
Appuyez tous vos dires sur des arguments solides, justifiez ce que vous avancez et fignolez toutes
vos explications. Le sérieux dont vous ferez preuve, la rigueur dans la présentation des faits, la
précision, la force et la clarté des démonstrations donneront à tout ce qui précède vos
recommandations une valeur convaincante indiscutable. La Figure 2 montre comment
l’information et l’analyse (ou l’explication) participent de l’art de convaincre.
Convaincre
Expliquer
Informer
En somme, pour arriver à convaincre votre destinataire, vous devez, par différents moyens, le faire
adhérer à votre logique, à votre point de vue. Voici une liste de moyens :
Qu’on ne s’y trompe pas : un rapport, malgré son contenu technique, ne doit pas être synonyme de
document ennuyeux, sans vie et sans couleurs ! Cependant, ce type d’écrit impose aux
rédacteurs de nombreuses contraintes. On imagine mal un rapport sans page de présentation, sans
table des matières, sans introduction. Ces contraintes, dictées par des conventions de
communication, sont appelées les contraintes du genre. Voyons tout cela de plus près…
Le rapport, comme bien d’autres types d’écrits très courants, possède sa structure propre. Parce
qu’elle est attendue, elle doit être respectée
Tout texte a un commencement, un développement et une fin. Dans le cas du rapport, ces parties
sont essentielles
Vous noterez que tous les rapports comprennent obligatoirement une introduction en trois temps,
un développement (avec ou sans analyse, selon qu’il s’agit d’un rapport d’information, d’un rapport
d’analyse ou d’un rapport de recommandation) et une conclusion, là encore avec ou sans
recommandation selon le type de rapport demandé.
La structure complète du rapport que vous devez remettre à la fin du projet est présentée dans
l’encadré inséré ci-dessous.
A. Pages préliminaires
page de titre
remerciements
résumé ou sommaire de gestion
table des matières
liste des tableaux
liste des figures
liste des abréviations et des symboles
B. Introduction
amener
o cadre de l’étude (origine du mandat)
o énoncé du problème
poser
o mandat (objectif)
o délimitation du champ d’étude (étendue dans le temps et dans l’espace)
diviser
o méthodologie / stratégie utilisée
o structure du rapport
C. Développement
position du problème
présentation de la méthodologie
résultats n fois selon le nombre de sous-
analyse sections du développement
conclusion partielle
D. Conclusion
récapituler
o résumer la démarche d’analyse
o résumer les conclusions partielles
recommander
o proposer des actions qui répondent logiquement aux conclusions
o placer le sujet dans des perspectives plus larges (prévoir la suite)
E. Liste des références
F. Annexes
4. Structure du rapport
Cette partie du guide décrit dans le détail les rubriques de l’encadré de la fin de la
section précédente.
Comme leur nom l’indique, les pages préliminaires précèdent le texte lui-même, à
savoir l’introduction, le développement et la conclusion.
4.1.1. La page de titre
La page de titre mentionne le titre du rapport (énoncé qui résume l’objet du rapport), les
noms des auteurs et la date. On peut y ajouter le nom du destinataire, le numéro de
dossier.
Le résumé (ou sommaire ou encore abrégé descriptif) comporte les éléments suivants :
le titre du rapport et l’identification des auteurs, ou de l’équipe, si les auteurs sont
nombreux
l'objectif du rapport
la description du problème et la présentation de la méthode employée
les principaux résultats, les principales solutions envisagées
la conclusion et les recommandations.
4.2. L’introduction
Le sujet amené permet à l’auteur de situer son propos dans un univers plus vaste, de façon
à donner au lecteur quelques balises pour se retrouver, pour se reconnaître ou, si le sujet
lui est complètement inconnu, pour se familiariser
Le sujet amené campe un décor, donne le ton et dirige, comme le fait un entonnoir,
vers l’annonce du sujet. La partie consacrée au sujet posé définit le mandat reçu. Elle dit
sur quoi porte essentiellement le rapport. Votre rapport doit énoncer très clairement le sujet et
ses limites. Évitez les devinettes avec le lecteur : plus vous mettez d’efforts dans la recherche
de clarté et de précision, moins la lecture est ardue pour le destinataire. Au bout du compte,
vous en profiterez, puisque votre document sera aisé à lire et facile à comprendre.
Après l’annonce du sujet et la détermination de ses limites, vous devez indiquer les
grandes divisions de votre rapport en évoquant le lien logique qui unit chacune des parties. À la
lecture de l’introduction, le lecteur doit être en mesure de décider si le rapport répond à ses
besoins et à ses attentes. En général, on rédige l’introduction après le
développement, parce qu’elle condense, en l’annonçant, tout le contenu du rapport.
Si vous structurez ainsi votre introduction, soyez assurés qu’elle sera bien centrée sur le
contenu du rapport
4.3. Le développement
Dans tous les cas, il faut avoir à l’esprit qu’un texte de présentation de la méthodologie sert à
décrire la manière de s’y prendre pour résoudre un problème. Ce n’est pas un texte argumentatif.
De même, la simple présentation d’une matrice de décision ne suffit pas. Il faut savoir la
commenter dans le texte.
Identifiez bien le mode de présentation dans chacune des sous-sections de votre rapport.
Vous serez alors en mesure de définir clairement les zones descriptives,
analytiques et argumentatives.
4.4. La conclusion
La conclusion exerce une double fonction, récapituler et ouvrir des perspectives; c'est pourquoi le
cas échéant, les recommandations constituent la seconde partie de la conclusion. Mais
aucun protocole ne vous y oblige, et vous pouvez très bien les présenter distinctement l'une
après l'autre, sous deux titres différents. Comme l'introduction, la conclusion ne saurait
comporter un nombre de mots idéal. Elle occupe aussi un volume de 5 % à 10 % du
rapport. L'important est que la récapitulation soit claire et puisse être lue de façon autonome,
compréhensible par elle-même.
Il faut éviter de confondre la récapitulation avec un sommaire (elle ne résume pas le rapport) ou
avec un élément du développement (elle n'apporte plus d'arguments). Cette partie rappelle
les principaux résultats auxquels vous êtes parvenu, les grandes lignes du développement.
Elle en souligne aussi la portée et même éventuellement les lacunes. Ces quelques phrases
permettent au lecteur pressé de connaître l'essentiel du rapport.