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Même 2024 V Icenzo Palkoti Memoire Uago
Même 2024 V Icenzo Palkoti Memoire Uago
Même 2024 V Icenzo Palkoti Memoire Uago
DÉCLARATION DE L’ÉTUDIANT
Moi, SENZOGA BAHATI VINCENZO PALLOTTI, étudiant inscrit régulièrement dans le
cycle de Master complémentaire en Gestion et Administration des projets de l’année
académique 2022-2023, à l’Université Adventiste de Goma, déclare solennellement et
sur mon honneur avoir rédigé et accompli mon travail de Master seul et sans aide
extérieur. Je certifie que ce travail est original et qu’il n’a jamais été présenté en vue de
l’obtention d’un quelconque grade académique.
À cet égard, je déclare n’avoir pas recopie, ni utilisé les idées et formulations tirées des
autres en version imprimée ou électronique sans mentionner leurs auteurs. Toutes les
références, revues, ouvrages, articles sont reprises intégralement tels qu’indiqués entre
parenthèses, par auteur, page consulté et année d’édition.
Je suis conscient que tout plagiat, et utilisation des données externes dans le non-respect
des lois et règlements qui m’autorisent m’exposent aux poursuites pénales et le refus
inconditionnel de mon travail.
Les travaux de supervision ont été conduits suivant les règles légalement et
professionnellement admises.
ÉPIGRAPHE
IV
DÉDICACE
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
ACCO : Association des Chauffeurs du Congo
ACDI : Agence Canadienne de Développement International
ACPUE : Afrique Caraïbe Pacifique-Union Européenne
CAA : Compagnie Aérienne Africaine
Etc : Et cetera
ICCN : Institut congolais pour la conservation de la nature
ISCNET : Institut Supérieur pour la Conservation de la Nature, Environnement et
Tourisme
ISTou : Institut Supérieur de Tourisme
M : mètre
MECN : Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme
NU : Nations Unies
OMT : Organisation mondiale de tourisme
ONATRA : Office National de Transport
ONG : Organisation Non Gouvernementale
P : Page
PDD : Plan Directeur de Développement du Tourisme
PICG : Programme International de Conservation des Gorilles
PNUD : Programme des nations unies pour le développement
PNUE : Programme des nations unies pour l’environnement
PNV : Parc national des Virunga
Prof. Dr : Professeur Docteur
RDC : République démocratique du Congo
RVA : Régies des Voies Aériennes
SNCC : Société Nationale de Chemin de fer du Congo
UAGO : Université Adventiste de Goma
UICN : Union internationale pour la conservation de la nature
UIOOT : Union internationale des organismes officiels du tourisme
UNESCO : United Nations of Education, and Science Organization
VII
RÉSUMÉ
Ce travail mesure l’impact de l’écotourisme sur le bien-être des populations
riveraines de PNVi-Sud. Il part de la crise de confiance dans l’utilisation commune des
ressources issues de l’exploitation du parc par l’ICCN étant partie prenante
indispensable à la sauvegarde de ses écosystèmes.
En effet, la conservation communautaire des ressources environnementales et la
réduction de la pauvreté dans les zones riveraines des aires protégées sont parmi les
objectifs prioritaires à reconnaitre .
Cependant, la nature de la relation entre ces enjeux demeure l’objet de débats.
Cette étude vise à améliorer la compréhension de la relation entre conservation
environnementale et bien-être ainsi que des mécanismes qui modèrent cette relation.
Plus précisément, les analyses réalisées se concentrent sur l’étude des relations entre la
mise en place de zones protégées, le développement du secteur de l’écotourisme et
le bien-être de la population riveraine en l’occurrence du PNVi sud à l’Est de la RDC.
1
O. O. INTRODUCTION
Avec l'émergence de nouvelles préoccupations sociales et environnementales,
l'industrie du tourisme est de plus en plus confrontée à la question de sa comptabilité
avec le développement des communautés locales et de la meilleure gestion de
l'environnement (Pofagi et al, 2000).
L'écotourisme est né de la nécessité de prendre en compte la dimension écologique et
environnementale du tourisme (Millier, 2008), c'est une forme de tourisme qui
implique la visite des sites naturels intacts, bien conservés.
En effet, les sites de l’écotourisme de l’Est de la RD Congo dans la région du PNVi
– Sud sont les plus notoires du pays et seraient pourtant les produits d’appel de toute la
RD Congo considérant la spécialité de toutes ses potentialités renforcées par un climat
perpétuellement tempéré avec un relief extraordinaire ….
Cependant, les analyses prouvent que les facteurs négatifs pèsent lourdement sur
l’écotourisme dans cette partie du pays. Le Parc National des Virunga, dans son secteur
Sud, est dans une mauvaise passe du fait de la modicité des fonds alloués à sa gestion et
à sa défense. On a tendance de concentrer fréquemment l’attention sur l’acquisition des
terres, sans apporter, ensuite, un financement adéquat pour l’infrastructure et la gestion.
Il en est de même pour les sites hors parcs.
Hormis les guerres en répétition et l’insécurité qui secouent la région depuis très
longtemps, d’autres préalables issus d’une mauvaise gouvernance doivent être revus
pour arriver à un vrai succès, parmi lesquels :
- une mauvaise gestion du secteur touristique
- la non-participation de la population locale à la planification du tourisme
- l’absence d’une réglementation
- le manque de prise de conscience d’un chacun en ce qui est sa responsabilité dans
la gestion du tourisme
- le manque d’éducation et de formation du personnel touristique
- l’absence de campagnes de sensibilisation
- etc.
Ainsi, lorsqu’on examine minutieusement les problèmes à résoudre et les
difficultés à surmonter dans le secteur de l’écotourisme et son exploitation dans la
région, on remarque que la situation se présente d’une façon comateuse. Pourtant,
l’écotourisme dans ladite région offre des perspectives intéressantes dans la mesure où
l’on essaie, par les apports positifs qu’il peut engendrer, de supprimer des goulots
d’étranglement qui caractérisent l’économie du pays.
2
Bien que l'écotourisme soit le segment le plus dynamique du tourisme, il n'en reste pas
moins un marché de riche (OMT, 2002). La clientèle éco-touristique dans le monde est
3
bien en deçà du potentiel du marché touristique dans son ensemble. Les destinations qui
disposent d'atouts éco-touristiques sont de plus en plus nombreuses, ce qui réduit
d'autant le volume de la clientèle (Defos du Rau, 2004).
Pour y parvenir, il a fallu une sensibilisation des communautés locales afin de les
amener à participer activement à la protection des ressources naturelles. Face à la rareté
et l’appauvrissement des terres, il s’avère nécessaire d’appuyer ces communautés
locales, les aider à améliorer leur productivité et à trouver les emplois alternatifs à
l’agriculture. Afin de garantir la pérennité de cet appui aux communautés locales, le
tourisme doit générer suffisamment des moyens pour financer les projets de
développement. En outre, l’écotourisme ne peut qu’être appuyé par la sécurisation et la
pacification, sinon il devient une utopie et la notion de développement n’aurait guère de
sens. La paix et le développement sont dans une étroite interdépendance. L’écotourisme
en est un instrument et un indicateur qui démontre le compromis entre l’implication des
populations riveraines et l’ICCN pour le développement du parc et l’amélioration de
l’écosystème. Il met en relief les facteurs sociaux, économiques et environnementaux
dont les retombés sont intimement liés surtout dans les milieux avoisinant les parcs
suscitant un bon nombre des questions transversaux pouvant être une entrave à son
développement tel est le cas des localités et villages du sud du PNVi. De ces facteurs, l’on
peut dénombrer l’insécurité grandissante, la faible implication et communication des
populations, la cohabitation pacifique entre les peuples habitant la zone, l’observance de
la justice, des droits et libertés des citoyens ; sans compter les retombées qu’ils
attendent de cette structure considérée comme patrimoine mondiale et qui soulève des
questionnements autour du droit de propriété. De ces populations, l’on recense les
plaintes relatives à l’accès à l’eau potable et les fournitures primaires à savoir
l’électricité, aux services sociaux de base notamment l’éducation et la santé.
Démunies, ces population travaillent dans l’optique d’amélioration de leur
condition de vie pour laquelle les ressources à utilisées sont disponibles dans le PNVi.
Pressés par le besoin, ces populations se soucient moins des contraintes
environnementales relatives à la protection et la conservation de l’environnement. Ce
travail recherche à établir l’équilibre entre l’écotourisme et le bien-être en terme
d’apport économique et social en fonction d’une contrepartie environnementale. C’est
ainsi qu’il essaie de fournir les éléments de réponses à cette questionnement : Quel est
l’influence de l’écotourisme sur le bien-être des populations riveraines du PNVi-Sud?
De manière spécifique, ce travail cherche à répondre à ces questions :
Quel est l’impact des recettes réalisées par PNVi sur l’amélioration des conditions
économiques et sociales des populations riveraines ?
5
Bien plus, un travail ne peut être considéré comme une véritable recherche s’il ne se
structure autour d’une ou de plusieurs hypothèses comme le soulignent QUIVY et VAN
CAMPENHOUDT (1995).
Au regard des pratiques de l’ICCN par rapport aux populations riveraines de la zone
du PNVi - Sud :
L’écotourisme affecterait négativement le bien-être des populations eu égard à la faible
intervention de l’organe de gestion (ICCN) sur les conditions de vies des populations.
De ce point de vue :
1. Les recettes réalisées par l’ICCN, n’aurait aucun impact significatif sur les
conditions de vie socio-économiques des populations riveraines du PNVi Sud.
2. En termes de retombée, ces populations agiraient négativement en faveur de la
protection de l’écosystème.
3. Pour redorer l’image de marque du PNVi-Sud et le rendre bénéfique à la population
riveraine, les stratégies relatives à la conservation communautaire pragmatique et
la rétrocession à travers certains projets de développement et activités
génératrices de revenus à l’intérêt de la communauté riveraine et la sécurisation
du parc et de ses environs serait idéal.
0.2.2. Objectifs
a) Objectif général
Cette recherche détermine l’incidence de l’écotourisme sur le bien-être de la
population locale en l’occurrence de celle de la zone riveraine du PNVi-Sud .
b) Objectifs spécifiques
Pour atteindre notre objectif principal, nous nous sommes fixés les objectifs
spécifiques ci-après :
Mesurer l’impact des recettes réalisés par l’ICCN sur les conditions de vie de la
population riveraine du PNVi-Sud ;
Présenter les liens entre les conditions de vie des populations et la protection de
l’écosystème au sein de PNVi.
Déterminer les stratégies d’amélioration de la collaboration entre l’ICCN et la
population riveraine du PNVi-Sud.
2º Intérêt public
Inciter l’autorité publique et l’organisme de gestion du PNVi à l’implication de
toutes les parties prenantes à la vie de parc, en les rappelant leur rô le et à ménageant
leurs intérêts individuels. Ainsi, l’on pourrait arriver à l’équilibre entrainant une
protection saine et moins des conflits.
7
favoriser la protection des zones naturelles grâ ce aux programmes de conservation qu’il
suscite et qu’il peut financer (OMT et PNUE, 2002)
Graphique 1 : Coûts et bénéfices hypothétiques de l’écotourisme.
Effets sur l’environnement
Avantages directs Coûts directs
Stimule la protection de danger que la capacité de charge de
l’environnement (aires protégées) l’environnement soit dépassée
tant de façon formelle accidentellement dû : au rythme de
qu’informelle croissance rapide, aux difficultés à
Encourage la restauration et la identifier, à mesurer et à contrô ler les
conservation des habitats modifiés effets sur une longue période, à la croyance
Permet la participation active des que tout tourisme est porteur de
écotouristes à la mise en valeur de perturbation
l’habitat (dons, maintien de l’ordre,
entretien etc.)
Avantages indirects Coûts indirectes
La présence de l’écotourisme Les régions fragiles peuvent être exposées
favorise un engagement accru à des formes de tourisme moins
envers un environnement sain. envahissant (fonction de pionnier)
Des espaces protégés par Peut avoir une tendance à donner une
l’écotourisme génèrent divers valeur financière à la nature, selon son
avantages environnementaux. attractivité.
Effets économiques
Avantages directs Coûts directs
Revenus directs des écotouristes, Coû ts de démarrage (acquisition de terrain,
Création d’emplois directs, établissement d’aires protégées,
-Fort potentiel de liens avec superstructures, infrastructures),
d’autres secteurs de l’économie Dépenses permanentes (entretien des
locale, infrastructures, promotion, salaires),
Stimulation de l’économie
périphérique.
Avantages indirects Coûts indirects
Revenus indirects des écotouristes Incertitude des revenus due à la nature in
(effet multiplicateur élevé), situ de la consommation,
Propension des écotouristes à Perte de revenus en raison des
fréquenter des attractions importations, de la participation
culturelles et patrimoniales comme d’étrangers ou de non-locaux, etc ;
« compléments», Coû ts de substitution,
Avantages économiques d’une Cultures endommagées par la faune.
utilisation durable des aires
protégées (industrie
pharmaceutique, recherche) et des
phénomènes naturels (ex. :
maîtrise des crues).
Effets socioculturels
Avantages directs Coûts directs
12
Il serait beaucoup trop fastidieux de nommer et décrire tous les effets négatifs
pouvant être causés par l’écotourisme. Les randonnées organisées à Goma vers le
Nyiragongo, par exemple, peuvent décrire une série d’impacts environnementaux
négatifs causés par ces expéditionnistes lors de leur visite dans ces aires protégées.
D’ailleurs, on peut constater un développement abusif, activités récréatives non
contrô lées, perturbation de la faune, pollution, érosion… Cependant, ce qui est
intéressant à noter, c’est que ces effets sont plus sérieux pour l’écotourisme que pour
d’autres formes de tourisme, car celui-ci est très dépendant de la qualité de
l’environnement.
Impacts socioculturels
Les impacts sociaux et culturels du tourisme sont les façons par lesquelles le
tourisme contribue aux changements dans les systèmes de valeur, les comportements
individuels, les relations familiales, les modes de vie collectives, le niveau de sécurité, la
conduite morale, les expressions créatives, les cérémonies traditionnelles et
l’organisation des communautés.
L’analyse des impacts socioculturels de l’écotourisme implique donc l’analyse de
trois éléments principaux dont :
l’écotourisme, particulièrement sa demande pour des services, son attitude, ses
attentes et ses activités ;
la communauté hô te, spécialement son rô le et son attitude face aux services requis
par les touristes et ses inquiétudes concernant les impacts des visiteurs sur leurs
modes de vie traditionnels ;
la relation entre l’écotourisme et la communauté hô te, cette relation étant par
ailleurs transitoire, limité dans le temps et l’espace, souvent dépourvue de
spontanéité et inégalité (UNESCO, 1976).
patrimoine naturel et humain. il ne peut faire fi des principes régissant son propre
développement.
Le principe général du développement durable s’appuie sur l’idée que les
réponses apportées aux besoins actuels ne doivent pas compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs. La définition du Tourisme durable embrasse
une vision large et imprégnée d’une éthique humaniste. C’est un Tourisme soucieux de
respecter l’environnement répondant aux besoins de loisirs humains, tout en protégeant
et en conservant les milieux d’accueil, sans négliger pour autant les nécessités
économiques et socioculturelles de tous les acteurs impliqués dans les activités
touristiques.
Aujourd’hui, la plupart des responsables et acteurs opérant dans le secteur du
tourisme ressentent le besoin d’un réel consensus sur le concept de la durabilité. La
nouvelle chaîne de valeur comprend des principes fondamentaux regroupés dans la
trilogie comprenant :
1. Les principes environnementaux
- Respect des paysages
- Protection de la faune et de la flore
- Gestion de la pollution
2. Les principes sociaux et culturels
- Protection des cultures locales
- Intégration des locaux
- Gestion participative du territoire
- Maîtrise de l’emploi
3. Les principes économiques
- Maîtrise des investissements
- Expertise des impacts
- Planification budgétaire
- Vérifications périodiques
Ces principes exigent une méthode d’application définitive selon un partenariat
entre le secteur public et le secteur privé. Ce partenariat doit aboutir à la mise en place
d’une véritable force commune à vocation stratégique et pré opérationnelle : l’optimum
touristique.
Pour pouvoir concilier la tâ che de protéger l’environnement et de promouvoir un
développement durable de l’écotourisme, celui-ci doit présenter les caractéristiques
fondamentales suivantes :
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Tourisme sélectif
Le marché des loisirs est immense et informel. Il est impératif d’attirer les
visiteurs qui ont une conscience écologique. Un développement lent et prudent peut
aider les marchés touristiques à prendre de l’expansion selon le profit correspondant
mieux aux conditions particulières du site écologique. Non seulement celui-ci doit être
adapté aux visiteurs, mais les visiteurs eux-mêmes doivent s’adapter aux conditions
locales.
pas voir dans le touriste un visiteur passif, mais plutô t un participant actif en quête d’un
tourisme plus viable.
De manière générale, le développement harmonieux de l’écotourisme demande
quelques impératifs :
la conservation du milieu naturel doit générer des bénéfices économiques, sinon
elle disparaîtra au profit d’autres activités économiques.
Il faut impliquer les populations locales dans l’industrie touristique et veiller à ce
que les retombées économiques leur reviennent. Ces populations doivent
participer à la gestion et à l’encadrement du touriste qu’elles veulent accueillir.
Il faut éduquer les touristes et leurs hô tes à la conservation, à la protection de
l’environnement et au respect des cultures visitées. Les touristes doivent avoir à
l’esprit que le milieu qu’ils visitent est un milieu de vie et non un simple territoire
de loisir. Ils doivent développer une sensibilité et une éthique envers leurs hô tes.
Former les guides à l’éthique de l’environnement, à l’interprétation du milieu
naturel, à la connaissance des cultures de ceux qu’ils reçoivent et de la leur.
Varier l’utilisation des sites afin de minimiser l’impact sur le territoire et
pratiquer un type d’utilisation et d’activités qui ne produit qu’un impact
minimum sur l’environnement physique et social.
Valoriser les cultures et les pratiques traditionnelles, sans pour autant les
transformer.
Le partenariat public ou privé devrait privilégier un tourisme écologique rentable
qui fait la promotion d’objectifs sociaux et sociétaux à long terme. C’est dans cette
optique que l’écotourisme pourra contribuer grandement à améliorer la gestion et la
protection des ressources.
I.2. AIRE PROTÉGÉE
Elle est définie comme toute zone géographiquement désignée, délimitée, réglementée
et gérée en vue d’atteindre des objectifs spécifiques de conservation. L’IUCN a déterminé
six catégories d’aires protégées ayant toutes une gestion spécifique :
CATEGORIE I Réserve naturelle intégrale / Zone de nature sauvage: aire
protégée gérée principalement à des fins scientifiques ou de protection des
ressources sauvages
CATEGORIE Ia Réserve naturelle intégrale: aire protégée gérée principalement à
des fins scientifiques
19
Les menaces qui s'exercent sur ces aires protégées et leurs zones tampon respectives
sont nombreuses. Les plus importantes sont le braconnage, l'occupation des terres à
l'intérieur des aires protégées par les populations et les bandes armées, l'exploitation
illégale des minerais et l'exploitation forestière. A cela s'ajoutent d'autres telles que la
pauvreté grandissante, l'explosion démographique, les effets des guerres et de
l'instabilité politique aussi bien dans la RDC que dans certains pays voisins. Toutes ces
menaces ont eu des conséquences néfastes sur le statut des aires protégées.
Les ressources humaines dans le PNVi sont insuffisantes tant quantitativement que
qualitativement. Actuellement, certaines stations n'en disposent même plus. En ce qui
concerne les infrastructures, d'une façon générales seule les aires protégées crées à
l'époque coloniale (PNVi, PNG, PNU, les domaines de chasse de Gangala na bodio et de
Maiko-penge) ont été dotées d'infrastructures immobilières et de surveillance. Celles qui
n'ont pas été détruites par les guerres sont aujourd'hui vétustes. Les aires protégées
établies après l'indépendance n'ont jamais été dotées de ce type d'infrastructures ;
exception faite pour la réserve de faune à Okapi et du parc natioanl de Kahuzi biega.
21
Dans l'ensemble des aires protégées, l'équipement de brousse, les matériels roulants et
ceux d'ordonnancement ont été pillés et font cruellement défaut.
Les causes de la destruction des aires protégées sont de divers ordre dont la plupart
n'ont même pas encore été décrites :
1. Destruction de l'habitat
L'extinction ou la rareté d'une espèce ont des causes diverses, dont la principale est la
destruction de l'habitat. L'assèchement des marais, la transformation de bosquets en
pâ turages, le déboisement et le défrichement des forêts (particulièrement sous les
tropiques), l'urbanisation, de même que la construction d'autoroutes et de barrages, ont
gravement réduit la proportion des habitats disponibles. Leur morcellement en « îlots » -
parcelles isolées - provoque une concentration des populations animales dans des zones
restreintes. Les espèces qui vivent dans ces secteurs ne peuvent évoluer avec les autres
populations de leur genre. Cette situation réduit leur variation génétique et leur capacité
à s'adapter à un éventuel changement dans leur environnement. Ces petits peuplements
sont très vulnérables, et, pour certaines espèces, l'habitat, trop étroit, ne peut supporter
une population viable.
disparition, de nombreuses espèces. Le massacre des baleines pour leur huile et pour
leur chair a fait de cet animal une espèce à la limite de l'extinction ; le rhinocéros
africain, recherché pour sa corne (qui, réduite en poudre, est prétendument
aphrodisiaque), est également gravement menacé.
4. L'explosion démographique
Le feu est connu depuis la préhistoire, et les premiers foyers aménagés dans des
structures d'habitat datent d'environ 500 000 ans. L'utilisation du feu se serait
développée en quatre étapes. D'abord, les hommes auraient repéré dans leur milieu les
sources naturelles du feu, tels que les volcans et les arbres enflammés par la foudre.
Ensuite, ils auraient produit du feu à partir de ces sources naturelles et l'auraient utilisé
comme moyen de chauffage, d'éclairage, de cuisson des aliments et de protection contre
les prédateurs. Puis, ils auraient appris à faire du feu artificiellement. Finalement, ils
auraient dompté le feu et l'auraient utilisé pour cuire les poteries, pour fondre des
25
La place qu'occupent les populations locales dans la sauvegarde des aires protégées est
très nécessaire car elles constituent les premiers bénéficiaires des fruits des aires
protégées. C'est pourquoi, leurs prises en considération est nécessaires.
En terme qualitatif, aussi beaucoup d'effets indirects ou direct de la destruction des aires
protégées est soulever tel que le changement climatique qui influence sur l'agriculture,
26
· La perte de la biodiversité ;
· Les températures plus élevées permettraient la croissance des plantes et des moussons
plus longues dans les régions froides et montagneuses, conduisant dans certains cas à
une augmentation des récoltes et de production. par contre dans les régions froides déjà
chaudes, le changement climatique peut réduire la production.
basés sur le marché par lesquels la conservation contribue au bien-être (Coad et al.,
2008). D’abord, les PSE compensent directement des individus ou une organisation pour
la conservation d’un écosystème ou de services environnementaux (Jack, Kousky et
Sims, 2008 ; Coad et al., 2008) de manière à influencer les décisions relatives à
l’utilisation des ressources (Grieg-Gran, Porras et Wunder, 2005). Aussi, pour certains,
les PSE constituent une mesure "gagnant-gagnant" (Jack, Kouski et Sims, 2008 ; Coad et
al., 2008) puisqu’ils fournissent à la fois un incitatif à conserver l’environnement et une
source de revenu alternative pour les populations locales.
Les services de support et de régulation incluent la génération et le maintien des sols, la
production primaire, la protection du cycle des nutriments et la prévention de l’érosion
du sol. Les services d’approvisionnement incluent les produits forestiers, les sources
d’eau et la faune. Pour une discussion sur les types de droits de propriété et leurs
retombées respectives, voir Schlager et Ostrom (1992). Ils ne sont pas toujours efficaces
pour atteindre les populations les plus pauvres (Grieg-Gran, Porras et Wunder,
2005 ;Kosoy et Corbera, 2010). Par exemple, par l’analyse de huit initiatives mises en
place en Amérique Latine, Grieg-Gran, Porras et Wunder (2005) ont conclu que les
paiements pour services environnementaux concernent davantage les propriétaires ; les
bénéfices qui en découlent sont donc moins enclins à atteindre les plus pauvres. Ensuite,
les programmes de CDI réfèrent à un ensemble d’activités spécifiques
qui visent à combiner une utilisation durable des ressources à l’intérieur et autour des
zones protégées, au développement économique et social local (Wells et al., 1999). Les
bénéfices sociaux émergeant de ces programmes sont variés ; mentionnons par exemple
le renforcement des capacités institutionnelles locales pour la gestion des zones
protégées, les campagnes de sensibilisation, l’implantation de programmes pour
l’éducation et la santé, et l’amélioration des infrastructures (Coad et al., 2008). Baral,
Stern et Heinen (2007) soutiennent que le projet de l’aire de conservation de
l’Annapurna (ACAP), au Népal, a permis sur une période de dix ans, d’atteindre d’abord
des objectifs de développement économique, puis de renforcement institutionnel, et
enfin de conservation. Plusieurs études de cas ont toutefois démontré des résultats
mitigés, que l’on attribue notamment à des attentes trop élevées, à l’intérieur de délais
trop courts (Wells et Mc- Shane, 2004). Enfin, le tourisme à l’intérieur des zones
protégées a été cité comme étant le mécanisme basé sur le marché idéal pour associer
30
Le concept de capacité de charge peut être défini, dans ce contexte, comme un seuil à
partir duquel une augmentation du nombre de touristes induit une diminution du bien-
être des populations locales (Saveriades, 2000 ; Urtasum et Gutiérrez, 2006 ; Meng, Li et
Uysal, 2010).
I.5. IMPORTANCE DE PRODUIT D’APPEL POUR DÉVELOPPER LE TOURISME
EN RDC ET DANS LE PNVi - Sud
Il importe de proposer à la clientèle ce qu’elle veut voir en RDC et qui fait la
spécificité du pays : les grands singes ! En RDC, l’allocation des ressources s’effectue
rarement au bénéfice de la conservation. De nombreuses aires protégées ne le sont que
sur cartes : les plus chanceuses bénéficient de l’appui financier et technique de bailleurs
de fonds.
L’industrie touristique est la première activité économique mondiale. Cependant,
la RDC reste une destination marginale par rapport au reste du monde, et le tourisme en
RDC ne concerne que quelques sites très isolés et rares. L’augmentation d’une demande
de la clientèle pour la découverte de destinations liées à un tourisme de nature, et de
valeurs culturelles différentes devrait placer la RDC en bonne position pour devenir une
nouvelle destination.
Cet espoir se heurte actuellement à plusieurs contraintes :
la destination RDC est inconnue des professionnels du voyage et du grand public :
cette région ne bénéficie pas d’une image qui faciliterait sa commercialisation. Par
ailleurs, très peu de publicités sont réalisées pour les quelques produits existants.
La RDC pâ tit d’une réputation négative en termes de sécurité.
Le coû t de la destination : billet, visa, hébergement, transferts, etc.
L’absence d’une tradition de l’accueil, la faiblesse des prestations d’encadrement, le
manque d’expérience des attentes de la clientèle constituent de réelles faiblesses
pour attirer un tourisme international.
Les capacités d’accueil ainsi que la logistique à l’intérieur du pays sont limitées.
La liste n’est pas exhaustive.
Les grottes
Les excavations naturelles sont toujours dans leur état naturel, mais
presque toutes sont devenues des repaires de malfaiteurs ou de groupes armés. Les
services chargés de l’aménagement du tourisme doivent les mettre en valeur pour leur
exploitation : aménagement d’excursion, promotion et surtout chasser tous les hors la
loi et assurer la sécurité des différents sites.
Les chutes
Les chutes de RUTSHURU se trouvent toujours dans leur état sauvage.
Sur le plan touristique, aucun aménagement n’a encore été réalisé.
Il faudra aménager les pistes, songer à monter des passerelles pour
permettre de les « sentir » au plus près, aménager les environs pour le camping
(hô tellerie de plein air), les pique-niques, et un parking pour les véhicules.
Ce site peut constituer un itinéraire récréatif dans l’ascension des
volcans et la visité aux gorilles.
De manière générale, ces monuments naturels grandioses ou insolites recèlent une
valeur touristique de premier ordre. Une ingénierie du territoire permettra un
aménagement rationnel en vue de préserver l’environnement, car la réalisation des
infrastructures, le stationnement et le piétinement des visiteurs et les visités peuvent
altérer dangereusement le milieu.
Tous les monuments naturels sont dans un état passable. Ils
nécessitent des aménagements spécifiques et une sécurisation pour leur exploitation à
travers le tourisme.
Les supports ludiques
Dans la ville de GOMA et sa périphérie, il n’existe pas de plages
publiques où les gens peuvent se baigner. Celles de KINYOGOTE et de BUHIMBA sont
privées et pas accessibles au grand public.
À l’instar de la ville voisine de GISENYI au Rwanda, l’autorité publique
peut dégager certaines parties de la rive du lac KIVU et aménager une plage publique.
Rappelons que la rive du lac KIVU est escarpée et très accidentée, d’où il faudra un
aménagement particulier et dégager une plage par une distance de rive et
l’aménagement d’une avenue de la corniche.
35
La plage de HIMBI n’a pas été aménagée pour les loisirs, mais constitue
plutô t une brèche pour permettre aux populations des environs qui ne sont pas servies
par la REGIDESO d’avoir accès à l’eau.
Il en est de même pour la plage de KITUKU. Cet abri naturel aménagé
sert à recevoir les pirogues, les baleinières de pêcheurs, commerçants, agriculteurs pour
l’embarquement et le débarquement de leurs chargements. Elle sert en même temps de
marchés. Ce site qui a servi de support à la Foire Agro-pastorale pour la Paix de GOMA
(FAGOP), peut être récupéré par l’É tat et être aménagé en parc de loisir.
Le marché a déjà été proposé à être délocalisé à 3 km de KITUKU. Pour
les deux premières plages, il faudra les aménager spécifiquement afin qu’elles
remplissent la fonction ludique (balnéaire) et les ouvrir au public.
Les décors
Parmi les sites décors, nous avons répertorié le PNVi, et les différents
lacs (Kivu, Noir, Vert,Cuki, Kijege, Kirwa, etc.)
Le PNVi
Anciennement Parc National Albert (PNA), le PNVi est situé à l’Est de la
RDC dans la Province du Nord-Kivu, en bordure des frontières entre la RDC et l’Ouganda
d’une part et la RDC et, le Rwanda, d’autre part. Il couvre une superficie de 785000 ha et
est allongé sur une distance de près de 300 Km et une largeur moyenne dépassant
rarement 50Km (Languy et de Merode,2006)ce parc est parc Africain créé en 1925 par
le Roi Albert 1er et reconnu site du patrimoine mondial par l’UNESCO. Le PNVi est l’un
des parcs les plus importants en Afrique de par sa diversité en espèce fauniques et
floristiques. Cette riche biodiversité s’accompagne d’un grand taux d’endémisme qui le
classe parmi l’un des parcs les plus importants de l’Afrique. Ila été créé pour protéger les
gorilles de montagne (Gorilla beringei beringei) au départ, mais compte une multitude
d’espèces animales et végétales. Le PNVi-Sud compte à peine 300 de ces doux géants qui
survivent dans la nature, où certains groupes sont accoutumés aux touristes de 7 à 33
individus qui peuvent les visiter par jour. Cette partie du parc est aussi extraordinaire à
travers sa végétation en étage.
Notons que le PNVi-Sud, partie qui intéresse notre recherche, a subi
différentes pressions qui menacent dangereusement ses écosystèmes :
1° Le braconnage intensif perpétré par les populations avoisinantes, les groupes
armés et les éléments incontrô lés des Forces Armées de la République
36
Le lac Kivu
Il subit des agressions qui, à moyen terme, peuvent constituer des menaces
importantes : matériel de pêche non - conforme, non respect des zones de frayère, le
transport lacustre qui crée la pollution chimique et sonore dans cet écosystème marin, le
rejet de déchets de l’écosystème humain dont la plupart ne sont pas biodégradables.
Pour ce faire, il faut :
- Réglementer les activités sur ce site pour en préserver les particularités et aménager
des plages sur le rivage pour les activités balnéaires.
38
comme une source de problèmes ou comme un concept qui leur est imposé par le
gouvernement et le monde occidental.
Depuis la création de l’ICCN en 1974 et jusqu’à récemment, il n’existe aucune
structure permettant d’impliquer les communautés locales, ni de réelles tentatives de
démontrer que la conservation contribuent au développement de ces populations.
Dans le même ordre d’idée, il n’existe aucun mécanisme permettant de traiter des
conflits tels que ceux engendrés par les sorties et les dégâ ts d’animaux sauvages,
d’envisager les possibilités d’accès aux ressources ni de développer un système de
partage des revenus générés par le tourisme. Les activités de conservation se limitent
en général aux aspects répressifs visant à l’application stricte de la loi. Ce qui est souvent
à l’origine de tensions entre les communautés et les gestionnaires des aires protégées.
Les aires protégées continuent à faire face à des pressions permanentes de la
part des communautés locales et à subir une gamme étendue d’activités illégales. La
population toujours croissante caractérisée par un niveau élevé de pauvreté, exerce une
pression considérable sur les ressources des aires protégées. Le besoin en terres
représente un défi constant pour les efforts de conservation de la RDC. À titre
d’exemple, les parcs nationaux qui sont sous la responsabilité de l’ICCN, ont perdu, de
façon générale, plus de la moitié de leur superficie initiale depuis leur création.
éleveurs pratiquent l’élevage le long des chemins et autour du parc avec le risque
d’entrer en conflits soit avec les agriculteurs, soit avec les responsables du Parc.
En ce qui concerne les forêts et les boisements, il faut noter que la plupart des
boisements ont été défrichés depuis l’arrivée des réfugiés Rwandais en 1994 et la
période d’insécurité qui ont frappé toute la région. Toutefois, une campagne de
reboisement a eu lieu il y a quelques années en vue de lutter contre l’érosion qui
commence à faire les dégâ ts dans la région. Les sources disponibles avancent le chiffre
de plus de 1000 ha comme superficies reboisées dans toute la zone périphérique du
PNVi-Sud.
Kahindo
Kibumba : 205.000 Forêt exploitée à 1% 510ha 5ha
refugiés :15/07/1995 Forêt de bambous
exploitée à 50%
Forêt exploitée à 20% 170ha 80ha
Forêt exploitée à 70%
Forêt exploitée à 100% 1250ha 250ha
500ha 350ha
730ha 725ha
Total touché kibumba 3220ha 1410ha
limités de la population puisque cette dernière n’a pas d’opportunité de contracter des
crédits auprès des rares banques et micro finances opérant dans la région.
Niveau de vie
La population de la zone d’étude est majoritairement agricole. Cela qui influe
beaucoup sur le revenu annuel par ménage puisque les ressources sont très limitées
dans les régions rurales les plus proches du parc que dans les régions proches de la Ville
de Goma ou des routes vers Rutshuru – Kiwanja, considérant le nombre élevé des
salariés et des commerçants qui y habitent.
faudra, en outre, adopter une agriculture durable qui fait appel aux technologies
intermédiaires :
- Association agriculteur et élevage : une telle association a joué un rô le dans
l’évolution agricole de l’occident au 16 et 17ème siècle ;
- Association des cultures vivrières et arbustes légumineuses comme le leucaena ,
le calliandra , L’acacia,…favorisant le maintien de la fertilité .
D’ailleurs ces espèces peuvent être utilisées dans la mise en place des haies anti-
érosives. Qui empêche chaque ménage d’avoir quelques arbres fruitiers dans la
parcelle ? Pourquoi ne peut- on pas avoir un jardin autour de la maison ? En effet, il est
connu qu’un jardin de 10m x 10m, soit 1 are peut fournir à une famille de 4 personnes le
quart de protéines et de vitamines dont elle a besoin. En outre ce jardin permettrait de
recycler les déchets ménagers.
Il faudrait améliorer les pâ turages en semant les espèces appropriées. On peut aussi
planter des arbres à usage multiples, notamment pour l’amélioration du sol, pourquoi
pas pour l’alimentation des hommes et des animaux.
Les graines de leucaena contiennent 46% des protéines pendant que le soja
contient 36%. La farine des graines de leucaena peut être mise dans les sauces comme le
soja ou peut être incorporée dans les biscuits.
Les feuilles de leucaena contiennent 16% de protéines et peuvent être données tant au
gros qu’au petit bétail.
Le verger d’un ha de 30 arbres d’acacias fournit des gousses ; si elles sont
données aux animaux, les feuillages n’étant pas récoltés, il peut nourrir deux vaches ou
12 brebis pendant 11 mois !
Nous avons remarqué que le sol est sujet à l’érosion dans beaucoup des groupements
de la région. On devrait recourir, dans ce cas notamment, a l’aménagement des terrasses,
à l’édification des haies anti- érosives, etc.
Si on veut limiter les effets de la déforestation, il faudrait intensifier
significativement l’agriculture en utilisant les engrais organiques. À cet effet, la
Province du Nord Kivu a le privilège d’abriter un bureau de l’IFDC avec ces deux
projets : catalist (catalyser l’intensification Agricole accélérée pour la stabilité sociale et
environnementale) et sew( production d’énergie durable à travers le boisement et
l’agro- foresterie dans le Rift Albertin
47
Potentialité et enjeux
Le tourisme dans la région du PNVi - Sud recèle d’indéniables richesses
culturelles de ses populations multiethniques et diversité des attractions naturelles qu’il
présente (biodiversité faunique et floristique, attractions balnéaires, montagnes, …).
En dépit d’une exploitation encore peu modeste des énormes potentialités de la
région sur le plan culturel et naturel, le tourisme représente une part en forte croissance
dans l’économie des pays et de la région où il est de plus en plus considéré comme un
secteur prioritaire dans les stratégies de lutte contre la pauvreté, notamment en milieu
rural.
professionnels restent à améliorer pour assurer une implication réelle des différentes
parties dans les initiatives relatives au développement du secteur du tourisme.
52
Les travaux de terrain de l’enquêté pilote se sont déroulés dans les villages de Rusayo,
Mutaho et Munigi.
Approche qualitative
Au niveau approche qualitative, nous avons utilisé des guides des groupes de
discussion pour obtenir des informations détaillées sur les conditions de vie et de
travail, le déroulement quotidien des activités au sein des familles et des communautés,
les conditions de mobilisation des ressources y compris les ressources naturelles et leur
utilisations. Nous avons dirigés des entretiens individuels auprès des personnalités
potentielles pour compléter la liste d’information. Cette activité s’est déroulée
53
Nous nous intéresserons au bien-être. L’unité d’analyse étant le ménage, nous utilisons
comme mesure de bien-être les dépenses de consommation par ménage. Dans les pays
en développement, les dépenses sont généralement considérées comme étant une
mesure de bien-être plus fiable que le revenu. En effet, elles sont plus directement liées à
la satisfaction des besoins de base des individus et sont souvent moins sujettes aux
erreurs de mesure. Les données sur les dépenses de consommation proviennent
de l’enquête sur les ménages de notre zone d’étude, réalisée en 2024.
Cette enquête a été menée auprès de 5 988 ménages localisés dans nos cohortes. Aussi,
certains groupements ont été exclus de l’analyse, faute de données sur le bien-être
des ménages y résidant suite à l’état sécuritaire.
Variables indépendantes
L’écotourisme et ses corollaires
Trois variables sont considérées : la protection du PNVi Sud, le développement
de l’écotourisme et l’interaction entre ces deux variables.
Premièrement, les données disponibles ne permettent pas de faire la distinction entre
les ménages résidant à l’intérieur d’une zone protégée et ceux résidant hors d’une zone
protégée. Pour cette raison, nous utilisons une mesure de protection du Parc par
secteur. Afin de calculer cette mesure de protection, nous nous appuyons sur l’un des
indicateurs utilisés pour le suivi de l’OMD 7 - Assurer un environnement durable - c’est à -
dire la superficie de la zone protégée à l’intérieur d’une certaine région, rapportée à
l’aire totale de cette région.
Deuxièmement, nous mesurons les possibilités de développement de l’écotourisme dans
la zone riveraine du PNVi Sud c’est-à -dire la mise en valeur de toutes les potentialités de
la zone du PNVi Sud, Cela nous permet de faire une reflexion sur les effets des
54
Donc l’utilité du consommateur ne dépend pas seulement des biens et services qu’il achète,
mais aussi des consommations et productions réalisées par autres agents économiques. Ainsi
du
Lorsque z augmente et u diminue, c’est-à-dire 0, c’est une externalité négative
dz
du
Lorsque z diminue et u augmente, c’est-à-dire 0, c’est-à-dire externalité positive
dz
L’utilité d’un consommateur, dans un café, par exemple, dépend non seulement des quantités
du bien qu’il consomme (exemple café, jus d’orange, gateau, glace) mais aussi, par exemple,
du niveau de fumée de tabac, que les occupant des tables d’à côté produisent ou du niveau de
bruit par ces derniers. Dans ce cas l’utilité du consommateur est affectée par processus de
consommation réalisé par d’autres agents.
Évidement il y a d’autres types d’interactions pour les quelles des externalités peuvent se
produire tel que :
Consommation- production
Production-consommation
Consommation- consommation
Production –production
Le raisonnement cependant reste le même
Troisièmement, pour mesurer l’effet d’interaction entre la protection du territoire et
l’écotourisme, nous construisons une variable en multipliant la mesure de protection et
la mesure de développement de l’écotourisme. Ainsi, nous supposons que ces variables
ne sont pas indépendantes l’une de l’autre.
Les types de zone étant : parc national, réserve faunique, réserve de chasse et aire de
conservation.
Variables de contrôle
Pour tenir compte de l’hétérogénéité spatiale, des variables géographiques et
démographiques, susceptibles d’être à la fois corrélées aux variables d’intérêt et à la
variable dépendante, sont intégrées. De plus, des variables de contrô le au niveau du
ménage sont ajoutées., l’emplacement des zones protégées est généralement déterminé
de manière non-aléatoire et en fonction de variables géographiques qui affectent aussi le
revenu. Le développement de l’écotourisme peut également dépendre de ces mêmes
caractéristiques.. D’abord, la facilité d’accès à un site est mesurée par le nombre de
kilomètres de route dans la zone (incluant les routes secondaires, les routes urbaines
56
La récolte et l’analyse des données qui ont servi à l’élaboration du présent travail
nous ont conduits à faire recours aux méthodes et techniques de recherche suivantes :
Le fonctionnalisme
Ainsi, à travers cette méthode, nous avons tenté d’expliquer le phénomène de
l’écotourisme et chercher la fonction, le rô le, l’utilité et l’importance de l’écotourisme
pour le maintien ou le fonctionnement de la société locale ou de la communauté locale.
Cette approche nous a permis, enfin, de vérifier si l’écotourisme dans la région
riveraine du PNVi – Sud à l’Est de la RDC détruit la société locale ou afonctionnelle, à
savoir sans fonctions pour le maintien et la continuité de la société.
La comparaison
Cette méthode nous a permis de vérifier si l’écotourisme constitue réellement
une bonne affaire pour la RDC .Cela nous a permis de prendre une position sur
l’écotourisme et proposer notre point de vue.
Il s’agit ici de l’interview et de l’entretien. Cette technique nous a aidé, car elle
nous a facilité à interroger oralement des petits groupes de personnes d’une manière
plus libre, plus approfondie et plus longue surtout dans le cas de l’enquête par
questionnaire avec des questions fermées. Il s’agit ici de certains leaders locaux
composé des enseignants, cadre des bases (chef de localité, chef de village, chef de
groupement et certain de leurs agents rencontrés dans notre cohorte et donc dans le
diffèrent camps et une petite partie des gens qui n’ont pas fui la guerre à Rugari, Kisigari
et Jomba), agents de l’ICCN et certains groupe de protection de la nature.
Cela nous a permis à récolter les opinions de ces divers chefs et notables des
Groupements qui ont un contact direct avec le parc ainsi que le point de vue de toute la
population confondue, les agents du parc y compris, notre préoccupation étant de
vouloir nous rendre compte du niveau du bien-être de la population de la contrée suite à
l’écotourisme dans le PNVi-Sud
Les questions lues ou adressées aux intéressées oralement étaient souvent
suivies des réponses orales que nous enregistrions sur mini-cassette, soit écrites en
résumé selon le cas.
L’enquête basée sur des expériences aux connaissances personnelles
Cette méthodologie a invité les expériences personnelles et les connaissances que
nous avons sur le milieu de notre étude, dans le domaine de l’écotourisme et du
développement durable. Elle a ensuite consisté aux expériences et connaissances
d’autres personnes sur la région ou zone riveraine du PNVI – Sud, sur l’écotourisme et
ses domaines connexes. À ce niveau, les agents et cadres de l’ICCN ont joué un rô le
capital.
MATÉRIEL
Pour collecter les données, nous avons élaboré un répertoire de toute la
littérature portant sur l’écotourisme, l’environnement, le développement durable et
autres documentations intéressant notre recherche. Nous avons, enfin, utilisé un
questionnaire oral et écrit. La saisie a été faite à l’aide du logiciel Word. Le traitement
des données s’est fait manuellement et d’une façon très simple. Les résultats ont été
présentés après une analyse « univariée », c'est-à -dire tri à plat. Et pour déterminer les
associations entre les variables, une analyse « bivariée » a été faite. La force de
58
l’association de toutes les variables a été facilitée par une analyse « multivariée », c'est-
à -dire tri-croisé.
70
60
50
40
30
20
10
0
Homme Femme
Graphique n°4 : Présentation d’intervalle d’âge des enquêtés : Quelle est l’intervalle de
votre âge ?
20 à 25ans
26 à 30ans
31 à 35ans
36 à 40ans
41 à 45ans
46 à 50ans
Plus de 50ans
Elèves
Agents de l'ICCN
Carbonisateurs
Commerçants
Agents de l'Etat
Eleveurs
Cultivateurs
0 5 10 15 20 25 30 35 40
30
25
20
15
10
0
Diplômé D4 Diplômé D6 Diplômé G3 Diplômé L2 Sans niveau
Commentaire : en lisant les données contenues dans ce Graphique, il se dégage que 29,2% de
nos répondants sont du niveau D4, 26% du niveau D6 et ceux sans niveau représentent le
même pourcentage, 10,4% sont du niveau de Graduat et enfin, 8,4% de nos enquêtes ont un
niveau de licence.
II.2.2. Questions proprement dites destinées à la population
Graphique n° 7 : Connaissez-vous le parc national des Virunga ?
120
100
80
60
40
20
0
Oui Non
120
100
80
60
40
20
0
Oui Non
e
e
lu
ol
ain
qu
flo
ric
ap
ism
ati
m
et
ag
el
hu
m
ur
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le
NV
ge
vo
re
P
nt
Fa
l'a
Le
co
de
tte
irn
Lu
ur
Fo
parlent de la lutte contre le changement climatique suivi de 7,5% qui parlent du rendement
agricole et enfin 5,1% confirment que le PNVi nous donne la pluie.
100
80
60
40
20
0
Oui Non
Braconnage
Carbonisation
Recherche d'eau
Recherche des bois de chauffe
Recherche des tuteurs
Toutes les assertions sont vraies
67
60
50
40
30
20
10
0
té
e
n
s
ag
e
tio
s
aie
re
ale
ièr
ôm
uv
sta
vr
im
ni
Pa
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et
ut
es
ue
To
d
tiq
ite
am
Fu
cli
t
en
m
ge
an
Ch
Pauvreté
Chômage
Graphique n°15 : Selon vous, que fait l’ICCN dans le cadre de la protection du PNVi ?
OUI
Non
b. Si non pourquoi ?
71
40
30
20
10
0
t
s
ns
en
i
oi
NV
po
pl
m
i
NV
P
em
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le
P
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bo
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ui
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es
u
Am
rl
sd
ise
ue
an
iss
gn
es
Or
ett
r ec
les
r
su
on
isi
éc
ed
Commentaire : A ce qui concerne le Graphique relatif aux solutions préconisées pour mettre
po
n
eu
in
fin à l’exploitation des écosystèmes du PNVi Sud, 40% de notre échantillon nous affirment
ra
ive
r
que la création d’emploi pour les populations riveraines du PNVi serait une solution
té
au
un
m
primordiale, 26,3% suggèrent l’aménagement des zones tampons comme solution, 17,5%
om
ac
àl
proposent de donner à la communauté riveraine un pouvoir de décision sur les recettes issues
ez
nn
Do
du tourisme dans le PNVi Sud, 8,7% parlent du reboisement comme solution et enfin, 7,5%
font allusion à l’organisation des patrouilles dans le PNVi comme solution à l’exploitation des
ecosystèmes du PNVi.
Graphique n° 19 : Quelles stratégies pouvez-vous proposer à l’ICCN pour protéger
durablement les écosystèmes du PNVi ?
Commentaire : pour ce qui est des stratégies proposées par la population pour protéger
durablement les écosystèmes du PNVi, 60% de nos répondants ont suggéré le renforcement
des projets de conservation communautaire, 18,8% ont suggéré que l’électrification soit
accessible à tous, 11,2% ont parlé de l’initiation des unités de développement (AGR) et enfin,
10% ont trouvé mieux de renforcer les effectifs des éco-gardes.
III.2.3. Questions proprement dites destinées aux agents de l’ICCN
Graphique n° 20 : Depuis quand travaillez-vous à l’ICCN ?
40
35
30
25
20
15
10
0
2011 2013 2014 2015 2016
120
100
80
60
40
20
0
OUI NON
Bracnonnage et carbonisati
Recherche des plantes médicinales
Recherche des bois de chauffe et
des tuteurs
Pauvreté
Ignorance de la population sur
l’importance du PNVi et de la loi
sur la protection de l’environ-
nement
Recherche d'argent (S'enrichir
vite)
Recherche des terres arables
Graphique n°25 : Selon vous, que fait l’ICCN dans la protection du Parc National des
Virunga ?
OUI
NON
Commentaire : Nous référant à ce Graphique, la majorité des agents de l’ICCN est satisfaite
par les interventions de l’ICCN dans le cadre de la protection du PNVi selon 75% des
enquêtés, tandis que 25% des enquêtés agents de l’ICCN ne sont pas satisfaits des
interventions de l’ICCN dans le cadre de la protection du PNVi.
Tableau (Graphique) n°27 : Si oui, pourquoi ? si non, pourquoi ?
a) Si oui
Question Réponses Fréquences %
Si oui, Mettre en place certains projets de 4 33,3
pourquoi ? conservation communautaire
Électrification dans les zones riveraines du 5 41,7
PNVi
Empêcher les animaux sauvages à atteindre 3 25
les communautés riveraines du PNVi à travers
la mise en place des fils électrique
Total 12 100
Si non, Menaces des groupes armés contre le Parc 2 50
pourquoi ? National des Virunga
Ignorance de la population riveraine du PNVi 1 25
sur la protection des écosystèmes du PNVi
Non-implication total du gouvernement dans 1 25
transformation du conflit Parc-Population
Total 4 100
Total général 16 100
Source : nos investigations sur le terrain du mois d’avril 2024
Commentaire : ce Graphique donne les renseignements ci-après :
Sur 12 enquêtés qui ont dit être satisfaits des interventions de l’ICCN, 5 soit 41,7% ont parlé
de l’électrification dans les zones riveraines du PNVi, 4 soit 33,3% ont confirmé la mise en
place de certains projets de conservation communautaire et 3 soit 25% ont parlé de
l’empêchement des animaux sauvages à atteindre les communautés riveraines du PNVi à
travers la mise en place des fils électrique. Pour ceux qui ne sont pas satisfaits des
interventions de l’ICCN dont 4 enquêtés, 2 soit 50% ont cité les menaces des groupes armés
contre le Parc National des Vurunga, 1 soit 25% ont parlé de l’ignorance de la population
riveraine du PNVi sur la protection des écosystèmes du PNVi et enfin, 1 soit 25% font
78
Renforcer la sensibilisation de la
population sur l’importance du
PNVi
Implication des politiciens dans la
protection de l’environnement
Que le gouvernement renforce les
opérations contre les groupes
armés actifs dans le PNVi
Création de l’emploi par le
gouvernement pour la popula-
tion riveraine du PNVi
Prise en charge de l’intégrité terri-
toriale par le gouvernement
50
40
30
20
10
0
Vi
Vi
Vi
PN
PN
PN
du
du
du
es
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es
in
m
m
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riv
rl
sd
e
on
ité
ilis
tiv
ib
ns
ac
pu
Se
es
po
rd
protéger durablement les écosystèmes du PNVi, 43,75% des enquêtés ont proposé la
la
se
et
ni
CN
ga
Or
tre
en
écosystèmes du PNVi, 31,25% ont suggéré de sensibiliser les groupes armés sur l’importance
n
tio
ra
des écosystèmes du PNVi et enfin, 25% ont parlé de l’organisation des activités de
bo
lla
Co
80
70
60
50
40
30
20
10
0
OUI NON
2 fois par an
3 fois par an
1 fois par an
(confert 12,5% de nos enquêtés). La population pour sa part, reconnait les mêmes
conséquences considérant que 56,2% ont parlé d’un coup de changement climatique ou
perturbation saisonnière, disparition des certaines espèces animales, déforestation, pauvreté et
chômage. Cette étude rejoints celui de PALUKU Jean Louis qui montre que la perturbation
du calendrier agricole et le cycle pluviométrique, le tarissement de certaines sources d’eau
soit 11,62% de ses enquêtés qui en ont prouvés comme conséquences de l’exploitation des
espaces forestiers. Ainsi, ses recherches parlent de certaines causes et conséquences de la
déforestation dans son milieu d’étude et nous parle dans le résultat de ses recherches de la
recherche de bois de chauffe par la population, les matériaux de construction sont autant des
causes principales de la déforestation dans son milieu d’étude, la pauvreté, le changement
climatique, la dégradation du sol, la rareté de bois, la prolifération des maladies etc. Etant
considéré comme conséquences de l’exploitation illégale des forets comme dégagé par ses
enquêtés.
Avec ces résultats, nous confirmons toutes nos hypothèses et certifions avoir atteint
nos objectifs et nous conduisent aux stratégies de développement dans le chapitre qui suit.
Caractéristiques de la population
repayés du tout.
En ce qui a trait à l’épargne, 11,69 % de la population enquêtée affirme avoir prêté de
l’argent à une personne n’appartenant pas au ménage. Parmi ces ménages prêteurs, le
montant prêté moyen est de 158 143,40 NPR. Enfin, 41,52 % de la population enquêtée
affirme avoir de l’argent épargné à la banque ou ailleurs. Parmi ces ménages, l’épargne
moyenne rapportée est de 248 226,50 NPR. Notons toutefois que 25,88 % des
épargnants
ont refusé de divulguer l’information relative au montant épargné.
3.10.12 Revenu
La section 18 du questionnaire d’enquête collecte de l’information sur les sources
composant
le revenu total des ménages. Ces informations sont utilisées afin de calculer le
revenu agrégé des ménages.
Les sources de revenu incluses dans le calcul du revenu agrégé sont présentées dans
le Graphique 3.17. La deuxième colonne indique la part de la population ayant retiré un
revenu provenant de chacune des sources durant les 12 mois précédant l’enquête. Dans
153
la troisième colonne, on retrouve le revenu annuel moyen des ménages, par source, pour
les ménages ayant retiré un revenu de la source.
3.10.13 Implication des ménages dans le secteur du tourisme
Les informations collectées dans les sections 10 et 15 du questionnaire d’enquête, liées
à l’implication des ménages dans le secteur du tourisme, sont présentées dans cette
section. Les informations collectées dans la section 10 portent sur les programmes de
formation liés au tourisme, dans lesquels un ou des membres du ménage ont été inscrits
ou sont inscrits au moment de l’enquête. Les informations collectées dans la section
15 portent sur les emplois liés au tourisme occupés par un ou plusieurs membres du
ménage.
3.10.13.2 Emplois liés au tourisme
Au total, 16,91 % de la population d’enquête affirme avoir retiré un bénéfice
économique
provenant des touristes durant les 12 mois précédant l’enquête. Ces ménages
sont ceux que l’on considère comme étant impliqués dans le tourisme. De plus, parmi
87
ceux n’ayant pas retiré de bénéfice économique provenant des touristes, 15,66 %
affirment
avoir l’intention de s’impliquer dans le tourisme dans le futur, et 5,47 % disent
qu’ils s’impliqueront peut-être dans le tourisme dans le futur.
Les individus occupant un emploi lié au tourisme affirment à 70,05 % qu’ils
n’occuperaient
pas cet emploi s’il n’y avait pas de touristes dans le village. De plus, la figure
3.19 illustre que pour plus de la moitié des emplois liés au tourisme, les touristes sont
157
Figure 3.18 – Distribution des individus selon la raison évoquée pour ne pas
travailler dans leur domaine d’études
les seuls clients alors que pour près de 85 % des emplois, au moins la moitié des clients
sont des touristes.
Figure 3.19 – Distribution des emplois liés au tourisme selon la part des clients
étant touristes
Parmi tous les emplois liés au tourisme, occupés par des individus appartenant à la
population d’enquête, 39,26 % sont des emplois salariés alors que 60,74 % sont occupés
par des travailleurs autonomes.
Le revenu gagné par les travailleurs salariés est plus faible que celui gagné par les
travailleurs autonomes. En effet, le revenu moyen par jour pour un travailleur salarié,
158
en espèce, est de 469, 66 NPR et le revenu moyen par jour en nature 32 est de 245, 51
NPR. Le revenu net gagné par les travailleurs autonomes est calculé en soustrayant
au revenu brut les dépenses liées à l’exploitation de l’entreprise. Dans le Graphique 3.20,
on retrouve le revenu brut moyen des entreprises ainsi que la moyenne des différents
postes de dépenses, pour les 12 mois précédant l’enquête. Les dépenses considérées
sont
les salaires, l’énergie (gaz, kérosène, électricité, etc.), les matériaux bruts et les autres
dépenses d’opérations. On observe que la dépense moyenne la plus élevée est celle liée
aux salaires.
Graphique 3.20 – Revenu brut et dépenses annuels moyens des entreprises liées au
tourisme (en NRP)
Revenu brut Salaires É nergie Matériaux bruts Autres dépenses
88
d’opération
591 277,60 161 753,50 35 676,61 78 900,04 68 970,47
(66 390,97) (33 762,69) (7 916,34) (12 996,80) (26 228,08)
É carts-types entre parenthèses.
Mentionnons enfin que le revenu annuel moyen des ménages, provenant des emplois
salariés liés au tourisme, est de 8 102,04 NPR (écart-type=1 188,03) et que le revenu
annuel moyen des ménages, provenant des emplois de travailleurs autonomes liés au
tourisme, est de 24 915,75 NPR (écart-type = 4 526,7).
3.10.14 Bien-être subjectif
Les sections 19 et 20 du questionnaire d’enquête collectent de l’information sur la
perception
des ménages relative à leur propre bien-être. D’abord, il a été demandé aux
répondants d’indiquer le revenu hebdomadaire le plus faible qui permet à leur ménage
de joindre les deux bouts. Le revenu hebdomadaire déclaré moyen est de 3 816,84 NPR.
On peut calculer que 38,79 % des ménages de la population enquêtée gagnent un revenu
inférieur au montant qu’ils jugent nécessaire pour joindre les deux bouts. Parmi
ces ménages, l’écart moyen annuel entre le revenu qu’ils jugent nécessaire pour joindre
les deux bouts, et le revenu qu’ils gagnent, est de 100 124,00 NPR.
32. Par exemple des repas, des vêtements, le logement, etc.
159
Ensuite, on a demandé aux répondants de comparer le revenu de leur ménage, au
revenu
des autres ménages dans le village. La figure 3.20 montre que 56,96 % de la population
enquêtée considère son revenu comme étant dans la moyenne. De plus, plus du quart
des ménages se considèrent comme étant sous la moyenne du village alors que moins de
10 % jugent gagner un revenu au-dessus de la moyenne.
Figure 3.20 – Distribution des ménages selon la comparaison de leur revenu par
rapport aux autres ménages dans le village
On a également demandé aux répondants d’évaluer l’adéquation de leur consommation
pour différents biens par rapport aux besoins de leur ménage, pour les 30 jours
précédant
l’enquête. On observe dans le Graphique 3.21, la distribution de la population selon le
niveau d’adéquation de la consommation, pour chacun des biens considérés. Il ressort
89
que le tiers des ménages jugent gagner un revenu moins qu’adéquat pour satisfaire leurs
besoins. Par ailleurs, pour tous les autres biens considérés, au moins 80 % des ménages
jugent leur consommation adéquate. De plus, la nourriture est le bien présentant le
niveau d’inadéquation le plus faible avec 9,29 %.
Enfin, on a demandé aux répondants d’évaluer leur niveau de satisfaction envers
certains
services et infrastructures publics. On observe dans le Graphique 3.22, la distribution
des
ménages selon leur niveau de satisfaction, pour chacun des services considérés. Il
ressort
que les services et infrastructures présentant les taux d’insatisfaction les plus élevés
sont
les routes (32,55 %) ainsi que l’accès à l’électricité (26,79 %). Par ailleurs, il y a dans la
160
3.10.15 Tourisme et bien-être subjectif
La section 21 du questionnaire d’enquête collecte de l’information sur la perception
des ménages relative à l’impact du tourisme et des touristes dans leur village, sur leur
bien-être.
D’abord, on a demandé aux ménages résidant dans le village enquêté depuis au moins
5 ans 33, s’ils estiment qu’il y a eu une hausse du nombre de touristes dans leur village
durant les 5 dernières années. Près de la moitié des ménages (48,85 %) affirment que
le nombre de touristes dans leur village a augmenté. De plus, la part des ménages
33. Ce qui correspond à 95 % de la population enquêtée.
161
considérant qu’il y a eu une hausse du nombre de touristes dans leur village diffère
selon
la zone protégée. En effet, 58,35 % des ménages résidant dans l’aire de conservation de
l’Annapurna affirment qu’il y a eu une hausse du nombre de touristes, comparativement
à 45,80 % des ménages résidant dans la zone tampon du parc national de Chitwan, et
à seulement 32,23 % de la population dans le parc national de Langtang.
Ensuite, on a demandé aux répondants d’évaluer leur degré d’accord envers certaines
affirmations relatives à l’impact du tourisme sur leur localité et sur la qualité de vie
90
de leur ménage. On observe dans les Graphiquex 3.23 et 3.24, la distribution des
ménages
selon qu’ils soient fortement en accord/en accord/en désaccord/fortement en
désaccord,
envers les affirmations considérées. Il ressort que, selon la population enquêtée, les
principales contributions du tourisme dans le village sont l’augmentation du transport
public (45,69 % en accord ou fortement en accord), du nombre de marchés (41,06 % en
accord ou fortement en accord) et du nombre de commerces locaux (43,27 % en accord
ou fortement en accord), ainsi que la diversification des commerces locaux (39,47 %
en accord ou fortement en accord). Cependant, la majorité de la population enquêtée
estime que le tourisme génère une hausse des inégalités de revenu entre les résidents
du village (61,90 % en accord ou fortement en accord). Enfin, les ménages ne semblent
pas percevoir un lien fort entre le tourisme dans leur village et la dégradation de
l’environnement
naturel. En effet, plus de 80 % de la population enquêtée ne considère pas
que le tourisme contribue à la dégradation environnementale. De plus, 85,86 % sont en
désaccord ou fortement en désaccord avec le fait que le tourisme cause une hausse de la
dépendance de leur ménage envers l’utilisation des ressources naturelles, et la majorité
de la population ne perçoit pas que le tourisme contribue à la déforestation (85,19 %)
et à la dégradation des lacs et des rivières (83,77 %).
162
Graphique 3.23 – Distribution des ménages selon leur degré d’accord envers les
affirmations
Dans mon village, le tourisme contribue à ...
Fortement en
accord (en %)
En accord
(en %)
En désaccord
(en %)
Fortement en
désaccord (en %)
Ne sait pas
91
(en %)
Augmenter le nombre de commerces locaux 1,34 41,93 45,83 1,83 9,07
Diversifier les commerces locaux 1,10 38,37 48,23 2,05 10,25
Augmenter le nombre de marchés 1,18 39,88 48,42 2,30 8,22
Préserver les festivals locaux 0,29 25,36 55,86 1,67 16,82
Augmenter le nombre de routes entre [village] et [ville
importante1] 0,12 37,81 49,62 2,68 9,78
Augmenter le pavement des routes entre [village] et
[ville importante1] 0,67 18,18 64,96 7,24 8,96
Augmenter le transport public 1,07 44,62 43,83 2,26 8,22
Améliorer les services de télécommunication 0,25 22,99 59,31 5,22 12,22
La conservation environnementale 0,23 14,40 66,09 1,51 17,77
La dégradation environnementale 0,07 5,68 75,43 5,31 13,51
Diminuer la dépendance de mon ménage envers les
ressources naturelles 0,15 9,90 70,54 6,06 13,36
Augmenter la dépendance de mon ménage envers les
ressources naturelles 0,06 1,03 80,76 5,10 13,05
Améliorer les soins de santé modernes 0,16 20,25 62,91 5,84 10,84
Augmenter les inégalités de revenu entre les résidents 8,48 53,42 26,01 0,64 11,45
La déforestation 0,06 2,34 78,48 6,71 12,41
La dégradation des lacs et des rivières 0,00 3,99 77,50 6,27 12,23
1La ville importante la plus près du village.
163
Graphique 3.24 – Distribution des ménages selon leur degré d’accord envers les
affirmations (suite)
Dans mon village...
Fortement en
accord (en %)
En accord
(en %)
En désaccord
(en %)
Fortement en
92
désaccord (en %)
Ne sait pas
(en %)
Le gouvernement devrait investir plus pour développer
le tourisme 22,55 59,41 9,06 0,29 8,69
Il y a trop de touristes 2,12 40,10 45,01 4,39 8,39
Le tourisme cause une hausse des prix des biens et
services 2,80 40,82 44,84 0,94 10,60
Cette hausse de prix diminue la quantité de biens et
services que mon ménage peut consommer1 5,45 48,76 42,84 2,64 0,30
Les touristes respectent notre culture 1,86 59,66 17,80 0,39 20,28
Durant la haute saison touristique...
Il y a trop de touristes 3,92 50,54 31,36 3,46 10,73
La hausse du nombre de touristes diminue l’accès à
l’eau potable 0,12 2,35 79,25 10,79 7,49
Il y a une augmentation des déchets laissés sur la rue 0,11 9,11 75,47 6,54 8,77
Il y a une hausse du nombre de véhicules circulant
dans les rues 0,84 41,99 44,11 2,31 9,35
Cette hausse cause de la congestion dans les rues1 2,29 54,77 40,92 0,83 1,20
1Parmi les ménages étant en accord ou fortement en accord avec l’affirmation
précédente.
164
On observe également qu’une majorité importante de la population juge que le
gouvernement
devrait investir davantage pour développer le tourisme dans le village (81,96 %
en accord ou fortement en accord). Cependant, plusieurs considèrent qu’il y a trop de
touristes durant la haute saison touristique (54,46 % en accord ou fortement en accord),
et que cela génère une hausse du nombre de véhicules circulant dans le village (42,83 %
en accord ou fortement en accord). Mentionnons enfin qu’un peu plus de 60 % de la
population enquêtée perçoit que les touristes respectent la culture locale.
3.10.16 Utilisation des ressources naturelles et bien-être
subjectif
La section 22 du questionnaire d’enquête collecte de l’information sur les ressources
93
naturelles utilisées par les ménages ainsi que sur l’impact de cette utilisation sur leur
bien-être.
Premièrement, 89,20 % de la population enquêtée affirme avoir directement collecté
des
ressources dans l’environnement naturel au cours des 12 mois précédant l’enquête. Les
ressources les plus collectées sont le bois de combustion et le fourrage, qui représentent
respectivement 38,35 % et 31,25 % de la totalité des ressources collectées. Les autres
ressources collectées, mentionnées par les répondants, incluent l’herbe, les légumes, le
poisson et les champignons. La presque totalité des ressources (98,78 %) est collectée
pour l’utilisation et la consommation du ménage. En effet, seulement 0,69 % des
ressources
sont collectées dans le but d’être vendues sur le marché alors que 0,48 % le sont
pour la consommation du ménage ainsi que pour la vente sur le marché.
Ensuite, le quart de la population enquêtée affirme que la survie de son ménage dépend
des ressources qu’il collecte directement dans l’environnement naturel. Par ailleurs,
seulement 3,58 % des ménages retirent un revenu à partir de ces ressources. La figure
3.21 illustre que, parmi ces quelques ménages, 55,29 % retirent moins de la moitié de
leur revenu des ressources directement collectées dans l’environnement naturel, alors
que
seulement 5,94 % retirent la totalité de leur revenu de cette source. Mentionnons enfin
165
que 96,10 % de la population enquêtée affirme que les produits collectés directement
dans la forêt sont importants ou extrêmement importants pour satisfaire les besoins du
ménage.
Figure 3.21 – Distribution des ménages selon la part de leur revenu provenant
des produits collectés dans l’environnement naturel
Les ménages appartenant à la population enquêtée sont soumis à une certaine
règlementation
liée à l’utilisation des ressources naturelles, imposée suite à la mise en place
de la zone protégée. Tel que l’illustre la figure 3.22a, 88,47 % des ménages connaissent
l’existence d’une telle règlementation dans leur village. De plus, on observe dans la
figure
3.22b, que la moitié des ménages connaissant l’existence de règles, croit qu’elles
94
sont toujours respectées alors que 6 % croit que les règles sont parfois ou ne sont
jamais respectées. Mentionnons enfin que 83,47 % de la population enquêtée affirme
ne connaître aucun individu qui collecte des ressources naturelles de manière illégale,
alors que 12,04 % des ménages disent en connaître quelques-uns et 4,49 % affirment en
connaitre plusieurs.
Enfin, l’importance qu’accorde la population enquêtée aux ressources naturelles pour le
développement de leur village et du Népal a été évaluée. En effet, tel que présenté dans
le
Graphique 3.25, on a demandé aux répondants s’ils sont fortement en accord/en
accord/en
désaccord/fortement en désaccord avec les trois affirmations suivantes. Premièrement,
"il est important de préserver les ressources naturelles pour la survie de nos enfants".
Deuxièmement, "le développement économique du village dépend des ressources natu-
166
Figure 3.22 – Distribution des ménages selon leur connaissance et leur croyance
quant au respect de la règlementation environnementale
(a) Existe-t-il des règles relatives à l’utilisation
des ressources naturelles dans votre village ?
(b) Croyez-vous que les habitants respectent
ces règles dans votre village ?
relles". Troisièmement, "le développement économique au Népal dépend des ressources
naturelles". On constate que, de manière générale, la population considère que les
ressources
naturelles contribuent au développement, et qu’il est nécessaire de les préserver
pour les générations futures.
Graphique 3.25 – Distribution des ménages selon leur degré d’accord quant à
l’importance des ressources naturelles pour le développement
Fortement
en accord
(en %)
En
accord
(en %)
95
En
désaccord
(en %)
Fortement
en désaccord
(en %)
Ne sait
pas
(en %)
Il est important de préserver
les ressources naturelles pour
la survie de nos enfants
25,38 70,31 0,25 0,00 4,05
Le développement économique
du village dépend des ressources
naturelles
19,75 68,96 1,55 0,00 9,74
Le développement économique
au Népal dépend des ressources
naturelles
20,78 65,39 1,45 0,11 12,26
167
3.10.17 Zones protégées et bien-être subjectif
La section 23 du questionnaire d’enquête collecte de l’information relative à la
perception
des ménages quant à l’impact de résider dans une zone protégée, sur leur bien-être.
Au total, 80,63 % des ménages de la population d’enquête savent que leur village est
situé à l’intérieur d’une zone protégée. De plus, tel qu’indiqué dans le Graphique 3.26,
cette part est plus importante dans l’aire de conservation de l’Annapurna. Les
prochaines
informations n’ont été collectées que pour les ménages qui savent qu’ils résident
à l’intérieur d’une zone protégée.
Graphique 3.26 – Part des ménages qui savent que leur village est situé à l’intérieur
96
Fortement en
désaccord (en %)
Ne sait pas
(en %)
Est positive pour la conservation de l’environnement 7,69 72,88 2,51 0,07 16,84
Ralentit la déforestation 5,78 74,94 2,26 0,00 17,02
Contribue à diminuer la pollution 4,13 60,59 3,17 0,00 32,11
Contribue à développer le tourisme 4,62 63,86 3,05 0,06 28,40
Restreint l’accès aux ressources de la forêt pour les
résidents 2,33 37,87 47,95 3,24 8,62
Affecte le revenu de mon ménage positivement 0,24 10,57 78,41 5,61 5,17
Affecte le revenu de mon ménage négativement1 0,74 6,40 79,30 7,34 6,21
Fait en sorte que mon ménage ne mange pas suffisamment
0,83 6,41 79,40 10,49 2,87
Si mon village n’était pas protégé...
Mon ménage collecterait plus de ressources dans la
forêt 0,58 17,78 67,82 4,50 9,32
La production agricole de mon ménage serait plus
importante 1,09 17,53 66,46 3,07 11,85
La qualité de vie de mon ménage serait plus élevée 0,65 6,48 77,91 5,25 9,71
1Parmi les ménage n’étant pas en accord ou fortement en accord avec l’affirmation
précédente.
loi n°14 portant sur la conservation de la nature et de l’environnement, création d’une zone
tampon, renforcement des projets de conservation communautaire, électrification accessible à
tout le monde, renforcement de fil électrique empêchant les animaux sauvages à atteindre les
populations riveraines etc.
100
CONCLUSION GÉNÉRALE
Notre sujet s’intitule « incidence de l’écotourisme sur le bien-être des populations
riveraines de PNvi-sud a l’est de la RDC »
Problème de recherche
Objectifs
Méthodologie
Principaux Résultats
Brèche de la rechercher (Perspective de la recherche).
En abordant ce sujet, notre préoccupation était d’établir un outil de base sur l’état
socioéconomique des populations riveraines du PNVi-Sud mais aussi de porter une
étude environnementale, sur ce patrimoine ayant une biodiversité variée, très riche et
endémique.
Cela étant, il nous a été donné de répondre aux questions suivantes :
Quel est l’impact des recettes réalisées par PNVi sur l’amélioration des
conditions économiques et sociales des populations riveraines ?
Comment ces conditions améliorées agissent sur la protection de
l’écosystème observé dans le PNVi ?
Que peut-on faire en termes de stratégies pour rendre bénéfiques le PNVi
à la communauté riveraine et lui faire une image de marque ?
Pour répondre à ces questions, nous avons recouru aux approches et techniques ci-
après :
ne peut fonctionner sans l’appui multiforme de la politique. Pour que ces défis
relevés par cette étude trouvent des solutions adéquates, il faut un appui politique en
termes d’adaptation des lois régissant la conservation et le partage des revenus, l’accès
aux ressources et le renforcement des capacités locales.
De toutes les façons, nous avons montré que la zone PNVi-Sud dispose des
principaux atouts incontestables favorables à l’expansion du secteur touristique
notamment :
- Les conditions géographiques et climatiques sont avantageuses, agréables et
peuvent lui permettre de participer aux circuits touristiques régionaux.
101
Ainsi, nous invitons les futurs chercheurs à emboiter nos pas et à focaliser leurs
recherches dans les domaines relatifs au réchauffement planétaire par exemple dont les zones
épistémologiques n’ont pas été éclaircies et abordées dans cette étude.
103
BIBLIOGRAPHIE
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1. ACDI, Notre engagement à l’égard du développement durable, Canada, Ministère
des travaux publics et services gouvernementaux ; 1997
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18. SECRÉ TARIAT GÉ NÉ RAL DU TOURISME, Plan directeur pour le développement du
tourisme, Kinshasa,1995.
104
0.6.2. VARIABLES..............................................................................................................60
0.6. 3. MÉTHODOLOGIE PROPREMENT DITE.........................................................63
0.6.4. MATÉRIEL................................................................................................................64
II.2. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE.......................................98
II.3. DISCUSSION DES RESULTATS.............................................................................116
CONCLUSION GÉNÉRALE.................................................................................................119
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................122
TABLE DES MATIÈRES......................................................................................................124