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In Galit S de Genre Cours Thenailleau
In Galit S de Genre Cours Thenailleau
Evaluation : QCM
12 heures questions de genre
12 heures //
Et 24h sur questions d’inclusion
En quoi cela peut nous être utile dans notre parcours de SEF ?
Comportements inconsciemment genrés
Préambule :
Psychologie magazine publiait en 2001 « hommes, femmes, vivre nos différences ».
Différence de comportement entre hommes et femmes. Discours stéréotypés
« femme parle trop, ne sais pas s’orienter, séparer sentiments de la raison ».
Avec explications de types biologiques avec découvertes scientifiques. Avec IRM etc.
on en sait aujrd sur les différences de fonctionnement du cerveau féminin et
masculin. Neurosciences peuvent expliquer différence de comportement de façon
scientifique.
Nature déterminerait la culture, si les femmes sont ainsi et vice versa, ce serait
biologique. Essentialisation des différences hommes/femmes.
Essentialisation = différence par essence, par nature.
Qui expliquerait en partie pourquoi y’a des comportements différents.
1) DÉFINITION DE LA SOCIALISATION
Intériorisation de normes et valeurs d’une société.
Manière dont les représentations, valeurs et normes se retransmettent, a la fois par
institutions attendues et par multiples interactions quotidiennes.
Point de départ de tout individu, s’interroger sur le regard que l’on porte sur le monde
Formation des identités sexuelles et de genre est processus interactif et
multidimensionnel.
Ensemble des processus par lesquels un individu est construit, formé, modelé,
façonné, conditionné par la société globale et locale dans laquelle il évolue. Au cours
duquel on acquiert, intériorise une manière de faire. Intégrer des façons de faire et
de penser, permet d’être situé socialement.
Façon dont la société forme et transforme les individus.
2) SOCIALISATION ET ÉDUCATION
EXIS ? corporel : manière de tenir son corps, façon de marcher, manière de s’habiller
parler
Socialisation est incorporation des structures sociales au cours duquel le corps est
comme pense bête des conduites à tenir.
Apprentissage qui façonne le corps selon les structures du milieu où l’on grandit.
CHAPITRE 2 : LA SOCIALISATION GENRÉE DU CÔTÉ DE LA
PETITE ENFANCE
Dans le secteur de la petite enfance les hommes représentent une part minime.
Dans le milieu des puéricultrices femme = 99.5 %
Assistante maternelle = 98.5% de femme
Formation EJE = 97% de femme
École maternelle = éducation des tout petit = Affaire de femme ? Maternante ?
La petite enfance est aujourd’hui encore une affaire de femmes. Est-ce que cela a un
impact sur les enfants accueillit ? Entre zéro et 6 ans les enfants sont gérés par des
femmes. Qu’est-ce que ça suppose en tant que modèle ?
On sait que les jeunes enfants sont les premiers à subir des situations genrés, d’où
l’intérêt des recherches dans la petite enfance. Mais les recherches dans ce domaine
sont assez rares , pourquoi ? Enfants = public difficile, pas pratique à observer
(entretien avec des enfants plus difficile, observations aussi, différence de
méthodologie). Plus facile de faire des recherches auprès des adultes, des
institutions…
Est-ce que cela changerait quelque chose dans la reproduction social si ils étaient
entourés d’hommes ?
Il se crée un renforcement des préjugés de la femme qui auraient pour vocation de
s’occuper des enfants.
Des chercheuses sont allées faire des observations. Dans les crèches, les jeux
symboliques les plus rependu sont = dînette, poussette, reproduction de scène de
vie quotidienne.
Présence de scène de violence = dispute… reproduction de vie quotidienne
L’autrice nous indique que les petits garçons ne sont pas très à l’aise dans ces jeux
là.
Qu’elle est la part du jeux d’invention, part de transgression ? Adulte interprètent-ils
un jeux d’imitation ou un jeux d’invention ?
Comment les garçons se sentent dans ce jeux de dorloter un poupon quand ils ne
voient que leur mère le faire ?
Fille = mère en modèle ?
Garçon = père en modèle ?
Pourquoi ce monopole dans ce secteur féminin ?
PERSPECTIVES HISTORIQUES
Catherine Bouve = cherche à comprendre par des détours historiques les raisons qui
aboutissent à ce monopole féminin dans secteur de la petite enfance.
En interviewant des professionnels elle obtient deux types de discours :
- une part qui pense que c’est important d’attirer les hommes dans ce secteur
- les autres pensent que c’est important de les en éloigner
- Encore aujourd’hui, des personnes pensent que les hommes n’ont rien à faire dans
ce secteur = argument de pédophilie donc de protéger les enfants. Comme si tous
les hommes étaient pédophiles.
- Idées aussi que les hommes auraient une place dans ce secteur grâce à leur
autorité pour gérer les enfants = homme qui auraient compétence d’autorité naturelle
pour gérer les enfants + figure paternelle pour enfants qui n’auraient pas de père.
Les chercheuses ont pu noter que les différents jeux et jouets présent dans les
crèches intègrent des représentations de personnages. Les personnages adultes
qu’on peut retrouver dans les crèches sont différent selon le genre. Cela veut dire
que les objets domestiques sont pour les femmes et les attribut professionnels pour
les hommes. L’action la plus fréquente des personnages masculin = bricolage,
conduite alors que pour les personnages féminin = maternage.
Garçons et filles sont représentés dans des activités sportives et scolaires mais seule
les filles sont occupées à des tâches domestiques ou de maternage.
Les poupons à sexe masculin sont très minoritaires dans l’inventaire des
chercheuses : sur 100 poupées : 8 ont un pénis. Ça ne veut pas dire que les autres
poupons ont une vulve, aucun poupon n’en a une. Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas
de sexe, qu’ils n’ont pas de genre.
Poupées garçons = sexe anatomique
Poupées filles = sexe social grâce à la sexuation par l’habit, barrette, coiffure, robe,
maquillage… mais elles n’ont jamais de vulve.
Dans leurs observations une seule poupée a une vulve et c’est la seul poupée de
couleur noire. Pose question de la représentation de l’enfant.
Chercheuses ont menées des recherches sur les albums jeunesse : stéréotype de
genre encore plus net. Elles montrent que les professionnels qui choisissent ces
livres ont pour raisons premières, une raison économique ou pratique, prix du livre et
est ce qu’il est pratique, solide.
Deuxième choix : raison de la thématique abordés pour l’enfant, comme question de
la colère, de la séparation, doudou, propreté… Livre = support pour aborder ces
éventements.
Thématique de la famille = famille traditionnel, papa, maman et enfants avec
stéréotypes de maman à la cuisine et à la vaisselle. Pas de famille monoparentale,
pas toujours de mamans qui partent au travail. Dans les livres pour enfants, le lave-
vaisselle n’existe toujours pas.
Une chercheuse explique qu’il y a deux fois plus de héro que d’héroïne. Les hommes
sauvent plus le monde que les femmes. 10X plus de héro masculin que féminin.
Animaux puissant comme loup, ours = homme
Souris, poulette … = Femme
Filles cantonnées à un rôle domestique, jeux, jouets, accessoires, typiquement
féminin. Personnages qui ont un rôle passif et qui agissent auprès de ses frères et
sœurs.
Les garçons ont une activité extérieur : Titeuf qui fait des aventures, bêtises… et
sociabilité plus importante.
Au niveau représentation des femmes, dans la littérature jeunesse : peu de
représentation dans des métiers comme architecte, médecin… Les hommes ont
plutôt ce rôle. Hommes ne reste jamais à la maison pour s’occuper des enfants.
PROFESSIONNELS
Les professionnels interviewés par les chercheuses indiquent ne faire aucune
différences, les différences arriveraient plus tard. C’est plutôt à l’école, dans le milieu
scolaire.
Et pourtant : observation montrent autres choses :
- Directrice de crèche affirme ne pas faire de différences au moment de l’inscription,
regrette sexuation si jeune, évoquent faire-part de naissance très sexués. Pendant
ce temps le tableau des présences derrière elle : fiches roses pour les filles, et bleus
pour les garçons. Elle est étonnée, la routine la rendu invisible.
- Directrice de crèche dispose d’une petite somme pour cadeaux noël :
pour les plus grand : camion à tirer avec ficelle
moyen : poupon
Justifie ce choix par âge et état du développement des enfants. Différentiation selon
sexe, camion pour les garçon, poupon pour les filles.
Volonté de ne pas faire de différences mais dans les faits ce n’est pas le cas.
Les représentation sexués qui passent inaperçu aux yeux des professionnels car peu
formés en terme de genre, imprègne la vie quotidienne. Les chercheuses montrent
que petites filles sont moins stimulées, moins encouragés dans les activités
collectives, mais que l’apparence fait l’objet de + attention de la part des adultes. En
revanche, professionnels vont s’intéresser + capacité physique des garçons.
Quoiqu’il en soit, ces diff de comportement ne sont pas systématique ni volontaire ;
inconscient.
4) EGALICRÈCHE
Dispositif porté par Artemisia, porté sur l’égalité. Dispositif qui propose aux
professionnels une formation complète et adapté sur la question de l’égalité dès la
petite enfance. Formation participative qui vise à créer des moments d’échanges
entre acteurs, actrices. Formation sur apport théorique et cas pratique sur
expériences de terrain.
Programme proposé :
- repérer inégalités fille-garçons dans le fonctionnement et l’organisation de la crèche
- déconstruire les stéréotypes de sexe notamment en revenant sur les jouets, la
littérature jeunesse...
- élargir le champs des possibles, des filles et garçons pour développer des aptitudes
- prévenir les violence sexiste dès le plus jeune âge
- favoriser le respect de l’autre et le vivre ensemble.
1) MODÈLE DE MASCULINITÉ
Effritement du patriarcat en occident.
Anciens modèles de masculinité contestés, plus le même modèle.
Auparavant la domination de l’homme sur la femme était perçue comme logique,
Infantilisation des femmes
Il y a de cela 100ans seulement
Repenser la masculinité sans tomber dans le machisme
Denis Jeffrey : révolution masculine, on considère plus certaines taches comme étant
exclusivement féminine mais si la répartition reste majoritairement féminine.
Masculinité n’échappe pas au tensions socio-morales
Quels modèles masculins pour les jeunes garçons ? trouver équilibre entre virilité et
machisme
Chaque individu dév une identité de genre indépendante de son identité sexuelle.
Même si majoritairement y’a une adéquation.
Masculin ou féminin n’est pas seulement définit par les organes génitaux mais par
tradition culturelle pérenne.
Attitudes, comportements, attitudes corporelles ou émotives.
Vu que c'est culturel ça dépend de la société dans laquelle on vit.
Un individu indique son genre par l’activité qu’il pratique. Ou les détails dans notre
apparence.
Plupart des jeunes garçons ne réalise pas que le modèle d’identité masculine dans
laquelle ils s’incarnent est un stéréotype, une construction culturelle.
Difficile d’échapper aux stéréotypes dans une société où l’on se socialise partout et
où on est sous le regard de ses pairs.
C'est ce regard qui impose une manière d’être.
Construire son identité masculin est aller a l’encontre de l’homosexualité ou de la
féminité.
Marqueurs de genre restent depuis les années 60 assez stables même si on est sur
un modèle qui évolue un peu.
L’émotivité est encore perçue comme caractéristique féminines
Identité sexuée est constatée
L’identité de genre est construite.
Signes de détermination du masculin ou féminin sont culturellement déterminés.
Femmes vont s’approprier les caractéristiques masculines mais le contraire n’est pas
vrai.
Dès l’âge de 2ans les enfants organisent leur conduite selon le genre.
Des 3 ans chacun connait son identité sexuée et de construire son identité de genre
en fonction.
Construction de genre jamais fixée.
Identité ouverte a de multiples transformations
Toutes les interactions des adultes sont différenciées selon filles et garçons. Même
au niveau de la manipulation du bébé.
Comme un destin naturel des genres, c'est dans la « nature » => conception
essentialiste des genres.
Comme si on savait de nature ce qui est masculin/féminin. Un déterminisme
génétique encore défendu notamment par des institutions religieuses et théoriciens
de la sociobiologiques.
2) REPENSER LA VIRILITÉ
Virilité renvoie a l’identification par les pairs de son appartenance masculine.
Montrer qu’il n’est pas une femme.
Corbin, Courtine et Vigarello : « Histoire de la virilité » comment virilité a évolué de
l’antiquité à nos jours.
Code de virilité fondé du la force physique l’honneur est en mutation
3 dimensions de la virilité :
- Performances et appropriation de signes indiquant appartenance au genre
masculin
- Individu se sentant masculin
- Quête pour la reconnaissance de son identité masculine jamais totalement
satisfaite.
Hommes hétéros cherchent à prouver leur valeur virile devant d’autres hommes.
Dans les modèles classique les expressions rituelles de cette virilité prennent la
forme de jeux d’épreuves pour les adolescents.
Double obligation : ressentir sa masculinité et montrer qu’on n’est ni femme, ni
homosexuel, ni enfant.
Rites de passages (ex : service militaire qui faisait passer d’enfant a homme), qui en
occident évoluent.
Rites qui peuvent prendre des formes douces (initiation aux jeux d’amours et de sexe
qui se passent donc bien). Mais aussi des formes plus violentes qui pourraient être
vues comme épreuves de virilité, affrontement a l’autorité, bagarre, élans suicidaires
(considérés comme des épreuves de virilité), adhésion a des formes de violence
extrêmes (djihadisme).
Toutes les premières fois qui constituent des étapes d’un stade a un autre.
Prise de risque est considérée comme une (é)preuve de virilité.
Pareil pour les comportements sexuels a risque, comportements d’intimidation,
d’harcèlement, participation à des émeutes.
Rites de virilité multiple, chaque jeune suit son propre parcours pour construire son
identité masculine. Chacun a travers ces épreuves cherche a prouver sa masculinité,
la faire reconnaitre.
Consulter en gynéco, un acte banal, mais consiste aussi a faire l’apprentissage des
normes corporelles et sexuelles féminines.
Jeunes filles sont considérées comme vulnérable au risque sexuel, cible des
politiques publiques, des campagnes de préventions IST et grossesses.
Comme si c'était a elles de gérer cette charge, que ce soit préservatif ou pilule,
contraception relèverait d’une responsabilité féminine.
Aux us on est plus cadré par une logique de l’autorité et de l’interdit. Jeunes font
donc l’expérience de leur première fois a l’extérieur du domicile et donc dans des
situations en douce. Cela donne lieu a plus de grossesses non-désirées puisque
moins informés car tabou.
ADULTES-BOZON
Auparavant vision assez négative a la sexualité juvénile. Sexualité soumise a une
morale et une obligation de retenue et de chasteté surtout pour les filles.
Aujrd, on est passés a une représentation de l’engagement des jeunes dans la
sexualité. On assiste a un allongement de la jeunesse/adolescence, rentrée dans la
vie active plus tardive donc jeunesse dure plus longtemps qu’auparavant.
Et donc on assiste aussi a une autonomie sexuelle des jeunes, qui repose sur des
contrôles intériorisés. Autonomie qui fait paniquer les adultes, ils sont inquiets de
cette autonomie là.
Mixité à l’école date des années 60, on impose cette mixité
Socialisation qui se fait horizontalement et par les pairs majoritairement.
Jeunes échappent plus à un contrôle direct et vont forger leurs principes.
Dans les années 50 surveillance étroite des fréquentations des jeunes, contrôle
traditionnel de la sexualité, repose sur un double standard moral. D’abord, il faut
prévenir autant que possible une entrée dans la vie sexuelle des femmes avant le
mariage. Préserver les femmes des relations sexuelles. Mais injonction a la chasteté
n’est pas la même pour les hommes qui sont encouragés a faire des expériences
avant leur mariage. Contrôle de la sexualité juvénile est un nœud de la reproduction
des identités de genre.
Au 21e siècle : déclin du mariage et agrandissement de l’accès a la contraception et
donc sexualité plus tranquille et plus autonome.
LES HOMMES
En 2006, recherche pour savoir ce qui a poussé à avoir un premier rapport sexuel
avec partenaire
Curiosité du côté des garçons, désir et envie de franchir une étape
Amour et tendresse pour les filles, envie de faire plaisir au partenaire
2 cas de figure différents, filles beaucoup plus nombreuses a dire qu’elles auraient
préférer que leur premier rapport a lieu plus tard
Filles ont le plus souvent un premier rapport sexuel avec qlq de plus initié et de plus
âgé
Filles plus préoccupées par la contraception, par rapport aux risques de grossesses
et d’infections.
Comprendre cela par rapport au rapport à la santé
Filles incorporent que c’est de leur responsabilité de gérer ce côté de la santé.
Contraception affaire de femmes au niveau de la recherche scientifique
Intériorisation de responsabilité de soi et aussi de l’autre.
Nouvelle attente sociale pour les femmes, impératif d’inscrire sa vie sexuelle dans un
cadre amoureux.
Premiers pas des femmes dans la sexualité envisagé comme test de leur capacité a
nouer une relation. Tandis que pour les garçons ont est dans l’apprentissage
individuel, la découverte de soi.
6) PORNOGRAPHIE ET MASTURBATION À L'ADOLESCENCE ; UN COUPLE
MASCULIN
Initiation à la masturbation :
Garçons, pratique plus banale, 90%,
Filles 60% en 2006 à 76% en 2019 grâce a la dé-tabouisation de la masturbation
Pornographie forme essentielle de socialisation a la sexualité pour les jeunes
Multiplicité des sources d’infos sur la sexualité
Mouvement sociaux y participent, mouvements gays, lesbiens qui mettent en avant
de nouvelles normes. Normes débattues sur la place publique.
Recherche sur les moyens de se protéger, le sexe :
Ecole, télé et mère pour les filles
Ecole, télé et copains pour les mecs.
Au tournant du 20eme siècle parents ne régentent plus la sexualité mais n’ont pas de
prise sur leur sexualité
Mais filles bien plus surveillées que les garçons, notamment par leurs tenues
Tenues dans le collimateur des règlements intérieurs des collèges.
Adultes préoccupés, anxiété à l’égard de de la sexualité est liée a la perte d’influence
des institutions encadrantes de la sexualité comme auparavant. Adultes se sentent
dépassés notamment avec l’arrivée des nouveaux médias et technologies qu’ils ne
maitrisent pas. Jeunes peuvent être aussi soumis à des images pornographiques
sont vraiment le vouloir. Autonomie sexuelle de la jeunesse fait surgir des objets de
crainte voire de fantasmes chez les adultes.
Adultes ont peur pour les jeunes, les risques (dangers sanitaires, pédophilie,
mauvaises rencontres, violences sexuelles) lié a la sexualité, peur que enfant ne
fasse pas différence entre porno et réalité.
Discours de pédopsychiatres, personnels médicaux, qui sont en contact avec des
jeunes à problèmes et qui ont tendance a généraliser leurs expériences cliniques à
l’ensemble des jeunes.
Infirmières scolaires qui peuvent avoir un discours très alarmiste en disant que les
premiers pas sexuels se font à 12 ans.
Pas de véritable croisade morale, tend à l’absence de groupe religieux, militant fort.
En 2011, pétition de 80 députés et sénateurs contre la théorie du genre, comme si
y’avait pas de genre ou que les inégalités existaient pas. Contre la production
d’orientation sexuelle dans les manuels scolaires…
8) SEXUALITÉ ET VIOLENCES
Majoritairement ces violences sont commises par des hommes et visent des
hommes et des femmes dans des contextes différents
Représentations de cette violence dans l’espace public surtout, comme si la plupart
des violences n’étaient pas dans la sphère privée, intime.
Depuis 2007, on commence a décompter les meurtres commis dans le cadre du
couple. Les féminicides qui sont commis par un partenaire intime (petit ami,
prétendant, amant, ex, concubin, mari) et les meurtres associés à ces féminicides
( les gamins aussi) représentent 30% des 767 meurtres en 201 ?
Les violences conjugales constituent une des causes principales de morts violentes.
On parlait avant de « crime passionnel » a la place de féminicide ;
Caractère massif des violences sexuelles dans l’expérience de vie des femmes
De 18 a 69 ans, sont une sur 5 a avoir subie une violence sexuelle dans sa vie,
attouchements forces, tentatives de rapports
Violences sexuelles sur hommes sont majoritairement subies pendant l’enfance ou
l’adolescence.
Importance des viols incestueux, 20% des viols des femmes sont commis par un
membre masculin de la famille. 30% par le conjoint, l’ex-conjoint.
27% des femmes connaissent souvent leur violeur
7ans apres leur sortie du système éducatif, elles rencontrent une entrée plus difficile
meme si plus diplômée.
Au cours des 7 années qui suivent sorties, femmes sont 2x plus nombreuses que les
hommes a connaitre une situation de non emploi, elles sont 17% contre 9%
47% a avoir un CDI 7ans après contre 60% des hommes
Le taux de chômage des femmes est plus élevé et encore plus lors de situation de
non diplôme
Avec obtention d’un CAP ou BEP, 16% chômage femmes alors 8%hommes
Les jeunes femmes perçoivent salaires plus faibles que ceux des hommes.
Ecart de salaire au même diplôme varie de 8 à 18%
Pour titulaire d’un bac, salaire féminin 13% inférieur à celui des hommes.
Inégalités entre les sexes perdurent aussi a cause de l’orientation scolaire qui
pousse femmes vers des filières moins rentables sur le marché du travail.
« Partout on constate que les femmes sont de plus en plus rares au fur et à mesure
que l’on s’élève dans la hiérarchie et qu’elles demeurent minoritaires dans les postes
de décision et de responsabilité de haut niveau » (Laufer, 2004, p. 117).
Plafond de verre désigne les freins invisibles a la promotion des femmes dans les
structures hiérarchiques, femmes ne ressentent pas la légitimité a s’insérer dans des
postes a responsabilité et gravir les échelons.
Estime de soi différente pour les filles déjà au collège lycée. Les filles se
dévalorisent, elles s’empêchent d’arriver à certains postes dont postes à haute
responsabilité.
Femmes moins souvent promues que les hommes, moins de promotions sociales et
peu importe la catégorie sociale d’appartenance.
Elles sont particulièrement pénalisées avant 35 ans parce que plus susceptibles
d’avoir des enfants.
Normes sociales de bonnes mère, ménagères restent fortes. Ces normes viennent
heurter les ambitions professionnelles des femmes. Possible au femmes de s’investir
pleinement dans leur carrière sans être accusé de délaisser sa famille ?
Les attentes sociales accroissent les risques de conflit pro/famille
Hommes sont tres peu a penser a leur vie de famille en fonction de leurs études.
Plus de 30% des femmes actives qui occupent un temps partiel contre 7% des
hommes.
Femmes qui vont s’investir dans leur carrière peuvent certes être jugées
compétentes mais jugées comme asociales, carriéristes etc. mais si tu travailles pas
tu es considérée comme bienveillante et bienfaitrice mais on te reconnait aucune
compétence et position sociale
Femmes engagés dans carrière et qui deviennent mere ne sont plus perçue pareils
et ont moins de soutien et promotion mais les hommes non, ils ne perdent aucune
crédibilité pro.
Personnes perçoivent indisponibilité des hommes pour leur foyer et famille comme
naturelle et normale mais pour une femme qui n’est pas dispo pour sa famille n’est
pas normal, jugée comme égoïstes, non soucieuse de leur foyer et donc grosse
culpabilité.
Surtout lorsque enfant rencontre des difficultés.
Dans ce contexte, responsabilité des femmes en matière d’avenir de leurs enfant est
totale. Les femmes ont plutôt tendance a réguler leurs comportements et a se
focaliser sur la sphère privée et freinent leurs ambitions pro et leurs souhaits de
carrière.
Femmes moins en demande, attente de promotion voire même refus de mobilité pro
pour être plus dispo au sein de leur foyer.
Si refus ou demande de temps partiel ça contribue a un abaissement de la
culpabilité.
Femmes incorporant les normes sociales de bonnes mère peuvent de manière
consciente limiter leur engagement pro pour se consacrer à la sphère domestique.
Certaines entreprises tentent de changer les choses, propositions de services,
crèches au sein de l’entreprise, participation au frais de garde pour ne pas pénaliser
les femmes, pratiques d’information, formations au leadership et coaching
spécifiques aux femmes. Les auteurs repèrent que qlq grandes entreprises ont pris
conscience et tentent de faire évoluer le comportement des femmes au travail, au
niveau du management et ouvrier.
Manager semblent formés à faire évoluer les représentations des femmes au travail.
évoquer la parentalité au lieu de maternité pour faire évoluer les normes sociales.
Ces pratiques sont minoritaires, concentrées dans de grandes entreprises et
destinées au femmes très qualifiées principalement. Ça reste des bonnes pistes et
exemples.