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INÉGALITÉS DE GENRE ET INCLUSION

Evaluation : QCM
12 heures questions de genre
12 heures //
Et 24h sur questions d’inclusion

Peu de cours sur le diapo, cours prise de notes


Redondance avec la socio

Qu’est-ce qu’on entend par inégalités de genre ?


Genre : construction sociale de l’identité caractérisée par des critères biologiques ou
comportementaux.
Inégalités :

En quoi cela peut nous être utile dans notre parcours de SEF ?
Comportements inconsciemment genrés

CHAPITRE 1 : GENRE ET SOCIALISATION

Préambule :
Psychologie magazine publiait en 2001 « hommes, femmes, vivre nos différences ».
Différence de comportement entre hommes et femmes. Discours stéréotypés
« femme parle trop, ne sais pas s’orienter, séparer sentiments de la raison ».
Avec explications de types biologiques avec découvertes scientifiques. Avec IRM etc.
on en sait aujrd sur les différences de fonctionnement du cerveau féminin et
masculin. Neurosciences peuvent expliquer différence de comportement de façon
scientifique.
Nature déterminerait la culture, si les femmes sont ainsi et vice versa, ce serait
biologique. Essentialisation des différences hommes/femmes.
Essentialisation = différence par essence, par nature.
Qui expliquerait en partie pourquoi y’a des comportements différents.

Regain aujrd de l’essentialisme s’appuyant sur neurosciences et IRM => cerveaux


hommes et femmes ne s’activent pas de la même manière notamment lors
d’accomplissement de même taches. Divergences mais dans plupart des cas IRM on
ne révèle on aucune divergence. Publication que de quelques cas divergents.
Divergence plus probable selon le niveau social.
Catherine Vidal, neurologue, travaille sur question cerveau/genre. Connexion d’un
petit enfant sont réduites et cerveau est plastique. Cerveau ne se développe pas de
la même manière selon l’environnement dans lequel on grandit. Cerveau se
transforme au grès de ce que l’on vit
Pas de cerveau féminin ou masculin mais cerveau de l’individu.
Différences de performances qui se résorbent selon l’entrainement.

1) DÉFINITION DE LA SOCIALISATION
Intériorisation de normes et valeurs d’une société.
Manière dont les représentations, valeurs et normes se retransmettent, a la fois par
institutions attendues et par multiples interactions quotidiennes.
Point de départ de tout individu, s’interroger sur le regard que l’on porte sur le monde
Formation des identités sexuelles et de genre est processus interactif et
multidimensionnel.
Ensemble des processus par lesquels un individu est construit, formé, modelé,
façonné, conditionné par la société globale et locale dans laquelle il évolue. Au cours
duquel on acquiert, intériorise une manière de faire. Intégrer des façons de faire et
de penser, permet d’être situé socialement.
Façon dont la société forme et transforme les individus.

Permet de comprendre la construction de son identité de genre


Féminin = se reconnait dans les caractéristiques féminines de la société
Masculin = // masculines de la société
Non-binaire = ne se reconnait dans aucun genre féminin ou masculin
Gender queer = ni masculine, ni féminine, mélange des deux
Gender fluide = identité et expression du genre fluctue au fur de la vie.
Socialisation primaire, qui a lieu dans la famille
 Enfant est un être particulièrement influençable, premières expériences ont
forte prise sur lui. Enfant modulables
 Enfant aurait besoin de l’influence des personnes qui l’entoure pour ne
pas/plus être un animal
Socialisation secondaire, toutes les socialisations réalisés dans d’autres instances

2) SOCIALISATION ET ÉDUCATION

Education est l’action sur un groupe, socialisation aux normes en vigueur


voir « le gout des autres ».

3) Socialisation comme inconscient de l’éducation Bourdieu


Habitus : ensemble des comportements acquis par un groupe d’individus
Individu structuré par un ensemble de règles, conduites et croyances ; ces
dispositions acquises influencent manière de voir.
Intériorisation sans en avoir conscience
Pas confondre habitude (conscientisé, pratiques et acte concret) et habitus (façon de
vivre)
Habitude de mettre du rouge à lèvres, habitus de genre.

EXIS ? corporel : manière de tenir son corps, façon de marcher, manière de s’habiller
parler

ETOS : valeurs, opinions, croyances, jugement, désirs et représentations.


Sociogenèse qui constitue l’habitus est un processus de socialisation

Socialisation est incorporation des structures sociales au cours duquel le corps est
comme pense bête des conduites à tenir.
Apprentissage qui façonne le corps selon les structures du milieu où l’on grandit.
CHAPITRE 2 : LA SOCIALISATION GENRÉE DU CÔTÉ DE LA
PETITE ENFANCE

1) LE SECTEUR DE LA PETITE ENFANCE, UN SECTEUR GENRÉ ?

Dans le secteur de la petite enfance les hommes représentent une part minime.
Dans le milieu des puéricultrices femme = 99.5 %
Assistante maternelle = 98.5% de femme
Formation EJE = 97% de femme
École maternelle = éducation des tout petit = Affaire de femme ? Maternante ?

La petite enfance est aujourd’hui encore une affaire de femmes. Est-ce que cela a un
impact sur les enfants accueillit ? Entre zéro et 6 ans les enfants sont gérés par des
femmes. Qu’est-ce que ça suppose en tant que modèle ?

On sait que les jeunes enfants sont les premiers à subir des situations genrés, d’où
l’intérêt des recherches dans la petite enfance. Mais les recherches dans ce domaine
sont assez rares , pourquoi ? Enfants = public difficile, pas pratique à observer
(entretien avec des enfants plus difficile, observations aussi, différence de
méthodologie). Plus facile de faire des recherches auprès des adultes, des
institutions…

Recherche de Geneviève Cresson de 2010


Qu’est-ce que cela génère pour les enfants d’être toujours accompagnés par des
femmes : à la maison, par les assistantes maternelles, à l’école… Ils passent
l’essentiel de leur temps avec des femmes qui répondent à la quasi-totalité de leurs
besoins humain : sécurité affective… entre 0 et 6 ans.

Est-ce que cela changerait quelque chose dans la reproduction social si ils étaient
entourés d’hommes ?
Il se crée un renforcement des préjugés de la femme qui auraient pour vocation de
s’occuper des enfants.
Des chercheuses sont allées faire des observations. Dans les crèches, les jeux
symboliques les plus rependu sont = dînette, poussette, reproduction de scène de
vie quotidienne.
Présence de scène de violence = dispute… reproduction de vie quotidienne
L’autrice nous indique que les petits garçons ne sont pas très à l’aise dans ces jeux
là.
Qu’elle est la part du jeux d’invention, part de transgression ? Adulte interprètent-ils
un jeux d’imitation ou un jeux d’invention ?
Comment les garçons se sentent dans ce jeux de dorloter un poupon quand ils ne
voient que leur mère le faire ?
Fille = mère en modèle ?
Garçon = père en modèle ?
Pourquoi ce monopole dans ce secteur féminin ?

PERSPECTIVES HISTORIQUES
Catherine Bouve = cherche à comprendre par des détours historiques les raisons qui
aboutissent à ce monopole féminin dans secteur de la petite enfance.
En interviewant des professionnels elle obtient deux types de discours :
- une part qui pense que c’est important d’attirer les hommes dans ce secteur
- les autres pensent que c’est important de les en éloigner

19eme siècle = homme avaient interdiction de travailler dans la petite enfance.

- Encore aujourd’hui, des personnes pensent que les hommes n’ont rien à faire dans
ce secteur = argument de pédophilie donc de protéger les enfants. Comme si tous
les hommes étaient pédophiles.
- Idées aussi que les hommes auraient une place dans ce secteur grâce à leur
autorité pour gérer les enfants = homme qui auraient compétence d’autorité naturelle
pour gérer les enfants + figure paternelle pour enfants qui n’auraient pas de père.

Les deux arguments sont assez essentialistes.


Idée essentialiste qui dit que homme incarne qualité qui manque socialement aux
femme comme l’autorité. Argument de finir chez le directeur ou de demander à un
homme de gérer situations difficiles.
Selon certains discours = risque et danger à la venue d’homme dans ce milieu
préservé, comme si les hommes étaient maladroits avec les bébés. Comme si les
femmes avaient qualités innés pour s’occuper des bébés. Discours repose sur
stéréotypes de sexes encrés.

ET DU COTE DES FORMATIONS ?


Du coté des formations d’EJE, pour comprendre les stéréotypes il faut comprendre la
manières dont elles sont formées.
Dans les revues travaillées par les étudiantes ont retrouvent que le rôle du père peut
être appris alors que celui de la mère non : instinct maternelle donc pas besoin
d’apprentissage alors que les hommes ont besoins de faire l’apprentissage de la
paternité. Ces recherches montrent que les revues ne remettent pas en question la
division sexués, du travail sexué du soin de l’enfant.
- Fonction symbolique du père : sociabilisation, séparation de la mère, figure
essentiel pour rendre l’enfant + autonome, autorité.
- Fonction de la mère : maternage, sécurité affective, figure principale d’attachement,
soin au quotidien.

Dans la formation de professionnelle, même si il y a une égalité affichée, le père est


surtout considéré comme étant une aide et la mère le pilier.
Ces discours genrés et stéréotypé, continuent d’être véhiculé au sein des formations
et dans les revues de vulgarisation à destination des parents.

2) JEUX, JOUETS ET ALBUMS JEUNESSE DANS LES CRÈCHES.

Les chercheuses ont pu noter que les différents jeux et jouets présent dans les
crèches intègrent des représentations de personnages. Les personnages adultes
qu’on peut retrouver dans les crèches sont différent selon le genre. Cela veut dire
que les objets domestiques sont pour les femmes et les attribut professionnels pour
les hommes. L’action la plus fréquente des personnages masculin = bricolage,
conduite alors que pour les personnages féminin = maternage.
Garçons et filles sont représentés dans des activités sportives et scolaires mais seule
les filles sont occupées à des tâches domestiques ou de maternage.

Les poupons à sexe masculin sont très minoritaires dans l’inventaire des
chercheuses : sur 100 poupées : 8 ont un pénis. Ça ne veut pas dire que les autres
poupons ont une vulve, aucun poupon n’en a une. Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas
de sexe, qu’ils n’ont pas de genre.
Poupées garçons = sexe anatomique
Poupées filles = sexe social grâce à la sexuation par l’habit, barrette, coiffure, robe,
maquillage… mais elles n’ont jamais de vulve.
Dans leurs observations une seule poupée a une vulve et c’est la seul poupée de
couleur noire. Pose question de la représentation de l’enfant.

Chercheuses ont menées des recherches sur les albums jeunesse : stéréotype de
genre encore plus net. Elles montrent que les professionnels qui choisissent ces
livres ont pour raisons premières, une raison économique ou pratique, prix du livre et
est ce qu’il est pratique, solide.
Deuxième choix : raison de la thématique abordés pour l’enfant, comme question de
la colère, de la séparation, doudou, propreté… Livre = support pour aborder ces
éventements.
Thématique de la famille = famille traditionnel, papa, maman et enfants avec
stéréotypes de maman à la cuisine et à la vaisselle. Pas de famille monoparentale,
pas toujours de mamans qui partent au travail. Dans les livres pour enfants, le lave-
vaisselle n’existe toujours pas.

Une chercheuse explique qu’il y a deux fois plus de héro que d’héroïne. Les hommes
sauvent plus le monde que les femmes. 10X plus de héro masculin que féminin.
Animaux puissant comme loup, ours = homme
Souris, poulette … = Femme
Filles cantonnées à un rôle domestique, jeux, jouets, accessoires, typiquement
féminin. Personnages qui ont un rôle passif et qui agissent auprès de ses frères et
sœurs.
Les garçons ont une activité extérieur : Titeuf qui fait des aventures, bêtises… et
sociabilité plus importante.
Au niveau représentation des femmes, dans la littérature jeunesse : peu de
représentation dans des métiers comme architecte, médecin… Les hommes ont
plutôt ce rôle. Hommes ne reste jamais à la maison pour s’occuper des enfants.

3) CRÈCHE, UN LIEU D’ÉGALITÉ DANS LES PRATIQUES

PROFESSIONNELS
Les professionnels interviewés par les chercheuses indiquent ne faire aucune
différences, les différences arriveraient plus tard. C’est plutôt à l’école, dans le milieu
scolaire.
Et pourtant : observation montrent autres choses :
- Directrice de crèche affirme ne pas faire de différences au moment de l’inscription,
regrette sexuation si jeune, évoquent faire-part de naissance très sexués. Pendant
ce temps le tableau des présences derrière elle : fiches roses pour les filles, et bleus
pour les garçons. Elle est étonnée, la routine la rendu invisible.
- Directrice de crèche dispose d’une petite somme pour cadeaux noël :
pour les plus grand : camion à tirer avec ficelle
moyen : poupon
Justifie ce choix par âge et état du développement des enfants. Différentiation selon
sexe, camion pour les garçon, poupon pour les filles.
Volonté de ne pas faire de différences mais dans les faits ce n’est pas le cas.

L’observatrice a dressé le portrait des enfants en récapitulant les commentaires des


professionnels à propos des enfants : sa note suggère dès le plus jeune âge la
sexuation des observations, par ex : préoccupation / valorisation de la motricité des
garçons
En revanche, sur fille : admiration de la beauté.
Nourrit représentation social liés au genre. Une fille et un garçon avec le même
comportement = pas la même description. Charme sournois pour la fillette, petit dur
pour le garçon.
L’observation des vêtements et de l’apparence des enfants permet de repérer le
genre de l’enfant. Pas les mêmes valeurs qui sont mobilisés.
Coté fille = esthétique, elles doivent être jolie
Garçons = autonomie, agilité.
Filles doivent plaire, bien paraître dès leur âge 0, dynamique de séduction. Tandis
que garçons sont à l’aise plutôt que jolie. Différenciation de genre.

Un jour de carnaval à la crèche, les chercheuses repèrent stéréotypes.


Petite fille = ange ou princesse alors que garçons peuvent être beaucoup plus de
choses.
Ces inégalités observables ne sont pas observables à chaque instant, pas de
différences entre filles et garçons dans le comportement des adultes à l’égard des
enfants, mais mettent en évidence l’intervention qui marque une nette différence en
fonction du sexe de l’enfant, dans des types d’activités différentes comme l’adresse,
la motricité, la créativité…
Relèvent aussi des situations ou les garçons reçoivent plus d’attention et sont plus
stimulés que les filles.

Les représentation sexués qui passent inaperçu aux yeux des professionnels car peu
formés en terme de genre, imprègne la vie quotidienne. Les chercheuses montrent
que petites filles sont moins stimulées, moins encouragés dans les activités
collectives, mais que l’apparence fait l’objet de + attention de la part des adultes. En
revanche, professionnels vont s’intéresser + capacité physique des garçons.
Quoiqu’il en soit, ces diff de comportement ne sont pas systématique ni volontaire ;
inconscient.

4) EGALICRÈCHE

Dispositif porté par Artemisia, porté sur l’égalité. Dispositif qui propose aux
professionnels une formation complète et adapté sur la question de l’égalité dès la
petite enfance. Formation participative qui vise à créer des moments d’échanges
entre acteurs, actrices. Formation sur apport théorique et cas pratique sur
expériences de terrain.
Programme proposé :
- repérer inégalités fille-garçons dans le fonctionnement et l’organisation de la crèche
- déconstruire les stéréotypes de sexe notamment en revenant sur les jouets, la
littérature jeunesse...
- élargir le champs des possibles, des filles et garçons pour développer des aptitudes
- prévenir les violence sexiste dès le plus jeune âge
- favoriser le respect de l’autre et le vivre ensemble.

CHAPITRE 3 : GENRE ET MASCULINITÉ

Gender studies : allie le genre a la notion de classe sociales et culturelles,


d’ethnicité, de sexualité ou encore de religion.
Pas toujours bien accueilli, depuis pas longtemps en France.
Rebaptisé « théorie du genre » par certains groupes (par exemple : mariage pour
tous) comme si ce n’était que de l’hypothèse, du non-observable. Traditions ancrées
que certains ne veulent pas changer.
Regard tres assimilé a une démarche de militantisme féministe.
Aujrd encore le féminisme fait encore débat, même sur le terme de féminisme.
Féminisme = Lutte pour que hommes et femmes aient les même droits
Vision encore péjorative, toutes les questions en lien avec ces thèmes sont
dévalorisées.

Comprendre ce qui construit le modèle de masculinité et celui de féminité.

1) MODÈLE DE MASCULINITÉ
Effritement du patriarcat en occident.
Anciens modèles de masculinité contestés, plus le même modèle.
Auparavant la domination de l’homme sur la femme était perçue comme logique,
Infantilisation des femmes
Il y a de cela 100ans seulement
Repenser la masculinité sans tomber dans le machisme
Denis Jeffrey : révolution masculine, on considère plus certaines taches comme étant
exclusivement féminine mais si la répartition reste majoritairement féminine.
Masculinité n’échappe pas au tensions socio-morales
Quels modèles masculins pour les jeunes garçons ? trouver équilibre entre virilité et
machisme

Chaque individu dév une identité de genre indépendante de son identité sexuelle.
Même si majoritairement y’a une adéquation.
Masculin ou féminin n’est pas seulement définit par les organes génitaux mais par
tradition culturelle pérenne.
Attitudes, comportements, attitudes corporelles ou émotives.
Vu que c'est culturel ça dépend de la société dans laquelle on vit.
Un individu indique son genre par l’activité qu’il pratique. Ou les détails dans notre
apparence.
Plupart des jeunes garçons ne réalise pas que le modèle d’identité masculine dans
laquelle ils s’incarnent est un stéréotype, une construction culturelle.
Difficile d’échapper aux stéréotypes dans une société où l’on se socialise partout et
où on est sous le regard de ses pairs.
C'est ce regard qui impose une manière d’être.
Construire son identité masculin est aller a l’encontre de l’homosexualité ou de la
féminité.
Marqueurs de genre restent depuis les années 60 assez stables même si on est sur
un modèle qui évolue un peu.
L’émotivité est encore perçue comme caractéristique féminines
Identité sexuée est constatée
L’identité de genre est construite.
Signes de détermination du masculin ou féminin sont culturellement déterminés.

Femmes vont s’approprier les caractéristiques masculines mais le contraire n’est pas
vrai.
Dès l’âge de 2ans les enfants organisent leur conduite selon le genre.
Des 3 ans chacun connait son identité sexuée et de construire son identité de genre
en fonction.
Construction de genre jamais fixée.
Identité ouverte a de multiples transformations
Toutes les interactions des adultes sont différenciées selon filles et garçons. Même
au niveau de la manipulation du bébé.
Comme un destin naturel des genres, c'est dans la « nature » => conception
essentialiste des genres.
Comme si on savait de nature ce qui est masculin/féminin. Un déterminisme
génétique encore défendu notamment par des institutions religieuses et théoriciens
de la sociobiologiques.

Aussi conception de type culturaliste/historicistes. Le genre s’acquiert au cours de


l’éducation, qu’il n’est pas donné à la naissance.

2) REPENSER LA VIRILITÉ
Virilité renvoie a l’identification par les pairs de son appartenance masculine.
Montrer qu’il n’est pas une femme.
Corbin, Courtine et Vigarello : « Histoire de la virilité » comment virilité a évolué de
l’antiquité à nos jours.
Code de virilité fondé du la force physique l’honneur est en mutation
3 dimensions de la virilité :
- Performances et appropriation de signes indiquant appartenance au genre
masculin
- Individu se sentant masculin
- Quête pour la reconnaissance de son identité masculine jamais totalement
satisfaite.
Hommes hétéros cherchent à prouver leur valeur virile devant d’autres hommes.

Virilité devient produit d’interactions sociales. Hommes tenteraient de montrer leur


virilité en fonction des expériences vécues. Pression des pairs, contexte festif peut
exacerber les comportements virils. EVJG sont exemple de cela
3) PREUVES ET ÉPREUVES DE VIRILITÉ À L’ADOLESCENCE

Dans les modèles classique les expressions rituelles de cette virilité prennent la
forme de jeux d’épreuves pour les adolescents.
Double obligation : ressentir sa masculinité et montrer qu’on n’est ni femme, ni
homosexuel, ni enfant.
Rites de passages (ex : service militaire qui faisait passer d’enfant a homme), qui en
occident évoluent.
Rites qui peuvent prendre des formes douces (initiation aux jeux d’amours et de sexe
qui se passent donc bien). Mais aussi des formes plus violentes qui pourraient être
vues comme épreuves de virilité, affrontement a l’autorité, bagarre, élans suicidaires
(considérés comme des épreuves de virilité), adhésion a des formes de violence
extrêmes (djihadisme).
Toutes les premières fois qui constituent des étapes d’un stade a un autre.
Prise de risque est considérée comme une (é)preuve de virilité.
Pareil pour les comportements sexuels a risque, comportements d’intimidation,
d’harcèlement, participation à des émeutes.

Rites de virilité multiple, chaque jeune suit son propre parcours pour construire son
identité masculine. Chacun a travers ces épreuves cherche a prouver sa masculinité,
la faire reconnaitre.

Sylvie Airal : transgressions commises au sein de l’école peuvent être perçues


comme des rites de virilité. « la plupart des transgressions masculines, notamment
les actes de défi, d’insolence et de violence physique, sexistes ou homophobes,
doivent être pensées non plus comme des problèmes de comportements mais au
contraire comme des conduites sexuées ritualisées »

4) CARACTÉRISTIQUES DES ÉPREUVES DE VIRILITÉ

Trois caractéristiques communes à ces épreuves :


- Se montrer fort = se dépasser, montrer qu’on a pas peur, qu’on peut braver
autrui, surmonter ses angoisses. Association donc des hommes au terme de
courage.
- L’enjeu corporel = aller a la salle, piercing et tatouages
- L’appartenance au groupe masculin = épreuves visent la reconnaissance,
l’appartenance à un groupe d’hommes,
CHAPITRE 4 : LE « DEVENIR FEMME » ET L’IMPACT DES
PERSONNELS DE SANTÉ

Construction de la féminité et recherche portent suivent sur les menstruations,


l’alimentation, l’anorexie ?
Normes corporelles et sexuelles féminines

Guyard, L. (2010). Chez la gynécologue: Apprentissage des normes corporelles et


sexuelles féminines.

Consulter en gynéco, un acte banal, mais consiste aussi a faire l’apprentissage des
normes corporelles et sexuelles féminines.
Jeunes filles sont considérées comme vulnérable au risque sexuel, cible des
politiques publiques, des campagnes de préventions IST et grossesses.
Comme si c'était a elles de gérer cette charge, que ce soit préservatif ou pilule,
contraception relèverait d’une responsabilité féminine.

1) LE CORPS MÉDICAL , CONTRIBUTION À L’UNIFORMISATION DES CORPS


Protocole médical et discours médical contribue a uniformiser les corps et les
pratiques en fonction de normes.
Ils sont eux aussi porteurs de normes donc ils reproduisent des normes en lien avec
inégalités de genre.
Consultation gynéco est un espace au sein duquel parler de sexualité est légitime
Pas d’obligation pour les hommes d’avoir cet espace de consultation médicale
spécifique.
Possibilité de se confier a son médecin sur son intimité.
Jeunes filles se rendent majoritairement en cachette chez ce médecin, notamment
pour de la contraception.
Les pairs sont alors source de confiance (les filles vont accompagner d’une copines
a la gynéco) ou trahison.
Gynéco comme personne ressource pour toutes les questions touchant à l’intimité
Même si elles se veulent neutre, elles construisent un discours qui donnent un
modèle de féminité tres spécifique.
Role éducatif aussi ?
Gynéco qui insiste sur le sentiment de confiance a l’égard du partenaire mais aussi
sur l’importance de ressentir des sentiments pour la personne avec qui on couche.
Chose pour laquelle on ne s’inquiète pas pour les garçons.

2) LE CONTRÔLE DE SOI ET LA MODÉRATION


Féminité et esthétique corporelle forment un couple indissocié.
Injonction de préserver leur beauté, injonction sociale forte dont publicité fait le relais.
Femme a un devoir de beauté, si elle ne l’est pas elle ne fait pas d’efforts. Préserver
la beauté dont la nature l’aurait supposément doté mais aussi renforcer cela par des
pratiques quotidiennes de soin de soi.
Beauté présentée comme à la portée de toutes. Parvenir a convenir aux normes est
donc une responsabilité personnelle.
On passe d’un devoir social a un devoir moral.
Corps parfait est mince, jeune, tonique, en bonne santé.
Idéal qui est légitimé par le discours médical, qui fait aujrd de la prise de poids un de
ses principaux combats. Les femmes témoignent donc régulièrement de discours
relativement discriminant de la part des personnels de santé sur leur poids et leur
corps. L’autrice montre que la consultation en gynéco est un espace au sein duquel
les normes esthétiques et corporelles sont prises en considération, remarques sur le
corps au moment de l’examen (notamment de la pesée, commenté par le soignant).
Ce qui n’est pas spécifique qu’aux jeunes femmes mais pour n’importe quel âge.
Imbrication entre esthétique et santé se voit plus dans les consultation avec des
femmes, elles sont plus injonctives que leurs collègues masculins. Elles incorporent
les normes du féminin.
Si prise de poids systématique cela donne lieu a des conseils meme si pas de
problèmes.
Surveiller sa ligne, son alimentation, faire du sport.
Mais si jamais jeunes filles souhaitent avoir recours a de la chirurgie esthétique elles
sont découragées.
Les femmes qui ont eu des enfants sont plus encouragées a avoir recours a de la
chirurgie esthétique si elles en éprouvent le besoin.
Si susciter ou provoquer le désir masculin dans le cadre conjugal semble légitime ou
du devoir des femmes, gynéco rappellent la modération hors de ce cadre. Rappellent
les normes vestimentaires a respecter pour ne pas éveiller le désir masculin dans
l’espace publique. Normes de modération rappelées par des remarquent.
Apres les consultations, les gynéco qui en parlent entre eux aussi…
Il y a un espace de parole privilégié lors de la consultation mais aussi un espace de
transmission de normes contribuant a renforcer les inégalités entre hommes et
femmes et représentation négatives du corps féminin.
Enjeu moral de contrôle
Représentations sociales du corps sont marquée par des évolutions.

CHAPITRE 5 : INÉGALITÉS DE GENRE ET SEXUALITÉ

Sexualité emprise a des injonctions et normes sociales tres fortes.


Sexualité aussi gérée par une culture d’appartenance.
Sexualité porteuse d’injonctions normatives, pratiques sexuelles règlementées,
certaines pratiques sont condamnées
Ex : l’homosexualité dans encore certains pays.

1) DES CULTURES SEXUELLES INÉGALES ?


S’interroger sur le contrôle social des pratiques sexuelles qui passe pas que par des
lois, normes religieuses mais aussi tissu dense de ce qui est tolérable ou pas et
aussi d’arrangement dans l’espace familial.
Les parents nord-américains et ceux Néerlandais face au début sexuel des
adolescents
Autorisation d’avoir son partenaire a la maison ou pas ?
Us : culture tres anxieuse et répressive. Adolescents sous emprises de pulsions qu’il
faut a tout prix repousser. Impossibilité de nouer des relations qui ont du sens. Pas
suffisamment mature notamment émotionnellement et donc dépendant des parents.
Dans la grande majorité, parents américains considèrent qu’il faut protéger enfant de
dérives sexuelles, mal a l’aise de discuter de ces questions avec leurs enfants. Il
faudrait exclure la sexualité de l’adolescence parce que risque trop grand. Donc
refus de ramener petit.e-ami.e a la maison. Volonté de ne pas cautionner cela.

Néerlandais : minorité a penser que relations sexuelles sont inappropriées. Pensent


que adolescents sont capables de faire l’apprentissage d’une sexualité, qui est
considérée composante évidente de leur existence. Role est moins d’interdire que de
discuter avec enfant de sexualité. Franchise mutuelle de discussion sur l’amour, la
sexualité. Conséquence sur la 1ere fois des jeunes : 85% des jeunes néerlandais
déclarent avoir eu un premier rapport désiré et voulut.
Grossesses adolescentes sont tres rares et fait de déclarer avoir un petit ami ne
participe pas au fait d’avoir une mauvaise réputation

Aux us on est plus cadré par une logique de l’autorité et de l’interdit. Jeunes font
donc l’expérience de leur première fois a l’extérieur du domicile et donc dans des
situations en douce. Cela donne lieu a plus de grossesses non-désirées puisque
moins informés car tabou.

2) AUTONOMIE SEXUELLE DES JEUNES ET PANIQUE MORALE DES

ADULTES-BOZON
Auparavant vision assez négative a la sexualité juvénile. Sexualité soumise a une
morale et une obligation de retenue et de chasteté surtout pour les filles.
Aujrd, on est passés a une représentation de l’engagement des jeunes dans la
sexualité. On assiste a un allongement de la jeunesse/adolescence, rentrée dans la
vie active plus tardive donc jeunesse dure plus longtemps qu’auparavant.
Et donc on assiste aussi a une autonomie sexuelle des jeunes, qui repose sur des
contrôles intériorisés. Autonomie qui fait paniquer les adultes, ils sont inquiets de
cette autonomie là.
Mixité à l’école date des années 60, on impose cette mixité
Socialisation qui se fait horizontalement et par les pairs majoritairement.
Jeunes échappent plus à un contrôle direct et vont forger leurs principes.

3) SEXUALITÉS DES JEUNES : DU POIDS DES INSTITUTIONS À

L'INTÉRIORISATION DES CONTRÔLES

Dans les années 50 surveillance étroite des fréquentations des jeunes, contrôle
traditionnel de la sexualité, repose sur un double standard moral. D’abord, il faut
prévenir autant que possible une entrée dans la vie sexuelle des femmes avant le
mariage. Préserver les femmes des relations sexuelles. Mais injonction a la chasteté
n’est pas la même pour les hommes qui sont encouragés a faire des expériences
avant leur mariage. Contrôle de la sexualité juvénile est un nœud de la reproduction
des identités de genre.
Au 21e siècle : déclin du mariage et agrandissement de l’accès a la contraception et
donc sexualité plus tranquille et plus autonome.

4) PREMIERS RAPPORTS ET PASSAGE À LA JEUNESSE

Apparition des premiers signes pubertaires


Premières regles avec role de repère biologique, role de repère individuel
Point de départ socialement reconnu, âge des premières regles est environ 13ans

Choses changent en fonction de l’histoire, premier pas dans l’exploration physique


de l’autre (premier vrai baiser) type d’évènement spécifique de la phase présexuelle,
évolution entre années 50 a 2000, abaissement de 3 ans. Avant c'était 17 ans, aujrd
c'est 14ans.
Premiers rapports sexuels se fait au même moment pour garçons et filles aujrd :
17ans et 17ans ½. Alors que avant c’était plus tard pour les femmes.
Stade présexuel allongé.

Entrée dans la sexualité soumise a une obligation de protection


Port du préservatif pour les premiers rapports s’est installé dans le rituel du premier
rapport

5) DES EXPÉRIENCES QUI RESTENT DISTINCTES POUR LES FEMMES ET

LES HOMMES

En 2006, recherche pour savoir ce qui a poussé à avoir un premier rapport sexuel
avec partenaire
Curiosité du côté des garçons, désir et envie de franchir une étape
Amour et tendresse pour les filles, envie de faire plaisir au partenaire
2 cas de figure différents, filles beaucoup plus nombreuses a dire qu’elles auraient
préférer que leur premier rapport a lieu plus tard
Filles ont le plus souvent un premier rapport sexuel avec qlq de plus initié et de plus
âgé
Filles plus préoccupées par la contraception, par rapport aux risques de grossesses
et d’infections.
Comprendre cela par rapport au rapport à la santé
Filles incorporent que c’est de leur responsabilité de gérer ce côté de la santé.
Contraception affaire de femmes au niveau de la recherche scientifique
Intériorisation de responsabilité de soi et aussi de l’autre.
Nouvelle attente sociale pour les femmes, impératif d’inscrire sa vie sexuelle dans un
cadre amoureux.
Premiers pas des femmes dans la sexualité envisagé comme test de leur capacité a
nouer une relation. Tandis que pour les garçons ont est dans l’apprentissage
individuel, la découverte de soi.
6) PORNOGRAPHIE ET MASTURBATION À L'ADOLESCENCE ; UN COUPLE

MASCULIN

Quand adulte pense a la sexualité des jeunes ils pensent à la pornographie.


Discours alarmiste sur l’influence de cela sur les jeunes. Ce que ça génèrerait dans
la pratique de la sexualité des jeunes.
Age moyen du premier visionnage de porno :
17, 6 pour les femmes
15,7 pour les hommes

Femmes initiée plus tardivement a la pornographie et par le biais de leur partenaire


Plus de la moitié a le faire avec un partenaire sexuel
Socialisation a la sexualité que les modes de visionnage du porno inscrivent dans un
mode dominant d’initiation à la sexualité

Initiation à la masturbation :
Garçons, pratique plus banale, 90%,
Filles 60% en 2006 à 76% en 2019 grâce a la dé-tabouisation de la masturbation
Pornographie forme essentielle de socialisation a la sexualité pour les jeunes
Multiplicité des sources d’infos sur la sexualité
Mouvement sociaux y participent, mouvements gays, lesbiens qui mettent en avant
de nouvelles normes. Normes débattues sur la place publique.
Recherche sur les moyens de se protéger, le sexe :
Ecole, télé et mère pour les filles
Ecole, télé et copains pour les mecs.

Espaces de socialisation sexuelle est l’école majoritairement avec les pairs en


seconde.
Prolifération des discours, des savoirs, images concernant la sexualité mais pas le
role dominant qu’on lui prête habituellement ?
7) LA PANIQUE MORALE À L'ÉGARD DE LA SEXUALITÉ DES JEUNES

Au tournant du 20eme siècle parents ne régentent plus la sexualité mais n’ont pas de
prise sur leur sexualité
Mais filles bien plus surveillées que les garçons, notamment par leurs tenues
Tenues dans le collimateur des règlements intérieurs des collèges.
Adultes préoccupés, anxiété à l’égard de de la sexualité est liée a la perte d’influence
des institutions encadrantes de la sexualité comme auparavant. Adultes se sentent
dépassés notamment avec l’arrivée des nouveaux médias et technologies qu’ils ne
maitrisent pas. Jeunes peuvent être aussi soumis à des images pornographiques
sont vraiment le vouloir. Autonomie sexuelle de la jeunesse fait surgir des objets de
crainte voire de fantasmes chez les adultes.
Adultes ont peur pour les jeunes, les risques (dangers sanitaires, pédophilie,
mauvaises rencontres, violences sexuelles) lié a la sexualité, peur que enfant ne
fasse pas différence entre porno et réalité.
Discours de pédopsychiatres, personnels médicaux, qui sont en contact avec des
jeunes à problèmes et qui ont tendance a généraliser leurs expériences cliniques à
l’ensemble des jeunes.
Infirmières scolaires qui peuvent avoir un discours très alarmiste en disant que les
premiers pas sexuels se font à 12 ans.
Pas de véritable croisade morale, tend à l’absence de groupe religieux, militant fort.
En 2011, pétition de 80 députés et sénateurs contre la théorie du genre, comme si
y’avait pas de genre ou que les inégalités existaient pas. Contre la production
d’orientation sexuelle dans les manuels scolaires…

8) SEXUALITÉ ET VIOLENCES

Majoritairement ces violences sont commises par des hommes et visent des
hommes et des femmes dans des contextes différents
Représentations de cette violence dans l’espace public surtout, comme si la plupart
des violences n’étaient pas dans la sphère privée, intime.
Depuis 2007, on commence a décompter les meurtres commis dans le cadre du
couple. Les féminicides qui sont commis par un partenaire intime (petit ami,
prétendant, amant, ex, concubin, mari) et les meurtres associés à ces féminicides
( les gamins aussi) représentent 30% des 767 meurtres en 201 ?
Les violences conjugales constituent une des causes principales de morts violentes.
On parlait avant de « crime passionnel » a la place de féminicide ;
Caractère massif des violences sexuelles dans l’expérience de vie des femmes
De 18 a 69 ans, sont une sur 5 a avoir subie une violence sexuelle dans sa vie,
attouchements forces, tentatives de rapports
Violences sexuelles sur hommes sont majoritairement subies pendant l’enfance ou
l’adolescence.
Importance des viols incestueux, 20% des viols des femmes sont commis par un
membre masculin de la famille. 30% par le conjoint, l’ex-conjoint.
27% des femmes connaissent souvent leur violeur

CHAPITRE 6 : GENRE ET TRAVAIL

1. AU TRAVAIL ET DANS LA FAMILLE : DES INÉGALITÉS PERSISTANTES


Filles sont meilleures à l’écoles à tous les échelons du système scolaire et donc un
accès massif au marché du travail. Mais déjà des inégalités
87,8 des femmes sont actives
91,8 des hommes sont actifs

7ans apres leur sortie du système éducatif, elles rencontrent une entrée plus difficile
meme si plus diplômée.
Au cours des 7 années qui suivent sorties, femmes sont 2x plus nombreuses que les
hommes a connaitre une situation de non emploi, elles sont 17% contre 9%
47% a avoir un CDI 7ans après contre 60% des hommes
Le taux de chômage des femmes est plus élevé et encore plus lors de situation de
non diplôme
Avec obtention d’un CAP ou BEP, 16% chômage femmes alors 8%hommes

Les jeunes femmes perçoivent salaires plus faibles que ceux des hommes.
Ecart de salaire au même diplôme varie de 8 à 18%
Pour titulaire d’un bac, salaire féminin 13% inférieur à celui des hommes.
Inégalités entre les sexes perdurent aussi a cause de l’orientation scolaire qui
pousse femmes vers des filières moins rentables sur le marché du travail.

2. A LA MAISON, UNE RÉPARTITION INÉGALE DES TACHES


Répartition des taches équitables au début du couple
Mais dès l’apparition d’un enfant, femme fait plus mais mec fait moins ; plus il y a
d’enfant plus écart se creuse
80% des tâches ménagères sont effectuées par des femmes.
Hommes ont accru implication auprès de l’enfant, mais ils dédient moitie moins de
temps que les femmes à ces taches.
Inégalités entre les sexes dans sphères familiales et pro s’auto-entretiennent car
salaire plus faible, contrat courts etc. pousse les femmes a investir plus dans la
sphère familiale.
Cercle vicieux
Responsabilité du soin des enfants et taches domestiques engendre conséquences
sur vie pro des femmes, engagement plus difficile. Normes sociales les autorisent à
être père et professionnel et ce statut contribue positivement a leur carrière.
Sentiment de culpabilité des femmes et si ce sentiment influence leur carrière.

« Partout on constate que les femmes sont de plus en plus rares au fur et à mesure
que l’on s’élève dans la hiérarchie et qu’elles demeurent minoritaires dans les postes
de décision et de responsabilité de haut niveau » (Laufer, 2004, p. 117).
Plafond de verre désigne les freins invisibles a la promotion des femmes dans les
structures hiérarchiques, femmes ne ressentent pas la légitimité a s’insérer dans des
postes a responsabilité et gravir les échelons.
Estime de soi différente pour les filles déjà au collège lycée. Les filles se
dévalorisent, elles s’empêchent d’arriver à certains postes dont postes à haute
responsabilité.
Femmes moins souvent promues que les hommes, moins de promotions sociales et
peu importe la catégorie sociale d’appartenance.
Elles sont particulièrement pénalisées avant 35 ans parce que plus susceptibles
d’avoir des enfants.
Normes sociales de bonnes mère, ménagères restent fortes. Ces normes viennent
heurter les ambitions professionnelles des femmes. Possible au femmes de s’investir
pleinement dans leur carrière sans être accusé de délaisser sa famille ?
Les attentes sociales accroissent les risques de conflit pro/famille
Hommes sont tres peu a penser a leur vie de famille en fonction de leurs études.
Plus de 30% des femmes actives qui occupent un temps partiel contre 7% des
hommes.
Femmes qui vont s’investir dans leur carrière peuvent certes être jugées
compétentes mais jugées comme asociales, carriéristes etc. mais si tu travailles pas
tu es considérée comme bienveillante et bienfaitrice mais on te reconnait aucune
compétence et position sociale
Femmes engagés dans carrière et qui deviennent mere ne sont plus perçue pareils
et ont moins de soutien et promotion mais les hommes non, ils ne perdent aucune
crédibilité pro.

Personnes perçoivent indisponibilité des hommes pour leur foyer et famille comme
naturelle et normale mais pour une femme qui n’est pas dispo pour sa famille n’est
pas normal, jugée comme égoïstes, non soucieuse de leur foyer et donc grosse
culpabilité.
Surtout lorsque enfant rencontre des difficultés.
Dans ce contexte, responsabilité des femmes en matière d’avenir de leurs enfant est
totale. Les femmes ont plutôt tendance a réguler leurs comportements et a se
focaliser sur la sphère privée et freinent leurs ambitions pro et leurs souhaits de
carrière.
Femmes moins en demande, attente de promotion voire même refus de mobilité pro
pour être plus dispo au sein de leur foyer.
Si refus ou demande de temps partiel ça contribue a un abaissement de la
culpabilité.
Femmes incorporant les normes sociales de bonnes mère peuvent de manière
consciente limiter leur engagement pro pour se consacrer à la sphère domestique.
Certaines entreprises tentent de changer les choses, propositions de services,
crèches au sein de l’entreprise, participation au frais de garde pour ne pas pénaliser
les femmes, pratiques d’information, formations au leadership et coaching
spécifiques aux femmes. Les auteurs repèrent que qlq grandes entreprises ont pris
conscience et tentent de faire évoluer le comportement des femmes au travail, au
niveau du management et ouvrier.
Manager semblent formés à faire évoluer les représentations des femmes au travail.
évoquer la parentalité au lieu de maternité pour faire évoluer les normes sociales.
Ces pratiques sont minoritaires, concentrées dans de grandes entreprises et
destinées au femmes très qualifiées principalement. Ça reste des bonnes pistes et
exemples.

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