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APS YOYO V Du 15-07-2019
APS YOYO V Du 15-07-2019
touristique de YOYO
16 JUILLET 2019
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[Adresse de la société]
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SOMMAIRE
SOMMAIRE.............................................................................................................................................1
1. INTRODUCTION..............................................................................................................................2
2. GENERALITES..................................................................................................................................3
2.1. Définition et typologie des eaux usées.......................................................................................3
2.2. LA RESSOURCE A TRAITER..........................................................................................................4
2.3. LA COLLECTE ET LE TRANSFERT.................................................................................................5
2.4. LE TRAITEMENT..........................................................................................................................5
2.5. LA GESTION DES SOUS-PRODUITS DE L’EPURATION...................................................................6
2.6. LE REJET DES EAUX TRAITEES......................................................................................................6
3. LA CONCEPTION.............................................................................................................................6
3.1. LE SCENARIO NUMERO 1 : LES FILTRES PLANTES DE VEGETAUX A ECOULEMENT VERTICAL..7
3.1.1. Principe de fonctionnement...........................................................................................7
3.1.2. Schéma synoptique.........................................................................................................7
3.1.2.1. Vue de dessus.........................................................................................................7
3.1.2.2. Vue en coupe..........................................................................................................8
3.2. LE SCENARIO NUMERO 2 : LES REACTEURS BIOLOGIQUES SEQUENTIELS COUPLES AU LIT DE
SECHAGE PLANTE DE VEGETAUX......................................................................................................14
3.2.1. Les Boues activées par traitement séquentiel combiné ou Réacteurs Biologiques
Séquentiels (RBS)..........................................................................................................................14
3.2.1.1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT..........................................................................14
3.2.1.2. Schéma synoptique du SBR/RBS...........................................................................15
3.2.1.3. Vue en coupe du SBR/RBS....................................................................................15
3.2.2. LA FILE BOUE D’EPURATION.........................................................................................17
4. ANALYSE MULTICRITERE...............................................................................................................22
4.1. DEFINITION DES CRITERES D’ANALYSE DES DIFFERENTS SCENARIOS...................................22
4.2. EVALUATION DE CHACUNE DES SOLUTIONS AU REGARD DE CHACUN DES CRITERES..........22
4.2.1. Cout d’investissement (C1)...........................................................................................22
5. LA COMPARAISON DES SCENARIOS ET PRECONISATION..............................................................34
5.1. COMPARAISON DES SCENARIOS ENTRE EUX PAR LA METHODE PROMETHEE.....................34
5.2. PRECONISATION...................................................................................................................36
6. DESCRIPTION DE LA SOLUTION PRECONISEE................................................................................37
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1. INTRODUCTION
Le présent rapport APS provisoire sert à présenter des résultats intermédiaires pour que la
commission de suivi et recette technique se décide pour une option ou une autre. Nous
établissons d’abord ce rapport encore appelé rapport d’étape d’Avant-Projet Sommaire pour
éclairer le maître d’ouvrage et le comité de suivi sur les différentes options possibles et
recueillir toutes les contraintes du projet afin d’élaborer ou construire une solution mieux
adaptée et adoptée de l’ensemble des parties prenantes.
Ce document sert également au maître d'ouvrage à suivre le travail du concepteur et à valider
au fur et à mesure tous les choix techniques proposés. Il fait partie du rapport l’étude d’avant-
projet sommaire (APS) qui se décompose en deux étapes que sont : la Conception ou première
étape d’APS ou rapport d’étape APS et Rapport d’APS final. Il est structuré par les phases de
conception, d’analyse, de comparaison et de préconisations.
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2. GENERALITES
2.1. Définition et typologie des eaux usées
L’eau usée est le synonyme de l'eau résiduaire. L'ensemble des activités humaines produit des eaux
usées. On distingue trois "familles" d'eaux usées : les eaux domestiques, les eaux industrielles et les
eaux pluviales et de ruissellement. Quelles sont leurs différences et leurs particularités ?
L’eau est altérée par l’activité humaine qu’elle soit domestique, industrielle, artisanale, agricole… En
effet, après usage, l’eau est dite « polluée » et se doit d’être traitée avant de rejoindre le milieu
naturel. Sans cela, elle pourrait causer de graves dommages car la capacité naturelle d’épuration des
cours d’eau a pour effet de consommer l’oxygène de la rivière. Ce qui n’est pas sans conséquences
sur la flore et la faune aquatiques. Lorsque l’importance du rejet excède la capacité d’autoépuration
de la rivière, la détérioration de l’environnement peut être durable et les zones privées d’oxygène
par la pollution entraînent la mort de la faune et de la flore ou créent des barrières infranchissables
empêchant notamment la migration des poissons. La présence excessive de phosphates favorise le
phénomène d’eutrophisation, soit la prolifération d’algues nuisible à la faune aquatique, pouvant
rendre la baignade dangereuse et perturber la production d’eau potable.
Les eaux usées domestiques proviennent des différents usages domestiques de l’eau et sont,
essentiellement, porteuses de pollution organique :
Les eaux usées industrielles sont très différentes des eaux usées domestiques, leurs caractéristiques
varient d’une industrie à l’autre. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles
peuvent contenir :
Certaines de ces eaux usées font l’objet d’un prétraitement de la part des industriels avant d’être
rejetées dans les réseaux de collecte. Les eaux usées industrielles ne sont mêlées aux eaux
domestiques qu’une fois exempte de tous dangers pour les réseaux de collecte et pour le bon
fonctionnement des usines de dépollution.
Les eaux pluviales et de ruissellement sont les eaux de pluie. Elles ne sont pas dépourvues de
pollutions et peuvent constituer une cause de dégradations importantes des cours d’eau,
notamment pendant les périodes orageuses. Ces eaux se chargent :
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Lorsque le système d’assainissement est dit « unitaire », les eaux pluviales sont mêlées aux eaux
usées domestiques. En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations
de dépollution peuvent imposer un déversement (délestage) de ce « mélange » très pollué dans le
milieu naturel. Enfin, dans les zones urbaines, les surfaces construites rendent les sols imperméables
et ajoutent le risque d’inondation à celui de la pollution. Les eaux pluviales peuvent être collectées
en même temps que les eaux usées domestiques ou bien séparément. On parle alors de réseau
unitaire ou séparatif.
Les généralités donnent dans ce qui suit les informations générales sur les différentes
composantes du système de gestion des eaux usées et les phases de conception, les différents
scénarios liés à la collecte, au transfert, au traitement proprement dit, à la gestion des sous-
produits et rejet des effluents traités.
Les critères de conception des systèmes de gestion des eaux uses sont :
La ressource ou les effluents à traiter ;
La collecte et le transfert desdits effluents ;
Le traitement des effluents ;
La gestion des sous-produits du traitement des effluents ;
Le rejet des eaux traitées ;
L’entretien ou exploitation des systèmes de gestion des eaux usées.
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Figure 1: Schéma du traitement des eaux usées
La collecte des eaux usées à travers le réseau de collecte qui est constitué en général des
canalisations, des regards et poste de relevage de petite ou moyenne importance.
Le transfert des eaux collectées à traiter
2.4. LE TRAITEMENT
1. Les procédés classiques de prétraitement des eaux usées
a. Le dégrillage ;
b. Le dessablage ;
c. Le dégraissage et le déshuilage ;
d. La décantation ;
e. La digestion.
2. Les procédés envisagés de traitement des eaux usées
a. Le réacteur biologique séquentiel ;
b. Le filtre planté de végétaux ;
c. Le lit de séchage planté de végétaux ;
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2.5. LA GESTION DES SOUS-PRODUITS DE
L’EPURATION
d. Le compostage
e. Le co-compostage
f. L’incinération
3. LA CONCEPTION
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3.1. LE SCENARIO NUMERO 1 : LES FILTRES PLANTES DE
VEGETAUX A ECOULEMENT VERTICAL
Le premier scénario est le choix de construire un filtre planté dans chaque zone
d’aménagement ou chaque ilot. En effet, nous supposons que l’aménagement de la ville
écotouristique de YOYO l’a subdivisée en cinq (05) zones. Ces zones sont positionnées dans
la figure 3 ci-dessous.
3.1.1.Principe de fonctionnement
Il s’agit d’une filière d'épuration à culture fixée sur support fin. Cette technique d'épuration,
comme l'infiltration percolation, repose sur deux mécanismes principaux, à savoir :
la filtration superficielle : les matières sèches en suspension sont arrêtées à la surface
du massif filtrant et avec elles une partie de la pollution organique (DCO particulaire)
l'oxydation : le milieu granulaire constitue un réacteur biologique servant de support
aux bactéries aérobies responsables de l'oxydation de la pollution dissoute (DCO
soluble, azote organique et ammoniacal) Les filtres plantés de roseaux ou rhizosphères
sont des excavations étanches au sol remplies de couches successives de gravier ou de
sables de granulométrie variable.
Le rendement épuratoire est d’une moyenne de 90 % pour la DBO5, 85% pour la DCO 90%
pour les MES et 85% pour le NK.
Dans le contexte technico-économique français, les filtres plantés de roseaux sont mis en
œuvres dans une gamme de capacité ne dépassant pas quelques milliers d’habitants environ
(généralement inférieur à 2000 EH). Des conditions favorables, sites de tourisme estival par
exemple, pourrait justifier le choix de cette filière de traitement pour des capacités
supérieures.
Les filtres plantés sont destinés au traitement des eaux uses domestiques, issues de réseaux
collectifs unitaire et séparatif. Le dimensionnement des installations doit cependant tenir
compte des spécifiques des flux propres à chaque cas.
3.1.2.Schéma synoptique
3.1.2.1. Vue de dessus
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Figure 2 : Schéma synoptique d'un FPRv vue de dessus
3.1.2.2. Vue en coupe
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Figure 3 : Schéma synoptique d'un FPRv vue en coupe
La contrainte d'emprise foncière du filtre plantés à écoulement horizontale est de 4 m2/EH.
Cette contrainte peut être réduite de moitié avec l’emploi des bioblocs développés par
l’entreprise française SAUR.
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Figure 4 : Délimitation des zones de production des effluents à traiter
La ZONE 1 demandant 1080 m3 d’eau potable par jour ;
La ZONE 2 : demandant 340 m3 d’eau potable par jour ;
La ZONE 3 : demandant 550 d’eau potable par jour ;
La ZONE 4 : demandant 2135 d’eau potable par jour ;
La ZONE 5 : demandant 715 d’eau potable par jour.
Le tableau ci-dessous montre pour chacune des cinq (05) zones la capacité de la station de type filtre planté de végétaux y afférente.
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Tableau 1. Caractérisation des différentes zones de production des effluents
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Schéma de principe du filtre planté de végétaux
Figure 5: Schématique de principe du filtre planté de végétaux à écoulement vertical à deux étages
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3.2. LE SCENARIO NUMERO 2 : LES REACTEURS BIOLOGIQUES
SEQUENTIELS COUPLES AU LIT DE SECHAGE PLANTE DE
VEGETAUX
3.2.1. Les Boues activées par traitement séquentiel combiné ou Réacteurs Biologiques
Séquentiels (RBS)
Le réacteur biologique séquentiel (RBS ou SBR) permet l’abattement de 97% de DBO 5, 91%
de DCO 92% des MES, 98% de NH4, 95% d’azote Kjeldahl (NK), 60% NGL et 58% de PT.
C’est l’un des procédés les mieux élaborés et adapté à la pollution biodégradable.
3.2.1.1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
C’est une technique d'épuration qui repose sur la dégradation par voie aérobie de la pollution
par mélange intégral des micro-organismes épurateurs et de l'effluent à traiter.
Cette opération est réalisée à l'intérieur d'un ouvrage unique incluant deux phases : l'une
correspondant à l'épuration proprement dite, la seconde à la décantation et au rejet de
l'effluent.
Ce procédé est plus compact que la filière boues activées aération prolongée avec décantation
séparée.
Les cycles comprennent :
1. une phase de remplissage avec dénitrification et relargage du phosphore ;
2. une phase d'agitation : dénitrification ;
3. une phase d'aération : oxydation du carbone, nitrification et absorption du phosphore ;
4. une phase de décantation : séparation eau /boues ;
5. une phase de vidange : vidange des eaux traitées et extraction des boues.
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3.2.1.2. Schéma synoptique du SBR/RBS
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Figure 7 : Schéma synoptique du SBR/RBS, Vue en coupe
La contrainte d'emprise foncière de cette filière est inférieure à 0,9 m2/EH 60.
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3.2.2.LA FILE BOUE D’EPURATION
Tous les systèmes biologiques de traitement des eaux usées génère des boues d’épuration dont
les siccités dépendant des desdits systèmes fait la différence pour la file boues inhérente.
Les systèmes par boues activées génèrent les boues biologiques très liquides qui nécessitent
une gestion appropriée. Elles peuvent être stockées dans un silo à boues en attendant d’être
évacuées par camion de vidange comme elles peuvent être déshydratées avant d’être
acheminées vers un nouvel usage.
En sortie des bioréacteurs, il y a deux configurations possibles :
1. Les eaux passent à travers le dégazeur dans le clarificateur qui sépare l’eau traitée des
boues d’épuration (boues biologiques) qu’il renvoie dans le réacteur et le lit de
séchage sert à extraire et à déshydrater les boues.
2. Les eaux passent du réacteur au lit de clarification et de séchage planté de végétaux
LCSPV ; le LCSPV sépare les eaux épurées des boues, ensuite il déshydrate et
minéralise en même temps les boues.
Lorsque l’épuration biologique est réalisée par culture libre (boues activées), une
recirculation des boues est obligatoire, d’où la nécessité de disposer d’un ouvrage de
clarification qui séparera les boues des eaux traitées.
Dans ce cas, les LSPR constituent la file boues de la station d’épuration. Dans la suite du
document, nous parlerons alors de “lits de séchage plantés de roseaux classiques” (LSPR
classiques)
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La mise en œuvre de ce système donne lieu aux implications sur l’occupation des sols, les
couts d’investissement et les couts d’entretien. Le tableau ci-dessous résume les implications
sur les coûts d’investissement, l’emprise au sol à l’exception du coût d’entretien que nous
aborderons plus tard lorsqu’il sera question de comparer les solutions des différents scénarios.
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Unité ZONE 4 ZONE 1 ZONE 3 ZONE 5 ZONE 2
Besoins en eau potable m3/j 2 135 1 080 550 715 340
Besoins par individu l/j
Population Hab 14 233 7 200 3 667 4 767 2 267
Taux de rejet 0,85 0,90 0,90 0,90 0,90
Quantité d'effluent rejeté m3/j 1 922 918 495 644 306
Concentration en DBO5 mg/l 400 400 400 400 400
Charge journalière en DBO5 kg/j 769 367 198 257 122
Charge en équivalent habitant g/j 60 60 60 60 60
Capacité en équivalent habitant (EH) EH 12 810 6 120 3 300 4 290 2 040
Coefficient variable 98 901 112 920 140 260 127 404 197 200
Surface nécessaire pour les boues
m2 12 810 6 120 3 300 4 290 2 040
activées classiques
Surface nécessaire pour un RBS m2 11 529 5 508 2 970 3 861 1 836
Coût par équivalent habitant F CFA/EH 173 077 197 611 266 494 229 327 295 800
Cout estimatif sommaire du réacteur
F CFA 2 217 110 738 1 209 378 285 879 431 278 983 811 901 603 432 532
biologique séquentiel
Coût total de la Station RBS + LSPV F CFA 2 983 035 996 1 603 353 094 1 105 403 325 1 269 968 482 750 007 337
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Le scénario numéro 3 : la combinaison de Réacteur Biologique Séquentiel pour les zones de
forte production d'effluent et les filtres plantés de végétaux pour les zones de faible
production des effluents
Ce scénario consiste à réaliser pour la zone 1 et la zone 4 des réacteurs biologiques
séquentiels (RBS) couplés chacun à des lits de séchage plantés de végétaux pour la file boues.
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Unité ZONE 4 ZONE 1 ZONE 3 ZONE 5 ZONE 2
Besoins en eau potable m3/j 2 135 1 080 550 715 340
Besoins par individu l/j
Population Hab 14 233 7 200 3 667 4 767 2 267
Taux de rejet 0,90 0,90 0,90 0,90 0,90
Quantité d'effluent rejeté m3/j 1 922 972 495 644 306
Concentration en DBO5 mg/l 400 400 400 400 400
Charge journalière en DBO5 kg/j 769 389 198 257 122
Charge en équivalent habitant g/j 60 60 60 60 60
Capacité en équivalent habitant
EH 12 810 6 480 3 300 4 290 2 040
(EH)
Coefficient variable 98 901 112 920 140 260 127 404 197 200
Surface nécessaire pour les boues
m2 12 810 6 480 3 300 4 290 2 040
activées classiques
Surface nécessaire pour le
m2 11 529 5 832 16 500 21 450 10 200
Système choisi
Coût par équivalent habitant F CFA/EH 173 077 203 257 266 494 235 697 295 800
Cout estimatif sommaire du
F CFA 2 217 110 738 1 317 104 417 879 431 278 1 011 140 009
réacteur biologique séquentiel
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4. ANALYSE MULTICRITERE
L’analyse multicritère s’appuie sur les neuf (09) critères ci-après pour noter chaque scénario
envisagé :
1. Le coût de l’investissement (C1) ;
2. Le coût d’entretien (C2) ;
3. Le rendement épuratoire sur les paramètres DBO5, DCO et MES (C3) ;
4. Le rendement épuratoire sur les paramètres NK, NGL et PT (C4)
5. La demande en énergie (C54) ;
6. La surface nécessaire (C6) ;
7. La technologie (C7) ;
8. L’adaptation aux variations de charge (C8) ;
9. Les nuisances : auditives, olfactives, moustiques (C9) ;
10. L’adaptabilité à la taille de la Station (C10).
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Tableau 2 : Tableau d’analyse suivant le critère coût l’investissement (C1)
COUT
CRITRERES C1 D'INVERSTISSEMENT
(C1)/EH
SI(E8<100000;10;SI(E8<200000;8;SI(E8<300000;6;SI(E8<400000;5;SI(E8<500000;4;SI(E8<600000;3;SI(E8<700000;2
POINTS
;SI(E8<800000;1;SI(E8>=800000;0)))))))))
Coût
FILIERES Capacité d'investissement
par EH
Zone 1 6480 350 000 5
FILTRE PLANTE A Zone 2 2040 500 000 3
ECOULEMENT Zone 3 3300 425 000 4 4,2
VERTICAL Zone 4 12810 350 000 5
Zone 5 4290 400 000 4
Zone 1 6480 261 986 6
REACTEURS Zone 2 2040 367 651 5
BILOGIQUES Zone 3 3300 334 971 5 5,6
SEQUENTIELS Zone 4 12810 232 868 6
Zone 5 4290 296 030 6
Zone 1 6480 261 986 6
Zone 2 2040 500 000 3
SOLUTION MIXTE Zone 3 3300 425 000 4 5
Zone 4 12810 232 868 6
Zone 5 4290 296 030 6
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Tableau 3 : Tableau d’analyse suivant le critère coût d'entretien annuel (C2)
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Tableau 4 : Tableau d’analyse du critère rendement épuratoire en DBO5 ; en DCO (C3) et en MES
POINTS SI(H50<60;1;SI(H50<70;2;SI(H50<80;4;SI(H50<85;5;SI(H50<90;7;SI(H50<92;8;SI(H50<94;9;SI(H50<100;10;0))))))))
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Tableau 5. Analyse suivant le critère (C4) : rendement épuratoire en pollution azotée et phosphorée
CRITRER
C4 RENDEMENT EPURATOIRE en pollution azotée et phosphatée
ES
Note =
POINTS SI(H71<30;0;SI(H71<40;1;SI(H71<50;3;SI(H71<60;4;SI(H71<70;5;SI(H71<80;6;SI(H71<85;7;SI(H71<90;8;SI(H71<92;8,5;SI(
H71<94;9;SI(H71<100;10;0)))))))))))
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Tableau 6 . Analyse suivant le critère (C5) : Consommation énergétique
CRITRERES C5 CONSOMMATION ENERGETIQUE
POINTS Note = SI(H50<60;2;SI(H50<70;2;SI(H50<80;4;SI(H50<85;5;SI(H50<90;7;SI(H50<92;8;SI(H50<94;9;SI(H50<100;10;0))))))))
Note en
Consommation
FILIERES Capacité consommation
(kw/m3)
d'énergie
Zone 1 6480 10 6
FILTRE PLANTE A Zone 2 2040 5 8
ECOULEMENT Zone 3 3300 6 8 7,2
VERTICAL Zone 4 12810 11 6
Zone 5 4290 6 8
Zone 1 6480 17 4
REACTEURS Zone 2 2040 23 2
BILOGIQUES Zone 3 3300 23 2 2,8
SEQUENTIELS Zone 4 12810 15 4
Zone 5 4290 20 2
Zone 1 6480 17 4
Zone 2 2040 5 8
SOLUTION MIXTE Zone 3 3300 6 8 5,2
Zone 4 12810 15 4
Zone 5 4290 20 2
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Tableau 7. Analyse suivant le critère (C6) : contrainte d’emprise foncière
Zone 1 6480 4 3
Zone 2 2040 4 3
FILTRE PLANTE A
Zone 3 3300 4 3 3
ECOULEMENT VERTICAL
Zone 4 12810 4 3
Zone 5 4290 4 3
Zone 1 6480 0,90 10
Zone 2 2040 0,90 10
REACTEURS BILOGIQUES
Zone 3 3300 0,90 10 10
SEQUENTIELS
Zone 4 12810 0,90 10
Zone 5 4290 0,90 10
Zone 1 6480 0,90 10
Zone 2 2040 4,00 3
SOLUTION MIXTE Zone 3 3300 4,00 3 7,2
Zone 4 12810 0,90 10
Zone 5 4290 0,90 10
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Tableau 8 . Analyse suivant le critère (C7) : Exigence de technologies et de techniciens spécialises
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Tableau 9 . Analyse suivant le critère (C8) : Aptitude à supporter les fortes charges
Taux de
Note en
dilution Limite charge Limite charge
FILIERES Capacité consommation
admissible polluante DBO5 polluante DCO
d'énergie
permanent (%)
Zone 1 6480 300 700 1500 2500 8
Zone 2 2040 300 700 1500 2500 8
FILTRE PLANTE A
Zone 3 3300 300 700 1500 2500 8 8
ECOULEMENT VERTICAL
Zone 4 12810 300 700 1500 2500 8
Zone 5 4290 300 700 1500 2500 8
Zone 1 6480 200 500 1000 1700 6
Zone 2 2040 200 500 1000 1700 6
REACTEURS BILOGIQUES
Zone 3 3300 200 500 1000 1700 6 6
SEQUENTIELS
Zone 4 12810 200 500 1000 1700 6
Zone 5 4290 200 500 1000 1700 6
Zone 1 6480 500 500 1000 2000 6
Zone 2 2040 500 500 1000 2000 6
SOLUTION MIXTE Zone 3 3300 300 700 1500 2500 8 6,8
Zone 4 12810 300 700 1500 2500 8
Zone 5 4290 500 500 1000 2000 6
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Tableau 10 . Analyse suivant le critère (C9) nuisances olfactive et sonore
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Tableau 11 . Analyse suivant le critère (C10) adaptation des systèmes selon la capacité
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Tableau 12 . Récapitulatif de l'analyse suivant les dix (10) critères
SCENARIOS
SCENARIOS 1: 5 FILTRES
PLANTES DE VEGETAUX A 4,2 4,8 9 4 7,2 3 8 8 8 3 59,2
ECOULEMENT VERTICAL
SCENARIO 2 : 5 REACTEURS
5,6 1 8 6 2,8 10 2 6 4,5 7,6 53,5
BILOGIQUES SEQUENTIELS
SCENARIOS 3 : 2 FILTRES
PLANTES DE VEGETAUX A
ECOULEMENT VERTICAL 3 5 1,8 8,4 5,2 5,2 7,2 4,4 6,8 5,9 7,6 57,5
REACTEURS BILOGIQUES
SEQUENTIELS
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5. LA COMPARAISON DES SCENARIOS ET
PRECONISATION
L’adaptation des systèmes selon la capacité des stations est le paramètre prépondérant
au vu de la disparité dans les capacités des stations (elles varient de 2040 EH et 12810
EH) alors que les filtres plantés de végétaux ne peuvent pas dépasser une capacité de
4000 équivalents habitants (EH). Nous lui attribuons 10 comme coefficient.
Les coûts de l’investissement et de l’entretien sont les paramètres très importants.
Nous leur attribuons 6 comme coefficient. Il en est de même pour Le rendement
épuratoire dont le but de la station est d’améliorer le niveau d’épuration des effluents.
La surface nécessaire vient en second rang compte tenu du fait que nous sommes dans
une zone urbaine ou les contraintes foncières sont très fortes : ce paramètre a le
coefficient 5. Ce coefficient est également affecté à la consommation d’énergie
(l’énergie étant encore chère et pas toujours disponible au Cameroun) et à la
technologie qui parfois peut nécessiter une expertise étrangère.
L’adaptation aux variations de charge est un paramètre tout aussi fondamental. Mais
il y’a possibilité de le rendre plus ou moins acceptable avec une programmation de
l’entretien appropriée. Nous leur affectons le coefficient 4. Les problèmes de
nuisances sonores, d’odeurs et de moustiques seront aussi pondérés à 4 car elles sont
très pénalisantes pour les populations de la périphérie.
L’adaptation des filières à la taille de la population est pondérée à 3 sachant que les
équipements peuvent être multipliés pour les adapter à la taille de la population
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Tableau 13. Tableau de coefficients de pondération des critères
CRITERES C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10
COEFFICIENT 6 6 6 6 5 6 4 4 3 10
Le résultat de cette pondération des critères décrite ci-dessus est consigné dans le tableau ci-
après :
Tableau 14 : Résultat d'analyse des scénarios suivant les neuf critères
COEFFICIENT 6 6 6 6 5 6 4 4 3 10 56
SCENARIOS
SCENARIOS 1: 5 FILTRES
PLANTES DE VEGETAUX A 4,2 4,8 9 4 7,2 3 8 8 8 3 304
ECOULEMENT VERTICAL
SCENARIO 2 : 5 REACTEURS
5,6 1 8 6 2,8 10 2 6 4,5 7,6 319,1
BILOGIQUES SEQUENTIELS
SCENARIOS 3 : 2 FILTRES
PLANTES DE VEGETAUX A
5, 4,
ECOULEMENT VERTICAL 3 5 1,8 8,4 5,2 7,2 6,8 5,9 7,6 330,1
2 4
REACTEURS BILOGIQUES
SEQUENTIELS
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5.2. PRECONISATION
L’analyse des trois scénarios étudiés montre que tous sortent du lot avec des notes au-dessus
de la moyenne, soit :
10,86/20 pour le scénario 1 : construction de 5 filtres plantes de végétaux à
écoulement vertical dont un pour chaque zone ;
11,40/20 pour le scénario 2 : construction de 5 réacteurs biologiques séquentiels dont
un pour chacune des 5 zones ;
11,79/20 pour le scénario 3 : construction d’un (01) filtre planté de végétaux à
écoulement vertical dans la zone 2 et quatre (04) réacteurs biologiques séquentiels
dans les zones à forte production d’effluents (zone 1, zone 3, zone 04 et zone 5).
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6. DESCRIPTION DE LA SOLUTION PRECONISEE
La solution préconisée consiste à la construction de cinq (05) stations d’épuration dont :
i. une station d’épuration de type réacteur biologique séquentiel d’une capacité de 6480 EH
associé à un lit de séchage planté de végétaux pour la zone 1 ;
ii. une station d’épuration de type filtre planté de végétaux d’une capacité de 2040 EH pour la
zone 2 ;
iii. une station d’épuration de type réacteur biologique séquentiel d’une capacité de 3 300 EH
associé à un lit de séchage planté de végétaux pour la zone 3 ;
iv. une station d’épuration de type réacteur biologique séquentiel d’une capacité de 12810 EH
associé à un lit de séchage planté de végétaux pour la zone 4 ;
v. une station d’épuration de type réacteur biologique séquentiel d’une capacité de 4290 EH
associé à un lit de séchage planté de végétaux pour la zone 5 ;
Les lits de séchage plantés de végétaux qui sont associés au réacteur biologiques séquentiels des
zone 1 et zone 4 peuvent être construites chacun dans les mêmes sites que les RBS ou encore être
réunis en un seul lit construit hors du site chacun des RBS entre la zone 5 et la zone 6.
C’est cette dernière option qui est préconisée, elle prévoit la construction d’un réseau de collecte des
boues d’épuration issues des deux stations de type RBS, pour éviter un balais intense de camions de
vidanges qui ferais la navette entre les deux RBS d’une part et l’unique lit de séchage planté de
végétaux. Le réseau aura un linéaire d’environ dix kilomètres et desservira la zone 1 et la zone 4.
Volume d'eau
M3 1 080 340 550 2 135 715
consommée
Volume d'eau usée
M3 864 272 440 1 708 572
rejetée
Capacité de la
EH 6 480 2 040 3 300 12 810 4 290
Station à construire
Coût estimatif de
F 1 317 104 1 020 000 1 105 403 2 217 110
la station 1 297 296 590
CFA 417 000 325 738
d'épuration
Coût estimatif du
lit de traitement F
414 772 238 225 972 047 642 770 607 286 156 581
des boues CFA
d'épuration
Coût estimatif du
réseau de collecte F
139 110 070 70 843 091 275 000 000 92 096 019
des boues CFA
d'épuration
TOTAL GENERAL
ASSAINISSEMENT COLLECTIF 9 103 635 724
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Le coût estimatif sommaire de l’ensemble des travaux relatifs à l’assainissement collectif du
complexe écotouristique de Yoyo est de 9 103 635 724 (Neuf milliards cent trois millions six
cent trente-cinq mille sept cent vingt-quatre) francs CFA.
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