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Serie 3 Phys Comp 2024
Serie 3 Phys Comp 2024
Série 3
Exercice 2 : Dans un métal d'or, chaque atome cède un électron qui assure la
conduction. Sachant que la masse volumique de l'or vaut 19.3 g/cm3, calculer:
1- l'énergie de Fermi
2- la vitesse de Fermi
3- la température de Fermi
4- la densité d’états électronique g(EF)?
Donner l’expression générale de la densité des états électronique dans le cas ou les
électrons sont considérés comme libres.
1- Dans ce cas , tous les calculs sont faits à une dimension, et avec les conditions aux
2 2 2
k dE k
limites périodiques, car la chaine est infinie. E et ce qui
2m dk m
2mE 𝟐𝝅
donne : k 2
avec 𝒌= *n où n est : n>0 ou <0 ou =0
𝑳
2
1 état (k ) L L
On a : L
2 2
(k ) 1
L
g (k )dk (k )dk dk avec g(k): la densité des états k ≠densité d'état d'E : g(E)
2
dk
g ( E ) 2 g (k )
dE g(E)
dk
L L m
2 2
2 dE 2 2 k
-1/2
L m 2
L m 1 E
2
2 2 2mE 2 E
E
𝐶
Ou 𝑔(𝐸 ) = pour une dimension avec C est constante
√𝐸
E
0
E n( E ) dE
0
n( E ) dE
1 V E 3/ 2 dE
(2m)3/ 2
N 2 2 3 0 e( E EF ) / kT 1
Or, la distribution des e- n(E) s'écrit:
𝟏
pour E<EF , la fonction 𝒇(𝑬) = =𝟏
𝟏+𝒆(𝑬−𝑬𝑭)/𝒌𝑩 𝑻
1
pour E>EF , la fonction 𝑓(𝐸) = =0
1+𝑒 (𝐸−𝐸𝐹 )/𝑘𝐵𝑇
∞ ∞ 𝐸1/2 𝑑𝐸
∫0 𝐸𝑓(𝐸)𝑔(𝐸)𝑑𝐸 ∫0 (𝐸−𝐸 )/𝑘𝑇
𝑒 𝐹 +1
⟨𝐸 ⟩ = ∞ = ∞ 𝐸−1/2 𝑑𝐸
∫0 𝑓(𝐸)𝑔(𝐸)𝑑𝐸 ∫0 (𝐸−𝐸 )/𝑘𝑇
𝑒 𝐹 +1
0 EF E
𝐸 𝐸
∫0 𝐹 𝐸1/2 𝑑𝐸 2/3[𝐸 3/2 ]0𝐹
= 𝐸 = 𝐸𝐹
∫0 𝐹 𝐸 −1/2 𝑑𝐸 1
2 [ 𝐸1/2 ]
2 0
Finalement ⟨𝐸 ⟩ = (1/3)𝐸𝐹
Exercice 2 : Dans un métal d'or, chaque atome cède un électron qui assure la
conduction. Sachant que la masse volumique de l'or vaut 19.3 g/cm3, calculer :
1) l'énergie de Fermi
1) Dans cet exercice, les calculs doivent être faits à trois dimension (métal), et avec les
conditions aux limites périodiques, car le métal peut être considéré comme infinie . Pour
calculer l'énergie de Fermi , on sait que :
2
k F2 2
3 n
2/3
Et L’énergie de Fermi : EF EF 2
2m 2m
On a M=197g de Au NA atomes Au
1
la vitesse de Fermi est calculée à partir de : 𝐸𝐹 = 2 𝑚𝑣𝐹2
2𝐸 2×8.8510−19
D’où 𝑣𝐹 = √ 𝑚 𝐹 = √ 9.1110−31
𝑒
8.8510−19
𝑇𝐹 =
1.3810−23
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑇𝐹 = 6.41104 𝐾
1/3
𝑉 1/2 𝑉 ℏ 3𝜋 2 𝑁
𝑔(𝐸𝐹 ) = 2 3 (2𝑚)3/2 𝐸𝐹 = 2 3 (2𝑚)3/2 ( )
2𝜋 ℏ 2𝜋 ℏ (2𝑚)1/2 𝑉
𝑚
𝑔(𝐸𝐹 ) = 2
(3𝑁)1/3
𝜋 ℏ
4/3
d 2 2 ( x) d 2 ( x)
2 2 ( x) 0 2
2 ( x) 0
dx 2 dx
I x Ae Be
i x i x II x Cei x Dei x
forme :
( x) eik . x .uk ( x)
où Uk(x) est une fonction de période x0, c-à-d Uk(x+ x0) = Uk(x) et l'indice
k permet de différencier les différents états propres correspondants à une
même énergie Ek
Le cristal a une longueur L = N(a+b) . Le théorème de Bloch ainsi que les conditions
périodiques aussi appelées conditions de Born von Kermann nous permettent de préciser
les valeurs discrètes possible du vecteur d'onde k , soit:
x N (a b) x
2
x uk ( x)eikx e
ikN ( a b )
1 k m (m )
L
uk ( x) uk ( x (a b))
Exprimons la fonction d’onde dans la région III en fonction de celle dans la région II à
l’aide du théorème de Bloch
III ( x) u( x)eikx
Or II ( x (a b)) uk ( x (a b))eik ( x ( a b ))
uk ( x)eikx e ik ( a b )
III ( x)e ik ( a b )
Donc III x eik ( ab) II x (a b)
en x = 0 I (0) II (0) A B C D
I (0) II (0) ( A B) (C D)
A B C D 0
A B C D 0
Donc on a :
Aei a Be i a Ceik ( a b ) e i b Deik ( a b ) ei b 0
A ei a B e i a C eik ( a b ) e i b D eik ( a b )ei b 0
1 1 1 1 A 0
B 0
ei a e i a eik ( a b ) e i b eik ( a b ) ei b C 0
i a
e e i a eik ( a b ) e i b eik ( a b ) ei b D 0
La fonction d'onde ne pouvant être nulle partout (si A=B=C=D=0), cette homogénéité
implique que le déterminant de ce système doit être nul, soit :
2 2
cos k (a b) cos( a) cos( b) sin( a) sin( b)
2
2
k2
3- (i) Dans le cas ou V0 0 ou b=0, nous retrouvons k soit E et la fonction
2m
q2 2
cos k (a b) cos( a) cosh(qb) sin( a) sinh(qb)
2 q
e a e a e a e a
cosh(qb) sinh(qb)
Avec 2i et 2i
cosh( qb) 1
mV sin( a )
sinh(qb) qb cos ka cos( a ) ab (*)
a
2mV
q2 2
sin( a)
cos(ka) cos( a) P
D'où l'expression de P ab
mV a
sin( a )
4- Traçons l’allure du membre de droite en fonction de αa. y cos( a ) P
a
3
avec P par exple, la fonction y est la somme d’un cosinus périodique et d’un
2
sin( a)
sinus cardinal a , qui est une fonction périodique amortie .
D'autre part, y = cos(ka) compris entre +1 et -1, nous voyons apparaître des bandes
d'énergie autorisées limitées par les deux lignes horizontales grisées en +1 et -1.
5) En déduire l’existence de bandes permises et interdites.
3
Ainsi pour P nous avons les bandes d'énergie successives suivantes :
2
a
0.71635,1 1.5, 2 2.36039, 3 3.27353, 4 4.21753,5
Pour les sommets des bande, nous retrouvons le cas de la particule libre.
2 m
La remarque énoncée ci-dessus : si k est une solution alors k
où m
a
permet de compléter le diagramme de dispersion en symétrisant et périodisant
l’esquisse ci-dessus.
L’annulation de la dérivée en de la fonction E(k) au abcisses kπ/ a = entier n’a pas été
démontré mais le sera au cours du calcul du paragraphe 3.
2 m N N
ka m soit N valeurs possibles donc 2N
N 2 2
électrons par motif cristallin.
Pour P nous devons avoir sin( (a b)) 0 et donc a m (avec m ) , les
puits deviennent infiniment profonds, indépendants les uns des autres avec leurs niveaux
d'énergie discrets.
d sin( a) d d
sin ka sin( a) P FP ( a)
d ( a) a dk dk
d 2 cos(ka)
dk 2 FP (ka)
d 2
Nous avons k , par suite FP ( a )
P
et a
a a dk 2 P
2
k2
Pour l'électron libre nous avons E , nous appellerons masse effective
2m
2
m * qui redonne bien la masse de l'électron lorsqu'il est libre.
2 E / k 2
2
2 d d 2
2
2
d 2E
En revenant à la définition de E nous obtenons
2m dk 2 m dk dk 2
d 2E
2 2
AUTRES COMMENTAIRES.
Les fonctions d'onde des électrons dans le cristal sont de la forme ua ( x)eikx où ua ( x )
possède la périodicité du réseau.. À l'échelle macroscopique nous ne retiendrons que le
terme en eikx ; l'électron ressemble à un électron libre: onde plane de vecteur d'onde k
2
défini modulo
a
Néanmoins la relation E k est modifiée et nous voyons apparaître des bandes d'énergie
permises et interdites.
L'électron se comporte comme s'il avait une énergie potentielle Eb (ou Eh ) , un quantité
de mouvement (k P ) , une masse m* (pouvant être négative), et une énergie
cinétique
P2 2
(k p )2
2m * 2m *
Exercice 4
E < : si T → 0 implique f → 1
E > : si T → 0 implique f → 0
1 ( E )/ kBT
e
kT
f FD ( E , T )
E 1 e( E )/ kBT
2
1
f FD ( E , T ) E 4kT
E 4kT
Fermi-Dirac réduise à celle de Maxwell-Boltzmann il faut donc que E>> EF , ce qui signifie que
la probabilité d'occuper un état devient très petite. Ce qui signifie que la nature quantique
(principe d'exclusion de Pauli) des électrons ne joue plus aucun rôle. Dans ce sens, la
distribution de MB peut être considérée comme la "limite classique" de la distribution de FD.