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Université IBN TOFAIL Année 2023-2024

Faculté des Sciences TD de physique des composants


Département de Physique SMP S6
Kénitra

Série 3

Exercice 1 : On considère une rangée infinie constituée d’atomes identiques


monovalents équidistants de a=3 Ǻ.

1- Donner l’expression générale de la densité des états électronique dans le cas ou


les électrons sont considérés comme libres.
2- Calculer l'énergie moyenne des électrons à 0K ?

Exercice 2 : Dans un métal d'or, chaque atome cède un électron qui assure la
conduction. Sachant que la masse volumique de l'or vaut 19.3 g/cm3, calculer:

1- l'énergie de Fermi
2- la vitesse de Fermi
3- la température de Fermi
4- la densité d’états électronique g(EF)?

Exercice 3: On se propose d’étudier le comportement d un électron soumis au potentiel


représenté ci-dessous :

1) Donner les solutions de l’équation de Schrödinger dans les régions I et II (on


note  2  2mE / 2
et  2  2m( E  V0 ) / 2
). A l’aide du théorème de Bloch,
exprimer la fonction d’onde dans la région III en fonction de celle dans la région
II. Préciser les valeurs que peut prendre le vecteur d’onde k (on utilisera les
conditions aux limites périodiques et on note L la longueur de la chaîne).
2) Appliquer les conditions aux limites en x=0 et x=a et en déduire la relation de
dispersion (sous la forme d’un déterminant). Ce déterminant peut s’écrire:
2  2
cos  k (a  b)  cos( a)  cos(  b)  sin( a)  sin(  b)
2
3) Que devient cette relation pour : (i) V0  0 et (ii) E << V0 et qb << 1 (β = iq).
4) Tracer l’allure du membre de droite en fonction de α a.
5) En déduire l’existence de bandes permises et interdites.
6) Les schémas ci-dessous représentent l’évolution des relations de dispersion pour
V0 croissant (10, 100, et 1000eV, a+b=5A°, b=0.1A°) : commenter cette évolution.
Retrouver la largeur de la première bande interdite pour V0 =100eV
Série 3 Solution

Exercice 1 : On considère une rangée infinie constituée d’atomes identiques monovalents


équidistants de a=3 Ǻ.

 Donner l’expression générale de la densité des états électronique dans le cas ou les
électrons sont considérés comme libres.

1- Dans ce cas , tous les calculs sont faits à une dimension, et avec les conditions aux
2 2 2
k dE k
limites périodiques, car la chaine est infinie. E et  ce qui
2m dk m
2mE 𝟐𝝅
donne : k 2
avec 𝒌= *n où n est : n>0 ou <0 ou =0
𝑳

 2 
1 état       (k )   L  L
On a :  L   
  2  2
 (k )  1 
L
 g (k )dk   (k )dk  dk avec g(k): la densité des états k ≠densité d'état d'E : g(E)
2

Et comme chaque état d'énergie peut correspondre à deux états d'électron k, on a :

dk
g ( E )  2  g (k ) 
dE g(E)
  dk
L L m
 2  2
 2  dE 2 2 k
-1/2
L m 2
L m 1  E
2 
2 2 2mE  2 E
E

𝐶
Ou 𝑔(𝐸 ) = pour une dimension avec C est constante
√𝐸

2) Calculer l'énergie moyenne des électrons à 0K ?

L'énergie moyenne des e- à 0K se calcule par la formule suivante:

E 
0
E n( E ) dE

0
n( E ) dE
1 V  E 3/ 2 dE
 (2m)3/ 2 
N 2 2 3 0 e( E  EF ) / kT  1
Or, la distribution des e- n(E) s'écrit:

n( E )  f ( E ) g ( E ) Où f (E) est la fonction de distribution de Fermi-Dirac

𝟏
 pour E<EF , la fonction 𝒇(𝑬) = =𝟏
𝟏+𝒆(𝑬−𝑬𝑭)/𝒌𝑩 𝑻
1
 pour E>EF , la fonction 𝑓(𝐸) = =0
1+𝑒 (𝐸−𝐸𝐹 )/𝑘𝐵𝑇

Donc la valeur moyenne devient: 1 f (E)

∞ ∞ 𝐸1/2 𝑑𝐸
∫0 𝐸𝑓(𝐸)𝑔(𝐸)𝑑𝐸 ∫0 (𝐸−𝐸 )/𝑘𝑇
𝑒 𝐹 +1
⟨𝐸 ⟩ = ∞ = ∞ 𝐸−1/2 𝑑𝐸
∫0 𝑓(𝐸)𝑔(𝐸)𝑑𝐸 ∫0 (𝐸−𝐸 )/𝑘𝑇
𝑒 𝐹 +1

0 EF E

𝐸 𝐸
∫0 𝐹 𝐸1/2 𝑑𝐸 2/3[𝐸 3/2 ]0𝐹
= 𝐸 = 𝐸𝐹
∫0 𝐹 𝐸 −1/2 𝑑𝐸 1
2 [ 𝐸1/2 ]
2 0

Finalement ⟨𝐸 ⟩ = (1/3)𝐸𝐹

Exercice 2 : Dans un métal d'or, chaque atome cède un électron qui assure la
conduction. Sachant que la masse volumique de l'or vaut 19.3 g/cm3, calculer :

1) l'énergie de Fermi

1) Dans cet exercice, les calculs doivent être faits à trois dimension (métal), et avec les
conditions aux limites périodiques, car le métal peut être considéré comme infinie . Pour
calculer l'énergie de Fermi , on sait que :

Le vecteur d’onde de Fermi est k F   3 2 n 


1/ 3

2
k F2 2

 3 n 
2/3
Et L’énergie de Fermi : EF   EF  2

2m 2m

Avec n le nombre d’electrons par unité de volume

On a M=197g de Au  NA atomes Au

M/V= (g/cm3) Au  NA /197 (atomes Au/ cm3) = n


N A  (6.02 1023 )(19.3)
Dans 1cm3 il y a : n   5.90 1022 at / cm3
197 197

Sachant que chaque atome cède un électron, on aura  n  5.90 1028 e / m3


2/3
ℏ2 2 2/3
ℏ2 3𝑛 2/3 (6.62610−34 )2 3 × 5.91028
𝐸𝐹 = (3𝜋 𝑛) = ( ) = ( )
2𝑚 2𝑚 8𝜋 (2 × 9.1110−31 ) 8𝜋
𝐸𝐹 = 8.8510−19 𝐽 =
8.8510−19
 EF  5.53 eV
1.610−19

2) Calculer la vitesse de Fermi

1
la vitesse de Fermi est calculée à partir de : 𝐸𝐹 = 2 𝑚𝑣𝐹2

2𝐸 2×8.8510−19
D’où 𝑣𝐹 = √ 𝑚 𝐹 = √ 9.1110−31
𝑒

𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑣𝐹 = 1.39109 𝑚/𝑠

3) Calculer la température de Fermi

la température de Fermi est déterminée, d’après E = k.T

8.8510−19
𝑇𝐹 =
1.3810−23
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑇𝐹 = 6.41104 𝐾

4) Calculer la densité d’états électronique g(EF)?

la densité d’états électronique g(EF)?Ici on considère g(EF) à 3 dimensions

1/3
𝑉 1/2 𝑉 ℏ 3𝜋 2 𝑁
𝑔(𝐸𝐹 ) = 2 3 (2𝑚)3/2 𝐸𝐹 = 2 3 (2𝑚)3/2 ( )
2𝜋 ℏ 2𝜋 ℏ (2𝑚)1/2 𝑉
𝑚
𝑔(𝐸𝐹 ) = 2
(3𝑁)1/3
𝜋 ℏ
4/3

Exercice 3: On se propose d’étudier le comportement d un électron soumis au potentiel


représenté ci-dessous :
V=0

1) Donner les solutions de l’équation de Schrödinger dans les régions I et II (on


note  2  2mE / 2
et  2  2m( E  V0 ) / 2
). A l’aide du théorème de Bloch,
exprimer la fonction d’onde dans la région III en fonction de celle dans la région
II. Préciser les valeurs que peut prendre le vecteur d’onde k (on utilisera les
conditions aux limites périodiques et on note L la longueur de la chaîne).les
solutions de l’équation de Schrödinger.

Dans la zone I… l’équation de Dans les zones II, III… l’équation de


Schrödinger s’écrit : Schrödinger s’écrit :
d 2 2mE d 2 2m
 2  0  2 ( E  V )  0
dx 2 dx 2

Posons  2  2mE / 2 posons  2  2m( E  V0 ) / 2

d 2 2 ( x) d 2 ( x)
  2 2 ( x)  0 2
  2 ( x)  0
dx 2 dx

La solution dans la zone I est : La solution dans la zone II est :

 I  x   Ae  Be
i x i x  II  x   Cei x  Dei x

Remarque: En zonz II ; Si E >Vo alors  est reel


Si 0 <E < Vo alors= iq est imaginaire pur, alors on aura
q  2m(V0  E ) / 2

Le théorème de Bloch donne les solutions de l’équation de schrodinger


indépendante du temps pour un potentiel périodique donné

Théorème de Bloch — Soit V(x) un potentiel de périodicité x0 , c.-à-d. tel


que V(x+ x0) = V(x)

Alors, il existe une base de solution de l'équation de Schrödinger de la

forme :
( x)  eik . x .uk ( x)

où Uk(x) est une fonction de période x0, c-à-d Uk(x+ x0) = Uk(x) et l'indice
k permet de différencier les différents états propres correspondants à une

même énergie Ek

Ces fonctions d'onde sont appelées les fonctions d'ondes de Bloch.

Le cristal a une longueur L = N(a+b) . Le théorème de Bloch ainsi que les conditions
périodiques aussi appelées conditions de Born von Kermann nous permettent de préciser
les valeurs discrètes possible du vecteur d'onde k , soit:

  x  N (a  b)     x  
 2
  x   uk ( x)eikx e
ikN ( a  b )
1 k  m (m  )
L
uk ( x)  uk ( x  (a  b)) 

Exprimons la fonction d’onde dans la région III en fonction de celle dans la région II à
l’aide du théorème de Bloch

Dans la région III a  x  (a  b)

 III ( x)  u( x)eikx
Or  II ( x  (a  b))  uk ( x  (a  b))eik ( x ( a b ))
 uk ( x)eikx e ik ( a b )
  III ( x)e ik ( a b )
Donc  III  x   eik ( ab)  II  x  (a  b) 

2) Appliquer les conditions aux limites en x=0 et x=a et en déduire la relation


de dispersion (sous la forme d’un déterminant). Ce déterminant peut s’écrire:
2  2
cos  k (a  b)  cos( a)  cos(  b)  sin( a)  sin(  b)
2

La fonction d'onde ainsi que sa dérivée doivent être continues en x = 0 et en x =a.


Avec la connaissance de la forme de la fonction d'onde dans la région III nous
obtenons le système suivant qui est homogène en (A, B, C, D):

en x = 0  I (0)   II (0)  A  B  C  D
 I (0)   II (0)   ( A  B)   (C  D)

 I (a)   III (a)  Aei a  Bei a  eik ( a b ) Cei b  Dei b 


en x = a
 I (a)   III (a)   ( Aei a  Bei a )  eik ( a b )  Cei b  Dei b 

A  B  C  D 0
A  B  C  D 0
Donc on a :
Aei a  Be  i a  Ceik ( a b ) e i b  Deik ( a b ) ei  b  0
A ei a  B e  i a  C  eik ( a b ) e i b  D  eik ( a b )ei b  0

Ce qui peut s’écrire sous la forme :

 1 1 1 1  A   0 
    
      B    0 
 ei a e i a eik ( a b ) e i b eik ( a b ) ei  b  C   0 
 i a    
 e  e  i a   eik ( a b ) e  i b   eik ( a b ) ei b  D   0 

La fonction d'onde ne pouvant être nulle partout (si A=B=C=D=0), cette homogénéité
implique que le déterminant de ce système doit être nul, soit :

2  2
cos  k (a  b)  cos( a)  cos(  b)  sin( a)  sin(  b)
2

ei a  e  i a ei a  e i a


cos( a)  sin( a)  .
Sachant que : 2 et 2i
3) Que devient cette relation pour : (i) V0  0 et (ii) E << V0 et qb << 1 (β = iq).

2
k2
3- (i) Dans le cas ou V0  0 ou b=0, nous retrouvons k   soit E  et la fonction
2m

d'onde d'une particule libre :   x   Aeikx  Beikx solution unique

(ii) Dans le cas ou 0  E  V0    iq est imaginaire pur, nous trouvons:

q2   2
cos  k (a  b)  cos( a)  cosh(qb)  sin( a)  sinh(qb)
2 q

e a  e  a e a  e a
cosh(qb)  sinh(qb) 
Avec 2i et 2i

Si E << V0 et qb << 1 (β = iq). La condition supplémentaire qb << 1 est imposée, elle


correspond au cas particulier des niveaux de hautes énergies dans un cristal q << 1 et au
cas des puits larges b << a, c’est à-dire à des niveaux d'énergie proche du haut des
puits, V - E << V . Nous aurons les approximations suivantes:


cosh( qb)  1 
 mV sin( a )
sinh(qb)  qb   cos  ka   cos( a )  ab (*)
 a
2mV
q2   2  

sin( a)
cos(ka)  cos( a)  P
D'où l'expression de P  ab
mV a

4) Tracer l’allure du membre de droite en fonction de α a.

sin( a )
4- Traçons l’allure du membre de droite en fonction de αa. y  cos( a )  P
a
3
avec P  par exple, la fonction y est la somme d’un cosinus périodique et d’un
2
sin( a)
sinus cardinal  a , qui est une fonction périodique amortie .

D'autre part, y = cos(ka) compris entre +1 et -1, nous voyons apparaître des bandes
d'énergie autorisées limitées par les deux lignes horizontales grisées en +1 et -1.
5) En déduire l’existence de bandes permises et interdites.

5- Compte tenu de l’égalité du second membre avec le cosinus du premier membre, il


a
apparaît une alternance de zones où valeur de est permise et des zones où

celle-ci est interdite car ne pouvant constituée une solution à l’équation (*). La
définition de  amène à une conclusion identique pour ce qui concerne l’énergie de
la particule. Celle-ci se répartit en bande d’énergie permise et en bande
d’énergie interdite. Les bandes permises forment un quasi continuum de niveau
d’énergie pour les raisons évoquées dans le TD2

Chaque fois que  a  m (avec m  ) nous retrouvons le cas de la particule libre.

3
Ainsi pour P  nous avons les bandes d'énergie successives suivantes :
2

a
  0.71635,1  1.5, 2   2.36039, 3  3.27353, 4   4.21753,5

La courbe en grisée correspond à la particule libre

6) Les schémas ci-dessous représentent l’évolution des relations de dispersion pour


V0 croissant (10, 100, et 1000eV, a+b=5A°, b=0.1A°) : commenter cette évolution.
Retrouver la largeur de la première bande interdite pour V0 =100eV

Pour les sommets des bande, nous retrouvons le cas de la particule libre.

2 m
La remarque énoncée ci-dessus : si k est une solution alors k 
où m 
a
permet de compléter le diagramme de dispersion en symétrisant et périodisant
l’esquisse ci-dessus.

L’annulation de la dérivée en de la fonction E(k) au abcisses kπ/ a = entier n’a pas été
démontré mais le sera au cours du calcul du paragraphe 3.

Le nombre d'états par bande est donné par:

2 m N N
   ka          m soit N valeurs possibles donc 2N
N 2 2
électrons par motif cristallin.
Pour P   nous devons avoir sin( (a  b))  0 et donc  a  m (avec m  ) , les
puits deviennent infiniment profonds, indépendants les uns des autres avec leurs niveaux
d'énergie discrets.

6°) Application numérique:

Énergie des cinq premières bandes en eV:

{2.14432,4.17859}, {9.40182,16.7143}, {23.2808,37.6073} {44.7779,66.8574},


{74.3271,104.465}

Pour la première bande le bas correspond à une énergie de 2.14432 eV.

Pour la première bande le haut correspond à une énergie de 4.17859 eV.

Pour la deuxième bande le bas correspond à une énergie de 9.40182 eV.

La largeur de la première bande interdite est donc de 5.22323 eV.

7°) La différentiation de (3) par rapport à k conduit à l'expression:

 d  sin( a)   d d
sin  ka    sin( a)  P    FP ( a)
 d ( a)   a   dk dk

Chaque fois que sin(ka)  0 , c’est-à-dire en bas et en sommet de bande,


d
 0 car
dk
FP ( a)  0 . Par suite les bas et les sommets de bandes ont des formes paraboliques.

En poursuivant la dérivation à l'ordre suivant, pour le sommet et le bas de bande nous


obtenons :

d 2 cos(ka)

dk 2 FP (ka)

Application au haut de la première bande.

 d 2

Nous avons   k  , par suite FP ( a ) 
P
et   a
a a dk 2 P
2
k2
Pour l'électron libre nous avons E  , nous appellerons masse effective
2m
2
m * qui redonne bien la masse de l'électron lorsqu'il est libre.
2 E / k 2
2 
2  d  d 2 
2
2
d 2E
En revenant à la définition de E  nous obtenons      
2m dk 2 m   dk  dk 2 

d 2E 
2 2

En haut de la première bande 2


  , la masse effective est alors:
dk mP
2
m *  m  0.212m
3

AUTRES COMMENTAIRES.

Les fonctions d'onde des électrons dans le cristal sont de la forme ua ( x)eikx où ua ( x )
possède la périodicité du réseau.. À l'échelle macroscopique nous ne retiendrons que le
terme en eikx ; l'électron ressemble à un électron libre: onde plane de vecteur d'onde k
2
défini modulo
a

Néanmoins la relation E k est modifiée et nous voyons apparaître des bandes d'énergie
permises et interdites.

Le bas et le haut de ces bandes correspondent au voisinage de ka  P et sont décrites


2
(k  P )2
par l'équation Eb (ou Eh )  Eb0 (ou Eh0 )  où Eb (ou Eh ) sont les énergies
2m *
en bas (ou en haut) de celles ci.

L'électron se comporte comme s'il avait une énergie potentielle Eb (ou Eh ) , un quantité
de mouvement (k  P ) , une masse m* (pouvant être négative), et une énergie
cinétique

P2 2
(k  p )2

2m * 2m *

Exercice 4

1 Les distributions de Fermi-Dirac et de Maxwell- Boltzmann


1
On a : f FD ( E , T )  ( E   )/ k BT
1 e

(a) On va considérer les deux cas suivants :

E <  : si T → 0 implique f → 1
E > : si T → 0 implique f → 0

On trouve donc le graphe suivant :

On peut estimer la largeur de la région de transition par la pente de la courbe à E =µ (ouµ fF D


= 1/2), et ses points d'intersection à fF D = 0 et fF D = 1.

1 ( E   )/ kBT
 e
 kT
f FD ( E , T ) 
E 1  e( E   )/ kBT 
2

 1
 f FD ( E   , T )    E  4kT
E 4kT

A titre indicatif on donne : kT (300K ) ≈ 26meV et kT (10K ) ≈ 0:8meV .


E/k T
(b) Dans la limite ou e( E   )/ k T  1 et E   on a f FD  e B . Pour que la distribution de
B

Fermi-Dirac réduise à celle de Maxwell-Boltzmann il faut donc que E>> EF , ce qui signifie que
la probabilité d'occuper un état devient très petite. Ce qui signifie que la nature quantique
(principe d'exclusion de Pauli) des électrons ne joue plus aucun rôle. Dans ce sens, la
distribution de MB peut être considérée comme la "limite classique" de la distribution de FD.

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