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UNIVERSITE NORBERT ZONGO BURKINA FASO

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UFR/ST Unité-Progrès-Justice

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Département de SVT

EXPOSE DU GENIE GENETIQUE

THEME : APPLICATION DU GENIE GENETIQUE A L’AMELIORATION DES


ESPECES ANIMALES

MEMBRES DU GROUPE

N°d’ordre INE NOM&PRENOM(s)


1 N03902520202 OUEDRAOGO Gisèle
2 N01192920201 OUEDRAOGO Hamadou
3 N00600220182 ZOUNGRANA Aminata
4 N03146120202 KABORE Adèle Kiswendsida
5 N01136620201 SANKARA Abdoulaye
6 E00815220201 ZONGO Abdoul Aziz
7 N03817820201 DAMBINA Seydou

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PLAN

INTRODUCTION

I.LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE MANIPULATION DU


GENIE GENETIQUE

II. SPECIFICITE DU GENIE GENETIQUE A L’AMELIORATION DE


L’ESPECE ANIMALE
1-RESISTANCE AUX MALADIES
2-PRODUCTION ACCRUE

III. LES LIMITES DU GENIE GENETIQUE

CONCLUSION

2
INTRODUCTION

Le génie génétique est le processus par lequel on identifie,


isole et modifie l’ADN d’une cellule vivante ou morte pour l’introduire
dans une autre cellule vivante. Partant de là, l’application du génie
génétique à l’amélioration de l’espèce animale représente une avancée
majeure dans le domaine de la biotechnologie. En combinant les
connaissances en génétique avec des techniques innovantes, les
scientifiques peuvent désormais cibler et modifier des gènes spécifiques
pour améliorer les caractéristiques souhaitées chez les animaux que ce
soit pour la production alimentaire, la sante animale ou d’autre
domaine. Cette approche soulève cependant des questions éthiques,
techniques et environnementales importants nécessitant une réflexion
approfondie sur les implications à long terme de telle manipulation
génétique.

I -Les différentes techniques de manipulation du génie génétique.

En génie génétique diverses techniques de manipulation


spécifique sont utilisées pour l’amélioration de l’espèce animale telle
que :
-La transgénèse : le mécanisme de transmission de la transgénèse en
génie génétique implique l’introduction délibérée des gènes étrangers
dans le génome d’un organisme et la transmission de ses gènes à sa
descendance.
-le clonage : est la réplication d’individu de la génétique identique en
transférant le noyau d’une cellule somatique dans un ovule non fécondé.
-La thérapie génique : est l’introduction de gène fonctionnel dans des
cellules d’un organisme pour traiter des maladies génétiques
spécifiques

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-La technique de la sélection génétique : est le processus visant à
choisir délibérément des caractéristiques génétiques spécifiques chez
les organismes pour les reproduire, afin d’influencer les caractéristiques
de la descendance.
-La technique de CRISPR/Cas9 : c’est un complexe moléculaire
composé d’un ARN dit ‘’ARN guide’’ complémentaire de la portion
d’ADN que l’on souhaite modifier et de la protéine Cas9, une
endonucléase capable de couper l’ADN.

II- Spécificité du génie génétique à l’amélioration de l’espèce


animale.

1- Resistance aux maladies.

Dans l’application du génie génétique à la résistance aux


maladies, la technique de CRISPR-cas9 permet de couper ou d’apporter
des modifications ciblées aux matériels génétiques des cellules et ce en
deux étapes : d’abord le complexe scanne la double hélice d’ADN et
s’arrête en face de la séquence complémentaire à celle de l’ARN guide.
Là, la protéine cas9 coupe l’ADN. Une fois coupée, la séquence d’ADN
d’intérêt peut être modifié si besoin, mais pas par le complexe lui-
même.
En thérapie, on tente d’utiliser le CRISPR-cas9 afin d’ajouter, de
corriger ou d’inactiver certains gènes impliqués dans le développement
des maladies. Cet outil pourrait donc trouver des applications dans le
traitement de toutes les maladies causées soit par la présence d’un gène
défectueux (maladies génétiques) soit par la mutation d’un gène
(cancer). Pour se faire deux approches sont envisagés : la première est
dite ex vivo, elle consiste à prélever les cellules d’un patient, à les
cultiver et modifier leur génome au moyen de CRISPR in vivo puis à
réimplanter dans le malade les cellules modifiées. La deuxième, dite in

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vivo s’agit de modifier le matériel génétique des cellules du patient
directement dans l’organisme.
En virologie, des essais cliniques assez avancés montrent que
CRISPR pourrait permettre de lutter contre le VIH. Les études se
concentrent en particulier sur la modification d’un gène présent dans les
cellules humaines codant un récepteur du virus : Il s’agit d’inactiver ce
gène afin de débarrasser les cellules réceptrices et d’empêcher le virus
d’y entré.
Dans le but de lutter contre le paludisme, les chercheurs étasuniens
ont modifié génétiquement les moustiques A.gambiae, mâles et
femelles indistinctement. Ils ont choisi de perturber un gène connu sous
le nom de « femalele » (fle), qui contrôle le développement sexuel chez
les moustiques. A.gambiae. Présent chez les 02 sexes, il est actif
uniquement chez les femelles. Ainsi cette modification génétique qu’ils
ont nommée Ifégenia, tue uniquement les femelles modifiés. Ces
dernières meurent donc toutes au stade du laboratoire. Les mâles, eux
survivent. Une fois relâché dans la nature, ils peuvent donc s’accoupler
avec les femelles sauvages et propager Ifégenia. Les descendants
héritent en théorie de la modification génétique. Les femelles meurent
et les mâles continuent de transmettre ce gène modifié. Et ainsi de
génération en génération, la population des femelles diminue.

2-La production accrue

La sélection génétique est un processus destiné à isoler à partir de


ressources génétiques naturelles et à modifier un caractère d’intérêt
agronomique (productivité, tolérance aux stress climatiques ou aux
malades) dans le but d’améliorer une espèce.
Prenons le cas spécifique de la sélection génétique des poulets de chair.
En élevage standard, les poulets sont sélectionnés génétiquement,
nourris et complémentés pour grossir le plus rapidement possible. Ils
atteignent aujourd’hui leur poids d’abattage en 35 jours soit 4 fois plus

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rapidement qu’en 1950. Les poulets destinés à la production de viande
sont le résultat d’une sélection génétique intense réalisée par des
chercheurs : la souche à croissance rapide baptisée Ross 308 est la plus
utilisée. Les oiseaux qui en sont issus peuvent gagner jusqu’à 110
grammes par jour alors que l’autorité européenne de sécurité des
aliments recommande de ne pas dépasser les 50 grammes par jour. Le
but de cette sélection est d’obtenir des animaux qui grandissent plus vite
et produisent plus de viande de filet que les années 1950. Pour exprimer
ce potentiel génétique les poulets sont nourris avec une alimentation
particulièrement riche et appétente. Dans la plupart des élevages, des
compléments alimentaires sont distribués en permanence pour stimuler
l’appétit des poulets et accélérer leur digestion. Les poulets de la
souche Ross 308 mettent aujourd’hui 27 jours pour atteindre le poids
de 1,5 kg alors qu’il en fallait 120 jours dans les années 1950. En France
ils sont actuellement abattus à l’âge moyen de 35 jours, soit à 1 ,9 kg et
cette durée ne cesse de diminuer.
Le génie génétique dans l’amélioration de la production laitière
implique l’utilisation de technique visant à introduire des modifications
génétiques spécifiques chez les animaux généralement des vaches
laitières. Ces modifications peuvent consister à l’insertion de gènes
associés à une augmentation de la production de lait, à une meilleure
résistance aux maladies ou à l’amélioration des qualités nutritionnelles
de lait produit. Par exemple, des chercheurs peuvent cibler des gènes
qui régulent la synthèse de la protéine du lait ou qui favorisent le
développement des glandes mammaires, contribuant ainsi à augmenter
la quantité de lait produite par l’animal. De plus l’introduction de gène
conférant une résistance accrue aux maladies peut améliorer la santé
globale du troupeau, réduisant ainsi les pertes liées aux problèmes de
santé.

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L’objectif de ces interventions génétiques est d’accroitre l’efficacité de
la production laitière tout en veillant à ce que le lait produit réponde aux
normes nutritionnelles et sanitaires établies.

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III- Les limites du génie génétique.

Le génie génétique présente plusieurs limites notamment éthiques,


techniques et environnementales.
─Sur le plan technique, il y a des défis liés à l’efficacité des
méthodes de modification génétique, à la sécurité des organismes
modifiés et à la difficulté de contrôler précisément les résultats.
─Sur le plan éthique, il y a des préoccupations concernant le bien-
être animal, la création d’êtres vivants modifiés et des implications
sociales de la manipulation génétique. Également on constatera la
disparition des souches sauvages au profit des souches mutées.
─Sur le plan environnemental, on a les risques d’échappement
d’organismes modifiés dans la nature et des effets sur l’écosystème.
-Sur le plan économique, les problèmes d’adaptation des animaux
transgéniques aux conditions naturelles conduit à une prise en charge
couteuse.

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CONCLUSION

En conclusion, l’application du génie génétique à


l’amélioration de l’espèce animale offre des opportunités
prometteuses pour améliorer la santé, le bien-être, la productivité
des animaux ainsi que pour répondre aux besoins croissants de
l’agriculture et de la recherche scientifique. Cependant, ces avancés
soulèvent également des préoccupations éthiques,
environnementales et de sécurité qui nécessitent une évaluation
minutieuse et une règlementation appropriée. Il est essentiel de
poursuivre les recherches de manière responsable en tenant compte
des complications à long terme sur les écosystèmes.

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