Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CONTRAT DE TRAVAIL
LA SUSPENSION
Cadre légal : article 32 CT
Définition = c’est la période au cours de
laquelle l’exécution des obligations
réciproques est figée : le salarié n’est pas
en état de travail effectif et en
conséquence l’employeur ne lui verse pas
de salaire. Ce sont les effets du contrat qui
sont suspendus mais le contrat subsiste
Cas légaux
- la durée du service militaire obligatoire,
- l’absence du salarié pour maladie ou
accident dûment justifiée par la production
d’un certificat médical
- la période qui suit l’accouchement,
- les périodes d’absence légale du salarié,
- la durée de la grève,
- la fermeture de l’entreprise intervenue
légalement.
Les situations de fin de contrat
- La disparition de l’une des parties
- Le terme du contrat
- Le licenciement
- La démission
- La retraite
LE TERME
Le contrat de travail à durée déterminée
prend fin au terme fixé dans le contrat ou
à la fin de la tâche qui a fait l’objet du
contrat => les conséquences déjà
évoquées
Le préavis
Cadre légal = articles 43 à 51
Le contrat de travail à durée indéterminée peut cesser,
sous réserve des dispositions relatives au délai de
préavis:
- soit par la volonté de l’employeur,
- soit par la volonté du salarié.
Si le salarié est illettré, le " reçu pour solde de tout compte " doit être
contresigné par l'agent chargé de l'inspection de travail dans le
cadre de la conciliation prévue à l'article 532 ci-dessous.
• Le " reçu solde de tout compte " peut être
dénoncé dans les soixante jours suivant la date
de sa signature.
• La dénonciation du reçu doit être effectuée, soit
par lettre recommandée avec accusé de
réception adressée à l'employeur, soit par
assignation devant le tribunal. Elle n'est valable
qu'à condition de préciser les divers droits dont
le salarié entend se prévaloir.
Le certificat de travail
• L'employeur doit délivrer au salarié un certificat
de travail, à la cessation du contrat de travail,
dans un délai maximum de huit jours, sous
peine de dommages-intérêts.
• Le certificat de travail doit exclusivement
indiquer la date de l'entrée du salarié dans
l'entreprise, celle de sa sortie et les postes de
travail qu'il a occupés. Toutefois, par accord
entre les deux parties, le certificat de travail peut
comporter des mentions relatives aux
qualifications professionnelles du salarié et aux
services qu'il a rendus.
LA RETRAITE
• Tout salarié qui atteint l'âge de soixante ans doit
être mis à la retraite. Toutefois, il peut continuer
à être occupé après cet âge par arrêté de
l'autorité gouvernementale chargée du travail
sur demande de l'employeur et avec le
consentement du salarié.
• L'âge de la retraite est fixé à cinquante-cinq ans
pour les salariés du secteur minier qui justifient
avoir travaillé au fond des mines pendant cinq
années au moins.
• En ce qui concerne les salariés qui, à l'âge
de soixante ans ou de cinquante-cinq ans,
ne peuvent justifier de la période
d'assurance fixée par l'article 53 du dahir
portant loi n° 1-72-184 du 15 joumada Il
1392 (27 juillet 1972) relatif au régime de
sécurité sociale, l'âge de la retraite indiqué
ci-dessus est porté à la date à laquelle le
salarié totalise cette période d'assurance.
Article 528 CT = L'employeur doit remplacer
tout salarié mis à la retraite par un autre
salarié
Le régime de sécurité sociale institué par le
dahir du 27/07/1972 a notamment pour but
de servir aux salariés des prestations à
long terme telles que les pensions de
vieillesse et de survivants.
• Au titre des prestations en espèces donc, la pension de
retraite qui sera versé à tout assuré âgé d’au moins 60
ans (sauf les mineurs) qui cesse toute activité salariée et
qui justifie d’au moins 3240 jours de cotisation.
• Le montant de la pension de vieillesse est fonction de la
carrière de l’assuré et de son salaire de référence. Le
salaire de référence est défini comme étant la 96ème
partie du total des salaires soumis à cotisation et perçus
pendant les 96 mois déclarés qui précèdent le dernier
mois civil d’assurance avant l’âge d’admission à la
retraite.
• Pour l’assuré comptant au moins 3240 jours
d’assurance, le montant mensuel de la pension
sera égal à 50% du salaire mensuel de
référence.
• Le taux de la pension de retraite sera majoré de
1% pour chaque période d’assurance de 216
jours accomplie en sus de 3240 jours, sans
toutefois dépasser 70% du salaire annuel de
référence .
Les prestations de vieillesse de la CNSS
peuvent être complétées par le régime de
la CIMR CAISSE
INTERPROFESSIONNELLE
MAROCAINE DE RETRAITE qui est une
association d’employeurs créée en 1949.
• L’adhésion est facultative de la part de l’employeur. Les
retraites CIMR sont financées par 2 types de
cotisations :
• l’une prélevée sur le salaire du bénéficiaire = part
salariale
• l’autre étant une contribution patronale équivalente à la
part salariale majorée à 30% depuis 2007.
• L’adhérent (l’employeur) a le choix entre 5 taux de
cotisation : 3%, 3,75%, 4,50%, 5,25% et 6% pour
chaque part patronale et salariale. Les deux parts sont
versées à la CIMR pour le compte de l’affilié.
Barème et modalités de
paiement :
• Le montant de la pension minimale est de 600,00
dirhams par mois.
• Le montant de la pension correspond à 50% du salaire
mensuel plafonné (à 6.000 dirhams) si le salarié totalise
au moins 3240 jours de cotisation.
• Ce montant est augmenté de 1% pour chaque période
d’assurance de 216 jours accomplie en sus des 3240
jours.
• Le maximum est de 70% du salaire mensuel moyen.
S’agissant de la retraite anticipée
Cadre légal = Dahir du 27 juillet 1972 tel qu'il a été modifié et complété
.
Elle est possible à partir de 55 ans moyennant le paiement d’une prime
par l’employeur. Celle-ci est en fonction de l’âge de l’assuré et de
l’annuité de la pension.
• Pour en bénéficier, il faut :
Être âgé de 55 ans et plus, et moins de 60 ans ;
Avoir au moins 3240 jours de cotisations ;
Avoir 54 jours de cotisations, continues ou discontinues, pendant les
six mois précédant la demande de l’estimation de la prime ;
Avoir l’accord de l’employeur (cette condition n’est pas exigée pour les
marins pêcheurs à la part) ;
Paiement de la prime par l’employeur.