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AUDITS

OPERATIONNELS

SAWADOGO Timothée
PROGRAMME DE LA FORMATION

1. Les audits opérationnels


2. Conduite d’une mission d’audit interne
3. Conclusion

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2 Controleur de Gestion
Partie 1.1.

DEFINITION

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3 Controleur de Gestion
Définition
IFACI (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes)

“L’audit interne est une activité indépendante et


objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre
ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité ”
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4 Controleur de Gestion
Deux types de missions

 Missions d’assurance
 Missions de conseil

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5 Controleur de Gestion
Partie 1.3.

Attributions

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6 Controleur de Gestion
Attributions générales

 Recevoir les objectifs et les moyens de la part de la


Direction;
 Evaluer l’efficacité et la pertinence du système de
contrôle interne ;
 Faire toutes propositions pour l’amélioration du
système de contrôle interne.
 Promouvoir et aider les responsables à s’approprier
le contrôle interne dans l’organisation.
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7 Controleur de Gestion
Aptitudes professionnelles
 Humilité
 Dynamisme
 Rigueur
 Intégrité
 Pouvoir de persuasion
 Sens élevé de relations humaines
 Pédagogie
 Recherche de l'excellence.

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8 Controleur de Gestion
Partie 1.4.

Typologie d’audit

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9 Controleur de Gestion
Classification du champ d’application

 Par nature d’audit ou par objectif  :


– Audit de conformité/régularité ;
– Audit d’efficacité ;
– Audit de management;
– Audit de stratégie.
 Par destination:
– Audit de la fonction “ comptable ” ;
– Audit du service recrutement ;
– Audit du cycle “ ventes/clients ”, etc.

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10 Controleur de Gestion
Types d ’audit

 Audit de régularité

 Audit d ’efficacité ou opérationnel

 Audit de management

 Audit stratégique

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11 Controleur de Gestion
Types d’audit
1. Audit de régularité/conformité
a) Vérification du respect des normes, des
règlements, des procédures internes et
externes à l'entreprise ;
b) Examen de la fiabilité et de l'exhaustivité des
informations financières et de gestion ;
c) Contrôle des dispositions prises pour assurer
la sécurité physique des actifs.
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12 Controleur de Gestion
Types d’audit

2. Audit d'efficacité ou opérationnel


a) Examen du bien-fondé des méthodes et des
procédures ;
b) Appréciation de l'adéquation des moyens
engagés par rapport aux objectifs ;
c) Etude des performances et de la pertinence
des structures.
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13 Controleur de Gestion
Types d’audit
3. Audit de management
Examen des politiques, des systèmes de gestion
et des modes opératoires en vue d’apprécier :
– L’efficacité
– Et l’efficience des opérations

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14 Controleur de Gestion
Types d’audit
4. Audit stratégique
a) Examen de l’adéquation du plan stratégique avec
les exigences et l’évolution de l’environnement
interne et externe;
b) Examen du positionnement dans l'entreprise de
l'entité auditée, et de l'adéquation des
orientations et politiques décidées par les
responsables;
c) Evaluation de la qualité des méthodes de
pilotage et de gestion ;
d) Analyse de la sincérité des résultats obtenus.
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15 Controleur de Gestion
Les normes d ’audit interne
Catégories principales

1. Normes de qualification

2. Normes de fonctionnement

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17 Controleur de Gestion
Partie 1.6.

Déontologie

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18 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Le code de déontologie va au-delà de la définition
de l’audit interne et inclut deux composantes
essentielles :
– Des principes fondamentaux pertinents pour la
profession et pour la pratique de l’audit interne;
– Des règles de conduite décrivant les normes de
comportement attendues des auditeurs internes.
Ces règles sont une aide à la mise en œuvre
pratique des principes fondamentaux et ont pour but
de guider la conduite éthique des auditeurs internes.
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19 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Principes Fondamentaux :
Il est attendu des auditeurs internes qu’ils respectent
et appliquent les principes fondamentaux suivants:

· Intégrité
· Objectivité
· Confidentialité
· Compétence
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20 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Principes fondamentaux
· Intégrité :
– L’intégrité des auditeurs internes est à la base de la
confiance et de la crédibilité accordées à leur
jugement.

· Objectivité :
– Les auditeurs internes montrent le plus haut degré
d’objectivité professionnelle en collectant, évaluant et
communiquant les informations relatives à l’activité ou
au processus examiné. Les auditeurs internes évaluent
de manière équitable tous les éléments pertinents et
ne se laissent pas influencer dans leur jugement par
leurs propresSAWADOGO
intérêtsTimothée
ou par autrui.
Auditeur
21 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Principes fondamentaux

· Confidentialité :
– Les auditeurs internes respectent la valeur et la
propriété des informations qu’ils reçoivent ; ils ne
divulguent ces informations qu’avec les autorisations
requises, à moins qu’une obligation légale ou
professionnelle ne les oblige à le faire.
· Compétence :
– Les auditeurs internes utilisent et appliquent les
connaissances, les savoir-faire et expériences requis
pour la réalisation de leurs travaux.
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22 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Règles de conduite
1. Intégrité : Les auditeurs internes :
– 1.1. Doivent accomplir leur mission avec honnêteté,
diligence et responsabilité.
– 1.2. Doivent respecter la loi et faire les révélations
requises par les lois et les règles de la profession.

– 1.3. Ne doivent pas sciemment prendre part à des


activités illégales ou s’engager dans des actes
déshonorants pour la profession d’audit interne ou leur
organisation.

– 1.4. Doivent respecter et contribuer aux objectifs


éthiques et légitimes de leur organisation.
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23 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Règles de conduite
2. Objectivité: Les auditeurs internes :
– 2.1. Ne doivent pas prendre part à des activités ou établir
des relations qui pourraient compromettre ou risquer de
compromettre le caractère impartial de leur jugement. Ce
principe vaut également pour les activités ou relations
d’affaires qui pourraient entrer en conflit avec les intérêts de
leur organisation.
– 2.2. Ne doivent rien accepter qui pourrait compromettre ou
risquer de compromettre leur jugement professionnel.
– 2.3. Doivent révéler tous les faits matériels dont ils ont
connaissance et qui, s’ils n’étaient pas révélés, auraient pour
conséquence de fausser le rapport sur les activités
examinées.
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24 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Règles de conduite
3. Confidentialité: Les auditeurs internes :
– 3.1. Doivent utiliser avec prudence et protéger les
informations recueillies dans le cadre de leurs activités.
– 3.2. Ne doivent pas utiliser ces informations pour en
retirer un bénéfice personnel, ou d’une manière qui
contreviendrait aux dispositions légales ou porterait
préjudice aux objectifs éthiques et légitimes de leur
organisation.

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25 Controleur de Gestion
Code de déontologie
Règles de conduite
4. Compétence : Les auditeurs internes :
– 4.1. Ne doivent s’engager que dans des travaux pour
lesquels ils ont les connaissances, le savoir faire et
l’expérience nécessaires.
– 4.2. Doivent réaliser leurs travaux d’audit interne dans
le respect des Normes pour la Pratique Professionnelle
de l’Audit Interne.
– 4.3. Doivent toujours s’efforcer d’améliorer leur
compétence, l’efficacité et la qualité de leurs travaux.
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26 Controleur de Gestion
Partie 2.3.

Moyens
de l’audit interne

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27 Controleur de Gestion
Les moyens de l ’audit interne

 La charte d’audit
 le manuel d’audit interne
 La cartographie des risques
 le plan d’audit
 le manuel de procédures

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28 Controleur de Gestion
AUDITS
OPERATIONNELS

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29 Controleur de Gestion
Partie 5.1.

Audits Opérationnels

Appréciation des opérations et


des comptes

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30 Controleur de Gestion
APPRECIATION DU CONTRÔLE INTERNE
DE LA FONCTION OU DU CYCLE

 APPRECIATION DE LA MAITRISE DES


OPRATIONS

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31 Controleur de Gestion
APPRECIATION DE LA MAITRISE DES
OPRATIONS

 CRITERES
– GESTION RATIONNELLE DES MOYENS
– CONFORME AUX POLITIQUES ET PROCEDURES
DE LA DIRECTION
– PROTECTION DE L ’INTEGRITE DES BIENS ET DES
RESSOURCES
– PROTECTION CONTRE LES ERREURS.

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32 Controleur de Gestion
APPRECIATION DE LA MAITRISE DES
COMPTES
 CRITERES
– LES OPERATIONS SONT REELLES
– ELLES CONCERNENT L ’ENTREPRISE
– ELLES SONT COMPTABILISEES POUR LE BON
MONTANT
– ELLES SONT COMPTABILISEES DANS LE BON
COMPTE
– ELLES SONT COMPTABILISEES DANS LA BONNE
PERIODE
– ELLES SONT COMPTABILISEES SANS OUBLI
– NI DOUBLE EMPLOI
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33 Controleur de Gestion
POINTS A CONSIDERER PAR
L ’AUDITEUR
 LA QUALITE DES SUPPORTS
 LA POSSIBILITE DE VERIFIER A POSTERIORI
LA REALISATION D ’UN CONTRÔLE
 L ’EXISTENCE D ’UN CONTRÔLE EXTRA
COMPTABLE (contrôle budgétaire, statistiques)
 Les CONTRÔLES DE PREVENTION
 LES CONTRÔLES DE DETECTION
 POUR CHACUN DE CES CONTRÔLES LES
MESURES PRISES EN CAS D ’ANOMALIES
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34 Controleur de Gestion
POINTS A CONSIDERER: CONDITIONS
D ’ EFFICACITE
 Maîtrise des opérations
– Point de départ de l ’étude: la prise de décision
– A un impact sur les risques et leur couverture
– Ouvre à l ’auditeur un champ de préconisation proche
des préoccupations des audités
 Maîtrise des comptes
– Point de départ: la mise en œuvre de la décision
– a un impact sur la fiabilité des enregistrements

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35 Controleur de Gestion
Partie 5.2.

Audits Opérationnels

Prise en compte de
l’environnement de contrôle

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36 Controleur de Gestion
PRISE EN COMPTE DE
L ’ENVIRONNEMENT DE CONTRÔLE

 ATTITUDE DE LA DIRECTION
 QUALITE DE LA GESTION
 SEPARATION DES FONCTIONS

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37 Controleur de Gestion
ATTITUDE DE LA DIRECTION
 QUALITE DU PERSONNEL DE DIRECTION
 CONTRÔLE RECIPROQUE DES TACHES OU
HIERARCHIQUE
 CONTRÔLE BUDGETAIRE, CONTRÔLE DE GESTION
 ETHIQUE DE LA DIRECTION
 INTERET PORTE A L ’INFORMATION CHIFFREE
 PRESSION DE L ’ ENVIRONNEMENT
 ATTITUDE GENERALE FACE AUX DIFFICULTES

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38 Controleur de Gestion
QUALITE DE LA GESTION

 COMPOSANTES
 QUALITE DES HOMMES
 QUALITE DES SYSTEMES DE GESTION
 QUALITE DE LA GESTION DES HOMMES
 APPRECIATION
 PARTIE AMONT DES PROCEDURES
 RESULTATS DE GESTION
 COMPTES RENDUS DES COMITES DE
DIRECTION
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39 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Idées de base
 Tout individu peut commettre des erreurs ou être
soumis à des tentations d ’indélicatesse
 Le contrôle réciproque des tâches permet de
déceler ces erreurs et dissuade les fraudeurs
potentiels
 Le contrôle réciproque des tâches ne peut exister
sans une séparation adéquate des fonctions.

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40 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Intérêt pour l ’auditeur
 Deux tâches sont déclarées incompatibles quand le fait
qu ’elles soient exercées par une même personne
entraîne les conséquences suivantes:
– suppression de la possibilité d ’opérer un contrôle
(considéré comme essentiel ) sur des bases
contradictoires (= non découverte d ’une erreur)
– possibilité de dissimulation d ’une erreur ou d ’une
malversation;

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41 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Intérêt pour l ’auditeur

 L ’inconvénient pratique d ’un cumul de


fonction réside dans l ’apparition d ’un
risque pesant:
– sur la qualité de l ’information
– sur la sécurité des opérations
– ou sur les biens composant le patrimoine de
l ’entreprise.
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42 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Intérêt pour l ’auditeur

 La recherche de la séparation des fonctions


s ’applique aux points forts de la procédure afin
de vérifier qu ’une séparation inadéquate des
fonctions ne vient pas s ’opposer aux
conséquences positives des points forts relevés.

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43 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur

 Toute personne qui accède aux biens de la


société peut les détourner;
– comment empêcher le caissier de partir avec
la caisse?
– En le fouillant tous les soirs?
– Le problème est de pouvoir découvrir
rapidement le vol ou, mieux, de le prévenir.

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44 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur

 Toute personne qui est en contact professionnel


avec des tiers (fournisseurs , clients) peut agir
contre les intérêts de la société;
 Le problème est de découvrir ces actions hostiles
rapidement.

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45 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur

 Toute séparation de fonction peut être mise en


échec par une collusion interne: il n ’existe pas
de solution parfaitement étanche à la fraude.
 Le but est de rendre les fraudes très complexes à
réaliser du fait de la nécessité d ’un accord d ’un
grand nombre de personnes

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46 Controleur de Gestion
SEPARATION DES FONCTIONS
Problématique pour l ’auditeur

 Le but principal de l ’audit n ’est pas de


découvrir les fraudes qui si elles sont
parfaitement réalisées sont pratiquement
indécelables ( accord de tout le personnel, à
tous les échelons, accord de tous les tiers)
 La découverte des fraudes suppose la mise en
œuvre de diligences spécifiques qui ne font pas
partie de la démarche habituelle de l ’auditeur:
on y a recours que si des symptômes de fraude
ont été découverts.
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47 Controleur de Gestion
Impact de l ’environnement de contrôle
sur les points forts: Impact négatif

 Définition et ou compréhension insuffisante


de la procédure
 Compétence insuffisante du personnel
 Cumul de fonctions

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48 Controleur de Gestion
Impact de l ’environnement de contrôle
sur les points faibles: impact positif

 Contrôles hiérarchiques
 certains contrôles budgétaires

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49 Controleur de Gestion
Partie 5.3.

Audits Opérationnels

Analyse-diagnostic détaillé

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50 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système de planification
 Les outils de planification (natures, contenu,
utilisation et portée effective)
 Cohérences objectifs opérationnels/objectifs
stratégiques
 Formalisation de la stratégie
 Réalité du suivi stratégique
 Dernière mise à jour de la réflexion stratégique
 Fiabilité des plans et budgets précédents
 Arbitrages court/long terme
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51 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système d’organisation
 Degré de formalisation de la structure
 Nombre de niveaux hiérarchiques
 Nature et qualité des interfaces entre les entités
 Caractère formalisé des procédures
 Caractère formalisé/non-formalisé des postes de
travail et des responsabilités (conflits, doublons,
tâches non couvertes ou insuffisamment
couvertes, absence d’évaluation de charges de
travail, risques de sous-productivité
 Aptitude à gérer les priorités et gestion effective
des priorités. SAWADOGO Timothée Auditeur
52 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système d’organisation(suite)
 Rapidité de la prise de décision
 Collégialité réelle de la direction
 Existence d’organigramme de remplacement
 Composantes et qualité du système d’information
 Style de gestion:
– Mémo: présentation DG
– Travail de la DG sur dossiers
– Comités
– Comités plus dossiers.
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53 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système de direction

 Le style de management
 Modalités de la communication interne
(formelle/informelle, moyens consacrés et nature)
 Qualité de la communication interne
 Modalités d’intéressement du personnel
 Turn-over du personnel.

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54 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système de direction(suite)

 La formation du personnel
 La rémunération
 L’esprit d’équipe
 Qualité du dialogue staff-encadrement
 Rôle et qualité de l’encadrement.

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55 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système de contrôle
 Existence et contenu d’un instrument de gestion par
objectifs
 Positionnement du contrôle de gestion et de l’audit interne
 Compétence de l’équipe (connaissance de l’organisation,
maîtrise de la fonction)
 Liaison planification/contrôle de gestion
 Liaison entre contrôle de gestion/plans/programmes
 Formation des opérationnels aux outils
 Qualité du suivi (prise de décision, suivi, vérification des
résultats)
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56 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système de contrôle (suite)
 Existence d’une gestion prévisionnelle collective
– Effectifs et postes de travail
– Évolution du contenu des postes
– Pyramide des âges
– Mobilité interne
– Révision des classifications
– Adaptation des conditions de travail

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57 Controleur de Gestion
Analyse-diagnostic détaillée: le
système de contrôle (suite)

 Existence d’une gestion prévisionnelle


individuelle
– Motivation
– Itinéraires qualifiants
– Valorisation des potentiels
– Projets personnels
– Valorisation des acquis

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58 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SERVICE
Objectif :
 Identifier pour un service donné :
sa (ses) mission (s), c’est-à-dire le rôle qu’il
joue dans le fonctionnement global de
l’organisation,
ses activités, c’est-à-dire les opérations
concrètes qu’il réalise à l’aide des moyens
disponibles pour assurer sa (ses) mission (s),
ses moyens : ressources humaines, moyens
matériels…
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59 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SERVICE
Principes et démarche

 Le service est décrit à l’aide de divers


tableaux qui sont, soit remplis par l’équipe
d’audit à l’occasion d’entretiens, soit
remplis par le responsable du service.

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60 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SERVICE
Principes et démarche
 l’organigramme détaillé du service
 les caractéristiques générales du service .
– effectif,
– moyens de bureau…
– les agents du service
– nom,
– grade,
– ancienneté dans l’emploi,
– polyvalence…

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61 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SERVICE
Principes et démarche 
 les fonctions du service :
 liste,
 description de chaque fonction
 les principaux indicateurs d’activité du service :
 principaux projets et valeurs,
 pointes (saisonnalité…).

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62 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SERVICE
Principes et démarche 
les principales informations nécessaires et les
procédures intéressant le service :
– procédures,
– types d’information et supports (fichier
des clients…).
– fréquences de consultation et mise à jour,
la répartition de la charge par poste :
– la contribution du poste à une activité
donnée

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63 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN POSTE DE TRAVAIL

 Objectif :

vérifier que le poste examiné fournit à un coût


minimum des prestations de qualité dans des
délais acceptables

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64 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN POSTE DE TRAVAIL
Principes et démarche 
 L’analyse des fiches poste permet de mettre en
évidence des anomalies telles que :
productivité absolue, comparée entre postes,
variations d’activité (ex : saisonnalité) non
optimisées,
sur/sous-qualification,
trop faible/fort turn-over dans le poste,
parcellisation des travaux,
non-automatisation de tâches…

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65 Controleur de Gestion
ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE

 Objectif :

Le schéma de procédure permet de représenter


la succession des opérations nécessaires à
l’exécution d’un traitement administratif et d’en
analyser la pertinence et le fonctionnement.

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66 Controleur de Gestion
ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE
 L’élaboration du schéma de procédure consiste à :
identifiertoutes les “entrée” et “sorties”,
intermédiaires et finales : documents, fichiers… ;
décomposer le traitement en opérations
élémentaires, manuelles ou informatiques ;
identifierles conditions qui déterminent la nature
des opérations; par exemple : si le client est
douteux, alors il faut soumettre la satisfaction de
sa commande à l’accord préalable du
responsable.
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67 Controleur de Gestion
ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE
Principes et démarche 

 identifier les itérations,


 représenter le diagramme de procédure ; ce
diagramme est construit à l’aide de symboles et
selon certaines règles

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68 Controleur de Gestion
ANALYSE DU SCHEMA DE PROCEDURE
Principes et démarche 

 le schéma fait ensuite l’objet d’une analyse


diagnostique qui révèle fréquemment :
des tâches redondantes, telles que des
contrôles ;
des tâches non automatisées ;
des délais d’exécution trop longs ;
un nombre trop important d’intervenants…

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69 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION

 Objectif :
L’analyse d’un système d’information a pour objet de
faire la synthèse des caractéristiques de ce système et
d’évaluer sa contribution (et son défaut de contribution) à
la performance de l’entreprise.

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70 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
Principes et démarche
 Synthèsedu schéma fonctionnel d’ensemble du
système d’information mettant en évidence :
– les fonctions automatisées/manuelles
– les cycles des traitements,
– les fonctions critiques,
– les principaux fichiers et bases de données,
– les relations service utilisateur/fichiers/traitements,
– les principaux volumes (transaction, données…),
– l’âge des différents matériels et applications… 
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71 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
Principes et démarche

 Synthèse de l’architecture technique du


système :
– matériels,
– logiciels de base ,
– télécommunications…

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72 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
Principes et démarche
 Évaluation du système selon les critères suivants:
degré d’automatisation du système d’information ;
disponibilité des fonctions essentielles compte tenu de
la stratégie de l’entreprise et du degrés de satisfaction
des utilisateurs ;
intégration et cohérence : sémantique, redondance… ;
performances : ergonomie, rapidité, complétude,
sécurité ;
aspects économique : coûts de fonctionnement et de
maintenance…
cohérence et qualité technique ;
gestion prévisionnelle du système: existence d’un
schéma directeur informatique, de projets
d’amélioration…
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73 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UNE APPLICATION

Objectif :
 Identifier les caractéristiques fonctionnelles et
techniques
 S’assurer qu’elle correspond aux besoins des
utilisateurs et contribue au bon fonctionnement de
l’entreprise

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74 Controleur de Gestion
ANALYSE D’UNE APPLICATION
Principes et démarche 
 Les défauts d’une application résultent fréquemment de
son vieillissement . Parfois même, la qualité de l’analyse
et des choix techniques initiaux est contestable. Ces
défauts ont pour conséquences habituelles :
manque de fiabilité
défaut d’intégration ;
obsolescence fonctionnelle : l’application ne
correspond plus aux besoins des utilisateurs qui ont
évolué depuis sa conception ;
obsolescence technique : les maintenances
successives altèrent sa capacité d’évoluer, de
nouvelles technologies permettraient un
accroissement notable
SAWADOGO Timothée du niveau de service…
Auditeur
75 Controleur de Gestion
Partie 5.4.

Audits Opérationnels

Facteurs de risque

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76 Controleur de Gestion
Facteurs de risque
 L’intérêt du commanditaire de la mission;
 Les facteurs propres à la mission;
 Les facteurs internes.

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77 Controleur de Gestion
Incidences des facteurs de risques

 Participation accrue des responsables du service


aux aspects clés de l’audit;
 Consultations plus poussées avec des
spécialistes internes et externes;
 Constitution d’une équipe d’audit de niveau
supérieur et expérimentée.

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78 Controleur de Gestion
Supervision et révision des dossiers
 La supervision est un élément essentiel de la gestion de
la qualité;
 La supervision du personnel devrait mettre l’accent sur la
supervision et l’encadrement en temps réel (qualité à
mesure que se déroule la mission);
 La révision des dossiers constitue un outil essentiel
d’assurance qualité et sert à la formation;
 La nature et l’étendue de la révision des dossiers sont
fonction du risque et de l’importance de la mission.

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79 Controleur de Gestion
Travail pratique

 La direction vous charge d’auditer la comptabilité


générale et la comptabilité matières. Elaborez
votre plan programme de travail.

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81 Controleur de Gestion
Approche d’audit des stocks
Principes et classement comptable

Principes
– Les valeurs d’exploitation constituent un actif au même titre
que les immobilisations : ils se différencient par le fait qu’ils
concernent des éléments destinés à être consommés
directement et plus rapidement lors de l’exploitation
– La comptabilisation des stocks permet de
rattacher les charges aux produits correspondants
Exemple
Principes et classement comptable

L’entreprise achète des bouteilles qui doivent être


revendues au détail au cours de la saison.

Pour des raisons d’économie, cette entreprise a acheté


suffisamment de bouteilles pour assurer ses ventes
pendant plusieurs saisons.

Ilen résulte que :


– la dépense est concentrée sur la première année
– alors que les recettes correspondantes sont étalées.
Solution

Elle
Elleconsiste
consisteààne
neconstater
constaterréellement
réellementlala
charge
chargeque
quelorsqu’une
lorsqu’unebouteille
bouteilleest
estvendue
vendue

Pour ce faire l’entreprise va comptabiliser à l’actif du bilan la valeur des


bouteilles non encore consommées (au débit des comptes de classe 3)
Constitution d’un stock.

La contrepartie de cette écriture au bilan est une écriture au compte de


résultat en variation de stock (603), pour compenser le fait que
lorsqu’elles ont été achetées, les bouteilles ont été enregistrées en
charges (achats).
Provision pour dépréciation des stocks

– Les stocks constituant un actif, leur valeur doit refléter une réalité
économique

– Lorsque cette dernière est inférieure à la valeur comptable, il est


nécessaire de ramener celle-ci au niveau de la valeur économique en
comptabilisant une PROVISION (règle de prudence)

– Les provisions sur stock se comptabilisent en créditant le compte de


provision au bilan par le débit d’un compte de dotation au compte de
résultat
La valeur des stocks et autres valeurs
d’exploitation doit refléter
une réalité économique

2 conséquences

Vérification de l’existant : Appréciation de la


Inventaire
valeur comptable
Evaluation des stocks

Différente méthodes de valorisation possibles


A la date d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise :

• les éléments acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur


coût d’acquisition
• les biens produits sont enregistrés à leur coût de production
METHODE DU COUT HISTORIQUE

• les éléments acquis à titre gratuit sont enregistrés à leur


valeur vénale
Pour les biens interchangeables :

Pour l’évaluation de biens de même nature, deux méthodes


d’évaluation peuvent être retenues :

Méthode
Méthodedu
duCMP
CMP

Méthode
Méthodedu
duFIFO
FIFO
Modalities devaluation

1.  ARTICLES IDENTIFIABLES :


 
* COUT REEL D’ENTREE

2.  ARTICLES INTERCHANGEABLES :


 
+ STOCK INITIAL
+ COUT D’ENTREE DES ACHATS ET PRODUCTION DE
L’EXERCICE
- SORTIES EVALUEES SOIT AU :

³    CMP après chaque entrée


³    CMP de stockage
³    FIFO
Composantes du coût d’acquisition


Les composantes (attention aux spécificités sectorielles)
Prix d’achat HT
- RRR Obtenus
+ Commissions et courtages sur achats
+ Frais de transport
+ Frais de transit
+ Assurances transport
+ Impôts indirects
+ Frais de manutention
+ Frais financiers (sous certaines conditions)
Les éléments exclusifs du coût d’acquisition :

– Frais de la fonction approvisionnement, ou du service


de gestion des titres
– Frais financiers
– Frais ultérieurs de stockage
– Redevances techniques dues lors de la vente
– Frais de distribution
Composante du coût de production

– Composants :
 Coût d’acquisition des matières consommées

 Charges directes et indirectes de production pour


amener le bien en l’état et à l’endroit où il se trouve.
Les éléments exclusifs du coût de production :

 Pertes et gaspillage

 Le coût de la sous activité

Sont exclus de la valorisation des stocks


SI VALEUR VENALE < VALEUR D’ACQUISITION

PROVISION POUR DEPRECIATION


Valorisation : problèmes particuliers
 FRAIS FINANCIERS
 FRAIS DE RECHERCHE
 AMORTISSEMENTS
 CHARGES A CARACTERE SOCIAL
 FRAIS ENGAGES POUR L’ACQUISITION DE LA
COMMANDE
 FRAIS D’ADMINISTRATION GENERALE
 FRAIS DE STOCKAGE
 PERTES ET GASPILLAGES
 CONVERSION DES STOCKS EN DEVISES
ASSERTIONS applicables aux comptes de stocks

Existence
– Sens de l’assertion
 soldes : les stocks figurant au bilan existent-ils réellement?
– Risque inhérent :
 erreurs dans l’enregistrement des mouvements de stocks, non
comptabilisation des rebuts
– Exemples de contrôle du client
 inventaires physiques
– Test de contrôle :
 contrôle des procédures et de la prise d’inventaire
– Exemple de procédure de détail résiduelle :
 contrôles des opérations diverses comptabilisées à la clôture
Exhaustivité

– Sens de l’assertion
 soldes : toutes les références en stocks figurent-elles au bilan?
 flux : comptabilisation de l’ensemble des consommations?
– Risque inhérent :
 sous ou sur évaluation des stocks
– Exemples de contrôle du client
 inventaires physiques
– Test de contrôle :
 contrôle des inventaires
– Exemple de procédure de détail résiduelle :
 revue des opérations diverses affectant les stocks à la clôture
Evaluation

– Sens de l’assertion
 soldes : correct évaluation du coût d’acquisition ou du coût de production?
– Risque inhérent :
 sous évaluation
– Exemple de contrôle du client : N/A
– Test de contrôle : N/A
– Exemple de procédure de détail résiduelle :
 vérifications par sondage
 en cas d’évaluation en standard, corroboration de la correction opérée avec
les comptes d’écart
 quantification de l’incidence de la sous-absorption de frais fixes éventuelle
Droits et obligations

– Sens de l’assertion
 soldes : propriété des sommes apparaissant au bilan
– Risque inhérent :
 erreur, en particulier en cas d’inventaire physique
– Exemple de contrôle du client :
 N/A
– test de contrôle :
 N/A
– exemple de procédure de détail résiduelle :
 vérification lors de la visite d’usine
Rattachement

– Sens de l’assertion
 flux : réalité des consommations
– Risque inhérent :
 erreur dans l’enregistrement des mouvements de stock
– Exemple de contrôle du client :
 inventaires physiques
– Test de contrôle :
 contrôle des rapprochements
– Exemple de procédure de détail résiduelle :
 vérification de la variation des stocks de marchandises ou de
composants avec le compte de résultat
Mesure

– Sens de l’assertion
 Flux : opérations enregistrées pour le bon montant, et sur la bonne
période ?
– Risque inhérent :
 cut-off
– Exemple de contrôle du client :
 inventaires physiques si effectués en fin d’année
– Test de contrôle :
 contrôle des inventaires
– Exemple de procédure de détail résiduelle :
 tests par sondage
Présentation et information en annexe

– Sens de l’assertion
 classement comptable et information donnée sous le bon référentiel
– Risque inhérent :
 N/A
– Exemple de contrôle du client : N/A
– Test de contrôle : N/A
– Exemple de procédure de détail résiduelle :
 revue des principales zones de risque en fonction des caractéristiques
de l’entreprise
Les classiques de l'audit des stocks

Inventaire physique des stocks


 Contrôle de la valorisation (vérification des prix
unitaires)

 Vérification du cut-off
Les classiques de l'audit des stocks (suite)

Point de départ : l’inventaire


physique des stocks
Inventaire physique: norme

 Obligation pour toute entreprise de faire un inventaire


physique au moins une fois par an de ses biens :
immobilisations, stocks, disponibilités, etc. (code du
commerce, droit comptable, droit fiscal, droit des
sociétés)
Inventaire physique (suite)
L'auditeur et L'inventaire Physique

Objectif essentiel de l’auditeur

OBSERVER

pour s’assurer de l’exhaustivité et de


la fiabilité des comptes plutôt que
d’effectuer de nombreux tests de
comptage
 Inventaire physique (suite)

L'auditeur et L'inventaire Physique


– Evaluer les procédures
– Assister à l’inventaire pour :

 vérifier l’application des procédures (début)


 procéder à des sondages (valeurs importantes)
 prendre copie des feuilles de comptage (fin)
 recueillir les informations nécessaires au contrôle de la
séparation des exercices (derniers bons de réception/livraison)
– Vérifier le dépouillement et lien avec le bilan
 Inventaire physique (suite)

Intervention de l’auditeur
1. AVANT LA PRISE D’INVENTAIRE

* Recommandation au client
* Planning et programmation
* Demande de confirmation des stocks détenus par des tiers
*  Les feuilles de travail du réviseur
Inventaire physique (suite)
INTERVENTION DE L’AUDITEUR :
6.2.1. Questionnaire de contrôle de l’inventaire physique
2. PENDANT LA PRISE D’INVENTAIRE

 Contrôle quantitatif des fiches ou feuilles de comptage

 Détail des tests de comptages réalisés

 Liste de certains articles comptés en présence de l’auditeur

 References des stocks hors d’usage ou à ecoulement lent

 Programme de verification de l’inventaire physique avec la


Inventaire physique (suite)
Intervention de l’auditeur

3. Après la prise d’inventaire


* Contrôle stock final avec fiches de comptage, relevés faits lors
de l’assistance à L’inventaire, et éventuellement fiches de
stocks.

* Compléter le cut-off.

* Examen des réponses aux demandes de confirmation des


stocks détenus à l’exterieur de l’entreprise.
Les classiques de l'audit des stocks (suite)

 Valorisation des stocks


– Vérification arithmétique
S = å [Q x Pu]
X 
@
X Pointé au G/L
 Addition vérifiée À valider avec À valider avec
les résultats de les éléments
l’inventaire de coût
@ Multiplication vérifiée
Etapes du contrôle de valorisation des stocks et en-cours

1. PRISE DE CONNAISSANCE des méthodes de valorisation

2. Jugement de la conformité des principes et méthodes de


valorisation

3. Contrôle des quantités valorisées

4. Contrôle des prix unitaires de valorisation


Contrôle du prix d’achat des matieres et marchandises :

 Contrôle des frais d’approche

 Test de calcul de certains prix de revient pour comprendre


comment ils sont élaborés

 Contrôle du prix de la matiere incorporée

 Rapprochement du total de charges incorporelles avec le total des


charges de la comptabilité
MERCI
POUR VOTRE
AIMABLE
ATTENTION!

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