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AUDIT : APPROCHE CONCEPTUELLE ET OPERATIONNELLE PAR LES RISQUES

I/ CONCEPTS FONDAMENTAUX ET DISPOSITIONS COMMUNES

AFC101 : Notion de contrôle et de vérification

A/ Contextes normatif et théorique

A.1) Définition et concepts fondamentaux :


Les contrôles des activités économiques d’une entité par des vérificateurs sont l’ensemble
des processus de collecte, de description, de diagnostic, de planification et de validation des données
réelles par rapport à des normes référentielles en vue d’émettre une opinion légale, contractuelle ou
managériale.

A.2) Nature et type de contrôle


 Le contrôle financier : est l’ensemble des activités de vérification et de supervision de
l’information financière en vue d’émettre une opinion sur la fidélité des états financiers
avant de les communiquer aux utilisateurs,
 Le contrôle non financier : est l’ensemble des activités de vérification et de supervision de
l’information gestionnelle et décisionnelle en vue d’émettre une opinion sur les états de
performance avant de les communiquer aux utilisateurs.

B/ Contextes évaluatif et pratique

Parmi les activités de vérification et de supervision ci-après, indiquer celles relevant du


contrôle financier et du contrôle non financier avec annotation de la structure organisationnelle
concernée (audit, contrôle de gestion, contrôle qualité, ou contrôle institutionnel) :
N° Activités de contrôle Financier Non financier Structures concernées
01 Contrôler la masse des déchets enregistrés  Contrôle qualité
par les ateliers de fabrication
02 Vérifier par les structures de la BCT les  Contrôle institutionnelle
documents sociaux approuvés et certifiés de
l’entité
03 Rapprocher les données budgétaires réelles  Contrôle de gestion
aux données préétablies (prévisionnelles)
04 Contrôler l’exécution de l’inventaire des  Audit
stocks par les structures organisationnelles
05 Vérifier la concordance des soldes bancaires  Audit
sur les relevés et sur les livres comptables

AFC102 : Audit interne et comité permanent d’audit

A/ Contextes normatif et théorique

A.1) Fonction de l’audit interne directionnel :


D’après l’AIIA (Américain Institute International Auditor / Institut Américain des auditeurs
internes), le concept d’audit interne est collectif. Rattaché à l’organe de direction, l’audit interne est
«une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de
maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide
cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique et
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méthodique ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement


d’entreprise».
La fonction d’audit interne tend à prendre le statut d’expertise par la création de structures
continentales (confédération européenne des instituts d’audit interne, union francophone d’audit
interne) et nationales (institut français des auditeurs et consultants interne, association tunisienne
des auditeurs internes).
Le champ d’application de l’audit interne porte sur l’examen et l’évaluation du système de
contrôle interne ainsi que sur la manière dont les responsabilités assignées sont assumées. De plus il
vérifie si :
 Les lois et règlements, les politiques définies par l’organe de gouvernance et la direction
générale sont appliqués et respectés,
 Les risques (mesurables ou non) sont identifiés, évalués et maîtrisés en vue d’atteindre les
objectifs de l’entreprise,
 L’information financière et celle relative à la gestion ainsi que les systèmes d’informations
électroniques sont ponctuels, continus et fiables (validité, exhaustivité, crédibilité et
périodicité),
 Les ressources humaines et financières sont utilisées de façon efficiente et efficace,
 La protection du patrimoine de l’entreprise est adéquate.

A.2) Fonction de l’audit gouvernemental :


Rattaché à l’organe de gouvernance, le comité permanent d’audit a pour rôle :
 De définir, de contrôler et de coordonner les activités des structures d’audit interne et des
autres structures de contrôle,
 De superviser les activités des structures de contrôle externe et les mesures correctives,
 D’examiner les faiblesses du système de contrôle interne relevées par les structures internes
et externes de contrôle,
 De participer au processus de nomination des acteurs chargés des missions de contrôle,
 De s’assurer du respect des normes prudentielles,
 De communiquer périodiquement un reporting à l’organe de gouvernance sur l’efficience et
l’efficacité des systèmes de contrôle interne et externe.

B/ Contextes évaluatif et pratique :


Les normes de sécurité financière imposent des règles de bonne gouvernance. A cet effet :
 La BCT impose à tous les établissements de crédit de respecter des normes prudentielles
édictées par les bailleurs de fonds internationaux. Parmi ces normes prudentielles on dégage
les règles prudentielles relatives aux crédits toxiques.
 L’extrait annoté de la circulaire de la BCT relative à la couverture des risques de crédit
dispose : «A l’exception des actifs détenus sur l’Etat et la BCT, tous les autres actifs font
l’objet de de classification périodiquement par référence à l’évaluation du risque
d’insolvabilité (risque de perte et probabilité de non recouvrement) :
B.1) Classe 0 : Actifs courants
Sont classés dans les actifs courants, les actifs certains possédant les caractéristiques
suivantes :
 La situation financière est équilibrée,
 Le secteur d’activité n’est pas en difficulté,
 Les données comptables sont confirmées et certifiées,
 Les documents comptables annuels datent de plus d’un an et de moins de 18 mois,
 Les visites de contrôle effectuées par les structures de la banque fournissent des résultats
concluants,
 La capacité de remboursement des annuités brutes est assurée aussi bien par les données
réelles que par les données prévisionnelles (cash flows suffisants),
 Aucune provision n’est constituée pour les actifs courants.
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B.2) Classe 1 : Actifs classés aléatoires


Font partie de la classe 1, tous les actifs possédant les caractéristiques suivantes :
 La réalisation ou le recouvrement intégral des annuités brutes dans les délais est encore
assuré pour une durée inférieure ou égale à 90 jours,
 La situation financière se dégrade,
 Le secteur d’activité connait des difficultés,
 Aucune provision n’est constituée mais un suivi particulier doit être opéré.
B.3) Classe 2 : Actifs classés incertains
Sont logés dans cette classe, les actifs possédant les caractéristiques suivantes :
 Les caractéristiques de la classe 1 sont identifiées à l’exception du recouvrement incertain
(cash flows insuffisants),
 Les mesures de redressement deviennent nécessaires,
 Les litiges entre associés peuvent altérer la continuité d’exploitation,
 Le retard de paiement du principal ou des intérêts est supérieur à 90 jours sans excéder 180
jours,
 Une provision au moins égale à 20% doit être constituée.
B.4) Classe 3 : Actifs classés préoccupants
Font partie de cette classe, les actifs de la classe 2 complétés par les qualités suivantes :
 Le retard de paiement des annuités brutes est supérieur à 180 jours sans excéder 360 jours,
 Une provision au moins égale à 50% doit être constituée.
B.5) Classe 4 : Actifs classés compromis
Les actifs classés compromis sont :
 Les actifs de la classe 3 par lesquels tous les droits juridiques et financiers pour les recouvrer
sont épuisés,
 Les créances pour lesquelles les retards de paiement des annuités brutes sont supérieurs à
360 jours,
 Une provision égale à 100% doit être constituée.

Travail à faire :
Q1) A partir des données normatives, remplir le tableau suivant :
Classe Catégorie des actifs Qualités / Critères Taux de provision
Classe 0
Classe 1
Classe 2
Classe 3
Classe 4

Q2) En cas de non-respect de ces règles prudentielles, motiver l’impact sur le résultat net d’un
contrôle inapproprié des structures d’audit interne ou du comité permanent d’audit
Corrigé indicatif :
Q1) A partir des données normatives, remplir le tableau suivant :
Tableau des actifs toxiques
Classe Catégorie des actifs Qualités / Critères Taux de provision
Classe 0 Actifs courants - Respect du recouvrement intégral 0%
- Respect du délai contractuel
Classe 1 Actifs aléatoires - Difficultés sociétaires et sectorielles 0%
- Age impayé ≤ 90 jours (P+I)
Classe 2 Actifs incertains - Dépassement des critères de classe 1 20%
- Situation conflictuelle entre associés,
- Dérogations à la continuité de l’exploitation
- 90 jours < Age impayé ≤ 180 jours (P + I)
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Classe 3 Actifs préoccupants - Vérification et confirmation des critères de classe 2 50%


- 180 jours < Age impayé ≤ 360 jours (P + I)
Classe 4 Actifs compromis - Epuisement des recours juridiques et financiers pour 100%
assurer le recouvrement
- Age impayé > 360 jours (P + I)

Q2) En cas de non-respect de ces règles prudentielles, motiver l’impact sur le résultat net d’un
contrôle inapproprié des structures d’audit interne ou du comité permanent d’audit
1- Sous-évaluation des charges (absence de provision),
2- Surévaluation des produits (intérêts à recevoir toxiques),
3- Surévaluation du résultat,
4- Altération de la fidélité des états financiers,
5- Distribution de dividendes fictifs,
6- Probabilité de mise en examen des acteurs de la gouvernance pour responsabilité pénale et
civile.

AFC103 : Audit externe légal et audit externe contractuel

A/ Contextes normatif et théorique

A.1) Audit externe légal :


Parrainé par une organisation corporative, l’audit externe légal (commissariat aux comptes)
est une mission de contrôle de l’information financière conférée par l’assemblée générale à un
professionnel habilité en vue d’émettre une opinion responsable sur la fidélité des états financiers
intermédiaires, annuels ou consolidés. Il a le même champ d’application que l’audit interne en tenant
compte d’un seuil de signification.
L’audit externe légal couvre trois missions :
 Mission de vérification générale,
 Mission de vérification spécifique,
 Mission de vérification spéciale.
L’audit externe légal est sanctionné par deux reporting :
 Le rapport général d’audit légal,
 Le rapport spécial d’audit légal.

A.2) Audit externe contractuel :


Bien qu’il utilise les mêmes approches et procédés de vérification légale, l’audit externe
contractuel couvre un champ d’application plus étendu :
 L’audit externe financier porte sur le contrôle de la fidélité des états financiers et le système
d’information comptable,
 L’audit opérationnel couvre la fidélité de l’information non financière gestionnelle et
décisionnelle permettant d’élaborer des états de performance,

B/ Contextes évaluatif et pratique


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Au cours de l’exercice N-1, SANAX-SARL a reporté une quote-part du résultat pour 97 000. Au
début de l’exercice N, SANAX est devenue une SA. Les structures comptables ont élaboré un tableau
de répartition des résultats se présentant comme suit :
1 Résultat net N 300 000
2 Réserve légale (règlementation) <15 000>
3 Réserves pour réinvestissant exonérés (règlementation) <105 000>
4 Réserves statutaires <87 000>
5 Réserves pour fonds social <30 000>
6 Résultat disponible 63 000
7 Résultat reporté 97 000
8 Bénéfice distribuable 160 000
9 Dividende <100 000>
Résultat à reporter 60 000
NB :
Réserve légale = 5%
Réserves pour réinvestissant exonérés = 35%
Dividende SARL : minimum 35%, cependant, l’AG souhaite distribuer = 90 000
Travail à faire :
Q1) Montrer l’absence de mise à jour des règles d’affectation de la SANAX puis délimiter les
responsabilités (position de l’auditeur légal)
Q2) Présenter un tableau de répartition tenant compte de la nouvelle forme juridique de la SANAX
Corrigé indicatif :
Q1) Montrer l’absence de mise à jour des règles d’affectation de la SANAX puis délimiter les
responsabilités (position de l’auditeur légal)
Q1.1) On constate que SANAX a modifié sa forme juridique pour passer de la SARL à SA. A cet effet, le
tableau d’affectation du résultat doit faire apparaitre les caractéristiques suivantes :
- La modification de l’assiette de la réserve légale «R(N) ± R(N-1)»
- La suppression du minimum de 35% pour le dividende
Q1.2) L’auditeur légal ne doit pas certifier ce tableau d’affectation et demande le respect de la
présentation règlementaire.

Q2) Présenter un tableau de répartition tenant compte de la nouvelle forme juridique de la SANAX

1 Résultat net N 300 000


2 Résultat reporté N-1 97 000
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5 Réserve légal (règlementation) <15 000>
6 Réserves pour réinvestissant exonérés (règlementation) <105 000>
7 Réserves statutaires <87 000>
8 Réserves pour fonds social <30 000>
9 Résultat disponible
10 Bénéfice distribuable 160 000
11 Dividende <90 000>
12 Résultat à reporter 70 000

II/ LES PROCESSUS DE COLLECTE DE L’INFORMATION


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AFC104 : L’enquête documentaire sectorielle et sociétaire

A/ Contextes normatif et théorique

L’enquête documentaire a pour objectif de collecter des informations internes et externes


numérisées et non numérisées sur les systèmes gouvernant, opérant, informant et surveillant de
l’entité.
 Les informations numérisées sont collectées à partir de plusieurs supports notamment les
sites web et les courriers électroniques,
 Les informations non numérisées sont extraites des supports papiers (journaux, revues,
affiches, flyers, semainiers, dépliants, statuts, procès-verbaux, manuels organiques et
directionnels, etc…),
 La technique du mémorandum est préconisée. Sa mise en application privilégie les outils
comme le narratif et les tableurs,
Les facteurs de pérennité des informations recueilles (risques potentiels évitables) sont :
 La collecte d’information de sources périodiquement mise à jour,
 Le classement des informations à tendances spatiales et temporelles,
 Le découpage des informations selon les systèmes de management et l’outil de collecte
retenu.

B/ Contextes évaluatif et pratique

La SOPRODET (société des produits détergents) a été créée en N-23 sous la forme d’une
SARL. Son capital initial est de 500 000. En N-4, il a été augmenté de 70000 titres d’une valeur
nominale de 10. La valeur d’émission des nouveaux titres est arrêtée à 15.
Ses actionnaires personnes physiques au nombre de 25 ont adopté le slogan «SOPRODET
rime avec bien être». La structure du capital se présente comme suit :
 Chahtour – fondateur = 25%
 Chahtour – fils = 15% (maitrise en chimie)
 Chahtour – fille = 15% (mastère CCA)
 SOPRODET – autres associés = 45%
L’agrément de l’APII délivré en N-23 situe le siège social à GAFSA. Le code des
investissements classe l’activité de l’entreprise dans la branche de l’industrie chimique. L’entreprise
emploie un effectif de 490 personnes (hiérarchie 50, agents techniques 80, ouvriers spécialisés 160
et agents d’exécution 200). En N-1, SOPRODET a obtenu de l’INORPI la certification ISO 9001. Le
comité de direction formé par les Chahtour a désigné Chahtour-fils comme gérant et porte-parole de
l’entreprise, Chahtour-fille est nommée directrice financière et comptable. Enfin, SOPRODET est
assistée par un expert-comptable (EC) et un avocat (EJ)

Travail à faire :
Q1) Etablir la fiche signalétique (tableau synoptique de l’état civil) de la SOPRODET (statut social,
dénomination sociale, acronyme social, capital social, date de création, nombre d’associés, siège
social, dates historiques marquantes, forme juridique, secteur et branche d’activité, structure du
capital social, effectif, dirigeant, contact de la société, consultants externes)
Q2) Comparer le taux d’encadrement sociétaire avec le taux d’encadrement de la branche (8%) puis
donner un bref commentaire

Corrigé indicatif :
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Q1) Etablir la fiche signalétique (tableau synoptique de l’état civil) de la SOPRODET (statut social,
dénomination sociale, acronyme social, capital social, date de création, nombre d’associés, siège
social, dates historiques marquantes, forme juridique, secteur et branche d’activité, structure du
capital social, effectif, dirigeant, contact de la société, consultants externes)
N° Caractéristiques Contenu et notes explicatives
01 Statut social Société privée
02 Dénomination sociale Société des produits détergents
03 Acronyme social SOPRODET
04 Capital social - Jusqu’à N-4 : 50000 x 10 = 500 000
- A partir N-4 : 120000 x 10 = 1200 000 (VE = 15)
05 Date de création N – 23
06 Nombre d’associés 25
07 Siège social Gafsa
08 Dates historiques marquantes - N – 3 : Création de l’entreprise
- N – 4 : Augmentation du capital
- N – 1 : Certification ISO 9001
09 Forme juridique SARL
10 Secteur et branche d’activités Branche de l’industrie chimique
11 Structure du capital  Chahtour – fondateur = 25%
 Chahtour – fils = 15% (maitrise en chimie)
 Chahtour – fille = 15% (mastère CCA)
 SOPRODET – autres associés = 45%
12 Effectifs 450 personnes
13 Dirigeants - Chahtour fils : Gérant
- Chahtour fils : Chargé des affaires financières
- Chahtour fils : Porte-parole de la SOPRODET
- Chahtour fille : Directrice financière et comptable
14 Contact de la société Chahtour fils : Porte-parole de la SOPRODET
15 Consultants externes - Expert-comptable (EC) : Affaires financières
- Avocat (EJ) : Affaires juridiques

Q2) Comparer le taux d’encadrement sociétaire avec le taux d’encadrement de la branche (8%) puis
donner un bref commentaire
- Taux d’encadrement : 50/450 x 100 = 10% > 8%
- Bon encadrement de l’entité dépassant la norme sectorielle

AFC105 : L’enquête non documentaire

A/ Contextes normatif et théorique

L’enquête non documentaire a pour objectif :


 De compléter l’enquête documentaire par des informations non recueillies par la
documentation,
 D’exploiter des nouvelles données collectées sur les politiques de gestion,
 De corroborer les risques identifiés par l’enquête documentaire,
 D’utiliser la technique de l’interview à l’aide de deux outils à savoir l’entretien et les
questionnaires voire même l’observation directe et la visualisation.
Les facteurs de pérennité de l’enquête non documentaire sont résumés dans le tableau
suivant:

N° Phase L’entretien d’audit Le questionnaire d’audit L’observation directe et la visualisation


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1 Préparatoire Prise de rendez-vous, Prise de rendez-vous, Identification des problèmes non connus
connaissance du profil du connaissance du profil du ou spécifiques au cours de l’entretien ou
répondant, utilisation répondant, choix du après la collecte du questionnaire,
d’un guide d’entretien. check-list (question résumé motivé des suspends (esprit
ouverte ou fermée, QCM), d’équipe, communication verticale,
simulation, test de horizontale et transversale, application
simulation des règles de supervision)
2 Opératoire Rappel des objectifs, Distribution du Test de compréhension effectué avec la
énoncé de la durée questionnaire, collecte du collaboration du répondant (aux
estimative de l’entretien, questionnaire, traitement enquêtes d’entretien et du
conduite de l’entretien, du questionnaire questionnaire) de l’input à l’output et
test de cheminement vice-versa
physique, pièces
justificatives

3 Finale Formalisation des notes, Formalisation des notes, Formalisation des notes, rédaction des
rédaction d’un reporting, rédaction du reporting notes complémentaires (à l’entretien et
test de validation au questionnaire), rédaction des notes
spécifiques pour les phénomènes
additifs.

B/ Contextes évaluatif et pratique

B.1) CAS1 : LA BANQUE DE FINANCEMENT DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES «BFPME»


L’auditeur de la BFPME a sollicité un rendez-vous avec le PDG. L’objectif de l’entretien est de
cerner l’activité de la banque et de délimiter les produits commercialisés.
Question 1 : Qu’est-ce qui différencie la BFPME des autres banques ?
Réponse :
La BFPME est une banque d’investissement qui couvre l’intégralité des activités de conseil,
de suivi et de financement dédiées aux petites et moyennes entreprises. La BFPME n’est pas une
banque commerciale, on finance l’investissement avec des crédits à long ou moyen terme. Elle
n’offre pas les services bancaires courants et n’accepte pas de dépôts.
La BFPME a bénéficié d’un appui institutionnel du Programme de Modernisation Industrielle
«PMI», financé par un don de l’Union européenne, ce qui a permis le démarrage efficace de l’activité,
et qui se matérialise par la conception et la définition du système organisationnel et du système de
gouvernance de la BFPME, ainsi que l’assistance dans leur mise en place.
Question 2 : Accordez-vous des subventions ?
Réponse :
Non. La BFPME est une banque qui offre aux entreprises, du financement à long et moyen
terme portant intérêt qui doit être remboursé.
Question 3 : Est-ce que vous pouvez financer le besoin en fonds de roulement et les
consommables ?
Réponse :
La BFPME est une banque d’investissement et à ce titre, elle ne finance pas l’exploitation. La
BFPME finance l’acquisition des biens d’équipement, le génie civil, le fonds de roulement et
l’investissement immatériel à la création et au niveau de l’extension. La seule activité à court terme
de la BFPME consiste dans le financement des PME au titre des marchés publics avec la possibilité
d’octroi d’avances aux entreprises adjudicataires de ces marchés.

Travail à faire :
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Q1) Les questions posées par l’auditeur sont-elles ouvertes ou fermées ?


Q2) Analyser brièvement la qualité des questions posées
Q3) Dégager les éléments à insérer dans le dossier permanent

Corrigé indicatif :
Q1) Les questions posées par l’auditeur sont-elles ouvertes ou fermées ?
Les questions sont ouvertes car l’auditeur a choisi l’entretien comme l’enquête non documentaire
Q2) Analyser brièvement la qualité des questions posées
Les questions posées par l’auditeur montrent son manque d’expérience. En effet, bien que la BFPME
soit une banque d’investissement, il pose les questions relatives aux subventions et au besoin en
fonds de roulement
Q3) Dégager les éléments à insérer dans le dossier permanent
Les éléments à insérer dans le dossier permanent sont :
- Dénomination sociale,
- Acronyme social,
- Forme juridique
- Secteur et branche d’activités,
- Exception du préfinancement des marchés publics (malgré l’absence de financement du
besoin en fonds de roulement).

B.2) CAS2 : SOCIETE MEDICA


MEDICA est une société anonyme au capital de 3200 000. Elle a été constituée en N-10 et
emploie un effectif de 180 employés. Sa principale activité consiste dans la préparation, la fabrication
et la commercialisation des produits pharmaceutiques.
L’auditeur présente au chef de département administratif et comptable le questionnaire du
contrôle interne (QCI) suivant (extrait) :
Objectif d’audit : évaluer le risque inhérent lié à l’organisation de l’entité.
N° QCI Réponses
Oui Non
1 Existe-t-il un organigramme de l’entreprise ? X
2 L’organigramme est-il formalisé, diffusé, appliqué et reconnu ? X (a)
3 Existe-t-il un manuel de procédures ? X
4 Chaque unité fonctionnelle ou opérationnelle a-t-elle reçue une copie ? X
5 Les procédures écrites sont-elles expliquées au personnel afin de X
s’assurer de leur bonne compréhension ?
6 La liste des personnes investies des pouvoirs de signature remise à X (b)
l’auditeur est-elle publiée à l’intérieur de l’entreprise ?
7 Existe-t-il un service d’audit interne ? X
(a) Certains répondants proposent d’améliorer la séparation des fonctions.
(b) Le personnel connaît informellement tous les responsables investis de pouvoirs de signature.

Travail à faire :
Q1) Evaluation manuelle :
Calculer le pourcentage des réponses exactes et évaluer le risque lié à l’organisation sachant que
l’auditeur fixe les seuils de significations suivants :
 Total des réponses exactes ≥ 75% d’où le risque est faible, la recommandation doit ajuster le
système de contrôle interne,
 Total des réponses exactes 50% ≤ entre < 75% d’où le risque est modéré et la
recommandation doit améliorer le test de permanence (test d’application),
 Total des réponses exactes < 50% d’où le risque est élevé et la recommandation de
reconcevoir le système de contrôle interne (test de faiblesse de conception).
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Q2) Evaluation automatisée :


L’auditeur a voulu apprécier la perception de l’audit interne par le personnel de l’entreprise.
Il choisit un échantillon de 54 employés (10 cadres, 20 techniciens et 24 employés d’exécution)
Question N°8 : Est-ce que l’audit interne a pu renforcer le système de contrôle interne ?
L’analyse par le logiciel SPSS des réponses de tous les membres du personnel donne le
résultat suivant :
Réponses Fréquency Percent Validation Cumulative
percent percent
Réponses NON 10 43% 43 43
Réponses OUI 44 57% 57 100
TOTAL 54 100% 100 100

NB : On peut aussi utiliser l’histogramme pour recueillir ces informations (réponses en abscisse et
validation en ordonné)

Corrigé indicatif :
Q1) Evaluation manuelle :
Calculer le pourcentage des réponses exactes et évaluer le risque lié à l’organisation sachant que
l’auditeur fixe les seuils de significations suivants :
 Total des réponses exactes ≥ 75% d’où le risque est faible, la recommandation doit ajuster le
système de contrôle interne,
 Total des réponses exactes 50% ≤ entre < 75% d’où le risque est modéré et la
recommandation doit améliorer le test de permanence (test d’application),
 Total des réponses exactes < 50% d’où le risque est élevé et la recommandation de
reconcevoir le système de contrôle interne (test de faiblesse de conception).
Score : 5 /7 x 100 = 71%
D’où : 50% < 71% ≤ 75%
Opinion : L’auditeur doit recommander d’améliorer sa politique de communication interne :
- Diffusion des documents significatifs auprès de toutes les structures,
- Amélioration du test de permanence de l’application des procédures (test de permanence de
la communication pour 4 et 6),
- Minimisation des circuits informels
Q2) Evaluation automatisée :
L’auditeur a voulu apprécier la perception de l’audit interne par le personnel de l’entreprise.
Il choisit un échantillon de 54 employés (10 cadres, 20 techniciens et 24 employés d’exécution)
Question N°8 : Est-ce que l’audit interne a pu renforcer le système de contrôle interne ?
L’analyse par le logiciel SPSS des réponses de tous les membres du personnel donne le
résultat suivant :
Réponses Fréquency Percent Validation Cumulative
percent percent
Réponses NON 10 43% 43 43
Réponses OUI 44 57% 57 100
TOTAL 54 100% 100 100

 Une majorité relative apprécie la performance de l’audit interne,


 Le comité d’audit doit inviter les structures de contrôle interne et externe à mettre en place
les politiques de vérification permettant d’atteindre une fréquence supérieure à 75% (niveau
de confiance minimum accepté par l’usage).
Conclusion : Le risque inhérent à l’organisation est modéré
III/ LES PROCESSUS DE DESCRIPTION DE L’INFORMATION
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AFC106 : La description des structures organiques

A/ Contextes normatif et théorique :

La description des structures organiques a pour objectif :


 De schématiser et visualiser le modèle de gouvernance de l’entité,
 D’apprécier l’adéquation du trinôme «objectifs-strategie-structure»,
 De délimiter le positionnement des dirigeants, de la hiérarchie, des fonctionnels et des
opérationnels.
Les techniques d’association des relations causales et factuelles sont privilégiées. L’audit
utilise les outils comme l’organigramme et la fiche de fonction.
Les facteurs de pérennité (risques potentiels évitables) sont :
 La collecte d’information probante (questionnaire, entretien, manuel des procédures),
 La description objective des informations par la différenciation entre département, direction,
division, services, section, bureau,
 La mise en évidence des liaisons formelles (hiérarchie) et informelles (d’assistance),
 L’identification faciale des commentaires ajoutés par l’auditeur (demande d’information
complémentaires ou présomption de faiblesse),
 L’application des tests de conformité et de permanence.

A.1) L’organigramme :
L’organigramme a pour objet de fournir une représentation ponctuelle des responsabilités
assumées par les systèmes gouvernant, opérant, informant et surveillant de l’entité.
Les informations organiques peuvent être communiquées soit par le narratif soit par le
diagramme.
L’auditeur doit collecter :
 L’organigramme général,
 Les organigrammes fonctionnels,
 Le tableau des pouvoirs de signature.

A.2) La fiche de fonction :


La fiche de fonction décrit les attributions assignées à chaque manager notamment :
 Sa mission (objectifs),
 Ses tâches (domaines d’activité),
 Son autorité (pouvoirs et responsabilité),
 Eventuellement ses compétences (qualification académique, professionnelle et personnelle)

B/ Contextes évaluatif et pratique

B.1) L’organigramme :
Comme l’organigramme de MEDICA n’existe pas, l’auditeur a appliqué les processus de
collecte. Le narratif permet de décrire les responsabilités des structures organiques comme suit :
1) Organes de délibération et de gouvernance :
 Assemblées générales,
 Conseil d’administration,
 Comité d’audit.
2) Direction Générale :
 Président Directeur Général (PDG),
 Directeur Général Adjoint (DGA),
 Contrôle de gestion,
 Audit interne.
3) Direction marketing :
12

 Promotion de l’exportation,
 Publicité courante,
 Fédéralisation de la clientèle
4) Direction commerciale :
 Ventes locales,
 Services généraux,
 Ventes exports
5) Direction technique :
 Département de production,
 Département contrôle de la qualité,
 Département de maintenance et ordonnancement,
 Département approvisionnement
6) Département administratif et comptable :
 Gestion du personnel et des affaires sociales,
 Comptabilité générale,
 Recouvrement,
 Comptabilité analytique
7) Département financier :
 Trésorerie,
 Comptabilité budgétaire,
 Reporting budget

Travail à faire :
Q1) Tracer l’organigramme
Q2) Commenter brièvement les structures organiques

Corrigé indicatif :
Q1) Tracer l’organigramme
Assemblée générale
13

Conseil d’administration

Comité permanent
d’audit
PDG

DGA

Contrôle de gestion Audit interne

Direction Direction Direction Département Département


technique commerciale marketing administratif et financier
comptable

Département Ventes Marketing Gestion du Trésorerie


de production locales export personnel et des
affaires sociales

Services Marketing Comptabilité


Département généraux local Comptabilité budgétaire
contrôle générale
qualité
Ventes Marketing Reporting
Recouvrement budget
exports personnalisé
Département de
maintenance et
Comptabilité
ordonnancement
analytique

Département
approvisionne
ment

Q2) Commenter brièvement les structures organiques


Q2.1) Avantages :
 Distinction entre les organes de délibération, de gouvernance et de direction,
 Présence des structures de contrôle en staff (assistance)
Q2.2) Inconvénients :
 Absence de définition des unités organiques : direction, département, service, unités de
gestion
 Rattachement inapproprié des unités de :
 Contrôle qualité (direction technique),
 Comptabilité budgétaire et reporting budget (département financier),
 Recouvrement et comptabilité analytique (département administratif et comptable),
 Grande dispersion horizontale des activités :
 Direction marketing
 Département financier
14

B.2) La fiche de fonction :


A partir du manuel d’organisation élaboré en N-5, l’auditeur transcrit la fiche de fonction du
chef du département administratif et comptable.
FICHE DE FONCTION
Expéditeur : Direction générale
Destinataire : chef du département administratif et comptable
Publication : Aout N-5
Mission :
Rattaché au directeur général, vous serez en charge de l’intégralité de la
fonction comptable et administrative de la société. A ce titre, vous serez
positionné comme business Partner auprès du directeur général de la
société, participant ainsi au pilotage de la performance à travers la
production de rapports d’activité et siégeant au comité de direction de
l’entité.

Qualifications professionnelles :
 Tenue et supervision de la comptabilité : clôture, déclarations,
TVA, etc… en lien avec l’organisation de l’entité,
 Elaboration du reporting mensuel financier conformément aux
normes de la société et du reporting opérationnel,
 Optimisation et gestion quotidienne de la trésorerie
 Animation des cycles budgétaires et prévisionnels
 Analyse financière et détection des risques
 Suivi des engagements financiers et gestion des services généraux
 Gestion des relations avec les commissaires aux comptes
 Communication avec la direction, les institutions bancaires,
administratives et financières
 Etre le garant du respect des obligations légales, administratives et
comptables

Qualifications personnelles :
 Solides compétences techniques au niveau administratif et
comptable avec une bonne maitrise des techniques et logiciels
comptables,
 Maîtrise de l’arabe et du français avec un bon niveau en anglais,
 Excellent relationnel et bonne capacité de gestion d’équipes
multidisciplinaires, autonome, esprit d’initiative dans
l’organisation des activités du département.

Travail à faire :
Q1) Résumer les attributions et les compétences exigées du chef du département administratif et
comptable
Q2) Faire un bref commentaire sur le contenu de la fiche de fonction et son adéquation avec
l’organigramme

Corrigé indicatif :
Q1) Résumer les attributions et les compétences exigées du chef du département administratif et
comptable
Fiche du chef du département administratif et comptable
15

étendue Domaines de compétence Principales tâches


fonctionnelle
Mission Management et pilotage - Assurer la gestion des affaires administratives et
comptables,
- Participer aux activités du comité de direction
Comptabilité financière Tenue et supervision des travaux de comptabilité
générale.
Financier Optimisation de la gestion financière
Qualifications Administratif - Respect des obligations juridiques, fiscales, financières
professionnelles et comptables,
- Optimisation de la gestion des services généraux
Contrôle de gestion Animation des cycles budgétaires
Public relation Coordination des activités comptables avec celles de
l’auditeur légal.
Rédactionnelles Reporting financier et opérationnel
Relationnelles Gestion participative des équipes multidisciplinaires
Qualifications Gestionnelles - Organisation des ressources économiques et
personnelles humaines,
- Exploitation des synergies comportementales
(autonomie, flexibilité, réactivité, pro-activité)
Communicationnelles Maîtrise des langues officielles (arabe), étrangère
(français) et éventuellement (anglais)

Q2) Faire un bref commentaire sur le contenu de la fiche de fonction et son adéquation avec
l’organigramme
La fiche de fonction est assez exhaustive. Elle permet de dégager le profil du chef de
département administratif et comptable. Cependant, elle présente un dysfonctionnement avec la
structure organique :
 Les services généraux sont rattachés organiquement à la direction commerciale,
 La trésorerie est assurée par le chef du département financier (CDF),
 La gestion budgétaire relève de la responsabilité du chef du département financier (CDF),
 Le reporting opérationnel (reporting budgétaire) est effectué par le chef du département
financier.

AFC107 : La description des procédures opérationnelles

A/ Contextes normatif et théorique :

La description des procédures cycliques opérationnelles a pour objectif de formaliser les


ressources mobilisées pour réaliser un des cycles d’activité (ou cycles comptables) :
 Cycle achats – fournisseurs,
 Cycle ventes – clients,
 Cycle des salaires et appointements,
 Cycle des immobilisations
Des procédures acycliques (spécifiques) peuvent être décidées par les structures de l’entité
notamment :
 Procédures d’inventaires,
 Procédures de sortie d’actif,
 Procédures de recrutement et de retraite.
Les techniques du logigramme et du diagramme sont privilégiées. Les auditeurs utilisent des
outils comme le flow-chart et la matrice de distribution des tâches. Les cabinets d’audit ont
16

développé des symboles standardisés et des abréviations textuelles pour internationaliser le langage
de vérification. Les facteurs de pérennité des informations décrites sont :
 L’exhaustivité du narratif comme support des diagrammes et des tableaux,
 La facilité de la visualisation des circuits et des tableaux,
 La clarté et la concision des descriptifs présentés,
 La formalisation des procédures et des tâches dans le manuel des procédures
opérationnelles

B/ Contextes évaluatif et pratique

B.1) Procédure cyclique du règlement des factures fournisseurs


B.1.1) Flow-chart :
MEDICA applique la séquence de la procédure du règlement des fournisseurs. Il en résulte
que cette séquence représente une partie de la procédure «achats – Fournisseurs». La codification
étapesde E1 jusqu’à
Tâches
E10 ne tient pas compte Bureau
de la d’ordre Approvisionne
codification des séquences Comptabilité
antérieures «expression de Direction
besoin-livraison» des biens et services. ment générale
E0 Provenance du BR de la
séquence «expression
de besoin-livraison»
E1 Réception de la facture
du fournisseur en deux
exemplaires (original et
1
une copie)
2

E2 Envoi des factures au


département
approvisionnement

E3 Rapprochement puis
réunion des factures
avec les BR

E4 Vérification
arithmétique de la
facture

E5 Envoi de la facture
originale à la
comptabilité et Copie
17
Originale

classement définitif de
la copie
E6 Comptabilisation de la
facture

E7 Etablissement du
CH
chèque par la
comptabilité
E8 Signature du chèque
par le PDG
CH

E9 Retour du chèque à la
comptabilité et
journalisation

E10 Classement définitif de


la facture et fin de la
procédure (séquence
règlement fournisseur) Fin

B.1.2) Matrice de distribution des pouvoirs opérationnels :


L’auditeur examine le respect de la règle de non cumul des tâches incompatibles par
l’établissement de la matrice de distribution des pouvoirs de MEDICA :
 Tâche opérationnelle «O»
 Tâche de vérification «V»
 Tâche d’autorisation «A» (AA = approbation)
 Tâche de comptabilisation «C»
 Tâche de sauvegarde «S»

Nature des taches Nature Courrier Achat Comptabilité Finance PDG Non
réalisé
Opérations
unitaires
Réception O X
Rapprochement V X
facture / bon de
commande
Rapprochement V X
facture / BR
Vérification V X
arithmétique
Comptabilisation C X
Etablissement du O X
chèque
Signature du A X
chèque
Envoi du chèque O X
18

Travail à faire :
Q1) Identifier les tâches incompatibles et proposer des recommandations
Q2) Pour la tâche non réalisée, proposer l’affectation de la responsabilité, motiver votre réponse
Q3) Rédiger un bref reporting

Corrigé indicatif :
Q1) Identifier les tâches incompatibles et proposer des recommandations
 Cumul des fonctions : Comptabilisation et règlement des factures par la comptabilité,
 Recommandation : Confier le règlement au financier

Q2) Pour la tâche non réalisée, proposer l’affectation de la responsabilité, motiver votre réponse
Rapprochement du bon de commande avec la facture à confier au financier

Q3) Rédiger un bref reporting


On constate :
 Le flow-chart est correctement présenté,
 L’absence du département financier dans le règlement des factures,
 L’absence du contrôle de gestion et de l’audit dans la vérification et la validation

B.2) Procédure acyclique (spécifique) :


MEDICA a défini deux procédures spécifiques :
 La procédure de recrutement,
 La procédure de contrôle des présences
L’audit de recrutement : Le besoin de recrutement est exprimé par le chef hiérarchique du
département concerné au service administratif et comptable qui fait le tri des dossiers des candidats
selon les conditions exigées. Le chef hiérarchique fait les entretiens par sélection. Le visa pour les
personnes sélectionnées est donné par le directeur général, qui demande aussi au service
administratif et comptable de constituer le dossier de la personne sélectionnée conformément aux
pièces exigées par le responsable du service. En ce qui concerne les contrats de travail, il y en a deux
sortes :
- Les contrats à durée déterminée : 6 mois
- Les contrats à durée indéterminée : 3 mois d’essais renouvelables jusqu’à la titularisation (selon
l’appréciation du chef hiérarchique), il faut l’accord de la direction générale pour le renouvellement.
L’audit de l’absentéisme : Tous les employés disposent d’un badge qui permet le pointage digital. La
pointeuse a un lecteur branché sur ordinateur ou tout s’enregistre au fichier «gestion horaire» géré
par le logiciel «DATAMOD» (ce logiciel effectue tous les calculs statistiques nécessaires pour la
gestion du personnel).
- Les absences sans motif sortent sur imprimante automatiquement à 10h du matin (chaque jour),
- Les retards sortent sur imprimante à 10h du matin.
Donc la vérification des heures travaillées se fait grâce à ce logiciel qui enregistre toutes les données
(présence, nombre d’heures travaillées, absences, retards…). Pour chaque absence imprimée, le
service administratif et comptable (le comptable) envoie au chef hiérarchique de la personne
absente une note interne numérisée ou non pour demander la justification et la matérialisation de
cette absence.
L’auditeur a remarqué que plusieurs membres du personnel quittent la société à 10H30mn
pour prendre un café dans un coffee-shop privé.

Travail à faire :
Q1) Identifier les points forts et les points faibles des procédures spécifiques
Q2) Proposer éventuellement les recommandations que vous jugez utiles.
19

Corrigé indicatif :
Q1) Identifier les points forts et les points faibles des procédures spécifiques
Activités d’audit Points forts Points faibles
Audit de - Intervention du département concerné dans la - Absence d’une commission de
recrutement procédure, recrutement,
- Séparation de la fonction de gestion des dossiers - Absence d’un mémorandum de la
des candidats et de la gestion des entretiens, gestion et de la validation,
- Approbation des listes des candidats par le PDG, - Absence de PV du contenu et
- Accord de la direction générale par le d’évaluation des entretiens.
renouvellement du contrat.
Audit de - Pointage digital, Absence de protection des accès
l’absentéisme - Gestion numérisée des données salariales, pour éviter les sorties non
- Edition des absences et des retards gain-temps autorisées.
réel,
- Communication des absences et des retards au
chef hiérarchique

Q2) Proposer éventuellement les recommandations que vous jugez utiles.


 Communication des listes des absences et des retards à l’audit et au contrôle de gestion,
 Prise en compte des absences et des retards dans la mesure de performance,
 Protéger tous les accès pour interdire l’accès des entrées et des sorties après le pointage
(sauf autorisation).

IV/ LES PROCESSUS DE DIAGNOSTIC DE L’INFORMATION

AFC108 : Diagnostic de la situation financière

A/ Contextes normatif et théorique


Le diagnostic de la situation financière a pour objectif d’apprécier le risque inhérent et le
risque de non contrôle. L’auditeur privilégie les techniques des approches explicatives comparatives
et différentielles. Parmi les outils de diagnostic, on peut citer :
 Le test des grandeurs,
 Le test des tendances,
 Le test de vraisemblance,
 Le test des ratios.
A.1) Le tableau des indices (grandeurs):
Analyse de l’équilibre financier de l’entité et son impact sur la trésorerie selon les indices
∆TN = ∆FR – (ABFRE + ∆BFRHE)
A.2) Le tableau des tendances :
Analyse des variations anormales ou atypiques des charges de l’exercice par rapport un
agrégat (chiffre d’affaires, valeur ajoutée).
A.3) L’examen de vraisemblance :
Repérage des postes et des soldes anormaux (caisse créditrice, virement interne non soldé,
rachat d’action propres créditeurs, avances et acomptes –clients créditeurs et avances et acomptes –
fournisseurs débiteurs, etc…).
A.4) Le tableau des ratios :
Analyse des ratios significatifs notamment :
 Rentabilité commerciale,
 Rentabilité financière,
 Rentabilité économique,
 Durée du crédit fournisseur,
20

 Durée du crédit client.

B/ Contextes évaluatif et pratique


L’auditeur de la STIR (société tunisienne des industries réunies) dresse les tableaux suivants :
B.1) Tableau des indices :
Désignation (chiffres en …TND) N N–1 Variation
Capitaux propres 16 352 18 152
Passifs non courants 15 378 17 878
Actifs immobilisés <14 694> <17 400>
Autres actifs non courants - -
Fonds de roulement net
Stocks 18 096 22 574
Clients et comptes rattachés 31 156 19 573
Fournisseurs et comptes rattachés <24 577> <22 840>
Besoin en fonds de roulement d’exploitation commerciale
Ou besoin en fonds de roulement permanent
Autres actifs sauf trésorerie active 3 665 3 269
Autres passifs sauf trésorerie passive (concours bancaires) <9 999> <4 811>
Besoin en fonds de roulement d’exploitation non commerciale
Ou besoin en fonds de roulement intermittent
Trésorerie active 1 354 916
Trésorerie passive <49> <51>
Trésorerie nette
B.2) Tableau des tendances :
Désignation Normes N N–1 N–2
Chiffre d’affaires 6000 000 7000 000 6500 000
Charges de personnel 30% 2220 000 2380 000 2275 000
Charges financières 3% 320 000 364 000 331 500

B.3) Examen de vraisemblance :


 Valeur brute de matériel = 550 000,
 Valeur amortissable = 500 000
 Acquisition = janvier /N-3
 Durée de vie = 8 ans
 Valeur résiduelle = 50 000
Année Valeur Amortissement N Amortissement VCN (valeur au
amortissable cumul N-1 bilan)
N 500 000 62 500 187 500 250 000

B.4) Tableau des ratios :


Désignation N N–1 N–2
Rentabilité commerciale <2,5%> 1% <2%>

Travail à faire :
Q1) Exploiter les données B.1, B.2, B.3 et B.4 puis dégager les forces et faiblesses
Q2) Faire un bref commentaire

Corrigé indicatif :
Q1) Exploiter les données B.1, B.2, B.3 et B.4 puis dégager les forces et faiblesses
B.1) Tableau des indices :
Désignation N N–1 Variation
21

Capitaux propres 16 352 18 152


Passifs non courants 15 378 17 878
Actifs immobilisés <14 694> <17 400>
Autres actifs non courants - -
Fonds de roulement net 17 036 18 630
Stocks 18 096 22 574
Clients et comptes rattachés 31 156 19 573
Fournisseurs et comptes rattachés <24 577> <22 840>
Besoin en fonds de roulement d’exploitation commerciale 24 675 19 307
Ou besoin en fonds de roulement permanent
Autres actifs sauf trésorerie active 3 665 3 269
Autres passifs sauf trésorerie passive (concours bancaires) <9 999> <4 811>
Besoin en fonds de roulement d’exploitation non commerciale <6 334> <1 542>
Ou besoin en fonds de roulement intermittent
Trésorerie active 1 354 916
Trésorerie passive <49> <51>
Trésorerie nette 1 305 865

B.2) Tableau des tendances :


Désignation N N–1 N–2
Valeur Taux Valeur Taux Valeur Taux
Chiffre d’affaires 6000 000 100% 7000 000 100% 6500 000 100%
Charges de personnel 2220 000 37% 2380 000 34% 2275 000 35%
Charges financières 320 000 5,3% 364 000 5,2% 331 500 5,1%

B.3) Examen de vraisemblance :


 Valeur brute de matériel = 550 000,
 Valeur amortissable = 500 000
 Acquisition = janvier /N-3
 Durée de vie = 8 ans
 Valeur résiduelle = 50 000
Somme des amortissements = (500 000 / 8) x 4 = 250 000
VCN = 550 000 – 250 000 = 300 000

B.4) Tableau des ratios :


Désignation N N–1 N–2
Rentabilité commerciale <2,5%> 1% <2%>

Rentabilité commerciale = x 100 = régression

Q2) Faire un bref commentaire


B.1) Le fonds de roulement est positif (17 036) mais il n’a pas permis de financer la totalité du besoin
en fonds de roulement commercial (24 675). Ce déficit a été comblé par les ressources provenant du
besoin en fonds de roulement non commercial (6 334).
B.2) L’entreprise ne maitrise pas ses dépenses qui impactent négativement sa performance
B.3) La VCN = VR - . Elle doit être ajustée à la hausse de 50 000
22

B.4) La rentabilité commerciale se dégrade passant de <2%> à <2,5%> ce qui corrobore l’absence de
maitrise par la société de ses dépenses.
 Augmentation du poids des charges de personnel (34% en N-1 contre 37% en N),
 Stabilité des charges financières élevées malgré un fléchissement du chiffre d’affaires.

AFC109 : Examen analytique des performances

A/ Contextes normatif et théorique

L’examen analytique de la performance a pour objectif d’analyser la structure des résultats


intermédiaires en vue d’évaluer la capacité de l’entreprise à :
 Créer de la richesse (valeur ajoutée),
 Générer une trésorerie potentielle (EBE),
 Apprécier l’impact des politiques financières (différentiel financier, d’investissement,
dotation, sortie d’actif),
 Contribuer aux ressources fiscales (impôts sur les sociétés),
 Réagir aux éléments extraordinaires.

B/ Contextes évaluatif et pratique

L’auditeur de la SOMAC (société des matériaux et des carrières) dresse le tableau d’analyse
de la performance (voir tableau ci-joint chiffres en kTND). Extrait des livres comptables :
Eléments Postes de raccordement SRC N N–1
1 Ventes de marchandises 707 et 7097 PR1 5 010
2 Produits d’exploitation sur marchandises 706 (marchandises) PR2
3 Coûts des marchandises vendues 607, 6037 et 6097 CH1 <3 720>
4 Charges d’exploitation sur marchandises 616 et 624 (marchandises) CH2 <200>
5 Marge commerciale 5 = (1 + 2) – (3 + 4) 1 090
6 Ventes de production 70xx (sauf PR1 et PR2), PR3 4 230
71xx, 72xx
7 Produits d’exploitation sur production 706 (sauf marchandises) PR4 80
8 coûts d’approvisionnements consommés 60xx, 609xxet 603xx (sauf CH3 <840>
CH1)
9 Charges d’exploitation de production 616, 624 (sauf CH2) CH4 <70>
(approvisionnement)
10 Marge industrielle 10 = (6 +7) – (8 + 9) 3 400
11 Subvention d’exploitation (complément de 741 PR5 10
prix)
12 Charges externes de fonctionnement 61xx et 62xx (sauf CH2 et CH5 <2 010>
CH4)
13 Marge sur autres consommation 13 = 11 – 12 <2 000>
intermédiaire
14 Valeur ajoutée 14 = 5 ± 10 ± 13 2 490
15 Charges de personnel 64xx CH6 <1 300>
23

16 Impôts et taxes 66 sauf 6651 et 6654 CH7 <910>


17 Excédent brut d’exploitation (résultat brut 17 = 14 – (15 + 16) 1 080
d’exploitation)
18 Autres produits ordinaires 73xx, 74xx (sauf 741) PR6 160
19 Produits financiers 75xx et 786 PR7 330
20 Charges financières 65xx et 686 CH8 <210>
21 Autres charges ordinaires 63xx, 6651 et 6654 CH9 <80>
22 Dotations aux amortissements et aux 68xx (sauf 686), 78xx (sauf CH10 <760>
provisions 786)
23 Impôts sur les bénéfices / éléments 69xx (sauf 697) CH11 <220>
ordinaires
24 Marge sur opérations d’administration 24 = (18 + 19) – (20 + 21 + <780>
générale et hors d’exploitation (structures) 22 + 23)
25 Résultat des activités ordinaires 25 = 17 ± 24 300
26 Gains extraordinaires 77 PR8 5
27 Pertes extraordinaires 67 et 697 CH12 <15>
28 Résultat net de l’exercice 28 = (25 + 26) – 27 290

Travail à faire :
Q1) En tenant compte du résultat net de l’exercice dégager par l’état de résultat arrêté au 31/12/N
(290 000), opérer rapidement une validation documentaire d’un extrait de la justification des
comptes sachant que la norme d’intégration sectorielle est de 25% et la rentabilité commerciale est
de 10%.
Q2) Faire un bref commentaire

Corrigé indicatif :
Q1) Opérer rapidement une validation documentaire d’un extrait de la justification des comptes
sachant que la norme d’intégration sectorielle est de 25% et la rentabilité commerciale est de 10%.
Notes d’agrégation :
Note PR1 : Ventes de marchandises
N° Intitulés N
707 Ventes de marchandises 5 100
7097 RRR accordés / ventes marchandises <90>
Total 5 010

Note CH1 : Coûts de marchandises vendues


N° Intitulés N
6037 Variation des stocks de marchandes 80
607 Achats de marchandises <3 900>
6097 RRR obtenus / achats marchandises 100
Total <3 720>

Note CH2 : Charges d’exploitation sur marchandises


N° Intitulés N
6241 Transports sur achats marchandises <200>
Total <200>

Note PR3 : Ventes de production


N° Intitulés N
701 Ventes de produits finis 4 120
7091 RRR accordés / ventes produits finis <50>
24

7135 Variation des stocks de produits finis 30


722 Production immobilisée 130
Total 4 230

Note PR4 : Produits d’exploitation sur production


N° Intitulés N
706 Produits des activités annexes / produits finis 80
Total 80

Note CH3 : Coûts d’approvisionnements consommés


N° Intitulés N
601 Achats stockes – matières premières et fournitures liées <760>
602 Achats stockés – autres approvisionnements <50>
6031 Variation des stocks des matières premières et fournitures <30>
6032 Variation des stocks des autres approvisionnements 10
606 Achats non stockés de matières et fournitures <20>
6091 RRR obtenus / autres approvisionnements 10
Total <840>

Note CH4 : Charges d’exploitation de production (approvisionnement


N° Intitulés N
6241 Transports sur achats / approvisionnements <70>
Total <70>

Note PR5 : Subventions d’exploitation (complément de prix)


N° Intitulés N
741 Subventions d’exploitation 10
Total 10

Note CH5 : Charges externes fonctionnement


N° Intitulés N
611 Sous-traitance générale <1 650>
619/611 RRR obtenus sur sous-traitance générale 25
615 Entretien et réparations <190>
619/615 RRR obtenus sur entretien et réparations 5
62 Autres services extérieurs <210>
629 RRR obtenus sur autres services extérieurs 10
Total <2 010>

Note CH6 : Charges de personnel


N° Intitulés N
64 Charges de personnel 1 300
Total <1 300>

Note CH7 : Impôts et taxes


N° Intitulés N
66 Impôts, taxes et versements assimilés 110
Total <110>

Note PR6 : Autres produits ordinaires


25

N° Intitulés N
73 Produits divers ordinaires 130
745 Subventions d’équilibre 30
Total 160

Note PR7 : Produits financiers


N° Intitulés N
75 Produits financiers 280
786 Reprises sur provisions (produits financiers) 50
Total 330

Note CH8 : Charges financières


N° Intitulés N
65 Charges financières <190>
686 Dotations aux amortissements et aux provisions des charges financières <20>
Total <210>

Note CH9 : Autres charges ordinaires


N° Intitulés N
63 Charges diverses ordinaires <40>
6651 Impôts et taxes divers <30>
6654 Droits d’enregistrement et de timbre <10>
Total <80>

Note CH10 : Dotations aux amortissements et aux provisions


N° Intitulés N
68 Dotations aux amortissements et aux provisions <760>
Total <760>

Note CH11 : Impôts sur les bénéfices


N° Intitulés N
691 Impôts sur les bénéfices calculés sur le résultat des activités ordinaires <220>
Total <220>

Note PR8 : Gains extraordinaires


N° Intitulés N
77 Gains extraordinaires 5
Total 5

Note CH12 : Pertes extraordinaires


N° Intitulés N
67 Pertes extraordinaires <15>
Total <15>

Q2) Faire un bref commentaire


La lecture du TAP dégage les constatations suivantes :
 Une performance des activités principales positives (4 400),
 Un degré d’intégration performant (26% > 25%)
26

 Un rendement des capitaux investis favorable (EBE /11% > 10%),

V/ LES PROCESSUS DE PLANIFICATION DE L’INFORMATION

AFC110 : Planification de l’étendue des travaux d’audit

A/ Contextes normatif et théorique

A.1) Information significative :


Une information est significative si son omission ou son exactitude est susceptible
d’influencer les décisions économiques des utilisateurs tant au niveau des états financiers pris dans
leur ensemble qu’au niveau des soldes des comptes. La technique d’estimation est privilégiée et
l’outil du seuil de signification est retenu :
 Un seuil de signification global estimant la somme des erreurs acceptées par l’auditeur sans
altérer son opinion de certification,
 Un seuil de signification spécifique (erreur tolérable) délimitant les soldes des comptes
nécessitant un audit substantif.

A.2) Seuil de signification global :


En tenant compte du risque inhérent, du risque de non contrôle et des attentes des
propriétaires, les fourchettes d’ajustement usuellement pratiquées sont les suivantes :
 Résultat de l’exercice : 5% à 10%
 Capitaux propres : 1% à 2%
 Chiffre d’affaires : 0,5% à 1%
 Total du bilan : 0,5% à 2%
 Marge brute : 1% à 2%

A.3) Seuil de signification spécifique :


La fourchette usuellement pratiquée obéit à l’intervalle de 50% à 75% pondérés
éventuellement par les indices édictés par la NEP14 (tunisienne)

B/ Contextes évaluatif et pratique

L’auditeur de la SOTUPA (société tunisienne de papier) a arrêté les appréciations suivantes :


 Les actionnaires sont intéressés par la croissance à long terme génératrice des dividendes
prospectifs,
 Le risque inhérent est élevé,
 Le risque de non contrôle est élevé
Les déterminants du seuil de signification global se résument dans le tableau ci-après :
Critères et fourchettes N N–1 N–2
Capitaux propres 5280 000 5000 000 4120 000
(1% à 2%)
Résultat net de l’exercice <980 000> <1000 000> <1020 000>
(5% à 10%)
Chiffre d’affaires (0,5% à 1%) 16160 000 16000 000 15840 000

Travail à faire :
Q1) Analyser les déterminants puis calculer le SSG et faire une brève interprétation
Q2) Déduire le SSS puis procéder à une brève interprétation
27

Corrigé indicatif :
Q1) Analyser les déterminants puis calculer le SSG et faire une brève interprétation
Critères et fourchettes Base de mesure N N–1 N–2 Moyenne
Capitaux propres VB 5280 000 5000 000 4120 000
(1% à 2%) BI = 1% 52 800 50 000 41 200 48 000
Δ 10% 4,16% <14,16%>
Résultat net de l’exercice VB <980 000> <1000 000> <1020 000>
(5% à 10%) BI = 5% <49 000> <50 000> <51 000> <50 000>
Δ 2% 0% <2%>
Chiffre d’affaires (0,5% à VB 16160 000 16000 000 15840 000
1%) BI = 0,5% 80 800 80 000 79 200 80 000
Δ 1% 0 <1%>

Q2) Déduire le SSS puis procéder à une brève interprétation


Q2.1) Seuil de signification global
Déterminant retenu (chiffre d’affaire) 80 000
Nombre de confiance 95%
Seuil de signification global 76 000
Q2.2) Seuil de signification spécifique
Seuil de signification global 76 000
Nombre de confiance 50%
Seuil de signification spécifique 38 000

AFC111 : Planification de la durée des travaux d’audit (budget-temps de la mission)

A/ Contextes normatif et théorique :

La planification des travaux d’audit a pour objectif d’assurer une gestion calendaire des
tâches de vérification en vue de les réaliser sur une durée minimale. La technique d’ordonnancement
et de réseau permet non seulement d’organiser un planning optimal des tâches, mais également
d’indiquer celles des tâches qui peuvent accuser de retard sans compromettre la durée totale de la
mission d’audit. L’outil d’application de cette technique porte le sigle ou acronyme PERT (planning
évaluation and review technic) ou CPM (critical path méthod).

B/ Contextes évaluatif et pratique :

L’auditeur chef de mission de Tunisie-Cosmétique décide d’estimer la durée totale minimale


des travaux d’audit. Le plan d’audit, tiendra compte de la date de tenue de l’assemblée et de la
remise des rapports d’audit.
B.1) Le plan d’audit :
Les variables et paramètres du plan d’audit sont les suivants :
 Les phases et les étapes d’audit,
 Les tâches et les ressources logistiques allouées,
 La durée de réalisation des tâches,
 La succession des tâches.
Phases Etapes Taches Ressources Durée Antécédent
0 E0 Soumission et obtention de la mission Dossier permanent - -
I E1 Etude descriptive et analytique Dossier permanent 1 E0
IIA E2 Etude du système de contrôle interne Dossier de travail 3 E1
IIB E3 Examen analytique et contrôle préliminaire Dossier de travail 2 E1
des chiffres
28

IIIA E4 circularisation et rapport d’intérim Dossier permanent 6 E2, E3


IIIB E5 Contrôle des comptes (contrôle substantif) Dossier de travail 10 E3
IVA E6 Projet du rapport final Dossier de synthèse 2 E4, E5
IVB E7 Contrôle qualité et rapport définitif Dossier de synthèse 2 E6

Travail à faire :
Q1) Rappeler les différentes phases de la mission d’audit
Q2) Dégager les diligences exigées de l’auditeur

Corrigé indicatif :
Q1) Rappeler les différentes phases de la mission d’audit
Phases Objectifs Reporting
I/ Prise de connaissance de l’environnement interne et RAS
Préparatoire externe de l’entreprise
II/ Evaluation du système de contrôle interne Rapport d’intérim (lettre de
Intermédiaire direction)
III/ Finale Contrôle substantif - Rapport général
- Rapport spécial
IV/ Terminale - Contrôle des données postérieures à la clôture, - Rapport général
- Contrôle qualité et normes prudentielles - Rapport spécial

Q2) Dégager les diligences exigées de l’auditeur


Formes de diligences Contenu
Diligences comportementales Respect de la déontologie
Diligences professionnelles Respect des normes

4 7 10 13 13 13 15 15
B.2) Le diagramme PERT :

E4
1 4 4 7 6 13 13 12 15
2
0 0 1 1
E2
3 E6 2
1 6 E7
E0 1 E1
2 13 13 15 15
2
10 E5
15 15 17 17
E3
3 3 13 13
1 1 3 3

Travail à faire :
Q1) Arrêter la durée minimale de la mission et les marges de manœuvre de l’auditeur c’est-à-dire la
durée (marge) que peut utiliser une tâche sans modifier la durée total du projet (Dtd – Dtt)
Q2) Faire un bref commentaire

Corrigé indicatif :
29

Q1) Arrêter la durée minimale de la mission et les marges de manœuvre de l’auditeur c’est-à-dire la
durée (marge) que peut utiliser une tâche sans modifier la durée total du projet (Dtd – Dtt)
Etapes Début au Début au Fin au Fin au plus Marge
plutôt plus tard plutôt tard totale
E1 0 0 1 1 0
E2 1 4 4 7 3
E3 1 1 3 3 0
E4 4 7 10 13 3
E5 3 3 13 13 0
E6 13 13 15 15 0
E7 15 15 17 7 0

Q2) Faire un bref commentaire


Les tâches E2 et E4 peuvent être retardées de 3 semaines sans compromettre la durée totale
minimale de 17 semaines.

AFC112 : Planification du budget-temps des travaux d’audit

A/ Contextes normatif et théorique :

Le budget-temps des travaux a pour objectif d’estimer le volume temporel des travaux
d’audit en tenant compte de l’intervention de chaque membre de l’équipe d’audit. La technique
d’ordonnancement multidimensionnel est appropriée. Le chronogramme (diagramme de GANTT)
représente l’outil qui met en évidence :
 Les membres de l’équipe d’audit,
 Les étapes et les tâches allouées aux acteurs,
 Les phases d’audit.

B/ Contextes évaluatif et pratique :

La réunion de l’équipe d’audit de Tunisie-cosmétique a permis de délimiter l’intervention en


semaine de chaque membre consigné dans le PV de planification :
 Expert-comptable (EC) : interviendra à E1 (1S), E6 (2S) et E7 (2S),
 Réviseur comptable (RC) : réalisera les tâches liées à E1 (1S), E2 (3S), E4 (2S) et E6 (2S),
 Auditeur senior (AS) : effectuera les tâches liées à E4 (6S) et E5 (10S),
 Auditeur junior 1 (AJ1) : exécutera les tâches liées à E5 (10S),
 Auditeur junior 2 (AJ2) : exécutera les tâches liées à E5 (10S),
 Secrétaire : saisira le rapport d’intérim E4 (3S) et le rapport final E4 (2S).
Le chronogramme des travaux d’audit permet d’estimer le budget-temps :
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7
Semaines 1 3 2 6 10 2 2

1 2 2
EC
1 3 2 2
RC
10
AS
10
30

AJ1
10
AJ2
3 2
Secrétaire

PHI PHIIA PHIIB PHIIIA PHIIIB PHIVA PHIVB

Travail à faire :
Q1) Contrôler la concordance entre le PV de planification et le chronogramme retenu
Q2) Calculer le budget-temps en semaine

Corrigé indicatif :
Q1) Contrôler la concordance entre le PV de planification et le chronogramme retenu
Le budget-temps transcrit exhaustivement la durée d’intervention de chaque membre d’équipe

Q2) Calculer le budget-temps en semaine


Le budget-temps est arrêté à 48 semaines reparti comme suit :
Désignation Durée
EC 5
RC 8
AS 16
AJ1 10
AJ2 10
Secrétaire 5
Total 48

AFC113 : Planification du budget-coût des travaux d’audit

A/ Contextes normatif et théorique :

Le budget-coût (ou budget financier) a pour objectif d’estimer le coût des ventes des
prestations supporté par les auditeurs de Tunisie-cosmétique. Le chiffre d’affaires rattaché à ce coût
des ventes des prestations est calculé :
 Selon la tarification règlementaire pour la mission d’audit légal,
 Selon la politique commerciale de la société d’expertise pour la mission d’audit contractuel.

B/ Contextes évaluatif et pratique :

En tenant compte des salaires hebdomadaires bruts de chaque membre de l’équipe, le


budget-coût s’établira comme suit :
équipe Durée Coût salarial /semaine Budget-coût/mission
d’intervention/semaine
EC 5 1500 6 000
RC 8 850 6 800
AS 16 600 9 600
AJ1 10 400 4 000
AJ2 10 400 4 000
Secrétaire 5 200 1 000
31

Travail à faire :
Q1) En tenant compte d’une cotisation patronale sociale (chiffres arrondis) de 16,6%, TFP de 2% et
FOPROLOS de 1%, calculer le coût direct de la mission
Q2) La quote-part des coûts indirects s’élève à 7 445,600 déterminer le coût de production de la
mission puis déduire le total des honoraires facturés si la marge bénéficiaire appliquée est de 20%

Corrigé indicatif :
Q1) En tenant compte d’une cotisation patronale sociale (chiffres arrondis) de 16,6%, TFP de 2% et
FOPROLOS de 1%, calculer le coût direct de la mission
Coûts salariat 31 400,000
CNSS 16,6% 5 212,400
TFP 2% 628,000
FOPROLOS 1% 314,000
Coûts directs 37 554,400

Q2) La quote-part des coûts indirects s’élève à 7 445,600 déterminer le coût de production de la
mission puis déduire le total des honoraires facturés si la marge bénéficiaire appliquée est de 20%
Coûts directs 37 554,400
Coûts indirects 7 445,600
Coûts de production 45 000,000
Marges bénéficiaire 20% 9 000,000
Honoraires propres 54 000,000

VI/ LES PROCESSUS DE DETECTION ET D’ESTIMATION

AFC114 : Procédés de vérification

A/ Contextes normatif et théorique :


Il est impossible à l’auditeur d’étudier toutes les pièces justificatives qui entrent dans le
champ d’action de son contrôle. Le vérificateur doit utiliser son jugement professionnel pour
choisir entre :
 Les procédés de vérification par recensement : l’auditeur décide de vérifier l’intégralité des
opérations concernant un poste figurant dans les états financiers,
 Les procédés de vérification par échantillonnage : l’auditeur vérifie par sondage une
proportion et généralise les caractéristiques à la population.
Les procédés de vérification sont appliqués à deux domaines :
 L’appréciation des procédures comptables et opérationnelles (contrôle des procédures)
 La vérification des assertions sur les états financiers (contrôle des comptes)

B/ Contextes évaluatif et pratique :


«La règlementation oblige les commissaires aux comptes» à porter à la connaissance de
l’organe collégial et le cas échéant à l’organe exécutif :
 Leur programme général de travail,
 Leurs procédés de vérification retenus

Travail à faire :
Q1) quels sont les organes collégial et exécutif
Q2) Pourquoi la règlementation a officialisé ces pratiques de vérification ?

Corrigé indicatif :
32

Q1) quels sont les organes collégial et exécutif


 Organe collégial : Conseil d’administration ou conseil de surveillance
 Organe exécutif : Directoire ou direction générale
Q2) Pourquoi la règlementation a officialisé ces pratiques de vérification ?
La règlementation a officialisé les pratiques de vérification car l’auditeur respecte ces
diligences professionnelles avant d’émettre expressément une opinion sur la fidélité des états
financiers dans tous leurs aspects significatifs.

AFC115 : Sondage de détections

A/ Contextes normatif et théorique


A.1) Notion d’échantillonnage des procédures :
Dans l’évaluation du risque de non contrôle, des tests d’échantillonnage d’attributs sont
effectués pour s’assurer que les assertions sont respectées. A cet effet, l’auditeur doit :
 Prendre connaissance des procédures comptables et opérationnelles,
 Identifier les caractéristiques (attributs),
 Vérifier l’existence réelle des anomalies (faiblesses) appropriées.
A titre exemple, on peut proposer les attributs de contrôle de la procédure de facturation et
de salaire :
Facturation : analyse du circuit des ventes, vérification de l’application de la procédure, recherche
d’erreurs arithmétiques, contrôle de concordance entre la facture et les livres comptables,
Salaire : contrôle de présence, contrôle du respect de la règlementation, contrôle de l’application
des retenues fiscales et sociales, prise en compte des acomptes, des avances et des prêts, vérification
de règlement effectif du salaire, contrôle de concordance entre les états financiers et les livres
comptables.

A.2) Méthode d’application :


A cet effet, l’auditeur doit retenir une des deux alternatives.
A.2.1) L’AICPA propose que le vérificateur doit :
 Accorder un niveau de confiance au système de contrôle interne de 70% à 95%,
 Choisir un échantillon de 50 éléments au moins,
 Calculer l’erreur la plus probable en pourcentage (taux d’écart estimatif de la population).
A.2.2) L’auditeur pourrait utiliser une méthode spécifique. Compte tenu de son jugement
professionnel, il peut choisir un nombre limité d’éléments comme :
 Retenir dix factures de ventes les plus significatives,
 Choisir un pour cent de la balance clients,
 Contrôler les dix derniers jours de l’année

B/ Contextes évaluatif et pratique :

Après avoir élaboré le flow-chart des salaires et la matrice de distribution des pouvoirs,
l’auditeur applique le test de permanence qui vérifie l’application de la procédure à tous les salariés à
l’exception des deux suivants :
Nom et Fiche de Salaire IRPP CNSS Acompte Remboursement Règlement
prénom des pointage brut fiscale prêt net à
salariés / payer
attributs
SAL 1
SAL 2
33

SAL1 : Toute la procédure a été respectée à l’exception du remboursement du prêt pour les tranches
des mois M-1 et M le chargé des affaires comptables justifie cette décision par la situation du salarié
qui fait face à des dépenses d’investissements récurrentes.
SAL2 : Toute la procédure a été respectée à l’exception des retenues règlementaires. En effet, le
salarié a pris un congé de maternité en M-1 à l’occasion de la naissance de ses deux jumeaux.

Travail à faire :
Q1) Remplir le tableau de permanence
Q2) Faire un bref commentaire

Corrigé indicatif :
Q1) Remplir le tableau de permanence
Nom et Fiche de Salaire IRPP CNSS Acompte Remboursement Règlement
prénom des pointage brut fiscale prêt net à
salariés / payer
attributs
SAL 1       
SAL 2       
Q2) Faire un bref commentaire
La lecture du tableau de permanence illustre deux faiblesses d’application :
SAL1 : L’absence d’un responsable habilité à suspendre provisoirement ou définitivement la retenue
sur prêt. Ainsi le comptable a cumulé deux tâches incompatibles (autorisation et comptabilisation)
SAL2 : L’absence de procédure de MAJ du logiciel de traitement des salaires. En effet, les données
salariales de référence doivent être actualisées et autorisées par une personne habilitée.

AFC116 : Sondages d’estimations empiriques (ou ordinaires)

A/ Contextes normatif et théorique :

Les sondages d’estimations empiriques au contrôle des comptes (substantifs) sont encore
utilisé par un grand nombre d’auditeurs. Les sondages ordinaires (ou empiriques) sont basés sur
l’expérience et les jugements professionnels. Cette technique tient des critères subjectifs de
l’auditeur et lui donne une liberté du choix de l’échantillon. Cependant, il doit veiller à la
représentation du sondage pour avoir un contrôle de qualité (puisqu’on est en présence de sondages
substantifs non mathématiques).
Les techniques de corroboration empiriques sont les plus appropriées. Les outils privilégiés
sont :
 La méthode 20/80 (test de PARETO)
 La méthode ABC

B/ Contextes évaluatif et pratique :

L’auditeur de la société VARGAS décide d’appliquer la méthode 20/80 pour vérifier les soldes
des comptes clients. Il collecte les données suivantes :
Références Montant des ventes HT
Client 01 98 000
Client 02 125 000
Client 03 32 000
Client 04 2500 000
Client 05 400 000
Client 06 200 000
34

Client 07 13 000
Client 08 110 000
Client 09 330 000
Client 10 1580 000
Client 11 190 000
Client 12 30 000
Client 13 12 000
Client 14 43 000
Client 15 2000 000
Client 16 27 000
Client 17 28 000
Client 18 1900 000
Client 19 212 000
Client 20 170 000
Total 10000 000

Travail à faire :
Q1) Classez les articles en stock dans l’ordre décroissant des ventes
Q2) Déterminez ainsi :
Colonne 1 : La codification des lignes de 1 à 20,
Colonne 2 : Le matricule des clients par importance du chiffre d’affaires,
Colonne 3 : le montant du chiffre d’affaires dans l’ordre décroissant,
Colonne 4 : le cumul du chiffre d’affaires,
Colonne 5 : le cumul du chiffre d’affaires en pourcentages (retenir deux chiffres après la virgule).
Q3) Faire un bref commentaire
Corrigé indicatif :
Q1) Classez les articles en stock dans l’ordre décroissant des ventes
Références Montant des ventes HT
Client 04 2500 000
Client 15 2000 000
Client 18 1900 000
Client 10 1580 000
Client 05 400 000
Client 09 330 000
Client 19 212 000
Client 06 200 000
Client 11 190 000
Client 20 170 000
Client 02 125 000
Client 08 110 000
Client 01 98 000
Client 14 43 000
Client 03 32 000
Client 12 30 000
Client 17 28 000
Client 16 27 000
Client 07 13 000
Client 13 12 000
Total 10000 000
35

Q2) Déterminez ainsi :


Colonne 1 : La codification des lignes de 1 à 20,
Colonne 2 : Le matricule des clients par importance du chiffre d’affaires,
Colonne 3 : le montant du chiffre d’affaires dans l’ordre décroissant,
Colonne 4 : le cumul du chiffre d’affaires,
Colonne 5 : le cumul du chiffre d’affaires en pourcentages (retenir deux chiffres après la virgule).
codification Références Montant des Total cumulé Total cumulé ABC
ventes HT en %
01 Client 04 2500 000 2500 000 25% 10% des clients
02 Client 15 2000 000 4500 000 45% concernent 45% des
soldes clients
03 Client 18 1900 000 6400 000 64% 10% des clients
04 Client 10 1580 000 7980 000 79,80% concernent 34,8% des
soldes clients
05 Client 05 400 000 8380 000 83,80%
06 Client 09 330 000 8710 000 87,10%
07 Client 19 212 000 8922 000 89,22%
08 Client 06 200 000 9122 000 91,22%
09 Client 11 190 000 9312 000 93,12%
10 Client 20 170 000 9482 000 94,82%
11 Client 02 125 000 9607 000 96,07%
12 Client 08 110 000 9717 000 97,17% 80% des clients
13 Client 01 98 000 9815 000 98,15% concernent 20,2% des
14 Client 14 43 000 9858 000 98,58% ventes
15 Client 03 32 000 9890 000 98,90%
16 Client 12 30 000 9920 000 99,20%
17 Client 17 28 000 9948 000 99,40%
18 Client 16 27 000 9975 000 99,75%
19 Client 07 13 000 9988 000 99,88%
20 Client 13 12 000 10000 000 100%
Total 10000 000

Q3) Faire un bref commentaire


La lecture du tableau montre que :
 L’auditeur choisira le procédé par recensement pour les clients 4, 15, 18 et 10 car ils
représentent 20% des clients généraut 80% des créances
 L’auditeur choisira le procédé par sondage pour le reste des clients dont le total cumulé de
leurs soldes représente 2020 000 soit environ de 20% du chiffre d’affaires.

AFC117 : Sondages d’estimations statistiques

A/ Contextes normatif et théorique :

L’échantillonnage de dépistage est une technique de corroboration mathématique à


condition de respecter les qualités ci-dessus :
 Existence d’une population large présentant des éléments homogènes,
 Respect des lois de probabilité,
 Faiblesse de la fréquence des erreurs,
 Classement des erreurs selon un ordre raisonné
Il existe plusieurs méthodes d’échantillonnage parmi lesquelles on retient notamment :
 La méthode de la moyenne,
36

 La méthode des strates,


 La méthode des grappes.
Dans les missions d’audit on utilise la méthode de la moyenne car elle satisfait la contrainte
«avantages-coûts-célérité». Les auditeurs ont cherché des procédés de calcul qui évite l’extraction de
racines carrées et l’utilisation des intégrales.
Cette prise de position présente l’avantage de s’adapter à n’importe quelle taille de la
population, n’importe quelle taille d’échantillon, n’importe quels niveaux de confiance et de
précision désirés et à n’importe quel taux escompté d’erreurs.
A.1) Le sondage qualitatif
Cas 1 : Le régime général de la méthode moyenne
Si on adopte les symboles suivants :
 n : taille de l’échantillon,
 N : taille de la population,
 p : taux d’erreur escompté,
 A : degré de précision désiré,
 t : facteurs du niveau de confiance (facteurs de l’écart-type)
On aura alors : n =
La valeur du coefficient (t) est donnée par la table ci-jointe :
Niveau de confiance Facteurs de confiance
(t)
80% 1,282
85% 1,440
90% 1,645
91% 1,695
92% 1,751
93% 1,812
94% 1,881
95% 1,960
96% 2,054
97% 2,175
98% 2,326
99% 2,576
99,5% 2,813
99,8% 3,090
99,9% 3,291

Cas 2 : Le régime spécifique de la méthode moyenne


Certaines sociétés d’expertise comptable ont élaboré leur propre précédé pour calculer
l’échantillon. A titre d’exemple, ERNST&YOUNG fournit à ses auditeurs la table de valeurs
référentielles suivante :
Niveau de confiance Facteurs de confiance (t) Degré de précision (A) Taille de l’échantillon (n)
69% 1,2 3% 40
75% 1,4 3% 47
80% 1,6 3% 53
85% 1,9 3% 63
86% 2,0 2% 100
90% 2,3 2% 115
95% 3,0 2% / 5% 150 / 60
97,5% 3,7 6% 62
99% 4,6 1% 460
(n) =
37

A.2) Le sondage quantitatif :


Dans le contexte de sondage quantitatif avec un tirage sans remise, la méthode de la
moyenne a pour objectif d’établir une estimation d’un total de valeurs réelles par un rapport à un
total de valeurs comptables.
Les auditeurs utilisent le logiciel d’extraction et d’analyse des données statistiques (leads)
pour la collecte et l’évaluation des caractéristiques nécessaires au sondage

B/ Contextes évaluatif et pratique :

B.1) Le sondage qualitatif :


L’auditeur décide d’analyser le système de facturation de Tunisie-Mécanique en vue
d’apprécier le pourcentage global de factures erronées. Au cours de l’exercice N, l’entreprise a édité
1000 factures. L’auditeur choisit les paramètres suivants :
 n : taille de l’échantillon = à déterminer,
 N : taille de la population = 1000 factures – clients,
 p : taux d’erreur escompté = 5%,
 A : degré de précision désiré = ± 2%,
 t : facteurs du niveau de confiance (facteurs de l’écart-type) = à déterminer (niveau de
confiance = 95%)
L’auditeur constate que le nombre de factures erronées dans l’échantillon est égal à 15
Travail à faire :
Q1) Traduire ces données d’échantillonnage par le tableau de sondage des données statistiques
(population, échantillon, individu, caractère, résultat de l’analyse)
Q2) Calculer la taille de l’échantillon par le régime général
Q3) Compléter l’opinion de l’auditeur par le texte suivant en supposant que le taux d’erreurs dans
n=5% :
«Je suis certain à ……….que la population de ………. comprend ………. factures sans erreurs, plus ou
moins 2% de 1000, c’est-à-dire plus ou moins …… factures. En d’autres termes, je peux estimer que le
nombre de factures satisfaisantes de la population est compris entre ………. et ………..»

Corrigé indicatif :
Q1) Traduire ces données d’échantillonnage par le tableau de sondage (population, échantillon,
individu, caractère, résultat de l’analyse)
Données statistiques Caractéristiques
Population Ensemble des factures émises par l’entreprise au cours de la période
considérée.
Echantillon Ensemble des factures émises effectivement examinées et vérifiées
Individu Une facture
Caractère Présence ou absence d’erreur par facture quel que soit le nombre
d’erreurs par facture (une ou plusieurs erreurs)
Résultat de l’analyse Nombre de factures erronées d’où l’on déduit le taux (pourcentage)
global d’erreur.

Q2) Calculer la taille de l’échantillon par le régime général

n = = 313
Q3) Compléter l’opinion de l’auditeur par le texte suivant en supposant que le taux d’erreurs dans
n=5% :
«Je suis certain à 95% que la population de 1000 comprend 950 factures sans erreurs, plus ou moins
2% de 1000, c’est-à-dire plus ou moins 20 factures. En d’autres termes, je peux estimer que le
nombre de factures satisfaisantes de la population est compris entre 790 et 930»
38

B.2) Le sondage quantitatif :


L’auditeur décide de vérifier par sondage la valeur d’un stock représentant 5000 références
en n’en contrôlant que 300. Il adopte la démarche suivante :
 Choisir un article tous les 17 éléments (293 x 1)
 Retenir les 7 derniers éléments,

Feuille de travail numérique : Sondage d’estimation sur un stock de 5000 références


Symboles Paramètres Formulation Valorisation
N Taille de la population Valeur faciale 5000
Z Total de la valeur comptable de N Valeur faciale 5118 500
Ze Total de la valeur estimée de N nx N 5117 050
n Taille de l’échantillon Détermination ou choix 300
xi Valeur de chaque élément de l’échantillon Données faciales d’inventaire RAS
n Moyenne de l’échantillon en valeur / 1023,410
n Ecart-type de l’échantillon 102,420
P Taux d’erreur escompté Choix (hypothèse) 5%
A Degré de précision Choix (hypothèse) ± 2%
t Facteur de niveau de confiance Table 1,960
c Coefficient correcteur 0,9695
Sn Seuil de précision en valeur sur la moyenne () / 11,590
SN Seuil de précision sur le total 57 950
R Analyse des résultats 5060 865

5173 235

Travail à faire :
Q1) Reconstituer la formulation pour le calcul de : 5117 050, 0,9695, 11,590, 57 950, 5060 865 et
5173 235
Q2) Emettre une opinion d’audit motivée

Corrigé indicatif :
Q1) Reconstituer la formulation pour le calcul de : 5117 050, 0,9695, 11,590, 57 950, 5060 865 et
5173 235
5117 050 = 1023,41 x 5000
0,9695 =
11,590 = 1,96 x
57 950 = 11,590 x 5000
5060 865 = 5000 x
5173 235 = 5000 x

Q2) Emettre une opinion d’audit motivée


Comme la valeur estimée de N est fixée à 5117 050, elle se situe entre la borne inférieure
(5060 865) et la borne supérieure (5173 235. L’auditeur doit utiliser son jugement professionnel :
 Accepter le différentiel estimatif,
 Rejeter le différentiel estimatif et modifier le niveau de confiance s’il estime que cette
inexactitude par rapport la valeur énoncée (5117 050) est trop importante par rapport au
seuil de signification.
NB : On admit que l’erreur d’échantillonnage (retenir n au lieu de N) ne peut pas être évaluer d’où la
variation ou l’ajustement du niveau de confiance doit être opérer.
39

VII/ LES PROCESSUS DE VALIDATION

AFC118 : Contrôles arithmétiques et évaluation

A/ Contextes normatif et théorique :

Les contrôles arithmétiques ont pour objectif de vérifier le risque des anomalies des postes
des états financiers (quantification, tarification, valorisation, taxation). Bien que les systèmes
transactionnels et informationnels de l’entreprise soient souvent automatisés, l’auditeur peut
procéder à des extractions de données et faire des estimations. Il en résulte que l’auditeur
cherchera à :
 Vérifier l’évaluation de certains postes des états financiers,
 S’assurer de l’existence de certains postes des états financiers,
 Contrôler l’exactitude de certains calculs arithmétiques et mathématiques effectués extra-
comptablement.
La technique de rapprochement est appropriée. L’outil de répétions (test de réexécution)
des données est privilégié.

B/ Contextes évaluatif et pratique :

L’auditeur de Tunisie-MARBRES procède à la reprise des calculs arithmétiques de la facture


de vente V-300 (05/01/N) établie manuellement par un stagiaire à cause d’une rupture du système
informatique :

Produits livrés 500 000


Remise1 5% <25 000>
475 000
Remise2 2% <9 500>
465 500
Emballages consignés 21 775
Transport facturé à l’identique 6 000

TVA 18% 88789,500


Net à payer 582 064,500

Travail à faire :
Q1) Reprendre les calculs arithmétiques
Q2) Identifier les erreurs commises puis proposer la facture d’avoir (Avoir-80)

Corrigé indicatif :
Q1) Reprendre les calculs arithmétiques
Produits livrés 500 000
Remise1 5% <25 000>
Solde 1 475 000
Remise2 2% <9 500>
Net commercial 465 500
Emballages consignés 21 775
Transport facturé à l’identique 6 000
Total HTVA 493 275 493 275
TVA / transport 6% / 12% 360 720
40

TVA / produits 18% 83 790 83 790


Net à payer 577 425 577 785

Q2) Identifier les erreurs commises puis proposer la facture d’avoir (Avoir-80)
Erreurs commises :
 Emballages consignés non soumis à la TVA
 TVA / transport à 12% et non à 18%

Facture d’avoir :
Rectification de la TVA / emballages : 21 775 x 18% 3 919,500
Rectification de la TVA / transport : 6 000 x (18 – 12)% 360,000
Total des avoirs 4 279,500

AFC119 : Contrôles des documents

A/ Contextes normatif et théorique :

L’auditeur doit essayer de rechercher les preuves afin de valider les soldes des comptes. Dans
cette recherche, il doit donner la préférence aux documents en provenance des tiers. En effet, la
force probante des informations est croissante suivant le schéma ci-dessous :
(-) - Informations verbales,
- Examen de documents internes,
- Examen de documents émanant d’un tiers,
- Confirmation directe d’un tiers,
(+) - Observation physique.
Le contrôle des documents inclut également les contrôles de séquence, la transcription, la
concordance. Enfin, l’auditeur doit être particulièrement vigilant sur les anomalies et enfin s’assurer
que la piste d’audit est respectée.

B/ Contextes évaluatif et pratique

B.1) Enregistrement comptable :


Le stagiaire journalise l’écriture suivante :

411 Clients 582 064,500


701 Ventes de produits finis 493 275,000
4367 Taxes sur le chiffre d’affaires collectées 88 789,500

B.2) Réduction financière à postériori :


L’auditeur constate qu’un email envoyé par la hiérarchie au client l’informant qu’un
escompte de 2% est accordé pour tout paiement fin du mois de la livraison. Or, le stagiaire procède à
la journalisation malgré le paiement dans la quinzaine :

532 Banque 582 064,500


411 Clients 582 064,500

Travail à faire :
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Q1) Emettre un avis sur le traitement comptable (B.2)


Q2) Opérer les redressements nécessaires (les deux parties s’accordent pour considérer l’ajustement
comme une avance avec référence Avoir-100)

Corrigé indicatif :
Q1) Emettre un avis sur le traitement comptable (B.2)
 Le stagiaire comptable n’a pas tenu compte de la politique commerciale qui accorde un
escompte pour tout règlement fin du mois.
 Le dysfonctionnement des structures comptables du client n’ont pas refusé le paiement de la
créance malgré les erreurs commerciales et financières.

4367 Taxes sur le chiffre d’affaires collectées 4 279,500


411 Clients 4 279,500

701 Ventes de produits finis 21 775


4196 21 775

701 Ventes de produits finis 6 000


6242 Transport / 6 000

Q2) Opérer les redressements nécessaires (les deux parties s’accordent pour considérer l’ajustement
comme une avance avec référence Avoir-100)
Montant à régler 465 500
Escompte 2% 9 310
TVA 18% 1 675,800
10 985,800

654 Escomptes accordés 9 310,000


4367 Taxes sur le chiffre d’affaires collectées 1 675,800
4191 10 985,800

AFC120 : Confirmation des tiers

A/ Contextes normatif et théorique :

La circularisation constitue l’outil privilégié de confirmation auprès des tiers :


Principaux tiers Nature des demandes
- Les clients, - Une position à une date donnée (le
- Les fournisseurs, solde du compte à une date donnée),
- Les banques, - Les opérations d’une période,
- Les avocats, etc.. - Les litiges en cours,
- Les signatures autorisées, etc…

Les demandes et questions peuvent être fermées ou ouvertes. Par exemple, il est possible de
demander à un client le montant dû à l’entreprise à une date donnée en précisant le montant
figurant dans la balance client de l’entreprise auditée. Inversement, lors d’une demande «ouverte»,
le montant n’est pas précisé.
42

D’une façon générale, les demandes de confirmation demandées aux clients sont fermées,
celles aux fournisseurs et aux banques sont ouvertes. En effet, le risque existant sur les comptes
clients est généralement un risque de surévaluation. Or, un client réagira immédiatement s’il
s’aperçoit que l’entreprise auditée s’attend à recevoir un montant supérieur. C’est le cas inverse
pour les fournisseurs.

B/ Contextes évaluatif et pratique

En vue de circulariser les clients de BIZERTE – TRAVAUX - SA, on vous communique un


modèle de lettre de confirmation utilisée dans la mission d'audit et adresse le 10/02/N+1 :
Tunis le : 10/02/N+1
BIZERTE – TRAVAUX
Avenue de la liberté BIZERTE

TUNISIE – AUTOROUTE – SA

Monsieur,
En relation avec l'examen normal de nos documents financiers qui est actuellement réalisé
par les commissaires aux comptes associés, veuillez leur confirmer le montant de vos
engagements à notre égard, au 31/12/N. Le montant de ces engagements tel qu'il ressort de nos
documents est indiqué ci-dessous, dans l'espace réservé pour votre réponse.
Veuillez indiquer si ce montant est correct. Si une différence existe, veuillez donner à nos
auditeurs tous les renseignements qui pourraient les aider à justifier cette différence.
Votre réponse doit être adressée directement aux vérificateurs. Une enveloppe timbrée
portant leur adresse est jointe pour votre commodité
Sincèrement vôtre
PDG
de BIZERTE – TRAVAUX

Les commissaires aux comptes associés,


Le montant de 186 432,500 représentant notre engagement tel qu'il ressort des documents de
BIZERTE – TRAVAUX - SA, au 31/12/N, est incorrect, nos comptes font apparaître un montant de
180 000,000 et la différence semble provenir d’un paiement qui a été effectué le 28/12/N.

LA DIRECTION
de TUNISIE-AUTOROUTE – SA

Travail à faire :
Q1) Choisir A, B, C et motiver votre réponse :
Q1.1) Les lettres de confirmations sont circularisées par :
A/ Le service comptable de l'entité auditée,
B/ La direction générale de l'entité auditée,
C/ Ni A, ni B, par les commissaires aux comptes (auditeurs externes)
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Q1.2) Les lettres de réponses de confirmation sont réceptionnées par :


A/ Le conseil d'administration puis remises aux CAC,
B/ La direction générale puis remises à l'auditeur interne qui assure la liaison,
C/ Ni A, ni B, par les commissaires aux comptes (auditeurs externes)
Q2) On vous remet un modèle de lettre circularisée,
Q2.1) En vous référant au contexte thématique, compléter cette lettre par les éléments suivants :
PDG, Nos comptes font apparaître un montant de 180 000 et la différence semble provenir d'un
paiement qui a été fait le 28/12/N, commissaires aux comptes associés, nos auditeurs, nos
documents financiers, la direction de Tunisie Autoroute, aux vérificateurs, pour expliquer la
différence entre 186 432,500 et 180 000, 31/12/N, 10/02/N+1.

Q2.2) Comment proposez-vous l’augmentation de l’étendue du contrôle.


L’auditeur doit vérifier :
 L’existence du paiement différentiel,
 La comptabilisation du règlement partiel,
 La MAJ de la fiche client Tunisie-Autoroute – SA

AFC121 : Observation physique

A/ Contextes normatif et théorique :

L’observation physique a pour objectif :


 De se renseigner sur l’existence des actifs,
 De vérifier les conditions de leur conservation,
 D’identifier les faits inhabituels survenus,
La technique de rapprochement et du recoupement est appliquée. La visite des espaces de
travail et l’observation du comportement des employés constituent l’outil privilégié.

B/ Contextes évaluatif et pratique

L’auditeur de la SMR (société de matériel roulant) a visité les espaces de conservation en


vue :
 De détecter les installations démolies (ou reformées, mises en rebuts),
 De vérifier physiquement les véhicules fabriqués et mis en stock en fin d’exercice en les
rapprochant aux fiches de stocks,
 De confronter le brouillard de caisse avec les liquidités physiques
Il dégage les constatations suivantes :
 Une installation de 490 000 d’une valeur résiduelle de 70 000 amortissable sur 7 ans est mise
en rebut le 01/04/N. la somme des amortissements est arrêtée au 31/12/N-1 à de 300 000 et
l’installation a été acquise le 01/01/N-5.
 Au 31/12/N, l’installation figure encore au bilan à la valeur comptable nette de 130 000,
 Aucun procès-verbal n’a été établi de la mise en retour.

Travail à faire :
Q1) Expliquer l’erreur commise par l’entreprise et reconstituer les données comptables de la SMR
Q2) Proposer les redressements nécessaires

Corrigé indicatif :
Q1) Expliquer l’erreur commise par l’entreprise et reconstituer les données comptables de la SMR
L’entreprise n’a pas :
 Etabli un PV de sortie d’actif
 Constaté comptablement la mise en retard
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Q2) Proposer les redressements nécessaires


Valeur brute 490 000
Valeur résiduelle <70 000>
VAM 420 000
Durée 7
Dotation annuelle 60 000
Amortissement complémentaire de 3mois : 60 000 x ¼ 15 000
Somme des amortissements : 60 000 x 5,25 315 000
VCN 175 000

282 Amortissements des immobilisations corporelles 45 000


68112 Dotations aux amortissements des immobilisations 45 000
corporelles

282 Amortissements des immobilisations corporelles 315 000


223 ITMOI 315 000

636 Charges nettes sur cessions des immobilisations 175 000


223 ITMOI 175 000

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