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Les papiers d’identité, le lien


fragile entre les Rohingyas et leur
pays »
Par Camila Cabezas 3M02
Cour d’histoire
05/12/17
Plan

• Justification du choix de l’article


• Résumé de l’article
• Commentaire personnel
• Support visuel
• Conclusion
• Sources
Justification du choix de l’article

• Réseaux sociaux

• Vidéos de Omar Sy et Jérome Jarre


• appel aux dons pour leur campagne sur gofundme
(une plateforme de financement participatif)
• qui vissait à aidé ses réfugies

• Opportunité pour comprendre les enjeux de cette affaire.


Résumé de l’article
• Auteur nos présente Mohammad Alam et Mohammad Ali, deux
réfugiés Rohingyas.

• Leurs ancêtres avait la nationalité birmane, par conséquents eux


aussi devraient être birmans mais la Birmanie ne les reconnait pas
comme des citoyens de plein droit.

• Après 1962, Une successions de lois a fait que les musulmans de


l’Arakan, n’aient plus accès à l’éducation, aux soins et aux services
publics.

• La Birmanie en 1989, à l’issue de la campagne de vérification


citoyenne remplace les carte d’identités des Rohingyas par des
cartes blanches, ce qui les rendaient des immigrés dans leurs propre
pays.
Résumé de l’article
• Mohammad Alam et Mohammad Ali ont fui la violence de l’Etat d’Arakan au mois
de Septembre 2017. Ils ont fait un périple de 4 jours où ils ont dû traverser la rivière
de Naf. Ils sont maintenant dans le camp de réfugiés de Cox’s Bazar.

• Ils ont pris avec eux des papiers d’identités de leurs ancêtres (parents et grands-
parents → titres fonciers) , preuve de leur lien avec la Birmanie.

• Ils ont encore l’espoir de faire valoir leurs droit et rentrer dans leur pays.

• Ce sont 3 cartes datant de 1952.

• Aung San Suu Kyi (ministre birmane des Affaires étrangères) annonce le 19
septembre que les réfugiées pourraient revenir après une vérifications des titres
d’identités prouvant leurs liens avec la Birmanie.
Résumé de l’article

The citizenship card of his grandmother. Photo:


Ananta Yusuf
The citizenship card of his father. Photo: Ananta
Yusuf

His temporary immigration card issued in


2015. Photo: Ananta Yusuf
Commentaire personnel
• Contexte historique:

• La crise des Rohingyas dure depuis des décennies


• Des colonies musulmanes existent en Arakan depuis la venue
des Arabes au XVIIIeme siècle
• De 1824 à 1826, Les Rohingyas sont suppléants dans l’armée britannique et considérés
comme des traîtres par les Birmans.
• Après la Seconde guerre mondiale, ils soutiennent de nouveau les Anglais face aux
Birmans.
• En 1945, le gouvernement britannique, administration autonome pour l'Arakan que
jusqu'en 1948, année durant laquelle le pays fut annexé à la Birmanie.
• En 1982, la Birmanie déclare les Rohingya comme des non-citoyens
Commentaire personnel
• Contexte historique:

• C'est le viol et le meurtre d'une jeune bouddhiste est à l'origine des affrontements : le crime est
attribué aux Rohingyas.
• Les violences inter-ethniques éclatent entre les communautés musulmane (les Rohingya) et
bouddhiste de l'État d’Arakan.
• Octobre 2016, des milices armées apparaissent, la plus importante d'entre elles est l'Armée du salut
des Rohingya de l'Arakan (ARSA). Ces milices attaquent des postes frontières → représailles de la
part de l’armée Birmane: viols, tortures et massacres.
• Le 25 août 2017, selon l'ONU, près de 90 000 personnes sont partis au Bangladesh, près d'un
million de Rohingyas se trouveraient là-bas ce qui fait de Cox’s Bazar l'un des plus grands camps de
refugiés au monde.
• Majorité d'entre eux ne possèdent aucun document officiel attestant qu'ils vivaient dans l'état
d'Arakan avant le début des violences étant donné leur expatriation.
Commentaire personnel
• Prendre conscience, sont privés de droits, n’ont aucune reconnaissances d’aucun → pas d’identités.
• Sont sujets aux trafic humains, trafic d’esclaves, aux épidémies, la majorité de ces réfugiés sont des
enfants.
• Paradoxal, Aung San Suu Kyi, ministre des affaires étrangères en Birmanie et lauréate du prix Nobel de
la paix en 1991, n’est encore rien fait.
• Médiatisations grâce à une dizaine de célébrités d’internet (Jérôme Jarre, Omar Sy ou Mister V) sous le
slogan #LoveArmyForRohingya → collecter plus 1 000 000 de dollars.
• L’ONU : « épuration ethnique », pas adopter de conséquences plus lourdes contre le pays
• Birmanie a démenti toute volonté de nettoyage ethnique, assurant ne vouloir que neutraliser des
éléments Rohingyas extrémistes
Carte

Image tiré de: http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/19/01003-20170919ARTFIG00152-d-o-viennent-les-rohingyas.php,


consulté le 2 décembre 2017
Support visuel

Aung San Suu Kyi : “Il n’y pas de de Rohingya...”.


Dessin de Stephff.
Conclusion

Cette ségrégation contre une population pour des motifs ethniques ou religieux,
nous fait rappel à l’Apartheid mais qui a lieu dans l’actualité.
Il a fallu du temps avant que le monde ne condamne l’apartheid en Afrique du Sud.
Combien de temps faudra-t-il avant que les Nations unies n’adoptent un embargo
sur les armes à destination de la Birmanie et des sanctions ciblées contre les
dirigeants de l’armée birmane?
Sources
• http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/19/01003-20170919ARTFIG00152-d-o-viennent-le
s-
rohingyas.php

• http://www.thedailystar.net/frontpage/mayanmar-rohingya-refugee-crisis-the-forgotten-citizens-r
akhine-state-
1462885

• https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Rohingya

• https://www.courrierinternational.com/dessin/birmanie-le-monde-na-pas-encore-pris-conscience
-du-drame-des-
rohingyas

• https://www.courrierinternational.com/article/birmanie-les-papiers-didentite-le-lien-fragile-entre
-les-rohingyas-et-leur-
pays

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