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PLAN DU MODULE
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MicroMED géré par 2
SESSION 0 : SÉANCE D’OUVERTURE
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MicroMED géré par 3
SESSION 0 : SÉANCE D’OUVERTURE
Vos attentes
ATTENTES
Qu’est-ce que vous
attendez apprendre de
cet atelier de formation?
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programme
MicroMED géré par 4
SESSION 0 : SÉANCE D’OUVERTURE
Objectifs de l’atelier
Élaborer les principaux états financiers indispensables à l’analyse financière d’une institution de
microfinance
Connaître les principaux indicateurs pour l’analyse financière comme outils de prise de décisions;
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programme
MicroMED géré par 5
SESSION 0 : SÉANCE D’OUVERTURE
Prétest
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programme
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SESSION 0 : SÉANCE D’OUVERTURE
Règles de base
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programme
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SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Place des normes comptables des IMF dans le système comptable Tunisien
Normes sectorielles de
présentation des états Normes thématiques
sectorielles
bl e
financiers et
m pta
d ’organisation comptable
ebl
co
mpta
in e r
co
Doct
Norme générale de
rine
Cadre conceptuel
Les IMF appliquent en premier lieu les normes spécifiques conçues pour elles
Pour les aspects non spécifiques elles appliquent les normes générales
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programme
MicroMED géré par 8
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Principe de prudence
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programme
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SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Paragraphe 2 : Toutefois, dans la mesure où les activités des IMF diffèrent de façon significative de celles
des autres entreprises commerciales et industrielles, des règles particulières doivent leur être définies en
vue d'aboutir à la production d'états financiers permettant aux utilisateurs d'évaluer correctement la
situation financière et les performances des IMF ainsi que leur évolution.
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programme
MicroMED géré par 10
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Autrement dit: les produits sont enregistrés que lorsqu’ils sont certains alors que les charges sont
enregistrées que lorsqu’elles sont probables (provisions sur créances douteuses).
Paragraphe 24: Les IMF doivent cesser la constatation en résultat des intérêts sur les crédits dés lors
que ces crédits enregistrent des impayés et ce quelque soit son antériorité, sauf pour les intérêts
effectivement encaissés en dehors de tous concours de l’IMF.
Paragraphe 13 : Lorsqu'il est établi qu'un crédit est qualifié de douteux, une provision pour
dépréciation doit être constituée. Cette provision est estimée sur la base du montant échu et impayé.
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programme
MicroMED géré par 11
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Paragraphe 22 : Les revenus liés aux crédits contractés par les IMF sont pris en compte en résultat de
façon à les rattacher à l'exercice au cours duquel ils sont encourus, sauf si leur encaissement effectif n'est
pas raisonnablement assuré.
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programme
MicroMED géré par 12
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 13
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 14
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La règle : Les opérations effectuées par les IMF doivent être enregistrées
chronologiquement le jour même où elles surviennent, soit en date d’opération. Les
opérations enregistrées dans le même jour sont regroupées dans une même journée
comptable qui devrait être validée et clôturée le jour même.
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MicroMED géré par 15
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Enregistrement des opérations (suite)
En pratique
La journée comptable
Comment alors corriger les écritures comptables erronées ou encore des opérations
oubliées :
journées suivantes
journées comptables complémentaires
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programme
MicroMED géré par 17
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 18
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Nombre de journées comptables complémentaires : n’a pas été défini mais on peut
affecter à chaque période comptable une journée comptable complémentaire.
Mesures de contrôle :
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programme
MicroMED géré par 19
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 20
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La tenue d’une comptabilité en hors bilan est obligatoire pour les engagement de
financement et de garanties donnés et reçus ainsi que pour les crédits passées en perte
par radiation.
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programme
MicroMED géré par 21
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La comptabilité matière
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programme
MicroMED géré par 22
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La comptabilité matière
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 23
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 24
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Pièces justificatives
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programme
MicroMED géré par 25
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
les IMF peuvent apporter des modifications et améliorations au plan comptable obligatoire
par la création de subdivision supplémentaire selon leur besoins
Le plan comptable retenu par l’IMF doit permettre l’alimentation des états
financiers par
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programme
MicroMED géré par 26
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 27
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
13 Comptes ordinaires
14 Prêts et Emprunts
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MicroMED géré par 28
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 29
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 30
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
43 Immobilisations en cours
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MicroMED géré par 31
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF MF
La nomenclature comptable
50 Ressources spéciales
51 Emprunts et dettes
52 Autres fonds mis à disposition
53 Provisions pour passifs et charges
54 Fonds pour risques généraux
55 Primes liées au capital et réserves
56 Autres capitaux propres
57 Capital
58 Résultats reportés
59 Résultats de l'exercice
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programme
MicroMED géré par 32
Les Règles de gestion:
• Les institutions de micro-finance doivent consulter la centrale des risques de la micro-
finance à la réception de chaque demande de financement.
• Ils doivent en permanence respecter les conditions suivantes:
1- Le capital minimum de 3000 MD
2- Le ratio de solvabilité ne peut être inférieur à 15%
3- Les fonds propres nets de base ne peuvent être inférieur à 10% des actifs pondérés
suivant les quotités des risques.
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programme
MicroMED géré par 33
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
Classe 6 : Charges
60 Charges d'exploitation
61 Charges de personnel
62 Charges générales d'exploitation
65 Dotations aux provisions pour créances douteuses et pour dépréciation, pertes sur
créances et autres pertes ordinaires
66 Dotations aux provisions et aux provisions sur immobilisations
67 Charges extraordinaires
69 Impôts sur les bénéfices
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programme
MicroMED géré par 34
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
Classe 7 : Produits
70 Produits d'exploitation
77 Produits extraordinaires
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programme
MicroMED géré par 35
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
La nomenclature comptable
90 Engagements de financement
91 Engagements de garantie
95 Autres engagements
96 Engagements divers
99 Engagements douteux
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programme
MicroMED géré par 36
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
L’organisation comptable
répartition des responsabilités fonctionnelles
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 37
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 39
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 40
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 41
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 43
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 44
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 45
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 46
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 47
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 48
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 49
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 50
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 51
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 52
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 53
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 55
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 56
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR LA COMPTABILITÉ DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 57
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Le bilan
l’état de résultat
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 58
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 59
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
les sous postes sont présentés dans les notes aux états financiers
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 60
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 61
Définitions
• Les termes ci-après sont utilisés avec la signification suivante:
(a) Actif net : désigne les ressources nettes dont dispose l’AMC, il
représente le solde résiduel des actifs après déduction des passifs.
(b) Apports: correspondent à un transfert au profit de l’association
de liquidités équivalents de liquidités ou autres actifs ou au
règlement ou diminution d’un élément de passif, sans contre partie
donnée à l’apporteur. Les apports peuvent être sous forme d’apports
affectés, d’apports non affectés et de dotations.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 62
Définitions
(c) Apports affectés: sont des apports grevés d’une affectation
d’origine externe en vertu de laquelle l’association est tenu de les
utiliser à une fin déterminée. On distingue notamment les apports
affectés aux charges de l’exercice, aux charges d’un exercice
futur, à l’achat d’immobilisations, au remboursement d’une dette,
ect.
(d) Dotations: constituent un type particulier d’apport grevé d’une
affectation d’origine externe en vertu de laquelle l’association est
tenu de maintenir en permanence les ressources attribuées
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 63
Définitions
(e) Apports non affectés: ne sont liés à aucune charge
déterminée et ne répondent pas à la définition d’un apport
affecté ou d’une dotation.
(f) Revenus: les revenus des AMC ne résultent pas seulement
de l’activité de micro-crédit mais peuvent également se
présenter sous forme de dons, subventions, cotisations et
autres apports. En effet, pour réaliser leurs activités
centrales , les amc utilisent les apports sous forme de dons,
subventions et autres dons.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 64
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
les notes aux états financiers traitent à la fois du bilan, du hors bilan et des
comptes de charges et produits
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 65
LE BILAN
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 66
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Bilan
Exercice clos le 31 Décembre N
ACTIF
AC 1 - Caisses et avoirs auprès des CCP et des banques
a - Caisses
b - Avoirs auprès des CCP et des banques
AC 2 - Créances sur la clientèle
a - Financements sur ressources spéciales
b - Autres concours à la clientèle
AC 3 – Placements
a - Titres de placement à court terme et autres placements à court terme
b - Bons du trésor détenus jusqu’à échéance
c - Titres de participation
AC 4 - Valeurs immobilisées
a - Immobilisations incorporelles
b - Immobilisations corporelles
AC 5 - Autres actifs
a - Comptes d'attente et de régularisation
b - Autres
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 67
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
PASSIF
PA 1 – Concours bancaires
PA2 – Apports reportés
PA 3 - Emprunts et Ressources spéciales
a - Emprunts matérialisés
b - Autres fonds empruntés
c - Ressources spéciales budgétaires
d - Ressources extérieures
PA 4 - Autres passifs
a - Provisions pour passifs et charges
b - Comptes d'attente et de régularisation
c - Autres
ACTIFS N ETS
AN 1 - Actifs nets affectés, sous forme de dotations
AN 2 - Actifs nets affectés aux activités de micro finance
AN 3 - Actifs nets non affectés
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 68
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Les postes de passifs sont présentés intérêts courus à payer à la date d ’arrêté inclus dans les postes d ’origine :
dettes rattachées.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 69
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 70
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Les éléments du bilan sont présentés selon leur nature par rapport à
l’activité de l’IMF.
(cette classification fait apparaître les apports reçus et les micro-crédits et les
ressources qui lui sont affectées)
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 71
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 72
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Subdivision :
AC2-a : Crédits sur ressources spéciales : les créances liées à des prêts ou
avances accordés sur des ressources spéciales (c'est à dire les fonds d'origine
budgétaire ou extérieure gérés pour compte et à affectations spécifiques) et sur
lesquels l’IMF encourt ou non un risque quelconque.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 73
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
3 mois
3 mois à 1 an
Plus d’un an
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 75
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Une balance des crédits accordés impayés par âge en distinguant les
anciennetés suivantes :
De 1 à 30 jours
31 à 60 jours
61 à 90 jours
91 à 180 jours
181 jours à 365 jours
Au delà d’une année
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 76
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 77
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
AC3 : Placements
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 78
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
AC3 : Placements
comprend les titres négociables sur un marché liquide, qui sont détenus par l’IMF
avec l'intention de les vendre dans un avenir très proche, conformément à la NCT
07 – Placements. Il s’agit de titres très liquides cotés en bourse ( actions ou
obligations)
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 79
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
AC3 : Placements
sous (c) Titres de participation : les actions et autres titres à revenu variable
détenus par l’IMF dans la limite de ce qui est prévu par la réglementation en
vigueur détenus sur une longue durée, ainsi que les parts de dividendes,
dont le droit est établi, et non encore échus qui leur sont rattachées.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 80
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
AC3 : Evaluation des Placements
moins-value
les titres de
Placements valeur de marché résultat
à court terme
liquides plus-value
moins-value
les titres de valeur de marché provision
Placement juste valeur moins-value
non liquides plus-value
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 81
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Les mouvements des provisions pour dépréciation des titres de placement à long terme :
montant à la clôture de l'exercice précédent, reprises, dotations de l'exercice, montant à
la clôture de l'exercice.
La ventilation des participations selon qu'ils sont cotés ou non
La liste des participations indiquant pour chacune d'elles le nom et siège, la part du
capital détenu et les montants des capitaux propres et du résultat du dernier exercice
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 82
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 83
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Subdivisions :
AC5-a:débiteurs divers(autre que ceux afférents à
des apports à recevoir et les micro-crédits.
AC5 – b: autres actifs.
Il inclut notamment :
Les suspens débiteurs non identifiés d’une façon certaine comme faisant partie
d ’un autre poste d ’actif
Les produits perçus ou constatés d ’avance et les charges constatées d’avance sur
les éléments du hors bilan
Les stocks
Les charges reportées
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 84
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
PA1 : Concours
bancaires
Ce poste comprend:
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 85
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Contenu :
Les apports grevés d’affectation externe, et qui
sont affectés conformément à l’engagement pris
à leur égard à l'acquisition d'immobilisations,
aux charges d'exercices futurs ou à d'autres
fins.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 86
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 87
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 88
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Contenu :
• Emprunts contractés par l’association à fin de financer ses activités(notamment l’octroi de
micro-crédits)
• Intérêts courus sur ces emprunts.
Subdivision
PA3-a : Emprunts matérialisés : Emprunts émis et matérialisés par un titre tel que
les emprunts obligataires.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 90
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
PA5 : Autres
Passifs
Subdivisions :
PA-5-a : Créditeurs divers(dettes fournisseurs, créances vis-à-vis du
personnel…)
PA-5-b : Autres passifs
Il inclut notamment :
les suspens créditeurs non identifiés d ’une façon certaine comme faisant partie
d’un autre poste de passif
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 91
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Contenu :
Apports affectés dont l’association est tenu de maintenir
en permanence suite à une affectation d’origine externe.
Si ces fonds sont placés, le produit des placements est
constaté suivant la volonté du donateur soit dans ce
poste soit en résultat.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 92
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Contenu
Fonds accordés par les différents financeurs et donateurs
à titre définitif sous forme d’apports devant être affectés
par l’IMF à l’octroi de micro-crédits.
Augmenté des intérêts constatés en résultat sur micro-
crédit.
Diminué des dotations aux provisions et pertes sur micro-
crédits et des pertes sur micro-crédits octroyés sur ces
mêmes fonds.
Implicitement sont exclus de ce poste, les fonds pour
micro-crédits qui seront repris par le financeur et qui
doivent figurer au poste PA 3; ainsi que les intérêts
constatés en résultat sur les fonds pour micro-crédits qui
seront repris par les financeurs au même titre que les
provisions et pertes sur micro-crédits y afférents et qui
doivent figurer parmi les actifs nets non affectés (AN 4)
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 93
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Contenu :
Apports non affectés dont bénéficie l’association
pour la réalisation de son objet social.
Contenu :
• Information sur les principaux mouvements ayant
affectés les actifs nets ( origine et justification des
principaux mouvements ainsi que leurs montants.)
• Un état récapitulatif sur l’évolution des actifs nets qui:
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 96
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
L’ETAT DE RESULTAT
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 97
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Etat de résultat
Exercice de 12 mois clos le 31 Décembre N
(Unité = en DT)
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 98
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 99
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Revenus : les revenus sont générés par les activités principales ou centrales de l ’entreprise
Gain : les gains sont générés par les activités périphériques ou incidentes. Ils sont
subdivisés en :
Gains ordinaires
Gains extra-ordinaires : ne se produisent pas de manière fréquentes et régulières et
découlent dans la plupart des cas de circonstances exogènes
Produits = Revenus + gains ordinaires + gains extraordinaires
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 100
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Charges proprement dites : sont générées par les activités principales ou centrales de
l’entreprise
Pertes : sont générées par les activités périphériques ou incidentes : Elles sont
subdivisées en :
pertes ordinaires
Charges = Charges
pertes proprement
extraordinaires dites + pertes ordinaires +
(Idem gains)
pertes extraordinaires
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 101
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Résultat net de
l’exercice
Produits - charges
=
(revenus + gains ordinaires + gains extraordinaires)
_
(charges + pertes ordinaires + pertes extraordinaires)
=
Produit Net des activités de micro finance (revenus – charges)
+
Présentation générale
PR3 ou CH4
PR5/CH4
PR6/CH5
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 103
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
+ PR1 ou + PR 1
+ PR2 + PR 2
+ PR3 + PR 4
+ PR4
Produits d’exploitation de micro finance
- CH 1
- CH 1 - CH2
- CH2 - CH3
Charges d’exploitation de micro finance
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 104
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Les intérêts et revenus assimilés provenant des prêts et avances sur le marché
financier (conformément à ce qui est prévu par la réglementation) ainsi que sur les
placements auprès des établissements bancaires.
Définition des revenus assimilés à des intérêts : tous les produits déterminés en
fonction du montant et de la durée même s’il est communicant intitulé
« commissions » telle que la commission d’engagement.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 105
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
PR2 : Commissions
Ce poste comprend :
les revenus facturés sous forme de commissions autres que celles inscrites au poste PR 1 -
Intérêts et revenus assimilés.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 106
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Détail dans
les notes
aux états
financiers
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 107
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
les intérêts et revenus assimilés sur les bons du trésor et autres titres à
revenus fixes détenus jusqu’à échéance.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 108
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 109
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Exp 1 Exp2
N N-1 N N-1
Dotations aux provisions 17 18 17 18
Reprises de provisions 30 0 0 0
créances passées en pertes 2 1 1 1
Récupérations de créances 5 1 0 1
passées en pertes
- 16 18 18 18
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 110
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 111
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 112
L’ETAT DES FLUX DE
TRESORERIE
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 113
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 114
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 115
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
ACTIVITES DE FINANCEMENT
Encaissements/décaissements provenant des fonds et apports pour
micro-crédits
Encaissements provenant des apports sous forme de dotations
Encaissements provenant des apports affectés à l’acquisition
d’immobilisations
Encaissements/remboursements relatifs aux emprunts
VARIATIONS DE TRESORERIE
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 116
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Présentation générale
Il fait ressortir :
les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation:
Il inclus les apports non affectés, les apports affectés au fonctionnement de l’association;
notamment les frais de service, les décaissements à titre d’octroi de micro-crédits et les
remboursements de principal et intérêts y afférents.
Les placements à court terme facilement convertibles en un montant connu de liquidités dont la valeur ne risque pas
de changer de façon significative, notamment les titres de placement à court terme et les prêts, avances et
placements payables dans un délai inférieur à 3 mois à partir de leur octroi, constituent des équivalents de liquidités
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 117
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
SPECIFICITE:
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 118
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Structure
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 119
Les règles de reporting
Les IMF doivent communiquer à l’ACM des états et des rapports selon la périodicité suivante:
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 120
SESSION 2 : LECTURE ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DES IMF
Les règles de prise en compte des intérêts et produits assimilés et des commissions
ainsi que de cessation de leur constatation
Pour les IMF sans but lucratif, les méthodes comptables appliquées pour la
constatation des apports
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 121
ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 122
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
L’analyse financière est utile à une IMF quelle que soit sa mission ou sa clientèle cible .
L’analyse financière permet d’apporter des réponses à deux questions clés sur la
viabilité à long- terme d’une IMF:
C’est un outil de gestion qui sert à mieux comprendre l’activité financière actuelle
et à identifier les secteurs pouvant être améliorés.
123
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
C’est plutôt…
124
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
Informer Aider à la décision
125
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
Qui se sert de
Pour quoi faire ? Quel indicateur ?
l’analyse financière ?
126
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
En externe à l’IMF :
Profil de l’institution :
Connaître le profil de l’institution - Montant total du portefeuille
- Investisseurs Analyser le risque - Nombre d’emprunteurs actifs
- Rentabilité de l’actif (ROA)
Connaître le profil de l’institution
Analyser le risque (compléter par Analyse du risque :
- Bailleurs
une analyse de l’impact) - Part du portefeuille à risque
- Ratio endettement/ total du passif
Analyser le risque
- Agences de rating Attention !
127
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
Combiner :
L’analyse des
ratios La comparaison avec
des standards
128
SESSION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE FINANCIÈRE DES IMF
Calcul de ratios
Est-ce plus que l’année
129
SESSION 2 : SOURCES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
130
SESSION 2 : SOURCES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
L’état de résultat / Compte de résultat
Définition des produits
Revenus : les revenus sont générés par les activités principales ou centrales de l ’entreprise
Gain : les gains sont générés par les activités périphériques ou incidentes. Ils sont
subdivisés en :
Gains ordinaires
Gains extra-ordinaires : ne se produisent pas de manière fréquentes et régulières et
découlent dans la plupart des cas de circonstances exogènes
131
SESSION 2 : SOURCES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
L’état de résultat / Compte de résultat
Charges proprement dites : sont générées par les activités principales ou centrales de
l’entreprise
Pertes : sont générées par les activités périphériques ou incidentes : Elles sont
subdivisées en :
pertes ordinaires
pertes extraordinaires (Idem gains)
132
SESSION 2 : SOURCES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
L’état de résultat / Compte de résultat
Résultat net de
l’exercice
Produits - charges
=
(revenus + gains ordinaires + gains extraordinaires)
_
(charges + pertes ordinaires + pertes extraordinaires)
=
Produit Net des activités de micro finance (revenus – charges)
+
133
SESSION 2 : SOURCES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
+ PR1 ou + PR 1
+ PR2 + PR 2
+ PR3 + PR 4
+ PR4
Produits d’exploitation de micro finance
- CH 1
- CH 1 - CH2
- CH2 - CH3
Charges d’exploitation de micro finance
134
SESSION 2 : SOURCES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
Bilan Bilan
Variations
Année N-1 exercice en cours
Bénéfice/Perte
Dons/subventions
Pertes sur créances
irrécouvrables
Amortissements
Bénéfice/Perte
Flux de trésorerie Compte de Résultat
Exercice en cours Exercice en cours
Produits/ Charges
calculés
135
SESSION 2 : SOURCES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
Fournir une information détaillée sur le principal poste de l’actif d’une IMF et inclut en
général :
136
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Mesurer le risque
137
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Rentabilité
Efficacité et productivité
138
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
Crédits en impayé
139
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
Encours de crédit est le montant total du capital restant dû sur les crédits octroyés
par l’institution.
Crédits en impayé sont des crédits sur lesquels au moins un remboursement est
en retard et le retard est mesuré après un jour de remboursement non payé à
l’échéance.
Crédit en souffrance : c’est un crédit dont une échéance au moins est impayée
de plus d’un jour. Dès lors, la totalité de l'encours du crédit échue ou non, doit
être déclassée dans cette rubrique.
140
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Une institution a effectué deux (2) prêts à deux (2) personnes différentes
Ces deux personnes ont chacune reçu un prêt de 10 000 DT, comportant dix (10) versements égaux de
mille (1 000) DT chacun.
Monsieur A a reçu son prêt il y a huit (8) mois. Il a un CRD de 4 000 DT et affiche présentement un
retard de un (1) paiement (1 000 DT).
Madame B a reçu son prêt il y a trois (3) mois. Elle a CRD de 8000 DT et affiche aussi un retard de un
(1) paiement (1 000 DT).
Question :
En tant que gestionnaire, quel est selon vous le dossier le plus préoccupant et pourquoi?
141
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analysons la situation :
Les deux prêts sont en retard de un paiement, donc on pourrait dire que le risque est égal pour
les deux dossiers.
Toutefois, Monsieur A affiche un encours impayé de 4 000 DT, donc s’il cessait définitivement de
payer dès à présent, la perte pour l’institution serait 4 000 DT
Par contre, Madame B affiche un encours impayé de 8 000 DT, soit le double de l’encours de
Monsieur A. Si elle cessait définitivement de rembourser, la perte de l’institution serait deux fois
plus importante que celle de monsieur A.
Donc, le risque actuel, en terme de pertes potentielles, est beaucoup plus grand et préoccupant
dans le cas du dossier de Madame B.
Tous les deux ont les mêmes paiements et ont reçu des prêts identiques.
Toutefois, compte tenu que Monsieur A est plus avancé dans le remboursement de son prêt, son
encours à risque est plus petit que celui de Madame B.
142
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
143
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
Le calcul du PAR > 1 jour est un outil essentiel pour suivre le remboursement des prêts et le
risque d’impayés.
C’est un indicateur de prévention car Il permet d’alerter l’IMF pour qu’elle puisse agir avant
qu’elle ne perde le contrôle des impayés dans son portefeuille.
En effet, dans le cas où la politique de crédits de l’IMF prévoit l’octroi de crédits à très
courte durée et avec des échéances à fréquence de remboursement élevée, hebdomadaire
par exemple, celle-ci doit rester attentive au PAR > 1 jour.
Les clients qui effectuent des remboursements hebdomadaires peuvent avoir déjà trois
paiements de retard ou plus avant d’atteindre le seuil du PAR > 30 jours.
144
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
Le PAR > 30 jours est le ratio le plus utilisé à l’échelle internationale et constitue le seuil de
démarcation au-delà duquel les crédits sont considérés comme plus risqués.
Ce ratio peut être calculé en incluant au numérateur les crédits rééchelonnés, refinancés,
restructurés, afin :
Le niveau de ce ratio doit être bas et relativement stable. Selon la réglementation il est déclaré
trimestriellement à l’autorité de contrôle. Mais, pour les besoins internes de gestion de l’IMF, il
est conseillé de le déterminer quotidiennement si le système d’information le permet.
A titre de benchmark, son niveau devrait se situer à environ 3,7%.
145
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
La proportion du PAR30 qui est passé en perte. Lorsque le pourcentage de transition vers
la radiation et l’abandon est élevé, l’IMF devrait identifier un problème au niveau du
processus de recouvrement des crédits en retard d’impayés.
L’évolution du PAR 30 entre différents produits, agences, zones et agents de crédit pour
identifier les tendances révélatrices de difficultés particulières rattachées à ;
146
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
Le PAR > 90 jours est le ratio qui renseigne sur les crédits qui sont fortement sujet à des
abandons dans le futur.
147
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Hypothèse :
Chaque rectangle représente un mois
Chaque rectangle représente 100 DN
En tout, l’IMF compte 4 clients dans son portefeuille
X = Remboursement à temps
O = retard de paiement
Jour d’aujourd’hui
Echéances passées Echéances à venir
Client 1 X X X
Client 2 X O
Client 3 X O O
Client 4 X X
Source : CGAP
148
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Jour d’aujourd’hui
Echéances passées Echéances à venir
Client 1 X X X
Client 2 X O
Client 3 X O O
Client 4 X X
Source : CGAP
149
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Jour d’aujourd’hui
Echéances passées Echéances à venir
Client 1 X X X
Client 2 X O
Client 3 X O O
Client 4 X X
150
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Jour d’aujourd’hui
Echéances passées Echéances à venir
Client 1 X X X
Client 2 X O
Client 3 X O O
Client 4 X X
Source : CGAP
151
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Exercice sur la qualité du portefeuille
152
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Enjeux
Le taux de pertes sur prêts permet de mesurer la qualité de gestion du portefeuille au travers du
pourcentage des montants passés en perte durant la période passée. Il ne donne aucune indication
sur la qualité actuelle du portefeuille. Son analyse conjointe avec le PAR donne une bonne indication
de la performance des méthodes de gestion du portefeuille.
Formule de calcul
Interprétation
Ce ratio est basé sur des données comptables et non sur des pertes réelles. Il faudrait pour cela
prendre en compte les recouvrements sur ces prêts rayés afin d’évaluer à la fois les pertes réelles et la
qualité de ses procédures de recouvrement.
153
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Ratios de gestion bilancielle
Ratio de couverture du risque
Enjeux
Ce ratio montre quelle proportion du portefeuille à risque est couverte par la réserve de pertes sur prêts.
Cela montre approximativement à quel point l’IMF est prête à absorber elle-même les pertes sur prêts, dans
le pire des cas. Le montant des provisions est fondé sur le nombre de jours en retard : plus il est élevé, plus
le % de provisionnement du capital restant dû sera haut.
Formule de calcul
154
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la qualité du portefeuille
155
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
La rentabilité est le rapport entre un revenu généré et les moyens nécessaires pour le
générer. On considère qu’une bonne rentabilité garantit la viabilité de l’institution sur le
long terme.
156
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
La rentabilité du portefeuille
Enjeux
Le rendement du portefeuille mesure les revenus d’intérêts dégagés pour une unité de capital
prêtée. Permet de suivre les évolutions de la rentabilité d’une période à une autre, ou par type de
crédit.
Formule de calcul
• Ce ratio permet de voir la capacité du portefeuille de crédit à générer des revenus. L’augmentation
des produits totaux ajustés d’opération sur actifs productifs peut provenir d’une hausse des taux
d’intérêt sur les crédits aux clients, d’une meilleure perception des revenus; d’un changement dans le
type d’actif (par exemple, augmentation du crédit); d’une amélioration de la qualité du crédit, etc.
• Si on veut connaitre le rendement moyen ou le taux de facturation moyen par type de produit, on
retient dans dénominateur l’encours brut moyen (Mensuel voir quotidien).
157
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
La rentabilité du portefeuille
Le rendement global du portefeuille est toujours en baisse (de 28,5 % en 2009 à 27,6 % en 2012).
Cette tendance devrait se poursuivre avec le développement de l'industrie.
Elle semble être principalement attribuable à la concurrence, mais la baisse des taux d'intérêt au
niveau international a également eu un impact.
En 2012:
158
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
La rentabilité des fonds propres / Return on Equity
Enjeux
Le ROE permet de calculer la rentabilité des capitaux propres investis dans l’IMF. Il se différencie
du ROA parce qu’il ne prend pas les dettes en compte au dénominateur et fait donc ressortir
l’effet de levier de l’IMF.
Ce ratio est notamment utilisé par des investisseurs potentiels pour comparer les rentabilités
relatives d’investissements faits dans différentes IMF.
Le ROE permet aussi d’évaluer la capacité d’une IMF à accroître ses capitaux propres au moyen
de son bénéfice
Formule de calcul
Ce ratio permet de voir la capacité des fonds propres à générer des revenus.
159
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
Le rendement de l’actif / RA ( ROA)
Enjeux
Avec quel niveau de productivité l’institution a-t-elle utilisé ses actifs. Une IMF doit investir sur les
actifs productifs.
Formule de calcul
Interprétation
Ce ratio s’interprète comme la rentabilité des actifs, sur chaque 100 unités d’actif combien cela
rapporte en rendement. L’augmentation de ce ratio montre que l’institution tend vers une pérennité.
Un RA supérieur à 3% est souhaitable.
160
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
Le rendement de l’actif / RA ( ROA)
Autres retraitements
Le ROA peut être calculé sur la base seulement du résultat d’exploitation (c’est-à-dire hors éléments
ordinaires et extraordinaires qui ne constituent pas des éléments récurrents ne faisant parti des activités
principales de l’IMF) avant subventions et net d’impôt
Formule de calcul
Interprétation
Ce ratio s’interprète comme la rentabilité des actifs, sur chaque 100 unités d’actif combien cela
rapporte en rendement. L’augmentation de ce ratio montre que l’institution tend vers une pérennité.
Un ROE supérieur à 3% est souhaitable.
161
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
Autosuffisance opérationnelle
Enjeux
L’autonomie opérationnelle mesure la capacité de l’IMF à couvrir ses charges opérationnelles et
financières grâce à ses revenus d’exploitation. C’est un indicateur qui visualise la viabilité de
l’institution selon un point de vue strictement opérationnel. Il nous procure l’information sur le
nombre d’unités de produits qui sont générés pour chaque unité de charge opérationnelle.
Formule de calcul
PRODUITS D’EXPLOITATION
AUTOSUFFISANCE OPÉRATIONNELLE =
TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION
Interprétation
Ce ratio nous indique le niveau de couverture des charges d’exploitation par les produits d’exploitation,
Ainsi, un ratio inférieur à 100% nous indique que le réseau nécessite des injections externes de fonds pour
continuer à opérer.
162
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Analyse de la rentabilité
Marge bénéficiaire
Enjeux
La marge bénéficiaire mesure le pourcentage des revenus d’exploitation disponibles après le
paiement des charges financières, des charges opérationnelles et des provisions sur prêts
Formule de calcul
RÉSULTAT NET APRÈS IMPÔTS ET AVANT SUBVENTIONS
MARGE BÉNÉFICIAIRE =
REVENUS D’EXPLOITATION (Y COMPRIS REVENUS FINANCIERS)
Interprétation
La marge nette est un ratio principalement utilisé dans l’analyse financière. Elle indique la marge de
bénéfices réalisée sur les revenus. Ainsi, une institution dont les opérations nécessitent des coûts élevés,
génèrera une marge faible et vice versa. La marge nette donne une information similaire à celle
véhiculée par l’autosuffisance financière. Lorsque l’autosuffisance financière est supérieure à 100%, la
marge nette est positive.
163
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Efficacité et productivité
164
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Efficacité et productivité
Le ratio de charges d’exploitation
Enjeux
Le ratio de charges d’exploitation est un indicateur fiable de l’efficacité d’une IMF : il montre
combien l’IMF doit dépenser pour maintenir son portefeuille actif. Ce ratio est très lié à au
rendement du portefeuille (intérêts reçus/ encours moyen)
Formule de calcul
CHARGES D’EXPLOITATION
RATIO DE CHARGES D’EXPLOITATION =
ENCOURS BRUT DE CRÉDIT
Interprétation
Les Frais d’exploitation sur le montant brut moyen du portefeuille de crédits sont un indice des
charges nécessaires pour supporter l’encours brut de crédit. Une augmentation de cet indicateur
peut, en autre, être l’indice d’un manque de contrôle des coûts, d’une diminution de l’efficience,
d’une augmentation du coût des ressources, etc. Norme <20%.
165
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Efficacité et productivité
Le ratio du coût des ressources
Enjeux
Le ratio du coût des ressources est un indicateur important car il permet à l’IMF de connaitre le
prix de revient de ses ressources surtout que les IMF tunisiennes sont interdites de la collecte des
dépôts.
Formule de calcul
Une marge brute important renseigne sur la capacité de l’IMF à supporter le coût du risque sous
forme de provisions et d’abandon.
Si des ressources sont à affectation spécifiques, la même analyse est faite par ressource.
166
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Efficacité et productivité
Productivité du Personnel ou des Agents de Crédit
Enjeux
Le nombre d’emprunteurs par agent de crédit peut être utilisé comme critère d’une politique de
rémunération au rendement, combiné avec la gestion de la qualité du portefeuille. En effet, considérer
uniquement le nombre d’emprunteurs dans l’établissement d’une politique de rémunération incitative
pourrait avoir un effet pernicieux, puisque l’on privilégierait le volume de crédit au détriment de la qualité
du portefeuille.
Formule de calcul
NOMBRE DE CLIENTS ACTIFS
PRODUCTIVITÉ DES AGENTS DE CRÉDIT =
NOMBRE D’AGENTS DE CRÉDIT
Interprétation
Cet indicateur traduit l’efficacité du personnel relié à la gestion du crédit. La composante “efficacité”
contribue fortement à la rentabilité de l’institution. Il est donc primordial de bien suivre la progression
de cette composante avec le développement et le déploiement du réseau.
167
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Efficacité et productivité
Coût par unité prêtée
Enjeux
Le coût par unité prêtée montre les coûts opérationnels que l’IMF a supportés pour chaque unité de
capital prêtée. Ce ratio permet la comparaison entre différentes IMF, indépendamment de leur structure
de financement.
Le coût par unité prêtée doit être suivi en interne à l’IMF afin de piloter la productivité de l’IMF.
Formule de calcul
CHARGES OPÉRATIONNELLES
COÛT PAR UNITÉ PRÊTÉE =
MONTANT DES PRÊTS DÉBOURSÉS SUR LA PÉRIODE
Interprétation
Ce ratio est très lié à la durée du prêt moyen de l’IMF ainsi qu’à sa méthodologie de crédit.
Au cours de la croissance de l’IMF, ce ratio doit diminuer grâce :
1/ aux économies d’échelle
2/ aux gains de productivité permis par la meilleure connaissance de l’activité.
168
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Ratios de gestion bilancielle
Ratio de dettes sur fonds propres
Enjeux
Mesure l’effet de levier des fonds propres de l’IMF : avec ses ressources propres, combien arrive-t-elle
à lever sur le marché ?
Formule de calcul
TOTAL DES DETTES
RATIO DETTES / FONDS PROPRES=
TOTAL DES FONDS PROPRES
Interprétation
Ce ratio est regardé par les prêteurs car il indique le degré de sécurité (sous forme de fonds propres)
que possède l’IMF pour couvrir d’éventuelles pertes.
Maturité et conditions des dettes : si une grande partie de ses dettes consiste en des financements de
donateurs à long terme, un ratio élevé présente évidemment moins de risques que si l’IMF recourait à
des lignes de crédits à court terme.
Suivre plutôt l’évolution que la valeur absolue : si le ratio atteint sa limite, cela pourra entraver la
croissance de l’IMF (elle ne pourra plus rechercher de ressources sur les marchés).
169
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Ratios de gestion bilancielle
Norme de capitalisation
Enjeux
La norme de capitalisation, déterminée par le ratio des Fonds propres sur le total de l'actif, vise à
garantir un minimum de solvabilité à l'institution au regard de ses engagements.
Formule de calcul
FONDS PROPRES
RATIO DE CAPITALISATION =
TOTAL ACTIF
Interprétation NORME >15%
La capitalisation constitue l’assise financière de l’institution. C’est ce qui lui resterait si l’actif (ce qu’elle
possède) était liquidé pour rembourser le passif (ce qu’elle doit). La capitalisation représente aussi une
réserve sécuritaire pour parer aux imprévus financiers (exemple : crise économique).
170
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
Ratios de gestion bilancielle
Ratio de Structure du bilan
Enjeux
Formule de calcul
ENCOURS DE CRÉDIT
RATIO DE PORTEFEUILLE / ACTIF =
TOTAL ACTIF
Interprétation
Ce ratios doit être très élevé parce que le portefeuille représente l’essentiel de l’encours productif
(Norme 80%).
171
172
SESSION 3 : INDICATEURS D’’ANALYSE FINANCIÈRE
173
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
174
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
Pourquoi retraiter les états financiers?
Les états financiers présentent une image précise de la situation financière de l’IMF d’un
point de vue comptable. MAIS ILS NE CONSTITUENT PAS un outil de gestion;
175
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
Elle affecte négativement la valeur des fonds propres (par le biais des fonds propres oisifs)
L’argument qui sous-tend le retraitement au titre de l’inflation est qu’une IMF doit, au
minimum, préserver la valeur de ses fonds propres contre l’érosion due à l’inflation. En
outre, ce retraitement est important à prendre en compte à des fins de benchmarking
entre institutions de pays et d’environnements économiques différents
Les actifs financiers, les dettes financières et les immobilisations ne sont pas touchés.
176
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
FONDS PROPRES
IMMOBILISATIONS
177
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
178
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
2.Retraitement au coût des ressources
Quelle est la logique du retraitement des charges au titre du coût des ressources à taux
subventionnés?
Quelle sera le niveau de charges financières que l’IMF devra prendre en charge en l’absence de taux
concessionnels de la part de partenaires financiers?
179
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
2.Retraitement au coût des ressources
180
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
3.Retraitement des subventions en nature
Les IMF peuvent recevoir des subventions en nature, sous la forme de dons de véhicules, de matériels
de bureau, de mise à disposition de locaux gratuits, ou de rémunération directe des membres du
personnel par un tiers…
Si ces éléments n’ont pas de répercussions sur la trésorerie de l’IMF, le fait d’occulter leur coût réel ne
permet pas d’obtenir une image fidèle des coûts de fonctionnement de l’IMF.
La direction a besoin de connaître le degré de dépendance de l’IMF vis-à-vis de telles subventions en
nature pour la poursuite de son activité.
Ce retraitement prend en compte le coût, ou la valeur de marché, des biens et services que l’IMF ne
paie pas, mais qui sont importants pour la conduite de son activité.
181
SESSION 4 : RETRAITEMENTS COMPTABLES
4.Récapitulatif
PRODUITS D’EXPLOITATION
-
CHARGES D’EXPLOITATION RETRAITÉES
=
RESULTAT D’EXPLOITATION RETRAITE
182
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations sur le crédit
Les prêts aux clients / Créances sur la clientèle
Rappel :
L’octroi et le remboursement de prêts sont les opérations principales et
Le portefeuille de crédits
fondamentales de l’institution.
est l’actif le plus important
de l’institution : d’une part
Comptablement, ce sont des opérations simples, matérialisant le
parce qu’il constitue
transfert d’un montant entre 2 comptes d’actif : disponibilités (caisse ou
généralement l’essentiel de
banque selon les cas) vers encours de prêts et inversement.
l’actif total mais aussi parce
Le fait générateur de l’enregistrement de l’opération est la date de qu’il représente son actif
décaissement (déblocage du crédit) ou d’encaissement productif, à savoir celui qui
(remboursement du crédit). doit générer ses revenus .
Le classement des crédits à échéance dans les comptes de crédit à long terme, moyen terme et court
terme repose sur la durée initiale des concours .
Durée de remboursement <= 1 an = crédits CT
Durée de remboursement >1 an<=2ans = Crédit MT.
Durée de remboursement > 2 ans = Crédit LT.
Cette classification permet, au niveau de l’analyse des comptes de l’institution de mieux visualiser la part
d’actif exigible, donc théoriquement réalisable à moins d’un an.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 183
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Exemple :
Un prêt de 1200 DN a été octroyé le 10 novembre avec un taux d’intérêt de 12% par an et
remboursable en 10 échéances égales. Première échéance de remboursement le 5 décembre.
L’emprunteur a payé en espèces le jour du déblocage des frais de dossiers de 2% du montant
octroyé.
1. Quelles sont les écritures à enregistrer le 20 novembre?
2. Quelles sont les écritures à enregistrer le 05 décembre au moment du premier
remboursement?
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 184
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
1. Date du 20 novembre
24 24
1 200 1 200
2. Date du 05 décembre
Remboursement première échéance en espèces
7021 Intérêts sur crédits à la
101 Billets et monnaies 20 Crédits commerciaux clientèle
216 1 20 96
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 185
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Méthodes de comptabilisation
Première Méthode : pour le montant des fonds mis à disposition valeur nette
2ème Méthode : pour le montant nominal du crédit valeur brute
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 186
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Exemple : Le 1er septembre N, octroi d’un crédit de 100 sur une année avec 10%
d’intérêts payables d’avance
1. Première Méthode
A la date du déblocage
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 187
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Exemple : Le 1er septembre N, octroi d’un crédit de 100 sur une année avec 10% d’intérêts
payables d’avance
1. Première Méthode
Exemple : Le 1er septembre N, octroi d’un crédit de 100 sur une année avec 10% d’intérêts
payables d’avance
A la date du déblocage
2. Deuxième Méthode
Débit : 201xx crédits 100
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 189
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Crédits court terme avec intérêts perçu d’avance (suite & fin)
Exemple : Le
1erA septembre N, octroi
la date d’arrêté d’un crédit
: constatation des de 100 courus
intérêts sur une année avec 10% d’intérêts
payables d’avance
Débit : 207xxx Intérêts courus 4
2. Deuxième Méthode
Les intérêts
D ’une façon générale tous les revenus sont calculés en fonction d’un taux et d ’un
montant sur une période de temps
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 191
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
1. Ecritures comptables :
Crédit : Produit
Encaissement effectif
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 192
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 193
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
2. Ecritures comptables :
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 194
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les intérêts sur les crédits consolidés ne sont pas constatés à la date de la
consolidation
Les intérêts sur les crédits consolidés sont constatés au fur et à mesure des
remboursements à raison de la proportion des intérêts dans le crédit
consolidés.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 195
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Application :
Un crédit présentant les caractéristiques suivantes a fait l ’objet d’une consolidation :
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 196
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Ecriture de consolidation
Crédit : Intérêts 5
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 198
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Certaines institutions ont des politiques de calcul de pénalités de retard s’appliquant en cas de retard
de remboursement. Elles se calculent généralement, comme pour les intérêts sur la base d’un taux
et en fonction de la durée de retard.
Ces pénalités doivent être enregistrées dans un compte de produit spécifique (compte – Autres
Produits).
Elles seront enregistrées comme pour les intérêts au fur et à mesure de leur exigibilité et doivent
faire à ce titre l’objet d’un suivi et d’un calcul précis.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 199
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Remboursement partiel
Le remboursement normal d’une échéance correspond à un montant couvrant principal + intérêts.
Il peut arriver qu’un client ne soit pas en mesure de rembourser la totalité de l’échéance et ne verse
qu’un montant partiel.
Il faut néanmoins comptabiliser son versement entre les différents comptes concernés sans attendre le
versement complémentaire.
1. Pénalités 1. Capital
2. Frais ou commission 2. Intérêts
3. Intérêts 3. Frais ou commission
4. Capital 4. Pénalités
Il est plus favorable à l’IMF qui enregistre en priorité Il est plus favorable au client qui peut réduire en
ses revenus et garde une pression sur son débiteur en priorité son principal de prêt et ainsi sa base d’intérêts
maintenant une part de principal plus importante. ultérieurs.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 200
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Remboursement partiel
Les 2 méthodes sont applicables, selon la règle à définir par l’institution, qui doit être précisée dans le
contrat de prêt.
Exemple
Un client doit rembourser une échéance de 300 DT (capital 225 et intérêts sur prêts 75). A la date
d’échéance le client apporte 200 DT à l’IMF. Des pénalités de retard ont été calculées et notifiées mais non
encore comptabilisées pour 15 DN.
L’institution va l’imputer selon la 1ère méthode à savoir : 15 (pénalités) , 75 (intérêts) et le solde (110) sur le
capital.
7021 Intérêts sur crédits à la
1. CCP ou billets et monnaies 20 Crédits commerciaux clientèle
200 110 75
7099 Commissions
15
NB: L’IMF doit formaliser cette pratique dans un document (contrat de prêt, fiche de remboursement…
pour éviter des contestations de la part du client Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 201
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations sur le crédit
Quelques cas particuliers
Remboursement anticipé
Le client peut souhaiter rembourser le solde d’un prêt par anticipation, sans attendre les échéances
initialement prévues.
Dans ce cas, certains contrats peuvent exiger que l’intégralité des intérêts rattachés au prêt soient
versés avec le remboursement final et pas seulement ceux correspondant à la période de prêt effective.
Exemple
Un client souhaite rembourser au bout de 4 mois le solde d’un prêt de 1200, initialement octroyé pour
6 mois au taux de 9 % par mois. Le solde du principal s’élève à 400, les intérêts dus sur ce principal
s’élèvent à 72 (400 x 9% x 2 mois).
Comptes de Bilan Comptes de résultat
On peut noter que les intérêts restants n’étant pas encore exigibles, ils n’avaient pas été enregistrés
en intérêts à recevoir (créances rattachées) et que le schéma est le même que pour un
enregistrement en comptabilité de caisse.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 202
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Il arrive que certains remboursements soient acceptés sous la forme d’un bien matériel donné en
garantie : le client remet l’équipement donné en garantie en lieu et place de son remboursement, la
revente de cet équipement devant servir au remboursement du crédit.
La garantie donnée ne pourra pas forcément être revendue dès réception et sa valeur de réalisation
reste incertaine.
Se posent alors les problèmes de la valorisation de la garantie matérielle dans les comptes et des
modalités d’apurement du compte client.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 203
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations sur le crédit
Quelques cas particuliers
Il arrive que certains remboursements soient acceptés sous la forme d’un bien matériel donné en
garantie : le client remet l’équipement donné en garantie en lieu et place de son remboursement, la
revente de cet équipement devant servir au remboursement du crédit.
La garantie donnée ne pourra pas forcément être revendue dès réception et sa valeur de réalisation
reste incertaine.
Se posent alors les problèmes de la valorisation de la garantie matérielle dans les comptes et des
modalités d’apurement du compte client.
Plusieurs solutions seraient envisageables. Nous n’en présentons qu’une seule, basée sur le principe que
le matériel reçu sera enregistré non pas à la valeur comptable de la créance qu’il est censé couvrir mais
à sa valeur vénale (c’est à dire sa valeur de marché ou de réalisation estimée). La différence éventuelle
avec le montant de la créance devrait selon la décision prise vis à vis du client, soit être maintenu en
créance à recevoir, soit être passée en perte.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 204
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations sur le crédit
Quelques cas particuliers
Remboursement par dépôt de garantie matérielle
Exemple
Un prêt présente un encours de 1000 DN. Le client est insolvable mais donne en contrepartie un
matériel. La valeur vénale de celui-ci est estimée à 800. Il sera cependant revendu plus tard pour 700
seulement.
Comptes de bilan
101 Billets et monnaies 442 Immobilisations corporelles 365 Créditeurs divers
1. Réception 800 800
garantie / matériel
2. Cession/ matériel 700 800 100
700
3. Remboursement
du crédit
20 Crédits commerciaux
3. Remboursement
du crédit
700
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 205
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Refinancement et rééchelonnement
Face à l’identification d’un problème sur un débiteur, une institution peut dans un premier temps, si
elle considère que la situation du client le permet, mettre en place des solutions basées sur une
continuité de l’action de crédit.
Le refinancement
Il s’agit de mettre en place un nouveau crédit sur le client, qui l’utilisera pour rembourser
l’ancien.
Comptablement c’est une opération neutre : le nouveau crédit vient solder l’ancien, le
principal du prêt figurant au bilan sera identique, seules les échéances de remboursement
étant modifiées.
Rééchelonnement d’un crédit de 1000, auquel est rattaché une créance d’intérêts à recevoir de 100.
Comptes de bilan
291 Créances rééchelonnées, réaménagées,
refinancées et consolidées 20 Crédits commerciaux 3617 Créances rattachées
1. Solde initial 1 000 100
L’écriture intègre la reclassification du crédit et l’incorporation des intérêts pour constitution du nouveau
principal de départ du crédit
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 207
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
NC 11: Lorsque des risques de non remboursement sont établis, le crédit est qualifié de douteux. Un
crédit est qualifié comme étant douteux dés lors qu’il a accusé une échéance impayée et ce quelque soit
son antériorité.
Ainsi, la totalité du capital restant dû doit être déclassée dans le compte crédits douteux,
Exemple: un client à qui l’IMF avait octroyé un crédit de 2 500 DN se trouve en difficultés. Son compte
tenu dans les livres de l’IMF révèle 2 échéances impayées avec un capital restant dû de 1800 DN.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 208
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Constatation de la provision
NC 13: Lorsqu'il est établi qu'un crédit est qualifié de douteux, une provision pour dépréciation doit être
constituée. Cette provision est estimée sur la base du montant échu et impayé et non échu du crédit ainsi
que sur les intérêts constatés en résultat au cours des exercices antérieurs définitivement clôturé et non
encore encaissés à la date d’estimation de ces provisions compte non tenu des risques non supportés par
l’IMF.
Seules les garanties admises par la réglementation en vigueur régissant les IMF sont prises en
considération pour la détermination du montant de la provision pour créances douteuses.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 209
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Constatation de la provision
En poursuivant cette démarche d’évaluation du risque , il apparaît généralement que la probabilité de
recouvrement effectif d’un crédit identifié et reclassé comme risqué soit faible ou s’amenuise dans le
temps.
Il convient alors de prendre en considération le risque de perte de cette créance en constatant une
provision sur celle-ci.
Pourquoi constater La provision vient constater une diminution de la valeur d’un actif, en
des provisions ? l’occurrence du montant du crédit qui est considéré comme non
recouvrable.
C’est une écriture comptable qui ne matérialise pas encore une perte
Quand Comment définitive et n’a pas d’incidence sur les disponibilités.
constater les évaluer les Un compte de provision sur des éléments d’actif se présente comme un
provisions ? provisions ? actif négatif au bilan et ayant comme contrepartie un compte de charge
(dotations aux provisions) du compte de résultat.
Lorsque le client est considéré comme définitivement insolvable ou lorsqu’il
paye, la provision est reprise en produit au compte de résultat . Dans le
premier cas le produit vient compenser la perte constatée (principe même
de la provision). Dans le second cas , la crainte n’était pas justifiée et la
reprise de la provision se traduit par un produit net.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 210
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Constatation de la provision
Parce que conserver dans ses comptes, des crédits ayant peu de chance d’être remboursés
conduit à surestimer le montant du portefeuille. Celui-ci constituant l’actif principal d’une
institution, il importe qu’il soit évalué à sa juste valeur.
De même, l’enregistrement de la provision impactant le compte de résultat cela doit être pris en
compte pour avoir une image juste de la rentabilité d’une institution. (principe de prudence en
comptabilité)
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 211
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Constatation de la provision
Comment évaluer les provisions ?
L’approche la plus couramment utilisée est basée sur l’utilisation d’une balance clients âgée. Celle ci montre une
classification des crédits en fonction de leur nombre de jours de retard. La méthode consiste à appliquer à
chaque catégorie de retard un % de provisionnement différent représentant le risque estimé de non
recouvrement, déterminé en fonction des performances historiques constatées.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 212
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Constatation de la provision
Niveau minimal de
Classe de risque Antériorité des impayés
provisionnement
Classe 1 1 jour sans excéder 30 jours 10%
Classe 2 31 jours sans excéder 60 jours 25%
Classe 3 61 jours sans excéder 90 jours 50%
Classe 4 91 jours sans excéder 120 jours 75%
Classe 5 Au-delà de 120 jours 100%
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 213
Les normes prudentielles:
• Les provisions sont déterminées après déduction des montants couverts par les fonds de
garantie;
• Les provisions sont calculées pour toutes les créances d’un même emprunteur par
application de la règle de la contagion;
• Le montant de la provision ne peut être inférieur au montant des intérêts constatés en
résultat et ayant fait l’objet de clôture définitive et d’approbation.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 214
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Constatation de la provision
En théorie, le fait générateur est la date à laquelle le risque de non recouvrement est constaté. Cela
peut donc être à tout moment , selon des informations reçues sur le client.
En pratique, pour des raisons matérielles devant l’existence d’un nombre important de prêts, la
constatation se fera, en fonction de la règle générale définie et selon les périodicités d’arrêté ou de
clôture de comptes de l’institution (mensuelle, trimestrielle). Il importe a minima pour se conformer
aux principes d’engagement et de séparation des exercices que la constatation de la charge (la
dotation) soit bien constatée sur l’exercice d’identification de la perte probable.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 215
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Constatation de la provision
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 216
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
La comptabilisation des provisions constatées se fait à partir des comptes suivants définis
par le référentiel comptable tunisien
Le compte 299 provision peut être subdivisé selon la nature du crédit comme suit:
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 217
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Pertes sur créances
On parle de perte sur créance ou d’abandon de créance irrécouvrable lorsque l’on veut constater la
non recouvrabilité définitive d’une créance. Si cette perte n’a pas été préalablement provisionnée ,elle
est enregistrée au compte de résultat. La créance, préalablement provisionnée ou non, sera sortie de
l’encours donc des comptes.
Pourquoi procéder
à des abandons de
créance ?
Quand Comment
abandonner les abandonner les
créances ? créances ?
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 218
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Pertes sur créances
On parle de perte sur créance ou d’abandon de créance irrécouvrable lorsque l’on veut constater la
non recouvrabilité définitive d’une créance. Si cette perte n’a pas été préalablement provisionnée ,elle
est enregistrée au compte de résultat. La créance, préalablement provisionnée ou non, sera sortie de
l’encours donc des comptes.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 219
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Pertes sur créances
On parle de perte sur créance ou créances radiées lorsque l’on veut constater la non recouvrabilité
définitive d’une créance. Si cette perte n’a pas été préalablement provisionnée ,elle est enregistrée au
compte de résultat. La créance, préalablement provisionnée ou non, sera sortie de l’encours donc des
comptes.
Comment Sur le principe, la perte doit être constatée dès lors qu’il est considéré
abandonner les que la recouvrabilité est impossible.
créances ? En pratique, comme dans le cas des provisions, et vu le nombre élevé
des crédits dans certaines institutions, il est possible de baser la
politique d’abandon sur une règle d'âge :
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 220
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Pertes sur créances
On parle de perte sur créance ou d’abandon de créance irrécouvrable lorsque l’on veut constater la
non recouvrabilité définitive d’une créance. Si cette perte n’a pas été préalablement provisionnée ,elle
est enregistrée au compte de résultat. La créance, préalablement provisionnée ou non, sera sortie de
l’encours donc des comptes.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 221
L’abandon des créances
Chaque institution de micro-finance définit les délais et les modalités de radiation et d’abandon
des créances accordées sur des ressources autres que budgétaires.
Une liste détaillée des créances à radier ou à abandonner doit être présentée à l’organe
d’administration pour approbation.
Les créances n’ayant pas fait l’objet de recouvrement dans les huit mois suivants leur
classement en classe 5 doivent faire l’objet de radiation du bilan.
La tenue d’une comptabilité en hors bilan comprenant les engagements de micro financement
et les créances radiées est obligatoire.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 222
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Pertes sur créances
Abandon d’une créance provisionnée
Cela doit être le cas le plus fréquent puisqu’il suppose que le risque ayant déjà été identifié auparavant, la créance a
été provisionnée.
Solde net 0 0
Commentaire :
Les 2 comptes de bilan sont soldés.
L’impact sur le compte de résultat est nul car la perte avait été constatée précédemment lors
de la dotation de la provision
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 223
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Pertes sur créances
Cela concerne l’enregistrement immédiat de la perte d’une créance non identifiée préalablement
comme douteuse et donc non provisionnée.
Comptes de Comptes de
Bilan résultat
Commentaire :
Cela reprend simplement le même schéma que précédemment sans mouvements de provisions
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 224
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de crédit à risque
Récupérations d’une créance abandonnée
Principe : L’enregistrement de la perte d’une créance et donc sa sortie du bilan ne signifie pas que les
procédures de recouvrement soient définitivement interrompues.
Une créance préalablement passée en perte et finalement recouvrée doit être enregistrée comme un produit
au compte de résultat.
Commentaire :
La créance initiale ayant été précédemment « sortie » du bilan, on enregistre directement l’entrée des fonds en caisse.
Le produit constaté en contrepartie vient en quelque sorte « annuler » la perte constatée auparavant (sur un exercice
précédent).
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 225
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de financement et de trésorerie
La subvention
La subvention est une aide consistant en la remise d’espèce ou de biens à fonds perdu au profit de
l’établissement de microfinance de la part :
des pouvoirs publics nationaux (collectivités locales, Etat, Caisse de stabilisation) ;
ou d’organismes étrangers, publics ou privés (Coopération et Assistance).
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 226
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
L’emprunt obligataire est un emprunt à Long ou Moyen Terme, contracté par une IMF
et divisé en parts égales représentées par des titres (obligations) dont le
remboursement est échelonné sur la durée de l’emprunt.
L’émission d’obligations n’est permise qu’aux SA et aux GIE, Elle est interdite aux IMF
dont le capital social n’est pas intégralement libéré.
Les emprunts participent avec les capitaux propres, à la couverture des besoins de
financement durables de l’IMF.
Le compte 141 enregistre les opérations de prêts effectuées sur le marché interbancaire
pour les IMF à but lucratif dans le cadre des opérations autorisées sur le marché
interbancaire. Les prêts matérialisés par des titres du marché interbancaire sont enregistrés
dans le compte 1411.
Le compte 145 enregistre les opérations d’emprunts sur le marché interbancaire pour les
IMF à but lucratif dans le cadre des opérations autorisées sur le marché interbancaire. Les
emprunts matérialisés par des titres du marché interbancaire sont enregistrés dans le
compte 1451.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 228
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de financement et de trésorerie
Emprunts Obligataires et Autres ressources permanentes
Exemple: Octroi le 2/9/N d’un emprunt de 100 000 DN à 3% par an sur 5 ans (il s’agit donc d’un
emprunt à LT)
145 Emprunts
1311 Comptes NOSTRI
100 000 100 000
Il faut évaluer à la clôture, en application du principe de prudence, et dans le respect d’une comptabilité
d’engagement, les intérêts courus à payer à la clôture.
Ces derniers sont calculés à partir du tableau d’amortissement détaillé remis par l’établissement de crédit
prêteur. A défaut, le calcul peut se faire « prorata temporis ».
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 229
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de financement et de trésorerie
Emprunts Obligataires et Autres ressources permanentes
Les titres de placement et de transaction peuvent être souscrits par les EMF avec un
objectif d’en tirer, à CT, un revenu sous forme d’intérêts ou de plus- value. Les titres de
placement et de transaction sont des titres négociables sur un marché.
Les titres de placement sont acquis en vue d’être conservés, en tout état de cause pour
une durée supérieure ou égale à six mois, afin d’en tirer un gain en revenu ou en capital.
Ils sont réalisables immédiatement en cas de nécessité.
Les titres de transaction sont acquis en vue d’être revendus à brève échéance, sur un
marché liquide et à des prix constamment accessibles aux tiers.
Le maintien des titres dans un portefeuille de transaction ne saurait excéder six mois. Au-
delà de cette période, ils doivent être transférés, par exemple, parmi les titres de
placement.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 231
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de financement et de trésorerie
Placements de trésorerie
Les titres douteux sont ceux qui présentent un risque probable ou certain de non-
recouvrement total ou partiel ou donnent lieu à un recouvrement litigieux.
Les titres de transaction qui présentent au moins l’une de ces caractéristiques sont
automatiquement virés au compte « Titres douteux ».
Les titres de placement sont inscrits pour leur valeur d’origine, c’est-à-dire pour leur prix
d’achat ou leur valeur de souscription, qu’ils soient ou non entièrement libérés (la fraction
non libérée est enregistrée au compte « Versements restant à effectuer sur des titres en
portefeuille »).
La dépréciation des titres de placement fait l’objet de provisionnement ; la hausse des cours
n’entraîne pas en revanche de réévaluation.
Les titres de transaction donnent lieu à réévaluation à chaque arrêté. L’écart de réévaluation est
inscrit en résultat.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 232
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations de financement et de trésorerie
Placements de trésorerie
Exemple: Des titres achetés 10 000 en N sont revendus pour 11 000 en N+1 .Aucune provision pour
dépréciation n’avait été constatée à la clôture de l’exercice N.
1311 Comptes NOSTRI 561 Titres soumis à des réglementations 724 Plus-values de cession des titres de
particulières participation
11 000 10 000
1 000
Si ces titres sont revendus pour 9000 en 2018, l’écriture correspondante sera alors :
1311 Comptes NOSTRI 561 Titres soumis à des réglementations 6031 Pertes sur titres de placements à CT
particulières
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 233
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations courantes
La classification des charges: généralités
Les charges, comptablement, représentent le coût des biens et des services utilisés par l’IMF afin d’assurer
son activité et de générer des produits. Les charges figurant au compte de résultat de l’exercice sont celles
qui sont rattachables à l’exercice et non uniquement celles qui ont été payées pendant la période, si l’IMF
respecte une comptabilité d’engagement.
Le compte de résultat spécifique à une IMF distingue trois grands types de charges :
les charges financières : intérêts et commissions sur emprunts ou dépôts de la
clientèle
les charges d’exploitation : frais généraux ou dépenses opérationnelles
les charges extraordinaires : charges non liées à l’activité principale de l’IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 234
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations courantes
La classification des charges: généralités
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 235
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations courantes
La classification des charges: généralités
Produits hors exploitation et exceptionnels
La lisibilité des comptes d’une IMF impose une classification stricte de ses différents produits. En effet,
la pérennité de l’institution repose sur les produits d’exploitation au sens strict du terme, c’est-à-dire
les produits tirés de l’activité de microcrédit.
10 000 10 000
Le don peut aussi porter sur un bien immobilisé (matériel informatique, véhicule de transport).
Le don doit alors comptablement être enregistré au bilan (en autres fonds propres), puis repris au
compte de résultat chaque année afin de faire apparaître le profit qui en résulte. Cette reprise est
d’un montant correspondant à la dotation annuelle aux amortissement, et ce sur la durée de vie (et
donc d’amortissement) du bien.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 237
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations extraordinaires / exceptionnelles
Variations de change
Les Institutions opèrent parfois dans des pays affectés par certains problèmes macro-
économiques importants qui peuvent avoir une incidence significative sur leur situation et sur
leur comptes. Nous traiterons ici du cas de l’impact des variations de change.
Les comptes de l’institution sont tenus dans la devise nationale de son pays. L’essentiel des
opérations courantes de l’institution se traite dans cette devise (prêts, investissements, charges
d’exploitations,…).
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 238
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations extraordinaires / exceptionnelles
Subventions en devise étrangère
Une subvention versée en monnaie étrangère sera comptabilisée en monnaie nationale selon le
cours en vigueur à la date de réception des fonds.
S’il s’agit d’une subvention définitivement acquise, la valeur comptabilisée ne sera plus modifiée.
S’il s’agit d’une subvention portant des conditions résolutoires, elle sera assimilée à une dette et
suivra le traitement comptable correspondant vu précédemment.
Une différence avec la dette portera cependant sur le dénouement de la subvention. En effet, si
celle-ci est définitivement accordée, elle sera transférée au compte de résultat, pour sa valeur
d’enregistrement initial et toute provision éventuelle pour perte de change devra être reprise.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 239
SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations extraordinaires / exceptionnelles
Emprunts en devise étrangère
Un emprunt contracté dans une monnaie étrangère est initialement comptabilisé en monnaie nationale selon
le cours en vigueur à la date de réception des fonds.
Sa valeur nominale étant exprimée en monnaie étrangère, il devra être remboursé sur la base de taux de
change existant à la date de remboursement.
La différence constatée par l’application du taux de change à date de remboursement est passée
directement en gain ou perte de change. La différence avec la comptabilisation d’encaissement est que les
variations de change vont être constatées à la clôture de l’exercice
La constatation d’un écart de change négatif correspondant à une perte latente donne lieu par ailleurs à
l’enregistrement d’une provision pour perte de change
La constatation d’un écart de change positif ne donnera pas lieu à l’enregistrement d’un gain de change
latent en vertu du principe de prudence (le gain n’est pas certain). Le gain sera enregistré lors de sa
réalisation, à date du remboursement.
Dans le cadre du
programme
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SESSION 3: COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS COURANTES
Les opérations extraordinaires / exceptionnelles
Emprunts en devise étrangère
Exemple :
L’EMF contracte un emprunt de 5000 €, reçu le 1er juillet année 1 et comptabilisé au taux de change
en vigueur pour un montant de 50 000 €. L’emprunt doit être remboursé le 1er juillet année 2 et
entre temps la monnaie locale s’est dépréciée de 10 % par rapport à l’Euro.
Commentaires :
L’effet final est identique avec l’enregistrement de la perte de change de 5000 mais qui dans l’intervalle a
fait l’objet d’une provision constatée sur sa période d’origine conformément au principe de spécialisation
des exercices. L’impact sur le compte de résultat de la période 2 est donc nul.
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
5. Comptes de régularisation
6. Créances et dettes rattachées
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
Le compte (101) Billets et monnaies doit refléter le montant exact de l’encaisse (espèces
physiques).
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
Champs d’application :
• justification des comptes
• inventaire physique des éléments actifs et passifs
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
Cette opération permet la mise à jour des fiches d’immobilisation (ou fichier des immobilisations,
selon le cas) qui est nécessaire pour le calcul des dotations aux amortissements de l’exercice. La fiche
d’immobilisation est remplie et doit contenir les informations suivantes :
La nature de l’immobilisation
Les dates d’acquisition
Les valeurs d’acquisition
Le mode d’acquisition (fonds propres, subvention)
Les taux d’amortissement pratiqués
Le montant des amortissements antérieurs
La dotation de l’exercice
Le cumul des amortissements pratiqués
La valeur résiduelle ou valeur nette comptable des différentes immobilisations
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
2. Inventaire physique des immobilisations
Pour les écritures à passer en fin d’année, deux cas peuvent se présenter:
Courant exercice l’écriture d’acquisition à passer Débit: Compte d’immobilisation concernée (4.)
est la suivante: Crédit: Compte de trésorerie (10)
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
2. Inventaire physique des immobilisations
Pour les écritures à passer en fin d’année, deux cas peuvent se présenter:
Courant exercice l’écriture d’acquisition à passer Débit: Compte d’immobilisation concernée (4.)
est la suivante: Crédit: Subvention d’investissement (565)
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
2. Inventaire physique des immobilisations
Exemple: un don d’un matériel informatique en N, valeur estimée 3 000 DN, amortissable sur 3
ans (+ dotation aux amortissements pour diminuer le montant de l’immobilisation tous les ans)
Clôture de l’exercice N:
1 000
1 000
2. Reprise de la quôte part d’amortissement
A la fin de l’exercice, l’IMF doit s’assurer que tous les crédits, dont une échéance au moins est restée
impayée, ont été déclassés en « créances douteuses » à travers un état nominatif des créances
douteuses.
Cet état nominatif doit faire ressortir pour chaque client les informations suivantes :
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
5. Comptes de régularisation
Les charges et produits doivent être rattachés à l’exercice où ils sont nés et non pas à
celui où ils ont été ou seront décaissés. (Principe de séparation des exercices)
les produits non encaissés ou les charges non payées mais relatifs à l’exercice en cours
de clôture (produits à recevoir et charges à payer)
les produits encaissés mais se rapportant à l’exercice ultérieur (produits constatés
d’avance)
les charges payées mais se rapportant à l’exercice ultérieur (charges constatées
d’avance)
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
5. Comptes de régularisation
Les comptes de régularisation de la gestion (381 et 382) sont destinés à répartir dans le
temps les charges et les produits de manière à les rattacher à la période comptable qui les
concerne effectivement.
Ne sont enregistrés dans ces comptes que les charges et les produits qui ne peuvent se
rattacher à des rubriques d’emplois (créances rattachées) ou de ressources (dettes
rattachées) ouverts dans divers comptes des classes 1 à 5.
Les écritures de régularisation des charges et des produits passées en fin de période dans
ces comptes sont contrepassées en principe dès le début de la période suivante. Mais,
elles peuvent demeurer dans ces comptes et être apurées au fur et à mesure de leur
liquidation ou le règlement, par les comptes de tiers ou de trésorerie.
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
5. Comptes de régularisation
Les charges constatées d’avance sont comptabilisées au cours de l’exercice mais dont tout ou une partie
est imputable à l’exercice suivant.
Exemple :
Le loyer du local de l’IMF pour un montant de 12 000 DN est payé d’avance pour 3 mois. Le loyer
du dernier trimestre N est payé le 1° novembre et couvre donc les mois de novembre N, décembre
N et janvier de l’exercice suivant (N+1).
Le respect des principes comptables impose de retraiter la part des loyers qui ne concerne par
l’exercice en cours, donc le loyer du mois de janvier. Son montant devra être crédité au compte de
charge concerné, en contrepartie on constatera une charge constatée d’avance ( 3812 Autres
charges constatées d'avance ).
5. Comptes de régularisation
Les charges à payer sont principalement des charges qui concernent l’exercice en cours et pour
lesquelles l’institution n’a pas encore les pièces justificatives au 31 décembre pour leur
comptabilisation.
Exemple: La facture d’électricité du mois de décembre n’est pas encore parvenue à l’institution mais
on estime que le montant sera égale à XXX DN.
Dans le cadre du
programme
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SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
5. Comptes de régularisation
Les produits constatés d’avance sont des produits comptabilisés au cours de l’exercice mais dont
tout ou une partie est imputable à l’exercice suivant.
Exemple: Les intérêts précomptés d’un prêt octroyé par l’institution sont comptabilisés dans leur
globalité en N alors qu’une partie concerne l’exercice N+1.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 255
SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
Les intérêts courus non échus doivent être inscrits dans les sous rubriques de créances et dettes
rattachées prévues dans la situation patrimoniale en contrepartie de comptes de charges ou de
produits.
Exemple
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 257
SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
Au 31 décembre de l’exercice, le compte banque détenu au niveau de l’IMF peut ne pas refléter la
réalité de nos avoirs en banque. Il convient alors de procéder au rapprochement bancaire en vue
d’avoir le solde débiteur réel du compte banque détenu à l’institution.
Le comptable effectuera une confrontation entre le compte banque détenu à l’institution (IMF) avec
l’extrait du compte bancaire (édité par la banque).
Le rapprochement bancaire doit déboucher sur deux soldes réels identiques (débiteur pour notre
institution et créditeur pour la banque).
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 258
SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
Doivent être enregistrées dans un journal d’inventaire les écritures relatives aux :
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 259
SESSION 4: LES OPÉRATIONS DE FIN D’EXERCICE
A partir de la balance avant inventaire et des écritures enregistrées dans le journal d’inventaire,
nous établirons la balance après inventaire qui donne les soldes réels des comptes.
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 260
SESSION 5 : AUTRES RÔLES DE LA COMPTABILITÉ AU SEIN DE L’IMF
Pour atteindre cet objectif, une IMF doit déterminer ses besoins en informations en identifiant
quels sont les utilisateurs de l’information et en évaluant les besoins de chaque groupe
d’utilisateurs.
L’IMF peut déterminer ses indicateurs de prise de décision en fonction de la nature de ses activités
et de sa taille de sa stratégie…
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 261
SESSION 5 : AUTRES RÔLES DE LA COMPTABILITÉ AU SEIN DE L’IMF
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 262
SESSION 5 : AUTRES RÔLES DE LA COMPTABILITÉ AU SEIN DE L’IMF
Pour faciliter ce travail, les IMF doivent tenir une bonne comptabilité permettant de produire des
informations en temps réel.
La tenue d’une comptabilité à temps réel permet aussi de s’assurer du respect des normes
prudentielles exigées par l’ACM, notamment :
Capital minimum
Ratio de solvabilité
Provisions pour pertes
Dans le cadre du
programme
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SESSION 5 : AUTRES RÔLES DE LA COMPTABILITÉ AU SEIN DE L’IMF
Outils de contrôle et de supervision
La tenue d’une comptabilité à temps réel permet aussi de s’assurer de :
Dans le cadre du
programme
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SESSION 5 : AUTRES RÔLES DE LA COMPTABILITÉ AU SEIN DE L’IMF
Outils de contrôle et de supervision
Un audit externe est un examen, formel et indépendant, des états financiers d’une entité, de ses
enregistrements, transactions, et opérations conduit par des experts comptables ayant pour l’objectif de
Donner de la crédibilité aux états financiers et autres rapports de gestion,
Servir de garantie pour les bailleurs de fonds,
Identifier les points faibles des systèmes et des contrôles internes.
L’étendue des tâches diffère significativement en fonction des objectifs de chaque audit.
Dans le cadre du
programme
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L’audit externe des IMF
Les états financiers annuels doivent être certifiés par un ou plusieurs commissaires aux comptes
conformément à la réglementation en vigueur.
Le CAC vérifie sous sa responsabilité la régularité et la sincérité des états financiers des IMF. Il vérifie
notamment le respect des dispositions des textes règlementaires régissant les IMF
Les commissaires aux comptes opèrent un nombre de tests nécessaires, notamment sur le portefeuille de
crédit pour disposer d'une assurance raisonnable quant à l'absence de fraude ou d'erreur significative en
matière de créances fictives ou douteuses, y compris les aspects relatifs à leur provisionnement.
Les commissaires aux comptes s'assurent de l'efficacité du système de contrôle interne et notamment de la
séparation des fonctions incompatibles entre elles au siège et dans les agences ou succursales, et s'assurent
de la capacité de l'institution de micro finance à honorer ses engagements en relation avec la continuité de
son activité.
Dans le cadre du
programme
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CONCLUSION
Dans le cadre du
programme
MicroMED géré par 267
Merci pour votre attention
Dans le cadre du
programme
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