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L’ASPARTAME
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Les caractères principales d’un
édulcorant
pouvoir Moins de
sucrant calorie
Pratique Non
d'emploi cariogène
Sûreté
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Faut-il faire confiance à l’aspartame ?
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Plan:
Introduction.
I. Histoire.
III.Toxicologie.
Conclusion.
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Introduction:
• Définition:
L'aspartame, ou L-Aspartyl-L-phénylalanate de méthyle , est
un dipeptide composé de deux acides aminés naturels, l'acide aspartique et
la phénylalanine, ce dernier sous forme d'ester méthylique.
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I. Histoire:
• L'aspartame est incorporé dans plus de 6000 produits, y
compris les boissons gazeuses, les desserts glacés et le
yogourt, les multivitamines à croquer et les céréales pour
petit-déjeuner. Il est également contenu dans environ 600
produits pharmaceutiques et est donc consommé par des
millions de personnes dans le monde.[5]
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II. Structure et Propriétés:
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II. Structure et Propriétés:
• Les études menées dans plusieurs pays européens ont montré que les
plus forts consommateurs ont des consommations d'aspartame largement
inférieures à la DJA : en France par exemple, la valeur maximale
observée chez des enfants diabétiques est de 40% de la DJA.[6]
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II. Structure et Propriétés:
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III. Toxicologie:
Acide aspartique:
L'acide aspartique représente 40 % des produits de dégradation de
l’aspartame. C'est un acide aminé, non toxique pour l'organisme qui ne pose
pas de problème lors de la métabolisation de l’aspartame. En effet cet acide
aminé est neurotransmetteur normal et entre dans la constitution des
protéines de l’organisme.
Mais comme toute substance consommée à des doses excessives peut être
toxique.
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III. Toxicologie:
Acide aspartique:
Or, même à des consommation extrême de l’aspartame, le niveau d'acide
aspartique dans le sang n'approche pas le seuil réputé toxique. De plus,
L’aspartame ne constituent pas une sources principales en acide aspartique.
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Représentation de la quantité d'acide aspartique dans les aliments
Source: THIERRY SOUCCAR. Nutrition : "la vérité si je mange". Sciences et Avenir. Avril 2013, n° 675, pp. 74-75
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III. Toxicologie:
Le Méthanol :
Le méthanol correspond, en poids, à environ 10 % de l'aspartame.
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III. Toxicologie:
Le Méthanol :
Après exposition à l’aspartame. L’essentiel de la molécule finit par devenir
de l’acide formique ou du formate dans le sang et est excrété dans les
urines.
Le ministère de la santé du Canada affirment que le méthanol contenu dans
l'aspartame ne présente aucun risque sur la santé: « Le méthanol
alimentaire, qu'il provienne de l'aspartame ou d'aliments courants, est
présent à des concentrations trop faibles pour causer des problèmes de
santé ».
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Représentation de la quantité de méthanol dans les boissons
Source: THIERRY SOUCCAR. Nutrition : "la vérité si je mange". Sciences et Avenir. Avril 2013, n° 675, pp. 74-75
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III. Toxicologie:
La phénylalanine:
La phénylalanine est un acide aminé essentiel apporté uniquement par
l'alimentation. Dans l’organisme, la phénylalanine n’est pas seulement un
composant des protéines, mais aussi le précurseur des neurotransmetteurs
que sont la dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline.
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contenu en phénylalanine dans les aliments
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Source: International Sweeteners association: Aspartame : ses composants et son innocuité [en ligne].
III. Toxicologie:
Phénylcétonurie :
La phénylcétonurie (PKU) est une maladie génétique rare, liée à un déficit
en phénylalanine hydroxylase.
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III. Toxicologie:
Cancérogénicité:
En janvier 2011, une étude réalisée par l’équipe du Centre de Recherche sur le
Cancer Ramazzini de Bologne, les résultats de ces expériences démontrait que
l’administration d’aspartame via l’alimentation, depuis la période prénatale jusqu’à la
fin de la vie, provoque le cancer du foie et du poumon chez les souris Swiss mâles. [8]
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III. Toxicologie:
Cancérogénicité:
Ils se justifient en estimant que les études expérimentales réalisées sur toute la
durée de vie des animaux peuvent mener à des conclusions erronées, les
animaux plus âgés étant, par exemple, davantage susceptibles de contracter
une maladie. En outre, d’après les conclusions rendues, les souris suisses,
utilisées dans cette étude, sont connues pour présenter une incidence élevée
de tumeurs hépatiques et pulmonaires spontanées.
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III. Toxicologie:
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III. Toxicologie:
Les accouchements prématurés:
Une fois encore, l’EFSA n’a pas été convaincue par les résultats rendus,
estimant qu’aucune preuve disponible dans l’étude ne permettait d’affirmer
qu’il existait effectivement un lien de causalité entre la consommation de
boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et
l’accouchement prématuré.
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Conclusion:
Depuis sa découverte fortuite, l'utilisation de l'aspartame s'accroît dans les
produits alimentaires. En effet, son fort pouvoir sucrant lui confère un intérêt
nutritionnel pour les consommateurs qui ingèrent des aliments de plus en
plus calorique.
Cependant, l'utilisation de cet additif est très controversée, elle a fait l'objet
de nombreuses études notamment sur les produits issus de son
métabolisme dans l'organisme. Les métabolites de l'aspartame sont des
composés que l'on retrouve dans l'alimentation courante et qui sont aussi
produits par le mécanisme des cellules.
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Conclusion:
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Références:
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Références:
8. KALT, Alain. "Toxicité de l’aspartame: des nouveaux faits scientifiques rejetés." (2011).
9. . Halldorsson T.I. et al., Intake of artificially sweetened soft drinks and risk of preterm
delivery : a prospective cohort study in 59334 Danish pregnant women. Am. J. Clin.
Nutr. 2010, 92 : 626-633
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MERCI
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