Vous êtes sur la page 1sur 10

Les nouveautés apportés par le

nouveau projet loi de la CPP

Réalisés par: EL AAMIRI FATIMA-EZZAHRA


KHIR-EDDINE AICHA
EL MAGHRANI REDA
JAMIM EL MEHDI
PLAN

 Chapitre 3 : l’affirmation de l'efficacité et la modernisation des mécanismes de


justice pénale
 Chapitre 4 : Développement et renforcement des mécanismes de lutter contre
la criminalité
 Chapitre 5 : la protection des victimes à toutes les étapes de l'action publique
 Chapitre 6 : Présidence du ministère public
 Chapitre 7 : Renforcement des mesures de protection des mineurs.
III. l’affirmation de l'efficacité et la modernisation des
mécanismes de justice pénale

1- réconciliation injonctive :

 Accorder aux parties le droit de convenir d'une réconciliation sans demander l'approbation du
ministère public.
 Reconnaissance de la possibilité de réconciliation devant le juge d'instruction.
 Désigner l'avocat des parties ou un ou plusieurs médiateurs pour procéder à la réconciliation. Le
médiateur est soit proposé par les parties, soit choisi par le procureur du roi.
 Dispense de l'approbation du juge, C'est une procédure dont l'efficacité n'est pas prouvée, outre son
absence de faisabilité pour les parties.

2- Convocation directe présentée par la partie lésée (plainte directe) :

 Déterminer les crimes pouvant faire l'objet d'une plainte directement devant le juge d'instruction.
 Déterminer les données à inclure dans la plainte directe sous peine de refus (article 92).
 Réglementer le moment et le mode de paiement des frais directs de plainte et du versement de la
pénalité.
 Extension de l'impact de l'appel et de pourvoi par le demandeur du droit civil qui a intenté la poursuite.
3- Lien exécutif administratif :

Afin de rationaliser les conflits judiciaires, cette procédure permet à certains services de proposer le
paiement d'une amende n'excédant pas la moitié de l'amende maximale que la loi fixe pour un délit
passible d'une amende uniquement lorsque la limite maximale de cette amende n'excède pas cinq mille
dirhams. Le pouvoir judiciaire, si l'intéressé s'y est opposé après avoir constitué une caution égale à
l'amende qui lui est proposée (les articles 382- jusqu’à 382-3).

4. Ordre judiciaire des délits :

Il visait à encourager le recours à la procédure d'ordonnance judiciaire dans les délits comme procédure
simplifiée pour les délits mineurs, puis à relever le plafond de l'amende prévue pour les délits soumis à
ladite procédure à des amendes n'excédant pas 20 000 dirhams au lieu de 5 000 dirhams.
5. Remise de la convocation par l'officier de police judiciaire :

Le projet a créé un nouveau mécanisme visant à gagner en efficacité et à simplifier les procédures de
notification en transférant à l'officier de police judiciaire le pouvoir de délivrer au prévenu une citation à
comparaître directement devant le tribunal, sur la base d'une ordonnance du procureur du Roi au lieu de
la déposer devant le ministère public.
Cette mesure prise par le procureur du Roi après examen des procès-verbaux contribuera à desserrer la
pression sur les tribunaux, et accélérera le traitement des dossiers et leur diffusion dans un délai
raisonnable.

6. Approbation du mécanisme judiciaire de délinquance :

Dans le cadre du comblement du vide législatif concernant le mécanisme du délit judiciaire, le projet a
été approuvé comme une nouveauté dans les conditions de l'article 49, qui autorise le procureur général
du roi à saisir le procureur du roi comme un délit seulement dans la mesure où il lui apparaissait que le
dommage qui en résultait était limité ou que la valeur du droit violé était simple, et que la loi le permet
aussi.
7. Pouvoir du tribunal de modifier l’ajustement des délits :

Dans le cadre du comblement du vide juridique qui existait quant à la compétence du tribunal pour
modifier le conditionnement des délits, contrairement à ce qui est établi pour les crimes par l'article 432
du code de procédure pénale, le projet a autorisé le tribunal à modifier le conditionnement du délit objet
de la suite à un délit de même catégorie si les éléments s'y appliquent La composante juridique du crime
objet de la nouvelle qualification, compte tenu de la nécessité pour le tribunal de discuter de la nouvelle
qualification (l’article 386-1).
IV . Développement et renforcement des mécanismes de lutter contre
la criminalité

 L'utilisation des moyens de communication modernes dans l'enquête ou le procès à distance


 Recours à la médecine légale par le ministère public et la police judiciaire (l’article 77)
 L’organisation de l'infiltration des gangs et des réseaux criminels par des employés ou agents de
police concernant les crimes visés à l'article 108 du code de procédure pénale selon des contrôles
juridiques spécifiques selon les normes internationalement reconnues.(les articles 82-11, 82-16, 296,
347-3).
 Organiser la captation et l'enregistrement des sons, d'images et de repérage dans les infractions
prévues à l'article 108 du code de procédure pénale. Cette procédure permet la mise en place de
mécanismes de captation et d'enregistrement en vertu d'une ordonnance judiciaire sous le contrôle
du juge d'instruction ou du Ministère public qui l'a ordonné (les articles 116-1 jusqu’à 116-10).
v . la protection des victimes à toutes les étapes de l'action publique

 Informer la victime ou le demandeur du résultat des procédures(les articles 40 et 49).


 Audition de la victime par le juge d'instruction en sa qualité (article 123).
 La nécessité pour le tribunal d'entendre la victime lors de l'examen de l'affaire (article 305).
 La possibilité d'écouter la victime par le juge d'instruction ou le tribunal via une technologie de
communication à distance (les articles 193-1, et 347-4).
 L’obligation de mettre en convocation de présence pour la victime et toutes les autres parties à
l’action publique.
 Les victimes handicapées et les victimes mineures bénéficient de l'assistance d'un avocat (l’article
317-1).
 Le tribunal désigne un traducteur pour la victime si elle parle une langue ou un accent difficile à
comprendre (l’article 318).
VI . Présidence du ministère public

 L’attribution de la présidence du ministère public au procureur général du roi de la Cour de


cassation, et lui transférant les pouvoirs du ministre de la justice dans l'action publique.
(l’article 51-1).
 Notification du fond général de la politique pénale par le ministre de la justice au procureur
général du Roi de la Cour de cassation (article 51-2).
 Le ministère public soumet un rapport annuel au Conseil supérieur de l'autorité judiciaire sur la
mise en œuvre de la politique pénale et le fonctionnement du ministère public.
 Le rapport est mis à la disposition du public (article 51-2).
VII. Renforcement des mesures de protection des mineurs.

L'amendement a approuvé un ensemble de mesures de protection pour les mineurs :

 La possibilité de la présence de l'avocat lors de l'audition de mineur par la police judiciaire (article
460).
 Les prisons et les centres d'observation sont inspectés mensuellement par le ministère public ou les
agents chargés de l'aide sociale (article 461).
 La confirmation que le procès des mineurs n'est pas de nature punitive, et que les instances judiciaires
tiennent compte de l'intérêt supérieur du mineur dans l'estimation de la mesure appropriée pour lui.
(article 462-1).
 Interdire le placement des mineurs de moins de 15 ans dans les établissements pénitentiaires. (article
473).
 L’obligation de justifier la décision de placer un mineur de plus de 15 ans en prison, avec l'exigence
d'indiquer les raisons qui empêchent l'application des mesures de protection.(article 480)
 La possibilité de transformer la peine privative de liberté en travail de l’intérêt général. (article 482)
 Nomination d'un juge des mineures par l'assemblée générale du tribunal. (article 485)
 La possibilité de remplacer la peine imposé au mineur par une autre instance judiciaire qui l'a
examinée par des mesures disciplinaire. (article 501-1)
 Prolonger la protection garantie aux mineurs en situation difficile jusqu'à l'âge de 18 ans. (article 517)

Vous aimerez peut-être aussi