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CHAP. 10 : MARCHES FI.

– CONSEIL CLIENTELE

A – CONNAISSANCE DU CLIENT

B – INFORMATIONS A FOURNIR AU CLIENT

C – DEMARCHAGE FINANCIER

D – MEDIATION

E – PROTECTION DES INVESTISSEURS


BOURSIERS
A – CONNAISSANCE DU CLIENT

A-1 – Questionnaire MIF / AMF

A-2 – Catégorisation du client

A-3 – Lutte contre le blanchiment et le


financement du terrorisme (LCB-FT)

A-4 – Conseils à l’investisseur boursier


A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

A l’ouverture d’une relation commerciale


dans un établissement de crédit, le
banquier doit effectuer certaines
vérifications obligatoires et demander un
justificatif d’identité et de domicile.
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Tout au long de la relation commerciale, le


banquier doit également assurer ses
obligations de vigilance afin de
s’assurer, en particulier, qu’aucun revenu
de source illégale ne vient alimenter les
comptes de son client.
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Pour les comptes titres, les obligations de


vigilance sont renforcées : le PSI qui ouvre
un compte titres à un de ses clients doit le
soumettre au questionnaire MIF / AMF ou
QIF.
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Identification du client : pour s’assurer


de la réalité de la personne, de sa capacité
juridique et obtenir des éléments
nécessaires aux déclarations fiscales ;
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Evaluation du client et de ses


opérations : dans le cadre de la lutte anti-
blanchiment, mais également pour
s’assurer de l’adéquation entre les
opérations et le profil du client de façon
générale ;
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Analyse du profil du client au regard


des produits ou services
d’investissement proposés : pour
s’assurer que les investissements financiers
sont en adéquation avec le profil du client,
en particulier sa capacité financière, ses
objectifs de placement et son appétence au
risque.
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Depuis la directive MIF, mise en application


en France le 1er novembre 2007, la charge
de la preuve est inversée : c’est au PSI de
se justifier et démontrer qu’il a proposé un
service d’investissement adapté au client
en mettant en œuvre toutes les diligences
règlementaires.
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Il est donc essentiel de conserver, au sein


du PSI, tous les éléments de preuve et, en
particulier, le questionnaire d’évaluation
des connaissances et de l’expérience
financière, en cas de contestation future du
client.
Le PSI doit conserver ces documents
pendant toute la durée de la relation avec
le client, mais également pendant 5 ans
après la fin de cette relation.
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF
Le questionnaire porte sur :
• La situation financière du client :
o Source et importance des revenus
réguliers
o Evaluation et répartition des actifs de
toutes natures (y compris l’immobilier et
les liquidités)
o Engagements financiers réguliers (dont
les crédits, les pensions versées…)
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

• Objectifs d’investissement :
o But de l’investissement
o Durée de l’investissement
o Préférence en matière de risques
o Profil de risque
o Autres projets éventuels
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF
• Connaissances et expérience en
matière d’investissements financiers :
o Types de services, transaction et
instruments financiers familiers au client
o Nature, volume et fréquence des
transactions sur instruments financiers
effectuées par le client
o Niveau de connaissance en matière
financière
o Profession / expérience professionnelle
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

Situation
financière

Objectifs Profil investisseur


d’investissement

Connaissances et
expérience des
marchés financiers
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

L’administration de ce questionnaire se fait


pour :
- les clients réguliers ou occasionnels ;
- les prospects (le questionnaire est
préalable à l’ouverture de la relation en
matière d’investissements financiers) ;
- les bénéficiaires économiques des
opérations d’investissements financiers (par
exemple en cas de démembrement de
portefeuille titres).
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

REMARQUE 1 : pour les établissements de


crédit généralistes, l’administration du
questionnaire MIF ne se fait pas
nécessairement au moment de l’entrée en
relation, mais obligatoirement AVANT
l’ouverture d’un compte titres.
A-1 – QUESTIONNAIRE MIF / AMF

REMARQUE 2 : Les contrats d’assurance-vie


placement ne nécessitent pas formellement
l’administration d’un questionnaire MIF si le client
investit uniquement sur le compartiment euros.
Cependant, selon la recommandation de l'ACPR, la
majorité des contrats étant multi-supports, le
client peut changer de compartiment à tout
moment. Une grande partie des PSI administre
donc le questionnaire à la fois pour se protéger en
cas d’éventuel litige, mais également pour
s’assurer de l’adéquation entre le profil du client et
ses choix d’investissement.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Les PSI doivent obligatoirement classer leur


client lors de l’entrée en relation (sur les
services d’investissement financier).

Le classement se fait en trois catégories :


- Client non professionnel ;
- Client professionnel ;
- Contrepartie éligible.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Le classement dans l’une des trois


catégories induit le niveau de protection
dont le client va bénéficier.

Le client non professionnel bénéficie d’une


protection renforcée tandis que la
contrepartie éligible a une protection
allégée.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

REMARQUE : Pour les établissements de


crédit généralistes,
segmentation commerciale ≠catégorisation
Segmentation catégorisation
commerciale

médecin libéral professionnel non professionnel


novice sur les
marchés financiers
particulier très averti Particulier professionnel
gérant lui-même ses
titres depuis 20 ans
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

CLIENT NON PROFESSIONNEL


Catégorie par défaut
Client qui ne peut pas être classé en client
professionnel ou en contrepartie éligible.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

CLIENT PROFESSIONNEL
Client qui possède l’expérience, les
connaissances et la compétence
nécessaires pour prendre ses propres
décisions d’investissement et évaluer
correctement les risques encourus.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT
Client professionnel par nature, pour tous
les services d’investissement et tous les
instruments financiers :
- les entités agréées pour opérer sur les
marchés financiers :
- établissements de crédit
- entreprises d’investissement
- entreprises d’assurance
- organismes de placement collectif et leurs
sociétés de gestion
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Client professionnel par nature, pour tous


les services d’investissement et tous les
instruments financiers :
- CDC
- Etats
- Organismes financiers internationaux
(BEI, FMI…)
-…
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Client professionnel par la taille, pour tous


les services d’investissement et tous les
instruments financiers : au moins 2 des
trois critères sont satisfaits :
- total de bilan supérieur à 20 millions €
- chiffre d’affaires supérieur à 40 millions €
- capitaux propres supérieurs à 2 millions €
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

CONTREPARTIE ELIGIBLE
Personne morale qui a vocation à être
contrepartie aux transactions sur
instruments financiers effectuées par le
PSI.
La contrepartie éligible n’a besoin d’aucune
aide pour effectuer ses choix et modalités
d’investissement.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Le PSI informe obligatoirement le client de :


- sa catégorisation
- son droit de demander un changement de
catégorie

RQ : la catégorisation peut être générale ou


scindée en fonction des instruments
financiers (un client professionnel peut
demander à être classé en non-professionnel
pour certains instruments financiers).
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

CHANGEMENTS DE CATEGORIE :
- soit à la demande du client
- soit à l’initiative du PSI qui peut ramener le
client à une catégorie inférieure s’il
considère qu’il ne remplit plus les conditions
pour rester classé dans sa catégorie actuelle.

Le changement de catégorie est matérialisé :


le PSI établit une nouvelle convention avec le
client.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Client non contrepartie


professionnel éligible

client
professionnel
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT
Changement Conditions
Client non Changement soumis à des critères
professionnel règlementaires
en OBLIGATOIREMENT à la demande du
client professionnel client, le PSI ne peut prendre
l’initiative.
Avec une information claire de la
protection dont le client va se priver.
Client professionnel - A l’initiative du PSI
en - A la demande du client s’il estime
client non ne plus être en mesure d’évaluer ou
professionnel de gérer correctement les risques
auxquels il est amené à s’exposer. Le
PSI peut refuser cette demande.
Changement Conditions
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT
Client professionnel Si le client répond aux critères de
en contrepartie éligible
contrepartie éligible Selon les opérations réalisées par le
client avec le PSI
Demande du client qui peut être
refusée par le PSI ou initiative du PSI
Contrepartie éligible - A l’initiative du PSI
en - A la demande du client s’il estime ne
client professionnel plus être en mesure d’évaluer ou de
Contrepartie éligible gérer correctement les risques
en auxquels il est amené à s’exposer. Le
client non professionnel PSI peut refuser cette demande.
Si la contrepartie éligible demande un
changement de catégorie sans
précision, ce sera client professionnel.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Des catégories spécifiques :

- personne politiquement exposée – PPE

- personne concernée
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

PERSONNE POLITIQUEMENT EXPOSEE - PPE:


- résidant dans un autre état membre de
l’Union européenne ou un pays tiers
- exposée à des risques particuliers en raison
de ses fonctions politiques, juridictionnelles
ou administratives (fonctions qu’elle exerce
ou a exercées)

Les proches d’une PPE sont également des


PPE, c’est-à-dire :
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

PERSONNE POLITIQUEMENT EXPOSEE :


Les proches d’une PPE sont également des
PPE, c’est-à-dire :
- personnes connues pour être membre
direct de la famille de la PPE
o conjoint, concubin notoire ou partenaire
de PACS
o ascendants et descendants au premier
degré ainsi que leur conjoint, concubin ou
pacsé
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

PERSONNE POLITIQUEMENT EXPOSEE :


Les proches d’une PPE sont également des PPE,
c’est-à-dire :
- personnes connues pour être étroitement
associées à la PPE
o toute personne physique identifiée comme étant
le bénéficiaire effectif d’une personne morale
conjointement avec la PPE
o toute personne physique connue comme
entretenant des liens d’affaires étroits avec la PPE.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Mesures de vigilance supplémentaires pour


les PPE :
- vérifications complémentaires sur
l’identité
- vérifications complémentaires pour
l’origine et la destination des fonds s’ils
proviennent ou sont virés d’un autre pays
- décision d’entrée en relation prise par la
Direction Générale du PSI ou une personne
déléguée à cet effet.
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

Exemples de PPE :
-Ministre allemand qui ouvre un compte

titres dans une banque française


-Épouse de l’ex-président de la cour

européenne de justice
-…
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT

PERSONNE CONCERNEE :
- membre des organes sociaux du PSI
(conseil d'administration...)
- salarié du PSI
- personne mise à la disposition du PSI
A-2 – CATEGORISATION DU CLIENT
Les personnes concernées doivent respecter
des règles spécifiques :
- concernant la prévention des conflits
d’intérêts (leurs intérêts propres, les intérêts
du PSI, les intérêts du client directement ou
indirectement)
- concernant la circulation des informations
privilégiées
- relatives à leurs transactions personnelles
sur instruments financiers (déclarations et
restrictions ou interdictions).
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Selon le Code pénal, le blanchiment est « le


fait de faciliter, par tous les moyens, la
justification mensongère de l’origine des biens
ou des revenus de l’auteur d’un crime ou d’un
délit ayant procuré à celui-ci un profit direct
ou indirect.
Constitue, également, un blanchiment le fait
d’apporter un concours à une opération de
placement, de dissimulation ou de conversion
du produit direct ou indirect d’un crime ou
d’un délit ».
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Selon le Code Monétaire et financier, le


blanchiment recouvre :
• La conversion ou le transfert des biens,
dont l’auteur sait qu’ils sont le produit d’un
crime, dans le but de dissimuler ou de
déguiser l’origine illicite des biens ou d’aider
toute personne impliquée dans l’infraction
principale à la suite de laquelle ces biens
sont récupérés à échapper aux
conséquences juridiques de ses actes ;
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Selon le Code Monétaire et financier, le


blanchiment recouvre :
• L’acquisition, la détention ou
l’utilisation des biens par une personne qui
sait, lors de leur réception, que lesdits biens
constituent le produit d’un crime ;
• La participation à l’une des infractions
établies ou toute autre association, entente,
tentative ou complicité par fourniture d’une
assistance, d’une aide ou de conseils.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Le criminel va utiliser les circuits financiers


et les produits d’investissement pour donner
une légalité apparente à de l’argent en
provenance d’une activité criminelle.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Le blanchiment se fait en trois étapes :

• Le placement : introduction dans le


système financier des sommes d’argent
d’origine douteuse.
C’est l’opération la plus visible.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Le blanchiment se fait en trois étapes :


• La conversion : éloignement des fonds de
leur source par une série de transformations
et de placements : virements, transferts,
montages anormalement complexes.
Ces opérations se font en l’absence de raison
économique valable.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Le blanchiment se fait en trois étapes :

• La dissimulation : réintroduction des


fonds dans des activités économiques
légales : immobilier, placements financiers,
acquisitions d’entreprises.
Ce sont les opérations les plus difficiles à
détecter.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Entrée dans le système


Placement bancaire

Mélange avec d’autres opérations


Conversion légales / illégales
françaises / internationales

Sortie du système bancaire


Dissimulation pour entrer dans l’économie
réelle (immobilier…)
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Les acteurs de la lutte contre le blanchiment


et le financement du terrorisme (LCB-FT):

Au niveau international :
- L’organisation des Nations Unies – ONU
- Le comité de Bâle
- Le GAFI – groupe d’action financière –
organisme intergouvernemental créé en
1989 lors du sommet du G7 de Paris.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Les objectifs du GAFI sont :


-l’élaboration des normes et

-la promotion de l’efficace application de

mesures législatives, réglementaires et


opérationnelles
en matière de lutte contre le blanchiment
des capitaux, le financement du terrorisme
et les autres menaces liées pour l’intégrité
du système financier international.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

Le GAFI est donc un organisme d’élaboration


des politiques qui s’efforce de susciter la
volonté politique nécessaire pour effectuer
les réformes législatives et réglementaires
dans ces domaines.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Les acteurs de la lutte contre le blanchiment
et le financement du terrorisme (LCB-FT):

Au niveau national : La France observe les


recommandations du GAFI et les intègre
dans son corpus législatif et réglementaire.

La cellule TRACFIN : traitement du


renseignement et action contre les circuits
financiers clandestins. La cellule TRACFIN
est rattachée au Ministère des Finances.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Les missions de TRACFIN :
o Recueil et analyse des déclarations de
soupçon émises par les professionnels ; y
compris par des contrôles sur place.
o Animation et coordination des actions
nationales et internationales.
o Transmission de notes d’information
auprès du Procureur de la République, qui
lancera éventuellement des poursuites.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
TRACFIN peut ordonner le séquestre
provisoire des fonds, comptes et titres
concernés lorsqu'il y a suspicion de
blanchiment.

En cas de blanchiment de fraude fiscale,


TRACFIN transmet au Ministère du budget
qui fait étudier le dossier par les services
fiscaux et transmet, éventuellement, au
Procureur de la République pour poursuites.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
LA DECLARATION DE SOUPCON :

Les entreprises sont obligées de coopérer


avec la cellule TRACFIN.

Les établissements concernés sont indiqués


dans l’article L 561-2 du Code Monétaire et
Financier.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
tous les les compagnies les changeurs manuels
établissements de d'assurance et les
crédit et de paiement courtiers d'assurance
et de réassurance
les entreprises les professions les casinos et les
d'investissement immobilières opérateurs de jeux et de
paris
les sociétés de gestion les notaires les experts comptables
(SGP)
les sociétés de bourse les avocats les agents sportifs
la Caisse des Dépôts et les huissiers de justice, autres : vendeurs de
Consignations les mandataires sociaux pierres précieuses, de
la Banque de France les sociétés de matériaux précieux,
domiciliation d'antiquités, d'œuvres
d'art...
le Trésor Public les commissaires priseurs
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
La déclaration de soupçon est obligatoire
(art. L. 561-15 du Code Monétaire et Financier)
« Les personnes mentionnées à l'article L. 561-2
sont tenues, dans les conditions fixées par le
présent chapitre, de déclarer ... les sommes
inscrites dans leurs livres ou les opérations portant
sur des sommes dont elles savent, soupçonnent ou
ont de bonnes raisons de soupçonner :
• qu'elles proviennent d'une infraction passible
d'une peine privative de liberté supérieure à un an,
• ou participent au financement du terrorisme,
• ou qu'elles proviennent d'une fraude fiscale. »
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Le contenu de la déclaration de soupçon :
• origine et destination des sommes et objet de
l'opération,
• identité du donneur d'ordre,
• identité du ou des bénéficiaires,
• caractéristiques de l'opération et modalités de
son exécution,
• modalités et conditions de fonctionnement du
compte,
• tout élément pertinent concernant le profil de la
relation d'affaires.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
La tenue et la conservation des dossiers
clients et des opérations suspectes les
concernant est obligatoire.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
L’ORGANISATION DES ETABLISSEMENTS :

Tous les établissements assujettis à


l'obligation de déclaration auprès de
TRACFIN doivent nommer un "correspondant
TRACFIN".

Le nom du "correspondant TRACFIN" est


transmis à TRACFIN, à l'ACPR (ou à l'AMF
dans le cas des SGP).
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Le "correspondant TRACFIN" centralise
toutes les relations entre l'établissement et
la cellule TRACFIN.
agence

agence
Correspondant TRACFIN
agence TRACFIN

Back-office


A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Le "correspondant TACFIN" :
• met en œuvre et contrôle le dispositif
interne de LCB-FT,
• élabore une cartographie des risques dans
le cadre de la LCB - FT,
• élabore les procédures définissant les
obligations et les diligences que les
collaborateurs de l'établissement doivent
mettre en œuvre,
• organise OBLIGATOIREMENT des
formations régulières des collaborateurs.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
L’OBLIGATION DE VIGILANCE :

L'obligation de vigilance s'exerce :


avant l'entrée en relation
et
tout au long de la relation.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
L’OBLIGATION DE VIGILANCE :
Tout établissement doit :
• s'assurer de l'identité du nouveau client
(personne physique comme personne
morale)
• recueillir des informations sur l'objet et la
nature de la relation d'affaires.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
L'établissement constitue un dossier pour
chaque client (DRC) dans lequel figurent des
justificatifs écrits (identité, domicile...) et
tout élément que l'établissement juge
pertinent (justificatif d'activités
économiques...).
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Ce DRC doit être tenu à jour tout au long de
la relation d'affaires (procédure de
conformité).

Il doit être conservé pendant 5 ans (après la


fin de la relation d'affaires) et tenu à la
disposition de TRACFIN.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT

La vigilance exercée par l'établissement peut


être standard, allégée ou renforcée.

vigilance allégée pour les entreprises cotées


sur un marché réglementée de l'Union
Européenne
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
vigilance renforcée pour :
• les entrées en relation à distance
• les opérations favorisant l'anonymat
• les personnes politiquement exposées (PPE)
• les opérations effectuées avec des personnes
situées dans un pays où la législation en matière
de LCB-FT est jugée insuffisante (liste grise)
• les opérations anormalement complexes
• les opérations inhabituelles
• les opérations sans lien avec l'activité
économique du client ...
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Exemples d’indicateurs d'alertes :

Espèces : Versements importants


Versements récurrents
Suivis de transferts

Identité : du donneur d'ordre


du bénéficiaire
des mandataires
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Exemples d’indicateurs d'alertes :
Opération : sur comptes non résidents
sur l'étranger -pays à risque

Réactivation des comptes dormants

Fonctionnement de compte inhabituel (forte


progression d'un mois sur l'autre par
exemple)
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Exemples d’indicateurs d'alertes :

Remises déplacées dans plusieurs agences


sans raison bien définie

Chèques sur la Française des Jeux


Chèques de casinos

Décalage avec la connaissance actualisée du


client : revenus / patrimoine / situation
professionnelle
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
LES SANCTIONS :

Sanctions pour les personnes physiques :


• divulgation de déclaration de soupçon :
poursuite pour complicité et 22 500 €
d'amende et, éventuellement, sanction dans
le cadre professionnel pour les salariés d'un
PSI.
• concours à une opération de blanchiment :
5 à 10 ans d'emprisonnement et 375 000 à
750 000 € d'amende.
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
LES SANCTIONS :

Sanctions pour les personnes morales :


• jusqu'à 3 750 000 € d'amende
• sanctions disciplinaires (pouvant aller
jusqu'au retrait d'agrément)
A-3 – LUTTE CONTE LE BLANCHIMENT ET LE
FINANCEMENT DU TERRORISME / LCB-FT
Remarque : les établissements et les
employés qui établissent une déclaration de
soupçon de bonne foi bénéficient de
l'immunité (civile, pénale et professionnelle).
Le dommage éventuel qui aurait été subi par
un client suite à cette déclaration de
soupçon ne relève pas de la responsabilité
civile des organismes financiers, mais
directement de l'Etat.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Le client a ouvert son compte titres.


Maintenant, il se demande quels instruments
financiers vont constituer ses premiers
investissements et il se pose de nombreuses
questions. Quels titres acheter ? Comment
les choisir ? Il n'existe pas de formule
magique, mais il y a des erreurs à ne pas
commettre et des questions à se poser avant
toute démarche d'investissement boursier.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

La première règle à retenir est la


disponibilité de l'argent placé en bourse.
En effet, quels que soient le mode de gestion
et l'horizon de placement retenus, la
valorisation du portefeuille de titres est
soumise à l'évolution des marchés.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Ainsi, le client doit avoir à l'esprit que la


bourse fluctue suivant des cycles
d'expansion et de récession de l'économie.
Par conséquent, il est impensable de
placer en bourse une somme d'argent
dont le client pourrait avoir besoin à
court terme. En cas de besoin de
trésorerie, il pourrait être amené à vendre
contre son gré, au plus mauvais moment,
pour récupérer des espèces.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Quel est le profil d'investisseur du client ?

Quatre critères sont importants :


- l'horizon de placement,
- le temps que le client est prêt à consacrer à
la gestion de son épargne,
- les risques que le client est prêt à assumer,
- le budget du client.
Ces critères sont bien entendu liés, ce qui rend
l'équation assez difficile.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

L'horizon de placement

Concrètement, il s'agit de déterminer la durée


moyenne de placement.
Certains (les daytraders) réaliseront des
allers-retours en quelques heures ou quelques
jours. D'autres adopteront une vision plus
patrimoniale avec des visions à long terme sur
10 ou 15 ans.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

L'horizon de placement

Ce critère est totalement lié au temps


disponible et au risque de l'investissement.

- Plus l'investissement est court, plus il


demande de temps. C'est presque un métier à
plein temps pour les daytraders.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

L'horizon de placement

- Plus l'investissement est court, plus le risque


de perte est important. Des statistiques
américaines ont montré que plus de 90% des
daytraders perdent de l'argent.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

L'horizon de placement

- Par contre sur un horizon de moyen terme


(de 2 à 5 ans) ou de long terme (plus de 5
ans), la bourse est le placement qui offre la
plus grande rentabilité, à condition que le
portefeuille soit diversifié, bien entendu. Il
suffit de regarder la courbe du CAC 40 depuis
20 ans pour s'en convaincre.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

L'horizon de placement

- Enfin, en gardant ses actions à moyen ou


long terme en portefeuille, le client se procure
un revenu régulier (les dividendes) et il ne se
concentre plus sur une unique plus-value.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Le temps consacré à la gestion

L'investissement boursier est une discipline qui


requiert une disponibilité assez importante si
le client veut gérer lui-même son
portefeuille.
Au-delà de la formation aux mécanismes
boursiers, la recherche d'informations, la
sélection des investissements et le suivi des
valeurs prennent beaucoup de temps.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Le temps consacré à la gestion

Si le client ne peut consacrer que de très peu


de temps à son portefeuille, la solution la plus
simple, et sans doute la plus sécurisée, est le
recours à des produits de placement collectif
(SICAV, FCP...). Un gestionnaire réalise pour
le client les arbitrages des valeurs au sein de
ces produits et le client est ainsi dégagé du
suivi des valeurs, des transactions, etc.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Quelle est l’aversion au risque du client ?

Le risque est toujours présent lors d'un


investissement boursier. Il peut être atténué
avec diverses techniques, mais il faut toujours
l'avoir à l'esprit.
La diversification du portefeuille entraîne une
diminution du risque ; de même une optique
de placement à moyen ou long terme limite la
sensibilité aux " trous d'air " conjoncturels.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Quelle est l’aversion au risque du client ?

Ensuite, le risque est graduel suivant les actifs


financiers sur lesquels le client investit. Ce
risque est proportionnel à l'espérance de gain.
En effet, il ne faut pas se laisser abuser par un
produit miracle au rendement extraordinaire et
soi-disant sans risque. Cela n'existe pas.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

Quelle est l’aversion au risque du client ?

Enfin, il ne faut pas abuser de " l'effet de levier


" sur les valeurs du SRD. Ce mécanisme, qui
permet d'acheter plus d'actions que le client
ne dispose de liquidités, peut rapidement le
conduire à tout perdre s’il ne maîtrise pas bien
le mécanisme.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

La taille du portefeuille

Le montant disponible pour l’investissement


boursier est également un critère important. Il
apparaît difficile et finalement peu rentable de
gérer directement en bourse un portefeuille
inférieur à 3 000 euros. Les frais de
transaction vont vite grignoter les gains. Et le
risque est important car le client ne peut
presque pas diversifier ses placements.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

La taille du portefeuille

Il ne faut pas diversifier à outrance car le suivi


des titres devient alors très difficile. Mais
investir sur 5 à 10 valeurs différentes peut
permettre de limiter les risques de manière
importante
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

La taille du portefeuille

Ensuite, pour des portefeuilles plus importants


(supérieurs à 75 000 euros), il est même
possible d'envisager une diversification par
type d'actifs (actions, obligations…) mais
également par zone géographique (Europe,
Asie…) limitant encore un peu plus les risques.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

La taille du portefeuille

La taille du portefeuille boursier doit


également s’analyser par rapport à la situation
patrimoniale du client et, en particulier,
l’épargne bancaire ou l’épargne disponible.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

LES 10 COMMANDEMENTS DU BOURSIER

Une petite liste sur les comportements


basiques qu’il est bon de respecter lors d’un
investissement boursier.
Cette liste non exhaustive, si elle est
respectée, devrait permettre à l’investisseur
boursier d’éviter les erreurs les plus
grossières.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

LES 10 COMMANDEMENTS DU BOURSIER

Même les investisseurs plus aguerris peuvent


relire ces consignes de base, on a tendance à
les oublier avec le temps, c’est pourtant la
base comportementale des marchés financiers.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

LES 10 COMMANDEMENTS DU BOURSIER

- Acheter bas et vendre cher.


- Laisser courir ses positions gagnantes et
coupez ses pertes rapidement.
- Se laisser porter par la tendance.
- Le marché a toujours raison, pas son ego.
- Retenir les enseignements de ses erreurs.
A-4 – CONSEILS A L’INVESTISSEUR BOURSIER

LES 10 COMMANDEMENTS DU BOURSIER

- Doubler une position gagnante, jamais une


perdante.
- Ne pas se laisser influencer par les petites
variations quotidiennes de ses valeurs.
- Utilisez toujours des stops de protection.
- N’attendre rien, mais se préparer à tout.
- N’investir que ce que l’on possède.
B – INFORMATIONS A FOURNIR AU CLIENT

B-1 – Prospectus des opérations de bourse

B-2 – DICI / Prospectus des OPCVM

B-3 – Communication financière

B-4 – Relevés de comptes / Relevés


d’opérations

B-5 – Les frais d’un portefeuille boursier


B-1 – PROSPECTUS DES OPERATIONS DE BOURSE

Le prospectus est publié lors des opérations


de bourse (introduction en bourse,
augmentation de capital, offres
publiques…).

Il doit comporter le visa de l’AMF, qui vaut


autorisation de l’opération.
B-1 – PROSPECTUS DES OPERATIONS DE BOURSE

Le prospectus peut prendre deux formes :


- un document unique ;
- trois documents : un résumé, le
document de référence et une note
d’opération.
B-1 – PROSPECTUS DES OPERATIONS DE BOURSE

Le prospectus contient les renseignements


suivants :
- des informations sur l’émetteur (forme
juridique, objet social, statuts, particularité
sur les droits de vote…) ;
- des données sur le capital (répartition du
capital et des droits de vote, existence
d’obligations convertibles ou remboursables
en actions, bons de souscriptions
d’actions…) ;
B-1 – PROSPECTUS DES OPERATIONS DE BOURSE

- des données économiques (chiffres d’affaires,


résultats, effectifs, filiales, perspectives…) ;
- les comptes de l’émetteur et, éventuellement,
du groupe ;
- des informations sur l’endettement, la
trésorerie, la politique de distribution des
dividendes, les faits exceptionnels, les litiges
les risques encourus…
- les perspectives d’évolution ;
B-1 – PROSPECTUS DES OPERATIONS DE BOURSE

- des renseignements sur l’opération elle-même


(nombre et nature des titres offerts, modalités
de fixation du prix, calendrier…).
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE DICI

Le DICI – document d’information clé pour les


investisseurs est obligatoire :
- depuis le 1er juillet 2011 pour les nouveaux
OPCVM ou OPCI ;
- à compter du 1er juillet 2012 pour les OPCVM
ou les OPCI existant au 1er juillet 2011.
Il remplace le prospectus simplifié qui existait
auparavant.
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE DICI

C’est un document de 2/3 pages normalisé au


niveau européen.
Le DICI doit permettre à l’épargnant de
prendre une décision d’investissement en
connaissant les caractéristiques du produit ;
Pour cela, le DICI doit donner une information
claire, exacte et non trompeuse.
trompeuse
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE DICI

Le DICI est obligatoires pour tous les OPCVM et


OPCI commercialisés en Europe.
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

Le DICI contient :
- La dénomination de l’OPCVM / OPCI avec son
code ISIN et le nom de la société de gestion ;
- Les objectifs et la politique d’investissement :
- Description des objectifs et de la
politique de gestion en langage intelligible,
clair et simple ;
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

Le DICI contient :
- Caractéristiques essentielles de l’OPCVM
/ OPCI (indicateur de référence,
distribution/capitalisation, instruments
financiers possibles pour l’investissement,
durée de placement recommandée,
modalités et fréquence des rachats…)
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

Le DICI contient :
- Le profil de risque et de rendement sur
une échelle normalisée de 1 à 7 (1 :
risque faible er rendement potentiellement
faible – 7 : risque élevé et rendement
potentiellement élevé) et avec des
informations complémentaires sur la nature
du risque, avec, le cas échéant des
historiques.
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

Le DICI contient :
- Les frais :
- Frais ponctuels : entrée et sortie
- Frais périodiques : frais courants annuels
/ frais de gestion
- Frais prélevés selon les circonstances :
commission de performance
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

Le DICI contient :
- Les performances passées : performances
annuelles depuis la création de l’OPCVM (en
incluent les charges éventuelles)
- Des informations pratiques :
- catégorie juridique
- nom du dépositaire
- modalités d’obtention de la valeur liquidative
- agrément de l’AMF…
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

Le DICI doit être remis à l’épargnant AVANT la


souscription.
Le client peut en demander un exemplaire
gratuitement.
Le DICI est également disponible sur le site de
l’AMF.
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE PROSPECTUS DES OPCVM

Le prospectus complet est composé :


- du prospectus simplifié
- de la note détaillée
- du règlement du fonds ou des statuts de la
SICAV.
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE PROSPECTUS DES OPCVM

Ce prospectus complet doit être remis à l’AMF


pour obtenir son agrément avant la
commercialisation de l’OPCVM / OPCI.

Sa forme a été normalisée par l’AMF dans son


règlement général.
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE PROSPECTUS DES OPCVM

Le prospectus simplifié donne « les


renseignements essentiels et nécessaires à la
décision de l’investisseur. Il est structuré et
rédigé de façon à pouvoir être compris
facilement par l’investisseur et donne une
information transparente, complète et claire
permettant de prendre une décision sur son
investissement en toute connaissance de cause.
»
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE PROSPECTUS DES OPCVM

La note détaillée décrit « précisément les règles


d’investissement et de fonctionnement de
l’OPCVM ou de l’OPCI ainsi que l’ensemble des
modalités de rémunération de la société de
gestion de portefeuille et du dépositaire. Elle
mentionne également l’identité de la société de
gestion de portefeuille et du dépositaire. »
B-2 – DICI / PROSPECTUS DES OPCVM

LE PROSPECTUS DES OPCVM

Le prospectus est beaucoup plus complet que le


DICI. L’investisseur peut le consulter sur le site
de l’AMF, celui de la société de gestion et,
éventuellement, celui du PSI qui le distribue.
B-3 – LA COMMUNICATION FINANCIERE

COMMUNICATION FINANCIERE POUR LES


TITRES SUR LES MARCHES

Dès que les titres sont cotés sur un marché,


l’émetteur doit fournir régulièrement des
informations aux investisseurs.
Cette communication financière est obligatoire
et règlementée.
B-3 – LA COMMUNICATION FINANCIERE

COMMUNICATION FINANCIERE POUR LES


TITRES SUR LES MARCHES

Elle s’effectue dans des conditions de


transparence et de sincérité et doit permettre à
tous les investisseurs actuels et potentiels
d’être traités de façon égalitaire.
Les émetteurs mettent en ligne ces documents
sur leur site et sur celui de l’AMF. Ils peuvent
également les publier dans des médias
financiers.
B-3 – LA COMMUNICATION FINANCIERE

COMMUNICATION FINANCIERE POUR LES


TITRES SUR LES MARCHES

La communication financière périodique des


émetteurs est contrôlée par l’AMF.
B-3 – LA COMMUNICATION FINANCIERE
Marché de Information Information
cotation permanente périodique
Marché organisé  Les événements  Le chiffre d’affaires
réglementé pouvant influencer le trimestriel
cours de bourse.
NYSE Euronext  Le rapport semestriel
 Les modifications des
statuts de l’émetteur.  Les comptes annuels
ou le document de
 Les modifications de référence
capital
B-3 – LA COMMUNICATION FINANCIERE
Marché de Information Information
cotation permanente périodique
SMN organisé  Les événements  Le rapport semestriel
pouvant influencer le
Alternext cours de bourse.  Les comptes annuels ou
le document de référence
 Les modifications des
statuts de l’émetteur.

 Les modifications de
capital
B-3 – LA COMMUNICATION FINANCIERE
Marché de Information Information
cotation permanente périodique
Marché non  Aucune obligation  Les comptes annuels ou
réglementé le document de référence
B-3 – LA COMMUNICATION FINANCIERE

COMMUNICATION FINANCIERE POUR LES OPC

Les OPC doivent établir des documents


périodiques une ou plusieurs fois par an selon
le type d’OPC.

La composition de l’actif, c’est-à-dire du


portefeuille de titres, doit être publiée au moins
tous les 6 mois.
Le rapport annuel d’activités et les comptes
sont établis au moins annuellement.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS

RELEVES DE COMPTES

A partir du moment où un client possède un


compte titres, quelle que soit sa forme :
compte titres ordinaires (CTO), compte
d’instruments financiers (CIF), plan d’épargne
en actions (PEA), le prestataire de service
d’investissement – teneur de compte
conservateur (TCC) doit établir un relevé de
compte.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS

RELEVES DE COMPTES

Le relevé de compte doit être :


- au moins annuel si aucune opération n’est
effectuée.
- à périodicité plus importante, en général
mensuelle, si des opérations d’achat ou vente
de titres sont réalisées.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS

RELEVES DE COMPTES

Le relevé de compte titres recense tous les


titres que possède le client aussi bien les titres
secs que les actions de SICAV ou parts de FCP…

Le portefeuille titres du client est valorisé en


euros à la date du relevé, mais cette
valorisation est uniquement indicative et
n’engage pas la responsabilité du PSI.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les achats / ventes de titres et les


souscriptions/rachats d’OPC :

Le client a d’abord établi :


- soit un ordre de bourse pour acheter / vendre
des titres
- soit une réservation dans le cadre des offres
publiques
- soit un ordre de souscription / rachat d’OPC.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les achats / ventes de titres et les


souscriptions/rachats d’OPC :

Un relevé d’opération lui est obligatoirement


envoyé lors de la réalisation effective de
l’opération.
Ce relevé d’opération lui confirme que son
ordre est totalement, partiellement ou pas du
tout exécuté.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les achats / ventes de titres et les


souscriptions/rachats d’OPC :

Il lui donne également les éléments financiers


qui vont impacter le compte espèces associé au
compte titres :
- montant et cours d’exécution pour les
achats / ventes de titres ou valeur liquidative
pour les OPC ;
- le montant de frais de négociation.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les opérations sur titres (OST) :

Les paiements de dividendes ou d’intérêts sur


les titres / OPC que détient le client font
également l’objet d’un relevé d’opération.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les opérations sur titres (OST) :

En cas d’opération de :
- division du nominal,
- attribution d’actions gratuites,
- offre publique de retrait,
-…
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les opérations sur titres (OST) :

Le client reçoit également un relevé d’opération


qui lui donne la situation de son portefeuille
avant et après l’opération, mais dans ce cas le
client subit l’opération et ne peut s’y opposer.
Cette communication par le PSI est, le plus
souvent, doublée par une communication de
l’émetteur qui prévient ses porteurs de
l’opération sur titres.
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les opérations sur titres (OST) :

Dans le cas des opérations de :


- paiement des dividendes en espèces ou en
actions,
- offre publique d’achat,
- offre publique d’échange,
- offre publique de rachat,
-…
B-4 – RELEVES DE COMPTES /
RELEVES D’OPERATIONS
RELEVES D’OPERATIONS

Les opérations sur titres (OST) :

Le client reçoit un relevé d’opération qui lui


indique les conditions de cette opération et lui
donne la possibilité d’y participer ou non.
Cette communication est, généralement,
assortie d’un coupon réponse que le client doit
renvoyer pour indiquer sa volonté de participer
ou non à l’offre qui lui est proposée.
B-5 – LES FRAIS D’UN PORTEFEUILLE BOURSIER

LES MOUVEMENTS DE TITRES


Les frais de transaction – courtage -
intermédiation : Après chaque ordre d'achat
ou de vente de titres, l’intermédiaire financier
prélève des frais de courtage. Grâce à Internet,
les prix ont fortement baissé et les frais de
courtage sont désormais compris entre 0.3% et
1.2% du montant de l'ordre avec un minimum
de 4 € à 12 €.
La TVA sur les frais de courtage : 20.0%
B-5 – LES FRAIS D’UN PORTEFEUILLE BOURSIER

Les droits de garde : ils sont prélevés une


fois par an, généralement en début d'année
civile, par l’intermédiaire financier. Ils sont
déductibles du revenu imposable. Selon la taille
du portefeuille et le nombre de lignes qu'il
contient, ces frais sont entre 0.1 et 1.5% de la
valeur du portefeuille. En outre, certains
intermédiaires financiers ont une tarification
basée sur le nombre de lignes du portefeuille.
B-5 – LES FRAIS D’UN PORTEFEUILLE BOURSIER

La taxe sur les transactions financières


(TTF) a été mise en place en 2012 :

Taxe de 0,3% depuis le 1er janvier 2017 (0,2%


avant)
sur les achats d’actions de 109 sociétés dont le
siège social est en France et dont la
capitalisation boursière dépasse 1 milliard
d’euros.
B-5 – LES FRAIS D’UN PORTEFEUILLE BOURSIER

La taxe sur les transactions financières


Cette taxe n’est pas payée par les particuliers,
mais uniquement par les intermédiaires
financiers. Toutefois, ces derniers la
répercutent soit :
- directement dans les frais de transactions
pour les achats d’actions
- indirectement dans la valeur liquidative pour
les achats de titres effectués dans le cadre des
OPCVM.
C – DEMARCHAGE FINANCIER

C-1 - Le démarchage

C-2 - La vente à distance

C-3 - La publicité et la communication


promotionnelle
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Pour une meilleure protection des


investisseurs, la loi de sécurité financière
du 1er août 2003 a renforcé le cadre de la
commercialisation de produits financiers ou
bancaires en définissant :
• les conditions de vente lors du
démarchage ;
• le statut des personnes physiques ou
morales habilitées à faire du démarchage ;
• les exigences d'enregistrement des
démarcheurs.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Définition du démarchage bancaire ou


financier
Il y a démarchage bancaire ou financier dès
lors qu'une personne est contactée sans
qu'elle l'ait sollicité, par quelque moyen que
ce soit, pour lui proposer :
• la réalisation d'une opération sur
instruments financiers ;
• la réalisation d'une opération de banque ou
d'une opération connexe ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Définition du démarchage bancaire ou


financier
• la fourniture de services d'investissement
ou de services connexes ;
• la réalisation d'une opération sur biens
divers ;
• la fourniture d'une prestation de conseil en
investissement ;
• la fourniture d'un service de paiement.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Il y a également démarchage bancaire et


financier quelle que soit la personne à
l’initiative de la démarche (démarcheur
ou personne démarchée) lorsque le contact
s’effectue au domicile de la personne
démarchée, sur son lieu de travail ou dans
tout autre endroit non destiné à la
commercialisation de produits, instruments
et services financiers.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Par exemple, une personne est abordée alors


qu'elle fait ses courses dans un centre
commercial, c'est, en principe, du
démarchage.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les règles concernant le démarchage


bancaire ou financier ne s'appliquent pas :
• Lorsque la personne visée est déjà cliente
de la personne pour le compte de laquelle la
prise de contact a lieu, dès lors que
l'opération proposée correspond, à raison de
ses caractéristiques, des risques ou des
montants en cause, à des opérations
habituellement réalisées par cette personne ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les règles concernant le démarchage


bancaire ou financier ne s'appliquent pas :
• Aux prises de contact avec les investisseurs
qualifiés... et avec les personnes morales
dont le total du bilan, le chiffre d'affaires, le
montant des actifs gérés, les recettes ou les
effectifs sont supérieurs à un seuil fixé par
décret ( bilan > 5 M€, actifs gérés > 5 M€,
effectifs > 50, chiffres d'affaires > 5 M€) ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les règles concernant le démarchage


bancaire ou financier ne s'appliquent pas :
• Aux prises de contact dans les locaux des
personnes habilitées à pratiquer le
démarchage, sauf lorsque ces personnes
sont contractuellement liées, en vue de la
commercialisation d'instruments financiers et
de produits d'épargne, aux sociétés
exploitant des magasins de grande surface,
des cinémas et que leurs locaux sont
implantés dans les locaux de ces magasins ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les règles concernant le démarchage


bancaire ou financier ne s'appliquent pas :
• Aux démarches dans les locaux
professionnels d'une personne morale à la
demande de cette dernière ;
• Aux prises de contact avec des personnes
morales, lorsqu'elles portent exclusivement
sur les services connexes aux services
d'investissement ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les règles concernant le démarchage


bancaire ou financier ne s'appliquent pas :
• Aux démarches effectuées, pour le compte
d'un établissement de crédit, en vue de
proposer un contrat des crédits ou des
financements de biens ou de prestations de
services (y compris location-vente ou
location avec option d'achat) ...
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier
Les personnes morales ou physiques suivantes:
• les établissements et organismes de crédit
• les établissements de paiement
• les entreprises d'investissement
• les entreprises d'assurance ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier
• les sociétés de gestion d'organismes de
placement collectif (exclusivement en vue de
la souscription des titres émis par les
organismes de placement collectif dont elles
assurent la gestion)
• les établissements et entreprises
équivalents agréés dans un autre Etat
membre de la Communauté européenne et
habilités à intervenir sur le territoire français
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier
• le Trésor Public
• la Banque de France
• la Poste
• l'Institut d'émission des départements
d'Outre-mer, l'Institut d'émission d'Outre-mer

• la Caisse des dépôts et consignations


• les sociétés de capital-risque
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier
• les entreprises, dans le cadre des
dispositifs relevant du livre III de la troisième
partie du Code du travail (dividende du
travail : intéressement, participation et
épargne salariale) qu'elles proposent
• les conseillers en investissements
financiers
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier
• les intermédiaires en opérations de banque
et en services de paiement ;
• les agents liés.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier

Ces organismes peuvent :


• désigner leurs salariés en qualité de
démarcheurs ;
• mandater des personnes physiques afin
d'exercer pour leur compte l'activité de
démarchage bancaire ou financier ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier

Ces organismes peuvent :


• mandater des personnes morales qui
peuvent à leur tour mandater des personnes
physiques afin d'exercer cette activité pour
leur compte (sauf pour les conseillers en
investissements financiers, les intermédiaires
en opérations de banque et en services de
paiement et les agents liés).
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Personnes autorisées à faire du démarchage


bancaire ou financier

Le démarcheur exerce une activité de


démarchage bancaire et financier
uniquement pour le compte de son mandant
et dans la limite des services, opérations et
produits pour lesquels celui-ci est agréé.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les conditions pour être démarcheur


(personne physique)

• conditions d'âge, de compétence et


d'honorabilité :

o avoir 18 ans ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les conditions pour être démarcheur


o être titulaire du baccalauréat ou
équivalent, soit d'une formation adaptée à la
réalisation des opérations de démarchage.
A défaut, il faut justifier d'une expérience
professionnelle d'une durée minimale de 2
ans dans des fonctions liées à la réalisation
d'opérations de démarchage acquise au
cours des cinq années précédant la
désignation en qualité de démarcheur ou de
dirigeant de personne morale mandatée.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les conditions pour être démarcheur


o ne faire l'objet, ni d'une interdiction
d'exercer à titre temporaire ou définitif une
activité ou un service liés au démarchage ;

• ne pas faire l'objet d'une condamnation


pour crime, peine d'emprisonnement ferme
ou supérieure à 6 mois avec sursis pour
escroquerie, abus de confiance, recel,
blanchiment, corruption, etc.) ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les conditions pour être démarcheur


• souscrire une assurance en responsabilité
civile professionnelle;
• avoir une carte de démarcheur délivrée par
la personne pour le compte de laquelle elle
agit, pour les personnes se déplaçant au
domicile des personnes démarchées, sur les
lieux de travail ou dans les lieux non destinés
à la commercialisation des produits
concernés ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les conditions pour être démarcheur


• pour les personnes mandatées, avoir
conclu un contrat de mandat (article L. 341-4
II du Code monétaire et financier).
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Le mandat de démarchage bancaire ou


financier
Le mandat donné au démarcheur est
nominatif. Il mentionne la nature des
produits et services qui en sont l'objet et les
conditions dans lesquelles l'activité de
démarchage peut être exercée. Un
démarcheur peut recevoir plusieurs mandats
de plusieurs entreprises. Il devra alors en
informer tous ses mandants.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Le mandat de démarchage bancaire ou


financier
La durée du mandat est de deux ans. Le
mandat peut être renouvelé.
Les personnes habilitées à procéder au
démarchage et les personnes morales
qu’elles ont mandatées sont civilement
responsables, dans la limite du mandat, du
fait des démarcheurs, auxquels elles ont
délivré ledit mandat.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Le fichier des démarcheurs est supprimé


depuis le 1er janvier 2013 (article 92-II de la
loi n° 2010-1249 du 22 octobre 2010).

Toutefois, les intermédiaires doivent être


enregistrés auprès de l'ORIAS.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

ORIAS
Créé en 2007, l’ORIAS est un organisme
parapublic. Placé sous la tutelle de la
Direction Générale du Trésor, il a pour
mission d’enregistrer les intermédiaires en
assurance, banque et finance en vérifiant
qu‘ils remplissent bien les conditions et
exigences prévues par le Code des
Assurances et le Code Monétaire et Financier.
L’immatriculation de ces intermédiaires est
obligatoire.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER
31/12/2016
Nombre d'intermédiaires 55 618
Courtier en Assurance 23 260
Agent Général en Assurance 11 643
Mandataire d'Assurance 2 532
Mandataire d'intermédiaire d'assurance 19 216
Courtier en opération de banque et SP 5 759
Mandataire non exclusif en opérations de banque et SP 10 737
Mandataire exclusif en opérations de banque et SP 4 066
Mandataire d'intermédiaire en opérations de banque et SP 7 863
Conseiller en investissements financiers 5 044
Agent lié de PSI 3 382
Conseiller en investissements participatifs 44
Intermédiaire en financement participatif 60
Nombre total d'inscriptions 93 606
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

La carte de démarcheur

Obligation d’être titulaire d'une carte de


démarcheur.
Cette carte est délivrée par la personne pour
le compte de laquelle le démarcheur agit.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

La carte de démarcheur
Cette carte comporte :
• nom, prénom, adresse professionnelle, photo
et signature du démarcheur ;
• dénomination et adresse du siège social de la
personne morale pour le compte de laquelle le
démarcheur agit. Dans le cas où cette
personne morale est elle-même mandatée, la
dénomination et l'adresse du siège social de la
personne morale mandante doivent également
figurer sur la carte ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

La carte de démarcheur
Cette carte comporte :
• signature d'un représentant qualifié de la
personne morale pour le compte de laquelle
le démarcheur agit ;
• nature des opérations et services pour
lesquels le démarcheur a été mandaté ou
désigné ;
• date de fin de validité de la carte.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

La carte de démarcheur
Toutes autres mentions sont prohibées.
Cette carte est délivrée pour une durée de
deux ans.
Lorsque le démarcheur est salarié ou
employé par la personne morale pour le
compte de laquelle il agit, cette durée peut
être portée à trois ans.
La carte est renouvelable.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

La carte de démarcheur

La carte de démarcheur doit être présentée à


la personne démarchée lors de tout contact.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Produits autorisés au démarchage :

• produits entrant dans le cadre d'une


opération normale de couverture, sous
réserve que ces produits soient proposés
exclusivement à des personnes morales ;
• parts de sociétés civiles de placement
immobilier si les statuts prévoient la
limitation de la responsabilité de chaque
associé au montant de sa part au capital ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Produits autorisés au démarchage :

• parts ou actions d'organismes de


placement collectif en valeurs mobilières, des
titres financiers offerts au public après
établissement d'un document d'information ;
• titres émis par les sociétés de capital risque
;
• produits proposés dans de cadre de
l'épargne salariale ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Produits autorisés au démarchage :

• les OPCVM de droit étranger autorisés à la


commercialisation en France ;
• ...
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les produits non autorisés au démarchage

> les produits dont le risque maximum


n'est pas connu au moment de la
souscription ou pour lesquels le risque de
perte est supérieur au montant de l'apport
financier initial (à l’exception des produits
entrant dans le cadre d'une opération
normale de couverture à condition que ces
produits soient proposés exclusivement à des
personnes morales),
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les produits non autorisés au démarchage

> les produits non autorisés à la


commercialisation sur le territoire français en
application de l’article L. 151-2 du code
monétaire et financier,

> les organismes de titrisation (OT),


C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les produits non autorisés au démarchage

> les instruments financiers non admis aux


négociations sur les marchés réglementés ou
sur les marchés étrangers reconnus, à
l'exception :
• des parts ou actions d'OPCVM et de
certains FIA, des titres financiers offerts au
public avec un document d'information,
• des titres émis par les sociétés de
capital-risque,
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les produits non autorisés au démarchage

En ce qui concerne les parts de SCPI, elles


peuvent faire l’objet de démarchage pour
autant que les statuts de la SCPI prévoient la
limitation de la responsabilité de chaque
associé au montant de sa part au capital.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite
Une double obligation d'information pèse sur
les démarcheurs :
• s'informer de la situation financière de la
personne démarchée, de son expérience et
de ses objectifs en matière de placement ou
de financement ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

• informer de manière claire et


compréhensible la personne démarchée sur
les produits ou services proposés afin que
celle-ci puisse prendre sa décision.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

Il doit également être communiqué à la


personne démarchée, avant qu'elle ne soit
liée par un contrat :
• le nom et l'adresse professionnelle du
démarcheur ;
• le nom, l'adresse de la (ou des)
personne(s) morale(s) pour le compte de
laquelle (desquelles) il agit ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

• les documents d'information particuliers


relatifs aux produits, instruments financiers
et services proposés indiquant, s'il y a lieu,
les risques particuliers que peuvent
comporter les produits proposés ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

• les conditions, en particulier le prix total


effectivement dû par la personne démarchée,
ou lorsque le prix exact ne peut être indiqué,
la base de calcul du prix permettant à la
personne démarchée de vérifier ce dernier,
et les modalités selon lesquelles le contrat
sera conclu, en particulier le lieu et la date
de la signature du contrat ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

• l'information relative à l'existence ou


l'absence d'un droit de rétractation ainsi que
ses modalités d'exercice.
• la loi applicable aux relations
précontractuelles ainsi qu’au contrat, et
l’existence de toute clause concernant le
choix d’une juridiction.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

Toute information commerciale doit être


fournie de manière claire et
compréhensible par tout moyen adapté à
la technique de communication à distance
utilisée et doit faire apparaitre sans
équivoque son caractère commercial.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

En revanche, le démarcheur ne doit pas :


• proposer des produits, instruments
financiers et services autres que ceux pour
lesquels il a reçu des instructions expresses
de la ou des personnes pour le compte
desquelles il agit et qui figurent sur sa carte
de démarcheur ;
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les obligations des démarcheurs : les règles


de bonne conduite

En revanche, le démarcheur ne doit pas :


• signer de contrat au nom et pour le compte
de la personne pour le compte de qui il agit ;
• recevoir de fonds (espèces, chèques, effets
de commerce, valeurs ou chèques au porteur
ou à son nom ou tout autre moyen de
paiement) des personnes démarchées.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les droits de la personne démarchée

Le délai de rétractation est de 14 jours


calendaires.

• Lorsque la personne exerce son droit de


rétractation, elle n'est pas tenue de verser
des pénalités, frais ou commissions de
quelque nature que ce soit.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les droits de la personne démarchée

Elle doit toutefois payer le prix correspondant


à l'utilisation du produit ou du service fourni
entre la date de la conclusion du contrat et la
date à laquelle elle exerce son droit de
rétractation.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les droits de la personne démarchée

Le démarcheur est tenu de rembourser la


personne démarchée, dans les meilleurs
délais et au plus tard dans les 30 jours à
compter de la réception de la notification de
rétractation, toutes les sommes qu'il a
perçues en application du contrat.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les droits de la personne démarchée

Le délai de réflexion de 48 heures :


Pour certains produits financiers (ex. OPCVM)
ou services d'investissement (ex. la
réception-transmission d'ordres), ce délai de
rétractation ne peut s’appliquer. Néanmoins,
en cas de démarchage, la personne
démarchée dispose d'un délai de réflexion de
48h.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les droits de la personne démarchée

Le délai de réflexion de 48 heures :


Le démarcheur ne peut recueillir ni ordres ni
fonds avant l’expiration d’un délai de
réflexion de 48 heures.
• Ce délai de réflexion court à compter du
lendemain de la remise des documents à la
personne démarchée.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Responsabilité du démarcheur :
Toute personne physique ou morale
mandatée pour exercer des activités de
démarchage bancaire ou financier doit être
en mesure de justifier à tout moment de
l'existence d'un contrat d'assurance la
couvrant contre les conséquences
pécuniaires de sa responsabilité civile
professionnelle, en cas de manquement à ses
obligations professionnelles.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Responsabilité du démarcheur :
Le niveau minimal des garanties qui doivent
être apportées par l'assurance de
responsabilité civile professionnelle est fixé
par décret en fonction des conditions dans
lesquelles l'activité est exercée, notamment
de l'existence d'un seul ou de plusieurs
mandats, et des produits et services faisant
l'objet du démarchage.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Les sanctions applicables aux démarcheurs


Il convient de distinguer les infractions
pénales - relatives aux relations entre le
démarcheur et les personnes démarchées ou
au statut de démarcheur et aux produits et
services proposés -, des sanctions
disciplinaires pouvant être prononcées contre
les démarcheurs pour tout manquement aux
lois, règlements et obligations
professionnelles par l'autorité dont ils
relèvent (AMF, ACPR).
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Est puni : de six mois d'emprisonnement


et de 7 500 euros d'amende

Le fait, pour toute personne, de se livrer à


l'activité de démarchage bancaire ou
financier sans avoir obtenu une carte de
démarchage
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Est puni : de six mois d'emprisonnement


et de 7 500 euros d'amende

Le fait, pour toute personne se livrant à


l'activité de démarchage bancaire ou
financier de ne pas communiquer à la
personne démarchée les informations et
documents obligatoires
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Est puni : de six mois d'emprisonnement


et de 7 500 euros d'amende

Le fait, pour toute personne se livrant à


l'activité de démarchage bancaire ou
financier de ne pas respecter les règles
relatives à la signature du contrat
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Est puni : de six mois d'emprisonnement


et de 7 500 euros d'amende

Le fait, pour toute personne se livrant à


l'activité de démarchage bancaire ou
financier de ne pas permettre à la personne
démarchée de bénéficier du délai de
rétractation
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Est puni : de six mois d'emprisonnement


et de 7 500 euros d'amende
Le fait, pour toute personne se livrant à l'activité
de démarchage bancaire ou financier de recevoir
des personnes démarchées des ordres ou des
fonds en vue de la fourniture de services de
réception-transmission et exécution d'ordres
pour le compte de tiers ou d'instruments
financiers, avant l'expiration du délai de
quarante-huit heures
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

EN OUTRE si l'escroquerie est reconnue :

Elle est punie de cinq ans d'emprisonnement


et de 375 000 € d'amende.
Les peines sont portées à sept ans de prison
et à 750 000 € d'amende si circonstance
aggravante.
Les peines sont portées à dix ans de prison
et à 1 000 000 € d'amende lorsque
l'escroquerie est commise en bande
organisée.
C-1 – DEMARCHAGE BANCAIRE ET FINANCIER

Il existe des peines complémentaires :


-Pour les personnes physiques (perte des

droits civils, interdiction d’emplois…)


-Pour les personnes morales (retrait

d’agrément,… voire dissolution)


C-2 – LA VENTE A DISTANCE

La vente à distance concerne tous les


produits de la banque, de la finance ou de
l'assurance si la conclusion (signature) du
contrat se fait à distance.
C-2 – LA VENTE A DISTANCE

Les règles de la vente à distance s'applique


uniquement :
• à la première convention de service en cas
d'opérations successives ou en série ;
• à la convention initiale en cas de contrat
renouvelable par tacite reconduction.
C-2 – LA VENTE A DISTANCE

La conclusion à distance d'un contrat


bancaire, financier ou d'assurance ne
dispense pas des formalités d'identification et
de détermination du domicile du client.
Des précautions particulières sont prises :
pièces justificatives d'identité
supplémentaires, vérifications et
certifications par une autre agence du réseau
par exemple.
C-2 – LA VENTE A DISTANCE

• Le délai de rétractation est de 14 jours


calendaires révolus sans que le client ait à
motiver sa décision s'il se rétracte. Dans ce
cas, le client n'a pas à supporter des frais ou
pénalités.
C-2 – LA VENTE A DISTANCE

• L'exécution du contrat est suspendu


pendant le délai de rétractation, sauf si le
contrat est exécuté intégralement à la
demande expresse du client.

• Le délai de rétractation ne s'applique pas


pour les produits ou services pour lesquels il
serait par nature inapplicable (exemple des
ordres de bourse).
C-3 – LA PUBLICITE ET LA COMMUNICATION
PROMOTIONNELLE

Selon la directive MIF (Marchés


d'instruments financiers), toute information
communiquée au client actuel ou au prospect
doit être :
• claire
• précise
• non trompeuse
C-3 – LA PUBLICITE ET LA COMMUNICATION
PROMOTIONNELLE

L'information doit indiquer les coûts et les


risques liés aux opérations.

La communication à caractère publicitaire


doit être clairement identifiée comme telle.
D - MEDIATION

D-1 – Médiateur du PSI

D-2 – Médiateur de l’AMF

D-3 - Autres médiateurs


D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Les PSI doivent établir et maintenir


opérationnelle une procédure de traitement
des réclamations.

Cette procédure concerne :


• les clients particuliers et les prospects
particuliers
• le fonctionnement des comptes (et
produits et services liés), l'épargne et les
produits financiers, les crédits (à
l'exception des décisions d'octroi).
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

La procédure doit :
• être efficace et transparente
• permettre un traitement des réclamations
dans un délai raisonnable
• enregistrer chaque réclamation (souvent
sur support informatique) et les mesures
prises
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

La plupart des PSI ont inclus le traitement


des réclamations dans leur processus
qualité et ont mis en place des indicateurs
qualités principalement axés sur :
• l'identification et la centralisation des
réclamations
• le traitement des réclamations dans des
délais fixés
• la mise en place d'actions correctrices
• le contrôle de la satisfaction clientèle
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Le traitement des réclamations se fait


d'abord selon la "chaine hiérarchique" et, si
le litige ne peut être résolu de façon
satisfaisante, le client/prospect peut saisir
un médiateur interne au PSI ou externe.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

La médiation interne des PSI a été mise en


place à compter de 2002 et son action est
encadrée par la loi Murcef (2001), la loi
Chatel (2008), l'ordonnance du 20 août
2015 relative au règlement des litiges de
consommation et le Code Monétaire et
Financier (art. L316-1 et suivants).
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Tout établissement de crédit ou de


paiement désigne un ou plusieurs
médiateurs chargés de recommander des
solutions aux litiges avec des personnes
physiques n'agissant pas pour des besoins
professionnels.

Les médiateurs sont choisis en raison de


leur compétence et de leur impartialité. Ils
sont rémunérés par l'établissement.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Le médiateur est chargé de recommander


des solutions aux litiges des
clients/prospects particuliers après
épuisement des procédures internes de
traitement des réclamations. Ces
recommandations peuvent être faites en
droit ou en équité, elles sont écrites et
motivées.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Le médiateur est tenu de statuer dans un


délai de deux mois à compter de sa
saisine.

Cette saisine suspend la prescription


(article 2238 du Code Civil).

L'établissement n'est pas tenu de suivre les


recommandations du médiateur interne.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

En cas de persistance du désaccord, celui-ci


peut être porté devant les tribunaux par
l'une de deux parties.
Les constatations et les déclarations que le
médiateur recueille ne peuvent être ni
produites ni invoquées dans la suite de la
procédure sans l'accord des parties.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

La procédure de médiation est gratuite


pour les clients / prospects particuliers.

L'existence de la médiation et ses


modalités d'accès doivent faire l'objet d'une
mention portée sur la convention de
compte de dépôt, sur le contrat-cadre de
services de paiement ainsi que, le cas
échéant, sur les relevés de compte.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Le médiateur interne doit établir un compte


rendu annuel d'activité qui est transmis au
gouverneur de la Banque de France et au
président du comité consultatif du secteur
financier.
Un comité de médiation bancaire a été créé
pour superviser le dispositif de médiation
dans les banques et préciser les modalités
d'exercice de l'activité des médiateurs
internes.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Remarque pour les sociétés de gestion:


Les sociétés de gestion de portefeuille
relèvent des dispositions du Règlement
Général de l'AMF.
Elles doivent mettre en œuvre une
procédure de traitement des réclamations
efficace et transparente dans des conditions
similaires à celle des établissements de
crédit.
D-1 – MEDIATEUR DU PSI

Remarque pour les sociétés de gestion:


Toutefois, elles n'ont pas l'obligation de
désigner un médiateur interne.

Les litiges avec les clients/prospects


particuliers qui n'auraient pas trouvé de
solution peuvent être portés devant le
médiateur de l'AMF.
D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

La mission du médiateur de l'AMF est la


résolution amiable des différends portés à
sa connaissance
Le médiateur de l’AMF n'est pas compétent
en matière fiscale, d'assurance-vie et
d'opérations bancaires (agios, prêts,
découverts, etc.).
De plus, le médiateur de l'AMF ne se
prononce pas sur l'intérêt que présente un
placement particulier.
D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

Le médiateur de l’AMF intervient dans le


cadre de tout litige mettant en jeu :
-le fonctionnement des marchés ,

-l'information des investisseurs,

-l'exécution des ordres (délais, contenu)

-les problèmes de gestion de portefeuille ou

de tenue de compte conservation.


D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

Encadrée par une charte, cette procédure


est gratuite, confidentielle et nécessite,
pour être mise en œuvre et poursuivie,
l’accord des deux parties.

Attention : Avant la saisine du médiateur


de l'AMF, le client/prospect doit effectuer
une première démarche auprès du service
concerné de son intermédiaire ou de la
société dont il détient des titres.
D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

L’intervention du médiateur de l’AMF ne


peut être sollicitée si une procédure
judiciaire est engagée sur les mêmes faits.

Le contact avec le médiateur AMF se fait


par courrier ou par mail (formulaire de
demande de médiation électronique).
D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

Chacune des parties présente au médiateur


ses observations et son analyse du
différend en produisant, le cas échéant,
une copie lisible des pièces justificatives en
sa possession (convention d'ouverture de
compte, mandat de gestion, bulletin de
souscription, avis d'opérés, relevés
périodiques, comptes-rendus de gestion,
échange de courriers, copies d'écran, etc.).
D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

La procédure est contradictoire et écrite. Le


médiateur peut également convoquer les
parties à une réunion.
Dans tous les cas, il recherche une solution
amiable qui soit acceptée par les deux
parties. Celles-ci lui indiquent si elles sont
d'accord avec cette solution. Dans
l'affirmative, le médiateur s'assure de sa
mise en œuvre effective.
Les parties peuvent la modifier ou décider à
tout moment d'interrompre la procédure.
D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

L’AMF coopère avec ses homologues


étrangers en vue du règlement
extrajudiciaire des litiges transfrontaliers.

La durée de la médiation est, en principe


de trois mois à compter du moment où
tous les éléments utiles ont été
communiqués au médiateur par les parties.
D-2 – MEDIATEUR DE L’AMF

• Informations et rapport annuel


L’existence de la médiation et ses
modalités d’accès direct font l’objet d’une
mention dans les publications de l’AMF,
quel qu’en soit le support. Le médiateur
présente au collège de l’Autorité des
marchés financiers un rapport annuel dans
lequel il établit le bilan de son activité. Ce
rapport est rendu public.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur de la Fédération Bancaire


Française
La FBF met depuis décembre 2002 à la
disposition de ses adhérents qui le
souhaitent, un service de médiation.
Le médiateur de la FBF est choisi en
fonction de sa compétence et de son
impartialité. Il est tenu à la confidentialité
et au respect du secret professionnel. Il est
nommé pour 2 ans.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur de la Fédération Bancaire


Française
Le médiateur de la FBF remet chaque
année un compte rendu d'activité au
Gouverneur de la Banque de France,
Président du Comité de la médiation
bancaire, et au Président du Comité
Consultatif du secteur Financier (CCSF).
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur de la Banque de France


La Banque de France a un médiateur
comme tous les établissements de crédit.
Cependant, le médiateur de la Banque de
France n'intervient que pour les litiges
entre la Banque de France et ses clients /
prospects particuliers.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur de la Banque de France


En aucun cas, le médiateur de la Banque de
France ne constitue un recours pour les
clients/prospects d'autres banques qui
n'auraient pas obtenu satisfaction lors du
traitement de leur litige avec leur banque.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur du crédit
La Médiation du crédit aux entreprises est
un service gratuit, rapide et confidentiel
pour aider toutes les entreprises qui
rencontrent, avec leurs partenaires
financiers, des difficultés de financement ou
d'assurance-crédit.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur du crédit
Dés lors qu'une banque refuse à une
entreprise un financement lié à son activité
professionnelle, ou qu’un assureur-crédit la
décote, le Médiateur du crédit et ses
équipes peuvent aider l'entreprise à trouver
des solutions adaptées et concertées.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur du crédit

La Médiation du crédit est avant tout un


dispositif de proximité. Elle est relayée
dans chaque département de métropole et
de l’outre-mer par 105 médiateurs
départementaux du crédit qui sont les
directeurs de la Banque de France et les
directeurs des instituts d’émission en outre-
mer.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur du crédit

Ces médiateurs territoriaux et leurs équipes


traitent les dossiers, avec et au plus près
des entreprises, dans le respect des règles
de confidentialité et du secret bancaire.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur du crédit

Au niveau national, la Médiation du crédit


est pilotée par un Comité exécutif de la
médiation présidé par le Médiateur national
du crédit.
Le comité veille au bon déroulement du
traitement des dossiers de médiation ainsi
qu'au déploiement du dispositif et à la
mobilisation des acteurs sur le terrain.
D-3 – AUTRES MEDIATEURS

Le médiateur du crédit

Une équipe nationale constituée


notamment d'analystes financiers
expérimentés travaille sur les dossiers les
plus sensibles.
E – PROTECTION DES INVESTISSEURS
BOURSIERS

E-1 – Rôle de l’AMF

E-2 – Délits boursiers

E-3 – Organisation des PSI

E-4 – Déontologie / conformité


E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

L'Autorité des marchés financiers est un


organisme public indépendant, doté de la
personnalité morale et disposant d'une
autonomie financière, qui a pour missions
de veiller :
• à la protection de l'épargne investie dans
les instruments financiers ;
• à l'information des investisseurs ;
• au bon fonctionnement des marchés
d'instruments financiers.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

Elle apporte son concours à la régulation de


ces marchés aux échelons européen et
international.

Le président de l'Autorité des marchés


financiers est nommé par décret du
président de la République pour un mandat
de cinq ans non renouvelable.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

L'Autorité des marchés financiers exerce


quatre types de responsabilités :
• réglementer ;
• autoriser ;
• surveiller ;
• sanctionner.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

Ses compétences portent sur :


• Les opérations et l'information financière:
L’AMF réglemente les opérations financières
et l'information diffusée par les sociétés
cotées. Ces sociétés ont l'obligation
d'informer le public de leurs activités, de
leurs résultats et de leurs opérations
financières. L'AMF supervise et contrôle
l'information délivrée, en veillant à ce qu'elle
soit précise, sincère, exacte et diffusée à
l'ensemble de la communauté financière.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

Ses compétences portent sur :


• Les produits d'épargne collective (OPCVM,
SCPI, sofica, sofipêche...) : l’AMF autorise la
création de SICAV et de FCP. Elle vérifie
notamment l'information figurant dans le
prospectus simplifié de chaque produit qui doit
être remis au client avant d'investir. S'agissant
des produits complexes (fonds à formule,
etc.), l'AMF veille à ce que les spécificités des
produits et leurs conséquences soient
clairement présentées aux épargnants.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

Ses compétences portent sur :


• Les marchés et leurs infrastructures : L'AMF
définit les principes d'organisation et de
fonctionnement que doivent respecter les
entreprises de marché (Euronext Paris), les
systèmes de règlement-livraison et les
dépositaires centraux (Euroclear France). L'AMF
approuve également les règles des chambres
de compensation (Clearnet) qui centralise
chaque jour les transactions et détermine les
conditions d'exercice de leurs adhérents.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

Ses compétences portent sur :


• Les prestataires de services d'investissement :
L'AMF fixe les règles de bonne conduite et les
obligations que doivent respecter les
professionnels autorisés à fournir des services
d'investissement.
Elle agrée les sociétés de gestion.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

Ses compétences portent sur :


• Les prestataires de services d'investissement :
L'AMF agrée les associations professionnelles
chargées de la représentation collective, de la
défense des droits et des intérêts des conseillers
en investissements financiers et contrôle ces
conseillers en investissements financiers.
L'AMF surveille enfin les démarcheurs agissant
pour le compte des sociétés de gestion.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

L’AMF peut également procéder à des


contrôles et à des enquêtes et, en cas de
pratiques contraires à son règlement
général ou aux obligations professionnelles,
la Commission des sanctions peut
prononcer des sanctions.
Lorsque les faits paraissent constitutifs d'un
délit, le Collège de l’AMF transmet le
rapport de contrôle ou d'enquête au
procureur de la République.
E-1 – ROLE DE L’AMF ( rappel)

Pour venir en aide aux investisseurs non


professionnels, l'AMF met à la disposition
des particuliers et des associations son
service de la médiation.

L’AMF a également une mission


d'information et de pédagogie auprès du
public.
E-2 – DELITS BOURSIERS

L'information privilégiée :
Une information privilégiée est une
information qui est à caractère précis,
non publique et qui, si elle était rendue
publique, serait susceptible d'influencer
de façon sensible le cours des instruments
financiers concernés ou le cours des
instruments financiers dérivés qui leur sont
liés. (directive Abus de Marché)
E-2 – DELITS BOURSIERS

L'information privilégiée :

Au delà des informations règlementaires


que l'entreprise doit publier, l'émetteur de
titres dispose d'informations "privées" qu'il
peut, sous sa responsabilité, décider de
rendre "publiques". Il peut également
décider de retarder la publication de ces
informations.
E-2 – DELITS BOURSIERS

L'information privilégiée :

D'autres partenaires de l'entreprise


peuvent également détenir des
informations "privées" ou "privilégiées" :
les banques, les conseils pour une
introduction en bourse.....
E-2 – DELITS BOURSIERS

Les initiés – les listes de surveillance :

Les détenteurs de ces informations


privilégiés sont des initiés : ils peuvent être
internes à l'entreprise (y compris ses
actionnaires) ou externes.
E-2 – DELITS BOURSIERS

Les initiés – les listes de surveillance :

Les détenteurs d’information privilégiée


doivent s'abstenir de :
• les communiquer à une autre personne
en dehors du cadre normal de leur travail
ou de leurs fonctions ;
• les communiquer à des fins autres que
celles pour lesquelles elles lui ont été
communiquées ;
E-2 – DELITS BOURSIERS

Les initiés – les listes de surveillance :

Les détenteurs d’information privilégiée


doivent s'abstenir de :
• recommander à une autre personne
d'acquérir ou de céder (directement ou
indirectement) les instruments financiers
auxquels se rapportent ces informations.
E-2 – DELITS BOURSIERS

Le délit d'initié (ou manquement d'initié)


est le fait, pour une personne, d'utiliser,
pour son compte propre ou pour le compte
d'autrui, une information privilégiée
obtenue par la personne dans le cadre de
sa profession ou de ses fonctions, pour
acheter ou vendre (directement ou par
personne interposée) les instruments
financiers d'une société cotée avant que le
marché n'ait connaissance de cette
information.
E-2 – DELITS BOURSIERS

La diffusion d'une fausse information est le


fait, pour toute personne, de répandre dans
le public, par des voies et moyens
quelconques, des informations fausses ou
trompeuses sur les perspectives ou la
situation d'un émetteur (dont les titres sont
négociés sur un marché réglementé) ou sur
les perspectives d'évolution d'un
instrument financier admis sur un marché
réglementé, de nature à agir sur les cours.
E-2 – DELITS BOURSIERS

La manipulation de cours est le fait, pour


toute personne, d'exercer, directement ou
par personne interposée, une manœuvre
ayant pour objet d'entraver le
fonctionnement régulier d'un marché
d'instruments financiers en induisant autrui
en erreur.
E-2 – DELITS BOURSIERS

Les auteurs d'infractions sont poursuivis


par l'AMF, qui transmet, le cas échéant, son
rapport d'enquête ou de contrôle au
procureur de la République près le tribunal
de grande instance de Paris.

Les auteurs de ces infractions encourent


des sanctions administratives (commission
des sanctions de l'AMF) et/ou pénales :
E-2 – DELITS BOURSIERS

sanctions administratives
et
sanctions pénales

DOCUMENT
E-2 – DELITS BOURSIERS

Le "late trading" et le "market timing"

Le late trading et le market timing concernent


les produits de gestion collective : OPCVM,
SCPI...
E-2 – DELITS BOURSIERS

late trading : opération de souscription-rachat


résultant d'un ordre transmis au delà de
l'heure limite mentionnée sur le prospectus de
l'OPC.
Une telle opération est proscrite.
E-2 – DELITS BOURSIERS

market timing : opération d'arbitrage


consistant à tirer profit d'un écart entre la
valeur comptable d'un fonds et sa valeur de
marché.
Cet arbitrage peut intervenir par exemple à
l'occasion de décalage horaires sur les valeurs
étrangères.
Une telle opération est répréhensible dès lors
qu'elle porte atteinte à l'égalité de traitement
des porteurs.
E-3 – ORGANISATION DES PSI

Les PSI doivent mettre en place une


organisation et des procédures pour :
• détecter et déclarer à l'AMF toute opération
dont le PSI a des raisons de suspecter qu'elle
pourrait être une opération d'initié ou une
manipulation de cours
• établir et mettre à jour une typologie des
opérations suspectes permettant de déceler
celles qui doivent donner lieu à déclaration.
E-3 – ORGANISATION DES PSI

Les PSI ont une obligation de mettre en place


des moyens de détection :

• création d'une équipe "déclaration des


opérations suspectes" avec un responsable
• formation de l'ensemble des collaborateurs
(formations spécifiques et actualisées)
• obligation de vigilance de la part des
collaborateurs
E-3 – ORGANISATION DES PSI

Les PSI ont une obligation de mettre en place


des moyens de détection :

• mise en place d'un dispositif de détection


des opérations suspectes avec un reporting
centralisé auprès de l'équipe dédiée
• analyse des détections internes par l'équipe
dédiée pour transmission éventuelle à l'AMF
E-3 – ORGANISATION DES PSI

L'obligation de déclaration des opérations /


transactions suspectes auprès de l'AMF doit
être confidentielle et dégage la responsabilité
du PSI en cas d'éventuelles poursuite si la
déclaration a été faite de bonne foi.
E-3 – ORGANISATION DES PSI

LES LISTES DE SURVEILLANCE

Liste d'initiés : le PSI établit la liste de toutes


les personnes qui, au titre de leur profession,
peuvent avoir accès à des informations
privilégiées de manière régulière ou
occasionnelle.
E-3 – ORGANISATION DES PSI

Ces listes d'initiés doivent être actualisées et


être tenues à la disposition de l'AMF.

Les personnes inscrites sur les listes d'initiés


doivent en être informées (dans la pratique
ces listes d'initiés concernent essentiellement
les salariés du PSI travaillant dans les
services d'introduction en bourse ou d'aides
aux émetteurs).
E-3 – ORGANISATION DES PSI

Liste d'interdiction : afin d'éviter tout


conflit d'intérêt, la liste d'interdiction recense
les restrictions d'activités relatives à certains
émetteurs, à des instruments financiers ou à
des personnes concernées.

Par exemple, un salarié d'un PSI travaillant


sur l'introduction en bourse d'une action ne
peut pas acquérir cette action dans son
portefeuille de titres personnel.
E-3 – ORGANISATION DES PSI

LES BARRIERES A L'INFORMATION ou


MURAILLES DE CHINE

Il s'agit de mettre en oeuvre les conditions


pour éviter la circulation d'information
confidentielles ou privilégiées au sein du PSI
et entre le PSI et l'extérieur.
E-3 – ORGANISATION DES PSI

Le PSI doit cloisonner la circulation de ces


informations au sein des services concernés
et ne pas permettre leur diffusion externe.

Exemple : les conseils pour les émetteurs


(sell side) ne peuvent pas communiquer avec
les conseils pour les investisseurs (buy side)
tant que les informations ne sont pas
publiques.
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

déontologie : ensemble de règles de bonne


conduite applicable par les unités et les
collaborateurs en matière de comportement
professionnel et personnel, dictées par les
respect des obligations légales ou
réglementaires et par les principes d'éthique
auxquels l'établissement entend se
conformer.
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

Les codes de bonne conduite :


• agir de manière honnête, loyale et
professionnelle
• servir au mieux les intérêts des clients
• favoriser l'intégrité du marché
• s'efforcer d'éviter les conflits d'intérêts
Ces codes sont élaborés par les associations
professionnelles et/ou par chaque
établissement.
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

préserver l'intégrité du marché :


• règles pour prévenir la circulation indue
d'information privilégiée (muraille de Chine...)
• liste de surveillance (instruments financiers,
transactions, émetteurs...)
• liste d'interdictions
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

conflits d'intérêts :
• entre clients
• entre un PSI / un collaborateur de PSI et
son client
• entre métiers du PSI

politique de gestion des conflits obligatoire


pour les PSI afin de les prévenir et de les
gérer.
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

non-conformité (CRBF 97.02) : risque de


sanction judiciaire, administrative ou
disciplinaire, de perte financière significative
ou d'atteinte à la réputation, qui nait du non-
respect de dispositions propres aux activités
bancaires et financières, qu'elles soient de
nature législative, réglementaire ou qu'il
s'agisse de normes professionnelles et
déontologiques, ou d'instructions de l'organe
exécutif prises notamment en application de
l'organe délibérant.
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

Responsable de la conformité :
• RCSI : responsable de la conformité des
services d'investissement pour les PSI
• RCCI : responsable de la conformité et du
contrôle interne pour les sociétés de gestion

nomination obligatoire après passage d'un


examen (AMF) et avec délivrance d'une carte
professionnelle de l'AMF
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

Missions du responsable de la conformité :


• rédiger des procédures en phase avec la
réglementation
• faire respecter les procédure en mettant en
place un contrôle permanent
• former obligatoirement et régulièrement les
collaborateurs
• émettre des avis de conformité sur les
nouveaux produits ou services
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

faculté d'alerte éthique (whistle blowing) :


• possibilité donnée à chaque collaborateur de
signaler au responsable de la conformité tout
dysfonctionnement ou toute entrave à la
conformité.
• procédure inscrite dans le code de déontologie
du PSI qui n'entraîne pas de mesure
discriminatoire envers le collaborateur, mais ne
l'exonère pas de ses responsabilités
• enregistrement des alertes pour consultation
éventuelle par l'AMF
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

Transactions personnelles : opérations sur


instruments financiers réalisées par une personne
concernée si :
- elle agit en dehors du cadre de ses fonctions
- pour son propre compte ou le compte d'un de
ses proches
- si elle a des liens familiaux ou des liens étroits
avec le client
- si elle a un intérêt direct ou indirect important
dans le résulta de l'opération (autre que le
versement des frais et commissions pour
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

Le régime des "transactions personnelles" :

Ces transactions personnelles sont soit :


- interdites
- permises avec des limites et une obligation
d'information du responsable de la
conformité.
E-4 – DEONTOLOGIE / CONFORMITE

exceptions au régime des transactions


personnelles :
- opérations personnelles sur instruments
financiers exécutées dans le cadre d'un
mandat de gestion, si la personne concernée
ne s'immisce pas dans la gestion.
- opérations personnelles sur des parts d'OPC,
si la personne concernée n'est pas le gérant
de cet OPC.

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