Vous êtes sur la page 1sur 39

Leçon d’Histoire et

3iem 2023 /2024


par Amadou sall
Sommaire
Histoire
L’impérialisme Japonais - 3e
L’impérialisme européen en Asie - 3e
La première guerre mondiale : Causes et conséquences - 3 e P5
Les relations Est-Ouest de 1945 aux "années 90" - 3eP6
Les rivalités coloniales : le Congrès de Berlin et ses conséquences 3 e P7
Les découvertes scientifiques et les mutations économiques – 3 e P8
Le développement du capitalisme et les mutations sociales - 3 e P9
Les doctrines sociales : syndicalisme et socialisme - 3eP10
Bandung et Émergence du Tiers- monde - 3eP11
Les systèmes coloniaux en Afrique : Le Système Français et le Système
Britannique – 3eP12
Les missions et les explorations - 3eP13
L'impérialisme américain - 3eP14
Les révolutions Chinoises de Sun Yat Sen à Mao Zedong - 3eP15
La décolonisation : causes et formes - 3eP16
La révolution russe et la consolidation du régime - 3eP17
SOMMAIRE
GEOGRAPHIE
La terre, une planète du système solaire : étude de situation, place de la terre dans le système solaire, influence du soleil sur la terre et caractéristiques de la terre - 3e

Méthodologie de commentaire d’histoire et de géographie - 3e

La terre, une planète du système solaire

Potentiel et équilibres - 3e

La surexploitation des ressources et des conséquences - 3e

Les conséquences climatiques de l'exploitation économique de la planète - 3e

Inégalités de développement - 3e

Les systèmes économiques : les structures économiques et sociales et leur évolution - 3e

La Coopération bilatérale - 3e

La coopération multilatérale - 3e

Les formes et problèmes de communication - 3e

La Terre, un village planétaire - 3e


HISTOIRE
L’impérialisme Japonais - 3e
Introduction
Le japon encore appelé « pays du soleil levant » a connu dans son passé plusieurs bouleversements politiques. Mais celui
de 18681868 fut la plus remarquable, car avait inauguré une nouvelle ère qui marquera à jamais le devenir pays. Cette ère est
connue sous l’appellation « Ere du Meiji » du nom de son principal initiateur
Hito alias Meiji Tenno. Cette nouvelle ère qui s’est caractérisée par une ouverture et une modernisation fera du Japon une
puissance capitaliste. Ainsi fort de sa tradition guerrière et conscient de sa puissance économique et militaire associé à des
questions d’espaces vitaux, le Japon comme les puissances européennes se lance dans une vaste politique impérialiste. Un
impérialisme qui s’est manifesté par une attitude agressive à l’encontre de ses voisins chinois et russe.
I. Les raisons de l'impérialisme Japonais
L’empereur Meiji Tenno (1852−1912)(1852−1912) fut le 122ième122�è�� empereur du Japon. C’est au début de son règne
que va avoir lieu la restauration du pouvoir impérial au détriment du Shogounat déçhu en 1867.1867. En trente ans de règne,
s’appuyant sur une élite intellectuelle ouverte sur l’Occident et bien formée aux sciences occidentales qu’aux disciplines
traditionnelles, le Japon devient une puissance de rang mondial. Des officiers français sont engagés pour réformer l’armée de
terre, tandis que des britanniques réorganisent la marine. Le service militaire obligatoire est décrété en 1872.1872. Des missions
sont dépêchées dans les pays étrangers afin d’étudier leurs systèmes de gouvernement et leurs institutions. Au tournant
du XIXième����è�� siècle le Japon était devenu une très grande puissance capitaliste. L’industrie et tous les secteurs de
l’économie progressaient de manière spectaculaire malgré l’hostilité du milieu naturel et la pauvreté du pays en matières
premières. Il fallait donc pour le Japon de se lancer dans une entreprise impérialiste. Donc les principales raisons qui expliquent
l’impérialisme japonais sont d’abord d’ordre économique, car il faut pour le Japon trouver des matières premières et des
débouchés pour son industrie. Cela doit passer par la recherche de nouvelles terres au besoin par la force. En plus comme la
population étaient en constante évolution, on est passé de 33 millions en 18721872 à 7070 millions en 19341934, il fallait
nécessairement pour le japon posséder des sphères d’influences où il pourra exploiter les richesses pour satisfaire la demande
nationale. En fin comme autres facteurs expliquant l’impérialisme japonais, nous avons la quête du prestige de posséder un vaste
empire colonial comme les grandes puissances de l’époque. C’est aussi l’occasion pour mettre en exergue les Samouraïs, ces
L’impérialisme européen en Asie - 3e
Introduction
L’Afrique n’est pas le seul continent qui a attiré la convoitise des européens pendent leur expansion impérialiste, l’Asie, vu son
potentiel humain et économique était au cœur des préoccupations européennes.C’est ainsi que tout le continent sera
progressivement occupé et placé sous le giron d’une Europe de plus en plus sur de ses forces et avide de nouveaux territoires.
I. Présentation Général de l'Asie avant l'imperialisme Europeen.
L’Asie est le plus grand des 5 continents que compte la terre, elle couvre une superficie estimée environ
à 45 000 000km245 000 000��2, soit environ un tiers de la surface totale de la Terre.
Située presque entièrement dans l’hémisphère Nord, l’Asie est bordée au nord par l’océan Arctique, à L’Est par le détroit de
Béring et l’océan Pacifique, au sud par l’océan Indien et au sud-ouest par la mer Rouge et la Méditerranée. À l’ouest, la frontière
entre l’Europe et l’Asie est située par convention aux montagnes de l’Oural.La masse des terres formée par l’Europe et l’Asie
forme une seule partie du monde, appelée Eurasie.L’Asie c’est aussi un continent avec des milliers d’îles plus ou moins grandes
(îles des Philippines, les îles du Japon et de Sakhaline, Taïwan, Le Sri Lanka, Singapour la Nouvelle-Guinée les îles Maldives…),
d archipels comme (l’Indonésie, la Malaisie les Philippines…) et de péninsules comme Arabie et l’Indochine Cette partie du
monde a vu naître de brillantes civilisations millénaires, car celle de la chine est vielle par exemple de plus
de 4 0004 000 ans.Contrairement à l’Afrique, les relations entre l’Europe et l’Asie remontent à des époques très lointaines, et dès
le XVIième����è�� siècle les européens y étaient solidement implantés à travers des missionnaires.Le continent regorge
d’immenses potentialités naturelles, sa population, très nombreuse , est un potentiel marché pour les capitalistes européens en
perpétuelle recherche de débouchées.Tous ces facteurs pris en compte, on comprend aisément tout l’engouement des français,
britanniques, néerlandais, portugais, espagnols, allemands, et russes pour se partager cet immense continent aux ressources
inouïes.
II. L’imperiarisme europeen en Asie
C’est l’une des parties ou la concurrence européenne fut rude, elle à mis en jeu pratiquement toutes les puissances cités plus hauts.
En dépit de cette concurrence, les Anglais par l’intermédiaire de La Compagnie Britannique Des Indes Orientales parviennent à
s’imposer durablement en Inde au cours du XVIIième�����è�� siècle. Mais cette mainmise s’est faite au terme d’une
La première guerre mondiale : Causes et conséquences - 3e
Introduction
En 19141914, au moment où l’humanité commençait à tirer un réel profit des avancées de la Révolution Industrielle et au moment
où l’Europe était au summum de sa puissance un conflit éclata sur le vieux continent. Ce conflit qui est aussi appelé la « Grande
Guerre », est l’aboutissement des longues tensions qui minaient l’Europe et qui faisaient planer le spectre d’un embrasement total.
Pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité le conflit engagea toutes les régions de la planète. A la fin de la guerre le bilan
fut désastreux pour tous les belligérants engagés dans le conflit. Pour l’Afrique il fut une étape importante dans son évolution
future.
I. Les causes de la guerre
La première guerre mondiale à plusieurs causes, parmi lesquelles on a :
A. Les Causes Lointaines ou indirectes
Vers la fin du XIXième����è�� siècle les nations européennes étaient en concurrence dans plusieurs domaines
(commerce, colonies), Chaque État chercha à conclure des alliances pour ne pas se retrouver isolé en cas de guerre.
Les grandes puissances européennes se regroupèrent alors en deux camps hostiles et antagonistes: la Triple Alliance,
ou Triplice réunissant l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie, et la Triple Entente, comprenant la France, le Royaume-Uni et
la Russie. Chaque nation augmenta considérablement ses dépenses militaires pour ne pas accuser un retard dans la «courses aux
armements ». Chaque camp était sûr de ses forces et était prêt à risquer la guerre pour tenir l’autre camp en respect. Ainsi, au
début du XXième���è�� siècle, avec des armées renforcées, et des Etats qui se regardent en chiens de faïence, un
antagonisme affiché, l’Europe était dans une logique de guerre. Un moindre incident pouvait basculer l’Europe dans un
embrasement total.
B. Les causes immédiates ou causes directes
La cause directe de la guerre fut l’attentat de Sarajevo en Bosnie-Herzégovine, le 2828 juin 19141914, où l’archiduc François
Ferdinand d’Autriche, héritier du trône des Habsbourg et sa femme furent assassinés, par Gavrilo Princip, un étudiant bosniaque
lié aux milieux serbes. Considérant que cet assassinat était imputable à la Serbie, le gouvernement austro-hongrois allié à
l’Allemagne, déclara la guerre à la Serbie e 2828 juillet après l’échec des différentes tentations de médiation. La Russie qui se
Les relations Est-Ouest de 1945 aux "années 90" - 3e
Introduction
Bien qu’ils aient adopté dans leurs pays respectifs des systèmes politiques très différents, les Etats-Unis et L’URSS furent les deux
grands vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale. Ils ont pu unir leurs atouts pour combattre et vaincre les puissances de l’axe.
Mais cette concorde se détériora vite à la fin du conflit à causes des questions idéologiques. C’est ainsi que des tensions naquirent
et aboutirent à la division du monde en deux blocs, deux pôles (bipolarisation) antagonistes dominés par deux superpuissances à
savoir les Etats-Unis capitalistes d'une part et l’URSS communiste de l'autre.
Les relations entre ces deux blocs depuis 19451945 aux années 9090 sont communément désignées sous l’appellation Guerre
Froide. Elles furent très tendues par époque et faisaient toujours planer le spectre d’une troisième Guerre Mondiale.
I. Pourquoi le monde s'est bipolarisé au lendemain de la guerre.
Les origines de la guerre froide qui a rythmé les relations internationales depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’au
début des années 9090 sont à chercher dans les oppositions idéologiques et hégémoniques entre les États-Unis et l’URSS.
Hégémonique, parce que Les États-Unis et leurs alliés s'inquiètent de la façon dont Staline utilise l'armée rouge afin de s'assurer le
contrôle de la plus grande partie de l'Europe centrale et orientale. Ainsi dans un célèbre discours prononcé
le 55 mars 19461946 à l’université de Fulton, Winston Churchill dénonce l'attitude de Staline constatant que « de Stettin, dans la
Baltique, à Trieste dans l'Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent ». De leur côté, les Soviétiques redoutent
le nouveau rôle mondial que les États-Unis entendent tenir.
Idéologique, parce les Etats-Unis capitalistes, craignaient que le communisme ne se répande à travers toute l’Europe au détriment
du système capitaliste. La méfiance s’accroît de plus en plus et les deux parties rompent l'alliance datant de la guerre et forment
deux blocs.
II. La rupture des relations et la constitution des blocs
A. Les États-Unis et le bloc occidental
Ne voulant pas que l’Europe toute entière tombe sous la domination du communisme soviétique, le président
américain TRUMAN appelle alors l'Europe à s'unifier sous l'autorité américaine. Il propose ainsi le 1212 mars 19471947, la «
doctrine Truman », qui vise au « containment » ou « endiguement » du communisme partout dans le monde. Les États-Unis
Les rivalités coloniales : le Congrès de Berlin et ses conséquences 3e
Introduction​
Dans la seconde moitié du XIX��� siècle, après les missionnaires et les explorateurs aient effectué d'importantes expéditions
de reconnaissances. Le continent africain fut un terrain où toutes les puissances voulaient s'emparer en se taillant à leur mesure des
empires coloniaux. Cette compétition sera à l'origine de plusieurs différends (problèmes, conflits) entre européens engagés sur le
continent. Ainsi pour régler ses rivalités, un congrès fut convoqué à Berlin en 18851885 afin de discuter sereinement du partage de
l'Afrique.
I. Rivalités coloniales en Afrique
A. Les causes : pourquoi les européens se disputent l’Afrique ?
Les causes des rivalités européennes en Afrique sont multiples mais nous retiendrons la recherche de débouchés pour les produits
industriels européens en est la principale. C’est-à-dire que chaque puissance veut avoir sous son autorité le maximum de territoires
où il pourra écouler librement ses marchandises. Mais la recherche des points stratégiques pour une conquête future de
l’hinterland n’en est pas une moindre.
B. Les principales rivalités
Elles sont nombreuses et mettent en prise la France, l’Angleterre, le Portugal, l’Allemagne et la Belgique. Chacune de ces
puissances rêvent d’une utopie de grandeur. La grande Bretagne par exemple veut faire la liaison le Caire et
le Cap. La France rêve de réunir sous sa possession l’ensemble des territoires compris entre la côte ouest (Dakar) à la cote est
(Djibouti). C’est ainsi que des rivalités naquirent :
•Entre Français et Belges pour la possession du Congo.
•Entre Belges et Portugais car les Portugais ayant occupés l’Angola ferment de l’accès à la mer aux Belges de Léopold II
qui solidement s’installe sur les rivages du fleuve Congo.
•Entre l’Allemagne et les autres puissances.
L’Allemagne a été la dernière puissance européenne à s’intéresser à la colonisation. La pression des grands commerçants
d’Hambourg en est pour quelque chose. Ainsi l’Allemagne occupa plus de 1500m1500� de cote le Tanganyika et les possessions
Françaises sur la côte orientale. Allemagne occupa ainsi la Namibie, le Togo et le Cameroun. Ce qui provoqua la colère des autres
Les découvertes scientifiques et les mutations économiques - 3e
Introduction
A partir du XVIII����� ième siècle l’Europe va connaître de profonds bouleversements concernant la vie des hommes et de
leurs milieux. Ces profondes mutations sont communément désignées sous l’appellation révolution industrielle. Cette révolution
industrielle a été favorisée par plusieurs facteurs. Les nombreuses découvertes scientifiques et techniques qui s’en ont suivies vont
radicalement changer la face de l’Europe et du monde.
I. Révolution industrielle
La révolution industrielle est le passage d’une économie fondée traditionnellement sur l’agriculture à une économie reposant sur la
production mécanisée des biens manufacturés dans des entreprises industrielles. Elle est partie de l’Angleterre dans la seconde
moitié du XVII���� ième siècle et s’est propagée rapidement dans le reste du monde. Plusieurs facteurs ont favorisé cette
révolution industrielle :
A. l’accumulation du capital financier
Le capital est l’ensemble des moyens successibles de générer des activités de revenus. Le commerce triangulaire a permis aux
européens de disposer de ses moyens de financement. En outre le développement des banques et de l’épargne a joué aussi un
rôle important dans cette accumulation du capital.
B. l’utilisation de nouvelles sources d’énergie
La découverte du charbon notamment la houille a été d’une importance capitale dans la production de l’énergie nécessaire pour
faire tourner des usines
C. l’effort des gouvernements
Cet effort se traduit par la création d’universités et d’instituts équipés de laboratoires et par les subventions accordées aux
chercheurs.
D. la croissance démographique
Elle a fourni aux premières entreprises une abondante main d’œuvre à bon marché.
II. Les découvertes scientifiques et techniques
Les découvertes scientifiques et techniques furent nombreuses et concernent plusieurs domaines et s’étendent entre
Le développement du capitalisme et les mutations sociales - 3e
Introduction
La révolution industrielle a favorisé une multiplication des structures de productions à grande échelle. En même temps des
personnes entreprennent des initiatives personnelles de production et deviennent ipso facto très riches : c’est Le Capitalisme.
Toutes ces mutations économiques ont entraîné la naissance de nouvelles classes sociales.
I. Le capitalisme
A. Définition
Le capitalisme est un système politique économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production (terre,
banque, maison de commerce, usines…)
Le capitalisme se caractérise par la recherche du profit l’initiative individuelle la concurrence entre les différentes structures de
production.
B. Développement du capitalisme en Europe
Pendant longtemps en Europe l’initiative industrielle reposait sur des entreprises familiales, donc dans un cadre restreint, mais le
développement du machinisme au XVIII ième siècle allait changer cette donne. Plusieurs facteurs ont favorisé le développement
du capitalisme au XIXième siècle.
1. La multiplication des établissements bancaires
Ces banques se présentent sous plusieurs types : on distingue parmi elles : Les banques d’affaires, Les banques de dépôts, Les
banques d’émission.
2. La création de la société anonyme (S.A) et des bourses de valeurs
Une S.A est une entreprise dont le capital appartient à plusieurs personnes. Ces personnes cotisent (actionnaires) pour avoir le
capital cette cotisation est appelée « action ». L’action est donc la part de propriété susceptible d’apporter des bénéfices.
L’ensemble des opérations financières se passe à la bourse des valeurs.
3. La concentration d’entreprise appelée aujourd’hui mariage industriel
Ces concentrations se font diversement nous ainsi les cartels, les trusts, et les consortiums. Beaucoup d’entrepreneurs vont profiter
de cette libéralisation pour s’enrichir et former la classe sociale des bourgeois provoquant ainsi de profondes mutations sociales.
Le développement du capitalisme et les mutations sociales - 3e
Introduction
La révolution industrielle a favorisé une multiplication des structures de productions à grande échelle. En même temps des
personnes entreprennent des initiatives personnelles de production et deviennent ipso facto très riches : c’est Le Capitalisme.
Toutes ces mutations économiques ont entraîné la naissance de nouvelles classes sociales.
I. Le capitalisme
A. Définition
Le capitalisme est un système politique économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production (terre,
banque, maison de commerce, usines…)
Le capitalisme se caractérise par la recherche du profit l’initiative individuelle la concurrence entre les différentes structures de
production.
B. Développement du capitalisme en Europe
Pendant longtemps en Europe l’initiative industrielle reposait sur des entreprises familiales, donc dans un cadre restreint, mais le
développement du machinisme au XVIII ième siècle allait changer cette donne. Plusieurs facteurs ont favorisé le développement
du capitalisme au XIXième siècle.
1. La multiplication des établissements bancaires
Ces banques se présentent sous plusieurs types : on distingue parmi elles : Les banques d’affaires, Les banques de dépôts, Les
banques d’émission.
2. La création de la société anonyme (S.A) et des bourses de valeurs
Une S.A est une entreprise dont le capital appartient à plusieurs personnes. Ces personnes cotisent (actionnaires) pour avoir le
capital cette cotisation est appelée « action ». L’action est donc la part de propriété susceptible d’apporter des bénéfices.
L’ensemble des opérations financières se passe à la bourse des valeurs.
3. La concentration d’entreprise appelée aujourd’hui mariage industriel
Ces concentrations se font diversement nous ainsi les cartels, les trusts, et les consortiums. Beaucoup d’entrepreneurs vont profiter
de cette libéralisation pour s’enrichir et former la classe sociale des bourgeois provoquant ainsi de profondes mutations sociales.
Les doctrines sociales : syndicalisme et socialisme - 3e
Introduction
Le développement du capitalisme avait entraîné partout des inégalités entre une minorité de riches : les bourgeois et une grande
majorité d’ouvriers pauvres et misérables. Cette situation poussera les ouvriers victimes de conditions de travail et de vie très
dures à s’unir pour lutter diversement contre les producteurs de capitalistes en créant de multiples associations puis de puissants
syndicats. En même temps des courants de pensées comme le socialisme propose une société plus juste et plus égalitaire.
I. Syndicalisme
A. Définition
Un syndicat est un groupement de personne exerçant un métier dans un domaine précis (agriculture industrie élevage) ayant pour
but d’assurer la défense des intérêts professionnels et des conditions de vie et des adhérents (membres).
B. Naissance et évolution du mouvement syndical
La naissance du syndicalisme est étroitement liée à la naissance de la classe ouvrière consécutive à la Révolution Industrielle et au
développement du machinisme. En effet on assiste en Europe puis en Amérique entre le XVIII����� ième et
le XIX��� ième siècle à une augmentation considérable du nombre d’ouvriers. Ces dernières victimes de dures conditions
d’existences se regroupèrent alors en corporations puis en syndicat afin de mieux revendiquer leurs droits. Les premiers syndicats
sont apparus en Europe plus précisément en Angleterre sous l’appellation de Trade−−Union. Vers la fin du XIX��� ième siècle
d’autres mouvements syndicaux plus structurés font leur apparition comme l’American fédération of Labor (A.F.L)
(�.�.�) crée en 18861886 aux Etats-Unis, la C.G.T�.�.� (Confédération Général Des Travailleurs) créée
en 18951895 en France et la ligue des syndicats allemands. Cependant dans leurs démarches on distingue deux types de
syndicats :
1. Les syndicats réformistes :
Ces syndicats se rencontrent principalement en Allemagne en Angleterre dans les pays scandinaves (Danemark, Suède, Norvège)
dans leurs démarches proprement dit les syndicats préconisent la négociation avec le patronat donc la méthode pacifique
2. Les syndicats révolutionnaires
On les rencontre dans les pays comme la France l’Espagne et l’Italie. Les syndicats révolutionnaires sont les adeptes des méthodes
Bandung et Émergence du Tiers- monde - 3e
Introduction
En 19551955, au moment où plusieurs pays étaient encore sous la domination coloniale et que la bipolarisation du monde ne cesse
de s’accentuer, une méga conférence réuni à Bandung dans une station climatique de l'île de Java, en Indonésie, les représentants
de 2929 nations asiatiques et africaines indépendants. Cette conférence marque la naissance officielle du Tiers-monde qui se veut
une troisième force derrière les occidentaux et les communistes. Elle a aussi donné naissance au mouvement des Non-Alignés. Un
demi-siècle après Bandung, le constat est amer pour ce Tiers-monde tellement, que la situation est dramatique dans certains pays,
même si d’autres ont fait d’énormes progrès.
I. La conférence de Bandung et l’acte de naissance du Tiers-monde
L’expression Tiers-monde a été forgée en 19521952 par Alfred Sauvy qui faisait référence au Tiers- Etat dans l’ancien Régime
français quand une majorité de la population était dominée par une minorité de privilégiés à savoir le clergé et la noblesse. Cette
nouvelle appellation désignait l’ensemble des pays qui venaient de se déferrer du joug colonial et qui avait manifesté leur volonté
de se démarquer du bloc américain et du bloc soviétique. Le terme est devenu beaucoup plus général désignant l’ensemble des
pays en voie de développement présentant des similitudes dans les domaines historique, politiques, économiques et sociales. C’est
dans un contexte de guerre froide qu’une conférence avait réuni à Bandung sous l’initiative de NEHRU, le premier ministre de
l’Inde et de SOEKARNO (Indonésie) les représentants de 29 pays indépendants d’Asie et d’Afrique. Cette conférence avait vu
aussi la participation du Chinois CHOU EN-LAÏ, de l'Egyptien GAMAL ADEL NASSER, le cambodgien SIHANOUK entre
autre Il y avait aussi certains futurs dirigeants de pays HOUPHOUET BOIGNY .Le but de la conférence était d'accélérer le
processus de décolonisation en créant les bases d’une coopération durable entre les pays nouvellement indépendants et ceux qui le
seront.
La conférence affirme à travers sa déclaration finale plusieurs principes parmi lesquels :
− − Prise de distance avec les deux superpuissances : jetant ainsi les bases du "non-alignement".
− − Souveraineté et égalité de toutes les nations.
− − Refus de toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats
− − Désarmement des puissances détentrices des armes menaçant la vie des millions de personnes
Les systèmes coloniaux en Afrique : Le Système Français et le Système Britannique - 3e
Introduction
La résistance des peuples africains, loin d’être vaine, n’a cependant point empêché le partage de l’Afrique par les puissances
impérialistes européenne. Deux de ses puissances à savoir la France et la Grande-Bretagne se sont taillées la part du lion. Une fois
cette conquête militaire assurée elles sont empressés de mettre en place un système, une organisation pour administrer et exploiter
les populations africaines vaincues. Deux grands systèmes se sont distingués à travers le continent : le système français et le
système britannique.
I. Le système colonial français
Dans la plupart des discours officiels, la colonisation Française en Afrique répond à un idéal noble de civilisation. La France, fière
de sa culture et de sa civilisation s’investi dans la mission de la rependre à travers le monde. C’est dans ce contexte qu’ils se sont
fixés comme objectif d’apporter la liberté, le congrès et la civilisation des peuples africains considérés comme des barbares, des
arriérés vivant dans l’ignorance et la brutalité. Dans son administration de ses possessions africaines la France a utilisé et mise en
place plusieurs types d’organisations.
En Algérie, elle a privilégié l’assimilation, car le territoire qui est conquis militairement depuis 1830 est considéré comme partie
intégrante de la République française France. Les populations étaient donc théoriquement des français. Dans l’entendement des
français les populations algériennes devaient être françaises jusqu’au bout, c’est-à-dire en adoptant les us et les coutumes
françaises quitte à abandonner leurs cultures. Dans les territoires de protectorat comme la Tunisie et le Maroc, le système dit de
l’association a été mis en place. Le résident général partager le pouvoir avec les autorités locales. Mais dans la pratique, les
populations locales sont complètement marginalisées par les administrateurs français qui contrôlaient sans association tout le
pouvoir. En Afrique noire ce fut l’administration directe qui fut privilégiée. A cette cet effet deux grandes fédérations avaient été
créées. D’abord l’Afrique Occidentale Française (AOF) créée en 1895 et qui comprenait huit territoires (Sénégal, Guinée Conakry,
Soudan, Niger, Dahomey, Cote d’ivoire, Haute Volta, Mauritanie) Ensuite (l’Afrique Equatoriale Française) et l’AEF créée
en 1910 et qui comprenait trois territoires (Moyen -Congo, Oubangui -Chari et le Gabon). En plus de ces deux fédérations on a
depuis 1897 le territoire de Madagascar. Ces territoires étaient sous la responsabilité du Ministère Des Colonies qui nommaient un
Gouvernement Général pour chaque fédération. Les gouverneurs généraux sont à leur tour sous leurs responsabilités des
Les missions et les explorations - 3e
Introduction
A partir de la seconde moitié du XIXième����è�� siècle, l’Europe alors en pleine révolution industrielle se met à la
recherche de nouvelles débouchées pour écouler leurs grandes productions issues des nombreuses usines. Cette recherche de
débouchées leur poussa à vouloir dominer le monde aux besoins par la conquête militaire. Cette volonté de domination et
d’expansion territoriale est appelée : impérialisme. L’Afrique, vu sa position géographique et son potentiel économique fut l’objet
de toutes les convoitises. Mais le continent fut mal connu à cette époque ce qui enclenchera de nombreuses explorations doublées
de plusieurs missions d’évangélisation.
I. Les explorations
Jusqu’au XIXième����è�� siècle le continent africain était mal connu dans ses profondeurs et dans son ensemble. A
l’heure où chaque puissance européenne affiche clairement ses intentions impérialistes il fallait donc procéder à la reconnaissance
du continent pour pouvoir dresser des cartes et préparer la conquête coloniale. C’est dans ce contexte que le continent africain a
été exploré, visité dans tous ses axes par des aventuriers, des scientifiques, des soldats, des envoyés officiels avec un courage et
une énergie parfois prodigieuse.
A. Les principales explorations
Les grandes explorations se sont faites sur les grands fleuves et à travers les déserts. Ainsi le tracé complet du fleuve NIGER fut
établi en 18321832 par l’anglais RICHARD LANDER après que l’écossais MUNGO PARK fut noyé dans ses tentatives de
remontée dudit fleuve. Auparavant RENNE CAILLE atteint Tombouctou en 18281828. Le Sahara sera parcouru par
CLAPERTON entre 18221822 et 18241824 et les allemands BARTH (1850 1855)(1850 1855) et NATCHIGAL. Les voyages dans
le désert ont permis la mise à jour d’important manuscrits comme les (Tarikh et Fettach). Ces documents ont permis de mieux
connaître l’histoire et la civilisation des peuples de cette région. L’exploration du Nil fut l’œuvre des anglais BAKER SPEKE et
GRANT venus du KENYA ils découvrirent les sources du mythique fleuve. Tandis que l’exploration du Zambèze est faite par
DAVID LINVINGSTON qui arrive à la source en 1851. Enfin le fleuve Congo dont l’embouchure est connue depuis les premiers
voyages portugais des siècles précédents fut mieux exploré par deux explorateurs : SAVORGNA DE BRAZA envoyé par la
France et STANLEY par le roi des belges LEOPOLD II. La rencontre de ces deux explorateurs sur le fleuve provoquera des
L'impérialisme américain - 3e
Introduction
Apres avoir obtenu leur indépendance, les américains vont à partir de leur 1313 colonies initiales repousser leurs frontières jusqu’à
la côte pacifique.
Une fois cet objectif atteint, ils se sont lancés dans une politique impérialiste qui s’est manifestée par l’annexion de territoires
d’abord dans le continent pour agrandir davantage leur territoire et dans le Pacifique pour le prestige et étendre leurs sphères
d’influence. Cet impérialisme avait aussi des fondements économiques.
I. Les cause de l'impérialisme américain
L’impérialisme américain a plusieurs fondements :
A) La Doctrine Monroe
Cette expression désigne le principe de base de la politique extérieure des Etats Unis au XIX��� ième siècle. Son principal
instigateur fut James MONROE (1758−1831)(1758−1831), le cinquième président des Etats-Unis de (1817−1825).
(1817−1825). En effet, celui-ci à l'occasion de son septième discours annuel prononcé au congrès américain,
le 22 décembre 18231823 déclara que les puissances européennes ne pouvaient plus coloniser le continent américain et qu'elles ne
devraient pas essayer de renverser les jeunes républiques latino-américaines indépendantes reconnues par les États-Unis
dès 1822.1822. Il ajouta que les États-Unis ne s'immisceraient pas dans les affaires des colonies européennes existantes aux
Amériques, ni dans celles de l'Europe elle-même. Les États-Unis ont élevé les idées de Monroe au rang de doctrine et font appel à
celle-ci pour justifier leur intervention dans les affaires intérieures d'autres nations du continent américain voire les occupés.
B) Le développement économique.
L’économie américaine s’est développée considérablement Entre le XVIII����� ième et le XIX��� ième. La révolution
industrielle a eu des échos dans cette partie du monde, ainsi tous les secteurs de l’économie ont connu un développement rapide
surtout le secteur agricole et industriel. Le libéralisme économique et le capitalisme ont aussi joué un rôle considérable dans cet
extraordinaire essor économique. A partir de ce moment va se poser le problème des matières premières et des débouchés. Il fallait
donc nécessairement, pour les Etats-Unis se lancer dans une politique impérialiste afin de trouver plus de terres et de marchés pour
satisfaire le lobby des industriels et des commerçants. C’est la quête du prestige. Pour comprendre et analyser l’impérialisme
Les révolutions Chinoises de Sun Yat Sen à Mao Zedong - 3e
Introduction
A la fin du XIX��� ième et au début du XX�� ième siècle, incapable de résister aux pressions occidentales, la Chine est
morcelée en zones d’influence étrangère. L’empire est démantelé et les chinois excédés étaient mécontents du régime mandchou.
Cette situation sera à l’origine des soulèvements de 19111911 qui virent l’avènement au pouvoir des nationalistes menés par SUN
YAT SEN et la fin de la monarchie. La division et surtout leur incapacité à mener des reformes provoqua des mécontentements et
la montée en puissance des communistes conduit par Mao Ze Dong. L’opposition entre Nationalistes et communistes s’est traduite
par une sanglante guerre civile qui ne s’achève qu’en 19491949 avec la proclamation la République Populaire De Chine
d’obédience communiste.
I. Les causes de la révolution de 1911
En 19111911, d’importants bouleversements se produisirent en Chine. La population mécontente se révolte. En quelque mois la
révolte s’étend rapidement dans toutes les provinces du pays. Cette révolte est manœuvrée principalement par Sun Yat
Sen (1866−1925)(1866−1925), elle aboutit à la chute de la monarchie et l’instauration de la république en 1911.1911. Quelles sont
les causes de la chute de cette monarchie vieille de plus de 40004000 ans ?
A. la domination étrangère
Depuis la fin de la première guerre d’opium, la domination étrangère en Chine n’a cessé de s’accentuer. A la fin
du XIX��� ième siècle, l’empire chinois était quasiment une colonie européenne. Les européens s’étaient partagés le pays en
délimitant leur propres zones d’influences et étaient omniprésents dans les affaires intérieures chinoises.
Une exploitation sans précédent s’en est suivi, et le peuple chinois jadis fière était impuissant face à cette mainmise étrangère.
B. la crise du pouvoir impérial
Les origines de la révolution chinoises de 19111911 sont aussi à chercher dans la crise du pouvoir impérial qui était alors sous le
contrôle de la dynastie QING depuis 1644.1644. En effet au XIX��� ième siècle, les troubles se généralisent dans l'empire, en
raison de l'exploitation de la paysannerie par l'administration locale et de la hausse des impôts. CIXI ou TSEU HI, qui domine la
cour impériale dans la dernière partie du XIX��� ième siècle, dilapide le trésor et bloque les projets de modernisation, jetant le
discrédit sur la dynastie. Les défaites, notamment celle des deux guerres de l’opium et face au Japon dans la guerre sino-
La décolonisation : causes et formes - 3e
Introduction
Depuis la fin du XVIII�����ème siècle, les européens dominaient le monde et se sont partagés d’immenses territoires en
Afrique, en Asie et en Amérique. Cependant, au XX�� ième siècle, cette domination devient de plus en plus difficile à maintenir
car la plupart des pays colonisés vont manifester leur désir d’accéder à l’indépendance. La décolonisation est donc le mécanisme
qui a conduit les pays colonisés à l’autonomie politique, économique et juridique. En l’espace de quelques années l’ensemble des
pays colonisés accède à l’indépendance. Plusieurs raisons expliquent cette décolonisation, et elle s’est manifestée sous deux
formes. Les cas de l’Inde, du Ghana, l’Algérie et de l’Indochine sont des exemples très illustratifs.
I. Les causes de la décolonisation
La décolonisation s’explique par plusieurs facteurs :
A. Le choc des deux guerres mondiales
Les deux conflits majeurs du XX�� ième siècle qui ont embrasé l’Europe puis le monde entier ont entraîné des changements
majeurs dans les métropoles colonisatrices et dans les mentalités des colonisés. Même si le Royaume Uni, la France, les Pays-Bas
et la Belgique, les Pays Bas principaux pays colonisateurs s’en ont sortie vainqueurs, rien ne sera plus comme avant. Les pays
colonisés se sont rendus compte qu'ils ont chaque fois joué un rôle décisif dans la victoire finale. En plus des milliers de
combattants indigènes mobilisés parfois à la hâte ont assisté à l’effondrement dans l’humiliation de leur maître face aux les forces
de l’Axe (Allemagne Japon, Italie). Le mythe de l’invincibilité de la race blanche est ainsi remis en cause. Fort de leur de
participation militaire et économique dans ces deux conflits au nom de la liberté et de la dignité, les pays colonisés vont
réclamer avec vigueur et énergie cette même liberté en guise de Contrepartie à leur colonisateur qui les domine et oppresse depuis
des siècles.
B. L’impact de l’exploitation coloniale
La colonisation, qui sous le couvert de l’idéal noble d’apporter la civilisation et le progrès, aux peuples colonisés considérés
comme des barbares, des arriérés vivant dans la pénombre a finalement été une vaste entreprise d’exploitation économique et
d’aliénation culturelle au profit des métropoles. Elle a détruit le système traditionnel de l’économie de subsistance en remplaçant
la plupart des cultures vivrières par des cultures commerciales destinées à l’exportation. Les autochtones se sont très vites sentis
La révolution russe et la consolidation du régime - 3e
Introduction
En 19171917, une série d’événements se déroulèrent en Russie et entraînèrent la chute de la monarchie impériale autocratique des
tsars. L’ampleur de ces événements fut tel qu’on parle de révolution. Cette révolution qui s’explique par plusieurs facteurs a eu
principalement deux étapes : celle de Février, et celle d’Octobre, appelée aussi Révolution Bolchevique. Cette dernière bouleversa
toutes les données économiques, politiques et sociales de la société Russe et laissa d’illustres noms qui marqueront de leur
empreinte tout le XX�� ième siècle.
I. Les origines de la révolution Russe de 1917
Les causes de la Révolution Russe de 19171917 sont à chercher dans l’état de la société et sur l’effondrement militaire qui a
accompagné la participation Russe dans la première Guerre mondiale.
A. La crise sociale
Depuis des siècles, la Russie était dirigée par un régime tsariste, autocratique et répressif. Ce régime avait maintenu l’immense
majorité de la population dans des conditions économiques et sociales très dures malgré le développement économique du pays.
Les paysans appelés Moujiks qui font plus de 80%80% de la population demeurent pour la plupart sans terres et vivaient dans des
conditions misérables. Le prolétariat, très important dans les villes comme Petrograd, Moscou était impitoyablement surexploité.
La situation s’aggravait d’année en année et les tsars qui se succédaient brillaient par leur impopularité et attisaient la haine du
peuple à leur égard. C’est le cas de Nicolas II Aleksandrovitch (1868−1918)(1868−1918), qui s’est fait haïr pour son
l’immobilisme et son attachement aux signes extérieurs de l’autocratie. Durant le XIX��� ième siècle et au début
du XX�� ième, divers mouvements, organisés par des étudiants, des ouvriers, des paysans ou des membres de la noblesse,
avaient tenté de renverser le gouvernement mais la répression qui accompagnait ces mouvements subversifs permettait au pouvoir
de se maintenir en place.
B. La première guerre mondiale
La participation de la Russie à la première guerre mondiale fut le catalyseur du phénomène révolutionnaire.
Cette participation fut pour le pays un véritable débâcle et un désastre effroyable, car l’ennemi allemand était trop puissant. Les
premières années de guerre furent éprouvantes pour les quelque 15 millions d’hommes mobilisés. Leurs approvisionnements en
Méthodologie de commentaire d’histoire et de géographie - 3e
A. Approche théorique
Le commentaire historique est un exercice qui nécessite à la fois une culture générale et une bonne maîtrise de la méthodologie.
Cet exercice exige une lecture plurielle et approfondie du texte, le repérage des mots (souligner les expressions, dates,
personnages, mots-clés etc.) et la numérotation du texte.
Il se compose de trois parties essentielles : l'introduction, le commentaire proprement dit et la conclusion.
I. Introduction
L'introduction est une partie très importante dans l'épreuve de commentaire d'histoire.
Car non seulement elle reste obligatoire mais elle laisse au correcteur la première impression de la copie.
Cette partie se compose de cinq rubriques : la présentation du document, la présentation de l'auteur, la détermination du contexte
historique, l'identification des idées générales du texte et le plan.
1) Présentation du document et de l'auteur
a) Présentation du document
Pour présenter le document, il est nécessaire d'évoquer sa nature (extrait de texte, discours, correspondances, article de journal,
mémoire, pamphlet, poème etc.), d'indiquer sa date de publication, de préciser si nécessaire son ou ses destinataires.
b) Présentation de l'auteur
Il s'agit de souligner les éléments de biographie de l'auteur qui permettent d'éclairer le texte, notamment sa date et lieu de
naissance, sa nationalité et ses fonctions. Dans le cas où l'auteur est peu célèbre, il est interdit à l'élève d'inventer.
2) Contexte historique
Le texte peut avoir deux contextes historiques : celui des événements relatés dans le texte et celui de la date de publication du
texte.
L'élève doit privilégier le premier contexte mais le plus méritant est celui qui peut allier les deux contextes. A titre indicatif, cinq
lignes suffisent pour cette partie.
3) Présentation des idées générales du texte
La présentation des idées générales revient à dégager les centres d'intérêt du texte. Certains appellent cette partie analyse, d'autres,
La deuxième guerre mondiale : causes et conséquences - 3e

La crise économique a favorisé le développement de régimes totalitaires et expansionnistes qui vont plonger le monde dans un
nouveau conflit planétaire : la Deuxième Guerre Mondiale plus meurtrière que la première avec des conséquences politiques,
économiques et humaines plus lourdes.
I. Les causes et les manifestations
A. Les causes
Les traités de paix signés après la deuxième guerre mondiale sont contestés en Allemagne, en Italie et au Japon. Ces pays,
durement frappés par la crise économique n'ont ni débouchés ni matières premières, pour faire face à la crise, ils vont violer le
traité de Versailles, remettant ainsi en cause la carte du monde.

La SDN��� est incapable d'assurer la paix car affaiblie par l'absence des USA et le manque d'une force de dissuasion. Avec la
crise économique on assiste à la montée au pouvoir de régimes fascistes et nazis. L'axe Berlin/Rome rapproche l'Allemagne et
l'Italie qui soutiennent franco en Espagne. Le pacte anti Kominterm est signé entre l'Allemagne et le Japon, l'Italie adhère à ce
pacte. La France adopte une attitude pacifiste alors que l'Angleterre, méfiante, adopte une politique d'apaisement. Les USA
prônent l'isolationnisme et la neutralité face aux problèmes Européens. En Italie Benito Mussolini fait la conquête de l'Éthiopie
en 1935.1935. Au Japon Mutsu Hito s'empare de la Chine en 1937.1937. En Allemagne, Hitler est animé d'une volonté de réparer
l'humiliation du traité de Versailles. Il va orienter l'économie Allemande vers l'armement, rétablir le service militaire, endoctriner
les populations et publier son livre « mon combat ». D'abord il va signer des traités avec l'Italie et le Japon, ensuite il se lance à la
conquête de l'espace vital qu'il considère comme un diktat ((annexion des sudètes en 19381938, Anschluss avec l'Autriche en
mars 1938).1938). Enfin après avoir signé un pacte secret avec la Russie il envahit la Pologne
le 1er1�� septembre 1939.1939. Le 33 septembre l'Angleterre et la France se rangent du côté de la Pologne et déclarent la
guerre à l'Allemagne.
B. Les manifestations
La crise des années 30 - 3e

À peine sortie de la première guerre mondiale, le monde sera plongé dans une crise économique sans précédent qui est due aux
structures du capitalisme. Elle est née aux USA en 19291929 et va gagner l'Europe qui entretient des relations avec l'Asie et
l'Afrique. Les conséquences seront décisives pour la Deuxième Guerre Mondiale.
I. Les origines
Après la première guerre mondiale, les USA vont continuer leur expansion économique ; ils investissent un peu partout et
deviennent les plus grands créanciers du monde (15(15 milliards de dollars dont 55 milliards en Europe).). A l'intérieur des USA
se développe « l'American Way of Life » : Les banques prêtent de l'argent aux particuliers et aux entreprises qui achètent des
actions qu'ils vont revendre à des prix plus élevés grâce à la spéculation. Le jeudi 2424 octobre 19291929 à la faveur d'une
surproduction, il se produit un Krach boursier à Wall Street, la bourse des valeurs de New York : c'est le jeudi noir. Tout le monde
se mit à revendre ses actions et 1616 millions de dollars de titres furent ainsi vendus sur le marché en quelques heures à des cours
de plus en plus bas. Les banques cessent leur investissement et font rapatrier l'argent placé à l'étranger. C'est la faillite des banques
Européennes : Allemagne, Angleterre, Portugal, France Le chômage s'installe aux Usa : 1414 millions de chômeurs. La crise va
gagner l'Afrique et l'Asie. La baisse des prix est générale et affecte le secteur automobile, les articles ménagers, les textiles, les
produits agricoles (café, cacao, arachide, caoutchouc).
II. Les conséquences
A. Au plan économique et social
Le capitalisme venait de faire preuve de ses faiblesses structurelles. C'est la fin du libéralisme, le « laisser-aller » et « le laisser-
faire » sont révolus. L'état intervient par une politique de planification. Les prix baissent de 3030 à 60%60% pour les denrées
agricoles ; certains producteurs préfèrent détruire leurs productions plutôt que de les vendre à perte. Aux USA, des milliers de
voitures sont envoyés à la casse, au Brésil des milliers de tonne e café sont utilisées comme combustible pour les locomotives ou
jetés à la mer. Des zones monétaires (zone dollar, zone franc, zone livre) se créent entrainant un cloisonnement ;les états ferment
leurs frontières et établissent des barrières douanières : c'est le protectionnisme. La crise a fait 4040 millions de
Le Sénégal : vie politique de 1944 à 1962 - 3e

Le mouvement d'émancipation s'accélère en Afrique noire après la deuxième guerre mondiale. Elle se fait dans l'ensemble dans la
non-violence. C'est le cas du Sénégal sous la conduite de grandes figures politiques comme Léopold Sédar Senghor, Lamine
Gueye et Mamadou Dia.
I. Vie politique de 19441944 à 19561956
Les promesses faites par la France aux colonies d'Afrique noire pendant la Deuxième Guerre Mondiale ont été à l'origine de la
tenue de la conférence de Brazzaville du 3030 Janvier au 88 Février 1944.1944. Elle préconisa des réformes économiques et
sociales dont la naissance de syndicats mais écarta toute idée d'autonomie même à long terme. La conférence propose la création
d'assemblées fédérales dans les territoires ainsi que la suppression de l'indigénat. Ces promesses n'empêchent pas le drame des
tirailleurs sénégalais de Thiaroye qui fit 2424 morts, 11 blessés, 4545 arrestations et 3434 condamnés. En 19451945, le Sénégal
envoya au parlement de Paris Me Lamine Gueye et Léopold Sédar Senghor qui participèrent à l'élaboration de la nouvelle
constitution faisant du Sénégal un TOM dotée d'une assemblée législative dirigée par Seydou Ndao. Félix Houphouët Boigny
obtient la suppression du code de l'indigénat et l'extension de la citoyenneté aux populations rurales. Senghor démissionne alors de
la SFIO���� (Section Française de l'Internationale Ouvrière) et crée le BDS��� (Bloc Démocratique Sénégalais). La
décolonisation s'accélère grâce à l'action militante de l′UPS�′��� ((fusion du BPS��� et du PSAS)����), des
syndicalistes, des étudiants mais aussi à la nouvelle politique coloniale de Charles De Gaulle. La Loi Cadre consacre la
balkanisation et met en place un exécutif local dans chaque colonie. Soumis au référendum en Septembre, on assiste à l'éclatement
de l′UPS�′��� entre les partisans du NON��� c'est-à-dire les indépendantistes comme Abdoulaye Ly, Assane Seck,
Amadou Mactar Mbow et les partisans du OUI��� comme Senghor, Mamadou Dia. Le OUI��� l'emporte
avec 97.5%97.5% des voix. Le Sénégal entre alors dans la communauté.

La première épreuve de force entre les colonisateurs et les colonies fut la Grève des Cheminots de l′AOF�′��� déclenchée en
Octobre 19471947 par le Syndicat des Travailleurs Indigènes du Dakar Niger STIDN affilées à la Confédération Générale des
Les résistances en Afrique : formes, exemples et bilan - 3e

A la suite du Congrès de Berlin, les Européens conquirent la presque totalité du continent africain en utilisant les gros moyens.
Mais très vite une résistance va se développer et prendra plusieurs formes. Certains héros vont lutter farouchement contre la
domination européenne. Au final certaines de ces résistances seront vaincues.
I. Les résistances : formes et exemples
La résistance est un mouvement d'auto-défense des peuples africains face à l'impérialisme européen pour préserver leur intégrité et
leur dignité. Trois formes de résistances seront développées.
A. La Résistance Armée
C'est une opposition à la domination par les armes ; c'est la première forme de résistance organisée par les Africains contre la
pénétration coloniale. Elle s'est déroulée dans le cadre des royaumes et empires bien structurés et reposant sur une solide armée ;
ici l'action est limitée dans le temps et dans l'espace. Cependant, elle va repousser retarder sinon la conquête. Elle s'est développée
sur deux types d'état :

− − Les états traditionnels dirigés par une aristocratie guerrière : Kayoor, Sine ;

− − Les états musulmans sous forme de jihad ou guerre sainte : Fouta avec El hadj Omar Tall, Rip avec Maba Diakhou Ba,
Soudan avec Samory Touré.
Exemple 1 de Résistant Armée : Lat Dior Ngoné Latyr Diop
Il est né vers 18421842 à Keur Amadou Yella. En 18641864 il est élu Damel du Cayor et en 18651865 il bat les troupes françaises
du capitaine Laurent. Faidherbe décide alors de le chasser du Cayor ; il va s'exiler dans le Rip chez Maba Diakhou Bâ. Sur place il
va conduire victorieusement les troupes de ce dernier lors de la bataille de Pathé Badiane contre le Bour Sine Coumba Ndofène
allié à Pinet Laprade. En 18671867 il dût quitter le Rip après la bataille de Somb où Maba disparut ; il va alors livrer plusieurs
batailles avant d'être reconnu Damel en 1871.1871. D'ailleurs il va signer un traité de paix avec les français qu'il va aider à battre
Geographie
Méthodologie de commentaire d’histoire et de géographie - 3e
A. Approche théorique
Le commentaire historique est un exercice qui nécessite à la fois une culture générale et une bonne maîtrise de la méthodologie.
Cet exercice exige une lecture plurielle et approfondie du texte, le repérage des mots (souligner les expressions, dates,
personnages, mots-clés etc.) et la numérotation du texte.
Il se compose de trois parties essentielles : l'introduction, le commentaire proprement dit et la conclusion.
I. Introduction
L'introduction est une partie très importante dans l'épreuve de commentaire d'histoire.
Car non seulement elle reste obligatoire mais elle laisse au correcteur la première impression de la copie.
Cette partie se compose de cinq rubriques : la présentation du document, la présentation de l'auteur, la détermination du contexte
historique, l'identification des idées générales du texte et le plan.
1) Présentation du document et de l'auteur
a) Présentation du document
Pour présenter le document, il est nécessaire d'évoquer sa nature (extrait de texte, discours, correspondances, article de journal,
mémoire, pamphlet, poème etc.), d'indiquer sa date de publication, de préciser si nécessaire son ou ses destinataires.
b) Présentation de l'auteur
Il s'agit de souligner les éléments de biographie de l'auteur qui permettent d'éclairer le texte, notamment sa date et lieu de
naissance, sa nationalité et ses fonctions. Dans le cas où l'auteur est peu célèbre, il est interdit à l'élève d'inventer.
2) Contexte historique
Le texte peut avoir deux contextes historiques : celui des événements relatés dans le texte et celui de la date de publication du
texte.
L'élève doit privilégier le premier contexte mais le plus méritant est celui qui peut allier les deux contextes. A titre indicatif, cinq
lignes suffisent pour cette partie.
3) Présentation des idées générales du texte
La présentation des idées générales revient à dégager les centres d'intérêt du texte. Certains appellent cette partie analyse, d'autres,
La surexploitation des ressources et des conséquences - 3e

La Terre renferme une grande variété de ressource biotique (renouvelable) ou abiotique (non renouvelable).

Mais devant les multiples besoins de l'homme, leur exploitation est effrénée.

Ceci contribue au déséquilibre des écosystèmes de la planète.


I. Les types de ressources
A. Les sources d'énergie
La consommation des ressources a très vite augmenté au cours des siècles.

Le charbon a été la principale source d'énergie consommée dans le monde jusque dans les années 1960.1960.

C'est une roche sédimentaire à forte teneur en carbone.

Elle intervient pour 30%30% du bilan énergétique mondial.

Sa production a fortement reculé au XXième���è�� siècle.

Le pétrole a connu un essor fulgurant au XXième���è�� siècle avec la Deuxième Révolution Industrielle alors que le gaz
naturel ne date que des années 60.60.

Le pétrole intervient pour 40%40% dans le bilan énergétique mondial et le gaz naturel pour 20%.20%.
Les systèmes économiques : les structures économiques et sociales et leur évolution - 3e

Deux systèmes économiques dominent le monde : le Capitalisme et le Socialisme. Ils se distinguent par leur structure et ont connu
une forte évolution.
I. Définition
La manière dont les hommes s'organisent et les rapports qu'ils entretiennent pour produire, échanger, repartir et consommer les
biens et services constituent un système économique.

On peut donc dire que c'est un système cohérent permettant d'atteindre un objectif.

L'entreprise est le moteur de l'économie : c'est un organisme économique qui produit des biens et services ; le local où s'exerce
l'activité de l'entreprise est appelée un Établissement.

L'entreprise s'appuie sur le capital (ensemble des ressources) et le travail (savoir faire) ; la taille de l'entreprise peut varier.

On appelle marché l'ensemble des personnes ou des familles qui perçoivent ou dépensent de l'argent ; il comprend plusieurs
circuits économiques.

Les entreprises sont classées en 44 secteurs de production :

− − le secteur Primaire : agriculture, élevage, pêche ;

− − le secteur Secondaire : transformation, industrie ;


La Coopération bilatérale - 3e

Nous vivons dans un monde interdépendant. Les actions menées pour renforcer la solidarité avec ses voisins ou avec le reste du
monde constituent la coopération. Le premier maillon de cette chaîne de solidarité internationale est la coopération bilatérale.
I. Définition et objectifs
La coopération est un mode de relation internationale destiné à construire des liens entre peuples ou entre nation durablement. Elle
implique la mise en œuvre d'une politique poursuivie, s'inscrivant dans le temps et touchant des domaines très variés.

La coopération vise plusieurs objectifs :

− − affermissement des liens d'amitié et de coopération ;

− − sauvegarde de la paix et de l'entente des peuples ;

− − réalisation du progrès économique et social des populations

La coopération repose sur la Convention de Vienne de 1960.1960.

On distingue plusieurs types :

− − coopération économique et financière (traités et contrats) ;

− − coopération militaire (accords) ;


La coopération multilatérale - 3e

C'est une forme de coopération plus large où les organisations internationales jouent un rôle déterminant sur le plan politique,
économique, social et financier. Il faut noter ici le rôle prépondérant de l′ONU�′��� et de ses institutions spécialisées.
I. Le multilatéralisme
Le multilatéralisme est défini comme un ensemble d'ententes plus ou moins provisoires entre États souverains ayant
temporairement les mêmes intérêts, pour la réalisation de leurs objectifs communs. Dans cette optique, les institutions
multilatérales ne sont pas indépendantes des états qui leur ont donné naissance.

Elles en dépendent pour leurs ressources et elles leur servent d'instruments pour la mise en œuvre de leurs politiques communes.
La coopération multilatérale lie des pays à des organismes à vocation sous régionale, régionale ou internationale. La coopération
se développe à travers trois mécanismes :

− − la coopération de solidarité globale ou mondiale avec le système des nations - unies

− − le multilatéralisme de solidarité régionale avec l′UA�′�� la CEDEAO������ l′UEMOA�′�����

− − Les ONG��� comme Green Peace, Amnesty, Croix Rouge.

II. La coopération politique, sociale et culturelle mondiale

L′ONU�′��� est sans conteste l'instrument le plus apte à garantir la coopération politique internationale.

Elle a pour vocation d'assurer la paix et la sécurité internationale. C'est une structure de dialogue permanent entre états pour éviter
les conflits et maintenir la paix. Son rôle est complété par l'action des ONG��� et ses institutions spécialisées :
Les formes et problèmes de communication - 3e
Le monde d'aujourd'hui est celui du développement des échanges et de l'information. Ces deux éléments sont facilités par des
réseaux denses de communication et de télécommunication. Cependant tous les espaces ne sont pas reliés entre eux.
I. Définition de la communication
La communication est le déplacement d'objets matériels ou immatériels pour rapprocher les hommes. Grâce à la communication,
les pays ne sont plus isolés, la terre est devenue un « village planétaire ». La communication s'appuie sur un réseau c'est-à-dire un
ensemble de voies, de chemins, reliés entre eux par des lignes ou infrastructures : Routes, rails, aéroports, satellites, antennes
empruntant des voies de communications aériennes, maritimes ou terrestres des nœuds, drainant des flux (itinéraires) organisés
autour d'axes. La communication se présente sous deux formes : les transports et les télécommunications.
II. Les formes de communication
A. Les Transports
1. Les Transports Terrestres
L'automobile a connu un essor fulgurant (autobus, car, voiture) mais aussi les camions pour le transport des marchandises. Pour
faciliter le trafic, des autoroutes ont été créées. Le chemin de fer a joué un rôle décisif dans la révolution industrielle ; il a réduit
les espaces et a permis le développement d'activités industrielles dans les régions isolées.Il est utilisé pour le transport des
marchandises et des passagers sur de longues distances ; avec des Trains à Grande Vitesse ou des métros dans les pays développés.
2. Les Transports Maritimes
Sur les fleuves et les lacs, le transport est assuré par les pirogues et les chalands. Sur la mer et les océans, les cargos et les
paquebots sont destinés aux voyageurs et aux marchandises. Le trafic dense impose la création de ponts et de pavillon de
complaisance.
3. Les Transports Aériens
Depuis les premiers appareils inventés par CLÉMENT ADLER (1830)(1830), et les frères WRIGHT (1909)(1909), l'aviation n'a
cessé de progresser. Celle-ci se manifeste à travers le fret et les progrès dans le domaine de la navigation. Les transports aériens
sont stimulés par le tourisme et, de plus en plus les aéroports se modernisent ainsi que les appareils (avions à
réactions) : HUB���, ADAV����, ADAC����, CONCORDE��������, pouvant atteindre plus
La Terre, un village planétaire - 3e
On assiste aujourd'hui à une véritable révolution technologique qui bouleverse tous les rapports politiques, économiques et
sociaux. La planète est devenue un village sans frontière avec un véritable mouvement d'internationalisation de l'économie qui
s'accompagne d'échanges inégaux et de mouvements de contestation.
I. La mondialisation : définition et facteurs d'émergence
C'est la connexion instantanée des hommes et des idées en tout lieu de la planète, la multiplication des échanges interactifs qui en
déroulent. Avec la disparation du bipolarisme USA/URSS���/���� la terre est devenue une planète dont tous les
éléments sont solidaires et inter dépendants, les avancées spectaculaires en matière technologique dans le domaine des transports
et des communications ont fini d'installer un processus d'uniformisation de tous les éléments de la planète et à tous les niveaux :
c'est la globalisation avec le téléphone, l'internet et le TGV��� qui accélérant les informations et les échanges. Les moyens de
transport plus performant permettent une plus rapide circulation des hommes et des capitaux. Les informations et les capitaux
circulent instantanément à travers l'internet.
II. Une économie et une culture mondialises
Depuis 19451945 grâce à L′OMC�′��� les échanges ont connu une progression constante. Cette mondialisation se manifeste
à travers des économies de plus en plus inters dépendants. Les pays développés comptent sur les matières premières des pays en
développement, ces dernières ont besoin de l'aide technologique et financière des premiers. Aucun pays ne peut plus vivre en
autarcie et a besoin d'être en contact avec les autres. Ces notions de complémentarité et d'interdépendance créent des influences
réciproques.La mondialisation devient alors une source d'enrichissement mutuel, d'ouverture d'initiatives pour les pays
industrialisés et d'inégalité entre le Nord et le Sud. Les principaux acteurs de cette internationalisation étant les multinationales :
Coca Cola, Mac Donald...
III. La mondialisation facteur d'intégration et d'exclusion
La mondialisation a favorisé l'éclatement du monde en trois pôles :
La triade : USA, Japon et Union Économique ; les plus riches et concentrant les 3434 des richesses mondialesLes périphéries
intégrées : Ce sont les pays émergents et les BRICS qui bénéficient des délocalisations et des investissements.
Les périphéries marginalisées : Ce sont les pays d'Afrique, Noire exclus de la mondialisation qui réalise 1%1% du commerce
FIN DES LEçons

Vous aimerez peut-être aussi