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LES TUMEURS MALIGNES DU

RHINOPHARYNX

Ass Lawson Afouda S.

12/03/12
2

INTRODUCTION
• pharynx= 3 parties, bas => haut hypopharynx,
oropharynx
rhinopharynx.
• Ce dernier = cavum
= siège pathologies infectieuses, inflammatoires,
malformatives, tumorales.

• tumeurs malignes du rhinopharynx (TMR) relativement rares

• représentent 1% cancers VADS


• dominées / tum épithéliales malignes = carcinomes 75%

• +++cancer viro-induit
• répartition géographique très contrastée =krstiq maladie.
3

INTRODUCTION 2

• Diagnostic= faisceau arguments cliniq/


paracliniq, +++examen anatomopathologique
pièce biopsique tumorale.

• TMR= radiocurables et chimiosensibles

• risque métastases viscérale 10% > autres


cancers VADS.
4

PLAN

1. Généralités

2. Etude clinique

3. Diagnostic

4. Traitement

ICONOGRAPHIES
CONCLUSION
REFERENCES
5

1. Généralités
1.1. Définition

Garnier et Delamare,

• Tum= product° pathologique / tissu nvel. format°.

• Tum maligne résulte conjonction


perte contrôle division cellul.
perte de contrôle localisation cellul.

• TMR =développées étage initial pharynx ,


dans arrière cavité FN et
aux dépens muqueuse de revêtement
6

1.2. Intérêt
• plan anatomique TMR se développent enclos = difficulté accès.

• plan épidémiologique TMR sont rares +++ zone non endémique


danger = ne pas y penser.
• plan étiologique TMR = étiologie virale +++Epstein-Barr
agent causal mononucléose infectieuse
maladie de BURKITT,
Lymphome de Hodgkin
Autres syndromes lympho-prolifératifs

• plan clinique TMR = symptomatologie d’emprunt / rapports


rhinopharynx  organes de voisinage.

• plan thérapeutique: prise en charge = spécifique=radiothérapie+-


chimiothérapie+-
chirurgie.
7

1.3. Rappel anatomohistophysiologique


1.3.1. Rappel anatomique du Extrait de Précis d’anatomie
cavum clinique tête et cou/Netter F.

• Cavum= espace cubique situé


en arrière des FN.
• mesure 6 cm insertion
supérieure,
• 4-5 cm à sa partie moyenne
• 2 cm ø antéro-postérieur.
8

1.3. Rappel anatomohistophysiologique


1.3.1. Rappel anatomique du Extrait de Cahiers d’anatomie
cavum ORL 2/ Legent F.

• possède 6 parois, antérieure,


supérieure, postérieure,
inférieure et 2 latér. limité :
• en avant /vomer ;
• en bas et en arrière par le bord
supérieur arc ant atlas
• en haut et en arrière
/apophyse basilaire de
occipital et corps du
sphénoïde.
9

1.3.1. Rappel anatomique du cavum

Extrait de Anatomie ORL/


Bonfils P.
• en haut et en arrière
/apophyse

• basilaire occipital et corps

• sphénoïde.

• extension =>vers fosse


cérébrale post =troubles
neurologiques.
10

1.3.1. Rappel anatomique du cavum

• parois latérales =>extension cancer / trajets


musculo-aponévrotiques. Tout % trompe
EUSTACHE et fossette de ROSENMÜLLER :
• au-dessus TE, extension/ trou déchiré postérieur
(TDP) ;

• à proximité, sinus caverneux et le nerf optique =>


manifestations otologiques
neurologiques
ophtalmologiques
11

1.3.1. Rappel anatomique du cavum

Extrait de Cahiers d’Anatomie


ORL 2/Legent F.

• au-dessous TE=espace
maxillo-pharyngien
défini/ 2 espaces : pré et
rétrostylien

=>signes neurologiques
+trismus.
12

Extrait de précis d’Anatomie


Vascularisation
clinique tête et cou/Netter F.

*artérielle / carotide externe

artère pharyngienne
ascendante

artère thyroïdienne supérieure

/branche laryngée supérieure

/artère maxillaire interne


+palatines descendantes ->
voile +branches vidiennes et
ptérygo-palatines ->voûte
cavum.
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Extrait de Précis d’Anatomie


Vascularisation
clinique tête et cou/ Netter F.

*artérielle / carotide externe

• artère pharyngienne
ascendante

• artère thyroïdienne
supérieure
/branche laryngée
supérieure
/artère maxillaire interne
+palatines descendantes ->
voile +branches vidiennes et
ptérygo-palatines ->voûte
cavum
14

Extrait de Anatomie clinique


Vascularisation
tête et cou/Netter F.

* veineuse /2 plexus

• sous muqueux
• péripharyngien

->veine jugulaire int.


15

vascularisation

lymphatique : richesse réseau lymphatique sous-


muqueux =>envahissement ganglionnaire très
fréquent (80 %) au moment diagnostic.
drainage lymphatique ->3 relais ganglionnaires :
• groupe supérieur allant aux ganglions rétro-
pharyngés et jugulaires supérieurs
• groupes moyens et inférieurs se drainent->
ganglion pointe mastoïde
ganglion sous-digastrique.
16

Innervation Précis d’Anatomie clinique


Tête et cou/ Netter F.

motrice et sensitive.

• Innervation motrice est


assurée par le X et le
plexus pharyngien ;
17

Extrait de Précis d’Anatomie


Innervation clinique Tête et cou/Netter F.

motrice et sensitive.

Innervation sensitive /
plexus pharyngien +++
prédominance glosso-
pharyngien.
18

1.3.2. Rappel histologique

• cavum tapissé/ muqueuse


type respiratoire = 1/3 antéro-supérieur
type digestif =1/3 postéro-inférieur.

• muqueuse rhinopharynx = Nbreuses format°


lymphoïdes
+++ enfants => format° Tum malignes particul.
19

1.3.3. Rappel physiologique

• Respiration : air inspiré, réchauffé et humidifié/ FN ->


cavum -> oropharynx-> hypopharynx -> larynx.

• Phonation : rhinopharynx= format° voyelles/ filtrage son


=>atténuat° certaines fréquences.
il absorbe énergie vibratoire son laryngé.

• Défense immunitaire : +cavum riche en tissu lymphoïde


+ muqueuse respiratoire cavum
assure drainage particules inhalées.
20

1.3.3. Rappel physiologique

Accessoirement

rhinopharynx participe
- audition à travers TE qui fait communiquer
OM avec milieu extérieur,

- olfaction/ récepteurs olfactifs lors de la


gustation.
21

1.4. Anatomie pathologie des tumeurs du


cavum
• classification OMS de 1978 -> 1991-> 2002
degré de différenciation distingue 3 groupes de
carcinomes :
• carcinomes épidermoïdes kératinisants
• carcinome s épidermoïdes non kératinisants
• carcinomes indifférenciés dits UCNT
( Undifferenciated Carcinoma Nasopharyngeal
Type) . Ces carcinomes représentent plus de 90
% des cancers survenants au niveau du cavum.
22

1.4. Anatomie pathologie des tumeurs du


cavum

• OMS type1 : carcinomes épidermoïde kérat.


• OMS type2 : carcinomes épidermoïdes non kérat.
• OMS type3 : carcinomes indifférenciés (UCNT).
• Autres lésions histopathologiques quoique rares
tumeurs glandulaires
lymphomes non hodgkiniens (15 %)
tumeurs conjonctives.
23

1.5. Etioépidémiologie
1.5.1.Epidémiologie

• fréquence : OMS estime à 873 nombre


annuel de nouveaux cas (OMS,1979).

• âge : pic 40–50 ans, distribution souvent


bimodale (20– 30 ans et après 50 ans)
mais formes pédiatriques.

• sexe : 2,5 à 3 hommes pour 1 femme.


24

1.5.1.Epidémiologie
répartition géographique:3 zones

• zone à haute fréquence Chine du sud 30 à 80 cas/an


100.000 habitants (au nord de la Chine 2-3 cas/an)

• zone à fréquence intermédiaire 8 à 12 cas/an 100.000


habitants Taiwan, Vietnam, Thaïlande, Malaisie,
Philippines, Caraïbes, bassin méditerranéen (Maghreb et
Moyen Orient), Alaska et Groenland.
En Algérie incidence annuelle est de 5.5/105 Masculin
de 3/105 Féminin
25

répartition géographique
• zone à faible fréquence: Europe et USA 0.5 et
2 / 100.000 habitants.

• Incidence augmente avec immigration.


marocains en France risque de cancer du
cavum >>> français
français ayant vécu au Maghreb ont 5,7 fois
plus de risque que français ayant toujours vécu en
France.
26

répartition géographique
27

1.5.2. Facteurs étiologiques


1.5.2.1. Facteurs favorisants

• Facteurs génétiques : risque de TMR individus HLA


B17 dans le Sud chine plutôt associé à d’autres allèles
HLA dans d’autres populations.

• Facteurs environnementaux : Shanghaï en chine,


exposition cumulative poussières coton, acides
caustiques femmes usines de textiles.

• Facteurs alimentaires : consommation poissons


salés/ chinois du sud et viandes fumées dans
population Maghrébine/dimétyl-nitrosamines. épices
28

1.5.2. Facteurs étiologiques


1.5.2.2. Facteurs déterminants
• EPSTEIN-BARR Virus (EBV) = famille de Herpès lien
avec TMR découvert de façon fortuite en Ouganda
1966.
• présence d’ADN viral définit association à la tumeur.
• virus s’intègre dans les cellules épithéliales.
• induit leur prolifération et inhibe l’apoptose.
• 3 types d’anticorps retrouvés chez les patients infectés
par EBV dirigés contre 3 antigènes différents :
EA (early antigen)
VCA (virus capside antigen)
EBNA (Epstein-barr nuclear antigen).
29

1.5.2.2. Facteurs déterminants

• Le plus spécifique est l’ IgA VCA.

• EBV +++ associé au carcinome indifférencié de


type naso-pharyngé (UCNT), à l'occasion d'un
certain nombre de circonstances locales
favorisantes supplémentaires, comme les
infections ORL répétées.
30

2. Etude clinique

2.1. TDD : Carcinome indifférencié du cavum


(UCNT) chez l’adulte jeune

2.1.1. Circonstances de découverte


En raison situation anatomique rhinopharynx,
développement local de ces cancers peut être longtemps
asymptomatique.

=> diagnostics tardifs. Selon la symptomatologie, le


patient vient consulter
31

2.1. TDD : Carcinome indifférencié du cavum chez l’ adulte jeune

2.1.1. Circonstances de découverte


Selon symptomatologie, patient vient consulter

• ORL;

• Autres spécialistes : neurologue, ophtalmologue


hématologue qui l’adresse à l’ORL;

• découverte fortuite à l’imagerie dans le cadre d’un


bilan de routine.
32

2.1.2. Interrogatoire
• recherche
+ âge, le sexe,
+circonstances de découverte,
+début de la symptomatologie,
+survenue progresssive,
+récidive ou persistance des signes malgré
traitements bien conduits,
+notion de non alcoolo-tabagisme.
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2.1.3. Examen clinique


2.1.3.1. Signes fonctionnels

• nombreux et variés fait topographie cavum et de ses


rapports. Le patient se plaint de :
• obstruction nasale avec ou sans épistaxis;
• hypoaccousie
• céphalées unilatérales +++ frontales peuvent orienter
vers sinus. progressives, récidivantes ;
• douleur, témoin d’une atteinte de la base du crâne.
• diplopie signant l’atteinte du VI ;
• exophtalmie unilatérale +++ ou bilatérale ;
34

2.1.3.1. Signes fonctionnels


• NB : aucune tendance régress° spontanée
évolution -> aggravation progressive /
récidive après amendement
sous TTT médical symptomatique efficace.

• association de ces signes à 2 examens successifs


=> faire rechercher cancer cavum, +++ sujet à
risque ( notion de répartition géographique).
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2.1.3.2. Signes physiques


• 2.1.3.2.1. Examen local

i. Rhinoscopie antérieure : masse endonasale


parfois encombrant le vestibule.

ii. Rhinoscopie postérieure : Examen du


cavum/nasofibroscopie visualise la tumeur
permet de faire dans un même temps biopsie.
apprécie aspect macroscopique tumeur
->bourgeonnante, ulcéreuse saignant facilement au
contact .
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2.1.3.2.2. Examen régional

• i. Otoscopie sous microscope: une otite séreuse. atteinte TE. Si


traînante examiner cavum .
Audiométrie: surdité de transmission
tympanométrie un aplatissement courbe.

• ii. Oropharynx : tumeur accouchée derrière voile.

• IIIi. Cavité buccale : trismus, signant extension -> espaces pré


et rétrostylien.

• IVi. Examen du cou : palpation aires gglion ADP cervicales


sont révélatrices (>1/2 des cas). haut situées, sous- digastriques,
spinales ou sous-mastoïdiennes.
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2.1.3.2.3. Examen des autres appareils


• i. Appareil neurologique : signes neurologiques
(10 à 20% des cas). Examen complet paires
crâniennes atteinte du I, V par extension au foramen
ovale ; des III,IV,VI par envahissement du sinus
caverneux ; IX,X,XI par extension au trou déchiré
postérieur.
• Bilan ophtalmologique .test de LANCASTER où
recherche diplopie à la phase infraclinique, le Fond
d’œil.
• ii. Appareil pleuro-pulmonaire :
• IIIi. Abdomen : Foie et rein, ADP.
38

2.1.4. Bilan paraclinique


• A visée diagnostique
*Biologique

• PCR dans le plasma : isole ADN viral.

• Ac anti-EBV, IgA VCA+++ spécifique des TMR.


Diagnostique mais aussi surveillance.

• protéïne ZEBRA (Z Epstein Barr replication activator) :


déclenche passage virus état latent -> état réplicatif.
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2.1.4. Bilan paraclinique


*Radiologique

• Rx standard cavum profil aux rayons mous : rétrécissement filière


Rhinopharyngée/ tumeur

• TDM en incidences axiales et frontales: Précise siège, extension dans


les espaces parapharyngés (80%) et la base du crâne. Met en évidence
ADP.

• IRM : recherche une atteinte parapharyngée, des ADP


rétropharyngées, une atteinte nerfs crâniens

*Anatomopathologique
• Biopsie du cavum : confirme la TM et donne le type histopathologique.
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2.1.4. Bilan paraclinique

• A visée d’extension

TMR métastasent par ordre décroissant aux os, aux


poumons, au foie. risque d’évolution métastatique est
corrélé à l’atteinte ganglionnaire
• Rx pulmonaire : images en lachet de ballons
• Scintigraphie osseuse : lésions osseuses
• Echographie abdominale : Organomégalies
• TDM thoraco-abdominale : ADP profondes.
• TEP cervicale : paraît plus sensible pour détecter des
ADP.
41

2.1.4. Bilan paraclinique


A visée thérapeutique

• Un bilan dentaire (+ panoramique dentaire)

• Une sérologie virale : anti-corps anti-EBV +


recherche virale dans les biopsies
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AU TOTAL - TNM de l’UJCC/UICC 2002

• T1 :Tumeur localisée nasopharynx

• T2 :Tumeur étendue tissus mous oropharynx /FN


T2a Sans extension parapharyngée
T2b Avec extension parapharyngée

• T3 : Tumeur envahissant structures osseuses /


sinus maxillaires

• T4 : Atteinte intracrânienne /atteinte nerfs


crâniens, fosse infratemporale, hypopharynx,
orbite, espace masticateur
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AU TOTAL - TNM de l’UJCC/UICC 2002

• N0 : Pas d’adénopathie
• N1 : Adénopathie unilatérale 6cm ou moins au-
dessus région sus- claviculaire
• N2 : Adénopathies Bilatérales 6cm ou moins au-
dessus de la région sus-claviculaire
• N3
N3a : Adénopathie de plus de 6cm
N3b : Adénopathie sus-claviculaire
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AU TOTAL - TNM de l’UJCC/UICC 2002

• M0 : Pas de métastase
• M1 :Présence de métastases
45

AU TOTAL - TNM de l’UJCC/UICC 2002


Stades
• Stade I T1-N0-M0
• Stade IIA T2a-N0-M0
• Stade IIB T2b-N0-M0-T1-T2a-T2b-N1-M0
• Stade III T1-T2a-T2b-N2-M0
T3-N0-N1-N2-M0
• Stade IVA T4-N0-N1-N2-M0
• Stade IVB N3-M0 quel que soit le T
• Stade IVC M1 quels soient les stades T et N
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2.1.5. Evolution

• Non traité, évolution-> décès/ envahissement


des structures nobles.
• Bien traité, la survie à 5 ans ≈ 60 %
excepté pour F. métastatiques d'emblée.
si contrôle local obtenu, taux-> 75 % (T1 ou
T2 : 90 %; T3 ou T4 : 55-60 %).
47

2.2. Formes cliniques


• 2.2.1. Formes selon l’âge
2.2.1.1.TMR de l’enfant
2.2.1.2.TMR du sujet âgé
• 2.2.2. Formes selon le type anatomopathologique
2.2.2.1. Carcinome indifférencié type naso-pharyngé (UCNT)
: T.D.D
2.2.2.2. Carcinome épidermoïde kératinisant
2.2.2.3. Carcinome épidermoïde non kératinisant
2.2.2.4. Autres cancers
Adénocarcinomes
lymphomes non hodgkiniens
tumeurs conjonctives.
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2.2. Formes cliniques

2.2.3. Formes selon l’évolution


2.2.3.1. Formes localement avancées
2.2.3.2. Formes récidivantes
2.2.3.3. Formes métastatiques
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3. Diagnostic
3.1. Diagnostic positif
• Trois groupes de signes caractéristiq cancer cavum :
signes rhinologiques fréquents, évocateurs :
épistaxis récidivantes, rhinorrhée purulente ou
sanguinolente, obstruction nasale traînante, voix
nasonnée.
signes otologiques : sensation d'oreille bouchée+
otite séro-muqueuse unilatérale.
signes neurologiques : névralgie du trijumeau,
diplopie, céphalées.
50

3. Diagnostic Différentiel
Tumeur bénigne
• Fibrome naso-pharyngien : devant - Epistaxis
récidivante souvent minime
• Eliminer devant :
fréquence à la puberté
endoscopie : formation dure, lisse, brillante
polylobée.
TDM : élargisst foramen sphéno-palatin.
51

3. Diagnostic Différentiel
Cause infectieuse

• Sinusite : devant - rhinorrhée purulente ou sang


- obstruction nasale
- céphalées unilatérales
• Eliminer devant : absence atteinte neurologique
TDM opacité des sinus.
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3. Diagnostic Différentiel
Cause neurologique

• Névralgie isolée du trijumeau : -femme > 50 ans


Eliminer devant : - douleur fulgurante
type de décharges électriques
+++trajet du V2 ou du V3.
Notion de zone gachette (aile nez,
lèvre supér., gencive, commissure labiale).
53

3.3. Diagnostic étiologique

• Confère Chapitre 1.5. Etioépidémiologie


54

4. Traitement
4.1. TTT préventif

4.1.1. Prévention primaire


• Alimentation saine
• Amélioration environnement de vie/espace de travail
• Détect° in utéro si possibilité certaines mdies génétiques

4.1.2. Prévention secondaire


• Calmer douleurs
• Eviter passage aux complications

4.1.3. Prévention tertiaire

• Prendre en charge les séquelles


• TTTer les complications
• Réinsertion des sujets dans un environnement plus adapté
55

4. Traitement
4.2. TTT curatif
symptomatique et étiologique

4.2.1. Buts
• Enrayer la symptomatologie clinique
• Surveiller et traiter les complications
• Améliorer le pronostic
56

4. Traitement
4.2.2. Moyens

• Radiothérapie externe
• Chimiothérapie
• curiethérapie à l’ iridium 192
• chirurgie
• ATB non spécifiques, antipyrétiques,
antihémétiques, antalgiques pallier I à III,
• antianémique, sang isogroupe isorhésus.
57

4. Traitement
4.2.3. Indications
4.2.3.1. tumeur primitive et atteinte aires ganglion.
• Radiothérapie : dose totale délivrée 65-70 grays en 6,5 à 7
semaines.
• curiethérapie en complément après irradiation externe à doses
complètes ou en rattrapage en cas de petite récidive superficielle.
Des ré-irradiations externes à doses entières sont possibles en
cas de récidives locales pas trop étendues.

4.2.3.2. Carcinome indifférencié UCNT


• Une radiothérapie - chimiothérapie concomitante suivie d’un
évidement ganglionnaire en cas de non-stérilisation ou de
récidive ganglionnaire
58

4. Traitement
4.2.3. Indications
4.2.3.3. Carcinomes épidermoïdes naso-pharyngés
Forme avancées, récidivantes, métastasiques.

• Chimiothérapie : agents les plus utilisés sont cisplatine ,


bléomycine, doxorubicine, épirubicine, fluorouracile,
méthotrexate, Docétaxal.
Ou bien
ganglions supérieures à 3 cm (N2 ou N3)
• chimio-radiothérapie concomitante précédée/
évidement ganglionnaires
59

QUELQUES ANTIMITOTIQUES
Classe Agents Taux de reponse Effets
thérapeutique secondaires
spécifiques
Analogue du Cisplatine 15-30% Insuf Rénale
platine Neurotoxicité
+ototoxicité
Anti-métabolites méthotrexate 20% Toxi muqueuse
5fluoro-uracile 15% Toxi cardiaque aig

Taxanes Docétaxel 40% Toxi muq/unguéal


Réact° allerg

Anthracyclines Epirubicine 15-20% Insuf card cumul

ATB Bléomycine 15-25% I resp/fibrose pul


Réactions allerg
60

4. Traitement

Protocoles (Alger-Constantine)
1ère ligne 5FU/ Cis Platine : 5FU 1000 mg/m2 J1 et J3
– Cisplatyl 100mg/m2 J1
(80% reponse +). (J1=J28)

Si rechute 2ème ligne :2 taxanes (Docétaxel+Paclitaxel )=>44% et 43%


(reponse+).
Ou bien : Doxorubicine / Docétaxel Doxorubicine 50mg/m2 J1
Docetaxel 90 mg/m2 avec prémédication à base de corticoïdes J1 (J1=J21)

Si rechute 3ème ligne après échec des deux premières lignes, gemcitabine
Monothérapie : Gemcitabine 625 mg/m2 perfusion de 3 heures à J1 - J8 - J 15
(J1=J28).
61

4. Traitement
• A Cotonou: 5-6 cures

5FU/ Cis Platine/ Taxotère :


5FU 300-600mg / m2 / j J1 à J5
Cis-Platine 80à100mg / m2 /cycle J2 et J5
Taxotère 75mg / m2 à J3
62

4.2.3. Indications
4.2.3.4. Lymphome

TTT habituel des lymphomes, chimio- et/ou radiothérapie.


• Cyclophosphamide(J1àJ5), Doxorubicine (J2), Vincristine
(J3), Prednisone (J1àJ5).

4.2.3.5. Evidements ganglionnaires de rattrapage si


régression incomplète, Chirurgie : 2 à 3 mois après fin
radiothérapie. Le cavum situé profondément sous base du
crâne  très difficile d'accès sur plan chirurgical.
63

4.2.3. Indications
4.2.3.6. Selon la classification TNM
• T1 ou T2, N0 Radiothérapie
• T1 ou T2, N+ / T3 ou T4, N0 / N+, M0
Chimiothérapie puis radiothérapie
• M+ Chimiothérapie suivie ou non d'une
radiothérapie

4.2.3.7. selon l’âge


• Enfant: chimiothérapie => diminuer doses
irradiations délivrées sur base du crâne.
64

4.2.4. Surveillance
Evalue séquelles, dépiste rechute loco-régionale ou
survenue de métastases (30 %).
• Un contrôle à 2 mois: examen clinique dont le
palper du cou, naso-fibroscopie, Rx pulmonaire,
TDM du cavum, IRM, bilan sérologique anti EBV.
• Le suivi standard: bilan ts les 6 mois pendant 2
ans, annuel jusqu’à 5 ans après rémission, puis une
surveillance clinique annuelle à vie.
• Si rémission complète. simple surveillance à
l'occasion visites de suivi habituelles.
65

4.2.4. Surveillance
• Les rechutes se produisent essentiellement durant les 3
premières années post-thérapeutiques.
• taux de rechutes locales ou locorégionales=30 %. svent
locales et la maladie peut être contrôlée.
• Dans ce cas options thérapeutiques suivantes :
Une ré-irradiation externe avec protection médullaire
Une chimiothérapie radio-sensibilisante associée à
une radiothérapie externe
Une curiethérapie à iridium 192
Très rarement une chirurgie, sauf reliquat ganglion
cervical
66

4.2.5. Résultats
• Taux de contrôle local est globalement= 70 % (90
% pour les T1 - T2).

• Cependant échec ganglion peut survenir si ADP


volumineuses, classées N3 et souvent associées à
une rechute locale et/ou métastatique.

• rechutes surviennent durant les 3 premières


années suivant TTT initial, mais qq rechutes
tardives observées 5 à 15 ans après TTT.
67

4.2.5. Résultats
Les séquelles post-radiothérapie multiples :
• asialie , quasi-constante ;
• sclérose des muscles masticateurs ;
• rhinite croûteuse ;
• séquelles auditives à type de surdité de
transmission ;
• dysfonctionnement sur l’axe hypothalamo-
hypophysaire =>hyperprolactinémie, aménorrhée,
infertilité décrite chez la femme ;
• atteinte nerveuse du XII et du X ;
• nécrose muqueuse.
68

4.2.6. Pronostic
Dépend de +sieurs facteurs :
Facteurs liés à la tumeur
• Localisation tumeur primitive
• Extensions régionales ganglionnaires cervicales
• Extensions métastasiques
• Lésions anatomopathologiques (type histologiques, degré
de différenciation, rupture capsulaire)
Facteurs liés au patient
• Age
• Etat général
Facteurs liés au traitement initial selon la
radio/chimiosensibilité.
69

Patiente de 65 ans
70

Imagerie ORL et Cervico-faciale/Pharaboz


C.
71

CONCLUSION
• TMR relativement rares chiffres affectées à incidence=
estimations.
• Manque de registres des cancers constitue un pb majeur
santé publique.
• Approche scientifique a permis de mieux comprendre
pathogénie carcinomes naso-pharyngés.
• Progrès concomitants de la balistique en radiothérapie et
la connaissance en oncologie médicale ont permis une
amélioration de la survie dans les pays du nord.
• Malheureusement, sous nos cieux malgré une avancée
notable en matière de carcinologie, le pronostic demeure
toujours sombre.
72

Références
• 1-Legent F, Perlemuter L, Vandenbrouck
C. Cahiers d'anatomie ORL 2: fosses nasales et
pharynx. Paris, Masson 1969 :83-89.
• 2-Bonfils P, Chevalier J-M. Anatomie ORL.
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