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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉS
I.1. Définitions
I.2. Intérêt
IV. SURVEILLANCE
V. PRONOSTIC
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
INTRODUCTION
Pathologies amygdaliennes sont dominées par infections bien avant les tumeurs.
Ainsi :
I. GENERALITES
1. Définition :
Cancer : est une prolifération cellulaire aboutissant à la formation d'un néotissu relativement
autonome à tendance croissante de façon indéfinie.
Chirurgie du cancer l’amygdale : consiste en l’exérèse d’une tumeur amygdalienne, selon les
techniques bien codifiées : Bucco-pharyngectomie transmandibulaire (BPTM) conservatrice ou
non conservatrice de la mandibule.
2. Intérêt
Anatomique :
3. Rappel anatomo-physiologique :
4. Bases cliniques :
- Dysphagie haute
B. L'examen clinique
- Échographie abdominale.
Tumeur
Adénopathie
homolatéraux < 6 cm
Métastases
2. Mesures générales :
- Hospitalisation
- Voie d’abord veineuse
- Informer le patient sur les risques de l’intervention et des résultats escomptés
- Consentement éclairé du patient ou des parents : signé et daté, en 2 exemplaires.
- A la veille de l’admission : anxiolytique (ATARAX comprimé)
- Patient à jeûn au 6h avant.
3. Moyens chirurgicaux
Celle-ci peut être réalisée sous anesthésie générale avec intubation orotrachéale première ou
secondairement à une trachéotomie, lorsque le malade ne peut être intubé en raison d'un trismus
important
Patient :
Le malade est mis en décubitus dorsal. Un billot est glissé sous les épaules afin de mettre le cou en
hyperextension, la tête doit être laissée libre afin de pouvoir modifier sa position au cours des
différents temps opératoires, la tête étant tournée du côté opposé à l'opérateur lors de l'évidement
cervical.
3.3. Instrumentation :
- pince à badigeonner
- pince à champs
- manche de bistouri
- ciseaux à disséquer
- ciseaux droits ;
- pince de museux ;
- pince à crabes ;
- crochets
- porte tampon
- cupules
- scie de Gigli
- compresses
- SSI
- canule de trachéotomie
- sonde nasogastrique
- gants stériles
Il s'agit le plus souvent d'une incision de type Sébileau-Carrega avec grande incision arciforme allant
de la pointe de la mastoïde à la région sous-mentale (fig. 2 Buccopharyngectomie transmaxillaire
(BPTM) : incision cutanée.
Cette incision descend jusqu'au niveau du bord supérieur du larynx soit 3 à 4 cm sous le rebord basilaire
de la mandibule. En fonction de l'étendue de l'évidement cervical, une branche verticale peut être
réalisée allant jusqu'à la clavicule au niveau de la jonction 1/3 antérieur-1/3 moyen, les points les plus
importants étant que la branche arciforme croise la carotide au-dessous du bulbe et que le point de
jonction de cette branche avec l'incision verticale se fasse en arrière de la carotide afin d'éviter, s'il
existe une nécrose au point de trifurcation, que celle-ci soit directement à l'aplomb du bulbe
carotidien.
b) Evidement cervical homolatéral :
Son extension est dictée par les données cliniques et peropératoires réalisant au minimum un
évidement sous-mento-maxillaire, sous-digastrique et rétrospinal, sus-omohyoïdien.
Cet évidement peut être laissé en monobloc dans la région sous-maxillaire postérieure
c) Exposition de la mandibule :
d) Section du tendon intermédiaire du digastrique :
Après avoir été sectionné, il est désinserré de l'os hyoïde, le muscle stylohyoïdien est également
sectionné. L'attitude vis-à-vis du nerf grand hypoglosse dépend en grande partie de l'extension basse
de la tumeur et donc de la nécessité de pratiquer une pharyngectomie latérale basse. Dans ce cas,
après hémostase des veines entourant le XII, celui-ci est disséqué sur toute sa longueur de manière à
pouvoir le mobiliser. L'artère linguale peut être sectionnée ou conservée, les branches antérieures de
la carotide externe sont repérées, de manière à pouvoir la mobiliser vers l'arrière au cours de la
résection oropharyngée.
Le lambeau labiojugal est disséqué sur toute la longueur de l'hémimandibule jusqu'au niveau du bord
antérieur du masséter
e) Section mandibulaire :
La section de la branche verticale se fait plus ou moins haut, allant de la simple résection de
l'angle mandibulaire (zone de projection de la loge amygdalienne) à la désarticulation
temporomandibulaire
d) Résection tumorale :
Elle est guidée par la vue et la palpation d'avant en arrière. Il faut légèrement décaler la section
muqueuse du plancher buccal en arrière de la section mandibulaire antérieure. La résection va être
menée conjointement d'avant en arrière au niveau du plancher buccal et du sillon gingivojugal
inférieur, emportant plus ou moins de plancher postérieur, de zone de jonction linguale, de
commissure intermaxillaire en fonction de l'extension tumorale.
Buccopharyngectomie transmaxillaire
La loge amygdalienne est fermée par simple rapprochement des deux piliers ou par des
lambeaux
Il s'agit essentiellement du lambeau myocutané de grand pectoral qui a l'avantage d'être simple
à prélever, très fiable. En cas d'échec de ce lambeau ou lorsque les conditions anatomiques
l'imposent
Au niveau du voile, si la luette a pu être conservée elle est dédoublée du côté de l'exérèse et
suturée latéralement aux faces antérieure et postérieure du voile restant, ce qui permet
notamment en cas de luette longue de combler partiellement la perte de substance vélaire et de
diminuer ainsi les risques de rhinolalie et de reflux nasal lors de l'alimentation.
f) Reconstruction de la mandibule/ostéosynthèse
i) Pansement
Hémorragies +++
4.2. Surveillance :
Surveillance post-opératoire :
Clinique :
Les incidents locaux seront au mieux prévenus et traités par des soins locaux faits par le
chirurgien en salle de pansement
Déglutition
Etat nutritionnel
Paraclinique :
4.3. Indications :
5. PRONOSTIC :
A court terme :
Hémorragie ;
L’orostome ;
La rupture carotidienne ;
Bronchopneumopathies
Complications thromboemboliques
Cicatrice chéloïdienne
CONCLUSION
Le Cancer de l’amygdale est de très mauvais pronostic. Sa prise en charge est très lourde.
L’intérêt de la prévention (arrêt tabac et alcool, vaccination contre HPV). Son dépistage précoce
repose sur l’examen clinique minutieux devant toute lésion suspecte de l’amygdale.
Les avancées en imagerie ont permis une appréciation de l’extension tumorale et le choix de la voie
d’abord.
Cette chirurgie est délicate à cause de la proximité avec les organes nobles, d’où l’importance des
complications.