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Le tophet de Carthage

Plan

Introduction
I – définition et découverte du tophet : 2- les fouilles de Francis kelsey et Donald
1- définition Harden
2- la découverte du tophet de Salammbô 3- les fouilles de Cintas
II – le tophet dans les textes 4- la compagne de l’UNESCO
1- comment les sources ont évoqué le 5- les investigation récents
tophet
IV – le question de sacrifice littéraires
2- la description de la cérémonie sacrificielle
depuis les sources littéraires 1- selon les sources littéraires
III – les fouilles mener dans le tophet de Carthage 2- selon les sources archéologiques
1- les fouilles de François Icard et Paul Geilly conclusion
Bibliographie

Ouvrages :
Carthage, Serge Lancel,1992
Carthage maitresse de la méditerranée, Samir Ounallah et Attilio Mastino
Le tophet de Salammbô a Carthage, H. Bénichou-Safar
Articles :
Le tophet: où et pourquoi, Bruno D'Andrea et Safa Giardino
Nouvelle fouilles dans le sanctuaire de Ba’l Hamon a Carthage
Introduction

Apres la destruction de Carthage nous avons étudier l’histoire ce cette metrpole mediteranienne
depuis les source litteraies latine et grecs et aussi depuis les source archiologiques. Avec l’evolution
de ce decipline en peut aujourd’hui ecrire l’histoire d’une autre vision plus ajusté loins de ideologies
mener par les source litteraire.
De ce contexte l’archéologie nous permettons de mieux comprendre la vie religieuse des carthaginois
et de connaitre la culture et les rite carthaginois par exemple les sources litteraire parle du tophet de
carthage en sorte d’air
I. Définition et le découverte du tophet

1- Définition :
Au début il faut mentionne que le terme de tophet ne figure pas dans aucune inscription
phénicienne, il s'agit d’un mot biblique pour définir une aire sacrée a ciel ouvert a la limite
des villes punique par exemple Carthage et Hadrumète a Tunisie , Motye en Sicile et
Tharros en Sardaigne .
Ce terme de tophet est atteste a plusieurs reprise dans l’ancien testament en particulier
dans les textes prophétique. En effet un tophet est citée dans le valle de ben Hinnom a
Jérusalem ou’ les israélites aurait fait passer par le feu leurs fils et fille LMLK ou a
MOLOK.
On trouve sur une inscription punique mention de qodesh Baal Hammon , Qodesh devait
être employé a la place du terme hébraïque tophet ; le tophet punique se présentent
comme des espaces hérisses de stèles souvent figurées et parfois inscrites décidas a Baal
Hammon et a Tanit , au devant de ces stèles om enterre des urnes contenant les restes
incinères d’enfants très jeune et/ou d’animaux.
Dans ce contexte et après plusieurs recherche il y a deux hypothèse interprète sont :
- Une admette que se pratique est une sorte de sacrifice sanglante dans le cadre sacrifice
d’enfants.
- l’autre prouve que ce pratiques s’agit d’un sacrifice des enfants essentiellement des
mort-né ou des bébé prématuré.
Ce rite funéraire avaient une belle continuité de pratique sur prés de six siècle, même
après la destruction de Carthage et la domination romaine.
Ces aires sacrificielle a connu des limites non précisés a cause du l’implantation des villas
modernes , mais en générale il situ dans le quartier au jouxte le bord ouest de la lagune
du port rectangulaire.
2 la découverte du tophet de Salammbô :

Avant la découverte du tophet en 1921 les seuls vestiges connus de la plus ancienne
Carthage étaient les nécropoles.
A la début de travaille archéologique les fouilles ne découlaient pas d’une programmation
et ne faite pas par une équipe de spécialité avertis. c’est le cas du tophet, elle était
découvert a la fois du hasard et de la chance d’amateurs passionnées et tenaces.
La découverte du tophet était inventé principalement par François Icard ; il est dans le
temps un sous-officier de travailleurs devenu inspecteur de police a Tunis, ainsi par Paul
Gielly; u, petit fonctionnaire municipale de Carthage.
Se deux dernier avaient investi la connaissance d’un chercheur tunisien de pierre qui les
avait aidé de comprendre la situation des stèles trouvés en divers points du site.
Carte de Carthage
la stèle fameuse de la découverte de
Carthage c’était la « stèle du prêtre »,
conservé maintenant au musée de Bardo.
Elle est un véritable « enseigne parlante »
d’une aire sacrificielle, notamment décorée
par un homme vêtu d’une robe et coiffé du
bonnet des kohanim, la main droite levée
dans un geste de prière, tient dans son
bras gauche replié un nourrisson
emmailloté.
Fin décembre 1921, Icard et Gielly, ont
commencé d’extraire les stèles des
profondeurs d’un lopins de terre situé non
loin de la lagune rectangulaire (maintenant
avenue de Hannibal)
II – le tophet dans les textes anciennes:

 1- comment les sources ont évoqué le tophet :


Selon une longue tradition grecs et latine, les carthaginois avaient l’habitude de sacrifice des
victimes humains choisîtes parmi les beaux prisonniers capturés, les vieillard âge de plus de
soixante-dix ans, les ennemis écrasés sous les carènes d’un navire… le plus étonnant de ces
sacrifices celui des enfants donné en offrande a Baal/Cronos/saturne.
Du IV -ème siècle av-j-c jusqu’au VI -ème siècle ap-j-c une cinquantaine des textes racontent
ces pratiques. Les premier témoigne sont de Ciltarque qui signale un Cronos du bronze a
Carthage dont les victimes tombaient dans un baissier enflammé, il indique que les
carthaginois donna des sacrifice humaine quand il voulaient avoir une chose de très
important.
On doit également a Timée parle d’un automate de bronze enflammé en forme de taureau
pris par les carthaginois a Agrigente. Ennius seul évoque un opinion générale concernant les
carthaginois sacrificateurs d’enfant, pendant toute la durée des guerres puniques.
Quinte curce affirme que Carthage a hérité de cette religion de Tyr, la mère patrie. Au
Ier siècle av-j-c Diodore de Sicile insiste que les Carthaginois ne se rappellent la
puissance divine qu’ au temps d’infortune pour rétablir les sacrifices depuis longue
temps négligé.

A l’époque impériale , pour les auteurs païens le problème semblé être clos et
considéré comme un cliché relatif a un passé reculé . Mais le polémique n’est pas
moins violente et les réactions d’auteurs restent fortement indigne, on a l’exemple de
Plutarque.
Les chrétiens ont suivi ce courant dans le cadre de l’anti polythéiste.
L’impression générale tirée par les sources littéraires que les auteurs grecs et romains
étaient absolument convaincus de l’existence de sacrifice d’enfant a Carthage.
2- la descriptions de la cérémonie sacrificielle depuis les sources

Il est difficile de retiré depuis les sources la cérémonie de ce rite funéraire, mais on a
quelque détailles. Tout d’abord c’est un rite pratiqué lors des situations
singulières(guerres, famine, siège, épidémie). De plus les les interactions avec celui-là est
différente d’après les auteurs. Plutarque dit que la mère d’enfant sacrificié se tenait a coté
sans pleurer alors que Hésy Chuis d’Alexandrie décrits les larmes des femmes de Carthage
au moment du sacrifice de leur enfants. Pour Tertullien, Mencius Felix; Prudence et
Dracontiums ce sont les enfants qui sanglotent alors que leurs parents les caressent pour
les empêcher a pleurer au moment de l’immolation. On parle également d’une a deux
victimes offertes par an, ou de plusieurs lors d’évènement inquiétant, ce sont les fils
d’aristocrates ou des enfants achetés pour l’occasion.
D’après les sources, les sacrifices ce donner a l’aide d’un idole en bronze, c’est le statue de
Cronos, au bras étendus (la description de Diodore)selon Clitarque « leur semblait s’étirer
comme par des rires ».
Diodore indique deux manifestations de sacrifice; la première parle également d’un enfant
égorgé pour Cronos lors une épidémie, la deuxième celui du grand holocauste fait a
Carthage en 310 av-j-c lors du siège de la ville par Agathocle de Syracuse.
Cronos / baal hammon selon le perception littéraire
III- Les fouille mener dans le tophet de Carthage

1- les fouilles de François Icard et Paul Gielly :

Le sondage était a 5,50 m de profondeur. Au début de fouille apparaitre des strates


inégales superposé, contenant des stèles ou des cippes. Ceux-ci surmontait des urnes en
terre cuite qui comblait par des restes osseux calcinés parfois accompagnés de bijoux ou
d’amulettes.
Les urnes avaient un forme élégante a deux anses et peinte de cercles rougeâtres.
Poinsot ( le véritable créateur de la Direction des Antiquités de Tunis ) a donne une
interprétation des urnes; il nous informe que les débits calcinés sont des ossement de très
jeunes enfants de quelques jours a quelques mois et les restes des animaux(chevreaux,
agneaux, chiens…)
Le 4 novembre 1922 les fouilles étaient suspendues. La publication des résultats n »était
pas a la mesure de découverte et le site était pillé a cause du mal protection.
2- les fouilles de F. Kelsey et D. Harden

Ce travaille était la fruit d’une équipe franco-américaine en 1925 . Le directeur de la mission


était François Kelsey de l’université de Michigan , aider par Donald Harden un jeune
Britannique ; il finissait sa carrière comme conservateur en chef au British Museum et se classait
parmi les meilleurs connaisseurs du monde phénicien et punique.
La fouille était abandonnée après la mort de F. Kelsey en 1927. le site de tophet était fouillé de
nouveaux entre 1934-1936 par un père blanc Lapeyre sous l’initiation de l’ Institut de France.
En dépit de tous ces efforts la compréhension du tophet dans sa fonction d’aire sacrificielle
n’avait pas avancé d’un pas et avec le péril du guerre mondiale le site resta en sommeil durant
quelque années.
3- Les fouilles de Cintas
Pierre Cintas a commencé le travaille juste après la guerre, A partie de mois juillet 1944 dans le cadre de la
Direction des Antiquités dont le parton était G. Ch. Picard.
Le terrains concerné par les nouvelles fouilles était sous forme de trapèze , voisine mais tout a fait distincte
du site des exploration précédentes.
Plus des urnes comblaient de ossement de jeunes enfant incinéré et mêlé des restes d’oiseaux, Cintas a
trouvé des perles, des amulette égyptisants et des petites statuettes.
Une stèle a fronton était découverte; figurant une femme vêtus d’une longue tunique plissée, a demi
genouillée auprès d’un terre sur lequel s’appuie de la main gauche; la mai, droite tient un vase a anse.
Cette stèle était commenté plusieurs fois a une scène de libation. Selon Serge Lancel peut être une
figuration a un culte rendu a Didon héroïsée après son suicide par le feu, ou encore a un rite funéraire
célébré en l’honneur des victimes du rituel sacrificiel uniformément divinisé.
Cintas a découvre aussi une « chapelle » ; sorte de chambrette voutée de très petit dimension. Il a presté
cet ensemble comme un dépôt de fondation non un caveaux tout simplement, notamment une trace
archéologique de la légende mentionnée au IVème siècle par Philistos de Syracuse et par exode de Cnide
selon la quelle Carthage aurait été fondée a l’extrême fin du XIIIe siècle av-j-c et dont également avant
Utique.
La stèle a fronton
4- La compagne de l'Unesco

Apres la fouille de Cintas s’ouvrait la compagne internationale de sauvegarde de site


de Carthage patronnée par l'Unesco.
Pendant quatre année, entre 1975 et 1979, une équipe de l’American School of
Oriental Research dirigée par L.Stager a reprise l’exploration.
On a sur cette compagne juste des compte rendus partiels et quelques articles
permettent de souligner ses principaux apports .
5- Les investigations récents

Les fouille ont débuté en 2014 dans un secteurs de 10m*5m, ils se fait d’une façon discontinue
notamment la première fouille a été interrompu et refaire en 2017 et 2018.
jusqu'au présent les fouilles actuelle ont mise au jours 548 urnes datables entre la fin du VIème et le
milieu du II -ème av-j-c.
Le matériel étudié jusqu’à présent provient de 38 urnes dont la plus part se situe entre IVème et la
première moitié du II -ème siècle av-j-c .
Ils ont utilise des méthodes minimiseuse pour étudier ces vestiges, principalement la micro-fouille des
urnes; c’est-à-dire l’application de la méthode archéologique a la dynamique de déposition du contenu,
ensuit l’analyse taphonomique de la déposition et effectué des études entomologiques et zoologiques.
IV- Le question de sacrifice d’enfants

1-Selon les sources littéraires :


Les sources classiques, témoignages bibliques, archéologique, et épigraphie, ont orienté pendant des
décennies vers l’interprétation des sacrifices d’enfants, mais une lecture attentive des données littéraires
permet de mieux comprendre le phénomène. En effet, aucun « tophet » n’est attesté dans la littérature
classique et aucun auteur ne fait allusion a un espace réservé au sacrifice humain et destiné a héberger
des nourrissons immolés.
Personne ne dit mot d’enfants incinérés et déposés dans une aire sacrée au était vue de tous:
commerçants marins mercenaires, pèlerins et étrangers.
A leurs yeux, le tophet devait être identifié au même titre que les autre lieux sacrées sacrés de la ville
« sanctuaire » comme en témoignent les inscriptions votives. Les auteurs classiques parlent du sacrifice
punique dans des contextes qui renvoient souvent aux jeux de la fiction littéraire, ou au mélange entre
récits mythiques et fait réels.
On reste d’ailleurs quelque peu surpris que des historiens comme Hérodote, Thucydide, Polybe et Tit-live,
au livrent d’important témoignages littéraires anciens offrent une image de ce rite qui ne correspond pas
exactement a la typologie des cérémonies célébrées dans les lieux ainsi définis, telle qu’elle est attestée
par l’archéologie punique.
2- Selon les sources archéologiques :
L’archéologie ne confirme pas la réalités de tels sacrifices collectifs, mais elle confirme le sacrifice se
substitution a l’époque classique.
A haute époque les ossement des urnes sont ma majoritairement soit des nouveaux né soit des enfants
mort né. Dans le groupe daté du IVème siècle sont ceux d’enfants d’un à trois ans.
Les études affirment que ils ont été « offerts » post mortem; c’est-à-dire après une mort naturelle et non
rituellement sacrifiés comme les jeunes animaux dont les restes voisinent parfois avec les leurs dans les
mêmes urnes.
De plus on sait que dans les cités du monde antique la mortalité infantile était très élève, particulièrement
dans la période néonatale et prénatale. Les données relevées dans une nécropole d’époque impériale
romaine à Sétif en Algérie sont q cet égard éloquentes : prés de 17% des enfants n’arrivent pas à terme
ou meurent à la naissance et prés de 40% ne parviennent pas à l'âgé d’un an. Cette mortalité ne devait
pas être moindre dans la Carthage punique, quelques siècles auparavant.
Encore, une étude récente sur les nécropoles puniques de Carthage a mis en évidence la grande rareté;
dans les fouilles anciennes, des tombes identifié comme des tombes d’enfants particulièrement en bas âge.
Certains chercheurs constatent que ces tombes de très jeunes enfants qu’on ne trouvait pas dans le
nécropoles se trouvaient en réalité dans le tophet. Les restes des jeunes sont exclus de la société des mort
dans les nécropoles , ils auraient été « voués » ou « offerts » à la divinités et passés par le feu de façon
rituelle, dans l’espoir d’un accès à une autre vie , ou à la réincarnation.
Conclusion :
Alors nous avons devant un type d’aire sacré, soit un sanctuaire soit un cimetière de jeunes enfant
soit un espace sacrificiel. L’état actuelle des études n’autorise pas à nier catégoriquement la réalité du
sacrifice humain carthaginois. Un jours viendra peut être où des analyses ostéologique plus fines
permettront de savoir de façon objective quand et comment est intervenue la mort de ces jeunes
enfants.
le tophet est actuellement connus dans plusieurs région ; à Bithia, Carthage, Motyé, Sousse, Sulcis,
Tharros et probablement Rabat. Les études confirme que ce aire sacré a laissé sa place au sanctuaire
de saturne africain a l’époque romaine; quand les offrandes d’agneaux remplacèrent généralement les
dépositions des restes d’enfants et quand les stèles avec la mention du Molk à Ba’al cédèrent la place
aux ex voto en l’honneur de Saturne.
Selon l’état actuelle des connaissances, il n’y aurait pas de tophet dans les « colonies » ibériques et
surtout dans la région phénicienne et plus généralement syro-palestinienne. Il faut demander si le
tophet tel qu'il est connu dans l’occident phénicien et punique est un héritage de la « Phénicie » ou de
Carthage où il serait diffusé dans d’autres colonies.

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