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Master SPMCE

Faculté de science Kenitra

Master : Système de protection des métaux conception et


environnement

RAPPORT SOUS LE THEME

Sortie effectue à musé archéologique de Rabat

Préparé par :
Demandé par :
Benmehdia nadia Mme F.Z HARIF

Année Universitaire 2018 - 2019

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Introduction

Ce rapport a été réalisé dans le cadre de la sortie, effectué à musé de Rabat. Aux
étudiants du deuxième semestre du master SPMCE pour l’année 2018-2019,
département de chimie, à la Faculté des Sciences Kenitra, Université IBN
TOFAIL.

Les musées sont trop peu nombreux au Maroc, pour que le musée de
l'archéologie de Rabat ne retienne pas votre attention. Ce musée qui a ouvert en
1930, mais dont les principaux apports datent de 1957, est sans conteste un des
plus beaux musées du Maroc, et en tout cas le plus riche pour ce qui touche aux
domaines préhistoriques et préislamiques.

La visite qu’on a passée nous a détaillé le développement de différentes formes


de corrosion sur les objets archéologiques surtout ceux en bronze sous l’effet
des paramètres agressif par exemple l’humidité relative, la température, les
polluants

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Cette visite nous a permet de connaitre les différentes objets
archéologiques trouvé dans des différentes périodes historique au
Maroc parmi elle nous citons :

Le premier homme

Photo 1: objets archéologiques utilisé par le premier homme.

Un homme plus évolué apparaît il y a 40 000 ans. Inventeur d’une pointe


pédonculée particulière à l’Afrique du Nord, la « pointe atérienne » qui pouvait
se fixer sur un manche de lance ou de javelot,

Photo 2 : Flèche pédonculée, atérienne,

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L’homme atérien connaissait l’utilisation du feu, pêchait, ramassait des
coquillages et se montrait également habile chasseur.

La période maurétanienne

Photo 3 : objets trouvé dans la période maurétanienne

Cette période est caractérisée par la


présence de du roi Juba II. C’est
un roi berbère de la Maurétanie.
Fils de Juba Ier, né vers 52 av. J.-
C. et mort vers 23 ap J.C. Il règne à
partir de 25 av. J.-C. découverte
à Volubilis, au Maroc

Photo 4 : Juba II

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Période phénicienne

Photo 5 : objets utilisé par phénicienne.


Les recherches archéologiques de ces dernières années nous ont permis de
mieux comprendre la répartition géographique, le type et la date des colonies
phéniciennes, sur la côte Atlantique et sur la Méditerranée.

La côte atlantique est caractérisée par des conditions environnementales


favorables (telles que les embouchures de plusieurs cours d'eau) à la création de
villages et de témoignages archéologiques (céramique) semblant expliquer de
quelle façon la fréquentation phénicienne a généralement suivi celle punique.

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Période romaine

Photo 6 : objets archéologiques romaine

Premier directeur des Antiquités au Maroc, va, en 1918, installer son service sur
un site romain majeur, Volubilis, avant de le transférer dix ans plus tard à Rabat,
la capitale, dans le musée archéologique qui portera son nom. La direction
générale de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Antiquités de la
Résidence générale du Protectorat intègre alors les départements des Antiquités
pré-islamiques (dites plus tard « Antiquités préhistoriques »), des Monuments
historiques et des Palais impériaux, dans une action d’inventaire, de sauvegarde
ou de mise en valeur patrimoniale à des fins culturelles et touristiques.

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La visite à pour but d’étudié le processus de corrosion pour les objets en bronze
en générale les alliages de cuivre est due essentiellement a la dissociation
sélective du cuivre.
Les objets métalliques provenant des fouilles de Volubilis, Bañase, Thamusida,
Salé, Tamuda, Lixus, Tanger, Rirha sont en partie exposés au Musée de Rabat,
dans la salle des bronzes, dans les vitrines de la salle centrale et de la galerie du
premier étage. Les réserves renferment une part importante d'autres pièces qui
présentent un réel intérêt. Tous ces bronzes ont été inventoriés, décrits et
étudiés par Mme Boube-Picot dans cinq importants volumes intitulés : "Les
bronzes antiques du Maroc", publiés de 1969 à 1980 par le Ministère des affaires
culturelles du Royaume du Maroc, Service de l'archéologie. Ce remarquable
travail, abondamment illustré et remarquablement édité, montre l'intérêt de ces
collections et m'a été d'une grande utilité, car il renferme également des données
techniques, des analyses et des indications sur l'état initial des objets et des
traitements. Plus de 1700 objets sont ainsi décrits et constituent l'ensemble le
plus riche d'époque romaine retrouvé en Afrique du Nord.
Les bronzes exposés présentent fréquemment des altérations plus ou moins
importantes, le phénomène n'est pas nouveau, et dès 1969 Mme Boube-Picot
signale : "Quelques bronzes du Musée de Rabat, décrits dans ce catalogue, ont
subi, après leur découverte, un vigoureux nettoyage par voie humide, qui a
décapé l'épiderme.
Ce traitement radical a déterminé un processus de corrosion aggravé par le fort
degré hygrométrique de l'air et provoqué de dangereuses attaques de chlorure
cuivrique. Des patines artificielles ont été posées, mais les effets en sont très
fâcheux.

Examen visuel de Chien attaquant


Le chien de Volubilis. Longueur totale 62 cm. Mal nettoyé et repatiné; les
restaurations à une patte, une oreille et à la queue n'ont pas tenu.

Le chien de Volubilis a un très mauvais aspect; il est encore recouvert de


concrétions mal masquées par un enduit vert foncé; des restaurations n'ont pas
tenu et sont remplacées par des emplâtres de ruban adhésif, un fragment de la
queue manque. Un nettoyage complet s'impose ainsi qu'une reprise des
restaurations. On pourrait peut-être ainsi retrouver la "belle patine verte".

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Photo 7 : statue de chient attaquant.

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CONCLUSIONS

Les bronzes conservés au Musée des antiquités de Rabat, qui constituent une
collection très importante, présentent pour nombre d'entre eux des altérations
dues à la présence de chlorures dans le métal corrodé. Ces chlorures deviennent
actifs en présence d'air humide. Le climat de Rabat étant très humide, il est donc
nécessaire de prendre des mesures particulières pour assurer la conservation de
ces objets. Des traitements ont déjà été pratiqués, qui n'ont pas toujours donné
les résultats souhaités ou ont modifié l'aspect des objets.

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