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Département de chimie
Kénitra
Conception et environnement
Travaux Pratiques
(S 3)
Hamid ERRAMLI
Ahmed DERMAJ
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Sommaire
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Généralités sur la Corrosion
Définition :
La corrosion est la dégradation d’un matériau (en particulier d’un métal ou d’un alliage) par l’action
du milieu environnant.
Dans le cas d’un métal, le processus de corrosion est régi par deux réactions :
oxydation du métal :
M Mn+ + n e-
2 H+ + 2 e- H2
O2 + 2 H2O +2 e- 4OH-
O2 + 4 H+ + 4 e - 4 H2O
Ces deux réactions doivent se passer simultanément et avec la même vitesse. On distingue donc à
la surface du métal corrodable deux types de sites :
La tendance à la corrosion peut être prévue thermodynamiquement par les valeurs des potentiels
standards E°. Il en résulte qu’un métal est d’autant plus corrodable (actif) que son potentiel standard
est plus faible.
Les diagrammes de Pourbaix donnent pour divers métaux, les zones de corrosion, de passivité et
d’immunité en fonction du pH et du potentiel électrique.
Dans le premier cas, le produit de corrosion possède principalement une forme soluble, dans le
deuxième cas, c’est un solide insoluble, donc susceptible de protéger le métal (passivation). Dans le
troisième cas aucune réaction n’est thermodynamiquement possible.
IE (1 I )100
I0
L’inhibiteur testé dans cette étude est un tensioactif simple dont la structure si dessous.
1. Objectifs :
2. Principe
Les courbes intensité-potentiel appelées aussi courbes de polarisation globale, ou courbes
potentiodynamiques. Elles sont obtenues en faisant varier de façon continue le potentiel appliqué à
l’électrode de travail depuis le domaine cathodique (valeurs négatives du potentiel) jusqu’au domaine
anodique et en enregistrant pour chaque valeur de potentiel, la valeur de la densité de courant
correspondante.
La vitesse de balayage en potentiel doit impérativement être suffisamment lente pour assurer
la réversibilité des réactions. L’allure des courbes renseigne sur les différentes réactions
électrochimiques mises en jeu pour des potentiels donnés.
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3. Courant de corrosion
Pour déterminer le courant de corrosion on doit tracer la courbe log i = f(E). La valeur de l’intensité
du courant de corrosion icorr peut alors être obtenue en extrapolant la droite de Tafel, cathodique et/ou
anodique, dont l’intersection donne le potentiel et le courant de corrosion (Ecorr et Icorr). Le
potentiel de corrosion indique la valeur seuil du potentiel au-delà de laquelle le métal peut être
corrodé. La densité de courant de corrosion jcorr = Icorr/S indique la vitesse du phénomène :
plus cette valeur est grande, plus la quantité de métal corrodée par unité de temps est grande.
4.Manipulation
a- Étude de la corrosion de l’acier au carbone dans HCl 1M
Polir l’électrode de travail (clou en fer) à l’aide d’un papier abrasif.
Réaliser le montage ci-dessous en plongeant les 3 électrodes (Fe, Pt, ECS) dans un bécher contenant
une solution de HCl 1M. Connecter les électrodes au potentiostat (Fe = travail ; Pt = auxiliaire ; ECS
= référence) et mettre en route l’agitation.
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Reprendre le même montage précédent, en remplaçant la solution corrosive par une solution de
l’inhibiteur.
- Mesurer le potentiel en circuit ouvert (potentiel d’abandon).
- Faire un balayage cathodique-anodique (-600mV/ECS à 600mV/ECS). La vitesse de balayage
est de 5 mV/s.
- Tracer la courbe de polarisation log I= f(E).
Cou
rbes de polarisation de l’acier au carbone dans une solution de HCl1M avec et sans inhibiteur.
Questions
1. Indiquer les réactions aux électrodes pour chacune des branches de la courbe.
2. Déterminer les paramètres électrochimiques associés à cette courbe.
3. Interpréter les courbes obtenus
2.Principe
En pratique, la mesure d’impédance consiste à surimposer à un point de fonctionnement stationnaire,
une perturbation sinusoïdale ΔE de faible amplitude ׀ΔE ׀et de pulsation ω=2πf (en rad.s-1). Le
potentiel imposé à l’électrode est égale E (t) = E+ΔE avec ΔE= ׀ΔE׀exp(jωt).
Il résulte alors un courant sinusoïdal ΔI de même pulsation ω superposé au courant stationnaire I, tel
que I (t)= I+ ΔI avec ΔI= ׀ΔI ׀exp (j(ωt-φ)). Φ correspond au déphasage du courant alternatif par
rapport au potentiel.
En général, cette méthode est largement appliquée à l’étude de mécanismes réactionnels, à la
caractérisation des couches superficielles ou du film passif. En effet, la spectroscopie d’impédance
électrochimique peut mettre en évidence les diverses étapes élémentaires sur la base de leur constante
de temps. L’objectif de l’analyse d’un spectre d’impédance est d’associer à chacune des étapes
observables sur le diagramme de Nyquist ou de Bode des grandeurs physiques représentatives. Ceci
peut être abordé par la modélisation du spectre en proposant un circuit électrique équivalent (CEE),
composé d’un certain nombre d’éléments simples à savoir, la résistance, la capacité et l’inductance
d’impédance.
3.Manipulation
Polir l’électrode de travail (acier au carbone) à l’aide d’un papier abrasif.
Réaliser le montage en plongeant les 3 électrodes (Fe, Pt, ECS) dans un bécher contenant une
solution de HCl 1M . Connecter les électrodes au potentiostat (Fe = travail ; Pt = auxiliaire ;
ECS = référence) et mettre en route l’agitation.
Reprendre le même montage précédent, en remplaçant la solution corrosive par une solution de
l’inhibiteur. Les résultats obtenus sont représentés dans la figure suivante.
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Diagrammes d’impédances éléctrochimique de l’acier au carbone dans une solution
de HCL 1M avec et sans inhbiteur
Question :
1.Déterminer les paramétres électrochimique associer à ces diagrammes ( C et R) sachant que
les fréquences caractéristiques sont représentés sur la figure.
2.Donner le circuit électrique équivalent
3. Interpréter ces diagrammes en expliquant le mécanisme de corrosion mise en jeu
4. Proposer un mode d’adsorption pour cetinhibiteur
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