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Réaliser par:

•Bouziani Zouhir.
•Berehab Ilyas.
•Oujidi Mohsine .
Les joints
Introduction
Utilité des joints
Règles générales
Types des joints
Joint de dilatation
Joint de retrait
Joint de rupture
Joint de désolidarisation
INTRODUCTION
La réalisation de chaussées ou de dalles en béton de
ciment nécessite la confection de joint, afin de permettre
une localisation nette des fissures qui sont inhérentes à la
nature de ce matériau.
la prévision de leur emplacement et leur
dimensionnement relevant d’avantages de règles
empiriques que de calcul, leur exécution demeure une
opération délicate à laquelle il est toujours nécessaire
d’apporter un grand soin et une grande attention.
Trois types de joints sont généralement rencontrés des
chaussées ou de dalle réaliser en béton de ciment.
UTILITE DES JOINTS
La réalisation de joints permet d'éviter la
fissuration aléatoire ou localisée qui donne suite à
des efforts internes; lorsque ces efforts internes
excèdent la résistance en tension du béton, la
fissuration apparaît. Les joints ont pour fonction de :
• fournir des plans de faiblesse pour mini-
miser la fissuration aléatoire (joints de retrait).
• prévenir des liaisonnements indésirables
afin d'accommoder les mouvements différentiels
des éléments de construction adjacents (joints de
désolidarisation).
REGLES GENERALES
À la base de tout travail, il importe de construire les joints selon les
plans et devis en suivant des règles générales de construction des dalles
de béton qui se définissent comme suit :
• chaque dalle entre les joints doit être la plus carrée possible : le ratio
longueur/largeur doit être inférieur à 1.5.
• la distance entre les joints doit être inférieure à environ 24 à 36 fois
l'épaisseur de la dalle1 mais sans dépasser 4,5 m
• la rainure des joints doit avoir une profondeur minimale du ¼ de
l'épaisseur de la dalle
• des joints de retrait doivent être localisés à tous les coins rentrants
(coins avec angles de plus de 90°) (figure 1). Afin de prévenir la
fissuration, une des solutions consiste à insérer de l’armature dans la
dalle (figure 2)
• les intersections en « T » doivent être évitées, car une fissuration
aléatoire traverse fréquemment la dalle suivante (figure 3).
TYPES DES JOINTS
1. Les joints de construction:
Transversaux: ce sont les joints d’arrêt de répandage en fin de
journée ou en cas de panne prolongée du matériel. La dalle est
coffré ou retaillé de manière à obtenir un bord franc des fers de
liaison sont introduits dans le béton frais pour la jonction entre
paries de dalle. Dans la mesure du possible on d’efforce de faire
correspondre l’emplacement de l’arrêt du répandage avec celui d’un
joint de retrait flexion.

Longitudinaux: ce sont les joints séparant deux bandes de


répandage adjacentes. Un assemblage par rainure et longuette ou en
forme de profil ondulé est réaliser pour la transmission des charges
entre dalles des fers de liaison ou des goujons destinés à la liaison
entre deux peuvent être mis en place dans la zone circulée par les
trains d’atterrissage.
Réalisation du joint
Les consignes suivantes doivent être respectées lors de la
réalisation des joints de construction :
• prévoir l'utilisation de goujons ou de tirants permettant le
transfert des charges.
• aligner les goujons ou les tirants parallèlement les uns aux
autres et avec soin pour éviter les contraintes causant des
fissures aléatoires.
• placer les goujons au centre de la dalle et alignés
perpendiculairement au joint afin de favoriser le mouvement
horizontal de la dalle (article 7.3.1.6. de la référence 6-4).
2. Les joints de dilatation:
Ce sont des joint particuliers ,prévus pour éviter des
efforts horizontaux entre ouvrages
importants(intersection de pistes entre elles ou
raccordements de bretelles sur la piste). Ces joints ont
environ 30 mm d’épaisseur ,ils sont parfois goujonnés et
constitués par un corps de joints compressible. La partie
supérieure est remplie d’un produit pour joint. Les
sections courantes ne comportent généralement pas de
joint de dilatation ,sauf en cas de conditions climatiques
extrêmes.
Principe de fonctionnement
Leur fonctionnement étant de permettre les mouvements de la
structure engendrés par les comportements des différents
matériaux lors des variations de la température, ils n’ont pas
lieu d’être étendus à l’infrastructure.
3. Les joints de retrait –flexion:
Aussi appelés joint de contrôle, de contraction, ce sont des joints
destinés à favoriser la fissuration de retrait du béton, on la localisant
à un endroit choisi. Ces joints sont perpendiculaires à la bande de
répandage ou légèrement obliques.
Leur espacement D, qui est fonction de l’épaisseur du béton est
généralement compris entre 5 et 7.5 m. On le détermine par
application de la règle d’Eisenman qui prévoit que le rapport
D/e,entre la plus grande dimension de la dalle et son épaisseur, ne
doit pas dépasser 25.
Ils sont réaliser par sciage du béton à un moment précis,
(généralement entre 6 et 30h après le coulage)et tel que le béton
n’ait pas encore effectué son retrait, mais qu’il ait déjà atteint une
résistance suffisante pour permettre un sciage propre et sans départ
de matériaux.
De tels joints sont parfois prévus longitudinalement, lorsque de
bétonnage est trop importante comparée à l’épaisseur(règle
d’Eisenman).
Réalisation du joint
Le joint de retrait peut être scié ou pré moulé (figures 6a et
6b). Le joint doit avoir une profondeur minimale allant du 1/4
au 1/3 de
l'épaisseur de la dalle. Le sciage doit débuter dès que le béton
a suffisamment durci (généralement entre 8 et 24 heures
suivant la finition) pour empêcher le déchaussement des
granulats, mais avant que les contraintes de retrait n'aient
produit des fissures. L'opération peut débuter plus
tôt, soit quelques heures après la finition du béton, lorsque des
scies spécialement conçues à cet effet sont utilisées.
Les joints des dalles industrielles soumises à une circulation
lourde nécessitent une attention particulière et doivent être
comblés au moyen de matériaux ayant un module d'élasticité
approprié afin d'en préserver la qualité.
Les produits pour garniture des
joints
Il existe deux autres types de joint qu’on les rencontre souvent:
1. Joints de désolidarisation:
Les joints de désolidarisation, aussi appelés joints d'expansion, permettent
les mouvements différentiels horizontaux et verticaux des parties contiguës
d'une structure. Ils sont généralement faits :

• Le long des murs de fondation.


• Autour des têtes de puisards et de regards.
• Autour du périmètre d'une dalle sur sol.
• Autour des colonnes et des socles de machinerie.

2. Joint de rupture:
Joint de structure ménagé entre deux parties distinctes d’une même
construction, afin que les divers mouvements de chacune d’elles ne soient
pas transmis à l’autre.
Le tableau 1 donne les valeurs d'espacement idéales des joints selon
l'épaisseur des dalles de béton. Lorsqu'ils sont correctement espacés,
les joints de retrait éliminent les fissures aléatoires non contrôlées en
permettant les mouvements horizontaux d'une dalle.
Les joints de mur de briques apparentes et leur
réfection
Le joints représentent environ 20% de la surface d’une paroi en
briques. Ils sont remplis de mortier à la chaux, de mortier
bâtard(ciment+chaux+sable) ou de mortier prét à l’emploi
spécifiquement pour la pose des briques et plus adoptés à cet emploi
que les mortiers de ciment.
Avec des murs de briques anciennes ou présentant des risques
d’humidité, il faut utiliser des mortiers à la chaux faits d’une partie de
chaux naturelle pour 2.5 paries de sable. Les autres mortiers sont
réservés aux briques industrielles. Ils peuvent être colorés. Les joints
sont lissés au fer. Les joints saillants sont déconseillés car ils peuvent
entraîner des rétentions d’eau. Cependant, il y a des exceptions avec
certaines maçonneries anciennes, notamment avec la brique,
appareillée avec des joints épais(1.5 à 2 cm): le joint peut déborder
d’environ 5 mm.
Le fond de joint
 Quand il s’agit d’assurer une étanchéité entre deux
matériaux qui sont censés bouger légèrement l’un par
rapport à l’autre, suite à la dilatation ou aux vibrations
par exemple, il ne faut surtout pas ”bourrer” l’espace
libre par injection d’un maximum de produit…
 Au contraire, on risque ainsi de faire adhérer le joint de
mastic souple par sa base à un matériau qui ne bouge
pas et qui, en le fixant, empêche son libre mouvement.
 Le joint de mastic souple ne pouvant plus s’étirer et se
contracter en fonction des besoins il risque de se
déchirer et l’étanchéité sera perdue.
La solution : le fond de joint.

Il s’agit d’une bande ou d’un boudin, généralement


de mousse de polyuréthane à cellules ouvertes, mais
tout matériau chimiquement neutre, ne réagissant
pas avec le mastic, et n’exsudant pas de liquide (eau,
huile, solvant...) convient aussi, La section circulaire
de ce boudin donne une forme concave idéale au joint
et les cellules ouvertes permettent le passage de l’air
et facilitent donc la polymérisation.
Le mastic appliqué par dessus ce fond de
joint ne colle plus au support que par deux
faces, ce qui est la situation idéale

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